Silverstone défend ses vibreurs

La circuit de Silverstone a tenu à mettre les choses au point concernant ses vibreurs qui ont un temps semblé incriminés dans l'épidémie de délaminations, dimanche à Silverstone.

Le président du British Racing Drivers Club (BRDC, club des pilotes britanniques), propriétaire du circuit, a souhaité réagir. "Ces vibreurs sont installés depuis 2009", a déclaré sur Sky Sports le Derek Warwick. "Il y a eu des milliers, et des milliers de voitures qui sont passées dessus sans aucun problème. Nous les avons fait vérifier par la FIA (Fédération internationale de l'automobile) et ils sont complètement conformes."

Autocritique

Warwick, qui fut à plusieurs reprises commissaire représentant les pilotes sur les Grands Prix, a ajouté : "Je pense que Bernie (Ecclestone), la FIA (Fédération internationale de l'automobile) et Pirelli ont fait du tort à cette discipline. Il va être nécessaire de passer très sérieusement en revue ce qu'ils ont fait et faire évoluer ces pneumatiques."

"Les équipes doivent faire leur autocritique. Ce sont elles qui ont refusé que de nouveaux pneumatique soient utilisés. Pirelli est à blâmer dans cette affaire mais le manufacturier a fait de son mieux pour que de nouveaux pneumatiques soient disponibles à Silverstone et trois équipes (Lotus, Ferrari et Force India, qui ont depuis changé d'avis) ont voté contre."

Une réunion, qui doit se tenir mercredi, doit permettre de trouver des solutions à court terme.
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