Montezemolo, l'égalité d'abord

Le président de Ferrari, Luca di Montezemolo, a rappelé qu'au sein de son équipe il n'y avait ni numéro un, ni numéro deux et que ce sera le cas encore, en 2014, lorsque Fernando Alonso sera rejoint par Kimi Räikkönen à Maranello.

"Je n'aime pas l'idée du numéro un du numéro deux", a déclaré le dirigeant italien à la chaîne d'information américaine CNN. "Ferrari est une équipe et je veux des pilotes qui se comportent en membres de cette équipe, non seulement en sportifs individuels", a-t-il ajouté au sortir d'une saison où Alonso s'est fait rappeler à l'ordre pour des déclarations concernant la compétitivité de sa monoplace. "Alonso c'est qu'il pilote et gagne pour lui-même mais aussi pour Ferrari."

Des antécédents

Au cours des trois dernières saisons, Alonso n'a guère rencontré de résistance de la part de son coéquipier, Felipe Massa, il pourrait en être autrement la saison prochaine, mais cela n'inquiète pas Montezemolo.

"Je suis persuadé qu'ils s'entendront très bien", a-t-il déclaré. Au vu des états de service de ces deux fortes personnalités, on peut avoir quelques doutes. Romain Grosjean, le dernier coéquipier de Räikkönen, a affirmé il y a quelques jours seulement qu'il "ne comprenait pas" le Finlandais.

Quant à Alonso, pour la seule saison où il a été dominé par son coéquipier, Lewis Hamilton, chez McLaren en 2007, la cohabitation s'est plutôt mal terminée, McLaren laissant le titre à... Räikkönen.
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