Horner fait preuve de retenue

Christian Horner, le patron de l'écurie Red Bull, a réagi avec réserve à la décision du Tribunal international qui a décidé de réprimander Mercedes et Pirelli dans l'affaire des essais privés de Barcelone.
Compléter des essais d'évaluation à la demande de Pirelli n'est pas interdit en soi, mais l'utilisation d'une voiture ayant moins de deux ans l'est. À Monaco, lorsque le paddock a appris que Mercedes s'était servie de sa monoplace 2013, Red Bull et Ferrari ont vite déposé une plainte auprès des commissaires. Ces derniers ont référé le dossier à la FIA, qui l'a ensuite transmis à son Tribunal international.
Jeudi, suite à l'audience, Horner a déclaré qu'il espérait une pénalité sévère à l'égard de Mercedes, non seulement financière mais surtout sportive. Nous pouvons donc penser qu'une réprimande, assortie d'une interdiction de participer aux essais pour jeunes pilotes, ne le satisfait pas. Mais il se garde de le dire.

"La pénalité ne relève pas de nous"
"Le tribunal a pris connaissance de tous les faits de manière juste et il a pris sa décision", a commenté Horner. "Nous avions porté plainte car nous voulions une clarification, à savoir si mener des essais pendant la saison avec sa voiture courante était permis, car nous sommes d'avis que c'est contraire au règlement (…) Mais la pénalité ne relève pas de nous. C'était au tribunal de décider et il a pris sa décision."
Horner a néanmoins démontré un peu de satisfaction. "(Le tribunal) a conclu que Mercedes a enfreint le règlement sportif ainsi que le Code sportif international", a-t-il rappelé.
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