GP de Malaisie 30 mars 2014 Kuala Lumpur
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GP de Malaisie 30 mars 2014 Kuala Lumpur
Circuit international de Sepang RSS
Kuala Lumpur, Malaisie
Circuit : Race
Longueur 5.543kms
Nombre de virages 15
Circulation horaire
Capacité 133,000
Achevé en 1999
Designer Hermann Tilke
Red Bull, pas de malaise
- GP de Malaisie
Red Bull, pas de malaise
ESPN Staff
22 mars 2014
Daniel Ricciardo saura le 14 avril s'il conserve sa 2e place de Melbourne
Les deux pilotes Red Bull Sebastian Vettel et Daniel Ricciardo essaient de positiver avant le Grand Prix de Malaisie, le week-end prochain, et celui de Bahreïn, le week-end suivant.
Comme elle pouvait le craindre au vu des essais hivernaux, Red Bull n'a pas été dans le coup en Australie. L'équipe championne du monde a dû faire abandonner la voiture de Vettel après cinq tours. Celle de Ricciardo a coupé la ligne à la deuxième place, mais elle a été disqualifiée et l'appel de Red Bull sera jugé le 14 avril.
"Il nous reste beaucoup de travail sur la voiture", a déclaré Vettel. "Mais il a été encourageant de voir que notre rythme en course était plus élevé que ce à quoi nous nous attendions en Australie. Nous espérons maintenant que nous pourrons progresser à partir de cette base et commencer à récolter des points dans les deux prochaines courses."
"Maintenant, nous prenons la direction Kualu Lumpur, une ville que j'aime beaucoup", a-t-il ajouté. "Il y a deux grosses possibilités de dépasser, dans le premier et le dernier virages. Ensuite, nous prendrons la direction de Bahreïn où nous avons effectué des essais hivernaux."
"Malgré ce qu'il s'est passé à Melbourne, je suis content des performances dans la course et pendant le week-end", estime pour sa part Ricciardo. "Ce serait évidemment chouette de récolter ces 18 points, mais je suis content d'être monté sur le podium, ce furent de belles sensations. Je sais que j'ai fait du bon travail et je peux m'appuyer sur cela pour la prochaine course en Malaisie. Il faudra prendre en compte la chaleur."
"Mais je connais bien ce circuit. J'y ai piloté pour la première fois alors que je n'avais que 16 ans, en Formule BMW. Il nous faudra ensuite nous rendre à Bahreïn. La RB10 nous a surpris en Australie en étant plus compétitive que nous le pensions sur le sec, mais aussi sur le mouillé. Nous allons voir ce que nous allons pouvoir obtenir sur les deux prochaines courses."
© ESPN Sports Media Ltd.
http://fr.espnf1.com/redbull/motorsport/story/150385.html
La F1 dérange en Malaisie
- MH370
La F1 dérange en Malaisie
ESPN Staff
24 mars 2014
La circuit de Sepang, non loin de l'aéroport de Kuala Lumpur
© Sutton Images
Les proches des passagers du vol MH370 disparu des écrans radar le 8 mars alors qu'il faisait route vers Pékin ont été forcés de changer d'hôtel en raison de l'arrivée du personnel des équipes de F1 en vue du Grand Prix de Malaisie, ce week-end.
Trente-deux personnes dans la douleur de ces disparitions ont été priées de quitter deux hôtels qu'elles occupaient non loin de la piste de Sepang.
Les personnels des ministères qui travaillent sur l'affaire et ont également été déplacés. "Les chambres ont été préréservées avant la catastrophe", indique le Daily Telegraph.
© ESPN Sports Media Ltd.
http://fr.espnf1.com/f1/motorsport/story/150553.html
Re: GP de Malaisie 30 mars 2014 Kuala Lumpur
Grand Prix de Malaisie : Le programme TV du week-end
Posté le mardi 25 mars 2014 à 09:45, par Basile Davoine
Retrouvez ci-dessous le programme complet du Grand Prix de Malaisie, deuxième manche du Championnat du Monde 2014, qui se déroulera du 28 au 30 mars sur le circuit de Sepang, à Kuala-Lumpur.
Les horaires indiqués tiennent compte de l’heure de Paris. Les séances d’essais, qualifications et le Grand Prix seront diffusés sur les chaînes du groupe Canal+. Les qualifications et la course sont également à vivre en direct à la radio sur RMC, ou sur RTBF La Deux en Belgique.
Attention, nous passerons à l’heure d’été au cours du week-end. Dans la nuit de samedi à dimanche, à 2 heures il sera 3 heures ! Le programme ci-dessous tient compte de ce changement.
Vendredi 28 mars 2014
3h00 - 4h30 : Essais Libres 1 - Prise d’antenne à 2h50
7h00 - 8h30 : Essais Libres 2 - Prise d’antenne à 6h50
Samedi 29 mars 2014
6h00 - 7h00 : Essais Libres 3 - Prise d’antenne à 5h50
9h00 : Qualifications - Prise d’antenne à 8h45
Dimanche 30 mars 2014
10h00 : Grand Prix de Malaisie - Prise d’antenne à 9h15
GP de Malaisie ////
Vendredi 28 Mars 2014
03h00 | Essais libres 1
07h00 | Essais libres 2
Samedi 29 Mars 2014
06h00 | Essais libres 3
09h00 | Qualifications
Photos
Dimanche 30 Mars 2014
10h00 | Course
http://www.toilef1.com/Grand-Prix-de-Malaisie-Le.html
Posté le mardi 25 mars 2014 à 09:45, par Basile Davoine
Retrouvez ci-dessous le programme complet du Grand Prix de Malaisie, deuxième manche du Championnat du Monde 2014, qui se déroulera du 28 au 30 mars sur le circuit de Sepang, à Kuala-Lumpur.
Les horaires indiqués tiennent compte de l’heure de Paris. Les séances d’essais, qualifications et le Grand Prix seront diffusés sur les chaînes du groupe Canal+. Les qualifications et la course sont également à vivre en direct à la radio sur RMC, ou sur RTBF La Deux en Belgique.
Attention, nous passerons à l’heure d’été au cours du week-end. Dans la nuit de samedi à dimanche, à 2 heures il sera 3 heures ! Le programme ci-dessous tient compte de ce changement.
Vendredi 28 mars 2014
3h00 - 4h30 : Essais Libres 1 - Prise d’antenne à 2h50
7h00 - 8h30 : Essais Libres 2 - Prise d’antenne à 6h50
Samedi 29 mars 2014
6h00 - 7h00 : Essais Libres 3 - Prise d’antenne à 5h50
9h00 : Qualifications - Prise d’antenne à 8h45
Dimanche 30 mars 2014
10h00 : Grand Prix de Malaisie - Prise d’antenne à 9h15
GP de Malaisie ////
Vendredi 28 Mars 2014
03h00 | Essais libres 1
07h00 | Essais libres 2
Samedi 29 Mars 2014
06h00 | Essais libres 3
09h00 | Qualifications
Photos
Dimanche 30 Mars 2014
10h00 | Course
http://www.toilef1.com/Grand-Prix-de-Malaisie-Le.html
Minute de silence pour MH370
- GP de Malaisie
Minute de silence pour MH370
ESPN Staff
27 mars 2014
Mercedes porte un message pour les victimes du vol MH370, d'autres équipes en feront autant
Une minute de silence sera respectée sur la grille de départ du circuit de Sepang, en hommage aux victimes du vol MH370, avant le début du Grand Prix de Malaisie dimanche.
L'ambiance est sombre au pays depuis la perte d'un avion de la Malaysia Airlines transportant 239 personnes. Le vol MH370 a quitté l'aéroport international de Kuala Lumpur le 8 mars à destination de Pékin ; sa disparition mystérieuse a démarré une opération de recherche couvrant une vaste zone et à laquelle plusieurs nations ont participé. Il semble maintenant que l'avion se soit écrasé dans l'océan indien, de nombreux débris ayant récemment été découverts flottant sur les vagues.
Le Grand Prix de Malaisie est l'un des plus importants événements au pays, mais une certaine réserve a été adoptée cette année. Par exemple, les concerts de Christina Aguilera et du groupe Rain ont été annulés, ainsi qu'une démonstration d'avions acrobatiques.
Mercedes porte le message #PrayForMH370 (Priez pour MH370) sur les pontons de ses monoplaces. Les autres équipes afficheront également des messages de soutien sur leurs voitures ce week-end. Les pilotes ajouteront le numéro du vol sur leurs casques.
