GP de Monaco 25 mai 2014 Monaco
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GP de Monaco 25 mai 2014 Monaco
Circuit de Monaco RSS
Monte-Carlo, Monaco
Circuit : Street
Longueur 3.340kms
Nombre de virages 19
Circulation horaire
Capacité 120,000
Achevé en 1929 (first race)
Re: GP de Monaco 25 mai 2014 Monaco
GP de Monaco - Mercedes
Le passé n'est pas garant de l'avenir
ESPN Staff
17 mai 2014
Le duo Mercedes mène le peloton lors du départ à Monaco, l'an dernier
© Getty Images
Bien que l'écurie Mercedes domine la saison et que l'équipe est habituellement très compétitive à Monaco, le patron Toto Wolff ne prend rien pour acquis à l'approche de la 6e course du championnat.
Michael Schumacher s'est emparé de la pole position monégasque en 2012 (il fut ensuite pénalisé de cinq places) et Nico Rosberg s'est imposé dans la Principauté en 2013. Mercedes a dominé les cinq Grands Prix disputés à ce jour cette année, avec une victoire pour Rosberg et quatre pour Lewis Hamilton.
Mais l'illustre circuit lent et sinueux de Monaco, où les erreurs sont rarement pardonnées, et où la puissance du groupe propulseur compte moins, est une opportunité à saisir pour les rivales de la marque à l'Étoile.
Performance et chance
"Nous avons été la plus rapide des équipes (à Monaco ces dernières années) car nous n'étions pas la plus rapide sur les autres circuits", a noté Wolff. "C'est sur un tracé à faible adhérence comme celui de Monaco que nous étions en mesure de garder les pneumatiques en vie plus facilement, bien que ce ne soit pas un problème actuellement. De plus, le groupe propulseur prend moins d'importance. Les gens disent que Monaco est différent ; je pense qu'il veulent dire que la situation peut complètement changer pour une équipe ayant un net avantage sur un circuit urbain."
"Ils ne se sont pas encore touchés, ce qui devrait arriver éventuellement"
Toto Wolff
Wolff se montre également prudent sur la possibilité de voir Mercedes remporter chaque course du championnat 2014 : "Vous regardez les performances, vous pensez au fait que ce n'est jamais arrivé auparavant, et vous vous demandez si c'est possible. Mais nous connaissons la nature de la course et il en reste 14 à faire. Jusqu'à maintenant, nous n'avons pas couru dans des conditions difficiles, la Voiture de Sécurité n'a pas été déployée à un mauvais moment, il n'y pas eu d'orages. Ils (Hamilton et Rosberg) ne se sont pas encore touchés, ce qui devrait arriver éventuellement même si j'espère que non."
Le dirigeant autrichien admet avoir vécu des moments stressants à Bahreïn et en Espagne, lorsque ses pilotes étaient en combat serré pour la victoire. Malgré le potentiel élevé d'incident à Monaco, il compte sur l'étroitesse du circuit pour vivre des moments moins inquiétants.
"Si nous sommes à l'avant suite aux qualifications, il faudra voir comment nous allons gérer la première partie de la course ainsi que les stratégies", a commenté Wolff. "Il est très difficile de dépasser à Monaco, donc je préfère Monaco à Bahreïn, où les voitures peuvent courir côte-à-côte dans plusieurs virages. Ce genre de situation me rend beaucoup plus nerveux !"
© ESPN Sports Media Ltd.
http://fr.espnf1.com/mercedes/motorsport/story/158715.html#LWIhhJtYjx1RahTz.99
Le passé n'est pas garant de l'avenir
ESPN Staff
17 mai 2014
Le duo Mercedes mène le peloton lors du départ à Monaco, l'an dernier
© Getty Images
Bien que l'écurie Mercedes domine la saison et que l'équipe est habituellement très compétitive à Monaco, le patron Toto Wolff ne prend rien pour acquis à l'approche de la 6e course du championnat.
