GP du Canada 8 juin 2014 Montréal

Circuit Gilles Villeneuve de l'Ile Notre-Dame RSS

Montréal, Canada

   Circuit : Street
   Longueur 4.361kms
   Nombre de virages 13
   Circulation horaire
   Capacité 100,000
   Achevé en 1978

• GP du Canada - Mercedes
  

Montréal, ''véritable test'' du moteur
ESPN Staff
31 mai 2014 

La fiabilité sera essentielle à Montréal
© Getty Images
 
Il va sans dire que Mercedes, qui dispose d'un puissant moteur, d'une voiture très compétitive et de pilotes talentueux, est la favorite pour le Grand Prix du Canada. Mais les dirigeants de l'équipe préfèrent se montrer prudents à l'approche d'une épreuve exigeante.
Le circuit Gilles-Villeneuve est le premier véritable tracé à très haute vitesse de la saison. Cela signifie que toute la puissance du V6 turbo et de ses systèmes de récupération d'énergie sera très sollicitée, et que la fiabilité jouera un rôle important dans de telles circonstances.
À Monaco, Mercedes a signé sa 6e victoire en autant de courses cette saison, ainsi qu'un 5e doublé consécutif. Mais l'équipe a pris bonne note de la défaillance ayant provoqué l'abandon de Valterri Bottas, dont la Williams est également motorisée par la Marque à l'étoile. Cet incident reste à l'esprit de Paddy Lowe, le directeur technique exécutif de Mercedes.

Aucune "boule de cristal"
"Nous nous rendons maintenant au Canada, un autre circuit inhabituel mais dont la nature va complètement à l'opposé de Monaco", a-t-il souligné. "Il s'agit clairement d'un circuit où la puissance compte, alors nous sommes pressés de voir les performances du bloc hybride Mercedes-Benz sur ce type de tracé. L'endurance sera un facteur important vu le stress très élevé que subiront les composantes, donc ce week-end sera un véritable test pour le groupe propulseur. Nous avions quelques inquiétudes suite à l'abandon de Valtteri Bottas à Monaco, mais l'équipe à l'usine de Brixworth travaille très fort pour comprendre le problème et s'assurer que cela ne se reproduise plus sur aucun moteur. Nous sommes confiants de réussir."
"À Montréal, nous courrons sur un circuit où Lewis (Hamilton) excelle habituellement (trois victoires, ndlr), et puisque lui et Nico (Rosberg) sont au meilleur de leur forme, nous nous attendons à ce qu'ils se poussent mutuellement tout au long du week-end, encore une fois. Cela dépendra bien sûr de l'équipe, qui doit leur fournir une très bonne voiture ainsi qu'une excellente fiabilité. Nous aurons plusieurs nouveautés sur la voiture, au plan du moteur comme de l'aérodynamique, alors ce devrait être intéressant comme week-end. Montréal est un endroit fantastique, où la météo est bonne et où l'ambiance est animée grâce à des fans très enthousiastes. Nous sommes tous pressés d'y être."
"L'équipe opère à un niveau très élevé en ce moment, mais il faut demeurer humble et continuer à travailler fort", a déclaré Toto Wolff, le patron de Mercedes. "Sur le papier, vous pourriez penser que le Canada est un circuit qui devrait convenir à notre voiture, mais nous n'avons pas de boule de cristal et nous avons déjà été battus dans le passé après avoir osé penser ainsi."
"Nous savons que nos rivaux se rapprochent et qu'il faudra extraire chaque petite parcelle de potentiel pour réaliser une bonne performance à Montréal", a ajouté Wolff, qui démontre une certaine confiance malgré sa prudence. "Lewis a de bons antécédents au Canada, tandis que Nico est sur la lancée de sa victoire à Monaco. Nous avons tous hâte d'écrire le prochain chapitre de cette saison."
© ESPN Sports Media Ltd.
flux RSS: ESPN Staff

 http://fr.espnf1.com/mercedes/motorsport/story/160795.html#uiKi70czqbj1TE18.99

McLaren s’attend à une embellie au Canada


par Grégory Demoen le 31/05/14 à 10:33

Eric Boullier, directeur de la compétition de McLaren, croit que son écurie devrait être "en meilleure forme" au Grand Prix du Canada qu’elle ne l’était à Monaco.
Après trois courses hors du top 10, McLaren est parvenue à placer ses deux voitures dans les points en Principauté. Jenson Button a terminé sixième, quatre positions devant Kevin Magnussen, qui aurait pu finir septième sans un problème de propulseur et un accrochage avec Kimi Räikkönen.
"Je pense que cette double arrivée dans les points est principalement due au fait que cette piste convenait à notre voiture, mais ce résultat est également une récompense pour le travail intense qui est entrepris en ce moment à Woking", déclare Boullier.
"Nous avons régulièrement apporté des évolutions depuis le début de la saison, mais nous avons accéléré la cadence depuis Barcelone et cela se voit sur notre voiture. Nous avons introduit beaucoup de nouveautés mécaniques sur notre monoplace à Monaco, et cela continuera lors des prochaines courses."
"Le Canada devrait également bien convenir à notre auto. Le circuit est surtout composé de lignes droites et de chicanes, il n’y a pas vraiment de virages rapides. Nous devrions donc être en meilleure forme au Canada que nous ne l’étions à Monaco."
http://www.f1i.com/infos/mclaren-sattend-embellie-au-canada/

• GP du Canada - Lotus
  

Maldonado sans illusions
ESPN Staff
3 juin 2014 

© Sutton Images
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Malgré de récents progrès, Pastor Maldonado craint que Lotus ne soit pas vraiment à son avantage, ce week-end au Canada.
À Barcelone, Romain Grosjean a marqué les premiers points de l'équipe qui a terminé à la quatrième place du championnat des constructeurs la saison dernière ; le Français a remis ça à Monaco. Mais pour Maldonado, le compteur est toujours à zéro. Et d'après le pilote, les choses ne sont pas près d'évoluer sur le circuit Gilles-Villeneuve.
"Ce week-end pourrait être difficile pour l'équipe, c'est une certitude", a déclaré le Vénézuélien. "On ne s'attend pas à être au sommet, simplement en raison de la configuration de la piste et de la compréhension que nous avons de notre voiture, de ses performances et de ses forces et faiblesses."