© ESPN Sports Media Ltd.
http://fr.espnf1.com/f1/motorsport/story/150929.html
Les enjeux du Grand Prix de Malaisie
Les enjeux du Grand Prix de Malaisie
par Nicolas Carpentiers le 27/03/14 à 13:10
Premier test de fiabilité
La plus grande menace pour les concurrents du Grand Prix de Malaisie ? La fiabilité, assurément. Alors qu’il faisait 20 °C en Australie, on devrait atteindre les 34 °C à Sepang. La chaleur et l’humidité mettront à rude épreuve les systèmes de refroidissement, devenus des éléments essentiels avec les moteurs turbo et les lourdes batteries de leurs système de récupération de l’énergie. Les monoplaces pourraient donc être équipées d’ouïes spécifiques (comme on en a vu à Bahreïn), qui modifient l’équilibre aérodynamique de la voiture.
Dans ce contexte, on observera bien sûr Mercedes (qui qui n’avait ramené qu’une voiture à l’arrivée, le moteur de Lewis Hamilton ayant rendu l’âme), mais aussi Red Bull, afin de voir si les étonnants progrès de la RB10 entrevus à Melbourne se confirment ou non, sur un tracé faisant la part belle à l’équilibre et à l’efficacité aérodynamique (alors que le circuit australien était surtout un tracé d’accélération/freinage, valorisant la puissance du moteur). Les performances des Taureaux ailés seront toutefois marquées sous le sceau de l’incertitude, étant donné l’appel interjeté par Christian Horner à propos du débitmètre officiel choisi par la FIA. Quant aux McLaren, plus en verve que prévu, elles devront confirmer sur un tracé a priori moins favorable. La course de Massa ayant été écourtée au départ et celle de Bottas ayant été émaillée d’incident à l’Albert Park, on observera également avec intérêt les performances réelles des Williams sur un circuit plus représentatif.
Risques de revanche chez les argentés ?
L’un des pilotes Mercedes pourrait remporter la 16ème édition du Grand Prix (déjà !), tant la supériorité des Flèches d’argent fut tranchante il y a deux semaines. On a beaucoup glosé sur la marge réelle qu’avait Nico Rosberg, qui avait pu lever le pied en l’absence de son équipier. Si les deux W05 tiennent le coup, on pourrait assister à une belle bagarre. Car si on se souvient bien de la polémique qui avait éclaté entre les pilotes Red Bull à l’arrivée (Sebastian Vettel avait ignoré les consignes d’équipe pour s’imposer devant Mark Webber), on a un peu oublié la consigne imposée à Rosberg de ne pas dépasser Hamilton en fin de course, alors qu'il était clairement plus rapide que son équipier, qui montera sur le podium. L’Allemand a peut-être une revanche à prendre, et il pourrait avoir de l’électricité dans l’air, surtout au moment du départ. Sur cette piste très large, les pilotes perdent ou gagnent beaucoup de places… L’Allemand vise son premier succès malaisien, alors qu’Hamilton – qui commente un tour du circuit ci-dessous – s’est imposé une fois (contre trois à Fernando Alonso et Vettel, et deux à Jenson Button).
Stratégie
La stratégie va également pimenter la course, qui devrait compter deux arrêts, sauf en cas de pluie (les deux dernières éditions se sont disputées sur le mouillé, et on évalue à 60 % les chances d’averses). Sur une piste à 45 °C, la meilleure séquence serait : médium – médium – dur, Pirelli ayant apporté à Sepang la même combinaison que l’an passé. Étant donné que l’écart de performance entre les deux composants est important, le juste milieu entre un arrêt supplémentaire et un relais plus long sera complexe à trouver. D’autant qu’avec un roulage sans doute limité le vendredi (puisqu’il n’y a que cinq propulseurs pour toute la saison), les écuries devront se fier aux simulations de Pirelli.
Que d’incertitudes !
http://www.f1i.com/f1i-features/les-enjeux-du-grand-prix-malaisie/
ai
par Nicolas Carpentiers le 27/03/14 à 13:10
Premier test de fiabilité
La plus grande menace pour les concurrents du Grand Prix de Malaisie ? La fiabilité, assurément. Alors qu’il faisait 20 °C en Australie, on devrait atteindre les 34 °C à Sepang. La chaleur et l’humidité mettront à rude épreuve les systèmes de refroidissement, devenus des éléments essentiels avec les moteurs turbo et les lourdes batteries de leurs système de récupération de l’énergie. Les monoplaces pourraient donc être équipées d’ouïes spécifiques (comme on en a vu à Bahreïn), qui modifient l’équilibre aérodynamique de la voiture.
Dans ce contexte, on observera bien sûr Mercedes (qui qui n’avait ramené qu’une voiture à l’arrivée, le moteur de Lewis Hamilton ayant rendu l’âme), mais aussi Red Bull, afin de voir si les étonnants progrès de la RB10 entrevus à Melbourne se confirment ou non, sur un tracé faisant la part belle à l’équilibre et à l’efficacité aérodynamique (alors que le circuit australien était surtout un tracé d’accélération/freinage, valorisant la puissance du moteur). Les performances des Taureaux ailés seront toutefois marquées sous le sceau de l’incertitude, étant donné l’appel interjeté par Christian Horner à propos du débitmètre officiel choisi par la FIA. Quant aux McLaren, plus en verve que prévu, elles devront confirmer sur un tracé a priori moins favorable. La course de Massa ayant été écourtée au départ et celle de Bottas ayant été émaillée d’incident à l’Albert Park, on observera également avec intérêt les performances réelles des Williams sur un circuit plus représentatif.
Risques de revanche chez les argentés ?
L’un des pilotes Mercedes pourrait remporter la 16ème édition du Grand Prix (déjà !), tant la supériorité des Flèches d’argent fut tranchante il y a deux semaines. On a beaucoup glosé sur la marge réelle qu’avait Nico Rosberg, qui avait pu lever le pied en l’absence de son équipier. Si les deux W05 tiennent le coup, on pourrait assister à une belle bagarre. Car si on se souvient bien de la polémique qui avait éclaté entre les pilotes Red Bull à l’arrivée (Sebastian Vettel avait ignoré les consignes d’équipe pour s’imposer devant Mark Webber), on a un peu oublié la consigne imposée à Rosberg de ne pas dépasser Hamilton en fin de course, alors qu'il était clairement plus rapide que son équipier, qui montera sur le podium. L’Allemand a peut-être une revanche à prendre, et il pourrait avoir de l’électricité dans l’air, surtout au moment du départ. Sur cette piste très large, les pilotes perdent ou gagnent beaucoup de places… L’Allemand vise son premier succès malaisien, alors qu’Hamilton – qui commente un tour du circuit ci-dessous – s’est imposé une fois (contre trois à Fernando Alonso et Vettel, et deux à Jenson Button).
Stratégie
La stratégie va également pimenter la course, qui devrait compter deux arrêts, sauf en cas de pluie (les deux dernières éditions se sont disputées sur le mouillé, et on évalue à 60 % les chances d’averses). Sur une piste à 45 °C, la meilleure séquence serait : médium – médium – dur, Pirelli ayant apporté à Sepang la même combinaison que l’an passé. Étant donné que l’écart de performance entre les deux composants est important, le juste milieu entre un arrêt supplémentaire et un relais plus long sera complexe à trouver. D’autant qu’avec un roulage sans doute limité le vendredi (puisqu’il n’y a que cinq propulseurs pour toute la saison), les écuries devront se fier aux simulations de Pirelli.
Que d’incertitudes !
http://www.f1i.com/f1i-features/les-enjeux-du-grand-prix-malaisie/
ai
GP de Malaisie - Libres 1
- GP de Malaisie - Libres 1
Hamilton ouvre le week-end
ESPN Staff
28 mars 2014
Hamilton au sommet du premier classement
© Sutton Images
Sur une piste sèche et dans des températures ambiantes chaudes et humides, Lewis Hamilton a réalisé le meilleur chrono de la première séance d'essais libres du Grand Prix de Malaisie, vendredi avant-midi.
En bouclant un tour du circuit de Sepang en 1:40.691 sur des gommes dures, le pilote britannique a démontré à nouveau que la Mercedes W05 risque d'être la voiture à battre, bien que le week-end ne fait que débuter. La Ferrari de Kimi Räikkönen, 2e plus rapide de cette séance, s'est toutefois interposée entre Hamilton et son coéquipier Nico Rosberg. Pour compléter le top 5 de ce classement, nous retrouvons les McLaren de Jenson Button et Kevin Magnussen.