Michael Schumacher s'est emparé de la pole position monégasque en 2012 (il fut ensuite pénalisé de cinq places) et Nico Rosberg s'est imposé dans la Principauté en 2013. Mercedes a dominé les cinq Grands Prix disputés à ce jour cette année, avec une victoire pour Rosberg et quatre pour Lewis Hamilton.
Mais l'illustre circuit lent et sinueux de Monaco, où les erreurs sont rarement pardonnées, et où la puissance du groupe propulseur compte moins, est une opportunité à saisir pour les rivales de la marque à l'Étoile.
Performance et chance
"Nous avons été la plus rapide des équipes (à Monaco ces dernières années) car nous n'étions pas la plus rapide sur les autres circuits", a noté Wolff. "C'est sur un tracé à faible adhérence comme celui de Monaco que nous étions en mesure de garder les pneumatiques en vie plus facilement, bien que ce ne soit pas un problème actuellement. De plus, le groupe propulseur prend moins d'importance. Les gens disent que Monaco est différent ; je pense qu'il veulent dire que la situation peut complètement changer pour une équipe ayant un net avantage sur un circuit urbain."
"Ils ne se sont pas encore touchés, ce qui devrait arriver éventuellement"
Toto Wolff
Wolff se montre également prudent sur la possibilité de voir Mercedes remporter chaque course du championnat 2014 : "Vous regardez les performances, vous pensez au fait que ce n'est jamais arrivé auparavant, et vous vous demandez si c'est possible. Mais nous connaissons la nature de la course et il en reste 14 à faire. Jusqu'à maintenant, nous n'avons pas couru dans des conditions difficiles, la Voiture de Sécurité n'a pas été déployée à un mauvais moment, il n'y pas eu d'orages. Ils (Hamilton et Rosberg) ne se sont pas encore touchés, ce qui devrait arriver éventuellement même si j'espère que non."
Le dirigeant autrichien admet avoir vécu des moments stressants à Bahreïn et en Espagne, lorsque ses pilotes étaient en combat serré pour la victoire. Malgré le potentiel élevé d'incident à Monaco, il compte sur l'étroitesse du circuit pour vivre des moments moins inquiétants.
"Si nous sommes à l'avant suite aux qualifications, il faudra voir comment nous allons gérer la première partie de la course ainsi que les stratégies", a commenté Wolff. "Il est très difficile de dépasser à Monaco, donc je préfère Monaco à Bahreïn, où les voitures peuvent courir côte-à-côte dans plusieurs virages. Ce genre de situation me rend beaucoup plus nerveux !"
© ESPN Sports Media Ltd.
http://fr.espnf1.com/mercedes/motorsport/story/158715.html#LWIhhJtYjx1RahTz.99
Re: GP de Monaco 25 mai 2014 Monaco
- GP de Monaco - Lotus
Lotus espère progresser à Monaco
ESPN Staff
18 mai 2014
Grosjean et Lotus ont gagné du terrain en Espagne ; la suite à Monaco ?
© Getty Images
Agrandir
Fort des progrès réalisés par Lotus lors du Grand Prix d'Espagne, où il a marqué ses premiers points de la saison, Romain Grosjean espère continuer sur sa lancée à Monaco ce week-end.
"Ce Grand Prix, c'est l'enthousiasme, le glamour. Et c'est toujours un pas vers l'inconnu car il est difficile de prédire comment chaque voiture va se comporter là-bas, (mais) tout le monde aime Monaco", a-t-il déclaré. "Comme pilote, vous devez demeurer calme et décontracté car ce circuit ne permet aucune erreur. J'ai déjà été très rapide là-bas, mais j'ai aussi frappé des murs !"
"Nous aurons moins d'adhérence qu'auparavant (vu les changements apportés à la réglementation technique), alors il faudra faire attention lors des accélérations. L'emphase à Monaco est sur les virages lents, ce qui n'est pas notre plus grande force, mais l'équipe a travaillé avec Monaco en tête lors des essais privés à Barcelone (la semaine dernière). Nous ferons de notre mieux avec les réglages. La puissance du moteur compte moins à Monaco qu'ailleurs bien sûr, ce qui est mieux pour nous."
