GP de Chine 20 avril 2014 Shangha
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GP de Chine 20 avril 2014 Shangha
Circuit international de Shanghai RSS
Shanghai, Chine
Circuit : Race
Longueur 5.451kms
Nombre de virages 16
Circulation horaire
Capacité 200,000
Achevé en 2004
Designer Hermann Tilke
Re: GP de Chine 20 avril 2014 Shangha
Grand Prix de Chine
Chine, le vent du changement
Laurence Edmondson
17 avril 2014
Nico Rosberg en compagnie de son coéquipier chez Mercedes Lewis Hamilton au sommet du podium à Bahreïn
© Sutton Images
Si un passionné de Formule 1 avait regardé le Grand Prix de Chine l'année dernière, qu'il était parti sur Mars ensuite, et qu'il revenait aujourd'hui sur notre bonne vieille planète Terre, il aurait bien du mal à reconnaître sa discipline préférée. Il y a bien sûr ces nouveaux règlements, il y a aussi de nouvelles têtes, exit Martin Whitmarsh et Stefano Domenicali, les patrons respectifs de McLaren et de Ferrari, il retrouverait Éric Boullier sous la chemisette de McLaren. Il regarderait peut-être la dernière course, celle qui s'est déroulée à Bahreïn, et constaterait que les consignes d'équipe ne semblent plus avoir cours, alors qu'il était resté sur l'impression contraire dans le Grand Prix de Malaisie en 2013. Oui, ça bouge en Formule 1, et ça devrait continuer ce week-end.
En hausse
Mercedes semble écraser la concurrence depuis le début de la saison, profitant à merveille d'un moteur qui possède encore une ou deux longueurs d'avance sur celui de ses concurrents. À Bahreïn, la marque à l'Étoile s'est offert un deuxième doublé cette saison en plaçant Lewis Hamilton devant Nico Rosberg. Il s'écoulait ensuite 24 secondes avant l'arrivée du troisième, Sergio Pérez, sur la Force India motorisée... par Mercedes. Pour autant, nous avons vécu un Grand Prix de Bahreïn palpitant avec deux coéquipiers qui avaient carte blanche pour se battre. En Chine, le scénario pourrait être similaire et Rosberg va tenter de défendre sa première place au championnat devant son coéquipier. Ce duel fratricide occupe pour l'instant le devant de la scène.
En baisse
© Getty Images
L'année 2014 devait être, une fois de plus, celle du retour au premier plan de Ferrari. La Scuderia est l'une des deux seules écuries à rassembler châssis et moteur et en ces temps de grand changement dans la réglementation sur les blocs propulseurs, cela aurait dû être un avantage énorme. Ça l'est d'ailleurs pour Mercedes. En 2011, le président de Ferrari Luca di Montezemolo se plaignait qu'il y avait trop d'aérodynamique dans la Formule 1, aujourd'hui, force est de constater que son moteur n'est pas encore à la hauteur. Alors il a tenté le choc psychologique en changeant de patron avec la démission de Domenicali et l'arrivée de Marco Mattiacci qui fait ses débuts ce week-end en Chine. Celui qui était jusqu'à présent responsable de la filière nord-américaine, sans réelle expérience dans le sport automobile, va devoir relever un défi compliqué.
À surveiller
L'équipe Williams n'a pas encore réalisé tout son potentiel cette année. À Bahreïn, un circuit qui convenait à sa FW36, l'entrée en piste de la Voiture de Sécurité a ruiné la course de ses deux pilotes. L'équipe arrive en Chine avec des nouveautés de manière à combler le manque d'appui aérodynamique dont les pilotes se sont plaints cette année, cela ne devrait pas empêcher Williams de rester l'écurie la plus rapide en vitesse de pointe. Et ce sera un atout important dans la très longue ligne droite de Shanghai. Cependant, la météo incertaine qui est prévue pourrait faire mal à l'équipe, comme ce fut le cas en Australie et en Malaisie. Avant la course, Felipe Massa déclare : "Nous devons encore faire progresser cette voiture sur le mouillé, on espère que ce week-end sera sec, je préfère également au sec, mais il va falloir travailler dur pour faire encore progresser la voiture".
Points chauds
© Getty Images
Red Bull, appel rejeté
En grande partie éclipsée sur le plan des résultats par Mercedes, Red Bull a reçu une mauvaise nouvelle mardi. L'équipe championne du monde apprenait que la Cour d'appel de la FIA (Fédération internationale de l'automobile) rejetait son pourvoi pour faire annuler la décision concernant la disqualification de Daniel Ricciardo dans le Grand Prix d'Australie. Red Bull a tenté de prouver que sa voiture était conforme sur le plan du débit de carburant, mais la cour a jugé que les preuves avancées n'étaient pas suffisantes. En outre, elle a estimé que l'équipe avait choisi de ne pas tenir compte de l'information délivrée par les capteurs de la FIA. Cette dernière a convenu que ses débitmètres n'étaient pas infaillibles, et que cette technologie allait continuer à être améliorée.
Le nerf de la guerre
Jean Todt, le président de la FIA, a révélé qu'il n'y aura pas de plafond budgétaire pour les équipes à partir de 2015, contrairement à ce qui avait été annoncé en décembre dernier. Le projet a été formellement rejeté par les six équipes membres du Groupe stratégique de la F1 (Ferrari, Red Bull, McLaren, Mercedes, Lotus et Williams), un comité créé en 2013 sur lequel la FIA et Formula One Management sont également représentés (chaque groupe a six votes). Puisque ces écuries sont d'avis qu'il serait impossible d'encadrer et surveiller le respect d'un plafond budgétaire (malgré la récompense offerte aux dénonciateurs par Bernie Ecclestone), la réduction des coûts devra passer par des restrictions entérinées dans les règlements techniques et sportifs.
Autour du Grand Prix
Pilote commissaire
Adrian Fernandez n'a jamais couru en Formule 1 mais il sera le commissaire représentant les pilotes à l'occasion du Grand Prix de Chine qui débute vendredi à Shanghai. Le pilote mexicain dispose d'une très grande expérience de la course en monoplace, il est en outre propriétaire d'une équipe extrêmement renommée outre-Atlantique. En tant que pilote, il a remporté huit courses dans l'ancien championnat CART. Il a couru également en IndyCar et il est toujours pilote, en Endurance. Fernandez a également joué un rôle dans la carrière des deux Mexicains qui sont aujourd'hui présents sur la grille de départ, Sergio Pérez et Esteban Gutiérrez.
Météo
© Getty Images
Un week-end de grisaille est attendu à Shanghai avec des chances de plus pour la qualification. Les températures ne devraient pas dépasser les 20° pendant tout le week-end, cela devrait poser des problèmes aux équipes pour faire monter leurs pneumatiques en température.
Circuit
Une autre création de l'architecte Hermann Tilke, le Circuit international de Shanghai compte sa signature, soit une longue ligne droite précédant une épingle (virage 14). Il s'agit là d'une belle opportunité de dépassement, et le DRS pourrait faciliter certaines manœuvres à l'entrée de l'épingle. L'enchaînement des virages 1 et 2 est un long défi à 270 degrés. Les appuis seront cruciaux lors des changements de direction rapides que requiert l'espace entre les virages 7 et 8. Il est également possible de doubler un adversaire dans les virages 6 et 11.
L'année dernière
1 Fernando Alonso (ESP) Ferrari F138 Ferrari 056 1:36'26.945
2 Kimi Räikkönen (FIN) Lotus E21 Renault RS27-2013 +10.168
3 Lewis Hamilton (GBR) Mercedes WO4 Mercedes FO108Z +12.322
4 Sebastian Vettel (GER) Red Bull RB9 Renault RS27-2013 +12.525
5 Jenson Button (GBR) McLaren MP4-28 Mercedes FO108Z +35.285
6 Felipe Massa (BRA) Ferrari F138 Ferrari 056 +40.827 5 1'34.933
7 Daniel Ricciardo (AUS) Toro Rosso STR8 Ferrari 056 +42.691
8 Paul di Resta (GBR) Force India VJM06 Mercedes FO108Z +51.084
9 Romain Grosjean (FRA) Lotus E21 Renault RS27-2013 +53.423
10 Nico Hülkenberg (GER) Sauber C32 Ferrari 056 +56.598
© ESPN Sports Media Ltd.
http://fr.espnf1.com/china/motorsport/story/154319.html#TiRw63P7hdOBckEu.99
- Présentation du Grand Prix de Chine
Chine, le vent du changement
Laurence Edmondson
17 avril 2014
Nico Rosberg en compagnie de son coéquipier chez Mercedes Lewis Hamilton au sommet du podium à Bahreïn
© Sutton Images
Si un passionné de Formule 1 avait regardé le Grand Prix de Chine l'année dernière, qu'il était parti sur Mars ensuite, et qu'il revenait aujourd'hui sur notre bonne vieille planète Terre, il aurait bien du mal à reconnaître sa discipline préférée. Il y a bien sûr ces nouveaux règlements, il y a aussi de nouvelles têtes, exit Martin Whitmarsh et Stefano Domenicali, les patrons respectifs de McLaren et de Ferrari, il retrouverait Éric Boullier sous la chemisette de McLaren. Il regarderait peut-être la dernière course, celle qui s'est déroulée à Bahreïn, et constaterait que les consignes d'équipe ne semblent plus avoir cours, alors qu'il était resté sur l'impression contraire dans le Grand Prix de Malaisie en 2013. Oui, ça bouge en Formule 1, et ça devrait continuer ce week-end.
En hausse
Mercedes semble écraser la concurrence depuis le début de la saison, profitant à merveille d'un moteur qui possède encore une ou deux longueurs d'avance sur celui de ses concurrents. À Bahreïn, la marque à l'Étoile s'est offert un deuxième doublé cette saison en plaçant Lewis Hamilton devant Nico Rosberg. Il s'écoulait ensuite 24 secondes avant l'arrivée du troisième, Sergio Pérez, sur la Force India motorisée... par Mercedes. Pour autant, nous avons vécu un Grand Prix de Bahreïn palpitant avec deux coéquipiers qui avaient carte blanche pour se battre. En Chine, le scénario pourrait être similaire et Rosberg va tenter de défendre sa première place au championnat devant son coéquipier. Ce duel fratricide occupe pour l'instant le devant de la scène.
