Grand Prix du Japon toute la chronique avant la course (Vettel, Webber, Grosjean)
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Grand Prix du Japon toute la chronique avant la course (Vettel, Webber, Grosjean)
Circuit de Suzuka RSS
Suzuka, Japon
Circuit : Race
Longueur 5.807kms
Nombre de virages 17
Capacité 100,000
Achevé en 1962
Designer John Hugenholtz
Circuit Info
Lieu: Préfecture de Mie, Japon
1ère utilisation en F1: 1987
Calendrier official de la F1: oui
Longueur : 5,807km (3.608miles)
Distance du GP (tours) : 53
Virages : 17
Trajectoire : dans les deux sens des aiguilles d'une montre
Spectateurs : 100.000
Record du tour en F1: 1:31.540 (Kimi Raikkonen; McLaren Mercedes; 2005)
A noter : nombreux accidents mortels
Bien que le mot « unique » soit galvaudé dans le monde de la Formule 1, il s'applique vraiment à Suzuka. Le circuit japonais est non seulement le seul à avoir une piste en forme de huit, qui se croise, mais il est donc le seul circuit sur lequel on courre dans le sens des aiguilles d'une montre et dans le sens contraire. Son parc accueille aussi une grande fête foraine et la grande roue se profile en arrière-plan.
Conçu en 1962 par l'architecte hollandais John Hugenholtz pour être la piste d'essai de Honda, il servit surtout à la mise au point des véhicules. Après avoir accueilli de nombreuses courses de niveaux inférieurs à la Formule 1, on chercha à attirer ici le Grand prix du Japon - ce qui fut fait en 1987 lorsqu'il conquit ce privilège aux dépens de Juji, la piste d'essai de Toyota. Et bien que le Grand prix se soit tenu à Fuji en 2007 et 2008, c'est bien à Suzuka que se tiendront les prochaines courses, et ce jusqu'en 2011.
Bien qu'il soit extrêmement rapide et très technique, Suzuka a bonne réputation tant auprès des pilotes que des spectateurs, grâce entre autres à quelques virages célèbres tels que le Spoon Curve et le 130R. Le circuit a été fermé pour un an en 2008 afin de permettre des travaux d'aménagements nécessaires à la Formule 1 et il a rouvert le 12 avril 2009.
GP du Japon 2012
GP du Japon : Faits marquants
Le premier vainqueur consécutif
Doublement chanceux et doublement vainqueur, c'est ce que l'on pourrait dire au sujet de Sebastian Vettel. Lewis Hamilton a abandonné il y a deux semaines à Singapour, le pilote Red Bull en a profité pour s'imposer. Dimanche à Suzuka, le leader du championnat Fernando Alonso a été sorti de la course, rendant la victoire de Vettel d'autant plus savoureuse. Et de plus, le double champion en titre est devenu le premier pilote de la saison 2012 à remporter deux Grands Prix consécutifs. Il doit trouver cela pas mal du tout.
En fait, son week-end japonais a été parfait : pole position, meilleur tour de la course et victoire. Le pilote allemand a réduit l'écart qui le sépare d'Alonso à quatre points. Nous pourrions dire que sa performance a été du pur Vettel, surtout qu'il a ignoré son équipe qui l'informait de son avance considérable et lui recommandait de lever le pied en fin de parcours. Mais il n'était pas seulement question de Vettel. Le cerveau du directeur technique Adrian Newey a aussi joué sa part (comme d'habitude).
La Red Bull RB8 était équipée d'un système qui s'apparente à un double DRS (Système de réduction de la traînée). Grâce à des ouvertures, cet appareil réduit davantage la traînée de l'aileron arrière (lorsque le DRS régulier est activé) en canalisant l'air du sommet de l'aileron vers le bas. Ce système était en place à Singapour semble-t-il, mais c'est sur le tracé à haute vitesse de Suzuka que son effet a été plus ressenti. Rapide lors des qualifications, rapide pendant la course, la monoplace du taureau rouge était intouchable.
Alonso, quant à lui, continue de se montrer brave et confiant même si les Red Bull et les McLaren sont plus rapides que sa Ferrari. Du moins, cette affirmation tenait lors des dernières courses : la 2e place de Felipe Massa est peut-être de bon augure pour la Scuderia. Si ce n'est pas le cas, ce ne sera qu'une question de temps avant qu'Alonso cède le titre de leader du championnat. Et l'Espagnol est déjà clairement en mode survie : "L'objectif sera de toujours marquer au moins un point de plus que tous les autres."
Pérez contre Hamilton, 1er round
Les petites piques ont débuté jeudi, lorsque la FIA a eu la bonne idée d'asseoir Sergio Pérez près de Lewis Hamilton (celui qu'il remplacera chez McLaren l'an prochain) pendant la conférence de presse des pilotes. Interrogé sur son départ vers Mercedes, Hamilton a répondu avec un sourire légèrement forcé : "Je sais que je vais laisser une très, très bonne voiture entre les mains de ce gars." Sur un ton quelque peu monotone, Pérez a dit "Merci", tout simplement. Pour continuer ce petit échange passif-agressif, Hamilton a répondu, avec un sourire mais aussi une voix tendue : "Ouais, fais-moi confiance, ce sera une bonne voiture l'an prochain aussi. Je le sais. Je sais exactement ce qu'il se passe avec ta voiture de l'an prochain."
La prochaine rencontre publique entre l'Anglais et le Mexicain a eu lieu sur la piste lorsque Pérez a tenté un dépassement audacieux sur Hamilton au 6e tour de la course. La manœuvre a réussi et Hamilton, probablement surpris, n'a pas dû aimer. Pendant ce temps, le muret des stands de McLaren devait ressentir des émotions mixtes... Hamilton a repris sa position plus tard, pendant la ronde des arrêts, mais en peu de temps le pilote Sauber revenait sur lui pour une deuxième tentative.
Peut-être un peu blessé dans son amour-propre, Hamilton a bien surveillé ses rétroviseurs et cette fois il était prêt pour toute manœuvre banzai. Fort de ses quatre années d'expérience supplémentaires en F1, il a placé sa voiture un peu plus sur l'extérieur à l'entrée du virage, et un peu plus tardivement. C'était peu, mais assez pour semer le doute chez Pérez qui, après avoir hésité une fraction de seconde, voyait l'arrière de sa monoplace décrocher. Parti en glissade dans le gravier, c'était l'abandon. Hamilton a remporté cette bataille, mais il s'agit peut-être de la première salve d'une guerre intéressante entre ces deux-là.
Les critiques fusent sur Grosjean
Encore une fois, Romain Grosjean a été impliqué dans un incident lors du premier tour d'une course, cette fois avec Mark Webber. À Singapour il y a deux semaines, alors que Grosjean revenait après sa suspension d'une course suite au carambolage en Belgique, Webber s'est retrouvé aux côtés du Français sur la grille. L'Australien a blagué que Grosjean aurait besoin d'une bonne paire de souliers de course si jamais ils se touchaient au départ. Cela s'est bien passé à Singapour, mais pas à Suzuka, où le pilote Lotus a frappé le pilote Red Bull et ainsi ruiné sa course.
Webber n'a pas hésité à traiter Grosjean de "cinglé du premier tour" pour ensuite laisser entendre qu'une autre suspension serait nécessaire. Interrogés par les journalistes, un courant est apparu parmi les autres pilotes : ce n'est pas qu'il y a eu un accident mais plutôt qu'il y a encore eu un accident.
Dans les premières secondes de la course, Grosjean se défendait contre Pérez. Il n'a pas freiné trop tardivement et il n'a pas effectué une manœuvre soudaine au moment de son contact contre Webber ; il semble avoir simplement mal jugé sa vitesse et la distance de freinage. De plus, il n'avait nulle part où aller. Pensons à d'autre cas : dimanche, Alonso a mal jugé la position de Räikkönen au départ (un peu comme Grosjean sur Hamilton à Spa) ; à Singapour, Button et Schumacher ont aussi commis cette même erreur. Pourtant, personne n'a déposé une demande de suspension contre eux.
