GP d'Australie le 15 mars (Melbourne)
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GP d'Australie le 15 mars (Melbourne)
Circuit de l'Albert Park RSS
Melbourne, Australie
Circuit : Street
Longueur 5.303kms
Nombre de virages 16
Circulation horaire
Capacité 80,000
Achevé en 1996
Re: GP d'Australie le 15 mars (Melbourne)
Le Grand Prix automobile d'Australie est une course automobile créée en 1928 comptant pour le championnat du monde de Formule 1 depuis 1985.
Depuis 1996, le Grand Prix a lieu dans la banlieue de Melbourne, sur l'Albert Park Circuit. Il s'agit d'un circuit semi-urbain, qui emprunte pour partie des voies de circulation quotidiennes, mais dont les aménagements le rapprochent plus des tracés routiers traditionnels que d'un véritable circuit urbain du style de celui de Monaco.
La première édition du Grand Prix d'Australie s'est tenue le 26 mars 1928, sur le tracé de Phillip Island. Officiellement dénommée 100 Miles Road Race, l'épreuve n'a été considérée qu'a posteriori comme le premier GP d'Australie.
Organisé sous la forme classique d'une épreuve en peloton, le GP d'Australie devint en 1932 une course à « handicap » : les concurrents ne s'élançaient plus groupés, mais les uns après les autres, selon des écarts définis par l'organisateur en fonction du potentiel estimé des voitures et des pilotes. Il s'agissait de permettre aux concurrents les moins forts d'avoir une chance de battre les meilleurs. Le vainqueur du GP était donc celui qui franchissait en premier la ligne d'arrivée et non celui qui avait mis le moins de temps à parcourir la distance prévue. Durant certaines éditions, le handicap de temps n'était pas donné au départ, mais après la course, sous la forme d'une pénalité en temps, les concurrents s'élançant groupés.
À l'issue de l'édition 1935, les organisateurs décidèrent d'abandonner le tracé de Phillip Island (jugé trop dangereux compte tenu de l'évolution des performances des voitures), et le GP ne fut plus organisé jusqu'en 1938, et sa tenue sur le tracé du Mont-Panorama à Bathurst. Toutefois, une épreuve de prestige fut organisée en 1936 sur le circuit de Port Elliot près de Victor Harbor afin de célébrer le centenaire de la fondation de l'Australie du Sud, et que cette épreuve s'est vue curieusement attribuée a posteriori le titre de GP d'Australie 1937 (et non 1936).
Interrompue par la guerre, la tenue du GP d'Australie reprit en 1947. À partir de 1949, le principe de la course « handicap » fut abandonné, et le vainqueur à nouveau déterminé au scratch, après un départ groupé. Ce changement de règlement peut être interprété comme un véritable changement de philosophie de l'épreuve : jusque-là surtout destinée aux amateurs locaux et disputée selon un règlement qui nivelait les chances des concurrents, elle se transforme en véritable compétition sportive, qui ne s'offre qu'aux meilleurs. Même si le GP d'Australie n'est pas incorporé au nouveau championnat du monde de Formule 1 créé en 1950 (l'épreuve se déroule d'ailleurs selon le règlement de la Formule Libre et non celui de la F1), cette nouvelle orientation de l'épreuve contribua à attirer progressivement au cours de la décennie quelques célèbres pilotes étrangers (Stirling Moss, Jean Behra), ainsi qu'à faire ponctuellement revenir les prestigieux exilés qu'étaient Jack Brabham et le Néo-Zélandais Bruce McLaren.
L'internationalisation de l'épreuve s'accéléra en 1964, lorsqu'elle fut incorporée à la Formule Tasmane, un championnat hivernal disputé en Océanie. Mettant aux prises des monoplaces de 2 500 cm³ (donc plus performantes que les Formule 1 de la période 1961-1965) et dotée de belles primes d'arrivée, ce championnat attira jusqu'en 1969 la crème du sport automobile mondial, qu'il s'agisse des pilotes ou des écuries.
À l'issue de la saison 1969, compte tenu de l'intérêt décroissant des meilleurs pilotes mondiaux à venir en Océanie, les organisateurs de Formule Tasmane décidèrent d'abandonner le règlement limitant la cylindrée maximale à 2 500 cm³, pour s'aligner sur le règlement de la Formule 5000, susceptible de garantir des grilles de départ mieux garnies. Durant cette période, qui dura jusqu'en 1979 (sachant que la Formule Tasmane, elle, s'arrêta dès 1976), le GP d'Australie redevint une épreuve dont le rayonnement ne dépassait guère l'Océanie.
En 1980, l'épreuve se dispute toujours selon le règlement de la Formule 5000, mais afin d'accroitre sa notoriété, les organisateurs décidèrent d'accepter les voitures de Formule 1. Seuls trois pilotes du championnat du monde répondirent à l'invitation pour disputer la course, prévue en fin d'année: l'Australien Alan Jones (tout nouveau champion du monde), l'Italien Bruno Giacomelli, et le Français Didier Pironi. Si Pironi, suite à un désaccord avec Ligier (il était sur le point de rejoindre la Scuderia Ferrari) fut finalement contraint de s'aligner au volant d'une F5000 locale, Jones et Giacommeli prirent eux le départ sur leurs F1 habituelles, respectivement une Williams-Ford et une Alfa Romeo. Malgré une cylindrée désavantageuse (seulement 3 000 cm³ pour les F1 contre 5 000 cm³ pour les F5000), les deux F1, aux châssis plus modernes et sophistiquées, dominèrent outrageusement l'épreuve et Jones s'imposa facilement.
Après cet intermède, les organisateurs du GP d'Australie revinrent à une formule plus classique, en réservant leur épreuve aux voitures de Formule Atlantic (aussi appelées Formule Pacific ou Formula Mondial), une discipline réglementairement proche de la Formule 2. Mais la volonté de faire du GP d'Australie une épreuve de prestige subsistait, et de 1981 à 1984 ils parvinrent à inviter plusieurs stars de la Formule 1, parmi lesquelles Nelson Piquet et Alain Prost.
Circuit urbain d'Adélaïde
En 1985, le projet longtemps mûri de faire accéder le GP d'Australie au calendrier du championnat du monde de Formule 1 aboutit enfin. Disputé sur le sélectif circuit urbain d'Adélaide, le GP d'Australie obtiendra le privilège très convoité de clôturer le championnat du monde, avec donc la perspective d'accueillir des courses décisives pour l'attribution du titre mondial, mais les circonstances feront que cette perspective ne se réalisera qu'à deux reprises (en 1986 et 1994). Le faible enjeu de la plupart des GP d'Australie à Adélaide, et le côté « vacances anticipées », aura néanmoins permis au public d'assister à des courses souvent atypiques et mouvementées.
En 1996, après que le gouvernement de Jeff Kennett eut dépensé une somme non révélée (mais supposée relativement élevée), la course fut déplacée sur un circuit semi-urbain reconstruit à Albert Park à Melbourne. La décision de faire se dérouler la course à cet endroit était controversée. Une série de protestations fut organisée par le groupe « Sauver Albert Park », qui proclamait que le parc avait été transformé en cour de jeux privée pour une grande partie de l'année, au détriment de sa fonction de parc public. De plus, cette association arguait que, s'il devait être dépensé dans les courses automobiles, l'argent serait mieux dépensé en réalisant un circuit permanent à un autre endroit. Ils ont également essayé de montrer que les avantages économiques tirés de la course étaient faux et exagérés. Les organisateurs de la course ainsi que le gouvernement déclarèrent que les bénéfices économiques de la courses étaient supérieurs aux coûts, et les infrastructures publiques du parc considérablement améliorées par les travaux effectués grâce à la course.
Le changement de lieu fut également l'occasion pour l'épreuve de troquer son statut de dernière manche du championnat pour celui de première manche (exception faite de l'édition 2006, déplacée de mars à avril en raison de la tenue à Melbourne des Jeux du Commonwealth).
Après avoir été un temps menacée, l'organisation du Grand Prix d'Australie à Melbourne a été confirmée jusqu'en 2015. Afin de satisfaire les audiences européennes, Bernie Ecclestone exigeait que la course soit organisée en nocturne, sur le modèle du Grand Prix de Singapour. Le refus des autorités locales de se soumettre à une telle exigence jetait une ombre sur l'avenir de l'épreuve, mais un compromis a pu être trouvé et depuis 2009 le départ de la course se tient à 17 heures1.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Grand_Prix_automobile_d%27Australie
Depuis 1996, le Grand Prix a lieu dans la banlieue de Melbourne, sur l'Albert Park Circuit. Il s'agit d'un circuit semi-urbain, qui emprunte pour partie des voies de circulation quotidiennes, mais dont les aménagements le rapprochent plus des tracés routiers traditionnels que d'un véritable circuit urbain du style de celui de Monaco.
