GP de Japon 5 octobre 2014 Suzuka
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GP de Japon 5 octobre 2014 Suzuka
Circuit de Suzuka RSS
Suzuka, Japon
Circuit : Race
Longueur 5.807kms
Nombre de virages 17
Capacité 100,000
Achevé en 1962
Designer John Hugenholtz
Re: GP de Japon 5 octobre 2014 Suzuka
F1 - Suzuka, un véritable défi pour les moteurs turbo
Renault nous explique cela
30 septembre 2014 - 15h29, par Olivier Ferret
Rémi Taffin, responsable des activités piste de Renault Sport F1, évoque le défi du circuit de Suzuka pour les moteurs.
« Suzuka reste l’un des monuments du calendrier, un circuit emblématique et redoutable qui propose un véritable défi, aussi bien aux pilotes, qu’aux ingénieurs et responsables de la stratégie. Nous devons optimiser toutes les pièces de la voiture pour qu’elles répondent aux contraintes générées par les courbes négociées à haute vitesse, les longues périodes de pleine charge, et les virages en épingle. Trouver la meilleure harmonie possible entre le châssis et le groupe propulseur se révélera particulièrement payant.
Le défi proposé par le tracé japonais se divise en deux parties bien distinctes. La plupart des virages se situent dans le premier secteur du circuit, tandis que la puissance joue un rôle crucial dans la seconde moitié. Par conséquent, tous les composants du groupe propulseur seront soumis à un véritable examen de passage et devront fonctionner parfaitement.
Le premier moment de bravoure du tracé interviendra dès les Esses, une série de courbes où le pilote jouera avec l’accélérateur tout en changeant de direction à haute vitesse. Comme à Silverstone – au niveau de Maggotts et Becketts – il abordera l’enchaînement à environ 245 km/h et devra conserver cette vitesse jusqu’au bout. Sur cette portion du circuit, il passera près de 15 secondes en cinquième ou sixième vitesse. Le pilote devant changer de direction rapidement et relâcher l’accélérateur par à-coups, il lui faudra une voiture au comportement neutre, et qui offre une bonne motricité sur l’ensemble de la plage de couple. Dans ce secteur, le MGU-H aura pleinement le temps de récupérer de l’énergie au niveau de l’échappement puisque ce dernier y développera un flux constant. La seconde génératrice électrique pourra également faire le plein d’énergie lorsque le pilote effleurera la pédale de freins. Le MGU-K disposera toutefois de meilleures opportunités plus loin, d’abord au niveau de l’épingle, puis à la chicane qui conclut le tour.
La seconde moitié du circuit mettra à rude épreuve le moteur à combustion interne ainsi que le turbocompresseur. La portion qui débute au virage 14, emprunte le formidable virage du 130R, et file jusqu’à la chicane finale, s’étend sur 1 250 m, et le pilote n’y lèvera jamais le pied. À pleine charge, il lui faudra près de 17 secondes pour couvrir cette distance, soit 75 mètres parcourus en une seconde. Au cœur du moteur à combustion interne, les pistons effectueront 200 rotations par seconde, une vitesse incroyable qui générera des forces internes colossales.
Au vu des contraintes exercées sur l’ensemble des pièces, nous utiliserons autant que possible des composants neufs lors de ce rendez-vous. À ce stade de la saison, la fiabilité va commencer à jouer un rôle déterminant au niveau des résultats. Toutes les équipes et pilotes ont dû utiliser leurs groupes propulseurs « à la carte » au fur et à mesure que nous en apprenions plus sur le fonctionnement de ces nouveaux blocs 2014. Il se peut que certaines écuries décident de conserver plusieurs atouts dans leur jeu, c’est-à-dire de couvrir moins de kilomètres en essais libres afin d’économiser des moteurs pour les dernières courses de la saison.
Nous nous montrons néanmoins relativement confiants dans ce domaine puisque nous avons déjà décidé d’introduire un sixième groupe propulseur en cas de besoin. Nous disposons désormais d’un tableau de marche beaucoup plus clair. Certes, devoir utiliser de nouvelles pièces et subir des pénalités n’est pas une situation idéale, mais nous pouvons le faire sur des courses où l’impact se révélera minime. Nous pensons que Suzuka représentera un beau défi, mais restons sereins et avons hâte de le relever. »
Les données chiffrées :
62% du tour se négocient à plein régime, mais la majorité des périodes de pleine charge interviennent dans la seconde moitié du tracé. En fonction de la direction du vent, les vitesses de pointe pourront alors dépasser les 330 km/h, soit parmi les plus élevées de la deuxième partie de saison.