Vmax et virages lents
"Nous avons besoin de travailler encore très dur sur les virages à basse vitesse. Dans les courbes à moyenne et haute vitesse, comme ce fut le cas à Barcelone, nous nous sommes montrés très compétitifs. Ce n'est que dans le dernier secteur en Espagne que nous avons perdu du temps par rapport aux autres équipes, car c'est la partie la plus lente du circuit. Les vitesses maximales et les virages lents (les caractéristiques du circuit de Montréal, ndlr), ce sont nos faiblesses pour le moment."
Maldonado affirme que Lotus a travaillé très fort pour résoudre ces deux problèmes : "Le Canada, c'est une piste qui n'est pas très abrasive pour les pneumatiques, alors on va voir comment cela se passe lorsque nous prendrons la piste. Tout est possible et notre personnel travaille vraiment très dur pour adapter la voiture, pour trouver davantage de traction et de motricité dans les virages lents, et aussi pour trouver quelques km/h en vitesse de pointe."

"Monaco n'a pas vraiment reflété la manière dont l'équipe a progressé et s'est améliorée"
Pastor Maldonado
En dépit de ses craintes par rapport au circuit, Maldonado est certain que Lotus va démontrer beaucoup de progrès à Montréal, en particulier si les conditions sont changeantes.
"Monaco n'a pas vraiment reflété la manière dont l'équipe a progressé et s'est améliorée", a-t-il insisté. "Je suis maintenant pressé de me retrouver à Montréal pour avoir l'opportunité de démontrer tout ce qui va mieux au sein de notre équipe. Avec une météo qui s'annonce variable, on peut dire que tout est possible sur ce circuit, cependant, j'aimerais pouvoir enfin apporter des points à l'équipe."
"Ce week-end, ce sera piègeux pour nous, cependant, on va essayer de réaliser une performance solide et tirer le maximum de la voiture. Alors je pense qu'on peut se retrouver dans une bonne position."
© ESPN Sports Media Ltd.

 http://fr.espnf1.com/lotusf1/motorsport/story/161035.html#lMUhOKKpbCflGU2B.99

GP du Canada - Pirelli

Pneus tendres, dur travail à Montréal
ESPNF1 Staff / D.B.
3 juin 2014 « Maldonado sans illusions
Comme à Monaco, les gommes super tendres seront de service à Montréal
© Getty Images

Les différences entre les circuits de Monaco et de Montréal sont très nombreuses, mais Pirelli fournira la même combinaison de gommes au Canada ce week-end, soit la tendre (bande jaune) et super tendre (bande rouge), comme ce fut le cas dans la Principauté il y a deux semaines.

Alors que le circuit de Monaco est très urbain et lent, le circuit Gilles-Villeneuve est situé dans un parc et compte de longues lignes droites très rapides, entrecoupées par des virages lents. La piste est souvent poussiéreuse au début du week-end et sa surface généralement peu abrasive évolue sans cesse. En plus des vitesses dépassant les 300 km/h, les pneumatiques subiront des freinages intenses ainsi que des chocs parfois importants contre les vibreurs. Il va sans dire que le week-end s'annonce chargé pour Pirelli.

Plus grand stress pour les pneus

"Nous nous attendons à ce que les pneumatiques soient travaillés beaucoup plus durement au Canada qu'à Monaco, car des énergies beaucoup plus grandes entreront en jeu, et ils subiront de plus grandes forces vu les vitesses très élevées", a expliqué Paul Hembery, le patron de Pirelli Motorsport.

"Le niveau de grip mécanique devra être au maximum, ce qui est clairement nécessaire pour Montréal. La piste évolue beaucoup au cours du week-end, donc nous verrons un grand nombre de glissades, d'autant plus vu la réduction des appuis cette année, et par conséquent les stress que subissent les pneus seront plus importants. Mais nous nous attendons néanmoins à bien contrôler l'usure et la dégradation ce week-end, même si les deux plus tendres gommes de notre gamme seront utilisées."

"Le course au Canada est une épreuve souvent imprévisible où la stratégie peut faire toute la différence, mais aussi parce que les probabilités de déploiement de la Voiture de Sécurité sont élevées", a ajouté Hembery. "Comme nous l'avons vu à Monaco, profiter des opportunités stratégiques lorsqu'elles se présentent dans des conditions inhabituelles, voilà un élément-clé pour réussir sur tout circuit qui casse le moule, et celui du Canada en est un exemple parfait. Et sur le plan historique, il y a toujours des probabilités de pluie là-bas, alors juger le bon moment pour transiter entre les gommes peut s'avérer crucial."
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 http://fr.espnf1.com/canada/motorsport/story/161039.html#mqv3kfbWsLwTJAGk.99

En quoi le Circuit Gilles-Villeneuve est-il difficile pour les V6 turbo ?


par Grégory Demoen le 03/06/14 à 15:47





Le directeur des activités piste de Renault Sport F1, Rémi Taffin, décrit les difficultés du Circuit Gilles-Villeneuve, nichée sur l’Île Notre-Dame de Montréal, pour les V6 turbo hybrides.
"Le circuit propose le défi le plus exigeant pour les groupes propulseurs depuis le début de la saison", souligne-t-il.
"En raison des longues lignes droites du tracé, les V6 turbo tournent à plein régime pendant une grande partie du tour. Le moteur à combustion interne est ainsi soumis à des contraintes très importantes. Comme à Barcelone, je m’attends à ce que les monoplaces dépassent les 330 km/h. Les deux génératrices électriques (MGU-K et MGU-H) nous aideront alors en matière de vitesse de pointe et d’accélération."
"Le circuit ne compte que peu de virages ; il sera délicat de récupérer de l’énergie au freinage via le MGU-K, les pilotes ne levant que rarement le pied sur un tour. Par conséquent, l’accent sera mis sur le MGU-H qui récoltera l’énergie au niveau des gaz d’échappement. Au Canada, nous flirterons véritablement avec la limite de la consommation en carburant et allons avoir besoin du plus d’énergie possible. Cela étant dit, nous veillerons à trouver le juste équilibre entre énergie électrique et essence traditionnelle pour choisir la meilleure façon d’utiliser le carburant durant la course."

http://www.f1i.com/infos/en-circuit-gilles-villeneuve-il-difficile-les-v6-turbo/

Pirelli - Un GP du Canada très stratégique
Posté le mardi 3 juin 2014 à 16:30, par Guillaume Navarro


Comme ce fut le cas à Monaco, Pirelli porte son choix sur les pneumatiques P Zero Jaune Soft et P Zero Rouge Supersoft pour affronter le circuit Gilles Villeneuve.