La différence, c'est que Grosjean est un récidiviste. C'est pourquoi il a écopé d'une pénalité arrêt/départ de 10 secondes au Japon (la plus sévère pénalité que peuvent émettre les commissaires avant de disqualifier un pilote), et c'est pourquoi c'était justifié. Grosjean a donc une autre leçon à apprendre. Être trop agressif ou trop prudent pendant le premier tour peut avoir le même résultat. C'est à lui de trouver le juste équilibre, mais la situation est difficile pour Grosjean car la marge de tolérance est maintenant très mince. Et il est surveillé de près, non seulement pas les commissaires mais aussi par ses collègues sur la piste. Tout cela devrait s'améliorer à mesure qu'il gagne en expérience.
Kobayashi, roi pour un jour
Rarement a-t-on vu une foule japonaise aussi bruyante : l'arrivée de Kamui Kobayashi sur le podium de Suzuka a soulevé les passions, enthousiasmé le public et excité la fierté nationale. Ce fut une expérience différente des applaudissements heureux mais polis habituellement offerts aux trois pilotes sur le podium de Suzuka. Pour Kobayashi, signer son premier podium en F1 lors de sa course à domicile, c'était sa "destinée." Peut-être, mais son résultat était entièrement mérité, surtout après avoir retenu la McLaren de Jenson Button pendant les derniers tours, et ce malgré un train de pneus en fin de vie sur sa Sauber. Ce qui est sûr, c'est que Kobayashi n'oubliera pas ce jour ni la foule qui chantait son prénom.
Il ne peut y avoir aucun doute : Kobayashi mérite d'être un pilote titulaire en Formule 1. Pourtant, son volant chez Sauber n'est pas sûr. Le Japonais fait face à de potentiels candidats plus expérimentés ou ayant des sponsors plus généreux. Il a été impressionnant tout au long du week-end japonais ; certains diront peut-être plus impressionnant que les podiums réalisés par son coéquipier Pérez, qui étaient le résultat de stratégies de course inhabituelles. Après la course, Monisha Kaltenborn, la directrice générale de Sauber, n'a pas voulu confirmer que Kobayashi conserverait son volant. La F1 serait perdante sans son unique pilote japonais, et ce n'est pas qu'une question de citoyenneté : son style de pilotage flamboyant et sa personnalité unique manqueraient à la discipline.
Un répit pour Massa ?
À deux semaines du deuxième anniversaire de son dernier podium, Felipe Massa a enfin renoué avec le top 3. La pression est énorme pour le Brésilien, dont l'avenir chez Ferrari, une équipe qu'il adore, est incertain. L'année dernière n'a pas été spectaculaire et celle-ci l'était encore moins pendant la première moitié de la saison. Mais depuis quelques courses, Massa est sur une remontée. Et à Suzuka, où Alonso a été mis hors service, il a repris le flambeau et s'est hissé de la 10e à la 2e place. C'est une performance qui, selon les derniers échos, pourrait lui donner une année de plus au sein de la Scuderia.
Cependant, il pourrait s'agir à la fois d'un signe de confiance et d'une manœuvre stratégique de la part de Ferrari. Parmi les candidats potentiels pour le remplacer, aucun n'a son expérience. Et on entend encore dire qu'un grand nom (Vettel) pourrait rejoindre l'équipe en 2014 ; cela signifierait que Ferrari ne pourrait offrir qu'un contrat d'un an. Un cadeau empoisonné qui pourrait faire hésiter même le plus ambitieux des pilotes, qui ne voudra pas, en théorie, d'un volant sur lequel le numéro '2' est clairement indiqué. Pour la confiance et pour la stratégie, conserver Massa aurait alors du sens s'il y a un fond de vérité sur la rumeur 2014. Ce sera alors à Massa de se prouver davantage.
Le début d'un long au revoir
Ce fut un week-end très agité pour Michael Schumacher. Jeudi, il a annoncé sa deuxième et définitive retraite comme pilote de Formule 1 à la conclusion de la saison. Sachant que Nico Rosberg continue chez Mercedes et que l'arrivée de Lewis Hamilton avait précédemment été confirmée pour l'an prochain, la déclaration de Schumacher n'a pas été une grande surprise. On se demande toujours s'il quitte l'équipe volontairement ou s'il a été poussé vers la porte de sortie. Selon les rumeurs qui circulaient dans le paddock de Suzuka, la confirmation de Hamilton n'avait pas été préalablement annoncée à Schumacher, et Schumacher n'avait donné que quelques minutes d'avis à Mercedes avant d'annoncer sa retraite.
Officiellement, chacune des parties affirme que l'autre était régulièrement informée de tout. Pourtant, la conférence de presse de Schumacher semblait organisée à la hâte et peu digne d'un septuple champion du monde. Quant au GP du Japon, le Kaiser savait que sa pénalité de recul de dix places sur la grille de départ, conséquence de l'accident qu'il a provoqué à Singapour, allait lui compliquer la tâche. Une situation rendue plus difficile par une monoplace Mercedes moins compétitive ce week-end. Puisque cette 92e victoire qu'il souhaite tant réaliser avant son départ semble de moins en moins probable, on peut comprendre pourquoi Schumacher sent que le niveau d'énergie de ses batteries est dans "la zone rouge."
© ESPN Sports Media Ltd.
Choc : Kamui Kobayashi - Cela faisait longtemps qu'on s'y attendait, et maintenant le talentueux Kamui Kobayashi a enfin grimpé sur le podium... et cela s'est fait chez lui, devant son public. Superbe lors des qualifications, impressionnant et calme pendant la course, il a résisté à la pression de Button et a bien mérité cette 3e place.
Choquant : Fernando Alonso - Cela ne pouvait être pire pour l'Espagnol. Il a mal jugé l'écart entre lui et Räikkönen au départ, s'est retrouvé avec une crevaison et a abandonné dans le premier virage. Le leader du championnat a ensuite vu son principal rival en profiter au maximum.
Meilleur dépassement : Sergio Pérez - Confiant, Pérez est rapidement arrivé de loin pour soudainement attaquer Hamilton dans la chicane et réussir un dépassement surprise. Plus tard, déstabilisé, il a raté sa manœuvre contre le même pilote et a dû abandonner. N'empêche que le premier dépassement a été très bien accompli.
Meilleur tour : Sebastian Vettel - Sur le 52e des 53 tours de l'épreuve, il a voulu s'assurer d'avoir le meilleur tour de la course (en plus de la pole position et la victoire). Malgré ses pneus usés, il a gagné sept dixièmes sur son meilleur tour précédent... qui était déjà le meilleur tour de la course.
Pire tour : Romain Grosjean - Encore une fois, le premier tour qui gâche tout. Un autre accident, une autre pénalité. Après la course, son regard affichait clairement le poids des critiques à son égard. Espérons qu'il surmonte l'épreuve rapidement.
Performance du jour : Felipe Massa - Jour de rédemption pour Massa, qui a signé une performance sans faute pour passer de la 10e à la 2e place, et a ainsi grimpé sur le podium pour la première fois depuis le GP de Corée 2010. Il devait espérer que l'alternateur de Vettel fonde à nouveau...