La première édition du Grand Prix d'Australie s'est tenue le 26 mars 1928, sur le tracé de Phillip Island. Officiellement dénommée 100 Miles Road Race, l'épreuve n'a été considérée qu'a posteriori comme le premier GP d'Australie.
Organisé sous la forme classique d'une épreuve en peloton, le GP d'Australie devint en 1932 une course à « handicap » : les concurrents ne s'élançaient plus groupés, mais les uns après les autres, selon des écarts définis par l'organisateur en fonction du potentiel estimé des voitures et des pilotes. Il s'agissait de permettre aux concurrents les moins forts d'avoir une chance de battre les meilleurs. Le vainqueur du GP était donc celui qui franchissait en premier la ligne d'arrivée et non celui qui avait mis le moins de temps à parcourir la distance prévue. Durant certaines éditions, le handicap de temps n'était pas donné au départ, mais après la course, sous la forme d'une pénalité en temps, les concurrents s'élançant groupés.
À l'issue de l'édition 1935, les organisateurs décidèrent d'abandonner le tracé de Phillip Island (jugé trop dangereux compte tenu de l'évolution des performances des voitures), et le GP ne fut plus organisé jusqu'en 1938, et sa tenue sur le tracé du Mont-Panorama à Bathurst. Toutefois, une épreuve de prestige fut organisée en 1936 sur le circuit de Port Elliot près de Victor Harbor afin de célébrer le centenaire de la fondation de l'Australie du Sud, et que cette épreuve s'est vue curieusement attribuée a posteriori le titre de GP d'Australie 1937 (et non 1936).
Interrompue par la guerre, la tenue du GP d'Australie reprit en 1947. À partir de 1949, le principe de la course « handicap » fut abandonné, et le vainqueur à nouveau déterminé au scratch, après un départ groupé. Ce changement de règlement peut être interprété comme un véritable changement de philosophie de l'épreuve : jusque-là surtout destinée aux amateurs locaux et disputée selon un règlement qui nivelait les chances des concurrents, elle se transforme en véritable compétition sportive, qui ne s'offre qu'aux meilleurs. Même si le GP d'Australie n'est pas incorporé au nouveau championnat du monde de Formule 1 créé en 1950 (l'épreuve se déroule d'ailleurs selon le règlement de la Formule Libre et non celui de la F1), cette nouvelle orientation de l'épreuve contribua à attirer progressivement au cours de la décennie quelques célèbres pilotes étrangers (Stirling Moss, Jean Behra), ainsi qu'à faire ponctuellement revenir les prestigieux exilés qu'étaient Jack Brabham et le Néo-Zélandais Bruce McLaren.
La Formule Tasmane 2,5 litres
L'internationalisation de l'épreuve s'accéléra en 1964, lorsqu'elle fut incorporée à la Formule Tasmane, un championnat hivernal disputé en Océanie. Mettant aux prises des monoplaces de 2 500 cm³ (donc plus performantes que les Formule 1 de la période 1961-1965) et dotée de belles primes d'arrivée, ce championnat attira jusqu'en 1969 la crème du sport automobile mondial, qu'il s'agisse des pilotes ou des écuries.
La Formule 5000
À l'issue de la saison 1969, compte tenu de l'intérêt décroissant des meilleurs pilotes mondiaux à venir en Océanie, les organisateurs de Formule Tasmane décidèrent d'abandonner le règlement limitant la cylindrée maximale à 2 500 cm³, pour s'aligner sur le règlement de la Formule 5000, susceptible de garantir des grilles de départ mieux garnies. Durant cette période, qui dura jusqu'en 1979 (sachant que la Formule Tasmane, elle, s'arrêta dès 1976), le GP d'Australie redevint une épreuve dont le rayonnement ne dépassait guère l'Océanie.
La tentation de la F1
En 1980, l'épreuve se dispute toujours selon le règlement de la Formule 5000, mais afin d'accroitre sa notoriété, les organisateurs décidèrent d'accepter les voitures de Formule 1. Seuls trois pilotes du championnat du monde répondirent à l'invitation pour disputer la course, prévue en fin d'année: l'Australien Alan Jones (tout nouveau champion du monde), l'Italien Bruno Giacomelli, et le Français Didier Pironi. Si Pironi, suite à un désaccord avec Ligier (il était sur le point de rejoindre la Scuderia Ferrari) fut finalement contraint de s'aligner au volant d'une F5000 locale, Jones et Giacommeli prirent eux le départ sur leurs F1 habituelles, respectivement une Williams-Ford et une Alfa Romeo. Malgré une cylindrée désavantageuse (seulement 3 000 cm³ pour les F1 contre 5 000 cm³ pour les F5000), les deux F1, aux châssis plus modernes et sophistiquées, dominèrent outrageusement l'épreuve et Jones s'imposa facilement.
Après cet intermède, les organisateurs du GP d'Australie revinrent à une formule plus classique, en réservant leur épreuve aux voitures de Formule Atlantic (aussi appelées Formule Pacific ou Formula Mondial), une discipline réglementairement proche de la Formule 2. Mais la volonté de faire du GP d'Australie une épreuve de prestige subsistait, et de 1981 à 1984 ils parvinrent à inviter plusieurs stars de la Formule 1, parmi lesquelles Nelson Piquet et Alain Prost.
Championnat du monde de F1
Circuit urbain d'Adélaïde
En 1985, le projet longtemps mûri de faire accéder le GP d'Australie au calendrier du championnat du monde de Formule 1 aboutit enfin. Disputé sur le sélectif circuit urbain d'Adélaide, le GP d'Australie obtiendra le privilège très convoité de clôturer le championnat du monde, avec donc la perspective d'accueillir des courses décisives pour l'attribution du titre mondial, mais les circonstances feront que cette perspective ne se réalisera qu'à deux reprises (en 1986 et 1994). Le faible enjeu de la plupart des GP d'Australie à Adélaide, et le côté « vacances anticipées », aura néanmoins permis au public d'assister à des courses souvent atypiques et mouvementées.
En 1996, après que le gouvernement de Jeff Kennett eut dépensé une somme non révélée (mais supposée relativement élevée), la course fut déplacée sur un circuit semi-urbain reconstruit à Albert Park à Melbourne. La décision de faire se dérouler la course à cet endroit était controversée. Une série de protestations fut organisée par le groupe « Sauver Albert Park », qui proclamait que le parc avait été transformé en cour de jeux privée pour une grande partie de l'année, au détriment de sa fonction de parc public. De plus, cette association arguait que, s'il devait être dépensé dans les courses automobiles, l'argent serait mieux dépensé en réalisant un circuit permanent à un autre endroit. Ils ont également essayé de montrer que les avantages économiques tirés de la course étaient faux et exagérés. Les organisateurs de la course ainsi que le gouvernement déclarèrent que les bénéfices économiques de la courses étaient supérieurs aux coûts, et les infrastructures publiques du parc considérablement améliorées par les travaux effectués grâce à la course.
Le changement de lieu fut également l'occasion pour l'épreuve de troquer son statut de dernière manche du championnat pour celui de première manche (exception faite de l'édition 2006, déplacée de mars à avril en raison de la tenue à Melbourne des Jeux du Commonwealth).
Après avoir été un temps menacée, l'organisation du Grand Prix d'Australie à Melbourne a été confirmée jusqu'en 2015. Afin de satisfaire les audiences européennes, Bernie Ecclestone exigeait que la course soit organisée en nocturne, sur le modèle du Grand Prix de Singapour. Le refus des autorités locales de se soumettre à une telle exigence jetait une ombre sur l'avenir de l'épreuve, mais un compromis a pu être trouvé et depuis 2009 le départ de la course se tient à 17 heures1.
Faits marquants
- GP d'Australie 1985 : Ultime manche du Championnat du monde de Formule 1 1985. Le premier GP d'Australie de Formule 1 est le théâtre d'un affrontement de rue particulièrement rude pour la victoire entre le Brésilien Ayrton Senna (Lotus-Renault) et le Finlandais Keke Rosberg (Williams-Honda). Après avoir envoyé le coéquipier de Rosberg, Nigel Mansell, dans le décor en début de course, Senna sera lui-même victime de la défense très agressive de Rosberg, finalement vainqueur. Cela a été aussi la dernière course de Niki Lauda.