Ce tracé semi-permanent combine une portion entièrement dédiée à la compétition et une seconde habituellement dédiée à la circulation. Malgré ces caractéristiques, Montréal est à l’opposé de Monaco car la vitesse moyenne y est beaucoup plus élevée, les conditions météo sont en général très variables et la faible adhérence offerte par l’asphalte piège souvent les pilotes, même les plus expérimentés. La plupart d’entre eux ont en effet embrassé par le passé le célèbre « mur des champions ».

Le freinage est un autre paramètre important : en raison des températures atteintes par les disques, et bien que le phénomène soit désormais moindre avec l’apparition du freinage assisté, la chaleur surchauffe les pneumatiques. Enfin, les vibreurs montréalais sont particulièrement agressifs. Les enveloppes doivent ainsi absorber l’impact au même titre que les suspensions de la monoplace.

"Nous nous attendons à ce que les pneumatiques soient davantage sollicités qu’à Monaco. Les contraintes énergétiques et les forces subies y seront en effet supérieures en raison des plus hautes vitesses atteintes", détaille Paul Hembery, Directeur de Pirelli Motorsport. "L’accent sera donc mis sur le grip mécanique, indispensable à Montréal. Les conditions de piste évoluent considérablement et nous observons généralement beaucoup de glisse - en particulier cette saison avec la réduction des appuis - qui provoque davantage de stress sur la gomme".

Même si Pirelli amène les deux enveloppes les plus tendres de la gamme pour Montréal, l’usure devrait restée modérée sur un tracé qui sollicite surtout d’importants besoins de traction.

Le Canada a toujours été une épreuve rendant imprévisible le résultat final. Les stratégies peuvent donc faire la différence, d’autant qu’il existe de fortes possibilités de voir apparaître la voiture de sécurité.

"Comme nous l’avons constaté à Monaco, lorsque des circonstances imprévues se présentent, il faut savoir saisir la moindre opportunité. C’est valable sur n’importe quel circuit, mais le Grand Prix du Canada en est l’illustration la plus évidente. Par ailleurs, les chances de voir apparaître la pluie étant réelles, il est nécessaire de trouver le bon équilibre, souvent en se référant aux anciennes données si toutes les séances d’essais se sont déroulées sur piste sèche", conclut Hembery.

http://www.toilef1.com/Pirelli-Un-GP-du-Canada-tres.html

Pirelli - Un GP du Canada très stratégique
Posté le mardi 3 juin 2014 à 16:30, par Guillaume Navarro


Comme ce fut le cas à Monaco, Pirelli porte son choix sur les pneumatiques P Zero Jaune Soft et P Zero Rouge Supersoft pour affronter le circuit Gilles Villeneuve.

Ce tracé semi-permanent combine une portion entièrement dédiée à la compétition et une seconde habituellement dédiée à la circulation. Malgré ces caractéristiques, Montréal est à l’opposé de Monaco car la vitesse moyenne y est beaucoup plus élevée, les conditions météo sont en général très variables et la faible adhérence offerte par l’asphalte piège souvent les pilotes, même les plus expérimentés. La plupart d’entre eux ont en effet embrassé par le passé le célèbre « mur des champions ».

Le freinage est un autre paramètre important : en raison des températures atteintes par les disques, et bien que le phénomène soit désormais moindre avec l’apparition du freinage assisté, la chaleur surchauffe les pneumatiques. Enfin, les vibreurs montréalais sont particulièrement agressifs. Les enveloppes doivent ainsi absorber l’impact au même titre que les suspensions de la monoplace.

"Nous nous attendons à ce que les pneumatiques soient davantage sollicités qu’à Monaco. Les contraintes énergétiques et les forces subies y seront en effet supérieures en raison des plus hautes vitesses atteintes", détaille Paul Hembery, Directeur de Pirelli Motorsport. "L’accent sera donc mis sur le grip mécanique, indispensable à Montréal. Les conditions de piste évoluent considérablement et nous observons généralement beaucoup de glisse - en particulier cette saison avec la réduction des appuis - qui provoque davantage de stress sur la gomme".

Même si Pirelli amène les deux enveloppes les plus tendres de la gamme pour Montréal, l’usure devrait restée modérée sur un tracé qui sollicite surtout d’importants besoins de traction.

Le Canada a toujours été une épreuve rendant imprévisible le résultat final. Les stratégies peuvent donc faire la différence, d’autant qu’il existe de fortes possibilités de voir apparaître la voiture de sécurité.

