Pilote payant, un leurre ?

Le départ de Timo Glock ouvre une porte chez Marussia dans un marché des transferts dominés par les considérations économiques.

Parmi les “pilotes payants” à la recherche d’un volant, on peut citer Bruno Senna, Vitaly Petrov, Luis Razia, Davide Valsecchi, Jérôme D’Ambrosio, Jules Bianchi, Adrian Sutil, Jaime Alguersuari et Sébastien Buemi.

Mais entre un Sutil (qui a toujours géré un portefeuille de sponsors personnels sur lequel il se paye aussi un salaire), un Bianchi (managé par Nicolas Todt qui avait dégoté un sponsor pour assumer son statut de pilote du vendredi chez Force India), un D’Ambrosio (dont la carrière a été intégralement financée par Genii Capital via sa filière Gravity) et les juniors Red Bull (jusque-là Buemi et Alguersuari n’ont rien payé de leur poche, ce qui les a affaiblis dès l’instant où le taureau rouge les a laissé tomber), les nuances sont nombreuses.

Finalement, on constate que pour faire carrière en F1 aujourd’hui, il faut être bien armé sur le plan commercial dans la mesure où le talent ne suffit plus. Les jeunes pilotes doués sont légion et les places au sommet plutôt rares. Si Valtteri Bottas a été promu chez Williams, c’est grâce à l’apport de quelques sponsors finlandais. Pour en apprendre davantage sur le dessous des cartes du plateau 2013, cliquez ici pour vous abonner gratuitement à notre Newsletter hebdomadaire, diffusée chaque mercredi vers 17 heures.
Par Pierre Van Vliet
http://www.f1i.com/infos/pilote-payant-un-leurre/