- GP d'Australie 1986 : Il s'agit probablement du plus fameux des GP d'Australie, et même de l'une des courses les plus marquantes de l'histoire de la Formule 1. Fait rare, trois pilotes (dans l'ordre : Nigel Mansell, Nelson Piquet et Alain Prost) abordaient cette ultime manche du championnat avec l'espoir de décrocher le titre mondial. Solidement installé en deuxième position, puis éphémère leader de l'épreuve après la crevaison et l'abandon de Keke Rosberg (McLaren-TAG), Mansell (Williams-Honda) semblait rouler vers son premier titre mondial jusqu'à ce qu'il soit victime lui aussi d'un éclatement de son pneu arrière-gauche à haute vitesse. Parvenant à contrôler sa monoplace qui racle le sol dans un déluge d'étincelles, le Britannique est néanmoins contraint à l'abandon. Lui succédant en tête, son coéquipier Nelson Piquet se retrouve alors à son tour en position de champion du monde, mais craignant une malfaçon en série des gommes apportées par Goodyear, son équipe lui demande d'observer un changement de pneus par précaution. C'est alors le troisième larron, Alain Prost (McLaren-TAG), qui s'empare du commandement de la course. Victime en début de course d'une crevaison, il avait livré une spectaculaire remontée pour refaire son retard. Malgré un ultime effort de Piquet (chaussé de pneus neufs), et malgré une jauge d'essence indiquant qu'il frôle la panne sèche, Prost parvient à remporter la course, et son deuxième titre mondial.
- GP d'Australie 1989 : Disputée sous des trombes d'eau, l'épreuve donne lieu à un véritable jeu de massacre. Peu avant le départ, certains pilotes avaient pourtant tenté de faire repousser le départ, mais sous la pression des organisateurs et des directeurs d'écurie, la fronde fut rapidement étouffée. La victoire revint finalement au Belge Thierry Boutsen, sur Williams-Renault.
- GP d'Australie 1990 : Une semaine seulement après le calamiteux GP du Japon (marqué par un nouvel accrochage Prost-Senna), le GP d'Australie, 500e Grand Prix de l'histoire du championnat du monde de Formule 1, donne lieu à une course spectaculaire remportée par le Brésilien Nelson Piquet (Benetton-Ford), auteur d'une belle remontée.
- GP d'Australie 1991 : Deux ans après l'édition 1989, le déluge est à nouveau au rendez-vous, et comme en 1989, les pilotes sont incapables de s'unir pour obtenir le report ou l'annulation de l'épreuve. Mais la sagesse finit par prévaloir lorsqu'au 14e tour, la direction de course décide de mettre un terme prématuré à l'épreuve. Aujourd'hui encore, le GP d'Australie 1991 (remporté par Ayrton Senna, sur McLaren-Honda) reste le GP de F1 le plus court de l'histoire (52,9 km).
- GP d'Australie 1993 : Le Grand Prix de la fin d'une époque : facile vainqueur, Ayrton Senna (McLaren-Ford) retrouve sur le podium son éternel rival Alain Prost (Williams-Renault), qui vient de disputer sa toute dernière course. Alors que les deux hommes s'étaient déjà retrouvés ensembles sur le podium du GP précédent au Japon mais sans s'échanger le moindre regard, le podium du GP d'Australie est au contraire celui de la réconciliation définitive entre les deux grands ennemis des années passées, qui s'étreignent chaleureusement, avant d'échanger des plaisanteries lors de la conférence de presse. Personne n'imagine alors que c'est également le dernier podium d'Ayrton Senna, qui se tuera quelques mois plus tard.
- GP d'Australie 1994 : Huit années après l'historique édition de 1986, Adelaide retrouve l'excitation d'accueillir une épreuve décisive pour l'attribution du titre mondial. Poleman surprise, le vétéran Nigel Mansell (Williams-Renault) se fait déborder dès le départ par les deux prétendants au titre mondial : Michael Schumacher (Benetton-Ford) et Damon Hill (Williams-Renault). Alors que les deux hommes avaient bouclé la première partie de l'épreuve roues dans roues, Schumacher semble parvenir à se détacher mais part à la faute et heurte le mur. Fortement ralenti, il voit immédiatement revenir sur lui Damon Hill, et lui ferme brusquement la porte lorsque ce dernier entreprend de le dépasser dans le virage suivant. L'accrochage est inévitable, et l'abandon des deux hommes permet à Schumacher de remporter son premier titre mondial.
- GP d'Australie 1995 : L'épreuve, qui se tient pour la dernière fois à Adelaide, donne lieu à un scénario mouvementé et à de multiples abandons, dont le plus cocasse et probablement celui de David Coulthard (Williams-Renault), parti à la faute dans la voie de décélération des stands et qui a heurté un mur. Dernier favori rescapé, Damon Hill (Williams-Renault) s'impose avec deux tours d'avance, ce qui constitue plus grand écart jamais enregistré entre un vainqueur et son dauphin, sur Olivier Panis (Ligier-Mugen Honda) qui a bouclé les derniers tours avec un moteur fumant.
- GP d'Australie 1996 : Le GP d'Australie abandonne Adelaide, et rejoint Melbourne. Placé en position d'ouverture du championnat du monde, l'épreuve est marquée par la révélation de Jacques Villeneuve (Williams-Renault), parti en pole position du tout premier GP de sa carrière. Dominateur durant la course, il paye cher une légère excursion hors-piste et pour ménager son moteur qui perd de l'huile, doit céder la victoire à son coéquipier Damon Hill.
- GP d'Australie 1997 : Après les ennuis rencontrés par les principaux favoris, la victoire revient de manière surprise à l'outsider David Coulthard (McLaren-Mercedes). Il offre à McLaren sa première victoire depuis le GP d'Australie 1993, et à Mercedes son premier succès depuis 1955. Il inaugure également de la meilleure façon la nouvelle décoration grise et noire de son écurie, censée perpétuer le mythe des « Flèches d'Argent ».
- GP d'Australie 1998 : Contrairement à l'année précédente, les McLaren-Mercedes abordent l'épreuve en position de favorites. Leur impressionnante démonstration est pourtant contrariée par une erreur de communication qui coute le commandement à Mika Häkkinen (poleman et en tête depuis le début de la course). Ce dernier, interprétant mal une communication radio, effectue en effet un crochet inutile par les stands. Mais en fin de course, sur ordre de son équipe, David Coulthard redonne la première place à son coéquipier. Les McLaren signent le doublé avec un tour d'avance sur le reste du plateau, annonçant leur domination sur l'ensemble de la saison et le titre mondial remporté par Häkkinen.
- GP d'Australie 2001 : L'épreuve, remportée par Michael Schumacher (Ferrari), a été frappée d’une tragédie lors d’un accrochage entre Ralf Schumacher (Williams-BMW) et Jacques Villeneuve (BAR-Honda), lorsqu'un pneu a été projeté en l'air et est entré dans un espace entre deux barrières, tuant ainsi un commissaire de piste volontaire.
- GP d'Australie 2002 : L'épreuve est à nouveau dominée par Michael Schumacher (Ferrari). Mais le public n'a d'yeux que pour le débutant local Mark Webber qui, profitant du double carambolage qui a décimé le peloton au départ, a hissé sa modeste Minardi en cinquième position, une place qu'il parviendra à sauver malgré le retour en fin de course de Mika Salo sur une Toyota bien plus performante. Rompant avec le très rigide protocole de la FIA, Mark Webber et son patron Paul Stoddart (également australien) auront les honneurs du podium et du champagne devant un public conquis, seulement quelques minutes après le « vrai » podium.
- GP d'Australie 2005 : Le Grand Prix se joue dès les qualifications, où bénéficiant d'une meilleure position de passage, Giancarlo Fisichella (Renault) effectue la pole position sur une piste relativement sèche, tandis que ses principaux adversaires doivent eux composer avec la pluie et se retrouvent relégués dans la deuxième moitié de la grille. La course est ensuite une simple formalité pour le Romain, qui décroche la deuxième victoire de sa carrière.
- GP d'Australie 2006 : Disputée sur une piste très froide et à l'adhérence précaire, l'épreuve donne lieu à une course particulièrement animée, avec de multiples interventions de la voiture de sécurité. Le champion du monde en titre Fernando Alonso (Renault) se montre intraitable.
- GP d'Australie 2009 : Après avoir réalisé la pole position et monopolisé la première ligne, les Brawn (ex-Honda) réalisent le doublé dès leur premier Grand Prix grâce à Jenson Button et Rubens Barrichello. L'épreuve est aussi marquée par l'accrochage en fin de course entre Sebastian Vettel et Robert Kubica, en bagarre pour la seconde place.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Grand_Prix_automobile_d%27Australie
Re: GP d'Australie le 15 mars (Melbourne)
Le circuit de l'Albert Park à la loupe
Par Thomas Mignon le 10/03/2015 à 20:56 1 Commentaire
Melbourne, c’est la rentrée des classes, le retour à la compétition et, comme chaque année, le circuit de l’Albert Park mettra a rude épreuve les monoplaces fraîchement déverminées. Cette piste semi-urbaine est considérée comme la plus lisse de tous les circuits du calendrier, mais aussi comme la plus exigeante en termes de consommation d’essence.