Plusieurs soucis de fiabilité ont marqué cette séance, et Lotus semble entamer un autre week-end difficile à ce niveau. La voiture de Romain Grosjean s'est arrêtée au centre de la piste, où les commissaires sont venues la chercher. Pastor Maldonado a vu de la fumée s'échapper à l'arrière de sa E22. Le duo Lotus se retrouve au fond du classement de cette séance.
Les autres équipes ne sont pas exemptes de soucis. La McLaren de Magnussen a subi une perte de puissance soudaine alors qu'elle se dirigeait vers les stands. Au début de la séance, Rosberg bloquait les roues de sa Mercedes à l'entrée des stands ; il avouait avoir presque échappé sa voiture. Chez Force India, Sergio Pérez a complété un seul tour d'installation et n'est plus revenu en piste. Sebastian Vettel n'aura bouclé que neuf tours au volant de sa Red Bull.
Plusieurs pilotes se sont retrouvés en tête-à-queue au cours de cette séance de 90 minutes, notamment Fernando Alonso (Ferrari), Lewis Hamilton (Mercedes), Felipe Massa (Williams), Adrian Sutil (Sauber) et Marcus Ericsson (Caterham). Chacun a pu revenir en piste sans problème.
© ESPN Sports Media Ltd.
Grand Prix de Malaisie 2014
Essais libres 1
Pilote Équipes Chrono
1 LC Hamilton (GBR) Mercedes 1'40.691
2 KM Räikkönen (FIN) Ferrari 1'40.843
3 N Rosberg (GER) Mercedes 1'41.028
4 J Button (GBR) McLaren 1'41.111
5 K Magnussen (DEN) McLaren 1'41.274
6 J.-É. Vergne (FRA) Toro Rosso 1'41.402
7 S Vettel (GER) Red Bull 1'41.523
8 N Hülkenberg (GER) Force India 1'41.642
9 F Massa (BRA) Williams 1'41.686
10 V Bottas (FIN) Williams 1'41.830
11 F Alonso (ESP) Ferrari 1'41.923
12 D Ricciardo (AUS) Red Bull 1'42.117
13 A Sutil (GER) Sauber 1'42.365
14 D Kvyat (RUS) Toro Rosso 1'42.869
15 E Gutiérrez (MEX) Sauber 1'42.904
16 J Bianchi (FRA) Marussia 1'43.825
17 M Ericsson (SWE) Caterham 1'45.775
18 M Chilton (GBR) Marussia 1'46.911
19 K Kobayashi (JPN) Caterham 1'51.180
20 S Pérez (MEX) Force India -
21 P Maldonado (VEN) Lotus -
22 R Grosjean (FRA) Lotus
http://fr.espnf1.com/malaysia/motorsport/story/150991.html
Retour au four de Sepang
- GP de Malaisie - Présentation
Retour au four de Sepang
Nate Saunders / Daniel Bastien
26 mars 2014
Red Bull sera surveillée de près en Malaisie
© Getty Images
Après un Grand Prix d'Australie ayant marqué le début d'une nouvelle ère technique en Formule 1, le grand cirque arrive maintenant en Malaisie pour le deuxième chapitre du championnat 2014. Cependant, vu la tragédie du vol MH370, l'ambiance sera moins à la fête au pays ce week-end.
Le circuit de Sepang est très exigeant sur les voitures et les pilotes, la chaleur accablante et la forte humidité aussi. Les lignes droites du tracé sont longues et très rapides, les virages sont souvent techniques, et à cela il faut ajouter les probabilités de pluie qui font habituellement partie des prévisions météo sur une base quotidienne ou presque. Les pilotes, quant à eux, sont toujours en période d'apprentissage aux commandes de leurs nouvelles monoplaces, plus difficiles à maîtriser que la génération précédente. Et il leur reste encore beaucoup de choses à apprendre.
En hausse
Mercedes sera l'équipe à battre suite à la domination de Nico Rosberg en Australie, qui était précédée par la pole position de Lewis Hamilton. Mais ce dernier a abandonné après trois tours, un problème de moteur étant la cause, ce qui démontre que tout n'est pas encore parfait. Malgré cela, il est clair que Mercedes est en avance sur les autres équipes et si la fiabilité est au rendez-vous, on peut s'attendre à un autre bon résultat en Malaisie. Il suffit de regarder le cas de McLaren, moins rapide mais plus fiable, qui s'est placée au sommet du classement des constructeurs avec deux voitures sur le podium (suite à la disqualification de Red Bull). La recrue Kevin Magnussen a impressionné, le vétéran Jenson Buton a assuré, et ce pourrait être à nouveau le cas à Sepang. Mais si McLaren ne semble pas encore en mesure de rivaliser Mercedes, il est possible que ce soit le cas de Williams. Felipe Massa a été éliminé dès le premier virage en Australie, donc son potentiel n'a pu être réalisé, mais Valtteri Bottas a surmonté une pénalité de recul sur la grille - ainsi qu'un tour complété sur trois roues - pour s'emparer de la 5e place. Si cette équipe rencontre moins de malchance en Malaisie, qui sait ce qu'elle pourra accomplir.
En baisse
La disqualification de Daniel Ricciardo, suite à un débit d'essence trop élevé, a attiré toute l'attention de son côté du garage Red Bull. Mais le fait demeure que la saison 2014 s'avère clairement très frustrante pour Sebastian Vettel jusqu'à maintenant. Les essais hivernaux ont été difficiles et son abandon en Australie, provoqué par son groupe propulseur après seulement cinq tours, ne lui ont pas permis de montrer ce qu'il pouvait accomplir avec la RB10 (contrairement à son coéquipier). Nous pouvons penser que les réussites de Ricciardo frustrent Vettel davantage. À la radio, l'Allemand paraissait stressé et irrité lorsqu'il communiquait avec ses ingénieurs. Il sera très intéressant de voir sa réaction en Malaisie s'il devait à nouveau abandonner pendant que Ricciardo file vers le podium. Le champion en titre peut toutefois se rassurer : la monoplace Red Bull est clairement très compétitive, et l'amélioration de sa fiabilité ne serait qu'une question de temps. Il peut aussi se sentir soulagé de ne pas être un pilote Lotus. À Melbourne, Romain Grosjean et Pastor Maldonado ont tous deux abandonné sur des problèmes de SRE (système de récupération d'énergie) et l'équipe a admis que le GP d'Australie devait être considéré comme une séance d'essais. La fiabilité de l'E22 sera à nouveau mise à rude épreuve en Malaisie, surtout que la monoplace Lotus n'a toujours pas complété la distance d'une course sans interruption.
Williams espère connaître un week-end sans pépins
© Getty Images
À surveiller
L'écurie Williams n'a pu démontrer son véritable potentiel en Australie. Felipe Massa a été harponné et éliminé de la course par la Caterham de Kamui Kobayashi, dont le système de freinage a fait défaut. Valtteri Bottas, parti de la 15e place suite à une pénalité de recul pour le changement prématuré de sa boîte de vitesse, a commis une erreur lors du 10e tour et tapé un muret avec sa roue arrière droite. La jante cassée, le pneu crevé et détaché, il est rentré aux stands sur trois roues et a donc perdu beaucoup de temps. Mais une fois de retour en piste, Bottas filait comme une fusée et remontait le peloton pour terminer à la 5e place. La FW36 ne semble pas apprécier la pluie, mais si le temps demeure sec en Malaisie, et si les deux pilotes parviennent à éviter les problèmes, Williams pourrait se montrer menaçante pour Mercedes et pourrait prétendre à viser le podium (comme on s'y attendait en Australie). D'ailleurs, Mercedes ne cache pas qu'elle surveille Williams de près.
Points chauds
L'affaire du débitmètre : Daniel Ricciardo a impressionné en Australie et son premier podium en carrière, devant son public, a été un moment inoubliable. Cependant, sachant que la FIA a disqualifié sa voiture car le débit d'essence était trop élevé (ce que conteste fermement Red Bull en se fiant à ses propres mesures), on peut se demander quelle part de sa performance relève de lui et quelle part (aussi minime soit-elle) relève d'un avantage que sa monoplace pouvait avoir. Red Bull envoie la décision des commissaires devant la cour d'appel, mais la cause ne sera pas entendue par la FIA avant le 14 avril. D'ici là, il y a les Grand Prix de Malaisie et de Bahreïn. Que fera Red Bull ? L'équipe continuera-t-elle à ignorer les directives de la FIA ou se pliera-t-elle à celles-ci ? Prendra-t-elle réellement le risque de voir ses résultats disqualifiés à nouveau ? Et si elle gagne en appel, critiquera-t-elle la FIA de l'avoir forcée à adopter un débit trop conservateur (selon ses propres instruments) en Malaisie et à Bahreïn ? Il aurait sûrement été beaucoup plus simple, au plan sportif, de régler ce cas avant d'arriver en Malaisie. Mais ce n'était peut-être pas possible au plan logistique.