Plusieurs modifications
"C'était plaisant de non seulement marquer des points à Barcelone (8e à l'arrivée, ndlr), mais aussi de se qualifier à la 5e place", a ajouté Grosjean. "Si nous pouvons répéter cet exploit à Monaco, ce sera très bon pour nous."
"Lorsque vous comparez notre niveau précédent à l'actuel, un pas incroyable a été réalisé"
Pastor Maldonado
Son coéquipier Pastor Maldonado affiche aussi un certain enthousiasme à l'approche de la manche monégasque du championnat : "La voiture a fait un grand pas en avant (en Espagne), c'est donc un grand boost pour tout le personnel à Enstone. À titre de pilote cela me donne plus de confiance dans la voiture, donc je pourrai viser de meilleurs résultats. Lorsque vous comparez notre niveau précédent à l'actuel, un pas incroyable a été réalisé. D'autant plus lorsqu'on considère que les autres écuries ont également progressé. Cela démontre le talent qui existe au sein de notre équipe et j'espère que nous pourrons aller chercher les résultats que nous méritons."
"Monaco est un endroit quelque peu étrange, unique en son genre, alors il est toujours risqué de prétendre que votre voiture sera compétitive là-bas", a prudemment souligné Nick Chester, le directeur technique de Lotus. "Cela dit, je pense que le circuit conviendra à la E22 et que cela devrait raisonnablement bien se passer pour nous."
"Nous allons apporter des éléments qui augmenteront les niveaux d'appuis de la voiture, spécifiquement conçus pour ce circuit où les appuis sont les plus élevés de la saison", a continué Chester. "D'autres pièces serviront à adapter la voiture aux caractéristiques de la piste, qui est bosselée et lente. Les éléments testés jusqu'à maintenant semblent prometteurs. Nous aurons un nouveau carburant qui devrait augmenter la puissance et améliorer la maniabilité davantage. Il y aura aussi une petite modification pour le système de refroidissement, ainsi que d'autres pièces aérodynamiques qui serviront à stabiliser la voiture."
© ESPN Sports Media Ltd.
http://fr.espnf1.com/lotusf1/motorsport/story/158757.html#2wtrMiHvRX4V5bvv.99
Re: GP de Monaco 25 mai 2014 Monaco
Renault explique le fonctionnement du V6 turbo à Monaco
par Grégory Demoen le 20/05/14 à 13:23
Le directeur des activités piste de Renault Sport F1 détaille le fonctionnement du V6 turbo dans les rues de la Principauté de Monaco.
"Monaco est l’un des rares circuits du calendrier où la performance intrinsèque du moteur n’occupe pas un rôle prépondérant", explique Rémi Taffin.
"Le bloc tourne à plein régime moins de 30 secondes sur un tour, soit à peine un quart de la distance. La clé réside donc au niveau de la souplesse du propulseur dans son ensemble, et non de sa puissance. Ceci dit, nous ne pouvons pas nous reposer uniquement sur les qualités du châssis pour signer de bons résultats. Le département moteur doit se concentrer pleinement sur sa tâche et apporter sa contribution."
"Nous avons identifié nos objectifs pour ce week-end, et ils consistent à optimiser et à améliorer la réponse des groupes motopropulseurs. Pour cela, nous explorons les limites du moteur à bas régime et ajustons le faible niveau de couple en entrée et sortie de virages lents. Ainsi, le propulseur répond correctement au moment précis où le pilote en a besoin. Monaco reste un circuit où ce dernier joue un rôle primordial. Tout notre travail consiste à le mettre en confiance en lui offrant la monoplace la plus docile possible. Le pilote a besoin de sentir que la voiture va réagir exactement comme il le souhaite, répondre instantanément et délivrer le couple au moment où il le faut."