Filant sur les pourtours du lac d’Albert Park et jonché d’arbres à de nombreux endroits, ce circuit plait énormément aux pilotes. Mais, malgré le capital sympathie de ce lieu bucolique, ce tracé est trop atypique pour donner le ton en termes de hiérarchie. Il permettra néanmoins de voir plus clair quant à la fiabilité des monoplaces qui devront en couvrir 58 tours, soit plus de 307 km, sans rencontrer de pépin technique.
La piste est également connue pour son faible niveau d’adhérence qui évolue sensiblement durant le week-end grâce aux résidus de gomme qui s’y déposent. Entre les premiers essais libres du vendredi et les qualifications, elle peut devenir plus rapide de trois secondes au tour ! Les réglages évoluent donc au cours du week-end pour correspondre à l’amélioration de la piste.
Ce tracé n’est par ailleurs pas réputé pour être exigeant en termes de pneumatiques, mais demande des niveaux d’appuis élevés et donc un travail accru au niveau de l’aileron arrière, un peu à la manière de Barcelone ou de Silverstone. Les pneus arrière seront ainsi les plus sollicités à Melbourne.
"La piste est très glissante en début de week-end, comme le circuit n’est pas permanent, indique Kimi Räikkönen. La voiture doit avoir une bonne motricité. La stabilité au freinage et la précision en virage aident aussi beaucoup sur ce tracé."
De la précision, il en faut effectivement beaucoup sur ce circuit relativement étroit. Notamment à la chicane rapide de Waite (T11-T12) : la proximité des rails de sécurité et l’entrée de virage à 230 km/h ne laissent aucune place aux approximations, la marque de fabrique de l'Albert Park.
http://www.f1i.com/f1i-features/le-circuit-de-lalbert-park-la-loupe/
Par Thomas Mignon le 10/03/2015 à 20:56 1 Commentaire
Melbourne, c’est la rentrée des classes, le retour à la compétition et, comme chaque année, le circuit de l’Albert Park mettra a rude épreuve les monoplaces fraîchement déverminées. Cette piste semi-urbaine est considérée comme la plus lisse de tous les circuits du calendrier, mais aussi comme la plus exigeante en termes de consommation d’essence.
Filant sur les pourtours du lac d’Albert Park et jonché d’arbres à de nombreux endroits, ce circuit plait énormément aux pilotes. Mais, malgré le capital sympathie de ce lieu bucolique, ce tracé est trop atypique pour donner le ton en termes de hiérarchie. Il permettra néanmoins de voir plus clair quant à la fiabilité des monoplaces qui devront en couvrir 58 tours, soit plus de 307 km, sans rencontrer de pépin technique.
La piste est également connue pour son faible niveau d’adhérence qui évolue sensiblement durant le week-end grâce aux résidus de gomme qui s’y déposent. Entre les premiers essais libres du vendredi et les qualifications, elle peut devenir plus rapide de trois secondes au tour ! Les réglages évoluent donc au cours du week-end pour correspondre à l’amélioration de la piste.
Ce tracé n’est par ailleurs pas réputé pour être exigeant en termes de pneumatiques, mais demande des niveaux d’appuis élevés et donc un travail accru au niveau de l’aileron arrière, un peu à la manière de Barcelone ou de Silverstone. Les pneus arrière seront ainsi les plus sollicités à Melbourne.
"La piste est très glissante en début de week-end, comme le circuit n’est pas permanent, indique Kimi Räikkönen. La voiture doit avoir une bonne motricité. La stabilité au freinage et la précision en virage aident aussi beaucoup sur ce tracé."
De la précision, il en faut effectivement beaucoup sur ce circuit relativement étroit. Notamment à la chicane rapide de Waite (T11-T12) : la proximité des rails de sécurité et l’entrée de virage à 230 km/h ne laissent aucune place aux approximations, la marque de fabrique de l'Albert Park.
http://www.f1i.com/f1i-features/le-circuit-de-lalbert-park-la-loupe/
Re: GP d'Australie le 15 mars (Melbourne)
Les trois enjeux du Grand Prix d’Australie
Par Nicolas Carpentiers le 11/03/2015 à 09:00 8 Commentaires
1 – Quelle sera l’avance de Mercedes ?
S’il est toujours hasardeux de tirer des leçons des essais de présaison, une chose reste néanmoins patente : les rivaux de Mercedes n’ont pas rattrapé leur retard. Sur le circuit de Barcelone (tracé où les Flèches d’Argent avaient la plus grande marge d’avance en 2014), la W06 possédait cet hiver un avantage chronométrique d’environ une seconde par rapport à sa plus proche rivale.
Qu’en sera-t-il sur le circuit de l’Albert Park ? L’an passé, Lewis Hamilton avait signé la pole avec trois dixièmes d’avance sur la Red Bull de Daniel Ricciardo, et un peu plus sur Nico Rosberg, avant d’abandonner au deuxième tour sur panne moteur. L’Australien n’avait pas été une réelle menace pour l’Allemand, si bien que l’on peut s’attendre à un duel entre les archers de Mercedes si la fiabilité de leurs Flèches d’argent se confirme.
Une avance considérable des bolides argentés signifierait un match retour entre Hamilton et Rosberg. Pas une mauvaise chose en soi si on les laisse s’affronter à armes égales, sans interférence, comme l’an passé et si la fiabilité ne vient pas biaiser la compétition. Mais un grain de surprise ne ferait pas de mal.
Les trois enjeux du Grand Prix d’Australie
Par Nicolas Carpentiers le 11/03/2015 à 09:00 8 Commentaires
2 – Un premier podium en rouge pour Vettel ?
Sebastian Vettel sera attendu au tournant pour son premier Grand Prix au volant d’une Ferrari. Il s’agira sans doute moins d’inquiéter les Mercedes que prendre l’ascendant sur son voisin de garage, vainqueur à Melbourne il y a deux ans, voire sur son ancien équipier Daniel Ricciardo. Lors des cinq dernières éditions du Grand Prix d’Australie, l’Allemand a signé trois pole positions et une victoire, mais a souvent souffert de pannes mécaniques (2010 et 2014). Victime de trois abandons, le Finlandais s’est imposé deux fois aux antipodes et est monté à trois reprises sur le podium: les statistiques sont proches entre les deux blonds à la voiture rouge.
Après de bons essais cet hiver, les attentes sont grandes envers Ferrari : Vettel ne devra pas décevoir les tifosi, lui qui sera tout au long de la saison jugé à l’aune de la combativité sans faille d’Alonso. L’Espagnol a laminé Räikkönen l’an passé : on en attend donc autant du quadruple Champion du monde, sauf si la SF15T convient mieux à l’homme de glace, qui en tirera alors la quintessence et se montrera plus coriace qu’en 2014.
Quoi qu’il en soit, le meilleur indicateur des progrès de la Scuderia sera la vitesse de la SF15T en qualification, talon d’Achille de l’écurie italienne depuis de longues années.
Les trois enjeux du Grand Prix d’Australie
Par Nicolas Carpentiers le 11/03/2015 à 09:00 8 Commentaires
3 – Où en est réellement Red Bull ?
La compétitivité du Taureau ailé reste floue, car l’équipe a fait profil bas en essais, fidèle à ses habitudes (elle est la seule écurie à ne pas avoir chaussé de supertendres à Barcelone, avec Mercedes et McLaren). L’an dernier, l’enfant du pays Daniel Ricciardo avait surpris son monde au volant d’une RB10 revigorée après des tests hivernaux catastrophiques.
Il ne faut pas sous-estimer Christian Horner et ses hommes. Mais avec le retour en forme de Ferrari, il ne sera pas aisé pour Daniel de faire aussi bien que l’an dernier. C’est pourtant ce que l’on attend de lui, désormais leader de l’écurie. Après trois victoires, l’étape logique pour l’Australien hilare sera de se battre pour le titre, ou de gagner davantage de Grands Prix… Pas évident.
Quant à Daniil Kyat, il se retrouve dans même situation que son équipier il y a un an. Le Russe devra prouver qu’il peut faire aussi bien : se battre avec les meilleurs et saisir la moindre occasion de briller (ce que Ricciardo a su parfaitement faire en 2014). Mais on le voit mal monter sur le podium de Melbourne.
À suivre aussi ce week-end : les débuts du plus jeune pilote de l’histoire de la F1Max Verstappen ; la fiabilité des McLaren-Honda (termineront-elle la course ?) ; le bond en avant attendu de Lotus et Romain Grosjean ; les faibles chances de qualification de Manor vu la règle des 107 %...
http://www.f1i.com/f1i-features/les-trois-enjeux-du-grand-prix-daustralie/3/
Par Nicolas Carpentiers le 11/03/2015 à 09:00 8 Commentaires
1 – Quelle sera l’avance de Mercedes ?