Les freinages appuyés, accélérations fréquentes et secteurs à haute vitesse de Suzuka pousseront la consommation de carburant à l’extrême limite. Les MGU-K et MGU-H disposeront cependant de suffisamment d’opportunités pour récolter de l’énergie au freinage et à l’échappement et recharger ainsi la batterie. Ceci permettra de maintenir la consommation d’essence en dessous de la limite réglementaire. Comme à Silverstone, il se peut que nous utilisions le phénomène de « surcharge moteur », où nous injectons légèrement plus d’essence dans le moteur à combustion interne que nécessaire. En fonctionnant avec un débit de carburant plus élevé, le V6 délivre une puissance accrue, ce qui permet ensuite aux MGU-K et MGU-H de récolter plus d’énergie pour recharger la batterie. Au final, cette technique permet à la voiture d’offrir un meilleur rendement.
Même si Suzuka reste célèbre pour ses courbes à haute vitesse, les secteurs moins rapides nécessitent également une préparation minutieuse. Le Virage 11, celui en épingle, se prend à environ 65 km/h. Le défi consiste alors à donner au pilote le meilleur couple possible au moment requis. Une bonne distribution de couple permet d’éviter que les pneus ne patinent lorsque l’adhérence est faible, particulièrement sur piste humide.
Suzuka présente un certain dénivelé, notamment au niveau du 130R où la piste monte très sensiblement. C’est surtout le turbocompresseur qui subit les conséquences de ce changement d’altitude : sa vitesse de rotation sera en effet plus élevée au sommet de la pente mais il devra toujours offrir le même niveau de puissance. Les ingénieurs prendront en compte ce facteur lorsqu’ils étudieront les cartographies moteur pour niveler la souplesse du propulseur sur l’ensemble du tour.
Les moteurs Renault ont remporté neuf des 25 Grands Prix disputés à Suzuka, soit un taux de victoire de 36%. Sebastian Vettel reste le pilote qui a connu le plus de succès au Japon ces dernières années puisque l’Allemand a gagné quatre des cinq dernières éditions à l’aide du moteur V8 Renault
http://www.nextgen-auto.com/Suzuka-un-veritable-defi-pour-les-moteurs-turbo,82082.html
Re: GP de Japon 5 octobre 2014 Suzuka
F1 - Les deux gommes les plus dures de retour au Japon
30 septembre 2014 - 12h25, par Olivier Ferret
La longue série de déplacements outre-mer, qui marque la fin de la saison de Formule 1, débute ce week-end sur le magnifique circuit de Suzuka. Pour affronter le tracé japonais, Pirelli a sélectionné les deux mélanges de gomme les plus durs de sa gamme, à savoir les P Zero Orange « Durs » et P Zero Blanc « Medium », apparus pour la dernière fois à Monza.
Ces deux circuits sont très différents dans leurs caractéristiques, mais Suzuka a davantage d’éléments communs avec Spa : une autre piste constituée de longues courbes rapides, mais avec des contraintes latérales plus importantes encore. Les pneumatiques choisis sont par conséquents plus durs que ne l’étaient ceux fournis en Belgique (dur et medium au lieu de medium et tendre).
Le travail des enveloppes ne sera pas pour autant plus simple car la piste se caractérise par de nombreuses difficultés qu’il leur faudra affronter. En raison de l’abrasivité de l’asphalte, par exemple, l’usure est très élevée. Les prévisions laissent par ailleurs entrevoir de faibles températures, inhabituelles au Japon en cette période de l’année. Les précédentes éditions ont souvent été marquées par de fortes averses et la probabilité d’assister à une course sous la pluie est donc cette année encore bien réelle.
"Le Japon est l’un des Grands Prix les plus marquants de la saison, pas seulement pour nous mais également pour l’univers de de la Formule 1. Les fans sont fantastiques, leur enthousiasme et leur connaissance de notre sport sont sans pareil et on ne les rencontre nulle part ailleurs," commente Paul Hembery, Directeur de Pirelli Motorsport.
"Suzuka est un véritable circuit de pilotes, ce qui signifie que la piste est un véritable challenge pour les pneumatiques car ils subissent les plus fortes contraintes latérales rencontrées durant l’année. Il est ainsi réaliste d’envisager deux ou trois arrêts en cas de bonne gestion de l’usure des pneumatiques. Nous en saurons toutefois davantage à l’issue des essais libres."
"Les forces appliquées sur la gomme sur ce circuit sont multiples, mais en raison de l’augmentation du couple et la réduction des appuis des F1, cette saison, l’accent sera mis sur le grip mécanique. En gros, si un pneu est performant à Suzuka, il le sera partout ailleurs."
