GP d'Autriche 22 juin 2014 Spielberg
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Re: GP d'Autriche 22 juin 2014 Spielberg
GP d'Autriche
Le package de l’espoir pour McLaren
par Grégory Demoen le 15/06/14 à 14:24
McLaren arrivera la semaine prochaine en Autriche, sur le circuit du Red Bull Ring, avec un nouveau package en lequel elle fonde beaucoup d’espoir.
L’équipe s’attend à ce que cette évolution aérodynamique majeure – la première issue de la nouvelle structure mise en place par Eric Boullier à Woking – lui permette de réaliser des progrès sensibles avec sa MR4-29, après un décevant début de saison.
"Le but est naturellement d’essayer de produire des nouvelles pièces le plus vite possible, mais tout dépend de la façon dont vous avez débuté votre campagne", explique le Français, nommé au poste de directeur de la compétition de McLaren en début d’année.
"Il est vrai que nous avons entamé cette saison avec une voiture qui manquait d’appui et, en parallèle, nous avons dû redéfinir notre stratégie. Je pense que le package que nous apportons en Autriche est suffisamment bon pour nous permettre de gagner en performance et de nous rapprocher des équipes qui nous précèdent."
"Ce package ne nous permettra pas de nous battre pour des victoires, nous ne nous faisons aucune illusion là-dessus, mais c’est un bon package qui nous verra réduire une partie de notre retard."
http://www.f1i.com/infos/package-lespoir-mclaren/
Le package de l’espoir pour McLaren
par Grégory Demoen le 15/06/14 à 14:24
McLaren arrivera la semaine prochaine en Autriche, sur le circuit du Red Bull Ring, avec un nouveau package en lequel elle fonde beaucoup d’espoir.
L’équipe s’attend à ce que cette évolution aérodynamique majeure – la première issue de la nouvelle structure mise en place par Eric Boullier à Woking – lui permette de réaliser des progrès sensibles avec sa MR4-29, après un décevant début de saison.
"Le but est naturellement d’essayer de produire des nouvelles pièces le plus vite possible, mais tout dépend de la façon dont vous avez débuté votre campagne", explique le Français, nommé au poste de directeur de la compétition de McLaren en début d’année.
"Il est vrai que nous avons entamé cette saison avec une voiture qui manquait d’appui et, en parallèle, nous avons dû redéfinir notre stratégie. Je pense que le package que nous apportons en Autriche est suffisamment bon pour nous permettre de gagner en performance et de nous rapprocher des équipes qui nous précèdent."
"Ce package ne nous permettra pas de nous battre pour des victoires, nous ne nous faisons aucune illusion là-dessus, mais c’est un bon package qui nous verra réduire une partie de notre retard."
http://www.f1i.com/infos/package-lespoir-mclaren/
Re: GP d'Autriche 22 juin 2014 Spielberg
- GP d'Autriche
Renault pense à l'altitude
ESPN Staff
17 juin 2014
Le circuit de Spelberg représente un défi particulier pour les motoristes
© Red Bull Content Pool
Agrandir
Ce week-end, la Formule 1 retourne en Autriche pour la première fois depuis 2003. Le motoriste Renault Sport F1 (RSF1) explique que le Red Bull Ring sera exigeant sur les groupes propulseurs non seulement par la nature de son tracé, mais aussi par sa situation géographique.
"Le tracé de Spielberg est une belle piste dont les virages s'enchaînent avec fluidité. D'apparence simple, le circuit autrichien propose néanmoins plusieurs défis de taille pour les groupes propulseurs, ce qui devrait nous pousser dans nos retranchements", indique Rémi Taffin, le directeur des activités piste de RSF1, qui motorise les écuries Red Bull, Lotus, Toro Rosso et Caterham.
Le moteur V6 turbo devra opérer à une altitude de 700m au-dessus du niveau de la mer, ce qui lui fera perdre une partie de sa puissance. Les deux systèmes de récupération d'énergie (SRE) devront tenter de compenser en partie cette perte, mais la configuration du tracé ne facilitera pas la tâche.
Défis multiples
"Le tracé comportant quatre lignes droites, le moteur à combustion interne tournera à plein régime durant une bonne partie du tour", explique Taffin. "D'après nos simulations, environ la moitié du circuit se négociera à pleine charge, soit un niveau comparable à ceux de Montréal et de Silverstone. Ces longues périodes d'accélération soumettront les V6 à des contraintes intenses. Elles solliciteront également le MGU-H (SRE lié au turbo) qui devra récupérer une quantité importante d'énergie avant de la redistribuer au MGU-K (SRE lié aux freins arrière) pour faire baisser les chronos. Sur ce point, le tracé de Spielberg partage les mêmes caractéristiques que le circuit Gilles-Villeneuve au Canada."
"Le Red Bull Ring ne compte que neuf virages ; le MGU-K n'aura donc pas l'occasion de récupérer beaucoup d'énergie au freinage. Cela dit, nous devrons nous assurer que cette génératrice électrique offre un supplément de puissance au V6. Il sera donc capital d'utiliser au mieux la petite quantité d'énergie tout de même récoltée."
"L'altitude du tracé de Spielberg représente un autre défi. Pour compenser la faible pression atmosphérique, le turbocompresseur tournera effectivement à une vitesse plus élevée, qui flirtera avec la limite des pièces", note Taffin. "Nous avons pu recréer certaines de ces conditions climatiques sur nos bancs d'essais et sommes confiants quant à la manière dont nous avons mené nos préparations."
"La victoire acquise au Canada (par Daniel Ricciardo et Red Bull) nous a offert un supplément de motivation, c'est certain. Ce succès confirme également que nous avançons dans la bonne direction, même s'il nous reste encore du chemin à parcourir pour viser la première place plus régulièrement."
© ESPN Sports Media Ltd.
http://fr.espnf1.com/austria/motorsport/story/162903.html
Re: GP d'Autriche 22 juin 2014 Spielberg
La F1 et l’Autriche : l’Österreichring, un circuit imprévisible [1/2]
Posté le mardi 17 juin 2014 à 18:30, par Matthieu Mastalerz
Pour les plus jeunes passionnés, lorsqu’il est question du Grand Prix d’Autriche, on pense surtout aux éditions courues sur la version A1 Ring qui a fréquenté le calendrier de 1997 à 2003. Mais avant d’être le premier circuit remodelé par l’incontournable Hermann Tilke, ce circuit se nommait l’Österreichring. De 1970 à 1987, il se plaçait comme l’un des circuits préférés des pilotes tout en étant un tracé à haut risque et un lieu propice aux victoires surprises.
Le premier Grand Prix d’Autriche s’est cependant disputé sur un tracé en forme de L placé sur l’aéroport militaire de Zeltweg. Une course à élimination vit la victoire de Lorenzo Bandini, alors N°2 chez Ferrari. Si cela resta le seul succès du défunt Italien – qui trouva la mort trois ans plus tard à Monaco – ce Grand Prix démontrait l’ambition du pays de posséder son propre Grand Prix. Les belles performances de leur représentant Jochen Rindt ont poussé à reproduire l’expérience de manière permanente. Hélas, lors de l’édition inaugurale de l’Österreichring en 1970, l’Autrichien dut renoncer et c’est encore une fois une Ferrari qui s’imposa, avec Jacky Ickx à son volant.
La disparition de Rindt à Monza n’a pas refroidi les organisateurs, si bien que l’année suivante, le Grand Prix resta au calendrier, non sans y voir les débuts d’un autre pilote autrichien : Niki Lauda. S’il fit dans un premier temps de la figuration, son baptême du feu fut éclipsé par le second titre mondial de Jackie Stewart ainsi que par la démonstration du voisin suisse Jo Siffert. Sur une BRM pourtant inférieure aux Tyrell ou autres Ferrari, Siffert réalisa le Grand Chelem : pole, meilleur tour en course et victoire après avoir mené de bout en bout. Ce fut la deuxième et déjà dernière victoire de ce pilote éclectique unanimement apprécié : il trouva la mort dans une course hors-championnat à Brands Hatch quelques mois plus tard.
Des images gravées à jamais
Lors des trois éditions suivantes, le vainqueur fut moins surprenant : la Lotus 72 avait retrouvé de sa superbe et Emerson Fittipaldi puis Ronnie Peterson s’imposèrent chacun leur tour en 1972 et 1973. Si Lauda signa la pole à domicile en 1974, c’est Carlos Reutemann qui domina l’épreuve. Ceci avant le mémorable Grand Prix de 1975, marqué par une pluie battante qui poussa Jacques Laffite à renoncer volontairement (au grand dam de Frank Williams qui le renvoya après coup) et la direction de course à interrompre la course peu après la première moitié. C’est le fantasque Vittorio Brambilla, pilote rapide mais erratique, qui l’emporta contre toute attente, non sans se crasher dans le tour d’honneur après avoir levé les bras pour fêter sa victoire ! L’image de la March endommagée sous les trombes d’eau fait aujourd’hui partie de l’Histoire de la Formule 1.
Malheureusement, tout ceci fut rejeté au second plan par la mort du grand pilote américain Mark Donohue : sa March de l’équipe Penske s’accidenta au warm-up du dimanche matin, tuant également un commissaire de piste. Alors qu’il s’extirpa sans soucis de la monoplace et qu’on estimait que ses jours n’étaient pas en danger, il décéda deux jours après, victoire d’une hémorragie cérébrale. Sa tête avait heurté un panneau publicitaire, causant des blessures qui se sont révélées plus importantes que prévu.
Penske lui rendit hommage de la plus belle des manières en s’imposant un an plus tard sur ce tracé grâce à John Watson. Une nouvelle victoire inattendue qui donna lieu à une anecdote également restée célèbre : l’Irlandais se rasa la barbe comme il l’avait promis à Roger Penske en cas de première victoire, si bien que personne ne le reconnut au lendemain de la course...
http://www.toilef1.com/La-F1-et-l-Autriche-l.html
Posté le mardi 17 juin 2014 à 18:30, par Matthieu Mastalerz
Pour les plus jeunes passionnés, lorsqu’il est question du Grand Prix d’Autriche, on pense surtout aux éditions courues sur la version A1 Ring qui a fréquenté le calendrier de 1997 à 2003. Mais avant d’être le premier circuit remodelé par l’incontournable Hermann Tilke, ce circuit se nommait l’Österreichring. De 1970 à 1987, il se plaçait comme l’un des circuits préférés des pilotes tout en étant un tracé à haut risque et un lieu propice aux victoires surprises.
Le premier Grand Prix d’Autriche s’est cependant disputé sur un tracé en forme de L placé sur l’aéroport militaire de Zeltweg. Une course à élimination vit la victoire de Lorenzo Bandini, alors N°2 chez Ferrari. Si cela resta le seul succès du défunt Italien – qui trouva la mort trois ans plus tard à Monaco – ce Grand Prix démontrait l’ambition du pays de posséder son propre Grand Prix. Les belles performances de leur représentant Jochen Rindt ont poussé à reproduire l’expérience de manière permanente. Hélas, lors de l’édition inaugurale de l’Österreichring en 1970, l’Autrichien dut renoncer et c’est encore une fois une Ferrari qui s’imposa, avec Jacky Ickx à son volant.
La disparition de Rindt à Monza n’a pas refroidi les organisateurs, si bien que l’année suivante, le Grand Prix resta au calendrier, non sans y voir les débuts d’un autre pilote autrichien : Niki Lauda. S’il fit dans un premier temps de la figuration, son baptême du feu fut éclipsé par le second titre mondial de Jackie Stewart ainsi que par la démonstration du voisin suisse Jo Siffert. Sur une BRM pourtant inférieure aux Tyrell ou autres Ferrari, Siffert réalisa le Grand Chelem : pole, meilleur tour en course et victoire après avoir mené de bout en bout. Ce fut la deuxième et déjà dernière victoire de ce pilote éclectique unanimement apprécié : il trouva la mort dans une course hors-championnat à Brands Hatch quelques mois plus tard.
Des images gravées à jamais
Lors des trois éditions suivantes, le vainqueur fut moins surprenant : la Lotus 72 avait retrouvé de sa superbe et Emerson Fittipaldi puis Ronnie Peterson s’imposèrent chacun leur tour en 1972 et 1973. Si Lauda signa la pole à domicile en 1974, c’est Carlos Reutemann qui domina l’épreuve. Ceci avant le mémorable Grand Prix de 1975, marqué par une pluie battante qui poussa Jacques Laffite à renoncer volontairement (au grand dam de Frank Williams qui le renvoya après coup) et la direction de course à interrompre la course peu après la première moitié. C’est le fantasque Vittorio Brambilla, pilote rapide mais erratique, qui l’emporta contre toute attente, non sans se crasher dans le tour d’honneur après avoir levé les bras pour fêter sa victoire ! L’image de la March endommagée sous les trombes d’eau fait aujourd’hui partie de l’Histoire de la Formule 1.