En baisse
© Getty Images
L'année 2014 devait être, une fois de plus, celle du retour au premier plan de Ferrari. La Scuderia est l'une des deux seules écuries à rassembler châssis et moteur et en ces temps de grand changement dans la réglementation sur les blocs propulseurs, cela aurait dû être un avantage énorme. Ça l'est d'ailleurs pour Mercedes. En 2011, le président de Ferrari Luca di Montezemolo se plaignait qu'il y avait trop d'aérodynamique dans la Formule 1, aujourd'hui, force est de constater que son moteur n'est pas encore à la hauteur. Alors il a tenté le choc psychologique en changeant de patron avec la démission de Domenicali et l'arrivée de Marco Mattiacci qui fait ses débuts ce week-end en Chine. Celui qui était jusqu'à présent responsable de la filière nord-américaine, sans réelle expérience dans le sport automobile, va devoir relever un défi compliqué.
À surveiller
L'équipe Williams n'a pas encore réalisé tout son potentiel cette année. À Bahreïn, un circuit qui convenait à sa FW36, l'entrée en piste de la Voiture de Sécurité a ruiné la course de ses deux pilotes. L'équipe arrive en Chine avec des nouveautés de manière à combler le manque d'appui aérodynamique dont les pilotes se sont plaints cette année, cela ne devrait pas empêcher Williams de rester l'écurie la plus rapide en vitesse de pointe. Et ce sera un atout important dans la très longue ligne droite de Shanghai. Cependant, la météo incertaine qui est prévue pourrait faire mal à l'équipe, comme ce fut le cas en Australie et en Malaisie. Avant la course, Felipe Massa déclare : "Nous devons encore faire progresser cette voiture sur le mouillé, on espère que ce week-end sera sec, je préfère également au sec, mais il va falloir travailler dur pour faire encore progresser la voiture".
Points chauds
© Getty Images
Red Bull, appel rejeté
En grande partie éclipsée sur le plan des résultats par Mercedes, Red Bull a reçu une mauvaise nouvelle mardi. L'équipe championne du monde apprenait que la Cour d'appel de la FIA (Fédération internationale de l'automobile) rejetait son pourvoi pour faire annuler la décision concernant la disqualification de Daniel Ricciardo dans le Grand Prix d'Australie. Red Bull a tenté de prouver que sa voiture était conforme sur le plan du débit de carburant, mais la cour a jugé que les preuves avancées n'étaient pas suffisantes. En outre, elle a estimé que l'équipe avait choisi de ne pas tenir compte de l'information délivrée par les capteurs de la FIA. Cette dernière a convenu que ses débitmètres n'étaient pas infaillibles, et que cette technologie allait continuer à être améliorée.
Le nerf de la guerre
Jean Todt, le président de la FIA, a révélé qu'il n'y aura pas de plafond budgétaire pour les équipes à partir de 2015, contrairement à ce qui avait été annoncé en décembre dernier. Le projet a été formellement rejeté par les six équipes membres du Groupe stratégique de la F1 (Ferrari, Red Bull, McLaren, Mercedes, Lotus et Williams), un comité créé en 2013 sur lequel la FIA et Formula One Management sont également représentés (chaque groupe a six votes). Puisque ces écuries sont d'avis qu'il serait impossible d'encadrer et surveiller le respect d'un plafond budgétaire (malgré la récompense offerte aux dénonciateurs par Bernie Ecclestone), la réduction des coûts devra passer par des restrictions entérinées dans les règlements techniques et sportifs.
Autour du Grand Prix
- Grand Prix de Chine s'écrit 中国大奖赛 en chinois simplifié
- La forme du Circuit international de Shanghai ressemble au caractère chinois 'Shang', qui signifie 'haut' ou 'au-dessus'.
- Sur la ligne droite entre les virages 13 et 14, les pilotes roulent à puissance maximale pendant 15 secondes
- Zhuhai, en 1999, devait accueillir le premier Grand Prix de Chine. L'événement était inscrit au calendrier mais le tracé n'a pas satisfait aux exigences de la FIA (Fédération internationale de l'automobile). Il a donc fallu attendre 2004 pour voir la plus prestigieuse des compétitions du sport automobile s'arrêter dans le pays le plus peuplé au monde.
Pilote commissaire
Adrian Fernandez n'a jamais couru en Formule 1 mais il sera le commissaire représentant les pilotes à l'occasion du Grand Prix de Chine qui débute vendredi à Shanghai. Le pilote mexicain dispose d'une très grande expérience de la course en monoplace, il est en outre propriétaire d'une équipe extrêmement renommée outre-Atlantique. En tant que pilote, il a remporté huit courses dans l'ancien championnat CART. Il a couru également en IndyCar et il est toujours pilote, en Endurance. Fernandez a également joué un rôle dans la carrière des deux Mexicains qui sont aujourd'hui présents sur la grille de départ, Sergio Pérez et Esteban Gutiérrez.
Météo
© Getty Images
Un week-end de grisaille est attendu à Shanghai avec des chances de plus pour la qualification. Les températures ne devraient pas dépasser les 20° pendant tout le week-end, cela devrait poser des problèmes aux équipes pour faire monter leurs pneumatiques en température.
Circuit
Une autre création de l'architecte Hermann Tilke, le Circuit international de Shanghai compte sa signature, soit une longue ligne droite précédant une épingle (virage 14). Il s'agit là d'une belle opportunité de dépassement, et le DRS pourrait faciliter certaines manœuvres à l'entrée de l'épingle. L'enchaînement des virages 1 et 2 est un long défi à 270 degrés. Les appuis seront cruciaux lors des changements de direction rapides que requiert l'espace entre les virages 7 et 8. Il est également possible de doubler un adversaire dans les virages 6 et 11.
L'année dernière
1 Fernando Alonso (ESP) Ferrari F138 Ferrari 056 1:36'26.945
2 Kimi Räikkönen (FIN) Lotus E21 Renault RS27-2013 +10.168
3 Lewis Hamilton (GBR) Mercedes WO4 Mercedes FO108Z +12.322
4 Sebastian Vettel (GER) Red Bull RB9 Renault RS27-2013 +12.525
5 Jenson Button (GBR) McLaren MP4-28 Mercedes FO108Z +35.285
6 Felipe Massa (BRA) Ferrari F138 Ferrari 056 +40.827 5 1'34.933
7 Daniel Ricciardo (AUS) Toro Rosso STR8 Ferrari 056 +42.691
8 Paul di Resta (GBR) Force India VJM06 Mercedes FO108Z +51.084
9 Romain Grosjean (FRA) Lotus E21 Renault RS27-2013 +53.423
10 Nico Hülkenberg (GER) Sauber C32 Ferrari 056 +56.598
© ESPN Sports Media Ltd.
http://fr.espnf1.com/china/motorsport/story/154319.html#TiRw63P7hdOBckEu.99
Re: GP de Chine 20 avril 2014 Shangha
Le circuit de Shanghai à la loupe
par Thomas Mignon le 16/04/14 à 6:37
Dessiné par Hermann Tilke, le circuit de Shanghai est un véritable symbole de démesure à la chinoise. L’architecture des tribunes y est impressionnante et les moyens dégagés pour la construction de la piste en 2004 avaient atteint les 459 millions de dollars (soit plus de 351 millions d’euros).
Longues lignes droites et épingles serrées : les éléments caractéristiques de la plupart des créations de l’architecte allemand s’y retrouvent poussés à l’extrême, à l’image de cette ligne droite d’1,3 kilomètre, la plus longue du calendrier. C’est là, entre les virages T13 et T14 que les monoplaces atteignent la vitesse maximale de ce tracé, soit 320,9 km/h, avec l’aide de la zone DRS qui couvre les deux tiers de cet axe interminable.
"J'aime bien le profil du circuit, il présente quelques beaux challenges dans les virages au rayon étendu et dans les virages un peu relevés, explique Romain Grosjean qui a inscrit les tous premiers points de sa carrière à Shanghai en 2012. Il propose des virages lents et il y a aussi une grande ligne droite. Largement de quoi nous occuper !"
"Cette piste est vraiment spéciale, commente quant à lui Nico Rosberg, qui a signé là sa première victoire. Elle comprend des courbes étranges, différentes de celles que l’on rencontre durant la saison. Il faut s’y habituer et être capable de les prendre sans perdre de vitesse."
Il y a en effet à boire et à manger parmi les 16 courbes (9 droites et 7 gauches). On dénombre notamment cinq virages lents, dont le premier enchaînement (T1, T2 et T3) en forme d’escargot qui ne cesse de se refermer sur lui-même et qui constitue un vrai challenge pour les pilotes au départ.
"Le virage 1, qui se recroqueville terriblement, est vraiment une courbe à part, confirme Jean-Éric Vergne. On a l’impression de se dévisser le cou, et ce d’autant plus en qualifications, lorsque nous embarquons peu d’essence."
La portion la plus agréable pour les pilotes reste l’enchaînement T7, T8, T9 et T10, soit un long gauche, suivi d’un rapide droit, puis d’un double gauche. Une succession harmonieuse de courbes qui permet généralement aux monoplaces de s’exprimer pleinement.
Le tracé de Shanghai est donc très varié, un peu à l’image du circuit de Sepang, à ceci près que les conditions climatiques y sont bien moins éprouvantes pour les pilotes et les monoplaces. Il faudra néanmoins surveiller les gommes Pirelli, car le circuit a tendance à créer du sous-virage et fera donc souffrir les pneus avant, qu’il sera d’autant plus difficile à mettre en température.
http://www.f1i.com/f1i-features/circuit-shanghai-loupe/
par Thomas Mignon le 16/04/14 à 6:37
Dessiné par Hermann Tilke, le circuit de Shanghai est un véritable symbole de démesure à la chinoise. L’architecture des tribunes y est impressionnante et les moyens dégagés pour la construction de la piste en 2004 avaient atteint les 459 millions de dollars (soit plus de 351 millions d’euros).
Longues lignes droites et épingles serrées : les éléments caractéristiques de la plupart des créations de l’architecte allemand s’y retrouvent poussés à l’extrême, à l’image de cette ligne droite d’1,3 kilomètre, la plus longue du calendrier. C’est là, entre les virages T13 et T14 que les monoplaces atteignent la vitesse maximale de ce tracé, soit 320,9 km/h, avec l’aide de la zone DRS qui couvre les deux tiers de cet axe interminable.
"J'aime bien le profil du circuit, il présente quelques beaux challenges dans les virages au rayon étendu et dans les virages un peu relevés, explique Romain Grosjean qui a inscrit les tous premiers points de sa carrière à Shanghai en 2012. Il propose des virages lents et il y a aussi une grande ligne droite. Largement de quoi nous occuper !"
