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Le dopage en Formule 1, entre mythe et réalités

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Message par modena49 Mar 6 Jan - 9:10

Le dopage en Formule 1, entre mythe et réalités 3241031953_1_3_LtuOQXbBLe dopage en Formule 1, entre mythe et réalités Transparent

L'affaire Lance Armstrong a éclaboussé le cyclisme d'un nouveau scandale. Le dopage gangrène le sport et pourtant, la Formule 1 semble épargnée.
Explications.
«Comment, ça n'existe pas ? Je ne sais pas, moi, si ça n'existe pas. A chaque fois qu'on pose la question à un sportif sur le dopage dans son sport, il dit que ça n'existe pas ! Moi, je ne dis pas ça... je dis que je ne suis pas assez calé pour savoir si ça existe ou non...  » Dans un entretien daté de 1988 pour une source particulièrement inhabituelle, Playboy, Alain Prost n'a pas fermé la porte à un doute sur un possible dopage en Formule 1. Aujourd'hui encore, la question est trop peu posée. La F1 est un sport de haut niveau et même si la voiture joue un rôle primordial dans les performances des pilotes, ils n'en restent pas moins des athlètes à la forme physique exceptionnelle. Ils pourraient donc avoir le besoin, ou l'envie, d'améliorer leurs capacités.
Une suspicion jamais prouvée
Certaines affaires ont été évoquées. Mais elles restent des bruits de couloir. Toujours dans cet entretien de 1988, Alain Prost a évoqué une suspicion : « Il y a eu des doutes émis l'année dernière (en 1987, ndlr) au sujet de certains pilotes. Et cela, uniquement lors des essais qualificatifs. Ils auraient pris quelque chose qui fait de l'effet sur une période très courte, pour, par exemple, faire un bon temps sur un tour. En course, on a remarqué aussi que certains éprouvaient une fatigue qui était un petit peu, bon, à mon avis, anormale. Ce qui signifierait peut-être que les produits qu'ils ont ingurgités n'ont pas eu l'effet désiré. »
En 2004, le docteur Benigno Bartoletti, ancien médecin au sein du programme sportif du groupe FIAT et chez Ferrari dans les années 1990, a vu ses déclarations sur le dopage déformées concernant l'éventuelle consommation de cocaïne par les pilotes. Il a par la suite tenu à clarifier ses propos. « J'ai dit que, sans doute, dans le monde du sport automobile il y a aussi un risque de dopage. Il est certain qu'il ne peut s'agir d'un problème d'anabolisants qui dans ce sport ne serviraient à rien. S'il y a du dopage, cela ne peut-être que grâce à des produits dérivés de la cocaïne. Ce sont des produits qui procurent une "motivation particulière" et durant une période de temps très limitée; cela peut aller de une à deux heures, mais pas plus. » Encore une fois, cela reste une supposition, sans fait avéré et donc, impossible à prouver. De plus, l'avantage proposé ne serait pas forcément celui nécessaire.
« Dans notre sport, le seul muscle à doper serait le cerveau. Or, si amphétamines ou corticoïdes peuvent avoir un effet sur la concentration et la rapidité de réaction, leurs effets secondaires nuiraient à la perception du réel. De plus, ces produits sont facilement décelables. » lance Jacques Tropenat, médecin de la Fédération Internationale de l'Automobile (FIA), dans un entretien au Parisien-Aujourd'hui en France.
Les pilotes ont un entraînement physique qui leur permettrait d'affronter les contraintes d'une voiture lancée à 340 km/h. « Je ne vois pas comment le dopage pourrait conférer un quelconque avantage à un pilote car je n'ai jamais eu le sentiment qu'en sport automobile, le corps était soumis à une contrainte physique que l'entraînement ou la préparation ne permettrait pas de surmonter. Se doper, c'est non seulement déloyal envers ses collègues et le championnat, mais c'est aussi se trahir soi et son corps. » Même Michael Schumacher y est allé de sa profession de foi dans les pages du guide antidopage de la FIA destiné aux pilotes de karting, confirmant les doutes de Jacques Tropenat.
Pendant la pseudo-polémique sur la cocaïne et les pilotes, le docteur Benigno Bartoletti avait ajouté qu'il faudrait mettre en place des contrôles sérieux durant la totalité du championnat pour conclure qu'il ne s'agit que d'hypothèses. C'est la politique menée par le FIA depuis.
Contrôlés comme les cyclistes
En Formule 1 aussi la réglementation antidopage est très stricte. « Nous devons suivre la même procédure que les cyclistes par exemple. Nous devons dire à la FIA où nous sommes tous les 365 jours de l’année pour pouvoir réaliser des tests antidopage. Je l’ai déjà fait plusieurs fois. » En juillet dernier, Fernando Alonso évoquait les contrôles antidopage suite au second test positif au cannabis de Tomas Enge, un pilote d'endurance. En 2002, le pilote tchèque, qui a participé à trois courses fin 2001 au volant d'une Prost Grand Prix, avait été destitué de son titre de champion du monde de F 3000, l'ancien nom de l'antichambre de la F1, suite à, déjà, un contrôle positif au cannabis. Il s'agit du seul cas de dopage avéré à ce niveau du sport automobile pour un produit qui se révèle être essentiellement masquant.
Depuis 2005, les pilotes sont contrôlés chez eux ou lors des entraînements et plus seulement sur les Grands Prix. « Evidemment nous ne suspectons personne d'utiliser des produits dopants mais il parait normal de mettre au point un processus plus sophistiqué... », avait justifié alors Gary Hartstein, le délégué médical de la FIA. De plus comme le stipule le règlement antidopage de la FIA, des tests sanguins et urinaires sont effectués pour chercher les substances présentes sur la liste des produits interdits par l'Agence Mondiale Antidopage comme l'EPO, les bêta-bloquants et autres anabolisants. Depuis le 1er décembre 2010, la FIA a signé un accord pour se conformer aux règles de l'AMA.
Jusqu'à aujourd'hui, la Formule 1 est restée un sport sans scandale de dopage. Et tout semble être fait pour que cela continue à l'avenir, même si, à cause des progrès des techniques dopantes, le doute perdurera toujours.
http://www.motorsinside.com/f1/2012/actualite/14424-F1-Le-dopage-en-Formule-1-entre-mythe-et-realites.html
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