"Comme nous l’avons constaté à Monaco, lorsque des circonstances imprévues se présentent, il faut savoir saisir la moindre opportunité. C’est valable sur n’importe quel circuit, mais le Grand Prix du Canada en est l’illustration la plus évidente. Par ailleurs, les chances de voir apparaître la pluie étant réelles, il est nécessaire de trouver le bon équilibre, souvent en se référant aux anciennes données si toutes les séances d’essais se sont déroulées sur piste sèche", conclut Hembery.

http://www.toilef1.com/Pirelli-Un-GP-du-Canada-tres.html

• GP du Canada - Ferrari
  

Alonso veut ''trouver un plus''
ESPNF1 Staff / D.B.
3 juin 2014 

Alonso, prudemment optimise à quelques jours du Grand Prix du Canada
© Getty Images
 
Fort d'une 4e place à Monaco il y a deux semaines, Fernando Alonso se rend au Canada où il espère profiter d'une encore "meilleure voiture" à Montréal.
"Après Monaco, il y avait une bonne ambiance à l'usine", a rapporté le pilote Ferrari. "Tout le monde est très motivé et a faim de bons résultats. Nous sommes réalistes et très conscients de notre position dans la hiérarchie, mais dorénavant, nous voulons de meilleurs résultats et nous voulons mieux profiter de nos week-ends de course."
Alonso a passé du temps à l'usine de Maranello, en compagnie des ingénieurs de la Scuderia, pour partager des idées et préciser les voies à suivre en ce qui concerne le développement à long terme de la F14 T. Bien entendu, parallèlement, les préparatifs pour la 7e manche du championnat 2014 n'ont pas été négligés.

"Aucune marge d'erreur" au Canada
"Nous avons amélioré l'aéro en travaillant dans le simulateur et beaucoup d'efforts ont été investis sur les réglages, tout cela dans l'objectif d'arriver au Canada avec une meilleure voiture", a expliqué l'Espagnol. "Nous ne pouvons faire de prédictions car il faudra auparavant voir où nos améliorations se situent par rapport à celles de nos rivaux. Il faudra faire aussi bien qu'eux et ensuite trouver un plus."
Quant au circuit Gilles-Villeneuve, Alonso est un fan : "Il n'y a que six ou sept véritables virages, mais chacun a quelque chose de spécial. Ils ont un élément de danger et bien les naviguer vous fait gagner beaucoup de temps. Il n'y a vraiment aucune marge d'erreur car les murets sont très près."
"Vous ressentez que la ville de Montréal a énormément de passion pour la course ; tout le monde s'implique d'une façon ou d'une autre. J'ai déjà gagné ici (en 2006 avec Renault, ndlr), alors j'ai de très bons souvenirs. Je me souviens aussi de cet énorme orage (en 2011) lorsque la course a été suspendue pendant des heures et que nous attendions sur la grille. Il y a eu des hauts et des bas en termes de résultats, mais j'espère que ce sera bon pour nous cette année."
© ESPN Sports Media Ltd.
 http://fr.espnf1.com/ferrari/motorsport/story/161055.html#h1SJYyFKC18OtGht.99

• GP du Canada
  

Deux zones DRS à Montréal
ESPN Staff
4 juin 2014
La FIA a annoncé que le Grand Prix du Canada aura de nouveau deux zones DRS (Drag Reduction System, système de réduction de la traînée) cette année.
En 2011, première année du DRS, le circuit Gilles-Villeneuve comptait deux zones d'activation : la première était située sur la longue ligne droite menant aux virages 13 et 14 (soit la dernière chicane du tour, précédant le mur du Québec), et la deuxième sur la ligne droite de départ/arrivée.
Puisque ces deux zones étaient consécutives et n'avaient qu'un seul point de détection, et sachant que l'effet du DRS prend de l'ampleur avec la distance et la vitesse, les dépassements se sont avérés trop faciles sur la longue ligne droite très rapide. Certains pilotes complétaient la manœuvre dans la zone 1 et prenaient davantage le large dans la zone 2. Et puisqu'il n'y avait pas de deuxième zone de détection, le pilote qui venait de se faire doubler ne pouvait monter sa propre attaque pour tenter de reprendre la position perdue.
Une seule zone DRS a été utilisée en 2012, mais la FIA est finalement revenue à deux zones en 2013 pour le circuit montréalais, avec quelques ajustements.
© ESPN Sports Media Ltd.

 http://fr.espnf1.com/canada/motorsport/story/161117.html#232HAv4Bui0j6e7s.99

• GP du Canada - Ferrari
  

Räikkönen fête sa 200e
ESPN Staff
4 juin 2014 

"Le temps passe vite" pour Kimi Räikkönen © Getty Images
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Le Grand Prix du Canada 2014 marquera la 200e course de Kimi Räikkönen au volant d'une Formule 1 mais comme à son habitude, le Finlandais n'y prête guère attention.
Räikkönen va devenir le 14e pilote de l'histoire de la F1 à prendre part à 200 courses. Traditionnellement, les équipes et les pilotes célèbrent ces occasions avec des manifestations dans le paddock mais Kimi semble être indifférent à tout cela.
"On m'a dit que le GP du Canada ce week-end sera mon 200e Grand Prix, ce qui montre comment le temps passe vite", a-t-il déclaré sur le site officiel de l'écurie de Maranello. "Les chiffres ne changent rien mais je suis sûr que c'est une étape. Je me tournerai sur le passé avec fierté lors des prochaines années".

Il aimerait un bon résultat
Après avoir lutté depuis le début de la saison pour signer des bons résultats et trouver de la performance sur sa F14 T, Raikkonen a ajouté qu'un bon résultat au Canada fournirait une véritable raison de célébrer l'évènement.
"En dehors de ma 200e, je ne suis pas ici juste pour faire de la figuration et obtenir un bon résultat à Montréal nous donnerait une meilleure raison de célébrer cela. La course canadienne est l'une des plus difficiles de la saison".
"Nous avons quelques améliorations pour ce week-end. J'espère que nous pourrons combler l'écart un peu et obtenir le meilleur résultat de la saison jusqu'à présent, ce qui serait formidable pour toute l'équipe".
Certains documents, dont certains fournis par ESPN, montrent que le Grand Prix du Canada n'est pour l'instant que le 199e du Finlandais, en raison du Grand Prix de Belgique 2001, à la suite d'un accident de Luciano Burti après quatre tours, où Räikkönen n'avait pu redémarrer.
© ESPN Sports Media Ltd.