"Cette piste est vraiment spéciale, commente quant à lui Nico Rosberg, qui a signé là sa première victoire. Elle comprend des courbes étranges, différentes de celles que l’on rencontre durant la saison. Il faut s’y habituer et être capable de les prendre sans perdre de vitesse."
Il y a en effet à boire et à manger parmi les 16 courbes (9 droites et 7 gauches). On dénombre notamment cinq virages lents, dont le premier enchaînement (T1, T2 et T3) en forme d’escargot qui ne cesse de se refermer sur lui-même et qui constitue un vrai challenge pour les pilotes au départ.
"Le virage 1, qui se recroqueville terriblement, est vraiment une courbe à part, confirme Jean-Éric Vergne. On a l’impression de se dévisser le cou, et ce d’autant plus en qualifications, lorsque nous embarquons peu d’essence."
La portion la plus agréable pour les pilotes reste l’enchaînement T7, T8, T9 et T10, soit un long gauche, suivi d’un rapide droit, puis d’un double gauche. Une succession harmonieuse de courbes qui permet généralement aux monoplaces de s’exprimer pleinement.
Le tracé de Shanghai est donc très varié, un peu à l’image du circuit de Sepang, à ceci près que les conditions climatiques y sont bien moins éprouvantes pour les pilotes et les monoplaces. Il faudra néanmoins surveiller les gommes Pirelli, car le circuit a tendance à créer du sous-virage et fera donc souffrir les pneus avant, qu’il sera d’autant plus difficile à mettre en température.
http://www.f1i.com/f1i-features/circuit-shanghai-loupe/
Re: GP de Chine 20 avril 2014 Shangha
F1 - Shanghai L1 : Alonso est le plus rapide ce matin
C’est une petite surprise
18 avril 2014 - 05h35, par D. Thys
La piste est sèche au moment de donner le départ de la première séance d’essais libres du Grand Prix de Chine, quatrième manche du championnat 2014 de F1. La température ambiante est de 15° seulement.
Il y a deux pilotes de réserve en piste ce matin : Giedo van der Garde au volant de la Sauber d’Adrian Sutil et Felipe Nasr aux commandes de la Williams de Valtteri Bottas.
Plusieurs équipes, dont Ferrari et Toro Rosso, ont apposé une peinture spéciale sur leur monoplace afin de visualiser l’écoulement des flux d’air.
Les pilotes s’élancent pour boucler leur premier tour d’installation, mais il faudra attendre près de vingt minutes pour voir Jenson Button signer le premier chrono de référence en 1’42”482.
Seuls deux pilotes vont se relayer ensuite en tête du classement : Nico Rosberg (1’41”063, 1’40”840) et Fernando Alonso (1’39”783).
Alonso devance finalement Rosberg, Ricciardo, Button et Hulkenberg.
Le performance de la Ferrari de Fernando Alonso est assez surprenante et nous ne savons pas encore si elle s’explique par les progrès réalisés par la F14 T ou par la fraîcheur de la température de la piste. Nous devrions en savoir plus à la fin de la séance de cet après-midi.
De l’autre côté du garage Ferrari, c’est la soupe à la grimace puisque Kimi Raikkonen est le seul pilote à ne pas avoir de chrono.
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http://www.nextgen-auto.com/Shanghai-L1-Alonso-est-le-plus-rapide-ce-matin,75420.html
C’est une petite surprise
18 avril 2014 - 05h35, par D. Thys
La piste est sèche au moment de donner le départ de la première séance d’essais libres du Grand Prix de Chine, quatrième manche du championnat 2014 de F1. La température ambiante est de 15° seulement.
Il y a deux pilotes de réserve en piste ce matin : Giedo van der Garde au volant de la Sauber d’Adrian Sutil et Felipe Nasr aux commandes de la Williams de Valtteri Bottas.
Plusieurs équipes, dont Ferrari et Toro Rosso, ont apposé une peinture spéciale sur leur monoplace afin de visualiser l’écoulement des flux d’air.
Les pilotes s’élancent pour boucler leur premier tour d’installation, mais il faudra attendre près de vingt minutes pour voir Jenson Button signer le premier chrono de référence en 1’42”482.
Seuls deux pilotes vont se relayer ensuite en tête du classement : Nico Rosberg (1’41”063, 1’40”840) et Fernando Alonso (1’39”783).
Alonso devance finalement Rosberg, Ricciardo, Button et Hulkenberg.
Le performance de la Ferrari de Fernando Alonso est assez surprenante et nous ne savons pas encore si elle s’explique par les progrès réalisés par la F14 T ou par la fraîcheur de la température de la piste. Nous devrions en savoir plus à la fin de la séance de cet après-midi.
De l’autre côté du garage Ferrari, c’est la soupe à la grimace puisque Kimi Raikkonen est le seul pilote à ne pas avoir de chrono.
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01 | Fernando Alonso | Ferrari | 1:39.783 | 20 |
02 | Nico Rosberg | Mercedes AMG | 1:40.181 | 16 |
03 | Daniel Ricciardo | Red Bull Renault | 1:40.772 | 23 |
04 | Jenson Button | McLaren Mercedes | 1:40.970 | 23 |
05 | Nico Hulkenberg | Force India Mercedes | 1:41.175 | 16 |
06 | Kevin Magnussen | McLaren Mercedes | 1:41.366 | 20 |
07 | Jean-Eric Vergne | Toro Rosso Renault | 1:41.505 | 26 |
08 | Lewis Hamilton | Mercedes AMG | 1:41.560 | 9 |
09 | Sebastian Vettel | Red Bull Renault | 1:41.629 | 19 |
10 | Felipe Massa | Williams Mercedes | 1:41.699 | 14 |
11 | Daniil Kvyat | Toro Rosso Renault | 1:41.977 | 23 |
12 | Romain Grosjean | Lotus Renault | 1:42.090 | 24 |
13 | Felipe Nasr | Williams Mercedes | 1:42.265 | 13 |
14 | Giedo Van der Garde | Sauber Ferrari | 1:42.615 | 16 |
15 | Sergio Perez | Force India Mercedes | 1:42.733 | 13 |
16 | Pastor Maldonado | Lotus Renault | 1:43.731 | 22 |
17 | Kamui Kobayashi | Caterham Renault | 1:44.038 | 16 |
18 | Adrian Sutil | Sauber Ferrari | 1:44.162 | 17 |
19 | Jules Bianchi | Marussia Ferrari | 1:44.270 | 7 |
20 | Max Chilton | Marussia Ferrari | 1:44.782 | 20 |
21 | Marcus Ericsson | Caterham Renault | 1:44.835 | 22 |
22 | Kimi Raikkonen | Ferrari | - :— |
Re: GP de Chine 20 avril 2014 Shangha
F1 - Shanghai L2 : Hamilton devance Alonso et Rosberg
La Ferrari étonne, la Mercedes confirme
18 avril 2014 - 09h33, par D. Thys
La température ambiante est de 14° au moment de donner le départ de la deuxième séance d’essais libres du Grand de Chine, quatrième manche du championnat 2014 de F1.
Adrian Sutil et Valtteri Bottas ont récupéré leur monoplace confiée ce matin respectivement à Giedo van der Garde et Felipe Nasr.
Les pilotes s’élancent dès l’ouverture de la piste, certains pour boucler un tour d’installation, mais d’autres s’attaquent immédiatement au chrono.
Plusieurs pilotes se relaient en tête du classement : Adrian Sutil (1’45”104), Daniil Kvyat (1’41”279), Sebastian Vettel (1’41”087), Felipe Massa (1’40”788), Nico Rosberg (1’39”792) et Fernando Alonso (1’39”251).
Ces premiers chronos ont été signé avec le mélange le plus dur de Pirelli et il reste un peu moins d’une heure avant le drapeau à damier.
Quelques minutes plus tard, Pastor Maldonado aborde l’entrée des stand un peu trop vite et chiffonne sérieusement sa Lotus contre un mur de protection. Sa séance est terminée. Pendant ce temps, Nico Rosberg est le premier à monter en piste en pneus tendres et s’installe en tête du classement en 1’38”726.
Fernando Alonso chausse lui aussi des pneus tendres et se replace en tête du classement en 1’38”456 avant que Lewis Hamilton fasse mieux que lui en 1’38”315. Personne ne parviendra à faire mieux.
Aussi étrange que cela puisse paraître, la Ferrari semble au niveau de la Mercedes sur ce circuit et sous cette fraîcheur. Mais c’est demain en qualification que la Scuderia devra confirmer son retour en forme.
Pos. Pilote Equipe Temps Tours
01 Lewis Hamilton Mercedes AMG 1:38.315 25
02 Fernando Alonso Ferrari 1:38.456 28
03 Nico Rosberg Mercedes AMG 1:38.726 30
04 Daniel Ricciardo Red Bull Renault 1:38.811 30
05 Sebastian Vettel Red Bull Renault 1:39.015 31
06 Felipe Massa Williams Mercedes 1:39.118 25
07 Kimi Raikkonen Ferrari 1:39.283 25
08 Jenson Button McLaren Mercedes 1:39.491 29
09 Romain Grosjean Lotus Renault 1:39.537 36
10 Daniil Kvyat Toro Rosso Renault 1:39.648 26
11 Nico Hulkenberg Force India Mercedes 1:39.736 30
12 Kevin Magnussen McLaren Mercedes 1:39.744 29
13 Jean-Eric Vergne Toro Rosso Renault 1:39.759 28
14 Valtteri Bottas Williams Mercedes 1:39.830 25
15 Sergio Perez Force India Mercedes 1:40.124 32
16 Esteban Gutierrez Sauber Ferrari 1:40.359 32
17 Adrian Sutil Sauber Ferrari 1:40.395 30
18 Pastor Maldonado Lotus Renault 1:40.455 12
19 Jules Bianchi Marussia Ferrari 1:42.327 27
20 Max Chilton Marussia Ferrari 1:43.473 30
21 Kamui Kobayashi Caterham Renault 1:43.530 32
22 Marcus Ericsson Caterham Renault 1:43.679 32
http://motorsport.nextgen-auto.com/Shanghai-L2-Hamilton-devance-Alonso-et-Rosberg,75439.html
La Ferrari étonne, la Mercedes confirme
18 avril 2014 - 09h33, par D. Thys
La température ambiante est de 14° au moment de donner le départ de la deuxième séance d’essais libres du Grand de Chine, quatrième manche du championnat 2014 de F1.
