Caricature de pilote. Photos de sport auto.

Jean-Pierre Jabouille débuta par la R8 Gordini avant de s'attaquer
au championnat de france de F3 qu'il termina à la seconde place
en 1968 derrière Cevert. Fin technicien, il continue sa carrière chez
Alpine Renault en F3 et F2 et participe au programme sport 2L. Il
dispute également les 24 heures du Mans dans l'écurie Matra. En
1975 il prends son premier départ de GP en France, sur la troisième
voiture du team Tyrrell. En 1976, il remporte le championnat d'europe
de F2, au volant de l'Elf 2 "J". Enfin en 1977, c'est le grand saut avec
Renault et le moteur turbo compressé pour l'aventure F1, et un long
travail de mise au point pour arriver à l'année 1979 et ce fameux GP
de France qui voit le "grand blond" s'imposer au volant d'une voiture
cent pour cent française sur le circuit de Dijon. Il récidive l'année
suivante en Autriche mais un accident au Canada met fin à sa saison.
En 1981, Jabouille effectue son retour en F1 chez Talbot Ligier aux
côtés de son beau-frère Jacques Laffite, mais les séquelles de son
accident l'obligeront à renoncer après trois courses. Par la suite, il
s'illustrera avec Peugeot en super tourisme et prototypes avant de
devenir directeur sportif de la marque jusqu'en 1995.
http://www.pilotesdelegende.net/jabouille.html

ean-Pierre Jarier restera sans conteste l'un des pilotes les
plus rapides que le sport automobile ait connu. Issu de la R8
Gordini, "Godasse de plomb" se révéla en 1973 en écrasant la
concurrence dans le championnat d'Europe de F2. Séduit par le
talent et le caractère du Parisien, Ferrari lui proposa un volant
en F1 pour 1974. Coincé par son contrat de l'époque, Jarier pas-
sa une première fois à côté de sa chance... La saison 1974 dé-
débuta mal avec la mort de son équipier Peter Revson. Le seul
résultat probant sera une 3ème place à Monaco, au volant de sa
Shadow. Il se rattrappera en sport-prototype avec cinq victoires
au volant de la Matra 670C. En 1975, il démarre la saison en trom-
be avec 2 poles positions en Argentine et ici au Brésil où il fait u-
ne course à la Clark avant de renoncer près du but. la DN5 ne se-
ra plus jamais aussi compétitive. Après un pâle intermède chez
ATS, il démontra à tous que son talent était intact lorsqu'il rem-
placera Peterson au pied levé pour deux GP chez Lotus en 1978,
réalisant des courses ... à la Jarier, impressionnant Colin Chap-
man lui-même ! Ce sera le dernier feu d'artifice de Jarier en F1
et il se retirera à la fin de la saison 1983 pour aller piloter une
Chevrolet Camaro dans le championnat de France des voitures
de production et retrouver le chemin des podiums !
http://www.pilotesdelegende.net/jarier.html

Dans les années 60, la France comptait pléthore de pi-
lotes talentueux. Il manqua toujours à l'un d'eux, pas
le moins doué, ce fameux coup de pouce du destin
qui lui aurait permis d'y trouver la place qu'il méritait.
"Sacrifié" des années bleues, Jean-Pierre Jaussaud
remporte enfin en 1970 sur sa Tecno, le titre F3 qui
lui a si souvent échappé. Les portes de la F2 lui sont
à nouveau ouvertes, et après une année 1971 déce-
vante, 1972 voit le Normand au volant d'une Brabham
privée, se battre pour le titre européen. Il échouera
de peu derrière Mike Hailwood. A 35 ans, Jaussaud
abandonne peu à peu la monoplace. Renault Sports
s'attache ses services dans le cadre du programme
"endurance". Il connaît une de ses plus grandes joies
en triomphant au Mans en 1978 au volant de l'Alpine
A442. Deux ans plus tard, "Papy" s'y imposera une
nouvelle fois au volant d'une Rondeau. Il met fin à sa
carrière sportive en 1982. Il n'hésite pas, aujourd'hui,
à remettre son casque lors de manifestations histori-
ques.
http://www.pilotesdelegende.net/jaussaud.html