S’il est toujours hasardeux de tirer des leçons des essais de présaison, une chose reste néanmoins patente : les rivaux de Mercedes n’ont pas rattrapé leur retard. Sur le circuit de Barcelone (tracé où les Flèches d’Argent avaient la plus grande marge d’avance en 2014), la W06 possédait cet hiver un avantage chronométrique d’environ une seconde par rapport à sa plus proche rivale.
Qu’en sera-t-il sur le circuit de l’Albert Park ? L’an passé, Lewis Hamilton avait signé la pole avec trois dixièmes d’avance sur la Red Bull de Daniel Ricciardo, et un peu plus sur Nico Rosberg, avant d’abandonner au deuxième tour sur panne moteur. L’Australien n’avait pas été une réelle menace pour l’Allemand, si bien que l’on peut s’attendre à un duel entre les archers de Mercedes si la fiabilité de leurs Flèches d’argent se confirme.
Quoi qu’il en soit, Nico et Lewis voudront marquer leur territoire dès la première course. Le premier pour bien commencer sa quête d’un titre mondial qui lui a échappé l’an dernier, le deuxième pour prendre sa revanche après son abandon mécanique il y a un an, afin d’égaler en fin de saison le record de trois sacres détenu par son idole Ayrton Senna. Entre les deux hommes, les tensions étaient retombées après le dernier Grand Prix 2014, mais elles pourraient refaire surface dès dimanche – ce qu’aucun des deux pilotes ne souhaite vraiment, au point d’avouer préférer une compétition plus ouverte avec d’autres teams, un comble ! Traditionnellement, le pilote britannique excelle en Australie : il se partage avec Sebastian Vettel toutes les pole positons à Melbourne depuis cinq ans.Hamilton et Rosberg voudront marquer leur territoire dès la première course
Une avance considérable des bolides argentés signifierait un match retour entre Hamilton et Rosberg. Pas une mauvaise chose en soi si on les laisse s’affronter à armes égales, sans interférence, comme l’an passé et si la fiabilité ne vient pas biaiser la compétition. Mais un grain de surprise ne ferait pas de mal.
Les trois enjeux du Grand Prix d’Australie
Par Nicolas Carpentiers le 11/03/2015 à 09:00 8 Commentaires
2 – Un premier podium en rouge pour Vettel ?
Sebastian Vettel sera attendu au tournant pour son premier Grand Prix au volant d’une Ferrari. Il s’agira sans doute moins d’inquiéter les Mercedes que prendre l’ascendant sur son voisin de garage, vainqueur à Melbourne il y a deux ans, voire sur son ancien équipier Daniel Ricciardo. Lors des cinq dernières éditions du Grand Prix d’Australie, l’Allemand a signé trois pole positions et une victoire, mais a souvent souffert de pannes mécaniques (2010 et 2014). Victime de trois abandons, le Finlandais s’est imposé deux fois aux antipodes et est monté à trois reprises sur le podium: les statistiques sont proches entre les deux blonds à la voiture rouge.
Après de bons essais cet hiver, les attentes sont grandes envers Ferrari : Vettel ne devra pas décevoir les tifosi, lui qui sera tout au long de la saison jugé à l’aune de la combativité sans faille d’Alonso. L’Espagnol a laminé Räikkönen l’an passé : on en attend donc autant du quadruple Champion du monde, sauf si la SF15T convient mieux à l’homme de glace, qui en tirera alors la quintessence et se montrera plus coriace qu’en 2014.
Quoi qu’il en soit, le meilleur indicateur des progrès de la Scuderia sera la vitesse de la SF15T en qualification, talon d’Achille de l’écurie italienne depuis de longues années.
Les trois enjeux du Grand Prix d’Australie
Par Nicolas Carpentiers le 11/03/2015 à 09:00 8 Commentaires
3 – Où en est réellement Red Bull ?
La compétitivité du Taureau ailé reste floue, car l’équipe a fait profil bas en essais, fidèle à ses habitudes (elle est la seule écurie à ne pas avoir chaussé de supertendres à Barcelone, avec Mercedes et McLaren). L’an dernier, l’enfant du pays Daniel Ricciardo avait surpris son monde au volant d’une RB10 revigorée après des tests hivernaux catastrophiques.
Il ne faut pas sous-estimer Christian Horner et ses hommes. Mais avec le retour en forme de Ferrari, il ne sera pas aisé pour Daniel de faire aussi bien que l’an dernier. C’est pourtant ce que l’on attend de lui, désormais leader de l’écurie. Après trois victoires, l’étape logique pour l’Australien hilare sera de se battre pour le titre, ou de gagner davantage de Grands Prix… Pas évident.
Quant à Daniil Kyat, il se retrouve dans même situation que son équipier il y a un an. Le Russe devra prouver qu’il peut faire aussi bien : se battre avec les meilleurs et saisir la moindre occasion de briller (ce que Ricciardo a su parfaitement faire en 2014). Mais on le voit mal monter sur le podium de Melbourne.
À suivre aussi ce week-end : les débuts du plus jeune pilote de l’histoire de la F1Max Verstappen ; la fiabilité des McLaren-Honda (termineront-elle la course ?) ; le bond en avant attendu de Lotus et Romain Grosjean ; les faibles chances de qualification de Manor vu la règle des 107 %...
http://www.f1i.com/f1i-features/les-trois-enjeux-du-grand-prix-daustralie/3/
Re: GP d'Australie le 15 mars (Melbourne)
Quelle météo pour le Grand Prix d'Australie ?
Par Grégory Demoen le 11/03/2015 à 12:13 5 Commentaires
© XPB Images
La ville australienne de Melbourne accueille le Grand Prix d’ouverture de la saison 2015 de Formule 1 ce week-end.
Avec la participation de dernière minute de Manor, dix équipes seront au départ dimanche sur le circuit de l’Albert Park.
Pour ce premier week-end de course de l’année, la météo devrait être estivale.
Selon les dernières prévisions locales, le soleil devrait être de la partie tout au long du week-end. 22°C sont annoncés pour vendredi et dimanche. La journée la plus chaude devrait être celle de samedi avec 29°C attendus pour les qualifications.
http://www.f1i.com/infos/quelle-meteo-pour-le-grand-prix-daustralie/
Par Grégory Demoen le 11/03/2015 à 12:13 5 Commentaires
© XPB Images
La ville australienne de Melbourne accueille le Grand Prix d’ouverture de la saison 2015 de Formule 1 ce week-end.
Avec la participation de dernière minute de Manor, dix équipes seront au départ dimanche sur le circuit de l’Albert Park.
Pour ce premier week-end de course de l’année, la météo devrait être estivale.
Selon les dernières prévisions locales, le soleil devrait être de la partie tout au long du week-end. 22°C sont annoncés pour vendredi et dimanche. La journée la plus chaude devrait être celle de samedi avec 29°C attendus pour les qualifications.
http://www.f1i.com/infos/quelle-meteo-pour-le-grand-prix-daustralie/
Re: GP d'Australie le 15 mars (Melbourne)
Qualifications GP d’Australie - It’s Hammertime !
Posté le samedi 14 mars 2015 à 08:06, par Guillaume Navarro
Lewis Hamilton a signé la pole position du Grand Prix d’Australie en dominant son sujet de bout en bout et ne laissant aucune place à une contestation de la part de son équipier Nico Rosberg, second, et auteur d’une coûteuse erreur de pilotage dans sa première tentative lancée en Q3. Le duo Mercedes partira de la première ligne de la grille, devant Felipe Massa et les Ferrari de Vettel et Räikkönen.
Séance catastrophique pour McLaren Honda, qui n’a pas vu la Q2 pour le retour de Honda en F1.
—
Résumé Q1 - Déjà plus de McLaren en piste !
Résumé Q2 - Une seule Red Bull dans le Top 10, Force India out
—
Deux Mercedes, Ferrari, Williams, Lotus ainsi que la Red Bull de Ricciardo et la Toro Rosso de Sainz : telle est la donne de la Q3 pour déterminer l’ordre des 10 premières places de la grille de départ du Grand Prix d’Australie 2015.
Après une démonstration en Essais Libres, Mercedes a refait savoir à tout le monde que les Flèches d’Argent évoluent sur une autre planète en Q1, en pointant allègrement en tête des moniteurs, et en dépit du fait de n’avoir chaussé que le composé pneumatique medium. De nouveau bien logés devant en EL2, Lewis Hamilton et Nico Rosberg promettent ainsi un duel pour la pole position.
Rapide lui aussi, Valtteri Bottas a pourtant du mal à aborder le freinage du virage 6, dans le second secteur. Le Finlandais se plaint de ses freins, tandis que les Ferrari bouclent un tour propre.