"Du point de vue du pilote, Suzuka est un circuit incroyable," ajoute Jean Alesi, Ambassadeur Pirelli. "Sa technicité le rend différent de tous les autres. Je dirais même que le 130R est l’une des courbes les plus difficiles de la saison car la voiture doit être parfaitement réglée pour être collée au sol. Les « S » sont aussi très exigeants, car la moindre erreur vous pénalise dans tout le secteur et vous perdez un temps considérable. Nous avons beaucoup roulé sous la pluie ici, et dans ces conditions, la visibilité est extrêmement réduite. La surface de la piste évolue également beaucoup tout au long du week-end. En effet, si l’asphalte est « vert » et abrasif en début de meeting, il faut ensuite parfaitement analyser son évolution car il a un effet direct sur le fonctionnement de la gomme."
Le circuit du point de vue des pneumatiques :
Suzuka se caractérise par ses énormes charges latérales, combinées aux longitudinales les moins importantes de l’année. Le virage n°15, connu sous le nom de « 130R », se négocie pleine charge à plus de 300 km/h. Les pneumatiques - comme le pilote - subissent par conséquent d’importantes contraintes latérales et l’avant gauche est le plus sollicité.
La gomme « Medium » offre la fenêtre de performance la plus réduite, capable du meilleur même en cas de basses températures. La « Dure », au contraire, se caractérise par une fenêtre de fonctionnement plus large et des performances en hausse lorsque le thermomètre grimpe. Les prévisions indiquent cette année des températures relativement basses et une forte probabilité d’averse.
L’asphalte est plutôt abrasif mais il ne cesse d’évoluer. Définir le bon set-up est donc essentiel pour conserver en permanence la trajectoire idéale. Il subsiste cependant un risque de « graining », tout particulièrement en début de meeting lorsque la piste est encore « verte ». La stratégie gagnante l’an passé, appliquée par la Red Bull de Sebastian Vettel, fut de deux arrêts aux 14e et 37e tours. L’Allemand s’était élancé en pneus « Medium » et boucla ses deux derniers relais avec les « Durs ».
http://www.nextgen-auto.com/Les-deux-gommes-les-plus-dures-de-retour-au-Japon,82076.html
Suzuka, un tracé exigeant pour les pneus selon Pirelli
30 septembre 2014 - 12h25, par Olivier Ferret
La longue série de déplacements outre-mer, qui marque la fin de la saison de Formule 1, débute ce week-end sur le magnifique circuit de Suzuka. Pour affronter le tracé japonais, Pirelli a sélectionné les deux mélanges de gomme les plus durs de sa gamme, à savoir les P Zero Orange « Durs » et P Zero Blanc « Medium », apparus pour la dernière fois à Monza.
Ces deux circuits sont très différents dans leurs caractéristiques, mais Suzuka a davantage d’éléments communs avec Spa : une autre piste constituée de longues courbes rapides, mais avec des contraintes latérales plus importantes encore. Les pneumatiques choisis sont par conséquents plus durs que ne l’étaient ceux fournis en Belgique (dur et medium au lieu de medium et tendre).
Le travail des enveloppes ne sera pas pour autant plus simple car la piste se caractérise par de nombreuses difficultés qu’il leur faudra affronter. En raison de l’abrasivité de l’asphalte, par exemple, l’usure est très élevée. Les prévisions laissent par ailleurs entrevoir de faibles températures, inhabituelles au Japon en cette période de l’année. Les précédentes éditions ont souvent été marquées par de fortes averses et la probabilité d’assister à une course sous la pluie est donc cette année encore bien réelle.
"Le Japon est l’un des Grands Prix les plus marquants de la saison, pas seulement pour nous mais également pour l’univers de de la Formule 1. Les fans sont fantastiques, leur enthousiasme et leur connaissance de notre sport sont sans pareil et on ne les rencontre nulle part ailleurs," commente Paul Hembery, Directeur de Pirelli Motorsport.
"Suzuka est un véritable circuit de pilotes, ce qui signifie que la piste est un véritable challenge pour les pneumatiques car ils subissent les plus fortes contraintes latérales rencontrées durant l’année. Il est ainsi réaliste d’envisager deux ou trois arrêts en cas de bonne gestion de l’usure des pneumatiques. Nous en saurons toutefois davantage à l’issue des essais libres."
"Les forces appliquées sur la gomme sur ce circuit sont multiples, mais en raison de l’augmentation du couple et la réduction des appuis des F1, cette saison, l’accent sera mis sur le grip mécanique. En gros, si un pneu est performant à Suzuka, il le sera partout ailleurs."