Le nouveau son de la F1 : La Formule 1 est entrée dans une impressionnante nouvelle ère technique cette année, mais malheureusement, le son des nouveaux groupes propulseurs a attiré toute l'attention en Australie. Bien entendu, le bourdonnement des V6 et le sifflement du turbo ne se comparent pas au cri strident des V8 atmosphériques, mais il s'agit d'un autre monde qui n'est pas nécessairement moins intéressant. En fait, c'était plutôt fascinant d'entendre les pneus en action, ainsi que les claquements des boîtes de vitesses, et de noter que les moteurs Mercedes, Ferrari et Renault ont chacun un timbre distinct. Quant au débat sur le nouveau son de la F1, Ron Walker, le patron du GP d'Australie, en est le principal instigateur. Par ses propos entièrement négatifs sur le sujet, il chantait la chanson de son ami Bernie Ecclestone qui s'oppose au V6 turbo depuis toujours. Walker affirme que la F1 ne fournit plus le produit pour lequel il a payé. Selon lui, d'autres promoteurs pourraient penser a poursuivre la F1 en justice, mais est-ce que quelqu'un croit vraiment qu'un pays va abandonner sa place dans le championnat (ainsi que les retombées économiques locales) alors que les pilotes travaillent fort pour dompter des voitures plus difficiles à maîtriser ? Il suffira d'un ou deux Grands Prix enthousiasmants en début de saison pour rappeler aux critiques que le son, ce n'est qu'une partie du spectacle de la F1. Et le son des moteurs est toujours présent, mais sous une forme différente, pour une ère différente.
La progression de Renault : Des sept voitures ayant abandonné en Australie, cinq étaient propulsées par Renault et parmi ceux-là, un seul était le résultat d'un accident. Cela signifie que la moitié des monoplaces équipées d'un groupe propulseur Renault (Red Bull, Lotus, Toro Rosso et Caterham) ont abandonné suite à une défaillance. Pour le moment, en termes de fiabilité, Mercedes et Ferrari sont loin devant. Cela dit, Renault a remporté les quatre derniers championnats donc ses ingénieurs savent quoi faire et comment réagir, mais il y a du temps et du terrain à regagner. La Red Bull est compétitive, mais ses chances de remporter le titre reposent sur la progression rapide du personnel de Viry-Châtillon. En Malaisie, il sera intéressant de voir comment le V6 turbo pourra encaisser les températures ambiantes élevées ainsi que la forte humidité, des facteurs non négligeables pour tous les motoristes.
Vettel compte trois victoires à Sepang
© Sutton Images
Attaque de stats
- Parmi les pilotes actifs, Fernando Alonso et Sebastian Vettel comptent le plus de victoires à Sepang, soit trois chacun. Michael Schumacher est le seul autre pilote à avoir triomphé trois fois en Malaisie.
- Après les modifications apportées au A1 Ring en Autriche, le circuit de Sepang est le deuxième tracé conçu par l'architecte Hermann Tilke. Mais il s'agissait du premier 'Tilkedrome' entièrement construit à partir de zéro.
- En ce qui concerne le GP de Malaisie, Jenson Button est le plus expérimenté des pilotes : il a participé à 14 des 15 épreuves disputées à ce jour.
- Le premier Grand Prix de Malaisie (GP Malais à l'époque) a été couru en 1962, mais il s'agissait d'une course de Formule 2 disputée sur le circuit de Thomson Road à Singapour.
Le circuit
Premier d'une nouvelle génération de circuits construits spécifiquement pour la Formule 1, le tracé de Sepang est l'une des meilleures créations de l'architecte Hermann Tilke. Rapide et fluide, de bons appuis sont cruciaux sur cette piste qui offre des opportunités de dépassement dans plusieurs virages. Les trois secteurs ont chacun leurs propres caractéristiques : le premier requiert une bonne stabilité lors des freinages, le second nécessite de solides appuis pour les virages à haute vitesse, le troisième exige une excellente vitesse de pointe. Bien que quelques zones de dégagement sont couvertes de béton, celles recouvertes de gazon ou de gravier punissent sévèrement les erreurs. La surface abrasive de la piste use rapidement les gommes et cause des soucis pour les équipes, tandis que la chaleur et l'humidité sont stressantes pour les pilotes et les moteurs. Les deux zones DRS ajouteront également au spectacle.
Pilote-commissaire
Martin Donnelly sera le pilote-commissaire ce week-end en Malaisie. L'ancien pilote Team Lotus a été éjecté de sa monoplace en 1990, lors du GP d'Espagne ; ses blessures ont mis fin à sa courte carrière en F1. Donnelly a précédemment occupé le poste de commissaire en Corée (2011 et 2012) et au Canada (2012 et 2013).
Météo
Les orages ne sont jamais très loin à cette période de l'année en Malaisie, et ils déversent habituellement des trombes d'eau en fin d'après-midi. Cela dit, le temps est relativement sec à Kuala Lumpur ces derniers jours et des restrictions sur l'utilisation de l'eau ont été imposées dans certaines régions. Si la situation demeure stable ce week-end, les pilotes devront porter une attention très particulière à la gestion des pneumatiques dont la dégradation sera rapide. Mais si la pluie se manifeste, même temporairement, il faudra rapidement s'adapter à la situation à mesure qu'elle évolue.
La conclusion d'ESPNF1
Mercedes a clairement dominé la première course de la saison, et il n'y a aucune raison pour laquelle cette équipe ne pourrait pas à nouveau se placer à l'avant du peloton. Mais si tout va bien pour Williams, cette écurie aura peut-être l'occasion de lui tenir tête cette fois, ou du moins se battre contre McLaren pour une place sur le podium. Toutefois, il ne faut pas oublier Red Bull qui s'était aussi montrée très rapide à Melbourne. Cependant, si les orages se déversent sur la piste pendant la course, tout pourrait se transformer en loterie et d'autres équipes tenteront alors d'en profiter. Sans oublier que des qualifications sous la pluie pourraient déjà chambouler la grille de départ. À cela il faut ajouter des craintes concernant la fiabilité des groupe propulseurs, la durabilité des gommes et la gestion du carburant. Autant de facteurs qui font du GP de Malaisie une course difficile à remporter.
© ESPN Sports Media Ltd.
flux RSS: ESPN Staff
http://fr.espnf1.com/malaysia/motorsport/story/150793.html
GP de Malaisie - Libres 2
- GP de Malaisie - Libres 2
Au tour de Rosberg
ESPN Staff
28 mars 2014
Nico Rosberg, meilleur temps des Libres 2 en Malaisie © Sutton Images
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Nico Rosberg a signé le meilleur temps de la deuxième séance libre du Grand Prix de Malaisie en 1.39.909 devant Kimi Räikkönen et Sebastian Vettel.
L'écurie Mercedes poursuit sa domination à Sepang comme en ce début de saison 2014. Après Lewis Hamilton lors des libres 1, son équipier a hissé à son tour sa W05 au sommet de la feuille des temps.
Les écarts semblent néanmoins se resserrer puisque ses deux poursuivants, dans une Ferrari et une Red Bull, pointent à moins d'un dixième.
Lotus ne s'en sort pas
Si Romain Grosjean était le premier à boucler son tour d'installation cet après-midi dans le four de Sepang, qui affichait plus de 40 degrés sur la piste, la journée du Français ne s'est pas bien terminée. Il a été contraint d'immobiliser son E22 en bord de piste et de regagner les stands à pied après un total de 14 boucles.
Ce fut encore plus compliqué pour Pastor Maldonado, à l'arrêt dans les stands en raison d'un problème de turbo sur son bloc-moteur Renault. Le Vénézuélien n'aura pu boucler le moindre tour ce vendredi. La suite du week-end apparaît floue pour l'écurie d'Enstone.
Attendues en Malaisie après la cinquième place de Valterri Bottas en Australie, les Williams sont placées dans le top 10. Jean-Éric Vergne se trouve lui, en onzième position. Jules Bianchi, malade jeudi et absent du paddock, n'a pu faire mieux que son équipier Max Chilton, dans la Marussia. Le ciel a décidé de laisser les pilotes tranquilles mais pour combien de temps encore ? La météo est toujours imprévisible à Kuala Lumpur.
