La FE vise des anciens de F1

Alejandro Agag, le patron du futur championnat de Formule E, dont les monoplaces seront à propulsion entièrement électrique, cherche à recruter d'anciens pilotes de Formule 1.

Le championnat FE, qui débutera l'an prochain, sera disputé sur des circuits urbains ; Rio de Janeiro et Rome sont les seules villes confirmées pour le moment. Le groupe motopropulseur sera fabriqué par McLaren en association avec Spark Racing Technology. Une première équipe s'est engagée, celle de Drayson Racing.

On dit que des écuries de F1, d'IndyCar et de NASCAR pourraient également s'intéresser à la FE. Mais Agag aimerait aussi que d'anciens pilotes de F1 rejoignent cette nouvelle discipline qui vise un public mondial.

"Il ne faut pas considérer cela comme un pas en arrière", a-t-il dit à Pitpass.com. "Il faut considérer cela comme un pas de côté vers quelque chose de différent qui termine bien une carrière. Ce sera tout à fait honorable car il ne s'agira pas d'une catégorie junior (…) Il y aura d'anciens de la Formule 1 parmi les pilotes."

Une nouvelle expérience

Les monoplaces de FE seront rapides avec une vitesse de pointe de 240 km/h, mais leur son aigu sera loin d'être aussi bruyant que ceux de la catégorie reine. Pour Agag, cela offrira une nouvelle expérience pour les spectateurs d'un Grand Prix électrique : "Lorsque les pilotes parleront à leurs équipes, nous diffuserons la conversation sur les haut-parleurs ; vous pourrez les entendre pendant la course."

Le président de Formula E Holdings a ajouté que les coûts d'opération de la discipline seront très bas puisque le personnel présent au circuit sera limité à moins d'une dizaine de personnes pour chaque écurie, ce qui devrait suffire pour préparer deux monoplaces. Agag espère que chacune des dix équipes potentielles pourra compléter la saison sur un budget de 3,5 M€ (4,7 M$).

"Pendant la première année, nous allons acheter toutes les voitures (produites par un seul manufacturier) et les louer gratuitement aux équipes. En échange, nous aurons une part des revenus publicitaires", a expliqué Agag, qui prévoit que le deuxième championnat de FE, en 2015, verra l'apparition de voitures conçues par les équipes elles-mêmes.
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McLaren a annoncé qu'elle fournira les moteurs électriques, la transmission et l'électronique de la future Formule E, le championnat de voitures électriques de la FIA.

Pour ce faire, McLaren travaillera en collaboration avec Spark Racing Technology, une nouvelle société ayant à sa tête Frédéric Vasseur, également patron de l'équipe Lotus en GP2.

"Garantie de qualité"

La Formula E sera lancée en 2014 et mettra aux prises, sur des circuits en ville, des monoplaces électriques. "Je suis convaincu du rôle que peuvent avoir les sports mécaniques dans le développement des technologies du futur et le concept de la Formule E est enthousiasmant à cet égard", a déclaré le patron de McLaren Martin Whitmarsh. "McLaren a travaillé avec Frédéric Vasseur depuis des années et notre association a été un succès."

"Personnellement, j'écris un nouveau chapitre", a déclaré le Français Vasseur. "La confiance et l'engagement de McLaren est une garantie de qualité et de fiabilité sans laquelle ce projet n'aurait pas été possible."
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Drayson Racing est devenue la première équipe à s'engager pour le championnat de Formule E, la série de monoplaces électriques qui sera inaugurée en 2014.

Ce nouveau championnat sera disputé sur des circuits urbains au cœur des grandes villes du monde. Seules Rio de Janeiro et Rome ont été confirmées pour le moment, mais l'entreprise Formula E Holdings négocie avec d'autres villes et devrait annoncer des destinations en Amérique du Nord et en Asie au cours des prochains mois.

Le programme prévoit un plateau de 10 équipes et une grille de 20 voitures ; les monoplaces électriques seront développées par le partenariat technique unissant McLaren et Spark. L'équipe Drayson Racing courra avec ce châssis en 2014, mais prévoit fabriquer le sien dès 2015.

Grand potentiel

"Nous sommes très excités à l'idée de courir dans la saison inaugurale de la Formule E", a déclaré Lord Paul Drayson, entrepreneur, politicien britannique et patron de Drayson Racing. "Nous espérons courir à l'avant dès le départ grâce au savoir-faire que nous avons accumulé depuis deux ans sur les groupes propulseurs électriques, et sur le développement de notre prototype électrique Le Mans, qui peut atteindre 320 km/h."

"Nous croyons que la Formule E a un potentiel commercial très significatif", a-t-il ajouté. "Cette série va attirer de nouveaux fans et sponsors à la course automobile. De plus, elle pourrait devenir l'événement sportif mondial le plus respectueux de l'environnement."

"Avoir une équipe comme Drayson parmi nos rangs donne à la Formule E un véritable ADN électrique, car cette entreprise représente comme nulle autre la passion de la recherche et du développement en matière de sports mécaniques verts", a déclaré Alejandro Agag, le président de Formula E Holdings.

"Lord Drayson est un vrai pionnier de la course électrique et notre championnat partage entièrement ses objectifs et ses ambitions. Nous avons hâte de voir le Drayson Racing Formula E Team courir au cœur des grandes villes du monde (…) Cela contribuera à la progression des voitures électriques dans nos villes."
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