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Pourquoi Massa court encore chez Ferrari ?

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Pourquoi Massa court encore chez Ferrari ?  Empty Pourquoi Massa court encore chez Ferrari ?

Message par modena49 Jeu 18 Juil - 16:27

Pourquoi Massa court encore chez Ferrari ?  Arton617
16 juillet 2013 - 18h58, par Emmanuel Touzot

Appelé à remplacer Rubens Barrichello fin 2005, aux grandes heures de gloire de la Scuderia Ferrari, Felipe Massa était vu comme un pilote brouillon mais on ne peut plus rapide. Promis à un grand avenir, il semblait évident qu’évoluer aux côtés d’un pilote comme Michael Schumacher était ce qui lui manquait, n’en déplaise aux fans de Giancarlo Fisichella !

Et bien que Ferrari en faisait clairement son projet d’avenir, l’ayant pris sous son aile très tôt, le faisant évoluer chez Sauber et à son poste de pilote d’essais, on ne peut pas vraiment dire que l’équipe ait fait de cadeaux au Brésilien.

Alors que la cohabitation avec Michael Schumacher semblait bénéfique à Massa, l’Allemand n’étant plus dans les projets de la Scuderia à long terme, il aura successivement été remplacé par Kimi Raikkonen et Fernando Alonso. Autrement dit, pas des équipiers faciles pour Felipe.

Alors que les saisons 2007 et 2008 ont vu une lutte assez équilibrée entre Raikkonen et Massa, le titre de l’un étant gagné avec la même marge que celui perdu de l’autre, la saison 2009 fut marquée par l’accident du Brésilien en Hongrie. Un accident bizarre, très important, qui donnera à beaucoup de personnes des doutes sur la suite de sa carrière.

Début 2010, Massa est de retour, et beaucoup d’interrogations entourent ce retour, d’autant qu’entre temps, Raikkonen s’en est allé et Ferrari a enrôlé Alonso. D’entrée de jeu, Massa répond présent et c’est depuis la première ligne qu’il prend son premier départ de l’année, devant Fernando Alonso.

Chacun est rassuré, Massa ne semble pas souffrir d’une quelconque peur ou d’une perte de vitesse que la perspective d’un accident aurait pu amener. La moins bonne nouvelle pour le Brésilien, c’est la détermination de son équipier à le battre, et ça, il ne met pas longtemps à s’en rendre compte.

Le lendemain de cette jolie performance, à l’extinction des feux, Alonso prend un départ meilleur que Massa et s’impose à lui de manière autoritaire. Double punition pour Massa de ne pas avoir pu suivre son équipier, Vettel abandonne en tête de la course et laisse les Ferrari signer un doublé, et Alonso gagner sa première course en rouge. Premier coup au moral pour Massa.

Les deux courses suivantes le voient lutter avec plus ou moins de réussite contre Alonso, puis vient le Grand Prix de Chine. Alonso semble nettement meilleur en performances mais vole le départ et écope d’un drive-through. Il se retrouve donc derrière Massa et, les conditions de course piégeuses aidant, les Ferrari se retrouvent à s’arrêter simultanément.

On le sait, un arrêt simultané fait perdre un temps précieux au deuxième pilote qui doit attendre patiemment que l’arrêt du premier soit effectué. Alonso n’étant pas très emballé par cette perspective, il décide de tenter un dépassement dans le virage de la voie des stands, envoyant son équipier dans l’herbe et lui envoyant surtout un fort signal : l’Espagnol se considère en patron.

C’est le deuxième coup au moral de Massa en quatre courses.

Le printemps 2010 de Ferrari n’est pas fantastique, les pilotes marquent des points sans faire de réelle performance pendant que Red Bull et McLaren se partagent le haut de l’affiche. Puis vient le Grand Prix d’Allemagne, où la surprise des qualifications se nomme Ferrari, ses pilotes prenant les deuxième et troisième place de la grille derrière Vettel, Alonso devant Massa.

Les pilotes au cheval cabré n’en demandaient pas tant, Vettel rate son départ et tente d’emmener Alonso avec lui. Sa manœuvre étant un échec, Massa prend la tête de la course devant l’Espagnol. Aux deux tiers de la course, Ferrari est en position de force, et Alonso semble tout à coup revenir sur Massa. Alors que son avance a fondu à moins d’une seconde, Massa semble rater un rapport lors d’une accélération, et Alonso file vers la victoire. Cette manœuvre n’étant que peu déguisée, on entend bien la radio de Massa et ce message : « Fernando est plus rapide que toi, as-tu compris le message ? »

Troisième coup au moral de Massa, et pas des moindres. Probablement même le pire, Ferrari lui montre très clairement ce qu’elle attend de lui, et l’oblige en plus à y croire. C’est en effet le Brésilien qui déclare après la course : « Bien sûr, nous n’avons pas de consignes d’équipe ». Et de cet épisode, Massa ne s’en relèvera pas.