"Du point de vue du pilote, Suzuka est un circuit incroyable," ajoute Jean Alesi, Ambassadeur Pirelli. "Sa technicité le rend différent de tous les autres. Je dirais même que le 130R est l’une des courbes les plus difficiles de la saison car la voiture doit être parfaitement réglée pour être collée au sol. Les « S » sont aussi très exigeants, car la moindre erreur vous pénalise dans tout le secteur et vous perdez un temps considérable. Nous avons beaucoup roulé sous la pluie ici, et dans ces conditions, la visibilité est extrêmement réduite. La surface de la piste évolue également beaucoup tout au long du week-end. En effet, si l’asphalte est « vert » et abrasif en début de meeting, il faut ensuite parfaitement analyser son évolution car il a un effet direct sur le fonctionnement de la gomme."
Le circuit du point de vue des pneumatiques :
Suzuka se caractérise par ses énormes charges latérales, combinées aux longitudinales les moins importantes de l’année. Le virage n°15, connu sous le nom de « 130R », se négocie pleine charge à plus de 300 km/h. Les pneumatiques - comme le pilote - subissent par conséquent d’importantes contraintes latérales et l’avant gauche est le plus sollicité.
La gomme « Medium » offre la fenêtre de performance la plus réduite, capable du meilleur même en cas de basses températures. La « Dure », au contraire, se caractérise par une fenêtre de fonctionnement plus large et des performances en hausse lorsque le thermomètre grimpe. Les prévisions indiquent cette année des températures relativement basses et une forte probabilité d’averse.
L’asphalte est plutôt abrasif mais il ne cesse d’évoluer. Définir le bon set-up est donc essentiel pour conserver en permanence la trajectoire idéale. Il subsiste cependant un risque de « graining », tout particulièrement en début de meeting lorsque la piste est encore « verte ». La stratégie gagnante l’an passé, appliquée par la Red Bull de Sebastian Vettel, fut de deux arrêts aux 14e et 37e tours. L’Allemand s’était élancé en pneus « Medium » et boucla ses deux derniers relais avec les « Durs ».
http://www.nextgen-auto.com/Les-deux-gommes-les-plus-dures-de-retour-au-Japon,82076.html
Re: GP de Japon 5 octobre 2014 Suzuka
F1 - Mercedes veut faire le show à Suzuka
30 septembre 2014 - 13h06, par Olivier Ferret
Mercedes aborde le Grand Prix du Japon en confiance sur ses performances, un peu moins sur sa fiabilité. Il faudra pourtant que ce dernier paramètre soit au top pour ne pas perturber davantage la course au titre entre les deux pilotes de l’équipe. Lewis Hamilton et Nico Rosberg sont presque à égalité à 5 courses de la fin, le suspense est donc total !
"Singapour a été une course douce amère pour notre équipe, nos deux pilotes délivrant de solides performances tout au long du week-end mais seul l’un des deux a obtenu le résultat mérité à la fin de la course. Même s’il était bon de voir le rythme de Lewis en course, les problèmes de Nico ne nous laissent aucune illusion : notre fiabilité doit s’améliorer," déclare Toto Wolff, le patron de Mercedes-Benz Motorsport
"Il nous reste maintenant 5 courses et seuls 3 points séparent Lewis de Nico au championnat. C’est maintenant une bataille directe entre eux, et ils voudront chacun reprendre l’avantage à Suzuka, l’un des meilleurs circuits de la F1."
"Nous entrons maintenant dans la période la plus intense de la saison, le dernier quart. Tout le monde est encore plus motivé parce que nous voulons tous finir cette saison 2014 avec style."
Pour Paddy Lowe, le directeur exécutif en charge de la technique, la F1 W05 de Mercedes sera à l’aise à Suzuka.
"Nous espérons que ce circuit, qui est exigeant pour les pilotes mais aussi pour la voiture en termes de puissance, de freinage et de vitesses dans les courbes, jouera à notre avantage. Nous espérons un nouveau bon résultat à la fin du week-end. Nous voulons faire le show à Suzuka, pour tous les fans."
"Par ailleurs nous avons redoublé d’efforts sur la fiabilité, suite à l’abandon de Nico. C’est clairement un domaine où nous devons beaucoup progresser dans le futur, même si la pièce qui a lâché était utilisée depuis 6 ans, sans problème jusque-là."
http://www.nextgen-auto.com/Mercedes-veut-faire-le-show-a-Suzuka,82060.html
Nouveau duel en vue entre Lewis Hamilton et Nico Rosberg
30 septembre 2014 - 13h06, par Olivier Ferret
Mercedes aborde le Grand Prix du Japon en confiance sur ses performances, un peu moins sur sa fiabilité. Il faudra pourtant que ce dernier paramètre soit au top pour ne pas perturber davantage la course au titre entre les deux pilotes de l’équipe. Lewis Hamilton et Nico Rosberg sont presque à égalité à 5 courses de la fin, le suspense est donc total !