 http://fr.espnf1.com/ferrari/motorsport/story/161139.html#VdG7A52iyoJepJ7P.99

Essais libres 2
Pos Pilote Ecurie Chrono
1 Hamilton Mercedes 1'16.118
2 Rosberg Mercedes 1'16.293
3 Vettel Red Bull 1'16.573
4 Räikkönen Ferrari 1'16.648
5 Alonso Ferrari 1'16.701
6 Massa Williams 1'16.774
7 Bottas Williams 1'16.893
8 Magnussen McLaren 1'17.052
9 Button McLaren 1'17.059
10 Vergne Toro Rosso 1'17.180
11 Grosjean Lotus 1'17.626
12 Ricciardo Red Bull 1'17.644
13 Hülkenberg Force India 1'17.712
14 Pérez Force India 1'17.819
15 Maldonado Lotus 1'17.868
16 Sutil Sauber 1'17.964
17 Gutiérrez Sauber 1'18.340
18 Chilton Marussia 1'18.693
19 Kvyat Toro Rosso 1'18.732
20 Kobayashi Caterham 1'20.244
21 Ericsson Caterham 1'22.418
22 Bianchi Marussia 1'32.127
http://fr.espnf1.com/canada/motorsport/race/138617.html

Schumacher, Villeneuve, Alesi - Les héros Ferrari de Montréal
Posté le jeudi 5 juin 2014 à 14:00, par Guillaume Navarro


Ce weekend marque déjà la 45ème édition du Grand Prix du Canada. La première manche de l’Histoire s’est tenue en 1967, et fut remportée par Jack Brabham, sur sa propre auto. Trois circuits ont accueilli le GP du Canada sur cette période : Mosport Park (8 fois), Mont-Tremblant (2 fois), et Montréal, qui est un grand classique du calendrier, avec 34 éditions !

Ferrari a remporté 11 succès sur le sol canadien, soit près d’un quart des courses disputées là-bas. La première victoire des Rouges fut un doublé à Mont-Tremblant, Jacky Ickx franchissant la ligne devant Clay Regazzoni au volant de la 312B. A Montréal, c’est Gilles Villeneuve qui remporta chez lui la première édition du GP sur le tracé de Montréal. Il s’agissait alors de la première victoire d’un pilote canadien en F1. Local de l’étape, Villeneuve fut célébré comme un véritable héros. C’est après sa mort, en mai 1982, que le tracé de l’Ile Notre-Dame fut baptisé en son nom.

En 1995, le légendaire N°27 fut de nouveau victorieux, cette fois avec Jean Alesi au volant de la Ferrari ! Une autre victoire des plus populaires auprès du public : il s’agit de la seule et unique victoire du Français en F1. Michael Schumacher (Benetton) avait rencontré un problème électrique l’amenant à devoir changer de volant dans les stands et à réinitialiser le système. Pour une fois, la chance fut du côté d’Alesi, qui savoura un succès très populaire le jour de ses 31 ans, en rentrant avec le drapeau français en chevauchant la Benetton de Schumacher.

Toutes les autres victoires contemporaines de Ferrari ont été signées par le Kaiser. On en recense 6, la première ayant été acquise en 1997. En 1998, Schumacher remporta la course en dépit d’une pénalité de stop & go pour avoir percuté Frentzen en sortant des stands.

Bien entendu, le « Mur des Champions » entretient la légende du GP du Canada. Evoluant toujours très proche des murs, les F1 embrassent souvent le panneau « Bienvenue au Québec ! » à l’attaque de la ligne droite des stands ! De grands noms y ont échoué : Jacques Villeneuve, Damon Hill, Rubens Barrichello, et plus récemment Jenson Button, Nico Rosberg ou encore Sebastian Vettel (le vendredi, en 2011). Schumacher lui-même n’est pas passé à travers, achevant sa course 1999 contre le mur depuis la tête. Malgré tout, l’Allemand était dans son jardin à Montréal, et s’est constitué un palmarès de 7 succès.

http://www.toilef1.com/Schumacher-Villeneuve-Alesi-Les.html

• GP du Canada - Qualification
  

Rosberg ne l'a pas volée
ESPN Staff
7 juin 2014

Nouvelle pole pour Nico Rosberg après Monaco © Getty Images
 
Derrière son équipier depuis le début du week-end, Nico Rosberg signe sa deuxième pole consécutive après Monaco sur le tracé Gilles Villeneuve à l'occasion de la qualification du Grand Prix du Canada !
L'Allemand a frappé fort dès le début de la Q3, s'adjugeant la meilleure marque après le passage sur la ligne avant d'améliorer sur sa seconde tentative pour signer un temps de 1.14.874 alors que Lewis Hamilton, dominateur depuis le début du week-end, échoue en 1.14.953.
Surprenant troisième, le quadruple champion du Monde, Sebastian Vettel, a hissé sa RB10 devant les Williams de Valtteri Bottas et Felipe Massa lors de son ultime tentative. Daniel Ricciardo complète la troisième ligne.

JEV en quatrième ligne
Excellent résultat pour Jean-Eric Vergne qui marque des points auprès de Toro Rosso après avoir décroché le huitième temps et une place sur la quatrième ligne pendant que Daniil Kvyat se faisait éliminer en Q2 (15e). Le Français s'élancera aux côtés de Fernando Alonso, que l'on voyait pourtant plus haut sur la grille après un bon début de week-end. Jenson Button et Kimi Räikkönen complètent le top 10.
Derrière et comme attendu, le Canada ne sourit pas aux Lotus. Romain Grosjean partira en quatorzième position alors que Pastor Maldonado s'est vu éliminé dès la Q1, bloqué dans une voie d'échappement en raison d'un moteur arrêté. Les Force India sont hors du top 10 et les Sauber sont toujours à l'agonie, alors qu'Esteban Gutiérrez n'a pu participer à la qualif' en raison d'un changement de châssis consécutif à une sortie de piste ce samedi matin.
Les moteurs Mercedes ont dominé la qualification sur la piste de Montréal mais Sebastian Vettel est sorti de nulle part pour s'intercaler entre les W05 et les FW36. Mais dimanche, au départ, Lewis Hamilton sera certainement plus focalisé sur son équipier, en pole, que sur ses rétroviseurs. Nico Rosberg vise, après Monaco, la passe de deux, pour confirmer son statut de leader au championnat des pilotes. La guerre continue au sein de l'écurie de Brackley et Montréal est une nouvelle bataille.
 http://fr.espnf1.com/canada/motorsport/story/161749.html#Qpty688yfzWrzO8l.99

