Toro Rosso parle de la démesure chinoise

Conçu par l’architecte allemand Hermann Tilke, le circuit de Shanghai reste à ce jour le tracé le plus cher de la Formule 1 puisqu’un budget de 240 millions de dollars a été nécessaire pour sa construction.

Initialement, la Chine souhaitait organiser un Grand Prix en 1999 sur le circuit international de Zhuhai dans la province de Guangdong, mais le circuit ne répondait pas aux critères de la FIA. Il aura donc fallu attendre cinq ans de plus avant de voir la Chine faire sa première apparition dans la liste du calendrier du Championnat du monde de Formule 1.

"Plusieurs destinations sont venues compléter le calendrier de la F1 depuis 2004 et lorsque vous apercevez depuis des kilomètres la tribune immense de la ligne droite des stands, vous vous dites que le circuit international de Shanghai a été construit bien avant que la ‘crise économique’ ne soit une réalité", explique Toro Rosso. "La vérité, c’est que l’installation est un peu plus grande que nécessaire et un scooter ou un skateboard peut être utile pour se déplacer. On peut beaucoup s’amuser en jouant à trouver l’unité de l’hospitalité de son équipe."

"Le circuit dessiné par Hermann Tilke est un beau challenge pour les pilotes et pour les machines. Les virages de 1 à 4 se resserrent sur eux-mêmes, tandis que du 11 au 13 ils s’ouvrent quand vous les parcourez. Dépasser fait partie du programme ici, avec deux très longues lignes droites suivies par deux épingles serrées et bien sûr deux zones de DRS dans ces sections. Le circuit ayant été construit sur un marécage, il s’enfonce lentement, ce qui a nécessité un travail supplémentaire ces dernières années. Nous espérons qu’il restera un peu plus longtemps au-dessus du niveau de l’eau parce qu’il doit accueillir la F1 jusqu’en 2018."
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