http://fr.espnf1.com/f1/motorsport/story/91130.html
1 novembre 1987 Circuit de Suzuka | Longueur : 5.859 km
1 9 28 Gerhard Berger (AUT) Ferrari F1-87 Ferrari 033 Goodyear 51 1:32'58.072 1 1'40.042 2 1'45.540 (34)
2 6 12 Ayrton Senna (BRA) Team Lotus 99T Honda RA167G Goodyear 51 1:33'15.456 +17.384 7 1'42.723 3 1'45.805 (49)
3 4 2 Stefan Johansson (SWE) McLaren MP4-3 TAG TTE PO1 Goodyear 51 1:33'15.766 +17.694 9 1'43.371 4 1'46.323 (34)
4 3 27 Michele Alboreto (ITA) Ferrari F1-87 Ferrari 033 Goodyear 51 1:34'18.513 +1'20.441 4 1'40.984 5 1'46.534 (28)
5 2 20 Thierry Boutsen (BEL) Benetton B187 Ford F1 Goodyear 51 1:34'23.648 +1'25.576 3 1'40.850 7 1'47.182 (41)
6 1 11 Satoru Nakajima (JPN) Team Lotus 99T Honda RA167G Goodyear 51 1:34'34.551 +1'36.479 11 1'43.685 9 1'48.206 (27)
7 1 Alain Prost (FRA) McLaren MP4-3 TAG TTE PO1 Goodyear 50 1:32'59.440 +1 tour 2 1'40.652 1 1'43.844 (35)
8 3 Jonathan Palmer (GBR) Tyrrell DG016 Ford Cosworth DFZ Goodyear 50 1:33'45.706 +1 tour 19 1'47.775 15 1'50.111 (34)
9 18 Eddie Cheever (USA) Arrows A10 Megatron Goodyear 50 1:33'57.583 +1 tour 12 1'44.277 8 1'47.421 (41)
10 17 Derek Warwick (GBR) Arrows A10 Megatron Goodyear 50 1:34'42.270 +1 tour 13 1'44.626 12 1'49.221 (33)
11 7 Riccardo Patrese (ITA) Brabham BT56 BMW M12/13/1 Goodyear 49 1:32'03.706 +2 tours 8 1'43.304 10 1'48.581 (24)
12 4 Philippe Streiff (FRA) Tyrrell DG016 Ford Cosworth DFZ Goodyear 49 1:33'24.919 +2 tours 25 1'49.741 18 1'51.236 (44)
13 26 Piercarlo Ghinzani (ITA) Ligier JS29C Megatron Goodyear 48 1:31'21.914 +3 tours 24 1'49.641 14 1'49.915 (29)
14 29 Yannick Dalmas (FRA) Lola LC87 Ford Cosworth DFZ Goodyear 47 1:32'54.028 +4 tours 22 1'48.887 21 1'52.080 (40)
15 6 Nelson Piquet (BRA) Williams FW11B Honda RA167G Goodyear 46 1:24'44.283 +5 tours 5 1'41.144 6 1'46.706 (41)
Abandon(s)
en panne de carburant 25 René Arnoux (FRA) Ligier JS29C Megatron Goodyear 44 1:24'20.370 17 1'46.200 13 1'49.384 (28)
en panne de carburant 21 Alex Caffi (ITA) Osella FA1I Alfa Romeo 890T Goodyear 43 1:23'04.922 23 1'49.017 20 1'51.917 (35)
électrique 14 Roberto Moreno (BRA) AGS JH22 Ford Cosworth DFZ Goodyear 38 1:18'11.608 26 1'50.212 24 1'54.015 (15)
moteur 24 Alessandro Nannini (ITA) Minardi M187 Motori Moderni 6VTC Goodyear 35 1:07'15.104 14 1'45.612 19 1'51.848 (32)
moteur 9 Martin Brundle (GBR) Zakspeed 871 Zakspeed 871 Goodyear 32 1:00'48.182 15 1'46.023 16 1'50.367 (28)
moteur 8 Andrea de Cesaris (ITA) Brabham BT56 BMW M12/13/1 Goodyear 26 49'09.256 10 1'43.618 17 1'50.422 (18)
moteur 19 Teo Fabi (ITA) Benetton B187 Ford F1 Goodyear 16 29'56.048 6 1'41.679 11 1'49.170 (9)
moteur 10 Christian Danner (GER) Zakspeed 871 Zakspeed 871 Goodyear 13 24'51.203 16 1'46.116 23 1'52.813 (7)
accident 16 Ivan Capelli (ITA) March 871 Ford Cosworth DFZ Goodyear 13 24'55.967 20 1'48.212 22 1'52.213 (13)
moteur 23 Adrián Campos (ESP) Minardi M187 Motori Moderni 6VTC Goodyear 2 4'09.781 21 1'48.337 25 1'59.121 (2)
accident 30 Philippe Alliot (FRA) Lola LC87 Ford Cosworth DFZ Goodyear 0 18 1'47.395
Pas démarré
accident 5 Nigel Mansell (GBR) Williams FW11B Honda RA167G Goodyear 1'42.616
Dernière course 2012
1 25 1 Sebastian Vettel (GER) Red Bull RB8 Renault RS27-2012 Pirelli 53 1:28'56.242 1 1'30.839 1 1'35.774 (52)
2 18 6 Felipe Massa (BRA) Ferrari F2012 Ferrari 056 Pirelli 53 1:29'16.881 +20.639 10 1'32.293
3 15 14 Kamui Kobayashi (JPN) Sauber C31 Ferrari 056 Pirelli 53 1:29'20.780 +24.538 3 1'31.700
4 12 3 Jenson Button (GBR) McLaren MP4-27 Mercedes FO108Z Pirelli 53 1:29'21.340 +25.098 8 1'31.290
5 10 4 Lewis Hamilton (GBR) McLaren MP4-27 Mercedes FO108Z Pirelli 53 1:29'42.732 +46.490 9 1'32.327
6 8 9 Kimi Räikkönen (FIN) Lotus E20 Renault RS27-2012 Pirelli 53 1:29'46.666 +50.424 7 1'32.208
7 6 12 Nico Hülkenberg (GER) Force India VJM05 Mercedes FO108Z Pirelli 53 1:29'47.401 +51.159 15 -
8 4 18 Pastor Maldonado (VEN) Williams FW34 Renault RS27-2012 Pirelli 53 1:29'48.606 +52.364 12 1'32.512
9 2 2 Mark Webber (AUS) Red Bull RB8 Renault RS27-2012 Pirelli 53 1:29'50.917 +54.675 2 1'31.090
10 1 16 Daniel Ricciardo (AUS) Toro Rosso STR7 Ferrari 056 Pirelli 53 1:30'03.161 +1'06.919 14 1'32.954
11 7 Michael Schumacher (GER) Mercedes WO3 Mercedes FO108Z Pirelli 53 1:30'04.011 +1'07.769 23 1'32.469
12 11 Paul di Resta (GBR) Force India VJM05 Mercedes FO108Z Pirelli 53 1:30'19.702 +1'23.460 11 1'32.327
13 17 Jean-Éric Vergne (FRA) Toro Rosso STR7 Ferrari 056 Pirelli 53 1:30'24.887 +1'28.645 19 1'33.368
14 19 Bruno Senna (BRA) Williams FW34 Renault RS27-2012 Pirelli 53 1:30'24.951 +1'28.709 16 1'33.405
15 20 Heikki Kovalainen (FIN) Caterham CT01 Renault RS27-2012 Pirelli 52 +1 tour 17 1'34.657
16 24 Timo Glock (GER) Marussia MR01 Cosworth CA2012 Pirelli 52 +1 tour 18 1'35.213
17 21 Vitaly Petrov (RUS) Caterham CT01 Renault RS27-2012 Pirelli 52 +1 tour 22 1'35.432
18 22 Pedro de la Rosa (ESP) HRT F112 Cosworth CA2012 Pirelli 52 +1 tour 20 1'35.385
19 10 Romain Grosjean (FRA) Lotus E20 Renault RS27-2012 Pirelli 51 +2 tours 4 1'31.898
Abandon(s)
moteur 25 Charles Pic (FRA) Marussia MR01 Cosworth CA2012 Pirelli 37 21 1'35.429
retiré 23 Narain Karthikeyan (IND) HRT F112 Cosworth CA2012 Pirelli 31 24 1'36.734
sortie de piste 15 Sergio Pérez (MEX) Sauber C31 Ferrari 056 Pirelli 18 5 1'32.022
ponction 5 Fernando Alonso (ESP) Ferrari F2012 Ferrari 056 Pirelli 0 6 1'32.114
abordage 8 Nico Rosberg (GER) Mercedes WO3 Mercedes FO108Z Pirelli 0 13 1'32.625
Essais libres
-- 12 Giedo van der Garde (NED) Caterham CT01 Renault RS27-2012 Pirelli
-- 127 Valtteri Bottas (FIN) Williams FW34 Renault RS27-2012 Pirelli
http://fr.espnf1.com/japan/motorsport/race/54639.html
Dernière édition par modena49 le Lun 14 Oct - 7:26, édité 2 fois
Suzuka jusqu'en 2018
Les organisateurs du Grand Prix du Japon ont signé un nouveau contrat avec Bernie Ecclestone pour accueillir la F1 à Suzuka au moins jusqu'en 2018.