Alonso comprenant que son pari de rejoindre la Scuderia est réussi, ses performances commencent à s’améliorer à mesure que sa confiance grandit. L’Espagnol ratera le titre de peu fin 2010, tout comme il le rate de peu fin 2012.

Pendant qu’Alonso montre les meilleurs facettes de Ferrari et enfile les podiums comme des perles (10 en 2011, 13 en 2012), Massa n’est plus que l’ombre de lui-même. On ne verra pas le pilote sur un seul podium entre la Corée 2010 et le Japon 2012. On n’a pas vu Massa sur la plus haute marche d’un podium depuis fin 2008, alors que dans un temps plus réduit, Alonso a remporté 11 victoires pour la Scuderia.

Mais le constat le plus cruel pour Massa semble, toujours face à Alonso, l’écart de points entre lui et l’Espagnol à la fin de chaque saison. 108 points en 2010, 139 en 2011 et 156 en 2012 ! Un écart qui se creuse encore et toujours, alors que dès 2011 se pose la question de la légitimité de Massa chez Ferrari.

Cette dernière a toujours eu des ambitions de victoires, de titres, et il apparaît clair au fil des Grands Prix, et au fil des saisons, que Massa n’est pas, ou tout du moins n’est plus, un pilote qui peut aider à remporter un titre.

Alonso a fait son trou chez Ferrari, plusieurs pilotes sont attendus pour remplacer Massa, et pourtant l’équipe le confirme, saison après saison, pour des contrats d’un an. Une place fragile, mais une place dans un top team quand même. Sa fin de saison 2012, en légère amélioration, assure à Massa d’être prolongé chez Ferrari pour 2013, Domenicali se déclarant satisfait de son duo.

Le début de saison 2013 donne raison à ses dirigeants, Massa enregistre trois top 5 en 5 courses dont un podium en Espagne. La Scuderia semble relancée sur de bons rails et nous permet enfin de voir deux monoplaces rouges aux avant-postes durant les Grands Prix.

Mais les vieux démons de Felipe le rattrapent, et Monaco ressemble à un vieux cauchemar qui ressurgit pour lui. Un crash en essais libres et un crash en course qui rappellent que le Brésilien n’est pas des plus réguliers.

Montréal et Silverstone voient Massa aller écraser sa F138 dans le mur pendant les essais alors qu’au dernier Grand Prix en Allemagne, et malgré une qualification réussie, Massa ne dépasse pas le quatrième tour après un tête à queue qui l’aura fait caler.

Depuis Monaco, Ferrari semble trouver excuse sur excuse pour défendre son pilote, et Domenicali continue d’assurer que Massa sera toujours aux côtés d’Alonso en 2014. Et le dilemme est de taille pour Ferrari, puisqu’avec la nouvelle réglementation, il faudra des pilotes d’expérience pour développer les nouvelles monoplaces.

Mais l’expérience de Massa vaut-elle son irrégularité ?

Domenicali continue de soutenir son pilote, Ferrari se montre, publiquement au moins, satisfaite de Massa, mais il semble impossible qu’il n’y ait pas de malaise en interne. D’autant que le contraste avec Alonso est toujours très cruel pour Massa. Depuis Monaco, ils ont respectivement marqué 51 et 12 points.

Bien sûr, il est réducteur de ramener un tel duel à des chiffres, mais les faits s’accordent parfaitement avec le bilan comptable des deux pilotes. Alors qu’Alonso s’affiche clairement heureux chez Ferrari et va chercher tous les points, podiums et victoires qu’il peut, Massa peine à se réaffirmer comme pilote méritant un volant aussi prestigieux.

Et la liste des candidats pour son remplacement comporte de jolis noms : Nico Hulkenberg, dont le contrat avec Sauber ne tient déjà plus pour causes financières. Paul di Resta, dont les relations avec son écurie semblent délicates. Jules Bianchi, en plein apprentissage chez Marussia et étroitement lié à Ferrari. En fait, il est évident que malgré la présence d’Alonso, un volant chez Ferrari est toujours attractif.

Mais une vraie donnée est à considérer avant tout : est-ce que la Scuderia va enfin sanctionner les performances irrégulières de Massa ? La communication emplie de sérénité ne sera pas éternelle, et il y a fort à parier que nous verrons Domenicali perdre patience en cas de nouvelles erreurs du Brésilien.
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