Adrian Sutil et Valtteri Bottas ont récupéré leur monoplace confiée ce matin respectivement à Giedo van der Garde et Felipe Nasr.
Les pilotes s’élancent dès l’ouverture de la piste, certains pour boucler un tour d’installation, mais d’autres s’attaquent immédiatement au chrono.
Plusieurs pilotes se relaient en tête du classement : Adrian Sutil (1’45”104), Daniil Kvyat (1’41”279), Sebastian Vettel (1’41”087), Felipe Massa (1’40”788), Nico Rosberg (1’39”792) et Fernando Alonso (1’39”251).
Ces premiers chronos ont été signé avec le mélange le plus dur de Pirelli et il reste un peu moins d’une heure avant le drapeau à damier.
Quelques minutes plus tard, Pastor Maldonado aborde l’entrée des stand un peu trop vite et chiffonne sérieusement sa Lotus contre un mur de protection. Sa séance est terminée. Pendant ce temps, Nico Rosberg est le premier à monter en piste en pneus tendres et s’installe en tête du classement en 1’38”726.
Fernando Alonso chausse lui aussi des pneus tendres et se replace en tête du classement en 1’38”456 avant que Lewis Hamilton fasse mieux que lui en 1’38”315. Personne ne parviendra à faire mieux.
Aussi étrange que cela puisse paraître, la Ferrari semble au niveau de la Mercedes sur ce circuit et sous cette fraîcheur. Mais c’est demain en qualification que la Scuderia devra confirmer son retour en forme.
Pos. Pilote Equipe Temps Tours
01 Lewis Hamilton Mercedes AMG 1:38.315 25
02 Fernando Alonso Ferrari 1:38.456 28
03 Nico Rosberg Mercedes AMG 1:38.726 30
04 Daniel Ricciardo Red Bull Renault 1:38.811 30
05 Sebastian Vettel Red Bull Renault 1:39.015 31
06 Felipe Massa Williams Mercedes 1:39.118 25
07 Kimi Raikkonen Ferrari 1:39.283 25
08 Jenson Button McLaren Mercedes 1:39.491 29
09 Romain Grosjean Lotus Renault 1:39.537 36
10 Daniil Kvyat Toro Rosso Renault 1:39.648 26
11 Nico Hulkenberg Force India Mercedes 1:39.736 30
12 Kevin Magnussen McLaren Mercedes 1:39.744 29
13 Jean-Eric Vergne Toro Rosso Renault 1:39.759 28
14 Valtteri Bottas Williams Mercedes 1:39.830 25
15 Sergio Perez Force India Mercedes 1:40.124 32
16 Esteban Gutierrez Sauber Ferrari 1:40.359 32
17 Adrian Sutil Sauber Ferrari 1:40.395 30
18 Pastor Maldonado Lotus Renault 1:40.455 12
19 Jules Bianchi Marussia Ferrari 1:42.327 27
20 Max Chilton Marussia Ferrari 1:43.473 30
21 Kamui Kobayashi Caterham Renault 1:43.530 32
22 Marcus Ericsson Caterham Renault 1:43.679 32
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Re: GP de Chine 20 avril 2014 Shangha
Mercedes sort sa nouvelle arme
par Grégory Demoen, envoyé spécial le 18/04/14 à 6:46
Mercedes devrait disputer le Grand Prix de Chine de ce week-end avec un nouveau museau, relativement plus court que celui qui figurait sur la W05 lors des trois premières courses de la saison (voyez notre comparaison ci-dessous).
L’équipe avait initialement espéré pouvoir utiliser ce museau pour le Grand Prix d’ouverture du championnat, en Australie, mais elle avait échoué au crash-test. Et elle n’avait pas eu plus de réussite en marge des Grands Prix de Malaisie et de Bahreïn.
Après de nombreuses modifications, ce museau a enfin passé le crash-test nécessaire à son homologation avant ce Grand Prix de Chine. De quoi apporter un gain de quelques dixièmes à Mercedes, tout du moins sur le papier.
"La voiture a en réalité été conçue autour de ce museau, a expliqué Toto Wolff, le patron de l’équipe allemande. Ce que nous avions jusqu’à maintenant n’était qu’une solution intermédiaire."
L'un des atouts du nouveau nez est qu'il dégage une plus grande ouverture au centre, augmentant ainsi le volume d'air dirigé vers le fond plat qui, mieux alimenté, produit davantage d'appui.
Découvrez les girlfriends des pilotes de Formule 1 dans notre galerie en cliquant ici.
Suivez l’actu F1 en temps réel avec F1i sur Facebook et Twitter !
http://www.f1i.com/infos/mercedes-sort-nouvelle-arme/
par Grégory Demoen, envoyé spécial le 18/04/14 à 6:46
Mercedes devrait disputer le Grand Prix de Chine de ce week-end avec un nouveau museau, relativement plus court que celui qui figurait sur la W05 lors des trois premières courses de la saison (voyez notre comparaison ci-dessous).
L’équipe avait initialement espéré pouvoir utiliser ce museau pour le Grand Prix d’ouverture du championnat, en Australie, mais elle avait échoué au crash-test. Et elle n’avait pas eu plus de réussite en marge des Grands Prix de Malaisie et de Bahreïn.
Après de nombreuses modifications, ce museau a enfin passé le crash-test nécessaire à son homologation avant ce Grand Prix de Chine. De quoi apporter un gain de quelques dixièmes à Mercedes, tout du moins sur le papier.
"La voiture a en réalité été conçue autour de ce museau, a expliqué Toto Wolff, le patron de l’équipe allemande. Ce que nous avions jusqu’à maintenant n’était qu’une solution intermédiaire."
L'un des atouts du nouveau nez est qu'il dégage une plus grande ouverture au centre, augmentant ainsi le volume d'air dirigé vers le fond plat qui, mieux alimenté, produit davantage d'appui.
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Re: GP de Chine 20 avril 2014 Shangha
Le point sur l'utilisation de chacun des 6 éléments moteur après Barhaïn.
Il se dit également que tous les moteurs Mercedes passeraient à tous les éléments suivants en Chine parce qu'il s'agirait déjà d'une évolution 2 du moteur !
Il se dit également que tous les moteurs Mercedes passeraient à tous les éléments suivants en Chine parce qu'il s'agirait déjà d'une évolution 2 du moteur !
Re: GP de Chine 20 avril 2014 Shangha
Infographie - Les données de Shanghai
Le quatrième rendez-vous de la Formule 1 version 2014 a lieu à Shanghai ce week-end, en Chine, deux semaines après la victoire de Lewis Hamilton à Bahreïn. Ce tracé particulier et apprécié de certains pilotes mais ne fait pas l’unanimité. La piste est très large et propose plusieurs trajectoires. Elle comporte également la plus longue ligne droite du championnat, nécessitant une bonne vitesse de pointe.
Retrouvez ici une compilation de statistiques au sujet du circuit de Shanghai.
Circuit International de Shanghai
Longueur : 5,451 km
Tours : 56
Vainqueur 2013 : Fernando Alonso (Scuderia Ferrari)
http://www.toilef1.com/Infographie-Les-donnees-de-33538.html
Le quatrième rendez-vous de la Formule 1 version 2014 a lieu à Shanghai ce week-end, en Chine, deux semaines après la victoire de Lewis Hamilton à Bahreïn. Ce tracé particulier et apprécié de certains pilotes mais ne fait pas l’unanimité. La piste est très large et propose plusieurs trajectoires. Elle comporte également la plus longue ligne droite du championnat, nécessitant une bonne vitesse de pointe.
Retrouvez ici une compilation de statistiques au sujet du circuit de Shanghai.
Circuit International de Shanghai
Longueur : 5,451 km
Tours : 56
Vainqueur 2013 : Fernando Alonso (Scuderia Ferrari)
http://www.toilef1.com/Infographie-Les-donnees-de-33538.html
Re: GP de Chine 20 avril 2014 Shangha
Les enjeux du Grand Prix de Chine
par Nicolas Carpentiers le 18/04/14 à 12:28
1
La passe de quatre pour Mercedes ?
Avec trois victoires (et trois pole positions) lors des trois premiers Grands Prix, Mercedes fait encore figure d’épouvantail, alors que les écuries clientes motorisées par le V6 allemand sont également compétitives (Force India occupant même la deuxième place provisoire du classement des constructeurs). Le tracé de Shanghai devrait mettre en valeur les qualités du propulseur étoilé, avec ses lignes droites sans fin et ses nombreuses réaccélérations en sortie de virage lent.
Derrière la “division Mercedes”, Red Bull tentera de limiter les dégâts en profitant du fait que, pour la première fois de la saison, le moteur Renault pourra exprimer sa pleine puissance. Sera-ce suffisant ? Pas sûr… Tout comme l’électrochoc de la démission de Stefano Domenicali ne changera rien à la compétitivité des Rossa, puisque la réorganisation technique entamée l’an passé à Maranello ne se fera sentir que l’année prochaine (James Allison et Dirk De Beer étant arrivés alors que le concept de la F14 T était déjà défini). Il sera en tout cas intéressant d’observer ce qui se passe dans l’interminable ligne droite située entre les virages 13 et 14 (longue de 1,3 kilomètre), où les différences de vitesses de pointe devraient être décisives.
Rosberg veut sa revanche
Après s’être fait chiper la victoire par son équipier malgré sa pole position et une voiture plus rapide, Nico Rosberg aura à cœur de reprendre le dessus sur une piste qui lui a toujours réussi. C’est à Shanghai qu’il est monté pour la première fois sur le podium en 2010, et qu’il a remporté son premier succès en Grand Prix il y a deux ans. Avec en face un Hamilton ayant annoncé qu’il allait, lui aussi, se plonger dans les données de télémétrie de son équipier (comme celui-ci l’avait fait avant la Malaisie, avec profit), la bagarre risque d’être animée – tant mieux pour le spectacle !
Jeux stratégiques
Notamment pour limiter le face-face entre ses deux pilotes à la fin de course, Mercedes avait opté pour deux stratégies différenciées à Sepang. Avec la combinaison tendres et médiums (choisie pour la troisième fois en quatre épreuves par Pirelli), la tactique la plus rapide sur le papier en Chine repose sur deux arrêts (notamment en raison de la longueur de la pitlane). Si la plupart des concurrents avaient observé trois pitstops l’an passé, les gommes 2014 fournies par Pirelli sont plus robustes, et l’on a constaté jusqu’à présent un arrêt de moins en moyenne que la saison dernière. Toutefois, certaines monoplaces – on l’a vu avec Williams et Ferrari à Bahreïn – usent très rapidement leurs pneumatiques, tout en étant rapides en ligne droite (les bolides de Grove étaient les plus véloces à Sepang et Sakhir). La journée de vendredi sera consacrée comme d’habitude à la comparaison des deux spécifications et à l’analyse de l’usure des gommes (notamment celle du pneu avant gauche, particulièrement sollicité).
par Nicolas Carpentiers le 18/04/14 à 12:28
1
La passe de quatre pour Mercedes ?