• GP du Canada - Qualification
  

Rosberg ne l'a pas volée
ESPN Staff
7 juin 2014

Nouvelle pole pour Nico Rosberg après Monaco © Getty Images
 
Derrière son équipier depuis le début du week-end, Nico Rosberg signe sa deuxième pole consécutive après Monaco sur le tracé Gilles Villeneuve à l'occasion de la qualification du Grand Prix du Canada !
L'Allemand a frappé fort dès le début de la Q3, s'adjugeant la meilleure marque après le passage sur la ligne avant d'améliorer sur sa seconde tentative pour signer un temps de 1.14.874 alors que Lewis Hamilton, dominateur depuis le début du week-end, échoue en 1.14.953.
Surprenant troisième, le quadruple champion du Monde, Sebastian Vettel, a hissé sa RB10 devant les Williams de Valtteri Bottas et Felipe Massa lors de son ultime tentative. Daniel Ricciardo complète la troisième ligne.

JEV en quatrième ligne
Excellent résultat pour Jean-Eric Vergne qui marque des points auprès de Toro Rosso après avoir décroché le huitième temps et une place sur la quatrième ligne pendant que Daniil Kvyat se faisait éliminer en Q2 (15e). Le Français s'élancera aux côtés de Fernando Alonso, que l'on voyait pourtant plus haut sur la grille après un bon début de week-end. Jenson Button et Kimi Räikkönen complètent le top 10.
Derrière et comme attendu, le Canada ne sourit pas aux Lotus. Romain Grosjean partira en quatorzième position alors que Pastor Maldonado s'est vu éliminé dès la Q1, bloqué dans une voie d'échappement en raison d'un moteur arrêté. Les Force India sont hors du top 10 et les Sauber sont toujours à l'agonie, alors qu'Esteban Gutiérrez n'a pu participer à la qualif' en raison d'un changement de châssis consécutif à une sortie de piste ce samedi matin.
Les moteurs Mercedes ont dominé la qualification sur la piste de Montréal mais Sebastian Vettel est sorti de nulle part pour s'intercaler entre les W05 et les FW36. Mais dimanche, au départ, Lewis Hamilton sera certainement plus focalisé sur son équipier, en pole, que sur ses rétroviseurs. Nico Rosberg vise, après Monaco, la passe de deux, pour confirmer son statut de leader au championnat des pilotes. La guerre continue au sein de l'écurie de Brackley et Montréal est une nouvelle bataille.
 http://fr.espnf1.com/canada/motorsport/story/161749.html#Qpty688yfzWrzO8l.99

Qualifications - Rosberg, Tabernacle !
Posté le samedi 7 juin 2014 à 20:05, par Guillaume Navarro


Nico Rosberg a signé sa troisième pole position de la saison, la 7ème de sa carrière, aujourd’hui, sur le circuit Gilles Villeneuve de Montréal.

Sur le tracé reconduit pour les 10 prochaines années au calendrier F1, l’Allemand a pris l’avantage sur son équipier Lewis Hamilton, qui scelle une première ligne 100% Mercedes.


Williams, en grande forme depuis le début du weekend et particulièrement rapide en qualifications grâce aux températures un peu plus élevées, ne perd pas un instant pour lancer Valtteri Bottas et Felipe Massa en piste. Le ton est donné immédiatement par le Finlandais, avec un tour propre en 1’15.550, plus rapide de 0’2s que sa référence de la Q2.

Un chrono qui n’intimide cependant pas Rosberg, qui place sa Mercedes devant, en 1’14.946s : moins d’un dixième plus vite que le premier temps signé par Lewis Hamilton. Derrière eux, Massa s’adjuge le 4ème temps, que Ricciardo et Vettel, 0’4s derrière, ne peuvent contester. Dans sa radio, le Champion du Monde en titre est informé par son ingénieur Guillaume Rocquelin qu’il est capable de trouver 0’6s sur l’ensemble du tour.

L’ensemble des 10 pilotes se lance en piste pour une ultime tentative dans les dernières minutes. A l’attaque, Rosberg tente de protéger sa pole provisoire. Plus lent dans le premier secteur, il trouve 0’073s sur sa référence dans le second, et franchit la ligne en 1’14.874 ! Un temps qui lui laisse la pole, Hamilton échouant à 0’079s ! Vettel parvient à passer d’un souffle devant les deux Williams – Bottas devant Massa- pour la position de « Best of the Rest ».

Ricciardo partira P6, devant Alonso, Vergne, Button et Räikkönen.

[th][/th][th]Pilote [/th][th]Trs [/th][th]Q1 [/th][th]Q2 [/th][th]Q3 [/th]

01	N. Rosberg	19	1:16.471	1:15.289	1:14.874
02	L. Hamilton	20	1:15.750	1:15.054	1:14.953
03	S. Vettel	18	1:17.470	1:16.109	1:15.548
04	V. Bottas	21	1:16.772	1:15.806	1:15.550
05	F. Massa	21	1:16.666	1:15.773	1:15.578
06	D. Ricciardo	20	1:17.113	1:15.897	1:15.589
07	F. Alonso	17	1:17.010	1:16.131	1:15.814
08	J. Vergne	24	1:17.178	1:16.255	1:16.162
09	J. Button	20	1:16.631	1:16.214	1:16.182
10	K. Räikkönen	17	1:17.013	1:16.245	1:16.214
11	N. Hülkenberg	21	1:16.897	1:16.300
12	K. Magnussen	15	1:16.446	1:16.310
13	S. Pérez	19	1:18.235	1:16.472
14	R. Grosjean	19	1:17.732	1:16.687
15	D. Kvyat	19	1:16.938	1:16.713
16	A. Sutil	16	1:17.519	1:17.314
17	P. Maldonado	10	1:18.328
18	M. Chilton	6	1:18.348
19	J. Bianchi	5	1:18.359
20	K. Kobayashi	8	1:19.278
21	M. Ericsson	10	1:19.820
22	E. Gutiérrez	0	Pas de temps

http://www.toilef1.com/Qualifications-Rosberg-Tabernacle.html

GP du Canada - Williams

Massa, la grosse frayeur
ESPN Staff
8 juin 2014
Felipe Massa termine dans le mur © Getty Images
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Accidenté dans le dernier tour du GP du Canada suite à une collision avec Sergio Pérez, Felipe Massa est sorti de l'hôpital.