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Re: GP de Malaisie 30 mars 2014 Kuala Lumpur
Grand Prix de Malaisie 2014
Essais libres 2
Essais libres 2
Pilote | Équipes | Chrono | |
1 | N Rosberg (GER) | Mercedes | 1'39.909 |
2 | KM Räikkönen (FIN) | Ferrari | 1'39.944 |
3 | S Vettel (GER) | Red Bull | 1'39.970 |
4 | LC Hamilton (GBR) | Mercedes | 1'40.051 |
5 | F Alonso (ESP) | Ferrari | 1'40.103 |
6 | F Massa (BRA) | Williams | 1'40.112 |
7 | D Ricciardo (AUS) | Red Bull | 1'40.276 |
8 | J Button (GBR) | McLaren | 1'40.628 |
9 | V Bottas (FIN) | Williams | 1'40.638 |
10 | N Hülkenberg (GER) | Force India | 1'40.691 |
11 | J.-É. Vergne (FRA) | Toro Rosso | 1'40.777 |
12 | K Magnussen (DEN) | McLaren | 1'41.014 |
13 | A Sutil (GER) | Sauber | 1'41.257 |
14 | D Kvyat (RUS) | Toro Rosso | 1'41.325 |
15 | E Gutiérrez (MEX) | Sauber | 1'41.407 |
16 | S Pérez (MEX) | Force India | 1'41.671 |
17 | R Grosjean (FRA) | Lotus | 1'42.531 |
18 | M Chilton (GBR) | Marussia | 1'43.638 |
19 | J Bianchi (FRA) | Marussia | 1'43.752 |
20 | M Ericsson (SWE) | Caterham | 1'45.703 |
21 | K Kobayashi (JPN) | Caterham | - |
22 | P Maldonado (VEN) | Lotus |
GP de Malaisie - Qualification
- GP de Malaisie - Qualification
Dites 33 pour Hamilton
Vivien Frappier
29 mars 2014
Hamilton rejoint Prost et Clark avec 33 poles en carrière © PA Images
Deuxième séance de qualification en 2014 et deuxième pole pour Lewis Hamilton qui s'élancera, comme en Australie, en première position du Grand Prix de Malaisie.
Au terme d'une séance à rallonge en raison d'un orage tropical, le Britannique revient à hauteur d'Alain Prost et de Jim Clark avec 33 poles.
Le pilote Mercedes s'élancera aux côtés de Sebastian Vettel et devant son équipier Nico Rosberg.
L'orage repousse tout
Prévue à 16 heures locales, la séance de qualification n'a finalement démarré que cinquante minutes plus tard en raison d'un orage dans le ciel de Sepang. Les pilotes s'élançaient en Q1 sur une piste totalement détrempée avant d'être stoppés suite au drapeau rouge causé par Marcus Ericsson, qui perdait le contrôle de sa Caterham sur un vibreur pour terminer dans le rail.
Une averse de nouveau au rendez-vous, il fallait chausser les pneus maxi-pluie pour signer son chronomètre ce samedi. Dernier temps de la Q2, Romain Grosjean s'élancera en seizième position, juste devant son équipier, Pastor Maldonado, sorti en Q1.
Dans le coup, l'écurie Ferrari semble placée avant le début des hostilités, dimanche. Fernando Alonso a décroché le quatrième temps alors que Kimi Räikkönen partira sixième. Les F2014 T pointent cependant à plus d'une seconde des W05.
Enfin, les McLaren de Jenson Button (10e) et Kévin Magnussen (8e) complètent le top 10. Tout comme Jean-Eric Vergne, le français a disputé sa seconde Q3 consécutive pour se classer neuvième sur la grille. Jules Bianchi s'est lui montré le plus rapide des Marussia et Caterham alors que la pluie pourrait également s'inviter au départ, dimanche.
© ESPN Sports Media Lt
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GP de Malaisie : La grille de départ
Actus F1 ////
GP de Malaisie : La grille de départ [MAJ]
Lewis Hamilton a signé la deuxième pole position de la saison, sa deuxième consécutive sous la pluie de Sepang. Retrouvez ci-dessous la grille de départ du Grand Prix de Malaisie, dont le départ sera donné dimanche matin à 10 heures.
Valtteri Bottas a été sanctionné d’une pénalité de 3 places pour avoir gêné Daniel Ricciardo en Q2.
http://www.toilef1.com/GP-de-Malaisie-La-grille-de-depart.html
GP de Malaisie : La grille de départ [MAJ]
Lewis Hamilton a signé la deuxième pole position de la saison, sa deuxième consécutive sous la pluie de Sepang. Retrouvez ci-dessous la grille de départ du Grand Prix de Malaisie, dont le départ sera donné dimanche matin à 10 heures.
Valtteri Bottas a été sanctionné d’une pénalité de 3 places pour avoir gêné Daniel Ricciardo en Q2.
01 | L. Hamilton Mercedes | ||
02 | S. Vettel Red Bull | ||
03 | N. Rosberg Mercedes | ||
04 | F. Alonso Ferrari | ||
05 | D. Ricciardo Red Bull | ||
06 | K. Räikkönen Ferrari | ||
07 | N. Hülkenberg Force India | ||
08 | K. Magnussen McLaren | ||
09 | J. Vergne Toro Rosso | ||
10 | J. Button McLaren | ||
11 | D. Kvyat Toro Rosso | ||
12 | E. Gutierrez Sauber | ||
13 | F. Massa Williams | ||
14 | S. Perez Force India | ||
15 | R. Grosjean Lotus | ||
16 | P. Maldonado Lotus | ||
17 | A. Sutil Sauber | ||
18 | V. Bottas Williams | ||
19 | J. Bianchi Marussia | ||
20 | K. Kobayashi Caterham | ||
21 | M. Chilton Marussia | ||
22 | L. M. Ericsson Caterham |
Grand Prix de Malaisie Circuit international de Sepang
Grand Prix de Malaisie Circuit international de Sepang, Kuala Lumpur 28-30 mars 2014
- en direct
Tours : 56
Longueur : 5.543 km
Condition de la piste Sèche/50 degrés
ESPNF1 News
Course
http://fr.espnf1.com/malaysia/motorsport/race/138607.html
- en direct
Tours : 56
Longueur : 5.543 km
Condition de la piste Sèche/50 degrés
ESPNF1 News
Course
1 | Hamilton MT | Mercedes | 56 | 3 | |||
2 | Rosberg | Mercedes | 56 | 3 | |||
3 | Vettel | Red Bull | 56 | 3 | |||
4 | Alonso | Ferrari | 56 | 3 | |||
5 | Hülkenberg | Force India | 56 | 2 | |||
6 | Button | McLaren | 56 | 3 | |||
7 | Massa | Williams | 56 | 3 | |||
8 | Bottas | Williams | 56 | 3 | |||
9 | Magnussen | McLaren | 55 | 3 | |||
10 | Kvyat | Toro Rosso | 55 | 3 | |||
11 | Grosjean | Lotus | 55 | 3 | |||
12 | Räikkönen | Ferrari | 55 | 3 | |||
13 | Kobayashi | Caterham | 55 | 2 | |||
14 | Ericsson | Caterham | 54 | 3 | |||
15 | Chilton | Marussia | 54 | 3 | |||
Ricciardo | Red Bull | 49 | 6 | ||||
Gutiérrez | Sauber | 35 | 3 | ||||
Sutil | Sauber | 32 | 2 | ||||
Vergne | Toro Rosso | 18 | 4 | ||||
Bianchi | Marussia | 8 | 2 | ||||
Maldonado | Lotus | 7 | 1 | ||||
Pérez | Force India | 0 | 1 |
Rafraîchi toutes les 30 secondes | Envoyez-nous vos suggestions | ||
God Save the Queen résonne dans les travées de Sepang en l'honneur du vainqueur du jour, Lewis Hamilton, qui s'empare de la deuxième place au classement des pilotes derrière son équipier, Nico Rosberg, leader du Championnat 2014 de Formule 1. Le troisième Grand Prix de la saison aura lieu dès le week-end prochain, à Bahreïn, avant un GP de Chine puis le retour en Europe. Mercedes a parfaitement lancée sa saison 2014. | ||
Tour 56 | Lewis Hamilton s'impose sous le drapeau à damiers du Grand Prix de Malaisie et Mercedes signe le doublé avec la deuxième place de Nico Rosberg. Sebastian Vettel se classe troisième pour sauver le week-end de Red Bull alors que Daniel Ricciardo a abandonné. Fernando Alonso termine au pied du podium et Nico Hülkenberg prend la cinquième place. Jenson Button, Felipe Massa, Valtteri Bottas, Kevin Magnussen et Daniil Kvyat complètent le top 10. Romain Grosjean termine aux portes des points au volant de la Lotus E22. Kimi Räikkönen est douzième. | |
Tour 55 | Le stand Williams demande à Felipe Massa de laisser passer Valterri Bottas mais le Brésilien n'exécute pas les ordres pour l'instant. Jenson Button, juste devant pourrait en profiter pour conserver sa sixième place, alors que les deux McLaren vont se classer dans le top 10. | |
Tour 54 | Et Fernando Alonso s'empare de la quatrième place au terme d'une belle bataille avec Nico Hülkenberg. Le pilote Ferrari, qui s'est élancé cinquième, à gagner une place aujourd'hui. Kimi Räikkönen peut toujours entrer dans les points. | |
Tour 53 | La lutte fait rage entre Kimi Räikkönen et Romain Grosjean devant lui. Pendant ce temps-là, Daniel Ricciardo gare sa RB10 dans le stand Red Bull. Toujours pas de point pour l'Australien qui attend cependant la décision concernant sa troisième place sur l'Albert Park. Le verdict sera rendu le 14 avril prochain. | |
Tour 52 | Il reste cinq tours à parcourir dans ce Grand Prix et Lewis Hamilton chausse les pneumatiques dur. Il repart sans problème, sort de al voie des stands en tête et sauf soucis triomphera sous le drapeau à damiers du GP de Malaisie. |
Re: GP de Malaisie 30 mars 2014 Kuala Lumpur
- Mercedes
Lowe et Wolff savourent
ESPN Staff
30 mars 2014
Après avoir monopolisé la première ligne, Lewis Hamilton et Nico Rosberg ont trusté les deux premières places de la course
© PA Images
Le premier doublé de Mercedes depuis 1955 ne pouvait que réjouir les dirigeants de la marque à l'Étoile Paddy Lowe (technique) et Toto Wolff (commercial).