"Les secteurs clés se situent au niveau du virage de la Rascasse, où les voitures viennent frôler les rails de sécurité, et de l’enchaînement de la Piscine, où le pilote doit effectuer un changement de direction extrêmement rapide tout en passant de la pédale de freins à celle de l’accélérateur."
"Récupérer de l’énergie est une tâche relativement facile à Monaco vu le nombre de zones de freinage qu’offre le circuit. L’ensemble des 19 virages du tracé se négociant à moins de 100 km/h, le MGU-K aura largement l’occasion de se recharger sur un tour."
Taffin ajoute que Renault introduira de nouvelles mises à jour sur son propulseur ce week-end en Principauté.
"Nous nous rendons à Monaco avec la détermination d’offrir un groupe motopropulseur permettant à nos écuries de viser plus haut que la troisième place. À la suite de notre séance d’essais probante à Barcelone, de nouvelles mises à jour seront apportées au niveau des logiciels, et celles-ci vont améliorer encore plus la souplesse et la fiabilité de nos différents systèmes", précise-t-il.
"De la même façon, nous travaillons d’arrache-pied avec notre partenaire Total pour tester un nouveau carburant qui offre près de 10 chevaux supplémentaires, soit un gain de puissance conséquent. Si nous savons pertinemment que le défi est de taille, nous sommes fin prêts à le relever."
http://www.f1i.com/infos/renault-explique-fonctionnement-du-v6-turbo-monaco/
par Grégory Demoen le 20/05/14 à 13:23
Le directeur des activités piste de Renault Sport F1 détaille le fonctionnement du V6 turbo dans les rues de la Principauté de Monaco.
"Monaco est l’un des rares circuits du calendrier où la performance intrinsèque du moteur n’occupe pas un rôle prépondérant", explique Rémi Taffin.
"Le bloc tourne à plein régime moins de 30 secondes sur un tour, soit à peine un quart de la distance. La clé réside donc au niveau de la souplesse du propulseur dans son ensemble, et non de sa puissance. Ceci dit, nous ne pouvons pas nous reposer uniquement sur les qualités du châssis pour signer de bons résultats. Le département moteur doit se concentrer pleinement sur sa tâche et apporter sa contribution."
"Nous avons identifié nos objectifs pour ce week-end, et ils consistent à optimiser et à améliorer la réponse des groupes motopropulseurs. Pour cela, nous explorons les limites du moteur à bas régime et ajustons le faible niveau de couple en entrée et sortie de virages lents. Ainsi, le propulseur répond correctement au moment précis où le pilote en a besoin. Monaco reste un circuit où ce dernier joue un rôle primordial. Tout notre travail consiste à le mettre en confiance en lui offrant la monoplace la plus docile possible. Le pilote a besoin de sentir que la voiture va réagir exactement comme il le souhaite, répondre instantanément et délivrer le couple au moment où il le faut."
"Les secteurs clés se situent au niveau du virage de la Rascasse, où les voitures viennent frôler les rails de sécurité, et de l’enchaînement de la Piscine, où le pilote doit effectuer un changement de direction extrêmement rapide tout en passant de la pédale de freins à celle de l’accélérateur."
"Récupérer de l’énergie est une tâche relativement facile à Monaco vu le nombre de zones de freinage qu’offre le circuit. L’ensemble des 19 virages du tracé se négociant à moins de 100 km/h, le MGU-K aura largement l’occasion de se recharger sur un tour."
Taffin ajoute que Renault introduira de nouvelles mises à jour sur son propulseur ce week-end en Principauté.
"Nous nous rendons à Monaco avec la détermination d’offrir un groupe motopropulseur permettant à nos écuries de viser plus haut que la troisième place. À la suite de notre séance d’essais probante à Barcelone, de nouvelles mises à jour seront apportées au niveau des logiciels, et celles-ci vont améliorer encore plus la souplesse et la fiabilité de nos différents systèmes", précise-t-il.