Alors en cinquième position dans les derniers instants de la course, le Brésilien tentait de s'engouffrer dans le sillage de Sebastian Vettel, en plein dépassement sur Sergio Pérez, avant que le Mexicain, jugé responsable de l'accident, ne referme la porte à la FW36, causant un crash inévitable.

Plus de peur que de mal

"Felipe est sorti du centre médical et ne semble pas avoir eu beaucoup de problèmes", a déclaré Rob Smedley, son ingénieur. "Il y avait 27G dans la voiture, donc c'était un fort impact et il a passé des contrôles de précaution. Il est assez fâché pour le moment".

"Avec Felipe, nous n'étions pas trop mal. Il chassait Sergio Perez pour la quatrième place, mais nous ne pouvions pas revenir sur les les Red Bull. En revanche, Nous avons eu quelques problèmes avec Valterri Bottas", a expliqué le Britannique.

"Nous devons nous assurer de ne plus commettre les mêmes erreurs. Nous allons nous relever. Nous avons une bonne voiture et nous sommes dans la bonne direction".
© ESPN Sports Media Ltd.

http://fr.espnf1.com/williams/motorsport/story/162133.html#xlFk6i5ssvxbwSfC.99

• Grand Prix du Canada
  

Ricciardo, première dans le chaos
Vivien Frappier
8 juin 2014

© Sutton Images
 
Daniel Ricciardo remporte la première course de sa carrière devant Nico Rosberg et Sebastian Vettel, au terme d'un Grand Prix du Canada marqué par de nombreux rebondissements.
"Je suis encore sous le choc", a déclaré l'Australien sur le podium de Montréal. La piste Gilles Villeneuve ne déroge pas à la tradition et a, de nouveau, offert un spectacle fabuleux, à l'occasion de la septième manche 2014 du championnat du Monde de Formule 1.
Dés le départ, le ton était donné avec l'excellent envol de Lewis Hamilton qui se faisait néanmoins tasser par son équipier à la sortie du premier virage. Quelques instants plus tard, la Voiture de Sécurité faisait sa première apparition suite à l'accident de Jules Bianchi, poussé par Max Chilton dans le mur.

Hamilton abandonne
Après dix tours sous le régime de la Voiture de Sécurité, la course repartait, ennuyeuse dans un premier temps. La procession régnait et les voitures se suivaient sans toutefois pouvoir se passer jusqu'à la première valse d'arrêts aux stands.
Rosberg contenait Hamilton derrière lui et les Mercedes MGP W05 semblaient parties pour un nouveau doublé. Mais le deuxième passage au puit allait tout changer. Le Britannique en profitait pour prendre l'avantage, avant de partir à la faute. De nouveau dans les roues de son équipier, il tentait alors une attaque... fatale. En touchant la monoplace de Rosberg, le champion du monde perdait ses freins ce qui l'obligeait à rendre les armes.
Lancé vers la victoire, l'actuel leader du Championnat voyait ensuite sa monoplace baisser de performances, jusqu'à se retrouver sous la pression de Sergio Pérez, Daniel Ricciardo, Sebastian Vettel et Felipe Massa, roues-dans-roues.


Le premier virage du GP du Canada © Getty Images
 

Pérez /Massa : Le crash
Présenté comme la nouvelle étoile du paddock suite à de bonnes performances depuis le début de la saison 2014, Ricciardo était le premier à se défaire du Mexicain de Force India, ce qui lui permettait de se retrouver en seconde position, avant de lancer une ultime attaque, DRS ouvert, pour passer Rosberg et filer vers sa première victoire en Formule 1.
L'Allemand conservait pour sa part la seconde place et les trois autres pilotes allaient se disputer la dernière place sur le podium, dans l'ultime boucle. Le quadruple champion du Monde prenait le meilleur sur Pérez, et Massa tentait d'en profiter... avant le chaos. Le pilote Force India se décalait alors, sans voir la FW36 à ses côtés, qui le percutait à haute vitesse, pour terminer dans les barrières. Un dernier incident qui fait le bonheur de Jean-Eric Vergne, huitième à l'arrivée.
Un GP du Canada 2014 marqué par de nombreux rebondissements, qui n'apaisera certainement pas les tensions au sein de l'écurie Mercedes, qui laisse échapper sa première victoire de la saison, deux semaines avant le voyage au pays de Red Bull, qui tient sa première victoire de l'année..
© ESPN Sports Media Ltd.
flux RSS: ESPN Staff

 http://fr.espnf1.com/canada/motorsport/story/162019.html#ADmXi05j7lzyCmEj.99

• Mercedes
  

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Wolff a quelques regrets
ESPN Staff
8 juin 2014 

Lewis Hamilton a abondonné dans la deuxième partie de la course
© Getty Images
 
La première défaite de Mercedes cette saison n'a pas bouleversé l'un des patrons de l'équipe, Toto Wolff, mais l'Autrichien s'inquiète de la panne mécanique qui a occasionné l'abandon de Lewis Hamilton .
Ce souci de freinage a également touché Nico Rosberg, deuxième l'arrivée. En ce qui concerne la lutte intestine, Wolff commence à se poser quelques questions.