Fils d'un excellent pilote local, Alan Jones décide de tenter
sa chance dans le championnat britannique de F3 en 1969.
En 1973, il finit second derrière Tony Brise. Jones débute
en F1 en 1975 au volant d'une Hesketh. Deux ans plus tard,
il remporte le GP d'Autriche au volant d'une Shadow, offrant
à la marque américaine son unique victoire. En 1978, il signe
avec une écurie Williams en pleine renaissance. En 1979,
Alan Jones remporte quatre victoires lors des six dernières
courses de la saison et termine troisième du championnat.
1980 sera l'année de la consécratioin pour le pilote australien
avec cinq nouvelles victoires, dont celle hautement symbo-
lique, obtenue ici au GP de France devant les deux Ligier de
Pironi et Laffite. En 1981, la cohabitation difficile avec son
équipier Reutemann hypothèquera ses chances de victoire
finale. Il se retire en fin de saison pour réapparaître lors
d'une unique course en 1983. Puis il disputera trois GP en
1985 au volant d'une Lola du Team Haas, écurie avec laquelle
il disputera l'intégralité de la saison 1986 sans grand succès
avant de raccrocher définitivement son casque.
http://www.pilotesdelegende.net/jones.html

En 1975, sur le circuit du Nürburgring, un presque débutant de
32 ans se classa second du GP au volant d'une plus que mo-
deste Iso-Williams. Jacques Laffite avait gagné ses galons de
pilote de GP ! Deux ans plus tard, comme Trintignant Beltoise
et Cevert avant lui, il ajouta son nom au livre d'or du sport auto-
mobile français en faisant triompher sa Ligier-Matra au GP de
Suède. Le premier succès du V12 français en F1. Le joyeux drille
du plateau était devenu un concurrent redoutable ! Au volant de
sa Ligier JS11, Jacques Laffite écrasa la concurrence lors de l'ou-
verture de la saison 1979, remportant les deux premiers GP, y
signant pole, victoire et record du tour ! Hélas, faute d'un déve-
loppement efficace, la prometteuse JS11 sera vite rattrapée par
ses adversaires, l'absence forcée de son équipier Depailler n'ar-
rangeant pas les affaires de l'écurie française. Jacques se con-
tentera d'une 4ème place au championnat, classement qu'il réi-
térera en 1980 et 1981. Un accident au départ du GP d'Angleterre
1986, viendra mettre un terme à la carrière d'un pilote aussi talen-
tueux que sympathique.
http://www.pilotesdelegende.net/laffite.html

Gérard Larrousse fait partie de cette très petite poignée de
pilotes s'étant illustrés dans quasiment toutes les discipli-
nes de la course automobile avec le même bonheur. Premiè-
res victoires en 1961, au volant d'une Aronde, puis de nom-
breux succès en tant que professionnel cette fois chez NSU,
puis Alpine avant de rejoindre en 1969 Porsche en rallye (vic-
toires au tour de Corse et au tour de France au volant d'une
Porsche 911) puis en endurance. En 1971, il s'impose à deux
reprises avec un équipier qui lui ressemble beaucoup, lors
des 12 heures de Sebring et ici aux 1000 km du Nürburgring
au volant de la Porsche 908/3. En 1972, il pilotera (entre autres)
la Lola T 280 dans le championnat du monde des marques,
avant de rejoindre en 1973 et 1974 l'écurie Matra pour une
jolie moisson de succès, associé à Henri Pescarolo. 1975 le
voit disputer le championnat d'Europe de F2 (quatrième au
final avec une victoire) et le championnat du monde des mar-
ques (victoire au Mugello) au volant de l'Alpine A 441. En 1976
ce pilote eclectique devient directeur sportif de l'écurie Re-
nault F1. Après deux ans à la tête de l'écurie Ligier, il fondera
l'écurie Larrousse F1 en 1987. Il continue à participer avec suc-
cès à des épreuves pour véhicules historiques.
http://www.pilotesdelegende.net/larrousse.html