"Singapour a été une course douce amère pour notre équipe, nos deux pilotes délivrant de solides performances tout au long du week-end mais seul l’un des deux a obtenu le résultat mérité à la fin de la course. Même s’il était bon de voir le rythme de Lewis en course, les problèmes de Nico ne nous laissent aucune illusion : notre fiabilité doit s’améliorer," déclare Toto Wolff, le patron de Mercedes-Benz Motorsport
"Il nous reste maintenant 5 courses et seuls 3 points séparent Lewis de Nico au championnat. C’est maintenant une bataille directe entre eux, et ils voudront chacun reprendre l’avantage à Suzuka, l’un des meilleurs circuits de la F1."
"Nous entrons maintenant dans la période la plus intense de la saison, le dernier quart. Tout le monde est encore plus motivé parce que nous voulons tous finir cette saison 2014 avec style."
Pour Paddy Lowe, le directeur exécutif en charge de la technique, la F1 W05 de Mercedes sera à l’aise à Suzuka.
"Nous espérons que ce circuit, qui est exigeant pour les pilotes mais aussi pour la voiture en termes de puissance, de freinage et de vitesses dans les courbes, jouera à notre avantage. Nous espérons un nouveau bon résultat à la fin du week-end. Nous voulons faire le show à Suzuka, pour tous les fans."
"Par ailleurs nous avons redoublé d’efforts sur la fiabilité, suite à l’abandon de Nico. C’est clairement un domaine où nous devons beaucoup progresser dans le futur, même si la pièce qui a lâché était utilisée depuis 6 ans, sans problème jusque-là."
http://www.nextgen-auto.com/Mercedes-veut-faire-le-show-a-Suzuka,82060.html
http://www.nextgen-auto.com/Mercedes-veut-faire-le-show-a-Suzuka,82060.htmlADVERTISEMENT
Re: GP de Japon 5 octobre 2014 Suzuka
Les enjeux du Grand Prix du Japon
par Nicolas Carpentiers le 02/10/14 à 9:30
Plus de duels tronqués ?
Après une bataille entre Nico Rosberg et Lewis Hamilton tronquée à Singapour, les fans – dont nous sommes – aimeraient assister à une empoignade équitable, pilote contre pilote, sans qu’un grain de sable ne vienne enrayer la fiabilité de Flèches d’argent incontestablement fragiles. Oui, on voudrait voir un duel comme à Bahreïn, où les deux archers s’étaient disputé la victoire tout en restant très propres, ou comme à Barcelone par exemple, où le pilote allemand était revenu en toute fin de course dans les échappements du Britannique.
Les passes d’armes ont été rares en piste, à cause de la fiabilité le plus souvent (qui en qualification a éloigné Hamilton des premières lignes en Allemagne et en Hongrie, ou qui, en course, a exclu l’un des duettistes : Lewis en Australie et au Canada, Nico en Grande-Bretagne et à Singapour) ou en raison d’incidents de course (la crevaison provoquée par Rosberg en Belgique, l’erreur de celui-ci en Italie). Sans qu’aucune consigne n’ait été donnée, les deux pilotes Mercedes n’ont jamais échangé leurs positions à l’occasion d’une bagarre en piste, sauf à Spa dans les circonstances que l’on connaît (excepté, donc, les périodes d’arrêts au stand où les positions ont parfois été inversées durant quelques boucles). Prions donc que les deux W05 soient aussi fiables que rapides !
Avantage au poleman
Même si les secteurs 1 et 2 favorisent un bon châssis, les Red Bull devraient être cependant dominées par les Mercedes (a fortiori si les RB10 doivent changer leur moteur et écoper d’une pénalité), voire les Williams. Suzuka étant l’un des circuits les moins exigeant en matière de freinage, réussir à charger complètement les batteries avec un MGU-K peu sollicité ne sera pas évident, mais en principe plus facile pour les monoplaces propulsées par le V6 Mercedes. Sauf surprise, les Flèches d’argent devraient permettre aux deux candidats au titre de remporter leur premier Grand Prix du Japon (Vettel étant le recordman de victoires parmi les pilotes en activité, avec quatre succès)… s’ils ne s’accrochent pas au départ, en rejouant le match Prost-Senna ! En outre, sur le tracé nippon, la pole position offre l’avantage de s’élancer du côté propre de la piste…
Dimension stratégique
L’an passé, Red Bull avait réussi à s’adjuger la victoire face à Lotus (une autre époque…) grâce à une meilleure stratégie. Sur ce circuit abrasif (les pneumatiques subissent les plus fortes contraintes latérales rencontrées durant l’année), Pirelli a amené la combinaison médiums (blancs) et durs (orange), que l’on a déjà vue en Malaisie, en Espagne, en Grande-Bretagne et en Italie. La stratégie type est de partir équipé de médiums, de chausser ensuite des durs aux alentours des 12ème et 14ème tours et d’observer un dernier arrêt à la 35ème boucle.
http://www.f1i.com/f1i-features/les-enjeux-du-grand-prix-du-japon/
par Nicolas Carpentiers le 02/10/14 à 9:30
Plus de duels tronqués ?