"De la même façon, nous travaillons d’arrache-pied avec notre partenaire Total pour tester un nouveau carburant qui offre près de 10 chevaux supplémentaires, soit un gain de puissance conséquent. Si nous savons pertinemment que le défi est de taille, nous sommes fin prêts à le relever."
http://www.f1i.com/infos/renault-explique-fonctionnement-du-v6-turbo-monaco/
Re: GP de Monaco 25 mai 2014 Monaco
Pirelli n’exclut pas un seul arrêt à Monaco mais...
par Grégory Demoen le 20/05/14 à 11:01
Monaco verra la première apparition en piste cette saison des pneumatiques super-tendres. Ceux-ci sont proposés par Pirelli ce week-end avec les tendres qui ont déjà disputé trois des cinq premiers Grands Prix du calendrier.
Les vitesses moyennes ainsi que les courbes les plus lentes sont rencontrées sur le circuit de la Principauté.
Cela nécessite aux monoplaces de Formule 1 d’optimiser leurs performances à l’aide du grip mécanique, plutôt qu’aérodynamique, et donc pour cela de tirer la quintessence des pneus. Ce phénomène nécessite une mise en température immédiate de la gomme afin que celle-ci adhère le plus rapidement possible à la piste.
Celle-ci offre peu d’adhérence et les caractéristiques propres aux tracés urbains – lignes de circulation, bouches d’évacuation, bosses, etc. – ne font qu’amplifier les contraintes appliquées sur les enveloppes.
Au niveau de la stratégie, Pirelli pense que certaines écuries pourraient prendre le pari d’une stratégie à un seul arrêt dimanche.
"Monaco constitue l’événement phare pour quiconque est impliqué en Formule 1, déclare Paul Hembery, le directeur de la compétition de la marque italienne. L’ambiance y est unique et le circuit offre un challenge rencontré nulle part ailleurs."
"Les pneus super-tendres qui vont débuter ce week-end sont dotés, comme l’ensemble de la gamme introduite en 2014, de nouveaux mélanges de gommes et de structures destinés à accroître leur longévité. La tenue des pneus et leur usure sont généralement faibles et il est possible de boucler la totalité du Grand Prix en n’effectuant qu’un seul arrêt. Mais ce n’est pas toujours la solution la plus efficace cependant ; il faudra être fin stratège pour dompter les difficultés de ce circuit où il est traditionnellement difficile de dépasser."
"Les qualifications revêtiront donc une importance capitale. La stratégie de course doit être flexible en raison de la possibilité de voir apparaître la voiture de sécurité. La clé du succès sera donc d’avoir une bonne lecture des évènements afin de saisir la première opportunité qui se présente."
http://www.f1i.com/infos/pirelli-nexclut-pas-seul-arret-monaco/
par Grégory Demoen le 20/05/14 à 11:01
Monaco verra la première apparition en piste cette saison des pneumatiques super-tendres. Ceux-ci sont proposés par Pirelli ce week-end avec les tendres qui ont déjà disputé trois des cinq premiers Grands Prix du calendrier.
Les vitesses moyennes ainsi que les courbes les plus lentes sont rencontrées sur le circuit de la Principauté.
Cela nécessite aux monoplaces de Formule 1 d’optimiser leurs performances à l’aide du grip mécanique, plutôt qu’aérodynamique, et donc pour cela de tirer la quintessence des pneus. Ce phénomène nécessite une mise en température immédiate de la gomme afin que celle-ci adhère le plus rapidement possible à la piste.
Celle-ci offre peu d’adhérence et les caractéristiques propres aux tracés urbains – lignes de circulation, bouches d’évacuation, bosses, etc. – ne font qu’amplifier les contraintes appliquées sur les enveloppes.
Au niveau de la stratégie, Pirelli pense que certaines écuries pourraient prendre le pari d’une stratégie à un seul arrêt dimanche.
