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Vettel et Schumacher chez Ferrari : défis comparables ?

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Vettel et Schumacher chez Ferrari : défis comparables ? Empty Vettel et Schumacher chez Ferrari : défis comparables ?

Message par modena49 Lun 19 Jan - 6:50

Vettel et Schumacher chez Ferrari : défis comparables ?
Par Nicolas Carpentiers le 17 janvier 2015 à 10:00
Vettel et Schumacher chez Ferrari : défis comparables ? F1-schumacher-vettel-ferrari-1-new

Schumacher (fin 1995 à Estoril) et Vettel (fin 2014 à Fiorano) ont effectué leurs premiers tours de roue en rouge au volant d'anciennes Ferrari.

Vingt-sept. C’est à 27 ans que Michael Schumacher et Sebastian Vettel ont tous deux rejoint Ferrari. Là est peut-être le seul point commun entre les deux défis que se sont lancés les deux pilotes allemand, à dix-neuf ans d’écart. Le premier n’avait que quatre saisons complètes en Grand Prix derrière lui avant de piloter pour la Scuderia, contre sept au prodige élevé au Red Bull, qui a gagné deux fois plus de titres que lui avant de revêtir la combinaison rouge (quatre contre deux).

À Maranello, Vettel entend marcher dans les traces de son idole. Comme ce dernier qui avait enfilé deux titres consécutifs avec Benetton, il a tout gagné au volant des redoutables bolides dessinés par Adrian Newey. Tout sauf l’estime du grand public, qui lui reproche parfois de ne s’être imposé qu’au volant de machines nettement supérieures aux montures de ses rivaux. Pur produit du Taureau ailé, Sebastian a intégré l’écurie italienne pour voler de ses propres ailes, afin de devenir plus qu’un champion aux statistiques exceptionnelles : une légende. Mue qu’avait réussie Schumi, dans des circonstances un peu différentes.

Il a fallu cinq ans à Michael Schumacher pour coiffer sa première couronne avec Ferrari

Si l’ancien pilote Benetton avait joué le titre à sa deuxième saison en rouge (1997), il ne l’avait remporté qu’à sa cinquième campagne. Arrivé au sein d’une Scuderia restructurée depuis deux ans et demi par Jean Todt, il était parvenu à convaincre Ross Brawn, puis Rory Byrne, de l’accompagner pour relever l’échine du Cheval cabré un an plus tard. Vettel, lui, n’emmène pas Adrian Newey dans ses bagages. Mais il peut compter sur James Allison, en poste depuis septembre 2013, pour produire une monoplace rapide, comme il l’a prouvé chez Lotus, avec les véloces E20 et E21. Or, les réformes techniques prennent du temps pour porter leurs fruits, et Sebastian, qui connaît l’histoire de la F1, sait qu’il lui faudra faire preuve la même patience que son modèle.
Vettel et Schumacher chez Ferrari : défis comparables ? F1-schumacher-vettel-ferrari-2
Cela dit, comme l’a noté Alain Prost, Vettel connaît les méthodes de travail de son précédent employeur, sinon certains secrets techniques :

“Sebastian a certainement eu de nombreuses interviews sur ce qu’il sait de l’équipe Red Bull, de la voiture, du moteur. Toute expérience est bonne à prendre pour Ferrari, et il est essentiel qu’au début de leur relation, pilote et écurie identifient l’équation qui articule comment le pilote tirait le meilleur profit du matériel alors à sa disposition. Ensuite, le pilote doit préciser ce qu’il souhaite en termes d’organisation, de réunions, etc. afin de tirer la quintessence du team. Sebastian va devoir apprendre un nouveau système.

Nécessaire cohésion 

C’est davantage sur le plan politique, ou organisationnel, que diffèrent les challenges. Car Vettel arrive dans une Scuderia déstabilisée par de profonds bouleversements. Les licenciements de Luca Marmorini, Pat Fry, Nikolas Tombazis, Hirohide Hamashima, Stefano Domenicali, Marco Mattiaci et Luca di Montezemolo, et l’arrivée aux commandes d’un néophyte Maurizio Arrivabene sont encore frais, alors que le remodelage de la Scuderia par Jean Todt avait été entamé depuis longtemps quand Michael a débarqué en Emilie-Romagne. La forte personnalité, l’indépendance d’esprit, l’exigence extrême du manager français ont permis d’isoler la Scuderia des incessants jeux politiques qui la minaient jusqu’alors. Plus qu’un changement d’hommes, c’est un changement de culture qu’avait impulsé Todt, car la transformation est un processus profond, non superficiel (écho aux paroles de Tancredi dans Le Guépard : “Si nous voulons que tout reste tel quel, il faut que tout change).
Vettel et Schumacher chez Ferrari : défis comparables ? F1-schumacher-vettel-ferrari-3
Cette unité est indispensable entre les nouveaux acteurs clés de la Gestione Sportiva, que Sergio Marchionne devra laisser travailler en paix :

“Il est toujours très difficile de donner un conseil à quelqu’un qui part chez Ferrari, car ce n’est pas une écurie comme les autres, explique Prost. J’ignore la structure actuelle de la Scuderia. Je la connais de l’extérieur, mais pas de l’intérieur. Il y a eu de nombreux mouvements et changements. J’ai toutefois donné à Jean Todt ce conseil, il y a longtemps : je lui ai recommandé de former un groupe qui travaille bien ensemble et de se tenir à l’écart de la politique. Je crois qu’il a saisi le message, et que c’est pour cela qu’il a connu ces années de réussite avec Rory [Byrne], Ross [Brown] et Michael. Ces gens-là travaillaient vraiment ensemble. Ce qui est important, car il n’est pas simple de maintenir de la cohésion dans un groupe.

De ce point de vue, Vettel apportera un peu d’air frais après les dernières saisons de plomb vécues sous l’ère Alonso, sans doute plus politique ­– et lassé – que son collègue allemand. Même s’il arrive en Italie avec une aura un brin ternie par sa piètre campagne 2014 (cliquez ici pour nos explications) là où Schumacher avait débarqué auréolé de ses deux couronnes mondiales, Sebastian insufflera un nouvel élan à un Cavallino essoufflé, autant qu’à sa propre carrière.

Alain Prost : “[J]e serais très surpris si la Scuderia était très, très compétitive l’année prochaine...

“C’est un bon changement de la part de Sebastian, estime Alain Prost. Il a remporté le titre à quatre reprises, et avait besoin d’un nouveau défi. Et peut-être que Ferrari avait également besoin de quelque chose de différent. L’équipe doit se reconstruire autour de Sebastian et de Kimi. C’est presqu’un nouveau départ pour elle. Mais je serais très surpris si la Scuderia était très, très compétitive l’année prochaine...

C’est en effet un retard colossal en matière de moteur (malgré le dégel) et de châssis que doit rattraper l’écurie la plus prestigieuse du paddock. Or, sous le régime hybride en place depuis l’an dernier, la formule magique de la performance est devenue plus complexe : une bonne aérodynamique ne suffit plus pour décrocher la victoire, qui exige en outre un moteur performant et sobre, ainsi qu’une intégration très aboutie.

Seul l’avenir dira si Vettel peut réussir le même coup que Schumacher. “L'Histoire ne repasse pas les plats, dit-on. Le défi qu’il s’apprête à relever est gigantesque, peut-être impossible. C’est ce qui en fait toute la beauté.
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