Le tour en 1’26’’419 de Lewis Hamilton marque le désormais fameux "Hammertime" ("coup de marteau"), et apporte un grand sourire sur le visage de tout le monde dans le garage Mercedes. Le temps est des plus spectaculaires, et laisse Vettel 1’2s derrière. Sous pression, Nico Rosberg et Valtteri Bottas partent tous les deux à la faute dans l’avant dernier virage, permettant à Vettel, Massa, Räikkönen, Maldonado, Ricciardo, Grosjean et Sainz de les devancer au terme du premier run…
La pression est importante sur les épaules de Rosberg et de Bottas pour sortir un tour propre sur leur ultime tentative. Hamilton ne se repose pour autant aucunement sur ses lauriers : le Britannique améliore ses deux premiers secteurs et maintient la pole position avec un chrono amélioré en 1’26’’327 !
Rosberg boucle la ligne à une demi-seconde de son équipier et boucle une première ligne 100% Mercedes.
Vettel et Räikkönen ne peuvent gardent la main sur un Felipe Massa solide, auteur du troisième temps. Déception pour Bottas, auteur d’une erreur dans son dernier tour lancé, et P6 sur la grille. Ricciardo prendra le départ de son GP national en septième position, devant un Sainz convainquant pour ses débuts en F1 et les Lotus de Grosjean et Maldonado, qui renaissent après une saison 2014 des plus frustrantes.
http://www.toilef1.com/Qualifications-GP-d-Australie-It-s.html
Posté le samedi 14 mars 2015 à 08:06, par Guillaume Navarro
Lewis Hamilton a signé la pole position du Grand Prix d’Australie en dominant son sujet de bout en bout et ne laissant aucune place à une contestation de la part de son équipier Nico Rosberg, second, et auteur d’une coûteuse erreur de pilotage dans sa première tentative lancée en Q3. Le duo Mercedes partira de la première ligne de la grille, devant Felipe Massa et les Ferrari de Vettel et Räikkönen.
Séance catastrophique pour McLaren Honda, qui n’a pas vu la Q2 pour le retour de Honda en F1.
—
Résumé Q1 - Déjà plus de McLaren en piste !
Résumé Q2 - Une seule Red Bull dans le Top 10, Force India out
—
Deux Mercedes, Ferrari, Williams, Lotus ainsi que la Red Bull de Ricciardo et la Toro Rosso de Sainz : telle est la donne de la Q3 pour déterminer l’ordre des 10 premières places de la grille de départ du Grand Prix d’Australie 2015.
Après une démonstration en Essais Libres, Mercedes a refait savoir à tout le monde que les Flèches d’Argent évoluent sur une autre planète en Q1, en pointant allègrement en tête des moniteurs, et en dépit du fait de n’avoir chaussé que le composé pneumatique medium. De nouveau bien logés devant en EL2, Lewis Hamilton et Nico Rosberg promettent ainsi un duel pour la pole position.
Rapide lui aussi, Valtteri Bottas a pourtant du mal à aborder le freinage du virage 6, dans le second secteur. Le Finlandais se plaint de ses freins, tandis que les Ferrari bouclent un tour propre.
Le tour en 1’26’’419 de Lewis Hamilton marque le désormais fameux "Hammertime" ("coup de marteau"), et apporte un grand sourire sur le visage de tout le monde dans le garage Mercedes. Le temps est des plus spectaculaires, et laisse Vettel 1’2s derrière. Sous pression, Nico Rosberg et Valtteri Bottas partent tous les deux à la faute dans l’avant dernier virage, permettant à Vettel, Massa, Räikkönen, Maldonado, Ricciardo, Grosjean et Sainz de les devancer au terme du premier run…
La pression est importante sur les épaules de Rosberg et de Bottas pour sortir un tour propre sur leur ultime tentative. Hamilton ne se repose pour autant aucunement sur ses lauriers : le Britannique améliore ses deux premiers secteurs et maintient la pole position avec un chrono amélioré en 1’26’’327 !
Rosberg boucle la ligne à une demi-seconde de son équipier et boucle une première ligne 100% Mercedes.
Vettel et Räikkönen ne peuvent gardent la main sur un Felipe Massa solide, auteur du troisième temps. Déception pour Bottas, auteur d’une erreur dans son dernier tour lancé, et P6 sur la grille. Ricciardo prendra le départ de son GP national en septième position, devant un Sainz convainquant pour ses débuts en F1 et les Lotus de Grosjean et Maldonado, qui renaissent après une saison 2014 des plus frustrantes.
01 | L. Hamilton | 16 | 1:28.586 | 1:26.894 | 1:26.327 |
02 | N. Rosberg | 14 | 1:28.906 | 1:27.097 | 1:26.921 |
03 | F. Massa | 21 | 1:29.246 | 1:27.895 | 1:27.718 |
04 | S. Vettel | 12 | 1:29.307 | 1:27.742 | 1:27.757 |
05 | K. Räikkönen | 17 | 1:29.754 | 1:27.807 | 1:27.790 |
06 | V. Bottas | 16 | 1:29.641 | 1:27.796 | 1:28.087 |
07 | D. Ricciardo | 22 | 1:29.788 | 1:28.679 | 1:28.329 |
08 | C. Sainz | 22 | 1:29.597 | 1:28.601 | 1:28.510 |
09 | R. Grosjean | 20 | 1:29.537 | 1:28.589 | 1:28.560 |
10 | P. Maldonado | 20 | 1:29.847 | 1:28.726 | 1:29.480 |
11 | Sauber | 17 | 1:30.430 | 1:28.800 | |
12 | M. Verstappen | 15 | 1:29.248 | 1:28.868 | |
13 | D. Kvyat | 9 | 1:30.402 | 1:29.070 | |
14 | N. Hülkenberg | 14 | 1:29.651 | 1:29.208 | |
15 | S. Pérez | 13 | 1:29.990 | 1:29.209 | |
16 | M. Ericsson | 10 | 1:31.376 | ||
17 | J. Button | 7 | 1:31.422 | ||
18 | K. Magnussen | 8 | 1:32.037 | ||
19 | W. Stevens | 0 | - | ||
20 | R. Merhi | 0 | - |
Re: GP d'Australie le 15 mars (Melbourne)
Vettel fier et heureux de son premier podium en rouge
Posté le dimanche 15 mars 2015 à 08:06, par Benjamin Vinel, par Olivier Guillaume
Troisième pour son premier Grand Prix avec Ferrari, c’est un Sebastian Vettel tout sourire qui s’est rendu sur le podium au terme de la course. Le quadruple Champion du monde se dit à la fois heureux et très fier d’accompagner les pilotes Mercedes sur le podium.
"C’est génial, c’est un très grand honneur !" déclare Vettel sur le podium. "Je suis très heureux. La saison commence très bien pour nous après avoir passé un bon hiver. L’équipe a travaillé extrêmement dur et nous avons réalisé une excellente course. Je remercie vraiment toute l’équipe et je suis très fier de ce que nous avons fait."
Vettel est conscient de l’écart qui sépare encore la Scuderia Ferrari de Mercedes, qui a survolé le Grand Prix d’Australie. Le pilote allemand en plaisante cependant à l’arrivée.
"Nous avons du pain sur la planche pour battre ces deux-là. C’est un vrai travail, il ne s’agit pas d’arriver le week-end et de piloter. Je vais me priver de pizza cette année ! C’est clair que c’est un emploi à plein temps."
http://www.toilef1.com/Vettel-fier-et-heureux-de-son.html
Posté le dimanche 15 mars 2015 à 08:06, par Benjamin Vinel, par Olivier Guillaume
Troisième pour son premier Grand Prix avec Ferrari, c’est un Sebastian Vettel tout sourire qui s’est rendu sur le podium au terme de la course. Le quadruple Champion du monde se dit à la fois heureux et très fier d’accompagner les pilotes Mercedes sur le podium.
"C’est génial, c’est un très grand honneur !" déclare Vettel sur le podium. "Je suis très heureux. La saison commence très bien pour nous après avoir passé un bon hiver. L’équipe a travaillé extrêmement dur et nous avons réalisé une excellente course. Je remercie vraiment toute l’équipe et je suis très fier de ce que nous avons fait."
Vettel est conscient de l’écart qui sépare encore la Scuderia Ferrari de Mercedes, qui a survolé le Grand Prix d’Australie. Le pilote allemand en plaisante cependant à l’arrivée.