Avec trois victoires (et trois pole positions) lors des trois premiers Grands Prix, Mercedes fait encore figure d’épouvantail, alors que les écuries clientes motorisées par le V6 allemand sont également compétitives (Force India occupant même la deuxième place provisoire du classement des constructeurs). Le tracé de Shanghai devrait mettre en valeur les qualités du propulseur étoilé, avec ses lignes droites sans fin et ses nombreuses réaccélérations en sortie de virage lent.
Derrière la “division Mercedes”, Red Bull tentera de limiter les dégâts en profitant du fait que, pour la première fois de la saison, le moteur Renault pourra exprimer sa pleine puissance. Sera-ce suffisant ? Pas sûr… Tout comme l’électrochoc de la démission de Stefano Domenicali ne changera rien à la compétitivité des Rossa, puisque la réorganisation technique entamée l’an passé à Maranello ne se fera sentir que l’année prochaine (James Allison et Dirk De Beer étant arrivés alors que le concept de la F14 T était déjà défini). Il sera en tout cas intéressant d’observer ce qui se passe dans l’interminable ligne droite située entre les virages 13 et 14 (longue de 1,3 kilomètre), où les différences de vitesses de pointe devraient être décisives.
Rosberg veut sa revanche
Après s’être fait chiper la victoire par son équipier malgré sa pole position et une voiture plus rapide, Nico Rosberg aura à cœur de reprendre le dessus sur une piste qui lui a toujours réussi. C’est à Shanghai qu’il est monté pour la première fois sur le podium en 2010, et qu’il a remporté son premier succès en Grand Prix il y a deux ans. Avec en face un Hamilton ayant annoncé qu’il allait, lui aussi, se plonger dans les données de télémétrie de son équipier (comme celui-ci l’avait fait avant la Malaisie, avec profit), la bagarre risque d’être animée – tant mieux pour le spectacle !
Jeux stratégiques
Notamment pour limiter le face-face entre ses deux pilotes à la fin de course, Mercedes avait opté pour deux stratégies différenciées à Sepang. Avec la combinaison tendres et médiums (choisie pour la troisième fois en quatre épreuves par Pirelli), la tactique la plus rapide sur le papier en Chine repose sur deux arrêts (notamment en raison de la longueur de la pitlane). Si la plupart des concurrents avaient observé trois pitstops l’an passé, les gommes 2014 fournies par Pirelli sont plus robustes, et l’on a constaté jusqu’à présent un arrêt de moins en moyenne que la saison dernière. Toutefois, certaines monoplaces – on l’a vu avec Williams et Ferrari à Bahreïn – usent très rapidement leurs pneumatiques, tout en étant rapides en ligne droite (les bolides de Grove étaient les plus véloces à Sepang et Sakhir). La journée de vendredi sera consacrée comme d’habitude à la comparaison des deux spécifications et à l’analyse de l’usure des gommes (notamment celle du pneu avant gauche, particulièrement sollicité).
Re: GP de Chine 20 avril 2014 Shangha
- GP de Chine - Ferrari
Alonso vise les Red Bull
ESPN Staff
19 avril 2014
Fernando Alonso dans la Ferrari © Getty Images
Fernando Alonso espère se battre avec Red Bull à l'occasion du Grand Prix de Chine, quatrième manche du Championnat 2014 de Formule 1.
Cinquième temps de la séance de qualification sur le tracé de Shanghaï, l'Espagnol a tout donné sur une piste détrempée dans la F14 T et veut faire encore mieux en course.
L'Espagnol retrouve la motivation
"Je me sens bien, évidemment la voiture était mieux qu'à Bahreïn et les évolutions que nous avons apportées ici confirment le résultat positif", a déclaré l'Asturien.
"Nous savons que ce n'est pas suffisant, mais c'est un premier pas", a-t-il ajouté. "Partir cinquième, je pense que c'est un bon résultat, demain j'espère que nous pourrons conserver cette position dans les premiers tours et suivre les meilleurs".
"Il y a quinze jours, nous nous battions pour les neuvième et dixième places et ce n'est pas assez. Demain, nous pouvons lutter pour plus de points. Nous savons que Mercedes est hors de portée mais j'espère que nous ne serons pas loin derrière Red Bull".
© ESPN Sports Media Ltd.
flux RSS: ESPN Staff
http://fr.espnf1.com/ferrari/motorsport/story/154839.html#uG7Y2jz6wZ3c5mlx.99
Re: GP de Chine 20 avril 2014 Shangha
- GP de Chine 2014
Déclarations des pilotes - Qualifications
ESPNF1 Staff / D.B.
19 avril 2014
Hamilton, en pole pour la troisième fois en quatre courses
© Sutton Images
Suite à la séance de qualification du Grand Prix de Chine sur le circuit de Shanghai, les pilotes commentent leurs performances.
Même la pluie ne peut empêcher un pilote Mercedes de s'imposer en position de tête sur la grille de départ, et ce pilote Mercedes, c'est Lewis Hamilton cette fois. Son coéquipier Nico Rosberg aurait pu le rejoindre sur la première ligne, mais une perte de contrôle à la fin de son dernier tour lancé le relègue en 4e place. Les deux pilotes Red Bull en ont profité pour s'interposer entre les deux Mercedes, Daniel Ricciardo (2e) devant Sebastian Vettel (3e). Cela dit, il est clair que la monoplace a progressé.
Fernando Alonso, 5e, cherchera à profiter de toute complication affectant ses rivaux pour s'emparer d'un premier podium pour lui et Ferrari. Nous savons que la monoplace Williams n'aime pas la pluie, et pourtant Felipe Massa et Valtteri Bottas seront aux 6e et 7e places sur la grille ; des résultats dans le Top 5 sont donc l'objectif. Idem pour Nico Hülkenberg, dont la Force India est juste derrière.
Chez Lotus, il y a le bonheur d'avoir une voiture dans le Top 10 (celle de Romain Grosjean) et la déception de voir l'autre (celle de Pastor Maldonado) en pièces détachées dans le garage suite à un problème avec le groupe propulseur. Le Vénézuélien partira en fond de grille ou de la voie des stands. Sa pénalité de recul de cinq places, imposée suite à l'accrochage dont il a été jugé responsable à Bahreïn, ne vaut plus grand-chose.
Les conditions pluvieuses ont transformé cette séance en festival de la glisse, mais la plupart des pilotes s'en sont bien tirés grâce à leurs réflexes rapides comme l'éclair. Le résumé des qualifications chinoises est ici, la galerie d'images du samedi est ici.
Pole position - Lewis Hamilton, Mercedes : "Ce fut une séance difficile mais j'ai vraiment apprécié. C'est vraiment très satisfaisant de décrocher la pole position dans de telles conditions pluvieuses car la piste est très glissante, vous devez vraiment trouver suffisamment d'adhérence pour réaliser un bon tour. La voiture se comporte à merveille et l'équipe a fait un boulot fantastique ce week-end. Nos rivaux semblent se rapprocher lorsque les conditions sont humides, alors j'espère que ce sera sec demain pour que nous puissions bien profiter de notre position. Nous faisons face à quelques inconnus car j'ai eu des difficultés pendant les essais de vendredi, et nous avons ensuite apporté plusieurs changements à la voiture, mais je n'ai pas encore eu l'opportunité de les tester sur le sec. Cependant, cela semblait très bien sous la pluie alors j'espère que nous pourrons convertir notre pole position en excellentes performances pendant la course demain."
2e - Daniel Ricciardo, Red Bull : "Je n'aurais pu tirer davantage de la voiture pendant mon dernier tour rapide. J'en suis satisfait et ma récompense est une place sur la première ligne de la grille demain. Cela m'a pris du temps pour trouver le rythme que je souhaitais aujourd'hui, mais j'y suis parvenu vers la fin. Je me sens prêt pour un bon résultat. Je sais que ce ne sera pas facile, mais je suis prêt à me battre et à me lancer dans le combat. Je me sens très à l'aise dans l'équipe, les gens m'ont chaleureusement accueilli et cela m'aide beaucoup. Je profite pleinement de la voiture et cela semble se refléter dans les résultats. L'équipe réduit l'écart qui nous sépare de l'avant du peloton et nous nous améliorons avec chaque course."
3e - Sebastian Vettel, Red Bull : "Lorsqu'il pleut, nous avons de meilleures chances contre Mercedes que sur le sec. Je pense qu'on annonce du temps sec pour demain, mais nous ferons notre possible bien sûr. Je dirais que nous sommes dans la meilleure position qui soit pour compliquer leur tâche pendant la course, alors nous verrons. Nous avons apporté des améliorations à la voiture ce week-end et je pense que les essais de Bahreïn ont aidé, mais il nous reste encore du travail à faire. J'aimerais être à la première place, mais je suis quand même dans une bonne position pour le départ. Bravo à Daniel (Ricciardo), je reconnais qu'il fait du très beau travail."
4e - Nico Rosberg, Mercedes : "J'ai eu deux problèmes principaux aujourd'hui. Je n'étais pas entièrement satisfait des freins, ce qui a résulté en un blocage de roues et une perte de contrôle pendant mon avant-dernier tour. Ensuite, lors de mon dernier tour lancé, j'étais une demi-seconde plus rapide à l'entrée du dernier virage, mais mon écran affichait un retard de deux dixièmes. Alors j'ai pris un gros risque car je pensais n'avoir rien à perdre de toute façon, et je me suis retrouvé en tête-à-queue. Cependant, la 4e place n'est pas un désastre. J'étais rapide vendredi alors que nous préparions la course, donc je suis toujours confiant et tout reste à gagner demain."