Malheureusement, tout ceci fut rejeté au second plan par la mort du grand pilote américain Mark Donohue : sa March de l’équipe Penske s’accidenta au warm-up du dimanche matin, tuant également un commissaire de piste. Alors qu’il s’extirpa sans soucis de la monoplace et qu’on estimait que ses jours n’étaient pas en danger, il décéda deux jours après, victoire d’une hémorragie cérébrale. Sa tête avait heurté un panneau publicitaire, causant des blessures qui se sont révélées plus importantes que prévu.
Penske lui rendit hommage de la plus belle des manières en s’imposant un an plus tard sur ce tracé grâce à John Watson. Une nouvelle victoire inattendue qui donna lieu à une anecdote également restée célèbre : l’Irlandais se rasa la barbe comme il l’avait promis à Roger Penske en cas de première victoire, si bien que personne ne le reconnut au lendemain de la course...
http://www.toilef1.com/La-F1-et-l-Autriche-l.html
Re: GP d'Autriche 22 juin 2014 Spielberg
La F1 et l’Autriche : l’Österreichring, un circuit imprévisible [2/2]
Posté le mercredi 18 juin 2014 à 12:30, par Matthieu Mastalerz
Le tracé fut modifié pour l’édition 1977 suite à l’accident de Donohue : le premier virage fut remplacé par une chicane. Or, après deux (premières) victoires inattendues, rebelote : après Bandini, Brambilla et Watson, c’est Alan Jones qui s’imposa pour la première fois en terre autrichienne, et encore une fois, personne ne l’avait vu venir. L’Australien allait certes devenir Champion du Monde trois ans plus tard, mais il n’en était pas encore là lorsqu’il triompha au volant d’une modeste Shadow en partant de la quatorzième place. La pluie avait encore bouleversé la hiérarchie, mais seulement en début de course puisque la piste sécha par la suite.
Elle joua encore les troubles-fête en 1978 au point qu’on interrompit la course après 8 tours. Celle-ci se déroula donc en deux parties avec le classement par addition des temps des deux manches comme cela se faisait à l’époque. Comme en 1977, la piste devint de moins en moins humide et Ronnie Peterson en tira le meilleur parti pour s’imposer. Hélas, comme pour Siffert, c’était la dernière fois avant son accident mortel de Monza. Un autre virtuose sans Couronne se fit remarquer ce jour-là : Gilles Villeneuve monta sur son premier podium.
Après une édition 1979 plus classique (deuxième victoire de Jones), 1980 vit la malchance de Jean-Pierre Jabouille le lâcher une dernière fois. Le Français, fer de lance du projet Renault turbo, fut victime plus souvent qu’à son tour des soucis de fiabilité du moulin tricolore. Pire encore, lorsqu’il visait la victoire au Brésil et en Argentine, il abandonna au détriment de son propre équipier René Arnoux. Mais cette fois en Autriche, c’était son tour de s’imposer. Le tout pour un schéma similaire à celui de Siffert et Peterson, mais heureusement sans une fin tragique : dernière victoire avant un grave accident lui coûtant sa carrière. C’est son beau-frère Jacques Laffite qui lui succéda douze mois plus tard sur la Ligier-Matra, devant la Renault d’Arnoux.
L’édition 1982 fut marquante pour deux raisons principales : la première étant l’équipe Brabham qui imposa le ravitaillement en essence à ses voitures. Gordon Murray s’était inspiré de la mésaventure d’Alain Prost en Afrique du Sud qui avait dû remonter après une crevaison. Cependant, ni Nelson Piquet ni Ricardo Patrese ne virent l’arrivée, pas plus que Prost victime des sempiternels soucis d’alimentation qui ont touché sa Renault cette saison. Résultat, l’Österreichring fut le théâtre à la fois d’une première et d’une dernière victoire : Elio de Angelis s’imposa pour cinq centièmes de secondes, un des plus faibles écarts de l’Histoire, face au futur Champion du Monde Keke Rosberg. Or ce fut l’ultime fois où une casquette s’envola en l’air pour fêter le triomphe du Lotus : son fondateur Colin Chapman décéda en fin d’année d’une crise cardiaque.
Une sécurité largement critiquable
En 1983, le ravitaillement s’était généralisé – pour être mieux interdit l’année suivante – et Prost signa la première de ses trois victoires en Autriche, ce qui en faisait le recordman à ce moment. S’il menait le championnat à cet instant, le Professeur sentait que Brabham allait revenir et que Renault payerait ses choix conservateurs, ce qui n’a pas raté en fin de saison à Kyalami... Il aurait également pu l’emporter en 1984 mais il glissa sur l’huile de De Angelis et ne put se récupérer à cause de soucis de boîte. Ces mêmes tracas pénalisèrent son équipier Niki Lauda, mais pas suffisamment pour l’empêcher de gagner son Grand Prix national devant Piquet. C’est à ce Grand Prix, le 400è de l’Histoire, que débuta un nouvel Autrichien en la personne de Gerhard Berger.
Prost prit sa revanche en l’emportant en 1985 – au détriment de Lauda qui menait la course – et en 1986 en dépit d’une McLaren pourtant inférieure en performance pure aux Williams, mais qui tint la distance contrairement à ces dernières. Malheureusement, la sécurité du circuit devint de plus en plus critiquable : les talus qui bordaient la piste manquaient de provoquer des catastrophes dès qu’un pilote tirait trop large, ce qu’Andrea De Cesaris constata à ses dépends en 1985 avec de spectaculaires pirouettes sur sa Ligier. Ce fut pire en 1987 : alors que Stefan Johansson heurta un... daim (!) en essais libres. La course connut trois départs puisque les deux premiers ont provoqué tous deux des carambolages ! L’étroitesse de la ligne de départ-arrivée n’avait pas facilité la tâche...
Si Mansell s’imposa, l’Österreichring signait là son arrêt de mort, du moins sous sa forme d’origine...
http://www.toilef1.com/La-F1-et-l-Autriche-l-34674.html
Posté le mercredi 18 juin 2014 à 12:30, par Matthieu Mastalerz
Le tracé fut modifié pour l’édition 1977 suite à l’accident de Donohue : le premier virage fut remplacé par une chicane. Or, après deux (premières) victoires inattendues, rebelote : après Bandini, Brambilla et Watson, c’est Alan Jones qui s’imposa pour la première fois en terre autrichienne, et encore une fois, personne ne l’avait vu venir. L’Australien allait certes devenir Champion du Monde trois ans plus tard, mais il n’en était pas encore là lorsqu’il triompha au volant d’une modeste Shadow en partant de la quatorzième place. La pluie avait encore bouleversé la hiérarchie, mais seulement en début de course puisque la piste sécha par la suite.
Elle joua encore les troubles-fête en 1978 au point qu’on interrompit la course après 8 tours. Celle-ci se déroula donc en deux parties avec le classement par addition des temps des deux manches comme cela se faisait à l’époque. Comme en 1977, la piste devint de moins en moins humide et Ronnie Peterson en tira le meilleur parti pour s’imposer. Hélas, comme pour Siffert, c’était la dernière fois avant son accident mortel de Monza. Un autre virtuose sans Couronne se fit remarquer ce jour-là : Gilles Villeneuve monta sur son premier podium.
Après une édition 1979 plus classique (deuxième victoire de Jones), 1980 vit la malchance de Jean-Pierre Jabouille le lâcher une dernière fois. Le Français, fer de lance du projet Renault turbo, fut victime plus souvent qu’à son tour des soucis de fiabilité du moulin tricolore. Pire encore, lorsqu’il visait la victoire au Brésil et en Argentine, il abandonna au détriment de son propre équipier René Arnoux. Mais cette fois en Autriche, c’était son tour de s’imposer. Le tout pour un schéma similaire à celui de Siffert et Peterson, mais heureusement sans une fin tragique : dernière victoire avant un grave accident lui coûtant sa carrière. C’est son beau-frère Jacques Laffite qui lui succéda douze mois plus tard sur la Ligier-Matra, devant la Renault d’Arnoux.
L’édition 1982 fut marquante pour deux raisons principales : la première étant l’équipe Brabham qui imposa le ravitaillement en essence à ses voitures. Gordon Murray s’était inspiré de la mésaventure d’Alain Prost en Afrique du Sud qui avait dû remonter après une crevaison. Cependant, ni Nelson Piquet ni Ricardo Patrese ne virent l’arrivée, pas plus que Prost victime des sempiternels soucis d’alimentation qui ont touché sa Renault cette saison. Résultat, l’Österreichring fut le théâtre à la fois d’une première et d’une dernière victoire : Elio de Angelis s’imposa pour cinq centièmes de secondes, un des plus faibles écarts de l’Histoire, face au futur Champion du Monde Keke Rosberg. Or ce fut l’ultime fois où une casquette s’envola en l’air pour fêter le triomphe du Lotus : son fondateur Colin Chapman décéda en fin d’année d’une crise cardiaque.
Une sécurité largement critiquable
En 1983, le ravitaillement s’était généralisé – pour être mieux interdit l’année suivante – et Prost signa la première de ses trois victoires en Autriche, ce qui en faisait le recordman à ce moment. S’il menait le championnat à cet instant, le Professeur sentait que Brabham allait revenir et que Renault payerait ses choix conservateurs, ce qui n’a pas raté en fin de saison à Kyalami... Il aurait également pu l’emporter en 1984 mais il glissa sur l’huile de De Angelis et ne put se récupérer à cause de soucis de boîte. Ces mêmes tracas pénalisèrent son équipier Niki Lauda, mais pas suffisamment pour l’empêcher de gagner son Grand Prix national devant Piquet. C’est à ce Grand Prix, le 400è de l’Histoire, que débuta un nouvel Autrichien en la personne de Gerhard Berger.
Prost prit sa revanche en l’emportant en 1985 – au détriment de Lauda qui menait la course – et en 1986 en dépit d’une McLaren pourtant inférieure en performance pure aux Williams, mais qui tint la distance contrairement à ces dernières. Malheureusement, la sécurité du circuit devint de plus en plus critiquable : les talus qui bordaient la piste manquaient de provoquer des catastrophes dès qu’un pilote tirait trop large, ce qu’Andrea De Cesaris constata à ses dépends en 1985 avec de spectaculaires pirouettes sur sa Ligier. Ce fut pire en 1987 : alors que Stefan Johansson heurta un... daim (!) en essais libres. La course connut trois départs puisque les deux premiers ont provoqué tous deux des carambolages ! L’étroitesse de la ligne de départ-arrivée n’avait pas facilité la tâche...
Si Mansell s’imposa, l’Österreichring signait là son arrêt de mort, du moins sous sa forme d’origine...
http://www.toilef1.com/La-F1-et-l-Autriche-l-34674.html
Re: GP d'Autriche 22 juin 2014 Spielberg
Autriche 2002 - Quand Ferrari rendit Schumacher intouchable
Posté le mardi 17 juin 2014 à 14:00, par Guillaume Navarro
A défaut d’avoir été une manœuvre surprenante, la consigne de Ferrari imposant à Rubens Barrichello de laisser sa victoire dûment acquise à Michael Schumacher sur la ligne d’arrivée du Grand Prix d’Autriche 2002 écrivit une page bien triste de l’Histoire de la F1 contemporaine. En jeu à l’époque : une prolongation de contrat/pacte de non-agression avec les Rouges pour le Brésilien, mais surtout, la confirmation que les deux côtés du garage Ferrari travaillaient dans le même sens : celui du Champion du Monde allemand.
La décision fut assumée par Ferrari, mais brisa le vase pour de nombreux fans de F1, qui parvenaient encore à trouver des raisons pour faire des efforts, et trouver un intérêt à la surdomination de la catégorie reine par le team italien. Mais la mascarade du podium, voyant un Schumacher mal à l’aise laisser son équipier monter sur la plus haute marche, témoigna de sa compréhension immédiate qu’une page venait d’être tournée avec une partie des spectateurs, et lui-même.
Par la suite, le débat fut riche. Si Schumacher était si gêné par ce cadeau intervenant si tôt dans la saison, lisait-on, pourquoi celui-ci n’avait-il tout simplement pas refusé l’ordre d’équipe en restant derrière son équipier sur la ligne d’arrivée ? Car après tout, si Barrichello ne pouvait rien refuser à la Scuderia, le Kaiser, lui, le pouvait ! Le cadeau fut rendu par un Schumacher qui garda cet épisode comme l’on garde à Noël un oncle racontant des blagues salaces embarrassantes à table : avec embarras. Plus de fois que nécessaire, le Champion de la Scuderia rendit le cadeau à un Barrichello soudainement émasculé. Mais l’orgueil du Brésilien ne s’en trouva qu’encore plus diminué : aucun pilote ne souhaite recevoir la charité d’un équipier, qui plus est lorsqu’aucun autre enjeu que la seconde place du championnat pilote n’est sur le plateau.