Après une bataille entre Nico Rosberg et Lewis Hamilton tronquée à Singapour, les fans – dont nous sommes – aimeraient assister à une empoignade équitable, pilote contre pilote, sans qu’un grain de sable ne vienne enrayer la fiabilité de Flèches d’argent incontestablement fragiles. Oui, on voudrait voir un duel comme à Bahreïn, où les deux archers s’étaient disputé la victoire tout en restant très propres, ou comme à Barcelone par exemple, où le pilote allemand était revenu en toute fin de course dans les échappements du Britannique.
Les passes d’armes ont été rares en piste, à cause de la fiabilité le plus souvent (qui en qualification a éloigné Hamilton des premières lignes en Allemagne et en Hongrie, ou qui, en course, a exclu l’un des duettistes : Lewis en Australie et au Canada, Nico en Grande-Bretagne et à Singapour) ou en raison d’incidents de course (la crevaison provoquée par Rosberg en Belgique, l’erreur de celui-ci en Italie). Sans qu’aucune consigne n’ait été donnée, les deux pilotes Mercedes n’ont jamais échangé leurs positions à l’occasion d’une bagarre en piste, sauf à Spa dans les circonstances que l’on connaît (excepté, donc, les périodes d’arrêts au stand où les positions ont parfois été inversées durant quelques boucles). Prions donc que les deux W05 soient aussi fiables que rapides !
Avantage au poleman
Même si les secteurs 1 et 2 favorisent un bon châssis, les Red Bull devraient être cependant dominées par les Mercedes (a fortiori si les RB10 doivent changer leur moteur et écoper d’une pénalité), voire les Williams. Suzuka étant l’un des circuits les moins exigeant en matière de freinage, réussir à charger complètement les batteries avec un MGU-K peu sollicité ne sera pas évident, mais en principe plus facile pour les monoplaces propulsées par le V6 Mercedes. Sauf surprise, les Flèches d’argent devraient permettre aux deux candidats au titre de remporter leur premier Grand Prix du Japon (Vettel étant le recordman de victoires parmi les pilotes en activité, avec quatre succès)… s’ils ne s’accrochent pas au départ, en rejouant le match Prost-Senna ! En outre, sur le tracé nippon, la pole position offre l’avantage de s’élancer du côté propre de la piste…
Dimension stratégique
L’an passé, Red Bull avait réussi à s’adjuger la victoire face à Lotus (une autre époque…) grâce à une meilleure stratégie. Sur ce circuit abrasif (les pneumatiques subissent les plus fortes contraintes latérales rencontrées durant l’année), Pirelli a amené la combinaison médiums (blancs) et durs (orange), que l’on a déjà vue en Malaisie, en Espagne, en Grande-Bretagne et en Italie. La stratégie type est de partir équipé de médiums, de chausser ensuite des durs aux alentours des 12ème et 14ème tours et d’observer un dernier arrêt à la 35ème boucle.
http://www.f1i.com/f1i-features/les-enjeux-du-grand-prix-du-japon/
Re: GP de Japon 5 octobre 2014 Suzuka
La menace Phanfone se confirme
par Grégory Demoen le 02/10/14 à 9:35
5
Le typhon nommé Phanfone, situé actuellement dans le Pacifique nord-ouest, au nord-ouest des îles Mariannes, vient de passer en catégorie 3 sur l’échelle de Saphir-Simpson. Les vents sont déjà supérieurs à 190 km/h.
Les dernières prévisions confirment que Phanfone se dirige vers le Japon, qu’il pourrait frapper durant le week-end en catégorie 4, apportant avec lui de fortes pluies et des vents qui pourraient souffler jusqu’à 250 km/h.
Au circuit de Suzuka, les premiers signes de l’arrivée du typhon se sont déjà fait sentir. De fortes précipitations se sont abattues durant la conférence de presse de la FIA qui a eu lieu cet après-midi.
La situation ne devrait pas s’arranger : 40 cm de pluie par heure sont attendus pour vendredi.
http://www.f1i.com/infos/menace-phanfone-se-confirme/
par Grégory Demoen le 02/10/14 à 9:35
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Le typhon nommé Phanfone, situé actuellement dans le Pacifique nord-ouest, au nord-ouest des îles Mariannes, vient de passer en catégorie 3 sur l’échelle de Saphir-Simpson. Les vents sont déjà supérieurs à 190 km/h.