Le 11 septembre 1955, Juan Manuel Fangio devançait Piero Taruffi dans le Grand Prix d'Italie à Monza, il aura fallu attendre 59 ans pour revoir deux Mercedes au sommet du podium avec Lewis Hamilton devant Nico Rosberg en Malaisie.
"La fête pendant
30 minutes"
"Nous avons accompli un long chemin et nous réussissons ce doublé", a déclaré Toto Wolff. "Nous avons continué d'attaquer comme nous l'avons tous vu aujourd'hui. Maintenant, on va faire la fête ici pendant 30 minutes et ensuite, direction par Bahreïn. En ce moment, Lewis est absolument ravi."
"Lorsque vous savez tout ce qui peut mal tourner dans une course, c'est fantastique. Mais nous savions que nous avions le potentiel pour réussir cela. C'est le premier doublé de Mercedes dans l'ère moderne. C'est chouette d'avoir déjà acquis cela", a ajouté Lowe.
http://fr.espnf1.com/mercedes/motorsport/story/151555.html
Faits marquants
Grand Prix de Malaisie 2014
GP de Malaisie : Faits marquants
Laurence Edmondson / Daniel Bastien
31 mars 2014
Hamilton et Rosberg ont réalisé un doublé pour Mercedes en Malaisie
© Getty Images
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ESPN fait le tour : le bon, le mauvais et le surprenant du week-end du Grand Prix de Malaisie couru sur le circuit de Sepang, deuxième manche du championnat 2014.
L'harmonie chez Mercedes
"Je tentais de pourchasser Lewis mais il était un peu trop rapide aujourd'hui." Voilà l'évaluation honnête et objective émise par Nico Rosberg, qui a franchi la ligne d'arrivée du GP de Malaisie avec 17 secondes de retard sur son coéquipier Lewis Hamilton. Cette course a démontré que la bataille entre les deux pilotes Mercedes risque de connaître de multiples rebondissements au cours de la saison. Plusieurs observateurs croient que Rosberg a l'avantage grâce à sa gestion efficace de la course et de la consommation de carburant, mais à Sepang, où la consommation n'était pas un facteur décisif, le style de pilotage plus agressif de Hamilton a brillé.
La situation pourrait être différente à Bahreïn ce week-end car le circuit de Sakhir est très exigeant en termes de consommation ; cela pourrait redonner l'avantage à Rosberg, l'actuel leader du championnat. En ce moment, l'harmonie règne toujours entre les titulaires Mercedes, qui se connaissent depuis longtemps. Mais si chacun est toujours positionné pour remporter le championnat dans quelques mois, il se peut que les accolades dans le Parc fermé soient remplacées par une ambiance quelque peu tendue lorsqu'un coéquipier fera beaucoup mieux que l'autre. Il n'y aurait rien d'étonnant en soi à cela, car ce sont des compétiteurs après tout, mais il reste à voir quelle forme ces tensions pourraient prendre. Quant à Mercedes, qui vise la couronne des constructeurs, l'équipe devra gérer la situation du mieux possible. Mais la saison ne fait que commencer, tout va bien.
Massa n'avait pas envie de se plier à la consigne
© Sutton Images
Massa et la consigne
Quel lien faut-il faire entre la Malaisie et les consignes d'équipe ? Est-ce la chaleur ? L'humidité peut-être ? Quoi qu'il en soit, cela fait deux années de suite que des consignes sont ignorées. L'année dernière, Sebastian Vettel avait fameusement fait la sourde oreille à la consigne 'Multi 21' qui lui demandait de conserver sa position derrière Mark Webber. Une situation extrêmement tendue devait ensuite être gérée par Red Bull, dont les pilotes n'avaient pas franchi la ligne d'arrivée dans l'ordre souhaité alors qu'ils concrétisaient un doublé victorieux. Cette année, c'est chez Williams que les demandes de l'équipe ont été ignorées lorsque Felipe Massa, 7e du classement, a refusé de céder le passage à Valtteri Bottas dans les derniers tours de la course.
Massa poursuivait alors la McLaren de Jenson Button mais il n'arrivait pas à prendre l'avantage. Puisque Bottas était sur des pneumatiques moins usés, et que le moteur de Massa surchauffait légèrement, Williams voulait que le Brésilien laisse le Finlandais passer. Le plan était de permettre à Bottas d'attaquer Button en espérant qu'il réussisse à s'emparer de la 6e place. L'équipe affirme que si la tactique n'avait pas réussi au bout de quelques tours, elle aurait alors demandé à Bottas de se replacer derrière Massa "et tout le monde aurait été content."
Toutefois, Massa a refusé de coopérer. Il dit avoir entièrement compris le message mais qu'il n'était pas d'accord avec la consigne, surtout que dépasser la McLaren lui semblait déjà peu probable à ce moment-là. Et il ne faudrait pas négliger le facteur humain : entendre Williams lui dire que Bottas "est plus rapide que toi" lui a sûrement rappelé des épisodes peu glorieux chez Ferrari. Il n'est donc pas surprenant qu'il refuse de plier s'il juge qu'agir ainsi serait inutile. Mais bien entendu, tous n'ont pas cette même vision des choses. Parmi les médias du paddock, l'impression était que la désobéissance de Massa n'a pas été bien accueillie chez Williams. Il faudra donc réaffirmer quelques règles internes, ou façonner quelques compromis.
Le cas du débitmètre, question non réglée
© Sutton Images
Débitmètres et questions techniques
Le week-end malaisien a permis de jeter un peu plus de lumière sur la controverse entourant les débitmètres, controverse provoquée par Red Bull en Australie lorsque l'équipe a ignoré le débitmètre officiel de la FIA (jugé peu fiable) et s'est fiée à son propre capteur (jugé fiable). Les données de la FIA ayant indiqué que la voiture de Daniel Ricciardo a roulé avec un débit d'essence supérieur à la norme permise, elle a été disqualifiée. Red Bull envoie le dossier en appel (audience le 14 avril) pour tenter de récupérer la 2e place de Ricciardo à Melbourne.
L'équipe pense avoir une argumentation solide, basée sur le principe qu'elle avait entièrement le droit de se fier à ses propres appareils de mesure car les données captées par le débitmètre homologué de la FIA étaient erronées. Il est vrai que plusieurs équipes ont eu quelques problèmes avec le débitmètre officiel en Australie, mais seule Red Bull a décidé d'ignorer les demandes de la FIA. Cependant, une directive technique stipule que seule l'instance dirigeante peut autoriser l'utilisation d'un autre système que le sien pour mesurer le débit ; Red Bull n'a pas reçu cette autorisation en Australie. Mais l'équipe affirme que les directives ne sont que des opinions, pas des articles du règlement, donc elle n'avait pas l'obligation de s'y conformer.