Réputation, honte
Ferrari tourna également une page avec les médias, et l’effet boomeang fut instantané. Sur TF1, en direct, les mots furent durs. "Dans les tribunes, c’est la honte. On ne comprend pas, il y a l’hymee national allemand avec Barrichello sur la plus haute marche du podium. Ils ont bafoué le sport. C’est la réputation de la Scuderia Ferrari toute entière qui est ternie par ces agissements. Vraiment honteux ! On a même honte, peut-être, que le Directeur Sportif de la Scuderia soit Français dans ces moments-là", commente Pierre Van Vliet. Au Brésil, c’était aussi l’incompréhension : "Qu’est-ce que c’est que ça, Ferrari ?", hurlait alors Galvao Bueno, outré. "Pourquoi avoir fait cela ? 50 points d’avance ! Un superbe Grand Prix ! Une démonstration magistrale de votre part, Ferrari, ici, en Autriche, et tout le monde heureux ! Et maintenant, regardez ! Que de la colère ici ! Et demain, après-demain... Quelle horreur, cette course, pour un champion comme Schumacher".
En conférence de presse FIA, les pilotes Ferrari furent accueillis par une masse de huées et de sifflements. Rarissime. Schumacher, habituellement serein devant la presse, paraissait secoué. Il affirma qu’il regrettait cette prise de décision, et tenta tant bien que mal d’expliquer qu’il n’avait pas eu le temps de réfléchir à un refus du cadeau, pris dans le feu de l’action. Une nouvelle fois, la presse se délecta de ce passage, et fut prompte à rappeler que l’Allemand excellait dans la prise de décisions stratégiques et de traitement d’informations complexes en course. Sa signature, en somme.
Montezemolo et Brawn revendiquent l’attentat
Luca di Montezemolo, Président de Ferrari, garda une ligne favorable à la décision de Jean Todt publiquement, appuyant le fait que le team avait besoin de voir Schumacher marquer le maximum de points, et que le vainqueur psychologique demeurait malgré tout son lieutenant. Après tout, le team vivait dans le souvenir récent de l’accident de Schumacher, sur le GP de Silverstone 1999, et de son repos forcé avec une jambe cassée. Le titre était revenu à Mika Häkkinen et McLaren, en dépit des efforts d’Eddie Irvine pour frôler le hold-up parfait.
« Trente secondes avant la fin de la course, j’espérais que Barrichello gagnerait, mais deux secondes après la décision de Todt, je suis tombé d’accord avec lui. Rubens a gagné la course, mais 10 points sont revenus à Michael ».
La situation d’un doublé dans le désordre n’aurait rien changé pour Ferrari au championnat du monde des constructeurs. Mais ce qui comptait ici était de faire monter Schumacher au firmament, quelle que soit la manière. Avant le GP d’Autriche 2002, Schumacher se présentait avec une avance de 44 points au championnat. Un gouffre, quand on sait que la victoire valait 10 points. Mais Ferrari avait perdu les titres pilotes 1997, 1998 et 1999 à chaque fois lors de la dernière course de la saison, et vivait dans la paranoïa.
Implacable, Ross Brawn, stratège des Rouges, se voulait néanmoins encore plus affirmatif que son employeur et enfonçait le clou : tout le monde savait à quoi s’attendre : « Jusqu’à ce que le Championnat du Monde soit décidé en notre faveur ou non, la situation [de favoriser Schumacher aux dépends de Barrichello] sera répétée. Nous pourrions le refaire à Monaco la semaine prochaine ». Clair, net, et précis. Qui m’aime me suive. Barrichello, clairement, a vécu avec cela. Le Brésilien rejoignit même Brawn chez Honda puis Brawn GP. De nouveau en qualité de N°2.
Au final, le Brésilien fut celui que l’on entendit le moins, même si les années l’aidèrent à libérer quelque peu sa parole. Mais après tout, beaucoup de monde devient philosophe avec une prolongation de contrat d’un montant de 12 millions de dollars annuels pour deux saisons…
http://www.toilef1.com/Autriche-2002-Quand-Ferrari-rendit.html
Posté le mardi 17 juin 2014 à 14:00, par Guillaume Navarro
A défaut d’avoir été une manœuvre surprenante, la consigne de Ferrari imposant à Rubens Barrichello de laisser sa victoire dûment acquise à Michael Schumacher sur la ligne d’arrivée du Grand Prix d’Autriche 2002 écrivit une page bien triste de l’Histoire de la F1 contemporaine. En jeu à l’époque : une prolongation de contrat/pacte de non-agression avec les Rouges pour le Brésilien, mais surtout, la confirmation que les deux côtés du garage Ferrari travaillaient dans le même sens : celui du Champion du Monde allemand.
La décision fut assumée par Ferrari, mais brisa le vase pour de nombreux fans de F1, qui parvenaient encore à trouver des raisons pour faire des efforts, et trouver un intérêt à la surdomination de la catégorie reine par le team italien. Mais la mascarade du podium, voyant un Schumacher mal à l’aise laisser son équipier monter sur la plus haute marche, témoigna de sa compréhension immédiate qu’une page venait d’être tournée avec une partie des spectateurs, et lui-même.
Par la suite, le débat fut riche. Si Schumacher était si gêné par ce cadeau intervenant si tôt dans la saison, lisait-on, pourquoi celui-ci n’avait-il tout simplement pas refusé l’ordre d’équipe en restant derrière son équipier sur la ligne d’arrivée ? Car après tout, si Barrichello ne pouvait rien refuser à la Scuderia, le Kaiser, lui, le pouvait ! Le cadeau fut rendu par un Schumacher qui garda cet épisode comme l’on garde à Noël un oncle racontant des blagues salaces embarrassantes à table : avec embarras. Plus de fois que nécessaire, le Champion de la Scuderia rendit le cadeau à un Barrichello soudainement émasculé. Mais l’orgueil du Brésilien ne s’en trouva qu’encore plus diminué : aucun pilote ne souhaite recevoir la charité d’un équipier, qui plus est lorsqu’aucun autre enjeu que la seconde place du championnat pilote n’est sur le plateau.
Réputation, honte
Ferrari tourna également une page avec les médias, et l’effet boomeang fut instantané. Sur TF1, en direct, les mots furent durs. "Dans les tribunes, c’est la honte. On ne comprend pas, il y a l’hymee national allemand avec Barrichello sur la plus haute marche du podium. Ils ont bafoué le sport. C’est la réputation de la Scuderia Ferrari toute entière qui est ternie par ces agissements. Vraiment honteux ! On a même honte, peut-être, que le Directeur Sportif de la Scuderia soit Français dans ces moments-là", commente Pierre Van Vliet. Au Brésil, c’était aussi l’incompréhension : "Qu’est-ce que c’est que ça, Ferrari ?", hurlait alors Galvao Bueno, outré. "Pourquoi avoir fait cela ? 50 points d’avance ! Un superbe Grand Prix ! Une démonstration magistrale de votre part, Ferrari, ici, en Autriche, et tout le monde heureux ! Et maintenant, regardez ! Que de la colère ici ! Et demain, après-demain... Quelle horreur, cette course, pour un champion comme Schumacher".
En conférence de presse FIA, les pilotes Ferrari furent accueillis par une masse de huées et de sifflements. Rarissime. Schumacher, habituellement serein devant la presse, paraissait secoué. Il affirma qu’il regrettait cette prise de décision, et tenta tant bien que mal d’expliquer qu’il n’avait pas eu le temps de réfléchir à un refus du cadeau, pris dans le feu de l’action. Une nouvelle fois, la presse se délecta de ce passage, et fut prompte à rappeler que l’Allemand excellait dans la prise de décisions stratégiques et de traitement d’informations complexes en course. Sa signature, en somme.
Montezemolo et Brawn revendiquent l’attentat
Luca di Montezemolo, Président de Ferrari, garda une ligne favorable à la décision de Jean Todt publiquement, appuyant le fait que le team avait besoin de voir Schumacher marquer le maximum de points, et que le vainqueur psychologique demeurait malgré tout son lieutenant. Après tout, le team vivait dans le souvenir récent de l’accident de Schumacher, sur le GP de Silverstone 1999, et de son repos forcé avec une jambe cassée. Le titre était revenu à Mika Häkkinen et McLaren, en dépit des efforts d’Eddie Irvine pour frôler le hold-up parfait.
« Trente secondes avant la fin de la course, j’espérais que Barrichello gagnerait, mais deux secondes après la décision de Todt, je suis tombé d’accord avec lui. Rubens a gagné la course, mais 10 points sont revenus à Michael ».
La situation d’un doublé dans le désordre n’aurait rien changé pour Ferrari au championnat du monde des constructeurs. Mais ce qui comptait ici était de faire monter Schumacher au firmament, quelle que soit la manière. Avant le GP d’Autriche 2002, Schumacher se présentait avec une avance de 44 points au championnat. Un gouffre, quand on sait que la victoire valait 10 points. Mais Ferrari avait perdu les titres pilotes 1997, 1998 et 1999 à chaque fois lors de la dernière course de la saison, et vivait dans la paranoïa.
Implacable, Ross Brawn, stratège des Rouges, se voulait néanmoins encore plus affirmatif que son employeur et enfonçait le clou : tout le monde savait à quoi s’attendre : « Jusqu’à ce que le Championnat du Monde soit décidé en notre faveur ou non, la situation [de favoriser Schumacher aux dépends de Barrichello] sera répétée. Nous pourrions le refaire à Monaco la semaine prochaine ». Clair, net, et précis. Qui m’aime me suive. Barrichello, clairement, a vécu avec cela. Le Brésilien rejoignit même Brawn chez Honda puis Brawn GP. De nouveau en qualité de N°2.
Au final, le Brésilien fut celui que l’on entendit le moins, même si les années l’aidèrent à libérer quelque peu sa parole. Mais après tout, beaucoup de monde devient philosophe avec une prolongation de contrat d’un montant de 12 millions de dollars annuels pour deux saisons…
http://www.toilef1.com/Autriche-2002-Quand-Ferrari-rendit.html
Re: GP d'Autriche 22 juin 2014 Spielberg
Palmarès : Les dix derniers vainqueurs en Autriche
Posté le mercredi 18 juin 2014 à 16:30, par Basile Davoine
Ce week-end, la Formule 1 retrouve l’Autriche et le tracé de Spielberg, désormais baptisé Red Bull Ring. Ce Grand Prix n’a plus eu lieu depuis 2003. Sept éditions avaient eu lieu sur le tracé tel qu’il est dessiné aujourd’hui. Il faut ensuite remonter aux années 80 pour trouver trace d’un palmarès, sur l’ancien Österreichring.
Retrouvez les noms des dix derniers vainqueurs du Grand Prix d’Autriche, avec une plongée dans les archives !
2003
Michael Schumacher (ALL) - Scuderia Ferrari
Pole Position : Michael Schumacher
2002
Michael Schumacher (ALL) - Scuderia Ferrari
Pole Position : Rubens Barrichello
2001
David Coulthard (GBR) - McLaren-Mercedes
Pole Position : Michael Schumacher
2000
Mika Hakkinen (FIN) - McLaren-Mercedes
Pole Position : Mika Hakkinen
1999
Eddie Irvine (IRL) - Scuderia Ferrari
Pole Position : Mika Hakkinen
1998
Mika Hakkinen (FIN) - McLaren-Mercedes
Pole Position : Giancarlo Fisichella
1997
Jacques Villeneuve (CAN) - Williams-Renault
Pole Position : Jacques Villeneuve
1987
Nigel Mansell (GBR) - Williams-Honda
Pole Position : Nelson Piquet
1986
Alain Prost (FRA) - McLaren-TAG
Pole Position : Teo Fabi
1985
Alain Prost (FRA) - McLaren-TAG
Pole Position : Alain Prost
http://www.toilef1.com/Palmares-Les-dix-derniers-34683.html
Posté le mercredi 18 juin 2014 à 16:30, par Basile Davoine
Ce week-end, la Formule 1 retrouve l’Autriche et le tracé de Spielberg, désormais baptisé Red Bull Ring. Ce Grand Prix n’a plus eu lieu depuis 2003. Sept éditions avaient eu lieu sur le tracé tel qu’il est dessiné aujourd’hui. Il faut ensuite remonter aux années 80 pour trouver trace d’un palmarès, sur l’ancien Österreichring.