Hiroshi Soda, le patron de l'entreprise en charge du circuit, a rencontré le grand patron de la Formule 1 à Londres cette semaine pour accepter les termes d'un nouveau contrat de cinq ans qui commence la saison prochaine.
Le constructeur automobile japonais Honda, qui s'apprête à faire son retour comme motoriste aux côtés de l'écurie McLaren en 2015, et qui détient le circuit, est assuré d'une course à domicile.
Soda a déclaré que les espoirs étaient grands et que le retour de Honda conduirait à une future reprise des ventes à la billeterie, mais il ne s'attendait pas à un impact immédiat : "Il y a certainement une augmentation de l'intérêt du public depuis l'annonce du retour de Honda, mais le retour de Honda ne se fera que dans deux ans alors nous ne nous attendons pas à un impact direct sur les ventes de billets."
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http://fr.espnf1.com/japan/motorsport/story/121383.html
Durs et médiums au Japon
Pirelli a choisi les pneumatiques médiums et les pneumatiques durs pour le Grand Prix du Japon, ce week-end, un choix différent de celui de l'année dernière, où les pneumatiques tendres avaient été utilisés.
Le patron de Pirelli Motorsport, Paul Hembery, justifie ce choix. "Suzuka est l'un des circuits ou les dégradations des pneumatiques sont les plus élevées", a-t-il rappelé.
Fortes contraintes latérales
"L'asphalte est relativement abrasif mais surtout, les pneumatiques sont soumis à des contraintes importantes. C'est la raison pour laquelle nous avons choisi les deux types de gomme les plus dures. Mais il n'y a pas que les virages qui font des misères aux pneumatiques, il y a aussi des freinages très importants. Il y a des contraintes importantes, par conséquent, en ce qui concerne l'énergie latérale qui est absorbée par les pneumatiques, mais moi en ce qui concerne l'attraction, parce que ce tracé est très fluide et les virages s'enchaînent presque naturellement."
"La stratégie va jouer un rôle important, une fois de plus. L'année dernière, la plupart des équipes ont adopté une stratégie à deux arrêts, mais nous avions choisi le pneumatique tendre une thématique dure. Suzuka est aussi un circuit que tous les pilotes apprécient en raison des hautes vitesses. Au Japon, la vitesse est reine, et les pneumatiques que nous avons sélectionnés pour ce week-end devraient permettre aux pilotes de démontrer leur capacité dans ce domaine auprès des passionnés japonais qui sont toujours extraordinaires."
Pirelli a de nouveau fait l'objet de critiques après l'éclatement du pneu de Sergio Pérez à Yeongam. La marque italienne devrait toutefois continuer en F1 l'année prochaine.
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http://fr.espnf1.com/japan/motorsport/story/128713.html
Suzuka, un des plus grands défis de l’année pour les moteurs
Le circuit de Suzuka, théâtre du Grand Prix du Japon ce week-end, représente assurément un challenge important pour les moteurs de Formule 1, comme l’explique Rémi Taffin, le responsable des prestations piste de Renault Sport F1.
"Ce circuit est constitué de sections à haute vitesse, de grandes courbes, d’esses et d’épingles, commente le Français. Cela fait de Suzuka un des plus grands défis de l’année pour les moteurs de F1. Avec son tracé en huit, ce circuit rassemble tous les types de virages imaginables."
"Tout d’abord, la section qui va de la première courbe à Spoon rassemble la majorité des courbes. Le moteur doit être réactif, avec une courbe de puissance lisse, et donner le niveau de couple nécessaire lorsque le pilote le réclame. Pour y parvenir, les ingénieurs travaillent sur la transition entre l’utilisation de quatre et huit cylindres, en injectant l’essence à l’instant précis où le couple est demandé. Si la livraison du couple est correcte, cela permet au pilote d’éviter le patinage en cas de faible adhérence."
"90% de la seconde partie, de la sortie du Spoon Curve à la fin de la ligne droite des stands, est à pleine charge. Nous allons procéder très attentivement à la sélection des rapports de boîte, en cherchant un compromis entre la vitesse de pointe et les virages plus lents de la première partie du circuit."
Ce challenge est rendu plus difficile par la météo, souvent instable à Suzuka.
"Il n’est pas rare que la direction du vent change d’un jour à l’autre, or ce paramètre est très important dans le choix des rapports de boîte, confirme Taffin. Avec le vent dans le dos, le moteur passera plus de temps au limiteur. De face, la vitesse de pointe sera pénalisée. Ces deux situations peuvent rendre le pilote sans défense au bout des lignes droites."
"Il s’agit d’un des plus beaux 'circuits de moteur' de la saison, mais nous nous attendons à un engouement supplémentaire, surtout après notre triple podium en Corée et le fait que Sebastian puisse remporter le championnat des pilotes à l’issue de ce Grand Prix. C’est une course sur laquelle nous avons souvent été très forts et nous l’abordons avec l’envie de conquérir un nouveau très bon résultat."
http://www.f1i.com/infos/suzuka-grands-defis-lannee-les-moteurs/
Première pole pour Webber
Mark Webber décroche samedi sa première pole de la saison, il devance son coéquipier Sebastian Vettel, privé de SREC, et Lewis Hamilton.
Quand les soucis de Vettel sont apparus, l'Australien en a profité tout de suite. Après le premier tour en Q3, il comptait trois dixièmes d'avance sur son équipier. Le leader du championnat a amélioré son meilleur chrono mais il échoue à la deuxième place. Webber se permettait même lui aussi de grappiller quelques centièmes pour assurer la 12e pole de sa carrière, la première depuis le Grand Prix de Corée 2012.
Il offre aussi le record de poles position à Renault Sport F1, le motoriste français en compte désormais 209, une de plus que Ferrari. RSF1 avait égalé le record la semaine dernière en Corée grâce à la pole de Sebastian Vettel, ils sont aujourd'hui seuls en tête dans ce domaine.
Lewis Hamilton prend la troisième place sur la grille au terme d'un dernier tour où plusieurs pilotes ont cru la tenir. À commencer par le Français Romain Grosjean, quatrième dans sa Lotus. Derrière, Felipe Massa et Nico Rosberg se partageront la troisième ligne.
Alonso seulement huitième, derrière Hülk
Fernando Alonso ne réussit que la huitième place, il sera positionné à côté de Nico Hülkenberg, 7e. Quand on se rappelle de la performance du pilote Sauber en Corée, qui a résisté toute la course à Alonso et Hamilton, si l'Espagnol ne fait pas la différence au départ, il peut s'attendre à une course compliquée. Rappelons que Vettel peut être sacré dès dimanche s'il s'impose et si Alonso ne finit pas dans les huit premiers.
Son futur équipier chez Ferrari, Kimi Raikkönen, a réussi aussi un neuvième temps décevant, il partagera la cinquième ligne avec Jenson Button, un peu chez lui à Suzuka. Côté Français, Jean-Éric Vergne n'a pas terminé la Q1, la faute à ses freins en surchauffe, en flammes même. Il a réalisé le 18e temps, mais Adrian Sutil, situé juste devant lui, sera pénalisé de cinq places sur la grille pour un changement de boîte après les libres 3. Le pilote Toro Rosso sera donc 17e au départ, sauf s'il décide de s'élancer depuis la voie des stands.
Ses compatriotes Charles Pic et Jules Bianchi, pénalisés eux de dix places depuis la Corée, seront tous les deux en dernière ligne. Avec donc Adrian Sutil devant eux. Le pilote Marussia Max Chilton, 19e chrono, gagne aussi une place au jeu des pénalités. Plus important pour lui, il a battu son coéquipier et les deux Caterham. Pour la première fois cette saison.