A ses débuts, Niki Lauda était le seul à croire en son talent.
En 1971, ll s'achète un volant chez March en F2 puis F1 grâce
à de nombreux prêts, dont celui de la Raiffeisen Bank dont il
portera longtemps le célèbre logo. En 1972, ses prestations
sont modestes, mais en 1973, il parvient à se mettre en évi-
dence au volant de la troisième voiture de l'écurie BRM. Pari
réussi puisque en 1974, il est recruté par Ferrari. Il remporte
ses deux premières victoires et termine à la quatrième place
du championnat. En 1975, Lauda remporte facilement le titre.
En 1976 le pilote autrichien écrase la concurrence, comptant
31 points d'avance sur son second, Scheckter, après neuf GP,
jusqu'à ce 1er août et cet accident sur le circuit du Nürburg-
ring qui l'obligera à se battre contre un nouvel adversaire...
Lauda reçoit l'extrême-onction, mais un mois plus tard, dure-
ment marqué, il revient défendre son titre mais échoue à un
point de son ami James Hunt. Il reprend son bien en 1977. En
1978, il rejoint l'écurie Brabham qu'il quitte avant la fin de la
saison 1979 pour annoncer sa retraite. Il fonde sa compagnie
aérienne la Lauda Air. Contre toute attente, il revient en 1982
au sein de l'écurie McLaren et en 1984 il remporte le titre,
battant d'un cheveu son équipier Alain Prost. Il se retire dé-
finitivement à la fin de la saison suivante, fort de trois titres
mondiaux et vingt-cinq victoires en Grand Prix.
http://www.pilotesdelegende.net/lauda.html

Ce 21 janvier 2007, Sébastien Loeb remporte son 29ème
rallye de championnat du monde. Triple champion du mon-
de de la discipline, Loeb va-t-il devenir au rallye ce que
Michael Schumacher a été à la F1 ? Recordman absolu des
victoires, le parcours impressionnant du pilote alsacien
est loin d'être terminé. Eclectique, il a également terminé
à la seconde place des 24 heures du Mans 2006, au volant
d'une Pescarolo.
http://www.pilotesdelegende.net/loeb.html

Nigel Mansell se fit remarquer en 1979 dans le championnat
britannique de F3 par Colin Chapman lui-même. En 1980, il
dispute le championnat européen de F2. Chapman lui offre
une place de pilote essayeur et le volant de la troisième
Lotus lors de trois GP. En 1981 il devient pilote titulaire. La
mort de son mentor Chapman en 1982 est un coup dur pour
Mansell qui ne jouit pas de la même cote auprès des nou-
veaux dirigeants de l'écurie. Il obtiendra cinq podiums chez
Lotus avant de rejoindre l'écurie Williams Honda en 1985. Le
moustachu britannique va vraiment se révéler en rempor-
tant deux GP cette année-là, dont son GP national. 1986 sera
encore meilleure avec cinq victoires, et un titre mondial qui
s'échappera lors de la dernière course au profit de Prost.
L'année suivante, il devra encore s'incliner de deux petits
points face à son coéquipier Piquet. Après deux saisons
difficiles chez Ferrari ponctuées tout de même par trois
victoires, celui qu'on surnomme désormais le lion retrouve
Williams en 1991 avec une nouvelle seconde place au final.
1992 sera l'année de tous les succès pour Mansell qui va
écraser la concurrence avec neuf victoires et le titre, laissant
son second à plus de cinquante points. Il est pourtant remer-
cié par Williams et il quitte la F1 pour aller remporter l'année
suivante le championnat IndyCar. En 1994 Williams le rappelle
pour quatre courses suite au décès de Senna. Il remportera
la dernière de ses 31 victoires. En 1995, il tente l'aventure
McLaren. Elle s'achèvera après seulement deux GP. Ce pilote
au gros coeur a gardé de nombreux fans !
http://www.pilotesdelegende.net/mansell.html