Retrouvez les noms des dix derniers vainqueurs du Grand Prix d’Autriche, avec une plongée dans les archives !
2003
Michael Schumacher (ALL) - Scuderia Ferrari
Pole Position : Michael Schumacher
2002
Michael Schumacher (ALL) - Scuderia Ferrari
Pole Position : Rubens Barrichello
2001
David Coulthard (GBR) - McLaren-Mercedes
Pole Position : Michael Schumacher
2000
Mika Hakkinen (FIN) - McLaren-Mercedes
Pole Position : Mika Hakkinen
1999
Eddie Irvine (IRL) - Scuderia Ferrari
Pole Position : Mika Hakkinen
1998
Mika Hakkinen (FIN) - McLaren-Mercedes
Pole Position : Giancarlo Fisichella
1997
Jacques Villeneuve (CAN) - Williams-Renault
Pole Position : Jacques Villeneuve
1987
Nigel Mansell (GBR) - Williams-Honda
Pole Position : Nelson Piquet
1986
Alain Prost (FRA) - McLaren-TAG
Pole Position : Teo Fabi
1985
Alain Prost (FRA) - McLaren-TAG
Pole Position : Alain Prost
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ADVERTISEM
Re: GP d'Autriche 22 juin 2014 Spielberg
ESPN Staff
18 juin 2014
Une vue aérienne du nouveau Red Bull Ring © Red Bull Racing
La FIA a annoncé que le Grand Prix d'Autriche aura deux zones DRS (Drag Reduction System, système de réduction de la traînée) cette année.
Ces zones ont été définies par simulation puisque il n'y a pas eu de course dans cet endroti depuis près de onze ans et le spectacle devrait être au rendez-vous.
La première zone sera située sur la ligne droite de départ/arrivée. La deuxième entre les virages 2 et
http://fr.espnf1.com/austria/motorsport/story/162929.html
- Grand Prix d'Autriche
18 juin 2014
Une vue aérienne du nouveau Red Bull Ring © Red Bull Racing
La FIA a annoncé que le Grand Prix d'Autriche aura deux zones DRS (Drag Reduction System, système de réduction de la traînée) cette année.
Ces zones ont été définies par simulation puisque il n'y a pas eu de course dans cet endroti depuis près de onze ans et le spectacle devrait être au rendez-vous.
La première zone sera située sur la ligne droite de départ/arrivée. La deuxième entre les virages 2 et
http://fr.espnf1.com/austria/motorsport/story/162929.html
Re: GP d'Autriche 22 juin 2014 Spielberg
- GP d'Autriche
Renault pense à l'altitude
ESPN Staff
17 juin 2014
Le circuit de Spelberg représente un défi particulier pour les motoristes
© Red Bull Content Pool
Agrandir
Ce week-end, la Formule 1 retourne en Autriche pour la première fois depuis 2003. Le motoriste Renault Sport F1 (RSF1) explique que le Red Bull Ring sera exigeant sur les groupes propulseurs non seulement par la nature de son tracé, mais aussi par sa situation géographique.
"Le tracé de Spielberg est une belle piste dont les virages s'enchaînent avec fluidité. D'apparence simple, le circuit autrichien propose néanmoins plusieurs défis de taille pour les groupes propulseurs, ce qui devrait nous pousser dans nos retranchements", indique Rémi Taffin, le directeur des activités piste de RSF1, qui motorise les écuries Red Bull, Lotus, Toro Rosso et Caterham.
Le moteur V6 turbo devra opérer à une altitude de 700m au-dessus du niveau de la mer, ce qui lui fera perdre une partie de sa puissance. Les deux systèmes de récupération d'énergie (SRE) devront tenter de compenser en partie cette perte, mais la configuration du tracé ne facilitera pas la tâche.
Défis multiples
"Le tracé comportant quatre lignes droites, le moteur à combustion interne tournera à plein régime durant une bonne partie du tour", explique Taffin. "D'après nos simulations, environ la moitié du circuit se négociera à pleine charge, soit un niveau comparable à ceux de Montréal et de Silverstone. Ces longues périodes d'accélération soumettront les V6 à des contraintes intenses. Elles solliciteront également le MGU-H (SRE lié au turbo) qui devra récupérer une quantité importante d'énergie avant de la redistribuer au MGU-K (SRE lié aux freins arrière) pour faire baisser les chronos. Sur ce point, le tracé de Spielberg partage les mêmes caractéristiques que le circuit Gilles-Villeneuve au Canada."
"Le Red Bull Ring ne compte que neuf virages ; le MGU-K n'aura donc pas l'occasion de récupérer beaucoup d'énergie au freinage. Cela dit, nous devrons nous assurer que cette génératrice électrique offre un supplément de puissance au V6. Il sera donc capital d'utiliser au mieux la petite quantité d'énergie tout de même récoltée."
"L'altitude du tracé de Spielberg représente un autre défi. Pour compenser la faible pression atmosphérique, le turbocompresseur tournera effectivement à une vitesse plus élevée, qui flirtera avec la limite des pièces", note Taffin. "Nous avons pu recréer certaines de ces conditions climatiques sur nos bancs d'essais et sommes confiants quant à la manière dont nous avons mené nos préparations."
"La victoire acquise au Canada (par Daniel Ricciardo et Red Bull) nous a offert un supplément de motivation, c'est certain. Ce succès confirme également que nous avançons dans la bonne direction, même s'il nous reste encore du chemin à parcourir pour viser la première place plus régulièrement."
© ESPN Sports Media Ltd.
http://fr.espnf1.com/austria/motorsport/story/162903.html
Re: GP d'Autriche 22 juin 2014 Spielberg
GP d'Autriche
McLaren espère entamer sa remontée
ESPN Staff
19 juin 2014
Button espère voir Ferrari dans ses rétroviseurs
© Sutton Images
Jenson Button est d'avis que les améliorations apportées à la MP4-29 pour le Grand Prix d'Autriche, ce week-end, marqueront le début d'une poussée visant à éradiquer l'écart qui sépare McLaren de sa rivale Ferrari dans le championnat des constructeurs.
Button a terminé à la 4e place au Canada, il y a deux semaines, au terme d'une course à rebondissements. Sachant que McLaren avait auparavant indiqué qu'elle visait la manche autrichienne pour démarrer une seconde phase intense de développement, ce résultat était déjà encourageant. Toutefois, le champion 2009 ne s'attend pas nécessairement à faire un grand bond en avant ce week-end, mais le processus est néanmoins en marche.
Le premier objectif sera de s'emparer de la 4e place du championnat, actuellement occupée par Force India, et d'ensuite partir à la chasse de Ferrari en 3e position.
Un dixième fait la différence
"Oui, nous avons des évolutions, mais des évolutions ont été installées à la plupart des courses alors nous n'allons pas soudainement nous battre à l'avant", a souligné Button. "Cependant, puisque le peloton est si serré derrière la première équipe (Mercedes), même un dixième de seconde fait une grande différence. Sur 70 tours, cela fait sept secondes."
"J'espère que cela fera une assez grande différence pour que nous puissions marquer de bons points, comme nous l'avons fait ces deux dernières courses. Nous ne sommes qu'à 21 points de Ferrari. Je ne sais pas trop comment c'est arrivé, mais effacer cet écart doit être notre objectif."
"Nous devons tenter d'être à l'avant du groupe qui suit Mercedes, qui suit peut-être Red Bull aussi", a ajouté Button. "Si les Mercedes et les Red Bull sont fiables, il faudrait alors se dire que la 5e place (du classement de la course), c'est ce que notre voiture doit être en mesure d'aller chercher."
© ESPN Sports Media Ltd.
flux RSS: ESPN Staff
http://fr.espnf1.com/mclaren/motorsport/story/163205.html
McLaren espère entamer sa remontée
ESPN Staff
19 juin 2014
Button espère voir Ferrari dans ses rétroviseurs
© Sutton Images
Jenson Button est d'avis que les améliorations apportées à la MP4-29 pour le Grand Prix d'Autriche, ce week-end, marqueront le début d'une poussée visant à éradiquer l'écart qui sépare McLaren de sa rivale Ferrari dans le championnat des constructeurs.
Button a terminé à la 4e place au Canada, il y a deux semaines, au terme d'une course à rebondissements. Sachant que McLaren avait auparavant indiqué qu'elle visait la manche autrichienne pour démarrer une seconde phase intense de développement, ce résultat était déjà encourageant. Toutefois, le champion 2009 ne s'attend pas nécessairement à faire un grand bond en avant ce week-end, mais le processus est néanmoins en marche.
Le premier objectif sera de s'emparer de la 4e place du championnat, actuellement occupée par Force India, et d'ensuite partir à la chasse de Ferrari en 3e position.
Un dixième fait la différence
"Oui, nous avons des évolutions, mais des évolutions ont été installées à la plupart des courses alors nous n'allons pas soudainement nous battre à l'avant", a souligné Button. "Cependant, puisque le peloton est si serré derrière la première équipe (Mercedes), même un dixième de seconde fait une grande différence. Sur 70 tours, cela fait sept secondes."
"J'espère que cela fera une assez grande différence pour que nous puissions marquer de bons points, comme nous l'avons fait ces deux dernières courses. Nous ne sommes qu'à 21 points de Ferrari. Je ne sais pas trop comment c'est arrivé, mais effacer cet écart doit être notre objectif."
"Nous devons tenter d'être à l'avant du groupe qui suit Mercedes, qui suit peut-être Red Bull aussi", a ajouté Button. "Si les Mercedes et les Red Bull sont fiables, il faudrait alors se dire que la 5e place (du classement de la course), c'est ce que notre voiture doit être en mesure d'aller chercher."
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Re: GP d'Autriche 22 juin 2014 Spielberg
- GP d'Autriche - Mercedes
Rosberg ne craint pas une répétition
ESPN Staff
19 juin 2014
Il n'y avait qu'un pilote Mercedes à l'arrivée au Canada
© Sutton Images
Nico Rosberg affirme que lui et Mercedes n'adopteront pas une approche plus prudente ce week-end en Autriche, malgré les importants problèmes de freins et de récupération d'énergie vécus au Canada il y a deux semaines.
Le pilote allemand menait la course lorsque le système lié aux freins arrière a connu une défaillance. Le fonctionnement des freins a été affecté et ces derniers surchauffaient. Lewis Hamilton, dont la monoplace souffrait des mêmes problèmes, a été contraint à l'abandon.
Le tracé autrichien sera également dur sur le groupe propulseur, mais Mercedes, qui domine le championnat, va conserver son approche habituelle puisque cela lui a très bien servi jusqu'à maintenant cette saison.
Catastrophe évitée au Canada
"Je ne pense pas qu'il soit nécessaire pour nous d'adopter une approche très conservatrice", a commenté Rosberg. "L'équipe comprend ce qu'il s'est passé et elle travaille pour résoudre le problème. Nous sommes confiants que cela ne se répétera pas ici. En termes de freins, la course au Canada était un cas d'exception. C'est toujours à la limite là-bas et c'était prévu que ce soit ainsi, donc cela ne devrait pas poser de problèmes ici."
Et si jamais une autre défaillance survient ce week-end ou plus tard cette saison, Rosberg croit que son expérience à Montréal lui sera très utile : "Lorsque vous perdez le système de récupération d'énergie, cela rend les choses très difficiles avec les freins arrière. Et sachant que le Canada est de toute façon une course critique au plan des freins, la perte du système de récupération d'énergie a rendu la situation encore plus difficile. Cependant, cela demeurerait une situation difficile si le problème se manifestait à nouveau, mais pas autant qu'au Canada."
"J'étais très satisfait d'être 2e à l'arrivée, tout bien considéré", a ajouté le leader du championnat. "Il s'agissait vraiment de limiter les dommages car à un moment donné, l'équipe s'attendait à une 8e place comme meilleur résultat."
© ESPN Sports Media Ltd.
http://fr.espnf1.com/mercedes/motorsport/story/163215.html
Re: GP d'Autriche 22 juin 2014 Spielberg
Les enjeux du Grand Prix d’Autriche
par Nicolas Carpentiers le 18/06/14 à 18:09
Redécouverte
La Formule 1 revient ce week-end sur le circuit de Spielberg pour la première fois depuis 2003, sur un circuit modernisé. Parmi les pilotes actuels, seuls Jenson Button, Kimi Räikkönen, Felipe Massa et Fernando Alonso y ont déjà couru : pour les autres, ce sera une grande première. Si tracé n’a été que légèrement modifié, les écuries n’ont pu se fonder que sur des simulations informatiques pour définir les premiers réglages : la journée de vendredi sera donc notamment consacrée à mesurer la longueur exacte de l’allée des stands, afin de déterminer le temps précis d’un pitstop. Le fait que le Red Bull Ring soit situé en hauteur va obliger les motoristes à faire tourner la turbine à une vitesse plus élevée pour compenser la faible pression atmosphérique.