Grand Prix du Japon 2013
Qualification
Pilote Équipes Chrono
1 M Webber (AUS) Red Bull 1'30.915
2 S Vettel (GER) Red Bull 1'31.089
3 LC Hamilton (GBR) Mercedes 1'31.253
4 R Grosjean (FRA) Lotus 1'31.365
5 F Massa (BRA) Ferrari 1'31.378
6 N Rosberg (GER) Mercedes 1'31.397
7 N Hülkenberg (GER) Sauber 1'31.644
8 F Alonso (ESP) Ferrari 1'31.665
9 KM Räikkönen (FIN) Lotus 1'31.684
10 J Button (GBR) McLaren 1'31.827
11 S Pérez (MEX) McLaren 1'31.989
12 di Resta (GBR) Force India 1'31.992
13 V Bottas (FIN) Williams 1'32.013
14 E Gutiérrez (MEX) Sauber 1'32.063
15 P Maldonado (VEN) Williams 1'32.093
16 D Ricciardo (AUS) Toro Rosso 1'32.485
17 A Sutil (GER) Force India 1'32.890
18 J.-É. Vergne (FRA) Toro Rosso 1'33.357
19 M Chilton (GBR) Marussia 1'34.320
20 C Pic (FRA) Caterham 1'34.556
21 G van der Garde (NED) Caterham 1'34.879
22 J Bianchi (FRA) Marussia 1'34.958
© ESPN Sports Media Ltd
http://fr.espnf1.com/japan/motorsport/story/129607.html
Un nouveau record pour un motoriste Renaut
Le meilleur temps réalisé aujourd’hui par Mark Webber lors des qualifications du Grand Prix du Japon permet à Renault de porter à 209 le nombre total de pole positions obtenues en championnat du monde de Formule 1, ce qui constitue un nouveau record pour un motoriste. Le précédent, qui s’élevait à 208 poles, était jusqu’alors détenu par Ferrari.
Renault est engagé en F1 depuis 1977 et a traversé les époques marquées par l’avènement du V6 turbo, du V10 puis du V8. Les monoplaces propulsées par le moteur Renault ont à ce jour remporté 160 Grands Prix, 11 titres de Champions du monde des constructeurs et permis à 10 pilotes d’atteindre le firmament.
"Il serait tentant d’estimer qu’il ne s’agit que d’un chiffre, mais il représente une immense fierté pour l’ensemble du personnel de Renault, souligne Rob White, directeur général adjoint de Renault Sport F1. Depuis 1977, nous sommes constamment parvenus à placer en pole position les voitures que nous propulsions. Cela ne démontre pas seulement la qualité de l’expertise au sein de notre groupe, mais également notre aptitude à travailler en étroite collaboration avec nos teams pour développer des autos performantes."
"Notre philosophie a toujours consisté à donner les moyens aux équipes châssis pour qu’ils soient en mesure de concevoir la meilleure voiture, avec le moins de compromis. Nous avons conservé cette tradition intacte depuis l’introduction de notre tout premier V6 jusqu’au dernier V8 qui courra pour la dernière fois dans quelques semaines. Etablir ce record nous apporte une motivation supplémentaire pour maintenir ce niveau de performance en 2014 lorsque nous entrerons dans la nouvelle ère des V6 turbo."
http://www.f1i.com/infos/renault-etablit-nouveau-record-en-f1/
Renault est engagé en F1 depuis 1977 et a traversé les époques marquées par l’avènement du V6 turbo, du V10 puis du V8. Les monoplaces propulsées par le moteur Renault ont à ce jour remporté 160 Grands Prix, 11 titres de Champions du monde des constructeurs et permis à 10 pilotes d’atteindre le firmament.
"Il serait tentant d’estimer qu’il ne s’agit que d’un chiffre, mais il représente une immense fierté pour l’ensemble du personnel de Renault, souligne Rob White, directeur général adjoint de Renault Sport F1. Depuis 1977, nous sommes constamment parvenus à placer en pole position les voitures que nous propulsions. Cela ne démontre pas seulement la qualité de l’expertise au sein de notre groupe, mais également notre aptitude à travailler en étroite collaboration avec nos teams pour développer des autos performantes."
"Notre philosophie a toujours consisté à donner les moyens aux équipes châssis pour qu’ils soient en mesure de concevoir la meilleure voiture, avec le moins de compromis. Nous avons conservé cette tradition intacte depuis l’introduction de notre tout premier V6 jusqu’au dernier V8 qui courra pour la dernière fois dans quelques semaines. Etablir ce record nous apporte une motivation supplémentaire pour maintenir ce niveau de performance en 2014 lorsque nous entrerons dans la nouvelle ère des V6 turbo."
http://www.f1i.com/infos/renault-etablit-nouveau-record-en-f1/
Synthèse du Grand Prix : quand Grosjean devient grand
Ce Grand Prix du Japon a été plus disputé que prévu, même si les Red Bull ont finalement émergé. Grâce à un départ fulgurant, Romain Grosjean s'est propulsé en tête de la course et il a fait illusion tout au long du premier relais car la Lotus adoptait une cadence infernale en pneus tendres. On s'est donc pris à rêver, mais il a fallu déchanter quand Webber s'est arrêté assez tôt en optant pour trois arrêts : une fois reparti, le rythme du pilote australien en disait long sur le potentiel de sa machine. Sur une stratégie à deux arrêts, Grosjean n'a pu résister à Vettel dont le premier relais prolongé lui a permis de finir en trombe avec des gommes plus fraîches.
Chapeau à Sebastian, même s'il devra patienter encore un peu avant de coiffer la couronne, et bravo à Romain qui est devenu un pilote de pointe à part entière après avoir parfaitement tiré son épingle du jeu, y compris en prenant l'ascendant sur Räikkönen depuis quelque temps. Ce faisant, il ramène de gros points à Lotus qui pourrait encore inquiéter Ferrari et Mercedes au classement des constructeurs dont on connaît les enjeux financiers. La Scuderia a limité les dégâts aujourd'hui avec la miraculeuse 4ème place d'Alonso, tandis que les Flèches d'argent ont vu leur élan brisé après la touchette de Hamilton au départ et le drive-through de Rosberg.
Dans le peloton, les grands animateurs ont été les pilotes Sauber : Nico Hülkenberg à nouveau impeccable se classe 6ème alors qu'Esteban Gutiérrez marque enfin ses premiers points au terme d'une course rondement menée. Ils se sont battus avec les Ferrari et les McLaren, ainsi que la Mercedes de Rosberg. Hors des points, JEV a été le meilleur représentant d'une Scuderia Toro Rosso en perte de vitesse tandis que le torchon brûle chez Williams après la manœuvre agressive de Maldonado sur Bottas au dernier freinage de la chicane... Le Vénézuélien n'est plus en odeur de sainteté à Grove, mais quid alors des pétro-dollars de PDVSA ?
http://www.f1i.com/f1i-features/synthese-du-grand-prix-grosjean-devient-grand/
Classement F1 2013 après le GP du Japon Pilotes et Constructeurs.
