De Ferran met en garde Alonso après son accident

De Ferran met en garde Alonso après son accident
Par Grégory Demoen le 26/02/2015 à 09:30 17 Commentaires



© McLaren
Gil De Ferran, vainqueur des 500 Miles d’Indianapolis et double champion d’IndyCar, conseille à Fernando Alonso de ne pas précipiter son retour à la compétition.
L’Espagnol a été victime d’une sévère sortie de piste dimanche dernier au Circuit de Catalunya.
Après avoir passé trois nuits en observation, Alonso a été autorisé hier à quitter l’hôpital de Barcelone mais il a dû déclarer forfait pour la dernière session d’essais hivernaux qui a débuté aujourd’hui.
"Revenir trop tôt est la pire chose qu’un pilote puisse faire", déclare De Ferran, qui a aussi été le directeur sportif de l’équipe Honda en Formule 1 entre 2005 et 2007, à la BBC.
"J’espère qu’il va aller mieux et qu’il va se rétablir à 100%, mais si j’étais son ami ou son conseiller, je lui dirais de ne pas revenir tant qu’il n’est pas prêt à 100%. Surtout pour un gars comme lui, dont le talent ne fait pas le moindre doute. Il ne peut que se faire du mal s’il revient alors qu’il n’est pas encore parfaitement rétabli."
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"Si Alonso a dû passer trois nuits à l’hôpital, cela semble relativement sérieux, poursuit-il. J’ai eu beaucoup d’os cassés dans ma carrière, mais les commotions sont de loin le pire type de blessure qu’un pilote puisse contracter. Le cerveau est une chose très sensible et réagit de façon étonnante."
De Ferran a souffert de trois commotions au cours de sa carrière de pilote de course : deux en IndyCar aux Etats-Unis – sur le Chicago Speedway en 2002 et sur le Phoenix Raceway en 2003 – et une en Formule 3 en 1991.
"Les commotions sont loin d’être une partie de plaisir, souligne-t-il. La première que j’ai eue en F3 a affecté ma vision. Il m’a quasiment été impossible de voir quoi que ce soit pendant deux semaines à l’époque."
"Celle de 2002 a affecté mon équilibre interne. J’ai eu le vertige pendant environ un mois. Je ne pouvais même plus me lever correctement, et je ne pouvais certainement pas conduire. C’est comme si j’étais ivre."
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