Et bien entendu, on aura une pensée pour le vainqueur de la dernière édition du Grand Prix d'Autriche : Michael Schumacher, récemment sorti du coma.
Match Rosberg-Hamilton : huitième round
Malgré sa défaite au Canada, Mercedes reste la référence, avec six victoires et sept pole positions. Assez semblable à Montréal, ce tracé fait de virages lents (nécessitant une bonne motricité) et de lignes droites négociées à 300 km/h devrait convenir à merveille aux qualités de la W05. Paddy Lowe a déclaré récemment que les problèmes d’ERS ne devraient plus se produire, mais la fiabilité risque de jouer un rôle de plus en plus important dans les futures épreuves. Lewis Hamilton, qui accuse 22 point de retard sur Nico Rosberg, devra prendre le meilleur sur son voisin de garage pour mettre un terme à cet écart croissant…. Les deux pilotes se tirent par le haut, et on se délecte à l’avance de leur confrontation.
Derrière, Red Bull sera encore la deuxième force du plateau, sa victoire sur l’Ile Notre Dame devant beaucoup aux problèmes technique des Mercedes. Cela dit, Daniel Ricciardo et Sebastian Vettel seront sans doute mieux préparés que leurs adversaires puisqu’ils rouleront à domicile, sur un circuit propriété de leur patron Dietrich Mateschitz. Quant à Ferrari, Fernando Alonso et Kimi Räikkönen, ils risquent de ne pas être à la fête sur un tracé aux caractéristiques proches du circuit Gilles Villeneuve. Sauf si le nouveau capot testé il y a quinze jours en essais libres leur donne un gain significatif…
Bis repetita ?
Comme à Monaco et Montréal, Pirelli apportera les tendres et supertendres à Zeltweg, sans qu’on sache encore exactement quel sera l’écart de performances entre les deux composés, donnée essentielle pour élaborer la stratégie de course. Sur une piste dotée de nombreux virages lents, les pneus arrière monteront rapidement en température, ce qui pourrait ne pas être le cas des gommes avant, dont la fenêtre d’exploitation est plus élevée. Quoi qu’il en soit, les écuries suivront vraisemblablement la stratégie appliquée au Canada : un relais initial en supertendres, puis deux relais plus longs en tendres.
http://www.f1i.com/f1i-features/les-enjeux-du-grand-prix-dautriche
par Nicolas Carpentiers le 18/06/14 à 18:09
Redécouverte
La Formule 1 revient ce week-end sur le circuit de Spielberg pour la première fois depuis 2003, sur un circuit modernisé. Parmi les pilotes actuels, seuls Jenson Button, Kimi Räikkönen, Felipe Massa et Fernando Alonso y ont déjà couru : pour les autres, ce sera une grande première. Si tracé n’a été que légèrement modifié, les écuries n’ont pu se fonder que sur des simulations informatiques pour définir les premiers réglages : la journée de vendredi sera donc notamment consacrée à mesurer la longueur exacte de l’allée des stands, afin de déterminer le temps précis d’un pitstop. Le fait que le Red Bull Ring soit situé en hauteur va obliger les motoristes à faire tourner la turbine à une vitesse plus élevée pour compenser la faible pression atmosphérique.
Et bien entendu, on aura une pensée pour le vainqueur de la dernière édition du Grand Prix d'Autriche : Michael Schumacher, récemment sorti du coma.
Match Rosberg-Hamilton : huitième round
Malgré sa défaite au Canada, Mercedes reste la référence, avec six victoires et sept pole positions. Assez semblable à Montréal, ce tracé fait de virages lents (nécessitant une bonne motricité) et de lignes droites négociées à 300 km/h devrait convenir à merveille aux qualités de la W05. Paddy Lowe a déclaré récemment que les problèmes d’ERS ne devraient plus se produire, mais la fiabilité risque de jouer un rôle de plus en plus important dans les futures épreuves. Lewis Hamilton, qui accuse 22 point de retard sur Nico Rosberg, devra prendre le meilleur sur son voisin de garage pour mettre un terme à cet écart croissant…. Les deux pilotes se tirent par le haut, et on se délecte à l’avance de leur confrontation.
Derrière, Red Bull sera encore la deuxième force du plateau, sa victoire sur l’Ile Notre Dame devant beaucoup aux problèmes technique des Mercedes. Cela dit, Daniel Ricciardo et Sebastian Vettel seront sans doute mieux préparés que leurs adversaires puisqu’ils rouleront à domicile, sur un circuit propriété de leur patron Dietrich Mateschitz. Quant à Ferrari, Fernando Alonso et Kimi Räikkönen, ils risquent de ne pas être à la fête sur un tracé aux caractéristiques proches du circuit Gilles Villeneuve. Sauf si le nouveau capot testé il y a quinze jours en essais libres leur donne un gain significatif…
Bis repetita ?
Comme à Monaco et Montréal, Pirelli apportera les tendres et supertendres à Zeltweg, sans qu’on sache encore exactement quel sera l’écart de performances entre les deux composés, donnée essentielle pour élaborer la stratégie de course. Sur une piste dotée de nombreux virages lents, les pneus arrière monteront rapidement en température, ce qui pourrait ne pas être le cas des gommes avant, dont la fenêtre d’exploitation est plus élevée. Quoi qu’il en soit, les écuries suivront vraisemblablement la stratégie appliquée au Canada : un relais initial en supertendres, puis deux relais plus longs en tendres.
http://www.f1i.com/f1i-features/les-enjeux-du-grand-prix-dautriche
EL2 : Hamilton donne la réplique à Rosberg
EL2 : Hamilton donne la réplique à Rosberg
par Grégory Demoen, envoyé spécial le 20/06/14 à 15:43
Battu par son équipier pour 140 millièmes ce matin, Lewis Hamilton a donné la réplique à Nico Rosberg cet après-midi sur le circuit du Red Bull Ring en le devançant de près de quatre dixièmes.
Le Britannique, qui concède 22 points à Rosberg au championnat, a fait tomber le chrono au terme de cette deuxième séance d’essais libres, bouclant le tour du circuit autrichien en 1:09.542.
Une nouvelle fois, la concurrence est très en retrait. Fernando Alonso, troisième, a concédé près d’une seconde pleine au volant de sa Ferrari. Quatrième et cinquième, Valtteri Bottas et Felipe Massa pourraient avoir une nouvelle occasion de briller ce week-end à condition qu’ils ne la gâchent pas comme à Montréal il y a deux semaines.
Les Red Bull sont assez loin au terme de cette première journée d’essais, alors que le Taureau rouge évolue sur son circuit – celui-ci appartient à Dietrich Mateschitz, le patron de la boisson énergisante. Sebastian Vettel a signé le sixième temps, deux positions devant son équipier Daniel Ricciardo.
http://www.f1i.com/infos/el2-hamilton-donne-replique-rosberg/
par Grégory Demoen, envoyé spécial le 20/06/14 à 15:43
Battu par son équipier pour 140 millièmes ce matin, Lewis Hamilton a donné la réplique à Nico Rosberg cet après-midi sur le circuit du Red Bull Ring en le devançant de près de quatre dixièmes.
Le Britannique, qui concède 22 points à Rosberg au championnat, a fait tomber le chrono au terme de cette deuxième séance d’essais libres, bouclant le tour du circuit autrichien en 1:09.542.
Une nouvelle fois, la concurrence est très en retrait. Fernando Alonso, troisième, a concédé près d’une seconde pleine au volant de sa Ferrari. Quatrième et cinquième, Valtteri Bottas et Felipe Massa pourraient avoir une nouvelle occasion de briller ce week-end à condition qu’ils ne la gâchent pas comme à Montréal il y a deux semaines.
Les Red Bull sont assez loin au terme de cette première journée d’essais, alors que le Taureau rouge évolue sur son circuit – celui-ci appartient à Dietrich Mateschitz, le patron de la boisson énergisante. Sebastian Vettel a signé le sixième temps, deux positions devant son équipier Daniel Ricciardo.
Pos | Pilote | Equipe | Temps | Ecarts | Tours |
01 | L. Hamilton | Mercedes | 1:09.542 | 37 | |
02 | N. Rosberg | Mercedes | 1:09.919 | + 0.377 | 50 |
03 | F. Alonso | Ferrari | 1:10.470 | + 0.928 | 40 |
04 | V. Bottas | Williams | 1:10.519 | + 0.977 | 44 |
05 | F. Massa | Williams | 1:10.521 | + 0.979 | 39 |
06 | S. Vettel | Red Bull Racing | 1:10.807 | + 1.265 | 39 |
07 | J. Button | McLaren | 1:10.813 | + 1.271 | 44 |
08 | D. Ricciardo | Red Bull Racing | 1:10.920 | + 1.378 | 36 |
09 | K. Magnussen | McLaren | 1:10.936 | + 1.394 | 45 |
10 | J. Vergne | Toro Rosso | 1:10.972 | + 1.430 | 39 |
11 | K. Räikkönen | Ferrari | 1:10.974 | + 1.432 | 45 |
12 | D. Kvyat | Toro Rosso | 1:11.261 | + 1.719 | 45 |
13 | S. Perez | Force India | 1:11.296 | + 1.754 | 36 |
14 | E. Gutierrez | Sauber | 1:11.491 | + 1.949 | 42 |
15 | P. Maldonado | Lotus | 1:11.765 | + 2.223 | 30 |
16 | A. Sutil | Sauber | 1:11.806 | + 2.264 | 42 |
17 | N. Hulkenberg | Force India | 1:11.935 | + 2.393 | 39 |
18 | M. Chilton | Marussia | 1:12.229 | + 2.687 | 43 |
19 | R. Grosjean | Lotus | 1:12.262 | + 2.720 | 46 |
20 | J. Bianchi | Marussia | 1:12.279 | + 2.737 | 36 |
21 | K. Kobayashi | Caterham | 1:12.937 | + 3.395 | 24 |
22 | M. Ericsson | Caterham | 1:13.596 | + 4.054 | 48 |
Re: GP d'Autriche 22 juin 2014 Spielberg
Le circuit du Red Bull Ring à la loupe
par Thomas Mignon le 19/06/14 à 11:03
À la manière de Spa-Francorchamps, le circuit de Spielberg est un tracé naturel qui épouse le relief du paysage sans le dénaturer. Planté au beau milieu des collines verdoyantes de Styrie, le désormais nommé Red Bull Ring possède les caractéristiques qui ont fait le charme de la F1 traditionnelle.
Bien que modifié au fil de ses apparitions au calendrier, le ring autrichien a gardé son esprit d’antan et alterne lignes droites à grande vitesse et freinages appuyés. Ce véritable toboggan est, avec Monza et Spa-Francorchamps, l’un des trois tracés les plus rapides de l’histoire. Lors de sa victoire en 1987, Nigel Mansell y avait en effet atteint la vitesse moyenne ahurissante de 235,421 km/h. Et, avec une longueur d’à peine 4,3 kilomètres, autant dire qu’on ne voit pas le temps passer.
"Le tracé est très court, confirme Jean-Éric Vergne, qui découvrira, comme beaucoup, ce tracé disparu du calendrier en 2003 (seul Jenson Button, Fernando Alonso, Kimi Räikkönen et Felipe Massa y ont couru). Cela pourrait poser des problèmes de trafic aux essais et en course."
Un casse-tête pour les réglages
Le circuit de Spielberg comporte trois grandes lignes droites qui conditionnent une bonne partie du tour (T9-T1, T1-T2 et T3-T4) et une section 'intérieure' plus sinueuse (de T3 à T9). Ce mélange de styles peut poser un véritable casse-tête pour les ingénieurs qui doivent trouver le bon compromis en termes de réglages. Et c’est sans parler de la consommation d’essence.
"La typologie de ce tracé est fortement marquée par l’alternance entre accélérations et freinage, explique Laurent Mékiès, ingénieur en chef de Toro Rosso. Cela va donc poser la question de la consommation, car tout est en relance moteur."
Ce vieux terrain de jeu européen remis au goût du jour par Red Bull représente un véritable défi pour la nouvelle génération de monoplaces, mais aussi pour les nombreux pilotes qui affronteront le 'ring' pour la première fois. Le spectacle devrait en tout cas être au rendez-vous avec les possibilités de dépassements que propose ce tracé à l’ancienne.