Les dernières prévisions confirment que Phanfone se dirige vers le Japon, qu’il pourrait frapper durant le week-end en catégorie 4, apportant avec lui de fortes pluies et des vents qui pourraient souffler jusqu’à 250 km/h.
Au circuit de Suzuka, les premiers signes de l’arrivée du typhon se sont déjà fait sentir. De fortes précipitations se sont abattues durant la conférence de presse de la FIA qui a eu lieu cet après-midi.
La situation ne devrait pas s’arranger : 40 cm de pluie par heure sont attendus pour vendredi.
http://www.f1i.com/infos/menace-phanfone-se-confirme/
Re: GP de Japon 5 octobre 2014 Suzuka
La FIA envisage d’avancer le départ du Grand Prix du Japon
par Grégory Demoen le 02/10/14 à 10:21
3
La FIA prend très au sérieux la menace posée par le typhon Phanfone.
Celui-ci devrait frapper le Japon ce week-end en catégorie 4 sur l’échelle de Saphir-Simpson, apportant avec lui de fortes pluies et des vents qui pourraient souffler jusqu’à 250 km/h.
Le bruit court dans le paddock de Suzuka que la FIA va discuter avec Bernie Ecclestone de la possibilité d’avancer le départ du Grand Prix du Japon afin de ne pas devoir annuler la course.
Si le typhon venait à frapper Suzuka ce dimanche, il serait en effet impossible de reporter le Grand Prix au lendemain pour des raisons logistiques, la Formule 1 devant se rendre en Russie dès le week-end suivant.
De fortes précipitations sont déjà tombées au circuit de Suzuka ce jeudi après-midi et 40 cm de pluie par heure sont attendus pour vendredi.
http://www.f1i.com/infos/fia-envisage-davancer-depart-du-grand-prix-du-japon/
par Grégory Demoen le 02/10/14 à 10:21
3
La FIA prend très au sérieux la menace posée par le typhon Phanfone.
Celui-ci devrait frapper le Japon ce week-end en catégorie 4 sur l’échelle de Saphir-Simpson, apportant avec lui de fortes pluies et des vents qui pourraient souffler jusqu’à 250 km/h.
Le bruit court dans le paddock de Suzuka que la FIA va discuter avec Bernie Ecclestone de la possibilité d’avancer le départ du Grand Prix du Japon afin de ne pas devoir annuler la course.
Si le typhon venait à frapper Suzuka ce dimanche, il serait en effet impossible de reporter le Grand Prix au lendemain pour des raisons logistiques, la Formule 1 devant se rendre en Russie dès le week-end suivant.
De fortes précipitations sont déjà tombées au circuit de Suzuka ce jeudi après-midi et 40 cm de pluie par heure sont attendus pour vendredi.
http://www.f1i.com/infos/fia-envisage-davancer-depart-du-grand-prix-du-japon/
Re: GP de Japon 5 octobre 2014 Suzuka
GP du Japon : La grille de départ
*Jean-Eric Vergne et Pastor Maldonado ont écopé d’une pénalité de 10 places pour utilisation d’une sixième unité de puissance.
01 | N. Rosberg Mercedes | ||
02 | L. Hamilton Mercedes | ||
03 | V. Bottas Williams | ||
04 | F. Massa Williams | ||
05 | F. Alonso Ferrari | ||
06 | D. Ricciardo Red Bull | ||
07 | K. Magnussen McLaren | ||
08 | J. Button McLaren | ||
09 | S. Vettel Red Bull | ||
10 | K. Räikkönen Ferrari | ||
11 | S. Pérez Force India | ||
12 | D. Kvyat Toro Rosso | ||
13 | N. Hülkenberg Force India | ||
14 | A. Sutil Sauber | ||
15 | E. Gutiérrez Sauber | ||
16 | R. Grosjean Lotus | ||
17 | M. Ericsson Caterham | ||
18 | J. Bianchi Marussia | ||
19 | K. Kobayashi Caterham | ||
20 | J. Vergne* Toro Rosso | ||
21 | M. Chilton Marussia | ||
22 | P. Maldonado* Lotus |
*Jean-Eric Vergne et Pastor Maldonado ont écopé d’une pénalité de 10 places pour utilisation d’une sixième unité de puissance.