Alonso s'attend à être plus compétitif sur le sec
© Getty Images
5e - Fernando Alonso, Ferrari : "Lorsqu'il pleut, vous ne savez jamais comment les choses vont se passer car les conditions de piste peuvent se détériorer de tour en tour, et c'est pourquoi je suis satisfait de ces qualifications. La 5e place signifie que je pourrai démarrer dans le groupe de tête, et si je parviens à rester près des leaders, nous pourrons terminer près du podium. Les premiers tours seront très importants et nous devrons absolument faire de notre mieux pour réussir un bon départ, et ainsi éviter les combats qui nous ont fait perdre du terrain lors des dernières courses. La voiture était plus compétitive hier (lors des essais libres) et cela signifie que nous pouvons espérer mener une meilleure course que les trois dernières. Je pense qu'ici en Chine, nous avons fait un premier pas en termes d'amélioration. La voiture se comporte bien dans tous les domaines, ses performances aérodynamiques se sont améliorées, et nous avons plus de puissance qu'auparavant maintenant que des réglages relatifs au groupe propulseur ont été ajustés. Bien entendu, nous sommes encore loin du rythme des meneurs, et eux aussi progressent, mais nous pouvons espérer nous battre pour de meilleures places et de meilleurs points."
6e - Felipe Massa, Williams : "La journée fut difficile pour nous vu la météo, mais nous en avons tiré le maximum et démontré que nos performances sur piste humide se sont améliorées. C'est plaisant de constater que nous faisons des pas en avant. La journée de demain pourrait être intéressante car nous sommes plus compétitifs sur le sec ; nous pourrions mener une bonne course. Le fait d'avoir nos deux voitures dans le Top 10 à nouveau, c'est très prometteur. Maintenant, nous devons tenter de faire mieux pendant la course."
7e - Valtteri Bottas, Williams : "Ce fut une journée positive car nous avons clairement progressé en ce qui concerne les conditions humides. Les améliorations apportées ici ont fait une différence sur le sec, mais c'est plaisant de voir que c'est aussi le cas pour les conditions humides. Nous sommes sur la bonne voie et c'est le résultat du dur labeur investi par l'équipe. Mais nous demeurons toujours plus compétitifs en conditions sèches, alors nous espérons que la course se déroulera sur le sec et que nous pourrons terminer l'épreuve plus près du sommet qu'aujourd'hui."
8e - Nico Hülkenberg, Force India : "Nous visons toujours un résultat dans le Top 10 lors des qualifications, alors à cet égard, je suis content de cette 8e place. C'était très mouillé en piste et j'avais quelques difficultés avec l'équilibre de la voiture lors des freinages, mais dans l'ensemble je dirais que nous sommes dans une bonne position de départ pour la course. La météo devrait être meilleure demain, et puisque nous avons roulé sur le sec hier, nous savons à quoi nous attendre et nous nous adapterons à toutes les conditions. Il sera intéressant de voir l'évolution des pneumatiques pendant cette course car le graining fait partie des normes sur ce circuit, mais je suis confiant ; nous saurons contourner cela et faire durer les pneus plus longtemps."
9e - Jean-Éric Vergne, Toro Rosso : "Je suis très satisfait de mes qualifications, j'ai bouclé un excellent tour. Je suis fier de moi-même car tous mes tours de qualification ont été bons jusqu'à maintenant, sans erreurs. La voiture est plutôt difficile à conduire dans des conditions humides, alors accéder à la Q3 aujourd'hui est une grande satisfaction pour moi et l'équipe. Il faut vraiment réaliser un tour parfait et je pense que c'est ce que j'ai fait. Les prévisions météo annoncent du temps sec demain, ce qui convient beaucoup plus à notre voiture, donc nous pouvons espérer faire une bonne course. Notre rythme semble compétitif sur les longs relais, alors je ferai de mon mieux pour bien m'élancer de la 9e place sur la grille. Si tout fonctionne bien, nous pourrons certainement viser quelques points de plus."
Grosjean et l'écurie Lotus en Q3 pour la première fois cette saison
© Getty Images
10e - Romain Grosjean, Lotus : "Cela fait du bien d'avoir rejoint la Q3. Nous avons bien progressé ce week-end. Les choses s'étaient mieux passées ce matin lors des essais que pendant les qualifications, alors nous nous attendions peut-être à encore mieux. Je ne sais pas vraiment pourquoi nous n'avions pas autant de performances cet après-midi comparativement à ce matin. J'ai aussi souffert sur les pneus et les conditions avaient un peu changé depuis la matinée, mais cela faisait longtemps depuis que nous avions rejoint la Q3 ! Nous espérons mener une bonne course demain et si tout va bien, demeurer dans le Top 10."
11e - Kimi Räikkönen, Ferrari : "Les deux derniers jours ont été difficiles car suite au problème technique d'hier, je n'ai fait qu'un seul run ce matin (lors des essais libres) ; mais en général, je me sens plus à l'aise dans la voiture. Malheureusement, j'ai perdu beaucoup de temps dans le dernier secteur, lors de ma dernière tentative pendant la Q2, et c'est pour cela que je n'ai pas rejoint la Q3. Le comportement de la voiture n'est pas régulier, il est stable sur certaines portions de la piste et il l'est moins sur d'autres. J'avais aussi des problèmes d'équilibre, ce qui affecte les performances. Il est encore trop tôt pour dire ce qui est arrivé, mais le temps perdu hier n'a certainement pas aidé. Je souhaite maintenant me concentrer sur la course et je ferai de mon mieux pour conclure ce week-end par un bon résultat."
12e - Jenson Button, McLaren : "C'est toujours difficile dans de telles conditions. J'avais de la difficulté à faire monter la chaleur des pneus, surtout dans ces températures ambiantes aussi basses. J'avais du 'frissonnement' de pneu pendant la Q2. C'est ce qui arrive lorsqu'il n'y a pas suffisamment de température dans le pneumatique ; la surface du pneu n'adhère pas lors des braquages et il sautille sur le circuit. La course s'annonce dure car vu toute cette pluie, nous allons rouler sur une piste propre, sans adhérence. Donc j'espère que ce sera sec demain, car je pense que nous pourrons alors avoir une course amusante. Nous sommes plus loin sur la grille que je souhaitais, mais cette année, de bons résultats ont déjà été réalisés en partant d'aussi loin. Nous verrons ce qui peut être fait demain."
13e - Daniil Kvyat, Toro Rosso : "C'était très difficile comme séance qualificative aujourd'hui et même si j'ai tout donné, je n'ai pas pu aller plus vite. Il semble que j'ai perdu beaucoup d'adhérence entre la troisième période d'essais libres ce matin et les qualifications, alors je suis pressé de voir les données. Dans l'ensemble, je suis déçu du déroulement de la journée mais je suis confiant. Nous pouvons encore faire une bonne course, surtout si elle se déroule sur le sec."
14e - Adrian Sutil, Sauber : "Je suis satisfait de ces qualifications. Même si les conditions n'étaient pas faciles, je suis heureux que nous ayons accédé à la Q2. Il s'agit d'une meilleure performance qualificative que les précédentes. Nous avons profité des conditions pluvieuses, c'était mieux que sur le sec. C'est un petit pas et j'espère que nous allons continuer en ce sens. Il reste encore beaucoup à faire, mais c'est super de ne pas démarrer des dernières rangées. Nous pouvons bâtir sur cette progression. Vu les conditions humides, nous avons apporté de nombreux changements aux réglages et nous sommes satisfaits des performances de la voiture. Nous espérons maintenant connaître une bonne course demain. Si les conditions sont sèches, je crois que ce sera difficile pour nous. Mais il faut demeurer optimiste et nous tenterons de gagner des places."
Les voitures font la queue à la sortie des stands au début de la Q1
© Sutton Images
15e - Kevin Magnussen, McLaren : "Je suis très déçu de m'être qualifié à la 15e place ; ce n'est pas super. Je ne sais pas vraiment ce qu'il s'est passé. Nous avions des problèmes d'adhérence, mais je ne suis pas sûr si cela relève des pneus, qui n'avaient peut-être pas atteint leur température d'utilisation optimale. Nous allons regarder cela. Nous pouvons faire mieux que la 15e place mais de toute évidence, nous n'avons pas réussi aujourd'hui. Nous ne sommes pas suffisamment rapides, il faut débloquer davantage de vitesse. L'équipe fait du bon travail pour améliorer la situation, mais ces choses prennent du temps, cela ne se corrige pas du jour au lendemain. Mais j'ai confiance en l'équipe ; nous y parviendrons."
16e - Sergio Pérez, Force India : "Ce ne fut pas une séance facile, et j'ai des difficultés avec l'équilibre de la voiture depuis le début du week-end. Je crois que la pluie d'aujourd'hui a amplifié ces problèmes et cela me laisse à la 16e place, ainsi qu'un peu déçu. Il m'était difficile de générer de la chaleur dans les pneumatiques et je glissais dans chaque virage, surtout lors des freinages. La météo s'annonce meilleure demain, alors je suis sûr que nous pourrons regagner le terrain perdu et nous battre pour des points."
17e - Esteban Gutiérrez, Sauber : "Les conditions étaient piégeuses et difficiles aujourd'hui. Je suis frustré car j'aurais pu rejoindre la Q2. J'ai eu un problème technique inattendu pendant mon dernier tour (de la Q1). Le système de freinage électronique est passé en mode sécurité, alors la pédale des freins n'agissait plus de la même façon et l'équilibre des freins a changé. J'ai dû gérer cette situation pendant la majorité de mon dernier tour lancé, mais j'ai néanmoins presque réussi à rejoindre la Q2. Malheureusement, j'ai commis une erreur dans le dernier virage. Il faudra se montrer constants demain et profiter de chaque opportunité qui se présentera pendant la course. C'est la seule façon de progresser. Nous attendons toujours les améliorations qui seront apportées à la voiture à Barcelone (9-11 mai), où nous nous attendons à faire un pas en avant."
18e - Kamui Kobayashi, Caterham : "Il pleuvait déjà avant le début des qualifications et les conditions de piste étaient juste sur la limite entre choisir des pneus intermédiaires ou de pluie, alors nous avons opté pour les intermédiaires car cela nous donnait les meilleures chances de réussir un bon coup en Q1 pour ensuite accéder à la Q2. Cela s'est avéré très difficile sur les intermédiaires, mais les chronos y étaient presque lors de mon premier run sur les pneus pluie, alors je les ai conservés pour mon second run. C'est alors que les conditions de piste se sont légèrement améliorées, mais pas suffisamment pour avoir un net avantage si nous chaussions les intermédiaires. Donc me retrouver à la 18e place et devant Bianchi, et à seulement trois dixièmes de Gutiérrez, c'était probablement le maximum possible aujourd'hui."