Championnat F1 2013 - Classement Pilotes
Pos. Pilote Equipe Points
1 Sebastian Vettel Red Bull Racing 297
2 Fernando Alonso Ferrari 207
3 Kimi Raikkonen Lotus F1 Team 177
4 Lewis Hamilton Mercedes AMG F1 161
5 Mark Webber Red Bull Racing 148
6 Nico Rosberg Mercedes AMG F1 126
7 Felipe Massa Ferrari 90
8 Romain Grosjean Lotus F1 Team 87
9 Jenson Button McLaren Mercedes 60
10 Nico Hulkenberg Sauber F1 Team 39
11 Paul di Resta Sahara Force India 36
12 Adrian Sutil Sahara Force India 26
13 Sergio Perez McLaren Mercedes 23
14 Daniel Ricciardo Scuderia Toro Rosso 18
15 Jean-Eric Vergne Scuderia Toro Rosso 13
16 Esteban Gutiérrez Sauber F1 Team 6
17 Pastor Maldonado Williams F1 Team 1
18 Valtteri Bottas Williams F1 Team 0
19 Jules Bianchi Marussia F1 Team 0
20 Charles Pic Caterham F1 Team 0
21 Giedo Van der Garde Caterham F1 Team 0
22 Max Chilton Marussia F1 Team 0
Championnat F1 2013 - Classement Constructeurs
Pos. Equipe Points
1 Red Bull Racing 445
2 Scuderia Ferrari 297
3 Mercedes AMG F1 287
4 Lotus F1 Team 264
5 McLaren Mercedes 83
6 Sahara Force India 62
7 Sauber F1 Team 45
8 Scuderia Toro Rosso 31
9 Williams F1 Team 1
10 Marussia F1 Team 0
11 Caterham F1 Team 0
Pos. Pilote Equipe Points
1 Sebastian Vettel Red Bull Racing 297
2 Fernando Alonso Ferrari 207
3 Kimi Raikkonen Lotus F1 Team 177
4 Lewis Hamilton Mercedes AMG F1 161
5 Mark Webber Red Bull Racing 148
6 Nico Rosberg Mercedes AMG F1 126
7 Felipe Massa Ferrari 90
8 Romain Grosjean Lotus F1 Team 87
9 Jenson Button McLaren Mercedes 60
10 Nico Hulkenberg Sauber F1 Team 39
11 Paul di Resta Sahara Force India 36
12 Adrian Sutil Sahara Force India 26
13 Sergio Perez McLaren Mercedes 23
14 Daniel Ricciardo Scuderia Toro Rosso 18
15 Jean-Eric Vergne Scuderia Toro Rosso 13
16 Esteban Gutiérrez Sauber F1 Team 6
17 Pastor Maldonado Williams F1 Team 1
18 Valtteri Bottas Williams F1 Team 0
19 Jules Bianchi Marussia F1 Team 0
20 Charles Pic Caterham F1 Team 0
21 Giedo Van der Garde Caterham F1 Team 0
22 Max Chilton Marussia F1 Team 0
Championnat F1 2013 - Classement Constructeurs
Pos. Equipe Points
1 Red Bull Racing 445
2 Scuderia Ferrari 297
3 Mercedes AMG F1 287
4 Lotus F1 Team 264
5 McLaren Mercedes 83
6 Sahara Force India 62
7 Sauber F1 Team 45
8 Scuderia Toro Rosso 31
9 Williams F1 Team 1
10 Marussia F1 Team 0
11 Caterham F1 Team 0
Japon : La course vue des stands
Suite à la course de Suzuka, les responsables techniques ou sportifs reviennent sur les performances de leurs écuries respectives, à commencer par Red Bull Racing qui signe son premier doublé depuis le fameux Grand Prix de Malaisie.
Christian Horner savoure un nouveau doublé de son équipe
Red Bull
Sebastian Vettel - 1er
Mark Webber - 2ème
Christian Horner, Directeur d'équipe : « C'est un superbe résultat pour l'équipe de finir 1er et 2ème. C'était une course excitante, qui a été décidée par les stratégies pneumatiques. Nous avons réparti les stratégies avec trois arrêts pour Mark et deux pour Seb, en fonction de nos estimations de durée de vie des pneus sur les deux voitures. Les deux pilotes sont parvenus à la faire fonctionner pour passer Romain Grosjean, en particulier grâce à des manœuvres courageuses pour arriver dans le premier virage. C'est un très bon résultat pour l'équipe et les deux championnats et félicitations à Renault pour son triplé : 1er, 2ème et 3ème sur le podium ».
Lotus
Romain Grosjean - 3ème
Kimi Räikkönen - 5ème
Eric Boullier, Directeur d'équipe : « C'était bien de voir un tel combat sur la piste et nos deux voitures se sont bien battues. Encore une fois, nos deux pilotes, nos stratèges et l'équipe des mécaniciens ont fait un superbe travail et nous avons fait de notre mieux en course. Nous n'avions pas le rythme pour battre les Red Bull, mais aujourd'hui nous leur avons montré que malgré tout nous sommes bons tout en rappelant à Mercedes et Ferrari que nous sommes là pour les quatre dernières courses. Nous devons dire un grand merci à tout le monde à Enstone pour la voiture fantastique que nous retrouvons dans la E21. Voir Romain en tête de peloton était très satisfaisant et nous espérons revoir ça rapidement. »
Ferrari
Fernando Alonso - 4ème
Felipe Massa - 10ème
Stefano Domenicali, Directeur d'équipe : « Le week-end de Suzuka a commencé avec la triste nouvelle de la mort de Maria de Villota et nos premières pensées vont à elle. Etant donné le potentiel de notre voiture, grâce au travail de l'équipe sur la piste, nous avons obtenu un résultat qui nous permet de rester deuxième dans les deux championnats, en ligne avec nos objectifs actuels. Avec la 4ème place d'aujourd'hui, Fernando passe en tête du plus grand nombre de points marqués, preuve de son talent extraordinaire. C'est quelque chose qui nous rend très fier.
Jusqu'à la pénalité, Felipe se battait pour un top 5 et c'est vraiment dommage que la pénalité ait affecté sa course. Il n'a donc pas été récompensé de ses efforts. Aujourd'hui, le trio de tête avait un meilleur rythme que nous mais l'important est maintenant que nous ne nous laissions pas aller : au cours des quatre dernières courses, nous avons l'obligation de montrer que Ferrari ne cesse jamais de se battre pour les meilleures places. »
Sauber
Nico Hülkenberg - 6ème
Esteban Gutiérrez - 7ème
Monisha Kaltenborn, Directrice d'équipe : « C'est un résultat fantastique pour nous, surtout pour l'anniversaire de Peter. Nous espérons qu'il en est heureux. Les deux pilotes ont de nouveau fait de superbes batailles. C'est une nouvelle preuve que nous allons dans la bonne direction et nous donne beaucoup de confiance pour le reste des courses puisque nous pouvons nous battre pour pas mal de choses. Chapeau bas à nos deux pilotes et à l'équipe qui ont fait un très beau travail à la maison et ici. De la part de toute l'équipe, je souhaite un très joyeux 70ème anniversaire à Peter Sauber. Au cours des 43 dernières années, les sports automobiles ont façonné sa vie. Il a établit Sauber F1 Team en Formule Un et la marque Sauber dans les sports automobiles. Sauber est la quatrième plus vieille écurie en Formule Un. Peter a été en mesure de réaliser tout ça depuis la Suisse, ce qui, il y a quatre décennies, personne ne pensait possible. Il a fondé une équipe de sports automobiles, l'a amenée au plus haut niveau des sports automobiles et a été en mesure de concourir en Formule 1 pendant plus de 20 ans. Sauber Motorsport est aujourd'hui un centre technologie du plus haut niveau. Peter Sauber s'est toujours concentré sur l'intérêt de l'équipe. Pour cela, il mérite la plus grande gratitude et le respect. »
Mercedes
Nico Rosberg - 8ème
Lewis Hamilton - abandon
Ross Brawn, Directeur d'équipe : « C'était un après-midi difficile pour nous, qui nous a frustré car nous avions une bonne voiture aujourd'hui et malheureusement nous n'avons pas eu l'opportunité de le montrer. Nos temps au tour étaient compétitifs et la durée de vie des pneus était bonne mais pour diverses raisons, nous n'avons pas fait une bonne course. Nous avons souffert de la crevaison de Lewis. Le temps qu'il rentre aux stands, les dommages étaient trop importants pour que ça vaille le coup de continuer. Avec Nico, nous avons eu un problème à l'arrêt aux stands ce qui nous a valu une pénalité de passage par la voie des stands. Nous sommes habituellement une équipe assez prudente dans les stands et je ne comprends pas vraiment ce qui s'est passé mais nous allons mener nos investigations et prendre les décisions nécessaires. L'équipe a travaillé très dur ces deux dernières semaines et je pense toujours que nous avons le potentiel de finir la saison à la deuxième place du championnat des constructeurs mais nous devons utiliser le potentiel de la voiture au maximum pour les quatre courses restantes pour atteindre cet objectif. »
McLaren
Jenson Button - 9ème
Sergio Pérez - 15ème
Martin Withmarsh, directeur d'équipe : « La course d'aujourd'hui a été dure pour nos deux pilotes, mais ils ont montré un solide caractère pour passer outre les circonstances défavorables tout au long des 53 tours. Jenson a pris un bon départ puis a été pris à parti dans un incident au premier virage, et il a perdu plusieurs places, bien qu'il n'ait pas été en faute. Comme résultat, il a abîmé ses pneus, ce qui lui a causé d'importantes vibrations que nous avons décidé d'endiguer en le faisant rentrer pour son premier arrêt plus tôt que prévu. Sa stratégie est passée de deux à trois arrêts, ce qui est dommage, mais il a vraiment fait une bonne course par la suite, profitant de gommes plus neuves que ses rivaux dans son relais final, ce qui lui a permis de réaliser des manoeuvres de dépassement et de ramener une neuvième place bien méritée à l'arrivée.