"J’ai récemment fait une démonstration F1 sur ce circuit pour Red Bull, ajoute JEV. Il est vraiment original, avec des opportunités claires de doubler. Il va falloir regarder devant et derrière soi en permanence. Cela promet une course vraiment animée !"
http://www.f1i.com/f1i-features/circuit-spielberg-loupe/
par Thomas Mignon le 19/06/14 à 11:03
À la manière de Spa-Francorchamps, le circuit de Spielberg est un tracé naturel qui épouse le relief du paysage sans le dénaturer. Planté au beau milieu des collines verdoyantes de Styrie, le désormais nommé Red Bull Ring possède les caractéristiques qui ont fait le charme de la F1 traditionnelle.
Bien que modifié au fil de ses apparitions au calendrier, le ring autrichien a gardé son esprit d’antan et alterne lignes droites à grande vitesse et freinages appuyés. Ce véritable toboggan est, avec Monza et Spa-Francorchamps, l’un des trois tracés les plus rapides de l’histoire. Lors de sa victoire en 1987, Nigel Mansell y avait en effet atteint la vitesse moyenne ahurissante de 235,421 km/h. Et, avec une longueur d’à peine 4,3 kilomètres, autant dire qu’on ne voit pas le temps passer.
"Le tracé est très court, confirme Jean-Éric Vergne, qui découvrira, comme beaucoup, ce tracé disparu du calendrier en 2003 (seul Jenson Button, Fernando Alonso, Kimi Räikkönen et Felipe Massa y ont couru). Cela pourrait poser des problèmes de trafic aux essais et en course."
Un casse-tête pour les réglages
Le circuit de Spielberg comporte trois grandes lignes droites qui conditionnent une bonne partie du tour (T9-T1, T1-T2 et T3-T4) et une section 'intérieure' plus sinueuse (de T3 à T9). Ce mélange de styles peut poser un véritable casse-tête pour les ingénieurs qui doivent trouver le bon compromis en termes de réglages. Et c’est sans parler de la consommation d’essence.
"La typologie de ce tracé est fortement marquée par l’alternance entre accélérations et freinage, explique Laurent Mékiès, ingénieur en chef de Toro Rosso. Cela va donc poser la question de la consommation, car tout est en relance moteur."
Ce vieux terrain de jeu européen remis au goût du jour par Red Bull représente un véritable défi pour la nouvelle génération de monoplaces, mais aussi pour les nombreux pilotes qui affronteront le 'ring' pour la première fois. Le spectacle devrait en tout cas être au rendez-vous avec les possibilités de dépassements que propose ce tracé à l’ancienne.
"J’ai récemment fait une démonstration F1 sur ce circuit pour Red Bull, ajoute JEV. Il est vraiment original, avec des opportunités claires de doubler. Il va falloir regarder devant et derrière soi en permanence. Cela promet une course vraiment animée !"
http://www.f1i.com/f1i-features/circuit-spielberg-loupe/
Re: GP d'Autriche 22 juin 2014 Spielberg
Découvrez dès à présent le circuit du Red Bull Ring avec notre vidéo 3D, et découvrez les données fascinantes sur ce pittoresque tracé en bord de foret, et à fort dénivelé.
http://www.redbull.com/fr/motorsports/f1/stories/1331657189652/red-bull-ring-cgi-clip
http://www.redbull.com/fr/motorsports/f1/stories/1331657189652/red-bull-ring-cgi-clip
Re: GP d'Autriche 22 juin 2014 Spielberg
- GP d'Autriche - Qualif
Massa en pole, doublé Williams
21 juin 2014
Meilleur temps pour Massa dans son ultime tentative © Sutton Images
Felipe Massa offre à l'écurie Williams sa première pole depuis deux ans, le Brésilien en ajoute une à son compteur, bloqué depuis le Brésil 2008. Son coéquipier Valtteri Bottas partira à ses côtés, première défaite de Mercedes dans l'exercice en 2014.
Mercedes partait encore favorite pour la pole position, mais Lewis Hamilton a commis deux erreurs fatales en Q3. Le Britannique a d'abord vu son temps annulé pour avoir franchi les limites de la piste, il a fini la séance en tête-à-queue. Dommage pour lui qui avait une belle avance sur le chrono de Bottas avant sa faute. Le Finlandais pensait tenir sa première pole, Nico Rosberg s'était cassé les dents. Massa réussit à faire mieux sur le fil, pour moins d'un dixième.
Vettel éliminé dès la Q2, comme JEV et Grosjean
Williams réussit un extraordinaire doublé, le premier depuis l'Allemagne 2003 (Montoya et Ralf Schumacher), elle a battu Mercedes. Rosberg partira donc troisième devant Fernando Alonso et Daniel Ricciardo, Hamilton s'élancera lui neuvième, il n'a pas pu signer un seul chrono pendant la Q3.
Jean-Éric Vergne se positionnera au 14e rang dimanche sur la grille devant son compatriote Romain Grosjean. La déception est plus grande pour le pilote Toro Rosso, qui avait les moyens d'atteindre la Q3, la septième place de son coéquipier Daniil Kvyat en est la preuve. Le dernier Français en lice, Jules Bianchi, ne s'est pas qualifié pour la Q2, avec le 19e chrono.
Daniel Ricciardo a sauvé les meubles, mais Red Bull continue de vivre un week-end difficile sur son circuit, notamment Sebastian Vettel. Éliminé en Q2, il sera loin au départ, seulement 12e.
© ESPN Sports Media Ltd.
Grand Prix d'Autriche 2014
Qualification
Pilote | Équipes | Chrono | |
1 | F Massa (BRA) | Williams | 1'08.759 |
2 | V Bottas (FIN) | Williams | 1'08.846 |
3 | N Rosberg (GER) | Mercedes | 1'08.944 |
4 | F Alonso (ESP) | Ferrari | 1'09.285 |
5 | D Ricciardo (AUS) | Red Bull | 1'09.466 |
6 | K Magnussen (DEN) | McLaren | 1'09.515 |
7 | D Kvyat (RUS) | Toro Rosso | 1'09.619 |
8 | KM Räikkönen (FIN) | Ferrari | 1'10.795 |
9 | LC Hamilton (GBR) | Mercedes | - |
10 | N Hülkenberg (GER) | Force India | - |
11 | S Pérez (MEX) | Force India | 1'09.754 |
12 | J Button (GBR) | McLaren | 1'09.780 |
13 | S Vettel (GER) | Red Bull | 1'09.801 |
14 | P Maldonado (VEN) | Lotus | 1'09.939 |
15 | J.-É. Vergne (FRA) | Toro Rosso | 1'10.073 |
16 | R Grosjean (FRA) | Lotus | 1'10.642 |
17 | A Sutil (GER) | Sauber | 1'10.825 |
18 | E Gutiérrez (MEX) | Sauber | 1'11.349 |
19 | J Bianchi (FRA) | Marussia | 1'11.412 |
20 | K Kobayashi (JPN) | Caterham | 1'11.673 |
21 | M Chilton (GBR) | Marussia | 1'11.775 |
22 | M Ericsson (SWE) | Caterham | 1'12.673 |
http://fr.espnf1.com/austria/motorsport/story/163581.html
Re: GP d'Autriche 22 juin 2014 Spielberg
Grand Prix d’Autriche : La grille de départ
Cette grille tient compte des pénalités infligées à Sergio Pérez (5 places) et Max Chilton (3 places)
http://www.toilef1.com/Grand-Prix-d-Autriche-La-grille-de.html
01 | F. Massa Williams | ||
02 | V. Bottas Williams | ||
03 | N. Rosberg Mercedes | ||
04 | F. Alonso Ferrari | ||
05 | D. Ricciardo Red Bull | ||
06 | K. Magnussen McLaren | ||
07 | D. Kvyat Toro Rosso | ||
08 | K. Räikkönen Ferrari | ||
09 | L. Hamilton Mercedes | ||
10 | N. Hülkenberg Force India | ||
11 | J. Button McLaren | ||
12 | S. Vettel Red Bull | ||
13 | P. Maldonado Lotus | ||
14 | J. Vergne Toro Rosso | ||
15 | R. Grosjean Lotus | ||
16 | S. Pérez Force India | ||
17 | A. Sutil Sauber | ||
18 | E. Gutiérrez Sauber | ||
19 | J. Bianchi Marussia | ||
20 | K. Kobayashi Caterham | ||
21 | M. Ericsson Caterham | ||
22 | M. Chilton Marussia |
Cette grille tient compte des pénalités infligées à Sergio Pérez (5 places) et Max Chilton (3 places)
http://www.toilef1.com/Grand-Prix-d-Autriche-La-grille-de.html
Re: GP d'Autriche 22 juin 2014 Spielberg
Course - Carton plein pour Mercedes-Benz !
Posté le dimanche 22 juin 2014 à 15:38, par Guillaume Navarro
La grande fête n’aura pas eu lieu pour Red Bull, qui a vu trois de ses quatre monoplaces abandonner pour le retour de l’Autriche au calendrier F1. Après une belle lutte à quatre impliquant les Williams en première moitié de course, Mercedes a mis la main sur le Grand Prix, et signe un nouveau doublé, mené par Rosberg, qui partait sept positions devant Hamilton, second, sur la grille de départ.
C’est un carton plein pour Mercedes, qui motorise six des sept premières autos à l’arrivée.
—
C’est depuis la voie des stands que Romain Grosjean doit prendre le départ, victime d’un problème de boite sur la Lotus E22 avant la mise en grille. Le top 10 de la grille s’élance avec le train de supertendres utilisé en Q2. Button, 11ème sur la grille, choisit le composé tendre et se lancera dans un premier relais plus long.
Départ sensationnel pour Hamilton ; cauchemar chez Red Bull
Nico Rosberg s’élance bien de sa troisième place et prend le dessus sur la Williams Bottas au premier virage, tandis que Massa conserve le commandement. Mais le Finlandais ne se laisse pas faire et reprend le dessus sur la Mercedes dès le second freinage ! Derrière, Lewis Hamilton bondit de sa 10ème place comme un diable de sa boite : Le Britannique est déjà P4, dans l’aileron arrière de son équipier Rosberg, dès la fin de premier tour, après avoir dépassé Fernando Alonso !
Le départ est catastrophique pour les Red Bull : Ricciardo chute de 4 places dans le premier passage et voit encore Kvyat le passer dans la foulée. Vettel de son côté, est au ralenti dès le second passage, sans aucune puissance sur la RB10 ! Le Champion du Monde erre au ralenti sur la piste pendant un long tour, avant de soudainement retrouver son moteur alors que la meute lui prend un tour ! L’Allemand se retrouve en plein milieu de peloton, mais relégué à un tour.
Les arrêts aux stands changent la donne devant
Après 10 boucles, Massa mène le GP avec une avance d’une seconde sur Bottas. Les deux Mercedes de Rosberg et Hamilton suivent dans les deux secondes suivantes. La Ferrari d’Alonso est déjà à 5 secondes des Mercedes quand Rosberg est le premier homme de tête à observer son premier arrêt, au 11ème passage, pour chausser les tendres. Hamilton attend deux tours de plus pour s’arrêter et reste derrière l’Allemand en sortant des stands.
Le leader Massa entre au 14ème tour et perd la tête, ressortant entre les deux Mercedes. Mais Hamilton ose un dépassement immédiat et s’empare de la position du Brésilien, à qui l’arrêt plus tardif aura finalement coûté trois places : en effet, Bottas ne s’arrête que 2.1s au T15 et ressort entre les deux Mercedes, prenant lui aussi la main sur son équipier.
Pérez retient la meute en tête
Seule la Force India de Pérez, devant encore passer aux stands, évolue devant le quatuor de tête sérieusement redistribué mais toujours groupé en deux secondes : Rosberg – Bottas – Hamilton – Massa. Un rythme permettant également à la McLaren de Button, partie en tendres, de rester au contact en P6. Une chose est sûre : c’est le moteur Mercedes qu’il faut avoir sous le capot en Autriche !
Bottas, seulement une seconde derrière Rosberg au 20ème passage, est sous la menace directe de Lewis Hamilton, ayant lui-même Rosberg dans ses rétroviseurs. Bon dernier, Vettel observe son pitstop au 22ème passage et reprend la piste à 30 secondes de la Sauber de Gutierrez, qui doit observer un stop and go pour avoir été relâché de façon dangereuse après son arrêt. Le Mexicain subira également une pénalité de 10 places sur la grille de Silverstone.
Pour l’équipe sœur de Red Bull, les choses ne vont pas mieux : un bris de suspension sur l’arrière droit fait de Kvyat le premier abandon de la course.