La FIA insiste : les écuries doivent utiliser les débitmètres officiels (qui seraient précis à 0,5 %). Mais Red Bull pourrait argumenter que le règlement les oblige à les installer sur la voiture, pas nécessairement à s'y fier si des doutes sur leur fiabilité sont soulevés. L'équipe compte présenter des données qui démontrent que son capteur était plus régulier et plus fiable que celui de la FIA. Il sera très intéressant d'analyser la logique que chaque partie défendra lors de l'audience devant la cour d'appel internationale de la FIA.
Notons qu'en Malaisie, le débitmètre officiel a cessé de fonctionner sur la Red Bull de Ricciardo. L'équipe a utilisé ses propres mesures, mais puisque le débitmètre de la FIA était en panne cette fois, et qu'il n'y avait donc pas de débat sur la précision des données qu'il fournissait, il n'y pas eu de controverse. Heureusement.
Le son du peloton fait encore parler
© Getty Images
Le son des moteurs, encore
Le grand débat entourant le son des nouveaux moteurs V6, comparé aux anciens V8, a continué ce week-end en Malaisie. Sebastian Vettel s'est même permis de qualifier le bourdonnement des V6 de "merde", ce qui n'a pas manqué de surprendre. Dans ce monde de propos souvent aseptisés de la part des pilotes, il était rafraîchissant d'entendre une opinion aussi franche. Cependant, certains semblent oublier que l'ère du V8 ne reviendra pas, qu'une nouvelle ère débute et qu'il était nécessaire d'agir ainsi pour l'avenir de la discipline. Comme nous l'avons déjà souligné, que l'on aime le chant des moteurs ou non, il s'agit d'un son différent pour une ère différente.
Il faut reconnaître que le bourdonnement du V6 n'est pas aussi impressionnant que le cri des V8. Mais pour les grands manufacturiers automobiles, qui sont essentiels pour la pérennité de la discipline, il s'agit d'une technologie excitante et pertinente pour l'industrie automobile. Le retour de Honda l'année prochaine, à titre de motoriste, relève entièrement de la nouvelle ère technique. D'autres manufacturiers pourraient suivre dans les années à venir. Il suffit de se souvenir des départs de Toyota, BMW et Honda, en 2009 et 2010, pour comprendre que c'est une bonne nouvelle de voir cet intérêt envers la F1. Et il ne faudrait pas négliger l'intérêt des sponsors, qui préfèrent être associés aux technologies nouvelles, et non vieillissantes comme c'était le cas du V8, aussi fiable soit-il.
Soulignons également que le V6 turbo joue une plus grande part dans le spectacle en piste. Non seulement le couple plus élevé rend les voitures nerveuses et complique la tâche des pilotes, mais il sert aussi d'élément différenciateur au niveau des performances. Par exemple, Nico Hülkenberg et Fernando Alonso ont mené un excellent combat pour la 4e place dimanche à Sepang. La Force India (à moteur Mercedes) avait plus de puissance que la Ferrari, mais ses pneus étaient plus usés et la voiture manquait d'adhérence dans les virages. Auparavant, avec des moteurs à la puissance et à la maniabilité quasi-identiques, cette bataille n'aurait pas eu lieu car Alonso aurait simplement creusé l'écart pendant que Hülkenberg glissait derrière. Mais dimanche, Hülkenberg pouvait maintenir le contact malgré les lacunes de sa monoplace. Et pourtant, Alonso a réussi à protéger sa place. Un beau spectacle, c'est l'essentiel non ?
Bianchi sent qu'il ne mérite pas ses points de pénalité
© Sutton Images
Les points de pénalité
Autre nouveauté cette année : des points de pénalité peuvent maintenant être appliqués à la super licence des pilotes. Si tous avaient évité d'en mériter en Australie, trois ont ouvert leur compte en Malaisie. Valtteri Bottas s'est mérité deux points de pénalité pour avoir bloqué Ricciardo lors des qualifications, tandis que Jules Bianchi et Kevin Magnussen ont aussi inscrits deux points à leur dossiers respectifs pour avoir provoqué des incidents pendant le premier tour de la course.
Ces points resteront au dossier pendant un an. Si un pilote atteint 12 points de pénalité, il sera automatiquement suspendu pour une course. Ces mesures ont été mises en place pour que les pilotes soient ultimement sévèrement punis si leur comportement en piste laisse régulièrement à désirer. Si l'objectif se défend bien, il semble toutefois que les commissaires se soient montrés un peu durs envers les pilotes en Malaisie.
Bottas sent qu'il n'a rien fait de mal, surtout que les conditions étaient difficiles pendant ces qualifications qui se sont déroulées sous une pluie abondante. Vergne affirme qu'après avoir été touché par Vergne, ce qui a provoqué une crevaison, il ne pouvait rien faire pour éviter de frapper Maldonado. Magnussen a toutefois reconnu son erreur et ne conteste pas qu'il s'est montré trop ambitieux avant sa collision contre Räikkönen. Mais ces trois pilotes ont une bonne réputation en piste, donc il n'y aurait pas grand chose à changer dans leur comportement.
Notons qu'un pilote ayant effectué une manœuvre clairement dangereuse verra un plus grand nombre de points ajoutés à son dossier par les commissaires. Mais si des points de pénalité sont imposés suite à des événements qui relèvent peut-être de la malchance, ce qui serait le cas de Bianchi selon ses dires, certains pilotes pourraient se retrouver à risque bien malgré eux. Nous verrons si c'est le cas cette année, alors que ce nouveau système de points de pénalité débute.
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GP de Malaisie : Faits marquants
Laurence Edmondson / Daniel Bastien
31 mars 2014
Hamilton et Rosberg ont réalisé un doublé pour Mercedes en Malaisie
© Getty Images
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ESPN fait le tour : le bon, le mauvais et le surprenant du week-end du Grand Prix de Malaisie couru sur le circuit de Sepang, deuxième manche du championnat 2014.
L'harmonie chez Mercedes
"Je tentais de pourchasser Lewis mais il était un peu trop rapide aujourd'hui." Voilà l'évaluation honnête et objective émise par Nico Rosberg, qui a franchi la ligne d'arrivée du GP de Malaisie avec 17 secondes de retard sur son coéquipier Lewis Hamilton. Cette course a démontré que la bataille entre les deux pilotes Mercedes risque de connaître de multiples rebondissements au cours de la saison. Plusieurs observateurs croient que Rosberg a l'avantage grâce à sa gestion efficace de la course et de la consommation de carburant, mais à Sepang, où la consommation n'était pas un facteur décisif, le style de pilotage plus agressif de Hamilton a brillé.
La situation pourrait être différente à Bahreïn ce week-end car le circuit de Sakhir est très exigeant en termes de consommation ; cela pourrait redonner l'avantage à Rosberg, l'actuel leader du championnat. En ce moment, l'harmonie règne toujours entre les titulaires Mercedes, qui se connaissent depuis longtemps. Mais si chacun est toujours positionné pour remporter le championnat dans quelques mois, il se peut que les accolades dans le Parc fermé soient remplacées par une ambiance quelque peu tendue lorsqu'un coéquipier fera beaucoup mieux que l'autre. Il n'y aurait rien d'étonnant en soi à cela, car ce sont des compétiteurs après tout, mais il reste à voir quelle forme ces tensions pourraient prendre. Quant à Mercedes, qui vise la couronne des constructeurs, l'équipe devra gérer la situation du mieux possible. Mais la saison ne fait que commencer, tout va bien.
Massa n'avait pas envie de se plier à la consigne
© Sutton Images
Massa et la consigne
Quel lien faut-il faire entre la Malaisie et les consignes d'équipe ? Est-ce la chaleur ? L'humidité peut-être ? Quoi qu'il en soit, cela fait deux années de suite que des consignes sont ignorées. L'année dernière, Sebastian Vettel avait fameusement fait la sourde oreille à la consigne 'Multi 21' qui lui demandait de conserver sa position derrière Mark Webber. Une situation extrêmement tendue devait ensuite être gérée par Red Bull, dont les pilotes n'avaient pas franchi la ligne d'arrivée dans l'ordre souhaité alors qu'ils concrétisaient un doublé victorieux. Cette année, c'est chez Williams que les demandes de l'équipe ont été ignorées lorsque Felipe Massa, 7e du classement, a refusé de céder le passage à Valtteri Bottas dans les derniers tours de la course.