Checo a pris un excellent départ, passant de la onzième à la huitième place à la fin du premier tour, et il a été capable de garder le contact avec tout le monde excepté les trois premiers durant son premier relais. Malheureusement, son premier arrêt a été compromis par le départ non sécurisé de la Mercedes de Nico, lui causant [Checo] de sortir derrière la Sauber d'Esteban [Gutierrez], derrière laquelle il a perdu beaucoup de temps durant le deuxième relais, incapable de dépasser, malgré plusieurs tentatives courageuses. Ensuite, durant son troisième relais, Checo a souffert d'une crevaison à l'arrière-gauche, encore un incident avec Nico, qui a nécessité un arrêt aux stands supplémentaire, le faisant sortir de la fenêtre des points. Si cela n'était pas arrivé, il aurait marqué des points comme Jenson.
Maintenant, nous nous dirigeons vers New Delhi, où nous espérons consolider notre cinquième place au championnat des constructeurs en profitant d'un après-midi moins mouvementé et plus productif que nous l'avons fait aujourd'hui à Suzuka. »
Force India
Paul di Resta - 11ème
Adrian Sutil - 14ème
Robert Fernley, Directeur d'équipe adjoint : « Nous n'avions pas caché que Suzuka serait la piste la plus difficile pour nous lors de la seconde moitié du championnat. Ce n'était donc pas une surprise qu'il serait difficile de rentrer dans les points aujourd'hui. Paul n'a pas fini loin, en 11ème place mais sa stratégie de course a été gênée lors du second relais lorsqu'il s'est battu derrière Bottas. Il a fini par effacer la Williams en s'arrêtant tôt pour son changement de pneus mais nous n'avions pas le rythme pour contenir Button et cela nous a coûté le dernier point. Avec Adrian c'est la même histoire puisqu'il a passé la majeure partie de la course derrière Maldonado et a eu du mal avec la performance de ses pneus. Cela a donc été de plus en plus dur pour nous mais nous restons motivés alors que nous nous rendons en Inde pour la course à domicile de l'équipe. Les pistes à venir devraient davantage favoriser nos forces et nous donner la possibilité de marquer de nouveau des points régulièrement. »
Toro Rosso
Jean-Eric Vergne - 12ème
Daniel Ricciardo - 13ème
Franz Tost, Directeur d'équipe : « Tout d'abord, les mécaniciens doivent être félicités pour avoir fait du bon travail en reconstruisant la voiture de JEV après l'incendie d'hier. Nous étions relativement flexibles quant à notre stratégie aujourd'hui, en partant pour trois arrêts pour Jean-Eric puisqu'il avait plein de nouveaux pneus. Cela paraissait donc un choix raisonnable alors que nous visions une stratégie à deux arrêts pour Daniel. Comme souvent à Suzuka, JEV a été bloqué dans le trafic après le départ. Nous l'avons donc fait rentrer plus tôt mais un long arrêt l'a remis à la même place. Après ça, il a très bien conduit au milieu de la course, en dépassant des voitures. Daniel a fait un meilleur départ, en gagnant deux places dès le début et s'est sorti du trafic. Après avoir dépassé Sutil, il est sorti large dans les graviers, en perdant du temps. Cependant, les commissaires ont décidé qu'il avait gagné un avantage. Il a donc dû repasser par les stands pour une pénalité, ce qui lui a coûté de finir dans le top 10. »
Williams
Pastor Maldonado - 16ème
Valtteri Bottas - 17ème
Xevi Pujolar, ingénieur de course en chef : « Cela a été un bon départ et un bon premier tour pour nos deux pilotes. Nous étions à la lutte avec les Toro Rosso et les Force India et nous visions une stratégie à deux arrêts. Nous sommes restés sur cette stratégie mais nous avions besoin d'être plus agressifs dans le deuxième relais pour les garder derrière donc au final, nous n'avons pas réussi à les retenir. Notre rythme n'était pas suffisant en fait. Ce circuit est difficile pour les gommes et la vie de nos pneus était limite donc nous ne pouvions pas nous arrêter plus tôt sinon nous aurions risqué de ne pas aller au bout de la course. Valtteri et Pastor ont terminé la course en se battant ensemble, et alors que Valtteri a été devant la majeure partie de la course, Pastor a réussi se frayer un chemin pour passer dans la dernière chicane au dernier tour. »
Caterham
Charles Pic - 18ème
Giedo Van der Garde - abandon
Caterham n'a pas publié les déclarations des représentants de l'écurie.
Marussia
Max Chilton - 19ème
Jules Bianchi - abandon
John Booth, Directeur d'équipe : « C'est un week-end décevant surtout vu les signes encourageants aperçus au niveau de la performance de la voiture. Le départ de Jules était une fois de plus fantastique et ça lui a permis de dépasser Giedo van der Garde. Si sa course avait continué, et qu'il avait tourné avec le rythme que nous avons vu durant les longs relais de Samedi matin, nous sentons que cela aurait été une belle démonstration. Max a eu une bonne course et nous avons géré son rythme afin de s'assurer du fonctionnement de notre stratégie à deux arrêts. Malheureusement, nous avons souffert un peu plus avec le dernier jeu de pneus durs et il a fini en roue libre, ce qui a permis à Charles Pic de passer. Globalement, nous avons de bonnes raisons de nous sentir encouragé par plusieurs éléments de ce week-end et allons regarder vers l'avenir pour amener quelques petits développements pour l'Inde, là où j'espère que nous espérons continuer à améliorer le rythme de la voiture. »
http://www.fan-f1.com/f1/2013/actualite/16369-F1-Japon-La-course-vue-des-stands.html
GP du Japon : Faits marquants
Suzuka, un véritable test : Il y a de très bonnes raisons pour lesquelles les pilotes de F1 comptent le Grand Prix du Japon parmi leurs courses préférées. Il y a l'enthousiasme des fans et l'ambiance du week-end, mais le circuit de Suzuka lui-même y est pour beaucoup. Le tracé peut autant récompenser que punir la bravoure, comme tout bon circuit de Formule 1 devrait le faire. Il est donc un peu malheureux de constater que la plupart des nouveaux circuits n'atteignent pas ce niveau de qualité en ce qui concerne l'ampleur du défi à relever.
À Suzuka, les zones de dégagement sont limitées en superficie et plusieurs sont recouvertes de gravier. On ne parle pas ici de ces énormes zones asphaltées, courantes autour des pistes plus récentes, qui ne punissent pas autant les erreurs. Les virages Degner demeurent un véritable défi, prêts à surprendre tout pilote ayant la malchance de rater un des points de corde. Les incidents vus dans le virage Spoon au cours du week-end démontrent à quel point cette piste peut compliquer la journée de tout pilote osant un peu trop défier les limites. Plusieurs accidents sont survenus depuis vendredi, incluant ceux de Jules Bianchi et Giedo van der Garde lors du premier tour de la course, mais tous les pilotes concernés s'en sont sortis indemnes. Suzuka est donc un circuit sécuritaire, tout en étant un véritable test. Un exemple à suivre pour tous les futurs circuits qui verront le jour.
La rédemption de Romain : Il y a un an, certains membres du paddock étaient d'avis que Romain Grosjean devait être remercié et expulsé de la F1. Aujourd'hui, il est perçu comme le pilote-leader idéal pour Lotus suite au départ de Kimi Räikkönen en fin de saison (un rôle qu'il semblait d'ailleurs déjà assumer au Japon). Ce drastique changement d'opinion dans la communauté F1 démontre que la discipline peut être capricieuse, mais aussi reconnaissante des efforts. Cela souligne aussi à quel point Grosjean a fait du chemin depuis l'an dernier.