Rosberg s’empare de la tête
Pérez ne parvient pas à retenir Rosberg sur une attaque de l’Allemand au 27ème passage. Bottas enchaîne. Hamilton doit désormais réagir immédiatement pour ne pas perdre de temps derrière la Force India, dont le cycle de vie des pneus est très avancé : Rosberg signe en effet immédiatement le meilleur tour en course. Hamilton fait sauter le bouchon Mexicain une boucle plus tard et signe à son tour le meilleur chrono en course. Pérez s’arrête enfin au 29ème tour, pour chausser un nouveau train de tendres. 1.3s séparent les deux Mercedes après 30 tours…avec Bottas intercalé entre elles !
Les difficultés de Rosberg à maintenir ses deux rivaux derrière au freinage permettent à Massa d’opérer la jonction pour de nouveau constituer un quatuor de tête. P5, Alonso tourne aussi 0’5s au tour plus vite que le leader et n’évolue qu’à 6 secondes du Brésilien.
Vettel rend les armes ; Mercedes se place devant
Après les abandons de Melbourne et de Monaco, Vettel vit son troisième revers de la saison 2014 lorsque le team lui demande de rentrer aux stands au 36ème passage : autant que sur les trois saisons précédentes cumulées ! Dernier, l’Allemand a tout intérêt à préserver la fiabilité de son unité de puissance pour les prochains GP.
C’est Lewis Hamilton qui lance la dernière valse d’arrêts, au 39ème tour. Long de quatre secondes, le passage aux stands n’est pas sensationnel. Rosberg passe un tour plus tard et s’immobilise une seconde de moins. Bottas enchaîne au 41ème tour, mais un tour sensationnel en 1’12.217s permet au Champion 2008 de prendre le dessus sur le Finlandais ! Le classique duel Mercedes peut enfin commencer !
Rosberg vs Hamilton vs les freins
La fin de course promet une lutte à armes égales entre les deux Mercedes, disposant de pneus ayant la même durée de vie, et avec Hamilton dans la position du chasseur. Seule 1.5s sépare les deux hommes au 50ème passage. Troisième, Bottas a décroché à 6 secondes.
Dans la radio, Hamilton demande au muret si Rosberg « a des problèmes avec les freins ». La réponse qui lui est donnée annonce : « vous avez le même problème, il va falloir gérer », suggérant que les températures inquiètent sur les deux autos, comme à Montréal.
En 10 boucles, Rosberg ne parvient à prendre que 0’5s sur Hamilton, qui reste à deux secondes à l’abord des dix derniers tours de course. Toro Rosso perd sa seconde monoplace au 61ème passage, lorsque Vergne ramène son auto au garage. Hamilton se repositionne à 1.3s de son équipier à cinq boucles de l’arrivée, mais ne peut rien faire pour prendre le commandement dans les ultimes kilomètres : Rosberg a désormais 29 points d’avance au championnat du monde des pilotes.
http://www.toilef1.com/Course-Carton-plein-pour-Mercedes.html
Posté le dimanche 22 juin 2014 à 15:38, par Guillaume Navarro
La grande fête n’aura pas eu lieu pour Red Bull, qui a vu trois de ses quatre monoplaces abandonner pour le retour de l’Autriche au calendrier F1. Après une belle lutte à quatre impliquant les Williams en première moitié de course, Mercedes a mis la main sur le Grand Prix, et signe un nouveau doublé, mené par Rosberg, qui partait sept positions devant Hamilton, second, sur la grille de départ.
C’est un carton plein pour Mercedes, qui motorise six des sept premières autos à l’arrivée.
—
C’est depuis la voie des stands que Romain Grosjean doit prendre le départ, victime d’un problème de boite sur la Lotus E22 avant la mise en grille. Le top 10 de la grille s’élance avec le train de supertendres utilisé en Q2. Button, 11ème sur la grille, choisit le composé tendre et se lancera dans un premier relais plus long.
Départ sensationnel pour Hamilton ; cauchemar chez Red Bull
Nico Rosberg s’élance bien de sa troisième place et prend le dessus sur la Williams Bottas au premier virage, tandis que Massa conserve le commandement. Mais le Finlandais ne se laisse pas faire et reprend le dessus sur la Mercedes dès le second freinage ! Derrière, Lewis Hamilton bondit de sa 10ème place comme un diable de sa boite : Le Britannique est déjà P4, dans l’aileron arrière de son équipier Rosberg, dès la fin de premier tour, après avoir dépassé Fernando Alonso !
Le départ est catastrophique pour les Red Bull : Ricciardo chute de 4 places dans le premier passage et voit encore Kvyat le passer dans la foulée. Vettel de son côté, est au ralenti dès le second passage, sans aucune puissance sur la RB10 ! Le Champion du Monde erre au ralenti sur la piste pendant un long tour, avant de soudainement retrouver son moteur alors que la meute lui prend un tour ! L’Allemand se retrouve en plein milieu de peloton, mais relégué à un tour.
Les arrêts aux stands changent la donne devant
Après 10 boucles, Massa mène le GP avec une avance d’une seconde sur Bottas. Les deux Mercedes de Rosberg et Hamilton suivent dans les deux secondes suivantes. La Ferrari d’Alonso est déjà à 5 secondes des Mercedes quand Rosberg est le premier homme de tête à observer son premier arrêt, au 11ème passage, pour chausser les tendres. Hamilton attend deux tours de plus pour s’arrêter et reste derrière l’Allemand en sortant des stands.
Le leader Massa entre au 14ème tour et perd la tête, ressortant entre les deux Mercedes. Mais Hamilton ose un dépassement immédiat et s’empare de la position du Brésilien, à qui l’arrêt plus tardif aura finalement coûté trois places : en effet, Bottas ne s’arrête que 2.1s au T15 et ressort entre les deux Mercedes, prenant lui aussi la main sur son équipier.
Pérez retient la meute en tête
Seule la Force India de Pérez, devant encore passer aux stands, évolue devant le quatuor de tête sérieusement redistribué mais toujours groupé en deux secondes : Rosberg – Bottas – Hamilton – Massa. Un rythme permettant également à la McLaren de Button, partie en tendres, de rester au contact en P6. Une chose est sûre : c’est le moteur Mercedes qu’il faut avoir sous le capot en Autriche !
Bottas, seulement une seconde derrière Rosberg au 20ème passage, est sous la menace directe de Lewis Hamilton, ayant lui-même Rosberg dans ses rétroviseurs. Bon dernier, Vettel observe son pitstop au 22ème passage et reprend la piste à 30 secondes de la Sauber de Gutierrez, qui doit observer un stop and go pour avoir été relâché de façon dangereuse après son arrêt. Le Mexicain subira également une pénalité de 10 places sur la grille de Silverstone.
Pour l’équipe sœur de Red Bull, les choses ne vont pas mieux : un bris de suspension sur l’arrière droit fait de Kvyat le premier abandon de la course.
Rosberg s’empare de la tête
Pérez ne parvient pas à retenir Rosberg sur une attaque de l’Allemand au 27ème passage. Bottas enchaîne. Hamilton doit désormais réagir immédiatement pour ne pas perdre de temps derrière la Force India, dont le cycle de vie des pneus est très avancé : Rosberg signe en effet immédiatement le meilleur tour en course. Hamilton fait sauter le bouchon Mexicain une boucle plus tard et signe à son tour le meilleur chrono en course. Pérez s’arrête enfin au 29ème tour, pour chausser un nouveau train de tendres. 1.3s séparent les deux Mercedes après 30 tours…avec Bottas intercalé entre elles !
Les difficultés de Rosberg à maintenir ses deux rivaux derrière au freinage permettent à Massa d’opérer la jonction pour de nouveau constituer un quatuor de tête. P5, Alonso tourne aussi 0’5s au tour plus vite que le leader et n’évolue qu’à 6 secondes du Brésilien.
Vettel rend les armes ; Mercedes se place devant
Après les abandons de Melbourne et de Monaco, Vettel vit son troisième revers de la saison 2014 lorsque le team lui demande de rentrer aux stands au 36ème passage : autant que sur les trois saisons précédentes cumulées ! Dernier, l’Allemand a tout intérêt à préserver la fiabilité de son unité de puissance pour les prochains GP.
C’est Lewis Hamilton qui lance la dernière valse d’arrêts, au 39ème tour. Long de quatre secondes, le passage aux stands n’est pas sensationnel. Rosberg passe un tour plus tard et s’immobilise une seconde de moins. Bottas enchaîne au 41ème tour, mais un tour sensationnel en 1’12.217s permet au Champion 2008 de prendre le dessus sur le Finlandais ! Le classique duel Mercedes peut enfin commencer !
Rosberg vs Hamilton vs les freins
La fin de course promet une lutte à armes égales entre les deux Mercedes, disposant de pneus ayant la même durée de vie, et avec Hamilton dans la position du chasseur. Seule 1.5s sépare les deux hommes au 50ème passage. Troisième, Bottas a décroché à 6 secondes.
Dans la radio, Hamilton demande au muret si Rosberg « a des problèmes avec les freins ». La réponse qui lui est donnée annonce : « vous avez le même problème, il va falloir gérer », suggérant que les températures inquiètent sur les deux autos, comme à Montréal.
En 10 boucles, Rosberg ne parvient à prendre que 0’5s sur Hamilton, qui reste à deux secondes à l’abord des dix derniers tours de course. Toro Rosso perd sa seconde monoplace au 61ème passage, lorsque Vergne ramène son auto au garage. Hamilton se repositionne à 1.3s de son équipier à cinq boucles de l’arrivée, mais ne peut rien faire pour prendre le commandement dans les ultimes kilomètres : Rosberg a désormais 29 points d’avance au championnat du monde des pilotes.
01 | N. Rosberg | Mercedes | 71 tours | 25 |
02 | L. Hamilton | Mercedes | +1.9 | 18 |
03 | V. Bottas | Williams | +8.1 | 15 |
04 | F. Massa | Williams | +17.3 | 12 |
05 | F. Alonso | Ferrari | +18.5 | 10 |
06 | S. Pérez | Force India | +28.5 | 8 |
07 | K. Magnussen | McLaren | +32.0 | 6 |
08 | D. Ricciardo | Red Bull | +43.5 | 4 |
09 | N. Hülkenberg | Force India | +44.1 | 2 |
10 | K. Räikkönen | Ferrari | +47.7 | 1 |
11 | J. Button | McLaren | +50.9 | |
12 | P. Maldonado | Lotus | +1 tour | |
13 | A. Sutil | Sauber | +1 tour | |
14 | R. Grosjean | Lotus | +1 tour | |
15 | J. Bianchi | Marussia | +2 tours | |
16 | K. Kobayashi | Caterham | +2 tours | |
17 | M. Chilton | Marussia | +2 tours | |
18 | M. Ericsson | Caterham | +2 tours | |
19 | E. Gutiérrez | Sauber | +2 tours | |
Ab | J. Vergne | Toro Rosso | Freins | |
Ab | S. Vettel | Red Bull | Problème technique | |
Ab | D. Kvyat | Toro Rosso | Bris mécanique |
http://www.toilef1.com/Course-Carton-plein-pour-Mercedes.html
Re: GP d'Autriche 22 juin 2014 Spielberg
Les classements des championnats après l’Autriche
http://www.toilef1.com/Les-classements-des-championnats.html
01 | N. Rosberg | 25 | 18 | 18 | 18 | 18 | 25 | 18 | 25 | 165 | |||||||||||
02 | L. Hamilton | — | 25 | 25 | 25 | 25 | 18 | — | 18 | 136 | |||||||||||
03 | D. Ricciardo | — | — | 12 | 12 | 15 | 15 | 25 | 4 | 83 | |||||||||||
04 | F. Alonso | 12 | 12 | 2 | 15 | 8 | 12 | 8 | 10 | 79 | |||||||||||
05 | S. Vettel | — | 15 | 8 | 10 | 12 | — | 15 | — | 60 | |||||||||||
06 | N. Hülkenberg | 8 | 10 | 10 | 8 | 1 | 10 | 10 | 2 | 59 | |||||||||||
07 | V. Bottas | 10 | 4 | 4 | 6 | 10 | — | 6 | 15 | 55 | |||||||||||
08 | J. Button | 15 | 8 | — | — | — | 8 | 12 | — | 43 | |||||||||||
09 | F. Massa | — | 6 | 6 | — | — | 6 | — | 12 | 30 | |||||||||||
10 | K. Magnussen | 18 | 2 | — | — | — | 1 | 2 | 6 | 29 | |||||||||||
11 | S. Pérez | 1 | — | 15 | 2 | 2 | — | — | 8 | 28 | |||||||||||
12 | K. Räikkönen | 6 | — | 1 | 4 | 6 | — | 1 | 1 | 19 | |||||||||||
13 | R. Grosjean | — | — | — | — | 4 | 4 | — | — | 8 | |||||||||||
14 | J. Vergne | 4 | — | — | — | — | — | 4 | — | 8 | |||||||||||
15 | D. Kvyat | 2 | 1 | — | 1 | — | — | — | — | 4 | |||||||||||
16 | J. Bianchi | — | — | — | — | — | 2 | — | — | 2 | |||||||||||
17 | A. Sutil | — | — | — | — | — | — | — | — | 0 | |||||||||||
18 | M. Ericsson | — | — | — | — | — | — | — | — | 0 | |||||||||||
19 | P. Maldonado | — | — | — | — | — | — | — | — | 0 | |||||||||||
20 | E. Gutiérrez | — | — | — | — | — | — | — | — | 0 | |||||||||||
21 | M. Chilton | — | — | — | — | — | — | — | — | 0 | |||||||||||
22 | K. Kobayashi | — | — | — | — | — | — | — | — | 0 |
01 | Mercedes | 25 | 43 | 43 | 43 | 43 | 43 | 18 | 43 | 301 | |||||||||||
02 | Red Bull | — | 15 | 20 | 22 | 27 | 15 | 40 | 4 | 143 | |||||||||||
03 | Ferrari | 18 | 12 | 3 | 19 | 14 | 12 | 9 | 11 | 98 | |||||||||||
04 | Force India | 9 | 10 | 25 | 10 | 3 | 10 | 10 | 10 | 87 | |||||||||||
05 | Williams | 10 | 10 | 10 | 6 | 10 | 6 | 6 | 27 | 85 | |||||||||||
06 | McLaren | 33 | 10 | — | — | — | 9 | 14 | 6 | 72 | |||||||||||
07 | Toro Rosso | 6 | 1 | — | 1 | — | — | 4 | — | 12 | |||||||||||
08 | Lotus | — | — | — | — | 4 | 4 | — | — | 8 | |||||||||||
09 | Marussia | — | — | — | — | — | 2 | — | — | 2 | |||||||||||
10 | Sauber | — | — | — | — | — | — | — | — | 0 | |||||||||||
11 | Caterham | — | — | — | — | — | — | — | — | 0 |
Re: GP d'Autriche 22 juin 2014 Spielberg
- Grand Prix d'Autriche 2014
GP d'Autriche : Faits marquants
Laurence Edmondson / Nate Saunders / Daniel Bastien
23 juin 2014
© Getty Images
ESPN fait le tour : le bon, le mauvais et le surprenant du week-end du Grand Prix d'Autriche couru sur le Red Bull Ring, huitième manche du championnat 2014.