"Monaco constitue l’événement phare pour quiconque est impliqué en Formule 1, déclare Paul Hembery, le directeur de la compétition de la marque italienne. L’ambiance y est unique et le circuit offre un challenge rencontré nulle part ailleurs."
"Les pneus super-tendres qui vont débuter ce week-end sont dotés, comme l’ensemble de la gamme introduite en 2014, de nouveaux mélanges de gommes et de structures destinés à accroître leur longévité. La tenue des pneus et leur usure sont généralement faibles et il est possible de boucler la totalité du Grand Prix en n’effectuant qu’un seul arrêt. Mais ce n’est pas toujours la solution la plus efficace cependant ; il faudra être fin stratège pour dompter les difficultés de ce circuit où il est traditionnellement difficile de dépasser."
"Les qualifications revêtiront donc une importance capitale. La stratégie de course doit être flexible en raison de la possibilité de voir apparaître la voiture de sécurité. La clé du succès sera donc d’avoir une bonne lecture des évènements afin de saisir la première opportunité qui se présente."
http://www.f1i.com/infos/pirelli-nexclut-pas-seul-arret-monaco/
Re: GP de Monaco 25 mai 2014 Monaco
Monaco et le défi du freinage
par Nicolas Carpentiers le 19/05/14 à 12:18
Atypique, le circuit de Monaco exige non seulement une excellente motricité (point fort des Mercedes et des Red Bull) mais aussi un système de freinage parfaitement au point. Le tracé sinueux et la faible adhérence de la piste monégasque font que le pilote utilise souvent les freins pour contrôler sa monoplace, ce qui a pour effet de faire chauffer le liquide de frein de manière extrême.
Il faut également surveiller la température des disques en carbone eux-mêmes parce qu’il n’y a pas de longue ligne droite pour les refroidir, et qu’on compte pas moins de treize freinages par tour. Parmi ceux-ci, le freinage n° 10, située à la chicane après le tunnel (voir ci-dessus) met le système de freinage – et le pilote – à très rude épreuve.
En effet, à cet endroit, les Formula 1 passent d’environ 287 km/h à 70 km/h en 115 mètres et 2”66 secondes (selon les chiffres fournis par Brembo, qui équipe la moitié du plateau). Lors de cette décélération brutale, le pilote encaisse 4,53 g et exerce une pression de 110 kg sur la pédale de gauche (les F1 n’ayant pas de pédale d’embrayage). L’énergie dégagée lors de ce seul freinage est de 1624 kW. Dans les ruelles de Monte-Carlo, cinq autres freinages sont particulièrement prononcés : les freinages n° 1 (4,45 g), n° 2 (4,37 g), n° 5 (3,21), n° 12 (3,36) et n° 15 (3,40 g).
Brake-by-wire
En outre, cette saison, le freinage des roues arrière est piloté électroniquement (“brake-by-wire”), plus ou moins bien selon les équipes : la Ferrari, par exemple, souffre d’instabilité au freinage, et l’on voit souvent Kimi Räikkönen ou Fernando Alonso bloquer leurs roues.
On le sait, lors des phases de freinage, l’énergie cinétique d’une voiture est d’ordinaire dissipée en chaleur dans les freins. Le règlement autorise à transformer une partie de cette énergie sous forme électrique, grâce à un générateur couplé au vilebrequin du moteur (ERS-K) : un peu comme une dynamo de vélo, ce générateur ralentit le véhicule – à la place des freins, ou en combinaison avec eux – en imposant une résistance sur l’arbre de transmission. Cette saison, le pilote ne doit plus modifier manuellement la répartition du freinage : l’électronique s’en charge. Comme la quantité d’énergie à récupérer et à stocker est fixée par le règlement (qui autorise de dépenser 4 MJ par tour mais d’en récupérer seulement 2 MJ par boucle), le pilote passerait tout son temps à modifier la répartition s’il devait le faire manuellement.