Bruce McLaren fut à 22 ans le plus jeune vainqueur d’un
Grand Prix. C'était à Sebring en 1959 au volant d'une Cooper.
En 1960, Bruce se classe second du championnat du monde.
Fidèle à Cooper, il remporte en 1962 le GP de Monaco. L'am-
bition de Bruce est de construire des Mclaren ! La M2A fait
ses débuts au GP de Monaco 1966, année où il remportera
les 24 heures du Mans sur une Ford MKII en compagnie de
Chris Amon. Débuts difficiles, mais deux ans plus tard, le
pilote constructeur a atteint ses objectifs. En 1968 l'écurie
Mclaren termine deuxième du championnat constructeurs,
forte de trois victoires, la première étant acquise par Bruce
lui-même ici à Spa au volant de la M7A. En 1969, il termine
troisième du championnat du monde. La réussite ne se limi-
te pas à la F1, les McLaren sont imbattables dans le cham-
pionnat CanAm. C'est en testant l'une d'elles que McLaren
trouve la mort le 2 juin 1970 sur le circuit de Goodwood.
http://www.pilotesdelegende.net/mclaren68.html

Ce 21 Mai 1972, Arturo Merzario offrit à Ferrari un de ses
plus beaux succès en faisant triompher l'unique Ferrari
engagée dans cette course pas comme les autres. Face
à une armada Alfa-Roméo qui avait tout misé sur cette
épreuve, le petit Italien secondé pour l'occasion par le
rallyman Sandro Munari, mena sa 312PB à la victoire sur
le difficile parcours sicilien, s'imposant au terme d'un
final haletant. La plus belle victoire de Merzario, qui ne
connut pas la même réussite en F1, ses vrais débuts
chez Ferrari en 1973 coïncidant avec une année noire de
l'écurie italienne en F1. A noter sa troisième place sur la
grille de départ du GP d'Afrique du Sud l'année suivante
au volant d'une modeste Iso-Marlboro. Il fut également
déterminant dans les titres mondiaux acquis par Alfa-
Roméo en voitures de sport en 1975 et 1977 avant de se
lancer sans succès dans l'aventure de constructeur en F1.
http://www.pilotesdelegende.net/merzario.html

Légende parmi les légendes de la course automobile, Stirling Moss ne fut jamais champion du monde. De 1955 à 1961, il finira chaque saison parmi les trois premiers du classement dont quatre fois à la seconde place. Il s'imposa sur tous types de circuits au volant des marques les plus prestigieuses. Un accident sur le circuit de Good- wood en 1962, l'obligera à mettre un terme à une carrière exception- nelle. Aujourd'hui, Sir Stirling Moss apparaît régulièrement dans les courses de véhicules historiques au volant des voitures qu'il mena jadis à la victoire
http://www.pilotesdelegende.net/moss.html

Vainqueur du championnat britannique de formule 3
en 1975, Gunnar Nilsson fut appelé par Colin Chapman
pour devenir le coéquipier de Mario Andretti en 1976,
dans une écurie Lotus en pleine renaissance. Elève
appliqué, Nilsson se fait vite remarquer dans l'ombre
de son leader. L'année suivante, au volant de sa Lotus
78 à effet de sol, il s'impose avec autorité lors du GP
de Belqique sur le circuit de Zolder, dans des condi-
tions climatiques difficiles. Suivra une 3ème place au
GP d'Angleterre, puis plus aucun résultat lors des sept
dernières courses de la saison. Atteint par la maladie,
Gunnar Nilsson décèdera un mois avant son trentième
anniversaire ...
http://www.pilotesdelegende.net/nilsson.html