Re: GP de Japon 5 octobre 2014 Suzuka
Le circuit de Suzuka à la loupe
par Thomas Mignon le 03/10/14 à 12:50
Suzuka est sans nul doute l'un des circuits préférés des pilotes. Agressif, rapide et très violent en terme de freinage, le tracé nippon ne laisse aucun répit aux pilotes. L'une de ses caractéristiques uniques est sa configuration en huit : une moitié du circuit tourne en effet dans le sens des aiguilles d'une montre, tandis que la seconde partie l'enjambe grâce à un pont et suit un sens anti-horaire. Parmi les circuits historiques, il est également le seul à ne pas avoir subi de "reprofilage" : aucune chicane ajoutée, aucun asphaltage excessif, aucun virage dénaturé… Le grand huit a gardé son âme et chaque erreur se paye très cher.
Les pièges ne manquent pas : les enchaînements de virages sont brutaux, comme l'explique Jean-Éric Vergne. "Les 'S' sont super excitants (T4-T5-T6, ndlr), confie-t-il. Mais la difficulté est ailleurs : c'est Degner (T8, ndlr). Souvent, on se demande comment on en est sorti… On est à peine en train de tourner qu'on se retrouve à la sortie. Celle-ci vous saute au visage et, à cet endroit, il y a le gravier et le mur juste derrière."
Le premier secteur, qui s'étend de la ligne de départ à la huitième courbe, est un enchaînement un peu fou de virages qui constitue un défi de taille pour les pilotes, mais également pour les ingénieurs, car trouver le parfait compris au niveau des réglages est particulièrement ardu.
"Ce secteur nous obnubile, confirme Laurent Mékiès, ancien responsable de la performance du véhicule chez Toro Rosso. Le chrono se fait là et il est rare qu'on trouve le set-up idéal. On est pas loin de la charge maximale et on devrait y être en 2014."
Il faut aussi beaucoup de sang-froid pour le plus célèbre des virages de Suzuka : le 130R (T15), probablement le plus rapide de la Formule 1. Ce 'rayon de 130 mètres' permet en effet une sortie de courbe autour des 310 km/h, tout en offrant des possibilités de dépassement inouïes.
Par le passé, le profil du circuit japonais a offert aux spectateurs des passes d'armes inoubliables et, étant traditionnellement programmé en fin d'année, ce rendez-vous fut à maintes reprises décisif pour le championnat. Cette année, qui sait, Suzuka marquera d'ailleurs peut-être un tournant dans l'intense duel Hamilton-Rosberg…
http://www.f1i.com/f1i-features/circuit-suzuka-loupe/
par Thomas Mignon le 03/10/14 à 12:50
Suzuka est sans nul doute l'un des circuits préférés des pilotes. Agressif, rapide et très violent en terme de freinage, le tracé nippon ne laisse aucun répit aux pilotes. L'une de ses caractéristiques uniques est sa configuration en huit : une moitié du circuit tourne en effet dans le sens des aiguilles d'une montre, tandis que la seconde partie l'enjambe grâce à un pont et suit un sens anti-horaire. Parmi les circuits historiques, il est également le seul à ne pas avoir subi de "reprofilage" : aucune chicane ajoutée, aucun asphaltage excessif, aucun virage dénaturé… Le grand huit a gardé son âme et chaque erreur se paye très cher.
Les pièges ne manquent pas : les enchaînements de virages sont brutaux, comme l'explique Jean-Éric Vergne. "Les 'S' sont super excitants (T4-T5-T6, ndlr), confie-t-il. Mais la difficulté est ailleurs : c'est Degner (T8, ndlr). Souvent, on se demande comment on en est sorti… On est à peine en train de tourner qu'on se retrouve à la sortie. Celle-ci vous saute au visage et, à cet endroit, il y a le gravier et le mur juste derrière."
Le premier secteur, qui s'étend de la ligne de départ à la huitième courbe, est un enchaînement un peu fou de virages qui constitue un défi de taille pour les pilotes, mais également pour les ingénieurs, car trouver le parfait compris au niveau des réglages est particulièrement ardu.
"Ce secteur nous obnubile, confirme Laurent Mékiès, ancien responsable de la performance du véhicule chez Toro Rosso. Le chrono se fait là et il est rare qu'on trouve le set-up idéal. On est pas loin de la charge maximale et on devrait y être en 2014."
Il faut aussi beaucoup de sang-froid pour le plus célèbre des virages de Suzuka : le 130R (T15), probablement le plus rapide de la Formule 1. Ce 'rayon de 130 mètres' permet en effet une sortie de courbe autour des 310 km/h, tout en offrant des possibilités de dépassement inouïes.
Par le passé, le profil du circuit japonais a offert aux spectateurs des passes d'armes inoubliables et, étant traditionnellement programmé en fin d'année, ce rendez-vous fut à maintes reprises décisif pour le championnat. Cette année, qui sait, Suzuka marquera d'ailleurs peut-être un tournant dans l'intense duel Hamilton-Rosberg…
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