Même en 2012, la compétitivité du Français n'avait jamais été mise en doute. Mais ses nombreuses erreurs, en particulier ses accrochages coûteux pour lui et d'autres, ont soulevé des questions sur son avenir en F1. Comment oublier le carambolage qu'il a provoqué à Spa-Francorchamps et qui lui a mérité une suspension d'une course ? Il avait également commis une erreur particulièrement maladroite à Suzuka l'an dernier. Mais ce week-end, sur ce même circuit, nous avons vu sa confiance continuer à prendre forme, et c'est une tendance qui se poursuit depuis quelques temps déjà. Si ce n'avait été de la défaillance de son moteur à Singapour, Grosjean serait sur une série de trois podiums consécutifs. Et au Japon, il visait une potentielle première victoire en Formule 1.
Dimanche, il a mené sa course sans commettre la moindre erreur. Il a longtemps été le leader de l'épreuve. Il s'est battu contre deux Red Bull aux stratégies différentes, une tactique employée pour contenir le pilote Lotus autant que possible. Ultimement Grosjean ne pouvait plus viser la victoire, mais il s'était battu à l'avant sur un des plus difficiles circuits de la F1 ; voilà un signe de maturité. Quant à son avenir chez Lotus, une telle performance ne pouvait tomber mieux puisque les investisseurs potentiels du groupe Infinity Racing étaient présents ce week-end.
Vettel au mérite (encore) : Il s'agit peut-être du même nom au sommet du classement, et ce pour une cinquième course de suite, mais la victoire de Sebastian Vettel à Suzuka n'était pas gagnée d'avance. Un mauvais départ et un recul à la 3e place ne lui ont pas permis d'exécuter son programme habituel, c'est-à-dire creuser l'écart le plus rapidement possible à l'avant pendant les deux premiers tours, maintenir au moins une seconde d'avance sur son poursuivant pour éviter que ce dernier puisse activer son DRS, et ensuite disparaître à l'horizon tout en prenant soin de ses pneumatiques. Ce plan étant tombé à l'eau, le pilote Red Bull a changé de tactique.
Après quelques premiers tours un peu brouillons, Vettel s'est montré patient derrière les deux pilotes qui le devançaient, soit Romain Grosjean et Mark Webber. Il a ajouté deux tours à son premier relais pour qu'une stratégie à deux arrêts demeure possible. Plus tard, il a enchaîné les tours rapides au bon moment pour s'assurer de passer devant Grosjean suite aux arrêts. Vettel n'était pas en pole position (bien que toujours sur la première ligne) et son départ n'a pas été parfaitement exécuté, mais il a démontré qu'il savait quoi faire et comment le faire pour s'imposer à la conclusion d'une épreuve très intéressante. Le GP du Japon fut une course stratégique remportée par Vettel, mais ce résultat n'était pas prévisible. S'il ne gagnait pas aussi souvent, la qualité de sa performance à Suzuka serait soulignée davantage.
McLaren affiche ses ambitions : La saison 2013 est un véritable désastre pour McLaren. À quatre Grands Prix de la fin, l'équipe risque de compléter le championnat sans être montée une seule fois sur le podium ; ce serait une première depuis 1980. L'année avait déjà mal débuté avec l'annonce du départ de son directeur technique Paddy Lowe, parti rejoindre Mercedes. Quant à la monoplace actuelle, elle n'a jamais été à la hauteur de ses rivales. Il va donc sans dire qu'au sein de McLaren, on regarde vers l'avenir depuis un certain temps déjà. Il y a les grands changements techniques de 2014 à considérer, mais l'équipe travaille énormément sur 2015, l'année du retour de Honda à titre de motoriste. Notons que Peter Prodromou, chef du département aérodynamique chez Red Bull et bras droit du directeur technique Adrian Newey, fera son retour chez McLaren cette année-là (à moins que son employeur actuel accepte de résilier son contrat, qui prend fin dans un an).
De plus, la prolongation des contrats de Jenson Button et Sergio Pérez tardent. Selon la rumeur, McLaren ne veut pas offrir d'ententes allant au-delà de 2014, ce qui semble indiquer (si la rumeur est fondée) que l'équipe songe à changer un de ses titulaires en 2015, sinon les deux ; Honda a récemment laissé entendre qu'elle aurait un mot à dire dans ce dossier. Rappelons que le département technique est en mode recrutement, donc d'autres changements et arrivées devraient être annoncés en vue de 2015. Mais avant d'inaugurer cette saison, il y a le championnat 2014 à disputer. S'agira-t-il d'une année de transition, pendant laquelle la dernière saison avec le moteur Mercedes suivra son cours alors que les nouveaux membres de l'équipe technique s'installent à l'usine ? C'est à voir, mais si le prochain championnat s'avère à nouveau difficile pour McLaren, la pression n'en sera que plus grande lorsque Honda entrera en scène l'année suivante
Maria de Villota : Le paddock était en choc vendredi lorsque la nouvelle concernant le décès de Maria de Villota a été confirmée. Au cours de son bref séjour en F1, la pilote espagnole avait formé beaucoup de nouvelles amitiés. Sa mort était entièrement inattendue puisqu'elle semblait avoir bien récupéré de son terrible accident de juillet 2012, lorsque la Marussia qu'elle pilotait lors d'essais privés en Angleterre a frappé un camion. Son crâne fracturé, son œil droit perdu, de Villota avait entamé une longue convalescence. Depuis plusieurs mois, elle avait repris ses activités publiques, partageait son expérience, faisait part de son optimisme et soulignait cette "deuxième chance" qui lui avait été donnée. Elle aura manqué la parution de son livre, La vie est un cadeau, par un week-end.
Lors du Grand Prix du Japon, le logo étoilé qu'utilisait Maria de Villota était affiché sur les casques des pilotes. Dimanche, une minute de silence à sa mémoire a été observée par les pilotes ; les fans dans les tribunes en ont fait autant. "Elle a été une source d'inspiration non seulement pour les femmes présentes dans notre discipline, mais pour toutes les personnes ayant souffert de blessures potentiellement fatales", déclare un communiqué émis par la FOTA (Formula One Teams Association). "Son histoire, sa détermination et l'inspiration qu'elle suscitait ont transcendé la F1 pour se répandre dans l'ensemble des sports. La voir marcher sur la grille de départ à Barcelone, plus tôt cette saison, entourée par des enfants heureux, cela racontait une belle histoire."
Son décès, survenu pendant son sommeil, a été provoqué par des lésions neurologiques résultant de son accident. Elle n'aura donc eu qu'un sursis de 15 mois, mais Maria de Villota en a profité pour démontrer tout le courage et l'optimisme qui l'habitait.
.Points forts et faibles
Choc : Felipe Massa - Pour la première fois depuis qu'il est titulaire chez Ferrari, soit depuis 2006, il a ignoré une consigne d'équipe. Le Brésilien l'avait dit, il pilote pour lui-même maintenant.
Choquant : Nico Rosberg - Le pilote Mercedes a quitté son stand trop tôt, devançant le feu vert, et s'est ainsi mérité une pénalité de passage par la voie des stands après être presque entré en collision avec Sergio Pérez.
Meilleur dépassement : Kimi Räikkönen - Dépasser Nico Hülkenberg par l'extérieur dans la chicane, pour s'emparer de la 5e place, a été un moment crucial pour le pilote Lotus. Mention honorable pour Daniel Ricciardo suite à sa manœuvre par l'extérieur sur Pastor Maldonado dans le virage 1.
Meilleur tour : Sebastian Vettel - Lors du 38e tour, immédiatement après son dernier arrêt, le leader de Red Bull a été le plus rapide dans deux des trois secteurs. Il entamait ainsi sa remontée pour rattraper Romain Grosjean.
Pire tour : Lewis Hamilton - Son départ était vraiment très bon, mais en frottant sa roue arrière droite contre l'aileron avant de Sebastian Vettel, le pilote Mercedes a subi une crevaison et a dû compléter son premier tour à basse vitesse avec un pneu déchiqueté ; il allait abandonner quelques tours plus tard.
Performance du jour : Romain Grosjean - Aux commandes de sa Lotus, il s'est montré solide face à la pression que lui imposaient les deux pilotes Red Bull tout au long de l'épreuve.
http://fr.espnf1.com/japan/motorsport/story/130123.html
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