Pas ce que le public souhaite
"Le problème est survenu avec les deux voitures pendant le même tour", a-t-il déclaré. "Lorsque Lewis s'est arrêté au stand, la température s'est soudainement élevée au niveau des freins et ils ont été endommagés. Nico a réussi à les préserver en conduisant de manière brillante."
"Nous savions que les freins pouvaient représenter un problème, mais ce problème a été accentué lorsque nous avons perdu notre MGU-K (l'ex SREC, Système de récupération de l'énergie cinétique). Cela sollicite davantage les freins."
Wolff a également abordé la bagarre qui a eu lieu entre ces deux pilotes en piste et qui a probablement coûté quelques points à son équipe. "Nous pouvons réfléchir et nous demander si les consignes d'équipe peuvent avoir du bon. Mais nous avons suivi notre philosophie jusqu'à maintenant."
"Nous avons eu deux pilotes au sommet, qui ont été parfaits. Peut-être que figer l'ordre nous aurait aidés au final, mais ce n'est pas ce que nous voulons et ce n'est pas ce que le public souhaite."
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http://fr.espnf1.com/mercedes/motorsport/story/162143.html

GP du Canada : faits marquants
ESPN Staff
9 juin 2014

© Getty Images
 
ESPN fait le tour : le bon, le mauvais et le surprenant du week-end du Grand Prix du Canada couru sur le circuit Gilles Villeneuve, septième manche du championnat 2014.

Un bon gars peut gagner
Avant ce week-end, Daniel Ricciardo déclarait qu'il devait être considéré comme l'un des meilleurs pilotes sur la grille de départ. Pour beaucoup, cela n'a jamais fait aucun doute, mais depuis dimanche c'est une évidence. Sa personnalité détendue et son sourire permanent pourraient faire penser qu'il y a chez ce garçon un manque de détermination pour arriver au plus haut niveau, mais jusqu'à présent cette saison il s'est montré supérieur à son coéquipier qui n'est pas le premier venu puisque Sebastian Vettel est quadruple champion du monde en titre. Sa victoire dimanche s'est jouée sur deux instants cruciaux dans lesquels il a été décisif. D'abord, il est ressorti devant son coéquipier après son deuxième changement de pneumatiques. Ensuite, il a dépassé sans coup férir Sergio Pérez au premier virage. Une manœuvre qui a nécessité de la bravoure, de l'adresse et de la détermination. Et si n'êtes pas encore convaincu, continuez de suivre le championnat 2014.

Mercedes cale
Ricciardo fut un vainqueur populaire dimanche, mais Nico Rosberg, aurait lui aussi aurait mérité de franchir la ligne en vainqueur. Mercedes a connu des soucis au niveau de son composant MGU-K. Cela lui a fait perdre la puissance et augmenter les contraintes sur le freinage. L'équipe a été prise par surprise par ce problème qui a créé une surchauffe. Sur l'autre voiture, elle a été responsable de l'abandon de Lewis Hamilton. Malgré sa deuxième place, Rosberg fait donc une très belle opération dans la course au titre que beaucoup voient maintenant se jouer entre lui et son coéquipier.

La vie ailleurs ?
Après des semaines de spéculations sur un possible transfert au sens de l'équipe Ferrari, Adrian Newey a annoncé la prolongation de son contrat avec Red Bull, mais c'est une prolongation en trompe-l'œil. Le génie de Milton Keynes doit s'éloigner peu à peu de la gestion au jour le jour de l'écurie pour se consacrer à d'autres projets. "Je voulais voir si je pouvais appliquer mes capacités dans d'autres domaines", déclarera Newey dans le courant du week-end canadien. La raison de cette prise de recul ? "Les règles sont devenues trop contraignantes", lâchera un ingénieur britannique.


© Getty Images
 

Attention danger !
Montréal est un Grand Prix très populaire où la Formule 1 investit une ville comme rarement, c'est également une épreuve dangereuse et l'accident qui eut lieu entre Felipe Massa et Sergio Pérez dans le dernier tour, envoyant les deux pilotes avec violence dans les barrières du premier virage, l'a encore démontré. Par chance, aucun des deux pilotes n'a été blessé. Les commissaires ont décidé de sanctionner Pérez de cinq places sur la ville de départ du Grand Prix d'Australie. Mais les Mexicains s'estiment innocents et pensent que Massa aurait pu l'éviter.
Le débat s'est poursuivi bien après le jour de la course lorsque l'ingénieur de Williams (l'équipe de Massa) Rob Smedley a déclaré que Force India aurait dû faire abandonner son pilote, Pérez. Il a estimé que ses freins ne répondaient plus sur la base de communications radio entre Pérez et son stand. Le débat n'est pas près de se terminer. Il existe à présent un contentieux entre les deux pilotes et les deux équipes.

Un week-end plus ramassé
À partir de l'année prochaine, il se pourrait qu'il y ait eu une séance de moins dans les week-ends de course. Le Groupe stratégique de la Formule 1 aurait décidé de supprimer la séance de vendredi matin. Cela n'a pas été du goût de tout le monde. Les petites équipes, notamment, y voient la perte d'une manne importante puisqu'elles font rouler des pilotes payants lors de cette séance. Pour les grosses équipes qui figurent dans le groupe stratégique, c'est le moyen de faire des économies sans adopter un budget plafonné.
© ESPN Sports Media Ltd.
flux RSS: ESPN Staff




Grand Prix du Canada 2014

	Pilotes	Équipes	Points
1	D Ricciardo (AUS)	Red Bull	25
2	N Rosberg (GER)	Mercedes	18
3	S Vettel (GER)	Red Bull	15
4	J Button (GBR)	McLaren	12
5	N Hülkenberg (GER)	Force India	10
6	F Alonso (ESP)	Ferrari	8
7	V Bottas (FIN)	Williams	6
8	J.-É. Vergne (FRA)	Toro Rosso	4
9	K Magnussen (DEN)	McLaren	2
10	KM Räikkönen (FIN)	Ferrari	1
11	S Pérez (MEX)	Force India	-
12	F Massa (BRA)	Williams	-
13	A Sutil (GER)	Sauber	-
14	E Gutiérrez (MEX)	Sauber	-

http://fr.espnf1.com/canada/motorsport/story/162321.html