Retour à la normale
Après avoir laissé la victoire filer entre ses doigts au Canada, où ses monoplaces souffraient de problèmes techniques, Mercedes a non seulement renoué avec le sommet du podium en Autriche, l'équipe a réalisé son sixième doublé de la saison. Williams a cependant surpris tout le monde en s'emparant de la première ligne de la grille de départ, annonçant ainsi une possible lutte entre les deux équipes pour la victoire. Mais ce ne fut pas le cas, le duo Mercedes ayant repassé devant celui de Williams au cours de l'épreuve.
Les propos du vainqueur Nico Rosberg étaient très révélateurs : le leader actuel du championnat a déclaré que la course s'était déroulée "exactement" comme il s'y attendait. C'est-à-dire que le pilote allemand a patiemment attendu la première ronde d'arrêts pour doubler les Williams ; il lui restait ensuite à mener la course jusqu'à l'arrivée pour confirmer sa victoire.
En fait, Valtteri Bottas tentait toujours de viser la plus haute marche du podium pendant son deuxième relais. Il est toutefois devenu évident que Nico Rosberg et Lewis Hamilton géraient leur consommation de carburant et prenaient soin de leur freins, encore un peu fragiles. Les pilotes Williams se sont rapprochés de manière significative du duo de tête lorsqu'ils roulaient sur des gommes super tendres, mais il était clair qu'aucune équipe ne peut encore prétendre à battre Mercedes sur la distance d'une course (à moins de pépins techniques, comme nous l'avons vu au Canada).
Points forts et points faibles
© Sutton Images
- Choc : Sergio Pérez a travaillé très fort pour amener sa Force India de la 16e à la 6e place. Du beau travail, de quoi faire oublier (un peu) la déception de son accident au Canada.
- Choquant : La malchance a frappé Sebastian Vettel à nouveau, lui qui semble être devenu le paratonnerre de Red Bull. Il perdait de la puissance dès le premier tour et abandonnait par la suite, mettant un terme prématuré à un week-end déjà difficile.
- Meilleur dépassement : Le dépassement exécuté par Daniel Ricciardo sur Nico Hülkenerg pendant le dernier tour de la course, ce qui lui donnait une relativement modeste 8e place, a quelque peu sauvé l'honneur de Red Bull.
- Meilleur tour : Lewis Hamilton devait réussir un très bon premier tour et c'est ce qu'il a accompli, passant de la 9e à la 4e place après un départ canon et des manœuvres bien exécutées.
- Pire tour : Les espoirs de podium se sont évaporés pour Felipe Massa lors du 14e tour suite à son arrêt, lorsque Lewis Hamilton est passé devant, comme son coéquipier chez Williams, Valtteri Bottas.
- Performance du jour : Valtteri Bottas a fait tout ce qu'il fallait pour atteindre le podium pour la première fois de sa carrière en F1, le pilote Williams ayant d'ailleurs signé des chronos cruciaux juste avant et après son arrêt. Mais Sergio Pérez mérite aussi d'être dans cette catégorie après avoir amené sa Force India de la 16e à la 6e place.
Cela dit, la pole position de Felipe Massa a été très populaire auprès du public et l'écurie Williams est sûrement encouragée par ses performances. Le GP d'Autriche a aussi permis à certaines équipes, notamment Red Bull et Ferrari, de constater à quel point elles ont encore beaucoup de travail à faire pour rattraper les Flèches d'argent.
Checo brille
Les performances remarquables de Nico Hülkenberg ont maintes fois été applaudies cette saison, mais il serait injuste d'ignorer son coéquipier chez Force India, Sergio Pérez, qui a impressionné au Canada et à nouveau en Autriche. Des questions demeurent sur sa responsabilité dans l'accident du dernier tour à Montréal, mais ses performances jusqu'à ce moment étaient dignes d'une place sur le podium.
Sa pénalité de recul de 5 places sur la grille de départ autrichienne ne pouvait faire autrement que compromette sa course, mais il a excellé en complétant un très long premier relais sur des gommes super tendres, en menant la course, en réalisant le meilleur chrono et en dépassant Kevin Magnussen à la toute fin pour s'emparer d'une 6e place bien méritée. Le pilote mexicain avait probablement raison de déclarer, après la course, que sa pénalité lui a coûté la 3e place. Pérez sera peut-être à surveiller lors de la prochaine manche, en Grande-Bretagne, où il pourrait remonter sur le podium une deuxième fois cette saison après celui de Bahreïn.
Il ne serait pas exagéré de dire que l'unique saison de Pérez chez McLaren, l'an dernier, a fait du tort à sa réputation. Le Mexicain était d'ailleurs à risque de quitter la Formule 1 avant que Vijay Mallya, le patron et copropriétaire de Force India, l'amène dans son camp. Cette saison, nous revoyons le Pérez qui nous avait tant impressionné chez Sauber. Bien que ses performances demeurent parfois inégales, il fait de l'excellent boulot et nous rappelle pourquoi McLaren l'avait embauché. Cela ne s'était pas passé comme prévu, mais Force India en profite maintenant.
Vettel retire son volant après avoir abandonné
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Bombe à retardement
Red Bull se montre de plus en plus impatiente envers son motoriste Renault. L'équipe a été humiliée lors de sa course à domicile en Autriche (abandon pour Sebastian Vettel, 8e place pour Daniel Ricciardo) et les propos du patron Christian Horner étaient très clairs dimanche soir : "La fiabilité est inacceptable. Les performances sont inacceptables. Il doit y avoir des changements chez Renault, cela ne peut plus continuer ainsi." De telles déclarations ne feront rien pour améliorer la relation entre l'équipe et son motoriste. C'est un problème sérieux, car la clé du succès demeure la relation entre le châssis et son groupe propulseur. Il suffit de regarder chez Mercedes (ou chez Red Bull entre 2011 et 2013) pour le constater.
Les nouveaux groupes propulseurs V6 turbo hybrides sont tellement intégrés à la voiture que les équipes n'appartenant pas à des constructeurs automobiles ne peuvent plus se considérer comme de simples manufacturiers de châssis : le motoriste doit absolument être un partenaire de confiance en termes d'efficacité et de collaboration rapprochée. Toutefois, la relation entre Red Bull et Renault semble atteindre des niveaux toxiques. L'équipe laisse déjà entendre que d'autres options pourraient être considérées dans les années à venir. Il n'était donc pas surprenant qu'une rumeur circule, au cours du week-end autrichien, à l'effet que Red Bull pourrait construire son propre groupe propulseur à partir de 2016. Cette possibilité a toutefois été démentie.
Hamilton et Rosberg, deux pilotes, deux styles
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Deux styles, mêmes ambitions
Le Grand Prix d'Autriche a parfaitement illustré la nature du duel que se livrent les pilotes Mercedes pour remporter le championnat du monde 2014. Alors qu'il menait la course, Nico Rosberg semblait calme et patient, calculant chaque manœuvre et gérant chaque phase de l'épreuve à la perfection. Derrière, Lewis Hamilton a exécuté une performance "typiquement dynamique" selon le patron Toto Wolff, incluant un premier tour remarquable qui lui a permis de gagner plusieurs places. Sachant la valeur compétitive de la monoplace à sa disposition, Hamilton aurait pu se permettre une approche plus conservatrice, mais il a plutôt opté pour l'attaque. C'est d'ailleurs le style pour lequel il est connu, et c'est pourquoi les fans en redemandent.
Mais cela dit, la situation compliquée dans laquelle Hamilton s'est retrouvé était largement de sa propre faute. Le fait d'avoir franchi les limites de la piste lors des qualifications (ce qui a résulté en l'annulation de son chrono), ainsi que son tête-à-queue subséquent à la toute fin de la Q3 (ce qui l'a relégué à la 9e place sur la grille de départ), lui ont peut-être coûté la victoire. C'est une probabilité qui semble se renforcer lorsque nous comparons son rythme à celui de Rosberg.
L'approche de Hamilton est plus spectaculaire, mais sur la durée d'une saison de 19 courses, Rosberg semble mieux équipé pour gérer et remporter le championnat. D'autant plus qu'il est au volant d'une voiture qui pourrait bien le mener sur le podium à chaque course. Certains croient que son avance de 29 points sera insurmontable pour Hamilton, mais rappelons qu'en 2012, Sebastian Vettel avait 42 points de retard sur Fernando Alonso et moins de chances pour le rattraper. Sans oublier que cette année, la dernière course vaudra (malheureusement) le double de points.
Si un pilote peut se battre sans relâche jusqu'au bout, c'est bien Hamilton, lui qui disait récemment préférer le rôle du chasseur que du pourchassé. Cependant, il devra peut-être apprendre à gérer ses émotions lorsque les enjeux sont importants, un art auquel excelle déjà Rosberg.
Retour réussi sur le Ring
Bien que le Red Bull Ring n'est pas réellement un 'nouveau' circuit pour la Formule 1, puisque le tracé de l'ancien A1-Ring a été peu retouché, le fait demeure que ce circuit vient de hausser la barre pour tous les pays espérant rejoindre le calendrier du championnat au cours des prochaines années. La F1 en Autriche, cela semblait tout naturel. Un paysage magnifique, un tracé rapide ainsi que d'excellentes infrastructures sont des positifs bien sûr, mais le plus important, c'était la superbe ambiance. Plus de 100 000 fans étaient sur place dimanche pour regarder la course (dont plusieurs faisaient du camping dans les champs avoisinants).
La grande majorité des billets ont trouvé preneur moins de 36 heures après leur mise en vente. Les billets d'admission générale permettaient à des milliers de spectateurs de se rendre sur des collines gazonnées qui offraient de belles vues sur la piste. L'ambiance avait des airs de festival de musique en plein air. L'endroit ressemblait autant à une sorte de parc d'attractions qu'à un circuit de course automobile, et le propriétaire Red Bull s'est assuré d'offrir du divertissement du matin au soir. De plus, la longue Histoire du circuit était bien présente puisque les restes de l'ancien Österreichring sont toujours visibles au-delà du virage 1. Au final, il y a une leçon à retenir : développer de nouveaux marchés, c'est bien, mais ne pas négliger les endroits où les fans accueillent chaleureusement la Formule 1 à bras ouverts, c'est mieux.
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http://fr.espnf1.com/austria/motorsport/story/164117.html
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