Les conditions météo devraient être très différentes dimanche
© Sutton Images
19e - Jules Bianchi, Marussia : "J'étais vraiment mécontent de la voiture ce matin, mais nous avons apporté des changements suite aux essais libres et cela a parfaitement fonctionné pour les qualifications, même si la piste était très piégeuse vu la pluie. Je menais une bonne bataille avec Kobayashi, nous nous échangions les chronos dans ces conditions changeantes, mais je suis sorti large dans le dernier virage et il a pu passer devant moi dans le classement. Cependant, nous étions très près l'un de l'autre malgré mon erreur, alors tout indique que nous pourrons faire une bonne course demain, dans de meilleures conditions météo."
20e - Marcus Ericsson, Caterham : "Ces qualifications furent dures, surtout que j'avais seulement complété six tours ce matin (lors des essais libres). Mais je suis relativement satisfait du résultat car il ne s'agissait que de ma troisième séance sur piste humide en F1 ! J'ai opté pour la même stratégie que Kamui (Kobayashi) et la voiture était vraiment difficile à maîtriser pendant mon premier run (sur la gomme intermédiaire). Mes roues bloquaient à l'avant comme à l'arrière dans les zones de freinage et cela me coûtait beaucoup de temps, en plus des problèmes de circulation. Mais dans l'ensemble, je suis heureux d'avoir gardé la voiture sur la piste et d'être devant Chilton."
21e - Max Chilton, Marussia : "Cette séance qualificative m'a fortement frustré. La voiture était vraiment très bonne ce matin pendant les essais libres, mais j'avais des problèmes d'équilibre pendant les qualifications et je n'arrivais pas à compléter un tour parfait. Les conditions de piste étaient très difficiles, mais je sentais néanmoins qu'il aurait été possible de faire davantage avec un meilleur équilibre. Toutefois, demain est un autre jour, alors je vais tenter de transformer ma frustration en un autre bon résultat de course."
*22e - Pastor Maldonado, Lotus : "Bien entendu, nous ne sommes pas heureux d'avoir raté les qualifications, mais demain est un autre jour et la course sera longue. Je demeure optimiste et je ferai de mon mieux comme toujours. Nous ne sommes pas dans une très bonne situation, mais nous travaillons très fort pour l'améliorer. Romain (Grosjean) s'est qualifié dans le Top 10 aujourd'hui et j'étais le 6e plus rapide ce matin (lors des essais libres), alors nous progressons."
Notes
*Maldonado : Pénalité de recul de 5 places sur la grille de départ, pour avoir provoqué une collision contre Gutiérrez à Bahreïn.
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flux RSS: ESPN Staff
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Re: GP de Chine 20 avril 2014 Shangha
Course - Troisième victoire consécutive pour Hamilton, en solitaire
Posté le dimanche 20 avril 2014 à 10:41, par Guillaume Navarro
Lewis Hamilton a aisément remporté la 25ème victoire de sa carrière, aujourd’hui, en s’imposant depuis la pole position, et au terme d’une course menée en solitaire sans pousser. Le Britannique signe sa troisième victoire consécutive -une première dans sa carrière-, et réduit l’écart au championnat du monde des pilotes à 4 points sur son équipier Rosberg, lointain second. Mercedes reviendra en Europe avec une avance considérable au championnat du monde des constructeurs, et semble bien difficile à rattraper, Red Bull et Ferrari évoluant dans une autre division.
— -
Il fait gris et venteux, mais sec pour le départ du Grand Prix de Chine. Les qualifications ayant été disputées sur piste humide hier, les pilotes sont autorisés à prendre le départ avec le composé pneumatique de leur choix, y compris dans le top 10. Partant dernier sans avoir disputé les qualifications, Pastor Maldonado n’est pas affecté par les 5 places de pénalité sur la grille pour son contact avec Gutierrez, lors de la dernière épreuve.
Les Williams de tous les côtés au départ
Sans surprise, tout le plateau choisit le composé ‘option’ tendre pour prendre le départ, à l’exception notable de Magnussen, P15 sur la grille.
Depuis la pole, le départ de Lewis Hamilton est des plus clairs, tandis que Fernando Alonso et Felipe Massa s’élancent bien. Prenant le meilleur sur Rosberg à l’accélération, Massa tente de se frayer un chemin jusqu’au premier freinage mais entre en contact avec son ancien équipier Ferrari en se rabattant de façon douteuse. La forte touchette n’engendre aucun dommage sur les deux autos, celle-ci se faisant pneu contre pneu. Chanceux, Bottas et Rosberg ne subissent pas non plus de dégâts sur leur contact au premier freinage.
Ricciardo, P2 sur la grille, a vu passer Vettel et Alonso. L’Espagnol tente une manœuvre après une paire de freinages sur le Champion en titre mais ne peut prendre la main. Après deux boucles, Hamilton s’est déjà ménagé une avance de 2.4s, devant Vettel, Alonso, Ricciardo, Massa, Rosberg, Hülkenberg et Grosjean. Les Finlandais Bottas et Räikkönen complètent le top 10, tandis que Magnussen se maintient en P16 avec ses pneus plus durs.
Hamilton s’envole, Rosberg impuissant
Rosberg, cinquième, a fort à faire s’il veut se montrer dangereux pour Hamilton, bien installé en tête et décidemment plus à l’aise à Shanghai depuis le début du weekend. L’Allemand tourne seulement dans les mêmes temps que les Red Bull et la Ferrari devant lui, sans se rapprocher. Pour son compatriote Sutil, la course prend fin sur un ennui moteur dès le 7ème passage : le troisième abandon consécutif pour le pilote Sauber.
C’est avec une avance impressionnante de 10.4s sur Vettel que Lewis Hamilton boucle le 10ème passage, qui marque les premiers pitstops. L’arrêt aux stands de Felipe Massa, dans ce même passage, est un véritable désastre. Devant tout d’abord attendre ses deux pneus arrière disparus, le Brésilien voit son équipe lutter pendant une éternité pour chausser le pneu arrière droit, la roue semblant endommagée suite au contact du départ avec Alonso. Après une minute dans la voie des stands, c’est une toute nouvelle course qui débute pour le pilote Williams, 21ème.
Utilisation très différente des pneus tendres
En s’arrêtant un tour plus tard que Vettel pour chausser ses mediums, Fernando Alonso gagne une position en piste sur l’Allemand et pointe P2 au 12ème passage, tandis que Rosberg reste derrière les deux hommes et les Toro Rosso devant encore s’arrêter.
Ricciardo reste en piste jusqu’au 15ème tour avant de chausser les pneus les plus durs et ressort P5, derrière Rosberg. Dans la radio, Hamilton explique à son team que ses enveloppes tendres se comportent « bien, de façon surprenante ». Le Britannique plonge dans la ligne des stands pour un arrêt parfaitement exécuté au T17 et ressort en tête. S’il n’a plus qu’une avance de de 3.4s sur Alonso, Hamilton dispose cependant de nombreux tours de fraîcheur supplémentaires dans son train de mediums.
La course de Nico Rosberg n’est pas facilitée par la télémétrie Mercedes, qui ne donne pas les chiffres de consommation de l’Allemand au muret des stands. Rosberg doit lire à voix haute les informations de son écran sur le volant pour informer ses ingénieurs du niveau de carburant restant à bord. Devant, Hamilton reprend son rythme de leader. Vettel est informé du fait qu’il dispose d’un meilleur rythme qu’Alonso, en dépit du fait de se trouver 3.5s derrière l’Espagnol.
Invisible, Räikkönen lâche une moyenne d’une seconde au tour au locataire de l’autre Ferrari, et a pour mission de garder derrière lui Grosjean, P9 avec la Lotus. La course des McLaren a de quoi glacer le sang de Ron Dennis également : aucune des deux machines de Woking n’évolue plus haut qu’à la 12ème place, et Magnussen a dû passer aux stands pour changer de pneus en même temps que Hamilton, en dépit du fait d’avoir pris le départ avec le medium, théoriquement bien plus durable.
« Sebastian, laisse passer Daniel » !
Rosberg prend la position de Vettel en piste dans le 23ème passage, après une belle résistance de l’Allemand. P4, le Champion doit maintenant défendre face à son équipier Ricciardo, dont les gommes sont plus fraiches de 3 tours, et qui évolue sur trois arrêts, contre deux pour le N°1. Pour la seconde fois depuis le début de la saison, Vettel est ainsi intimé par radio de laisser passer son équipier pour que celui-ci puisse développer sa stratégie. L’Allemand ne l’entend cependant pas de cette oreille et rend la tâche de l’Australien difficile pendant deux boucles, en dépit de l’insistance de son muret des stands. La bataille psychologique est apparente chez Red Bull, mais Ricciardo finit par passer, et à se détacher au rythme d’une demi-seconde au tour.
C’est au ralenti suite à une excursion dans les graviers, et avec un problème de transmission (4ème rapport bloqué) que Romain Grosjean entre dans son garage pour abandonner, au 29ème passage.
La graining sur la piste est impressionnant avec le pneu medium. De toutes parts, les pilotes collectent d’importantes quantités de gomme, venant se coller sur l’aileron avant. Mercedes informe Hamilton de ne pas s’inquiéter en cas de développement de sousvirage.
Les teams déroulent leur stratégie pneumatique
Alonso passe aux stands à la fin du 32ème passage pour son second et dernier arrêt. L’Espagnol finira la course en mediums. La frustration de Vettel grandit dans le cockpit de la monoplace N°1, lorsque qu’une Caterham prend le meilleur sur la Red Bull en gommes fraîches. Dépité, l’Allemand se plaint dans la radio et est appelé à son stand dans les instants suivants. Entré un tour avant Alonso pour les premiers arrêts, Vettel est cependant parvenu à passer un tour plus tard sur la seconde valse, et espère pouvoir défier le pilote Ferrari en fin de course.
Nico Rosberg ne sera pas un candidat à la victoire. 20 secondes derrière son équipier à 20 boucles de l’arrivée, l’Allemand observe son dernier arrêt dans le 37ème passage. Sa mission consiste désormais à déloger Alonso de la seconde position et d’assurer les 18 points de la seconde place. C’est chose faite au 43ème tour. Derrière eux, Ricciardo est informé par radio que ses pneus iront finalement au bout et qu’il lui faudra défendre sa position face à Vettel, pointant à 6 secondes avec des enveloppes plus fraiches.