"Nous avons du pain sur la planche pour battre ces deux-là. C’est un vrai travail, il ne s’agit pas d’arriver le week-end et de piloter. Je vais me priver de pizza cette année ! C’est clair que c’est un emploi à plein temps."
http://www.toilef1.com/Vettel-fier-et-heureux-de-son.html
Re: GP d'Australie le 15 mars (Melbourne)
Mécontentement chez Ferrari après le souci de Räikkönen
Posté le dimanche 15 mars 2015 à 08:53, par Benjamin Vinel, par Olivier Guillaume
Au terme du premier Grand Prix de la saison, James Allison, Directeur Technique de la Scuderia Ferrari, n’a pas caché sa frustration suite au problème rencontré au stand par Kimi Räikkönen. Visiblement, un écrou de roue a été mal serré avant que le pilote finlandais range sa Ferrari SF15-T quelques dizaines de mètres plus loin, mais l’équipe n’a aucune certitude sur la nature du problème rencontré.
"Kimi a réalisé une bonne course mais nous sommes très mécontents de ce qui s’est passé aux stands. J’ignore ce qu’il s’est passé exactement, je ne sais pas. Nous verrons cela quand nous analyserons la voiture après le Grand Prix."
Pour le reste, Allison est bien sûr satisfait du podium obtenu par Sebastian Vettel après une saison 2014 particulièrement difficile pour les rouges. L’écart reste conséquent avec Mercedes mais Ferrari ne lâchera rien.
"Nous pouvons évidemment être heureux puisque nous montons déjà sur le podium. Nous sommes conscients comme tout le monde que l’écart avec Mercedes est grand mais nous allons faire de notre mieux pour le réduire au fil de l’année. Cela va être une campagne intéressante avec les possibilités de développement moteur, nous verrons où cela nous mène."
http://www.toilef1.com/Mecontentement-chez-Ferrari-apres.html
Posté le dimanche 15 mars 2015 à 08:53, par Benjamin Vinel, par Olivier Guillaume
Au terme du premier Grand Prix de la saison, James Allison, Directeur Technique de la Scuderia Ferrari, n’a pas caché sa frustration suite au problème rencontré au stand par Kimi Räikkönen. Visiblement, un écrou de roue a été mal serré avant que le pilote finlandais range sa Ferrari SF15-T quelques dizaines de mètres plus loin, mais l’équipe n’a aucune certitude sur la nature du problème rencontré.
"Kimi a réalisé une bonne course mais nous sommes très mécontents de ce qui s’est passé aux stands. J’ignore ce qu’il s’est passé exactement, je ne sais pas. Nous verrons cela quand nous analyserons la voiture après le Grand Prix."
Pour le reste, Allison est bien sûr satisfait du podium obtenu par Sebastian Vettel après une saison 2014 particulièrement difficile pour les rouges. L’écart reste conséquent avec Mercedes mais Ferrari ne lâchera rien.
"Nous pouvons évidemment être heureux puisque nous montons déjà sur le podium. Nous sommes conscients comme tout le monde que l’écart avec Mercedes est grand mais nous allons faire de notre mieux pour le réduire au fil de l’année. Cela va être une campagne intéressante avec les possibilités de développement moteur, nous verrons où cela nous mène."
http://www.toilef1.com/Mecontentement-chez-Ferrari-apres.html
Re: GP d'Australie le 15 mars (Melbourne)
GP d’Australie - Hamilton et Mercedes implacables devant l’hécatombe
Posté le dimanche 15 mars 2015 à 07:38, par Basile Davoine
Ce premier Grand Prix de la saison débute avant même l’extinction des feux, puisque la dernière demi-heure avant le départ est riche en rebondissements. Alors que l’on a appris le forfait de Valtteri Bottas, blessé au dos, Kevin Magnussen est contraint à l’abandon dans son tour d’installation, une forte fumée s’échappant de la McLaren Honda. Quelques instants plus tard, c’est au tour de Daniil Kvyat de mettre pied à terre au moment de rejoindre la grille, visiblement victime d’un problème de boite de vitesses. Ce sont donc 15 monoplaces seulement qui se présentent au départ.
A l’extinction des feux, Hamilton prend un départ absolument parfait et vire en tête avec une belle avance au premier virage. Derrière, Sainz heurte légèrement Räikkönen, avant que Nasr ne frotte ses roues avec le Finlandais et Maldonado, qui part en tête-à-queue et termine sa course dans le mur. Il n’en faut pas plus pour déclencher l’intervention de la voiture de sécurité pendant trois tours. Dans le clan Lotus c’est une terrible déception puisque Grosjean rentre définitivement au stand après un mauvais départ.
Lors du restart, Hamilton ne tremble pas tandis que Nasr fait preuve de beaucoup d’opportunisme pour piéger Sainz pour le gain de la 5e place. L’Espagnol a un rythme inférieur à ses adversaires, dépassé consécutivement par Ricciardo et Räikkönen dans les boucles suivantes. Si l’on excepte l’arrêt anticipé d’Ericsson sous Safety Car, Verstappen et Pérez sont alors les seuls à effectuer ce premier relais en gommes mediums.
Tenant son rang en cinquième position, Nasr emmène avec lui Ricciardo et Räikkönen pendant qu’à l’arrière, Pérez entre en contact avec Button. Les deux anciens coéquipiers se battent alors pour la dernière place. Räikkönen est le premier à s’arrêter au stand pour chausser les pneus tendres, mais la manœuvre se passe mal chez Ferrari avec de précieuses secondes envolées suite à un souci de fixation de la roue arrière-gauche.
La stratégie se déroule mieux pour son coéquipier Vettel, qui parvient à s’emparer de la troisième place en repoussant son arrêt par rapport à Massa. En tête, Hamilton gère son avance avec beaucoup de maîtrise et stoppe au 26e passage, imité par Rosberg un tour plus tard. Tous deux chaussés de gommes mediums, les pilotes Mercedes débutent leur deuxième relais avec près de 4 secondes d’écart à l’avantage du double Champion du Monde.
Pour Räikkönen, la mésaventure de son arrêt au stand ne l’a pas empêché de réussir à prendre le dessus sur la Sauber de Nasr et la Red Bull de Ricciardo, permettant au Champion du Monde 2007 d’intégrer le top 5 à la faveur d’une stratégie agressive.
Auteur d’une première partie de course solide avec les gommes mediums, Max Verstappen est quant à lui victime d’un souci mécanique juste après son premier arrêt, qui devait lui permettre de viser la 8e place. Le plus jeune pilote de l’histoire de la F1 passe à côté d’une superbe occasion, trahi par la mécanique de sa Toro Rosso.
Devant, le duel se poursuit entre les pilotes Mercedes : Rosberg semble plus à l’aise avec son train de pneus mediums, se rapprochant peu à peu de son coéquipier. Sous la menace, Hamilton répond toutefois avec le meilleur tour en course, démontrant qu’il peut gérer l’écart comme il l’entend.
A 15 tours du terme, Räikkönen observe son deuxième arrêt mais une nouvelle fois, la roue arrière-gauche pose problème aux mécaniciens. Le Finlandais reprend la piste alors que la fixation n’est pas assurée ; il doit s’immobiliser peu après sa sortie des stands, prévenu par son équipe, et perd le bénéfice de sa cinquième place.
Pendant que Hamilton continue de jouer au chat et à la souris avec Rosberg, c’est la consommation d’essence qui entre en jeu pour la troisième place du podium. Vettel doit gérer son carburant et voit Massa revenir rapidement dans ses rétroviseurs à l’amorce des dix derniers tours. L’Allemand fait preuve de solidité pour s’accrocher à son premier podium en rouge. Avec seulement onze monoplaces en piste en cette fin de course, Button poursuit son chemin à bord d’une McLaren loin du compte en termes de performance. Le Britannique reste à distance de la lutte qui oppose Sainz, à l’agonie avec ses pneus, à Ericsson.
Si Ericsson parvient à se défaire de la Toro Rosso de l’Espagnol pour améliorer encore un peu plus le score de Sauber sur cette première course, le combat n’a pas lieu pour la tête de course comme pour le podium, Hamilton et Vettel défendant sereinement leurs positions respectives face à Rosberg et Massa.
Le double Champion du Monde débute sa saison de manière idéale avec un succès sans trembler : il n’aura cédé le leadership que quelques minutes, le temps de son unique arrêt au stand. On retiendra surtout le niveau retrouvé de Ferrari, et la terrible hécatombe qui a affecté le peloton avant même l’extinction des feux, mais également en course !
Posté le dimanche 15 mars 2015 à 07:38, par Basile Davoine
Ce premier Grand Prix de la saison débute avant même l’extinction des feux, puisque la dernière demi-heure avant le départ est riche en rebondissements. Alors que l’on a appris le forfait de Valtteri Bottas, blessé au dos, Kevin Magnussen est contraint à l’abandon dans son tour d’installation, une forte fumée s’échappant de la McLaren Honda. Quelques instants plus tard, c’est au tour de Daniil Kvyat de mettre pied à terre au moment de rejoindre la grille, visiblement victime d’un problème de boite de vitesses. Ce sont donc 15 monoplaces seulement qui se présentent au départ.