Pilote motocycliste de 1920 à 1930, Nuvolari passa ensuite
au quatre roues. Courant essentiellement pour Alfa-Roméo,
il signa quelques unes des plus belles pages de l’ histoire
de la course automobile. Sa fougue était légendaire, et il res-
te encore aujourd’ hui une référence ! Il disputa les saisons
1938 et 1939 au volant des fabuleuses Auto-Union à moteur
central arrière l’ emportant notamment ici à Donington. Il ga-
gna le dernier Grand Prix d’ avant-guerre en Yougoslavie en
septembre 1939.
http://www.pilotesdelegende.net/index.html

Carlos Pace arriva en europe dans la mouvance des frères
Fittipaldi. Ses bonnes performances en F3 et F2, lui permi-
rent de débuter en F1 en 1972 au volant d'une March de l'écu-
rie managée par Frank Williams. C'est en 1973 que Pace com-
mença à pointer son célèbre casque noir et jaune aux avant-
postes au volant de sa Surtees, au Brésil notamment et au
Nürburgring surtout, où il effectue une course magnifique,
battant le record absolu de la piste détenu par Jacky Ickx. En
1974, la Surtees TS14 n'est pas compétitive et le climat se dé-
gradant avec " Big John " il termine la saison chez Brabham...
Carlos Pace dispose enfin d'une voiture compétitive et au dé-
but de la saison 1975 il s'impose dans son Grand Prix natio-
nal. Ce sera son unique victoire en F1... En 1976, les Brabham
motorisées par Alfa-Roméo sont à la peine, mais la copie est
revue pour 1977, et au volant de cette BT45B, il est sur le point
de gagner la première épreuve de la saison, lorsque, victime
d'une défaillance physique, il doit laisser s'enfuir la victoire.
Pace peut être confiant pour l'avenir. Il trouvera hélas la mort
deux mois plus tard dans un accident d'avion ...
http://www.pilotesdelegende.net/pace.html

Henri Pescarolo est né sprinter. Champion de France de F3, vice-
champion d'Europe de F2, il ne connut pas, malgré quelques
coups d'éclat, la réussite qu'il désirait en Formule1. Peu importe,
le grand Henri signa quelques-unes des plus belles pages de la
course automobile lors des épreuves pour voitures de sport. Il
écrivit les premières pages de sa légende lors des 24 heures du
Mans 1968 lorsqu'il pilota de nuit sous une pluie battante sa Matra
630 privée d'essuie-glace. Victime d'un très grave accident sur ce
même circuit un an plus tard en testant le prototype Matra 640, il
demeurera un farouche défenseur des " vrais circuits", ceux-là
mêmes qui permirent à des pilotes comme lui d'écrire la légende.
En 1972 il obtient la première de ses quatre victoires mancelles
au volant de cette Matra 670, associé à Graham Hill et devient en
1973 et 1974, associé à Gérard Larrousse, le principal artisan des
titres mondiaux de la marque française. Toujours aussi passion-
né, Henri Pescarolo assure aujourd'hui la direction de Pescarolo
Team.
http://www.pilotesdelegende.net/pescarolo.html

Incroyablement rapide, Ronnie Peterson aura marqué la Formule 1
des années 70 de son empreinte. Après des débuts au volant d'u-
ne March en 1970, le grand suédois réalisa une saison 1971 magni-
fique, plaçant sa modeste March 711 à la seconde place du cham-
pionnat ! Calme et posé en dehors de sa voiture, ce passionné de
poissons exotiques faisait subir de lourdes contraintes à ses voi-
tures, à tel point que Colin Chapman fit renforcer le chassis de sa
Lotus, lorsqu'il rejoignit l'écurie britannique en 1973 ! Ronnie put
donner libre cours à son pilotage et signa pas moins de 4 succès
cette année-là. Il fut le dernier à faire triompher la Lotus 72 à Mon-
za en 1974. Après une saison décevante avec Colin Chapman en
1975, il rejoignit l'écurie March en 1976 et remporta le GP d'Italie.
Après une année frustrante au volant de la Tyrrell 6 roues, 1978 le
verra revenir chez Lotus comme second de Mario Andretti, il prou-
va qu'il était toujours le pilote étincelant que l'on avait connu, rem-
portant deux GP, dont ici à Zeltweg, où il réalisa le " Hat trick ". Sa trajectoire se brisa un mois plus tard à Monza.
http://www.pilotesdelegende.net/peterson.html