Les positions sont figées dans les dernières boucles. Hamilton assure depuis déjà bien longtemps, tandis que Rosberg a pris l’air nécessaire sur Alonso, qui dispose lui-même de 5 secondes d’avance sur Ricciardo, déterminé à pousser jusqu’au bout. L’Australien bat à la régulière son Quadruple Champion du Monde de coéquipier, relégué à plus de 15 secondes. En dépit d’une meilleure position sur la grille de 4 places par rapport à son équipier, Jean-Eric Vergne boucle la course derrière celui-ci et hors des points, tandis que Kvyat se montre une nouvelle fois grandement à son avantage, en s’emparant du dernier point en jeu avec la 10ème place. Force India place ses deux monoplaces dans les points et remporte son duel face à Williams, notamment grâce à une grosse progression dans la hiérarchie de Pérez.
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http://www.toilef1.com/Course-Troisieme-victoire.html
Posté le dimanche 20 avril 2014 à 10:41, par Guillaume Navarro
Lewis Hamilton a aisément remporté la 25ème victoire de sa carrière, aujourd’hui, en s’imposant depuis la pole position, et au terme d’une course menée en solitaire sans pousser. Le Britannique signe sa troisième victoire consécutive -une première dans sa carrière-, et réduit l’écart au championnat du monde des pilotes à 4 points sur son équipier Rosberg, lointain second. Mercedes reviendra en Europe avec une avance considérable au championnat du monde des constructeurs, et semble bien difficile à rattraper, Red Bull et Ferrari évoluant dans une autre division.
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Il fait gris et venteux, mais sec pour le départ du Grand Prix de Chine. Les qualifications ayant été disputées sur piste humide hier, les pilotes sont autorisés à prendre le départ avec le composé pneumatique de leur choix, y compris dans le top 10. Partant dernier sans avoir disputé les qualifications, Pastor Maldonado n’est pas affecté par les 5 places de pénalité sur la grille pour son contact avec Gutierrez, lors de la dernière épreuve.
Les Williams de tous les côtés au départ
Sans surprise, tout le plateau choisit le composé ‘option’ tendre pour prendre le départ, à l’exception notable de Magnussen, P15 sur la grille.
Depuis la pole, le départ de Lewis Hamilton est des plus clairs, tandis que Fernando Alonso et Felipe Massa s’élancent bien. Prenant le meilleur sur Rosberg à l’accélération, Massa tente de se frayer un chemin jusqu’au premier freinage mais entre en contact avec son ancien équipier Ferrari en se rabattant de façon douteuse. La forte touchette n’engendre aucun dommage sur les deux autos, celle-ci se faisant pneu contre pneu. Chanceux, Bottas et Rosberg ne subissent pas non plus de dégâts sur leur contact au premier freinage.
Ricciardo, P2 sur la grille, a vu passer Vettel et Alonso. L’Espagnol tente une manœuvre après une paire de freinages sur le Champion en titre mais ne peut prendre la main. Après deux boucles, Hamilton s’est déjà ménagé une avance de 2.4s, devant Vettel, Alonso, Ricciardo, Massa, Rosberg, Hülkenberg et Grosjean. Les Finlandais Bottas et Räikkönen complètent le top 10, tandis que Magnussen se maintient en P16 avec ses pneus plus durs.
Hamilton s’envole, Rosberg impuissant
Rosberg, cinquième, a fort à faire s’il veut se montrer dangereux pour Hamilton, bien installé en tête et décidemment plus à l’aise à Shanghai depuis le début du weekend. L’Allemand tourne seulement dans les mêmes temps que les Red Bull et la Ferrari devant lui, sans se rapprocher. Pour son compatriote Sutil, la course prend fin sur un ennui moteur dès le 7ème passage : le troisième abandon consécutif pour le pilote Sauber.
C’est avec une avance impressionnante de 10.4s sur Vettel que Lewis Hamilton boucle le 10ème passage, qui marque les premiers pitstops. L’arrêt aux stands de Felipe Massa, dans ce même passage, est un véritable désastre. Devant tout d’abord attendre ses deux pneus arrière disparus, le Brésilien voit son équipe lutter pendant une éternité pour chausser le pneu arrière droit, la roue semblant endommagée suite au contact du départ avec Alonso. Après une minute dans la voie des stands, c’est une toute nouvelle course qui débute pour le pilote Williams, 21ème.
Utilisation très différente des pneus tendres
En s’arrêtant un tour plus tard que Vettel pour chausser ses mediums, Fernando Alonso gagne une position en piste sur l’Allemand et pointe P2 au 12ème passage, tandis que Rosberg reste derrière les deux hommes et les Toro Rosso devant encore s’arrêter.
Ricciardo reste en piste jusqu’au 15ème tour avant de chausser les pneus les plus durs et ressort P5, derrière Rosberg. Dans la radio, Hamilton explique à son team que ses enveloppes tendres se comportent « bien, de façon surprenante ». Le Britannique plonge dans la ligne des stands pour un arrêt parfaitement exécuté au T17 et ressort en tête. S’il n’a plus qu’une avance de de 3.4s sur Alonso, Hamilton dispose cependant de nombreux tours de fraîcheur supplémentaires dans son train de mediums.
La course de Nico Rosberg n’est pas facilitée par la télémétrie Mercedes, qui ne donne pas les chiffres de consommation de l’Allemand au muret des stands. Rosberg doit lire à voix haute les informations de son écran sur le volant pour informer ses ingénieurs du niveau de carburant restant à bord. Devant, Hamilton reprend son rythme de leader. Vettel est informé du fait qu’il dispose d’un meilleur rythme qu’Alonso, en dépit du fait de se trouver 3.5s derrière l’Espagnol.
Invisible, Räikkönen lâche une moyenne d’une seconde au tour au locataire de l’autre Ferrari, et a pour mission de garder derrière lui Grosjean, P9 avec la Lotus. La course des McLaren a de quoi glacer le sang de Ron Dennis également : aucune des deux machines de Woking n’évolue plus haut qu’à la 12ème place, et Magnussen a dû passer aux stands pour changer de pneus en même temps que Hamilton, en dépit du fait d’avoir pris le départ avec le medium, théoriquement bien plus durable.
« Sebastian, laisse passer Daniel » !
Rosberg prend la position de Vettel en piste dans le 23ème passage, après une belle résistance de l’Allemand. P4, le Champion doit maintenant défendre face à son équipier Ricciardo, dont les gommes sont plus fraiches de 3 tours, et qui évolue sur trois arrêts, contre deux pour le N°1. Pour la seconde fois depuis le début de la saison, Vettel est ainsi intimé par radio de laisser passer son équipier pour que celui-ci puisse développer sa stratégie. L’Allemand ne l’entend cependant pas de cette oreille et rend la tâche de l’Australien difficile pendant deux boucles, en dépit de l’insistance de son muret des stands. La bataille psychologique est apparente chez Red Bull, mais Ricciardo finit par passer, et à se détacher au rythme d’une demi-seconde au tour.
C’est au ralenti suite à une excursion dans les graviers, et avec un problème de transmission (4ème rapport bloqué) que Romain Grosjean entre dans son garage pour abandonner, au 29ème passage.
La graining sur la piste est impressionnant avec le pneu medium. De toutes parts, les pilotes collectent d’importantes quantités de gomme, venant se coller sur l’aileron avant. Mercedes informe Hamilton de ne pas s’inquiéter en cas de développement de sousvirage.
Les teams déroulent leur stratégie pneumatique
Alonso passe aux stands à la fin du 32ème passage pour son second et dernier arrêt. L’Espagnol finira la course en mediums. La frustration de Vettel grandit dans le cockpit de la monoplace N°1, lorsque qu’une Caterham prend le meilleur sur la Red Bull en gommes fraîches. Dépité, l’Allemand se plaint dans la radio et est appelé à son stand dans les instants suivants. Entré un tour avant Alonso pour les premiers arrêts, Vettel est cependant parvenu à passer un tour plus tard sur la seconde valse, et espère pouvoir défier le pilote Ferrari en fin de course.
Nico Rosberg ne sera pas un candidat à la victoire. 20 secondes derrière son équipier à 20 boucles de l’arrivée, l’Allemand observe son dernier arrêt dans le 37ème passage. Sa mission consiste désormais à déloger Alonso de la seconde position et d’assurer les 18 points de la seconde place. C’est chose faite au 43ème tour. Derrière eux, Ricciardo est informé par radio que ses pneus iront finalement au bout et qu’il lui faudra défendre sa position face à Vettel, pointant à 6 secondes avec des enveloppes plus fraiches.
Les positions sont figées dans les dernières boucles. Hamilton assure depuis déjà bien longtemps, tandis que Rosberg a pris l’air nécessaire sur Alonso, qui dispose lui-même de 5 secondes d’avance sur Ricciardo, déterminé à pousser jusqu’au bout. L’Australien bat à la régulière son Quadruple Champion du Monde de coéquipier, relégué à plus de 15 secondes. En dépit d’une meilleure position sur la grille de 4 places par rapport à son équipier, Jean-Eric Vergne boucle la course derrière celui-ci et hors des points, tandis que Kvyat se montre une nouvelle fois grandement à son avantage, en s’emparant du dernier point en jeu avec la 10ème place. Force India place ses deux monoplaces dans les points et remporte son duel face à Williams, notamment grâce à une grosse progression dans la hiérarchie de Pérez.
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01 | L. Hamilton | Mercedes | 56 tours |
02 | N. Rosberg | Mercedes | +18.686 |
03 | F. Alonso | Ferrari | +25.765 |
04 | D. Ricciardo | Red Bull | +26.978 |
05 | S. Vettel | Red Bull | +51.012 |
06 | N. Hülkenberg | Force India | +57.581 |
07 | V. Bottas | Williams | +58.145 |
08 | K. Räikkönen | Ferrari | +1:23.990 |
09 | S. Pérez | Force India | +1:26.489 |
10 | D. Kvyat | Toro Rosso | +1 tour |
11 | J. Button | McLaren | +1 tour |
12 | J. Vergne | Toro Rosso | +1 tour |
13 | K. Magnussen | McLaren | +1 tour |
14 | P. Maldonado | Lotus | +1 tour |
15 | F. Massa | Williams | +1 tour |
16 | E. Gutiérrez | Sauber | +1 tour |
17 | K. Kobayashi | Caterham | +1 tour |
18 | J. Bianchi | Marussia | +1 tour |
19 | M. Chilton | Marussia | +2 tours |
20 | M. Ericsson | Caterham | +2 tours |
Ab | R. Grosjean | Lotus | Boîte de vitesses |
Ab | A. Sutil | Sauber | Moteur |
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