A l’extinction des feux, Hamilton prend un départ absolument parfait et vire en tête avec une belle avance au premier virage. Derrière, Sainz heurte légèrement Räikkönen, avant que Nasr ne frotte ses roues avec le Finlandais et Maldonado, qui part en tête-à-queue et termine sa course dans le mur. Il n’en faut pas plus pour déclencher l’intervention de la voiture de sécurité pendant trois tours. Dans le clan Lotus c’est une terrible déception puisque Grosjean rentre définitivement au stand après un mauvais départ.
Lors du restart, Hamilton ne tremble pas tandis que Nasr fait preuve de beaucoup d’opportunisme pour piéger Sainz pour le gain de la 5e place. L’Espagnol a un rythme inférieur à ses adversaires, dépassé consécutivement par Ricciardo et Räikkönen dans les boucles suivantes. Si l’on excepte l’arrêt anticipé d’Ericsson sous Safety Car, Verstappen et Pérez sont alors les seuls à effectuer ce premier relais en gommes mediums.
Tenant son rang en cinquième position, Nasr emmène avec lui Ricciardo et Räikkönen pendant qu’à l’arrière, Pérez entre en contact avec Button. Les deux anciens coéquipiers se battent alors pour la dernière place. Räikkönen est le premier à s’arrêter au stand pour chausser les pneus tendres, mais la manœuvre se passe mal chez Ferrari avec de précieuses secondes envolées suite à un souci de fixation de la roue arrière-gauche.
La stratégie se déroule mieux pour son coéquipier Vettel, qui parvient à s’emparer de la troisième place en repoussant son arrêt par rapport à Massa. En tête, Hamilton gère son avance avec beaucoup de maîtrise et stoppe au 26e passage, imité par Rosberg un tour plus tard. Tous deux chaussés de gommes mediums, les pilotes Mercedes débutent leur deuxième relais avec près de 4 secondes d’écart à l’avantage du double Champion du Monde.
Pour Räikkönen, la mésaventure de son arrêt au stand ne l’a pas empêché de réussir à prendre le dessus sur la Sauber de Nasr et la Red Bull de Ricciardo, permettant au Champion du Monde 2007 d’intégrer le top 5 à la faveur d’une stratégie agressive.
Auteur d’une première partie de course solide avec les gommes mediums, Max Verstappen est quant à lui victime d’un souci mécanique juste après son premier arrêt, qui devait lui permettre de viser la 8e place. Le plus jeune pilote de l’histoire de la F1 passe à côté d’une superbe occasion, trahi par la mécanique de sa Toro Rosso.
Devant, le duel se poursuit entre les pilotes Mercedes : Rosberg semble plus à l’aise avec son train de pneus mediums, se rapprochant peu à peu de son coéquipier. Sous la menace, Hamilton répond toutefois avec le meilleur tour en course, démontrant qu’il peut gérer l’écart comme il l’entend.
A 15 tours du terme, Räikkönen observe son deuxième arrêt mais une nouvelle fois, la roue arrière-gauche pose problème aux mécaniciens. Le Finlandais reprend la piste alors que la fixation n’est pas assurée ; il doit s’immobiliser peu après sa sortie des stands, prévenu par son équipe, et perd le bénéfice de sa cinquième place.
Pendant que Hamilton continue de jouer au chat et à la souris avec Rosberg, c’est la consommation d’essence qui entre en jeu pour la troisième place du podium. Vettel doit gérer son carburant et voit Massa revenir rapidement dans ses rétroviseurs à l’amorce des dix derniers tours. L’Allemand fait preuve de solidité pour s’accrocher à son premier podium en rouge. Avec seulement onze monoplaces en piste en cette fin de course, Button poursuit son chemin à bord d’une McLaren loin du compte en termes de performance. Le Britannique reste à distance de la lutte qui oppose Sainz, à l’agonie avec ses pneus, à Ericsson.
Si Ericsson parvient à se défaire de la Toro Rosso de l’Espagnol pour améliorer encore un peu plus le score de Sauber sur cette première course, le combat n’a pas lieu pour la tête de course comme pour le podium, Hamilton et Vettel défendant sereinement leurs positions respectives face à Rosberg et Massa.
Le double Champion du Monde débute sa saison de manière idéale avec un succès sans trembler : il n’aura cédé le leadership que quelques minutes, le temps de son unique arrêt au stand. On retiendra surtout le niveau retrouvé de Ferrari, et la terrible hécatombe qui a affecté le peloton avant même l’extinction des feux, mais également en course !
01 | L. Hamilton | Mercedes | 58 tours | 25 |
02 | N. Rosberg | Mercedes | +1.300 | 18 |
03 | S. Vettel | Ferrari | +34.500 | 15 |
04 | F. Massa | Williams | +38.100 | 12 |
05 | F. Nasr | Sauber | +95.100 | 10 |
06 | D. Ricciardo | Red Bull | +1 tour | 8 |
07 | N. Hülkenberg | Force India | +1 tour | 6 |
08 | M. Ericsson | Sauber | +1 tour | 4 |
09 | C. Sainz | Toro Rosso | +1 tour | 2 |
10 | S. Pérez | Force India | +1 tour | 1 |
11 | J. Button | McLaren | +2 tours | |
12 | K. Räikkönen | Ferrari | Abandon | |
13 | M. Verstappen | Toro Rosso | Abandon | |
14 | R. Grosjean | Lotus | Abandon | |
15 | P. Maldonado | Lotus | Abandon | |
16 | D. Kvyat | Red Bull | Abandon | |
17 | K. Magnussen | McLaren | Abandon |
Re: GP d'Australie le 15 mars (Melbourne)
Ferrari et Räikkönen évitent une lourde pénalité
Posté le dimanche 15 mars 2015 à 17:26, par Basile Davoine
En dépit du durcissement des règles en cas d’unsafe release (fait de laisser repartir une monoplace de manière non sécuritaire), la Scuderia Ferrari n’a pas écopé de pénalité à l’issue du Grand Prix d’Australie à Melbourne.
Kimi Räikkönen peut souffler, la sanction dans ce cas de figure étant généralement de 10 places sur la grille de départ du Grand Prix suivant. Ayant déjà perdu toute chance de défendre sa 5e place sur l’Albert Park suite à l’écrou mal serré qui l’a contraint à l’abandon, le Finlandais ne subira pas de double peine.
Les commissaires sportifs ont mené l’enquête sur l’incident survenu à Melbourne et ont considéré que Ferrari n’était pas responsable. La télémétrie a démontré que la monoplace avait été libérée suite à un dysfonctionnement du système électronique de gestion des arrêts au stand. La bonne foi de l’écurie italienne a été appuyée par le fait d’avoir intimé l’ordre à Räikkönen de s’arrêter très rapidement après avoir quitté les stands, dès que l’écurie s’est rendu compte de la mauvaise fixation de la roue arrière-gauche.
Räikkönen et Ferrari ont probablement laissé filer 10 points dans leur mésaventure, tandis que Sebastian Vettel a terminé sur la troisième marche du podium.
http://www.toilef1.com/Ferrari-et-Raikkonen-evitent-une.html
Posté le dimanche 15 mars 2015 à 17:26, par Basile Davoine
En dépit du durcissement des règles en cas d’unsafe release (fait de laisser repartir une monoplace de manière non sécuritaire), la Scuderia Ferrari n’a pas écopé de pénalité à l’issue du Grand Prix d’Australie à Melbourne.
Kimi Räikkönen peut souffler, la sanction dans ce cas de figure étant généralement de 10 places sur la grille de départ du Grand Prix suivant. Ayant déjà perdu toute chance de défendre sa 5e place sur l’Albert Park suite à l’écrou mal serré qui l’a contraint à l’abandon, le Finlandais ne subira pas de double peine.
Les commissaires sportifs ont mené l’enquête sur l’incident survenu à Melbourne et ont considéré que Ferrari n’était pas responsable. La télémétrie a démontré que la monoplace avait été libérée suite à un dysfonctionnement du système électronique de gestion des arrêts au stand. La bonne foi de l’écurie italienne a été appuyée par le fait d’avoir intimé l’ordre à Räikkönen de s’arrêter très rapidement après avoir quitté les stands, dès que l’écurie s’est rendu compte de la mauvaise fixation de la roue arrière-gauche.
Räikkönen et Ferrari ont probablement laissé filer 10 points dans leur mésaventure, tandis que Sebastian Vettel a terminé sur la troisième marche du podium.
http://www.toilef1.com/Ferrari-et-Raikkonen-evitent-une.html
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