Légende vivante de la course automobile américaine, Richard
Petty remporte le 4 juillet 1984 lors du Firecracker 400, la 200
ème et dernière victoire de sa carrière dans l'ultra populaire
série NASCAR au volant de sa Pontiac "Grand Prix". Un record
qui tient toujours. Il débuta en 1958 pour finir sa carrière en
1992. Sept fois fois titré, il remporta sa première course en
1960 et la dernière en 1984. Le célèbre numéro 43 de "King
Petty" n'est pas près de s'effacer des mémoires !
http://www.pilotesdelegende.net/petty.html

Le sport automobile compte très peu de champions
d'exception. Alain Prost est de ceux-là. L'ascension
du volant Elf 1976 sera météorique puisque trois ans
plus tard, le pilote français est invité à essayer une
McLaren, écurie avec laquelle il fera en 1980, ses pre-
mières armes en F1. 1981, premier deal avec Renault
et première victoire au GP de France à Dijon. Cinquan-
te autres suivront avec une moyenne d'une victoire
pour quatre GP disputés ! Quatre titres de champion
du monde et autant de titres de vice-champion vont
bâtir la légende Prost. Son regret sera peut-être de
ne pas avoir été titré avec une écurie cent pour cent
française. Son dernier titre acquis avec une Williams
Renault en 1993, après une année sabbatique, viendra
clore son exceptionnel parcours en F1. Devenu cons-
tructeur, il ne connaîtra pas le même succès. Depuis
2003, le natif de Saint-Chamond s'est découvert une
passion pour les courses sur glace et participe avec
succès au trophée Andros.
http://www.pilotesdelegende.net/prost.html

Brillant pilote de F3, Tom Pryce débuta en F1 en
1974 au volant d'une obscure Token puis intégra
l'écurie Shadow à partir du GP de Hollande. Une
3ème place aux qualifications du GP de France pour
sa troisième course le plaça d'emblée parmi les
plus sûrs espoirs de la discipline. En 1975, il gagne
la course des champions à Brands-Hatch, réalise la
pole-position au GP d'Angleterre à Silverstone et
effectue des courses splendides lors des GP d'Al-
lemagne et d'Autriche. En 1976, il débute la saison
avec une troisième place, mais les Shadow sont
à la peine. Le GP de Hollande le verra revenir aux
avant-postes où, tant aux essais (3ème) qu'en cour-
se (4ème) il tiendra la cadence des meilleurs. Le pi-
lote gallois n'aura plus l'occasion de se mettre en
évidence... Lors des deux premières courses de la
saison 1977, il n'obtient que des résultats modes-
tes. Il trouve la mort lors du GP suivant à Kyalami
en percutant à pleine vitesse un jeune commissai-
re de piste imprudent ...
http://www.pilotesdelegende.net/pryce.html

Un personnage ! Aussi talentueux que sympathique,
Jean Ragnotti est certainement un des pilotes qui
donnèrent le plus de bonheur aux spectateurs mas-
sés au bord des routes... et des pistes. Aucun plan
de carrière pour le spectaculaire "Jeannot", seul
comptait pour lui le plaisir de s'asseoir dans une
auto et de la mener à ses limites. Deuxième du
championnat de Formule Renault Europe en 1975
(entre Arnoux et Pironi) sa préférence ira toujours
vers les rallyes, par lesquels il débuta au volant de
sa R8 Gordini. Sa victoire au Monte Carlo 1981 au vo-
lant de sa R5 turbo assiéra sa réputation internatio-
nale. Son dernier "grand coup" sur la scène mondia-
le sera sa victoire au Tour de Corse en 1985 au vo-
lant de la Maxi 5 Turbo. Toujours fidèle à Renault, il
est champion de france de superproduction en 1988
sur sa R 21 Turbo 4X4. Il concacrera la fin de sa car-
rière aux épreuves nationales, glanant de nombreux
succès jusqu'en 1996. Il n'est pas rare de retrouver
ce pilote attachant pilotant une F1 ou un sport- proto
frappés du losange dans les épreuves historiques.
http://www.pilotesdelegende.net/ragnotti.html

