La FIA n'a rien autorisé

par **modena49** Jeu 20 Juin - 12:48

La FIA (Fédération internationale de l'automobile) affirme n'avoir donné aucune autorisation à Mercedes pour que l'équipe utilise sa monoplace 2013 en mai, lors des essais privés effectués à Barcelone à la demande de Pirelli.
Le Tribunal international entend toutes les parties concernées ce matin à Paris. Mark Howard, l'avocat de la FIA, a déclaré que l'instance dirigeante avait adopté une approche "informelle" à l'égard des essais que préparait Pirelli. Elle ne connaissait ni les dates, ni l'endroit, et ne savait pas si les tests auraient effectivement lieu.
Pour que des essais soient considérés valides, la FIA doit donner son approbation. Pour cela, elle doit être mise au courant des dates, du circuit, des équipes participantes, de l'identité des pilotes et de l'objectif des essais. La FIA affirme n'avoir jamais donné son autorisation pour les essais privés complétés par Mercedes à Barcelone, avec les pilotes titulaires Nico Rosberg et Lewis Hamilton au volant de la monoplace 2013, dont l'utilisation est interdite par le règlement (la voiture doit avoir au moins deux ans).

Des essais "préjudiciables"
Charlie Whiting, le directeur technique et de course de la FIA, a été contacté avant les essais. Toutefois, la FIA souligne que l'approbation de ce dernier n'est "que l'opinion d'une personne au sein de la FIA ; M. Whiting n'est pas en position de faire une déclaration contraignante concernant les règlements." Pour renverser la réglementation interdisant les essais privés pendant la durée du championnat, il faudrait passer par le Conseil mondial du sport automobile (World Motor Sport Council, WMSC) de la FIA.
La FIA est d'avis que les essais privés effectués par Mercedes, sous la direction de Pirelli, ne sont pas comparables à ceux effectués par le passé. La méthode serait préjudiciable au championnat de Formule 1 2013 et aux intérêts du sport automobile en son ensemble. "Si vous comparez (les essais) de 2012 à ceux de 2013, la différence est évidente", a déclaré Howard.
La FIA a clarifié que Pirelli, bien que convoquée à l'audience du Tribunal international, n'est pas accusée de rupture de contrat.
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