Massa poursuivait alors la McLaren de Jenson Button mais il n'arrivait pas à prendre l'avantage. Puisque Bottas était sur des pneumatiques moins usés, et que le moteur de Massa surchauffait légèrement, Williams voulait que le Brésilien laisse le Finlandais passer. Le plan était de permettre à Bottas d'attaquer Button en espérant qu'il réussisse à s'emparer de la 6e place. L'équipe affirme que si la tactique n'avait pas réussi au bout de quelques tours, elle aurait alors demandé à Bottas de se replacer derrière Massa "et tout le monde aurait été content."
Toutefois, Massa a refusé de coopérer. Il dit avoir entièrement compris le message mais qu'il n'était pas d'accord avec la consigne, surtout que dépasser la McLaren lui semblait déjà peu probable à ce moment-là. Et il ne faudrait pas négliger le facteur humain : entendre Williams lui dire que Bottas "est plus rapide que toi" lui a sûrement rappelé des épisodes peu glorieux chez Ferrari. Il n'est donc pas surprenant qu'il refuse de plier s'il juge qu'agir ainsi serait inutile. Mais bien entendu, tous n'ont pas cette même vision des choses. Parmi les médias du paddock, l'impression était que la désobéissance de Massa n'a pas été bien accueillie chez Williams. Il faudra donc réaffirmer quelques règles internes, ou façonner quelques compromis.
Le cas du débitmètre, question non réglée
© Sutton Images
Débitmètres et questions techniques
Le week-end malaisien a permis de jeter un peu plus de lumière sur la controverse entourant les débitmètres, controverse provoquée par Red Bull en Australie lorsque l'équipe a ignoré le débitmètre officiel de la FIA (jugé peu fiable) et s'est fiée à son propre capteur (jugé fiable). Les données de la FIA ayant indiqué que la voiture de Daniel Ricciardo a roulé avec un débit d'essence supérieur à la norme permise, elle a été disqualifiée. Red Bull envoie le dossier en appel (audience le 14 avril) pour tenter de récupérer la 2e place de Ricciardo à Melbourne.
L'équipe pense avoir une argumentation solide, basée sur le principe qu'elle avait entièrement le droit de se fier à ses propres appareils de mesure car les données captées par le débitmètre homologué de la FIA étaient erronées. Il est vrai que plusieurs équipes ont eu quelques problèmes avec le débitmètre officiel en Australie, mais seule Red Bull a décidé d'ignorer les demandes de la FIA. Cependant, une directive technique stipule que seule l'instance dirigeante peut autoriser l'utilisation d'un autre système que le sien pour mesurer le débit ; Red Bull n'a pas reçu cette autorisation en Australie. Mais l'équipe affirme que les directives ne sont que des opinions, pas des articles du règlement, donc elle n'avait pas l'obligation de s'y conformer.
La FIA insiste : les écuries doivent utiliser les débitmètres officiels (qui seraient précis à 0,5 %). Mais Red Bull pourrait argumenter que le règlement les oblige à les installer sur la voiture, pas nécessairement à s'y fier si des doutes sur leur fiabilité sont soulevés. L'équipe compte présenter des données qui démontrent que son capteur était plus régulier et plus fiable que celui de la FIA. Il sera très intéressant d'analyser la logique que chaque partie défendra lors de l'audience devant la cour d'appel internationale de la FIA.
Notons qu'en Malaisie, le débitmètre officiel a cessé de fonctionner sur la Red Bull de Ricciardo. L'équipe a utilisé ses propres mesures, mais puisque le débitmètre de la FIA était en panne cette fois, et qu'il n'y avait donc pas de débat sur la précision des données qu'il fournissait, il n'y pas eu de controverse. Heureusement.
Le son du peloton fait encore parler
© Getty Images
Le son des moteurs, encore
Le grand débat entourant le son des nouveaux moteurs V6, comparé aux anciens V8, a continué ce week-end en Malaisie. Sebastian Vettel s'est même permis de qualifier le bourdonnement des V6 de "merde", ce qui n'a pas manqué de surprendre. Dans ce monde de propos souvent aseptisés de la part des pilotes, il était rafraîchissant d'entendre une opinion aussi franche. Cependant, certains semblent oublier que l'ère du V8 ne reviendra pas, qu'une nouvelle ère débute et qu'il était nécessaire d'agir ainsi pour l'avenir de la discipline. Comme nous l'avons déjà souligné, que l'on aime le chant des moteurs ou non, il s'agit d'un son différent pour une ère différente.
Il faut reconnaître que le bourdonnement du V6 n'est pas aussi impressionnant que le cri des V8. Mais pour les grands manufacturiers automobiles, qui sont essentiels pour la pérennité de la discipline, il s'agit d'une technologie excitante et pertinente pour l'industrie automobile. Le retour de Honda l'année prochaine, à titre de motoriste, relève entièrement de la nouvelle ère technique. D'autres manufacturiers pourraient suivre dans les années à venir. Il suffit de se souvenir des départs de Toyota, BMW et Honda, en 2009 et 2010, pour comprendre que c'est une bonne nouvelle de voir cet intérêt envers la F1. Et il ne faudrait pas négliger l'intérêt des sponsors, qui préfèrent être associés aux technologies nouvelles, et non vieillissantes comme c'était le cas du V8, aussi fiable soit-il.
Soulignons également que le V6 turbo joue une plus grande part dans le spectacle en piste. Non seulement le couple plus élevé rend les voitures nerveuses et complique la tâche des pilotes, mais il sert aussi d'élément différenciateur au niveau des performances. Par exemple, Nico Hülkenberg et Fernando Alonso ont mené un excellent combat pour la 4e place dimanche à Sepang. La Force India (à moteur Mercedes) avait plus de puissance que la Ferrari, mais ses pneus étaient plus usés et la voiture manquait d'adhérence dans les virages. Auparavant, avec des moteurs à la puissance et à la maniabilité quasi-identiques, cette bataille n'aurait pas eu lieu car Alonso aurait simplement creusé l'écart pendant que Hülkenberg glissait derrière. Mais dimanche, Hülkenberg pouvait maintenir le contact malgré les lacunes de sa monoplace. Et pourtant, Alonso a réussi à protéger sa place. Un beau spectacle, c'est l'essentiel non ?
Bianchi sent qu'il ne mérite pas ses points de pénalité
© Sutton Images
Les points de pénalité
Autre nouveauté cette année : des points de pénalité peuvent maintenant être appliqués à la super licence des pilotes. Si tous avaient évité d'en mériter en Australie, trois ont ouvert leur compte en Malaisie. Valtteri Bottas s'est mérité deux points de pénalité pour avoir bloqué Ricciardo lors des qualifications, tandis que Jules Bianchi et Kevin Magnussen ont aussi inscrits deux points à leur dossiers respectifs pour avoir provoqué des incidents pendant le premier tour de la course.
Ces points resteront au dossier pendant un an. Si un pilote atteint 12 points de pénalité, il sera automatiquement suspendu pour une course. Ces mesures ont été mises en place pour que les pilotes soient ultimement sévèrement punis si leur comportement en piste laisse régulièrement à désirer. Si l'objectif se défend bien, il semble toutefois que les commissaires se soient montrés un peu durs envers les pilotes en Malaisie.
Bottas sent qu'il n'a rien fait de mal, surtout que les conditions étaient difficiles pendant ces qualifications qui se sont déroulées sous une pluie abondante. Vergne affirme qu'après avoir été touché par Vergne, ce qui a provoqué une crevaison, il ne pouvait rien faire pour éviter de frapper Maldonado. Magnussen a toutefois reconnu son erreur et ne conteste pas qu'il s'est montré trop ambitieux avant sa collision contre Räikkönen. Mais ces trois pilotes ont une bonne réputation en piste, donc il n'y aurait pas grand chose à changer dans leur comportement.
Notons qu'un pilote ayant effectué une manœuvre clairement dangereuse verra un plus grand nombre de points ajoutés à son dossier par les commissaires. Mais si des points de pénalité sont imposés suite à des événements qui relèvent peut-être de la malchance, ce qui serait le cas de Bianchi selon ses dires, certains pilotes pourraient se retrouver à risque bien malgré eux. Nous verrons si c'est le cas cette année, alors que ce nouveau système de points de pénalité débute.
© ESPN Sports Media Ltd.
http://fr.espnf1.com/malaysia/motorsport/story/151815.html
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