Kimi Räikkönen débute naturellement la compétition par le
Karting dans son pays natal. En 2000, il remporte le cham-
pionnat britannique de formule Renault, remportant sept
victoires sur dix courses. L'année suivante, il fait ses dé-
buts en F1 dans l'écurie Sauber. Débuts convaincants pour
le finlandais qui signe l'année suivante avec l'équipe McLa-
ren Mercedes avec laquelle il remportera neuf victoires en-
tre 2002 et 2006 se classant deuxième du championnat en
2005. En 2007 il rejoint Ferrari et s'adjuge le titre lors de
la dernière course de la saison au détriment des pilotes
McLaren Hamilton et Alonso. En 2010 après 18 victoires en
GP, "Iceman" claque la porte de la F1 pour aller disputer le
championnat WRC des rallyes au volant d'une Citroën C4.
http://www.pilotesdelegende.net/raikkonen.html

En 2010, Lionel Régal était bien parti pour remporter
son sixième titre consécutif de champion de France
de la Montagne au volant de sa Reynard 1KL Formule
Nippon. Titré de 2005 à 2009, il remporta également le
championnat d'Europe en 2008. Sa trajectoire se brisa le
15 août 2010 lors de la course de côte internationale
St-Ursanne - Les Rangiers. Sa disparition laisse un grand
vide dans le monde de la course de côte.
http://www.pilotesdelegende.net/regal.html

Auréolé d'un titre de champion d'europe de F2 en 1970,
Clay Regazzoni intégra cette même année la prestigieuse
Scuderia Ferrari. Il ne rata pas son entrée et s'imposa dès
sa cinquième participation au GP d'Italie à Monza. Cinq po-
diums en 8 courses et une 3ème place au championnat du
monde derrière le regretté Rindt et son équipier Ickx. Les
années suivantes seront moins fastes pour le fougueux
tessinois et il devra attendre 1974 pour renouer avec le
succès au volant de cette Ferrari 312 B3 sur le circuit du
Nürburgring. Il luttera pour le titre jusqu'à la dernière é-
preuve, échouant à 3 points d'Emerson Fittipaldi. Il rempor-
tera encore 3 GP avant d'abandonner la compétition après
un très grave accident sur le circuit de Long-Beach en 1980.
En vrai passionné, il continua à piloter toutes sortes de
voitures dans les épreuves pour véhicules historiques de
compétition et les rallyes raid jusqu'à son décès dans un
accident de la route.
http://www.pilotesdelegende.net/regazzoni.html

En 1972 sur le circuit de Buenos-Aires, un débutant s'adjuge
la pole-position pour son premier GP... Carlos Reutemann n'a
pas raté son entrée. Il disputera cinq saisons chez Brabham,
remportant quatre GP avant de rejoindre Ferrari en 1977. L'an-
née suivante, au volant de cette Ferrari 312 T3, il sera le plus sé-
rieux adversaire des invincibles Lotus 79 en signant quatre vic-
toires, dont ici, dans le fief britannique, terminant à la 3ème pla-
ce du championnat. En 1979 il rejoint Lotus, mais Ferrari est re-
devenue l'écurie à battre ! 1980 et 1981 le verront piloter pour
Williams. L'ambiance tendue avec son équipier Alan Jones et
ses employeurs ne facilitera pas la tâche de "Lole" ... Il laissera
s'échapper un titre mondial quasiment acquis lors de la derniè-
re épreuve du championnat 1981. Le coeur n'y est plus et Carlos
se retire en 1982 après deux GP. Pilote brillant, Reutemann aurait
mérité d'être champion du monde. Il se rattrapera plus tard en
devenant gouverneur de la plus grande province de son pays.
http://www.pilotesdelegende.net/reutemann.html