Dorénavant, quand une des limites est atteinte (de récupération ou de stockage), l’électronique interrompt la récupération, et le freinage est assuré en totalité par le système de freinage classique. Comme le pilote peut toujours modifier la répartition du freinage entre l’avant et l’arrière, le nombre de paramètres à prendre en compte par l’électronique est élevé, ce qui rend le dispositif particulièrement ardu à mettre au point.
“Il faut paramétrer le système en fonction des valeurs fixées par le règlement, des sensations du pilote qui doit se sentir en confiance, de l’état de charge de la batterie, etc., explique Rod Nelson, ingénieur en chef de l’équipe test de Williams. Le pilote peut toujours modifier la répartition du freinage, mais le système calcule combien d’énergie il peut récupérer pendant le tour, il faut donc qu’il n’y ait aucune énergie résiduelle qui vienne perturber sa sensation quand il appuie sur la pédale, ce qui provoquerait sinon de l’instabilité ou un blocage. Les pilotes sont très sensibles à la sensation que leur renvoie la pédale, elle influence la confiance qu’ils ont dans la voiture, et donc leur chrono. On peut simuler le fonctionnement des freins, et paramétrer beaucoup d’éléments, mais l’évolution des disques et du liquide en fonction de la chaleur n’est pas simple à modéliser.” À Monaco, le freinage sera d’autant plus crucial que le temps passé à freiner pendant un tour est de 21 % !
Hamilton et Rosberg appliqués
Enfin, ce n’est pas un hasard si les deux pilotes Mercedes ont travaillé le freinage cette année. Après sa défaite au Grand Prix d’Espagne, Nico Rosberg a identifié le freinage et les départs comme ses deux lacunes, et les a travaillées lors des essais privés à Barcelone la semaine passée. Quant à Lewis Hamilton, qui ne se sentait pas en confiance avec le freinage de la Mercedes W04 de l’an passé, il a revu en profondeur le système avec les ingénieurs de Brackley, cet hiver :
“Cette année, j’ai consacré beaucoup de temps au freinage avec mes ingénieurs, confie le pilote britannique. J’ai travaillé sur le simulateur, passé pas mal de temps à analyser les données, à améliorer la position du pivot de la pédale, à modifier le fonctionnement du maître-cylindre, à essayer d’autres disques, etc. Je leur ai même suggéré une idée de logiciel, et ils ont développé un software que j’utilise et qui m’aide à gérer la migration entre les deux freinages [récupération d’énergie et freinage classique].”
De quoi détrôner son voisin de garage, tenant du titre à Monaco ?
http://www.f1i.com/f1i-features/monaco-defi-du-freinage/
par Nicolas Carpentiers le 19/05/14 à 12:18
Atypique, le circuit de Monaco exige non seulement une excellente motricité (point fort des Mercedes et des Red Bull) mais aussi un système de freinage parfaitement au point. Le tracé sinueux et la faible adhérence de la piste monégasque font que le pilote utilise souvent les freins pour contrôler sa monoplace, ce qui a pour effet de faire chauffer le liquide de frein de manière extrême.
Il faut également surveiller la température des disques en carbone eux-mêmes parce qu’il n’y a pas de longue ligne droite pour les refroidir, et qu’on compte pas moins de treize freinages par tour. Parmi ceux-ci, le freinage n° 10, située à la chicane après le tunnel (voir ci-dessus) met le système de freinage – et le pilote – à très rude épreuve.
En effet, à cet endroit, les Formula 1 passent d’environ 287 km/h à 70 km/h en 115 mètres et 2”66 secondes (selon les chiffres fournis par Brembo, qui équipe la moitié du plateau). Lors de cette décélération brutale, le pilote encaisse 4,53 g et exerce une pression de 110 kg sur la pédale de gauche (les F1 n’ayant pas de pédale d’embrayage). L’énergie dégagée lors de ce seul freinage est de 1624 kW. Dans les ruelles de Monte-Carlo, cinq autres freinages sont particulièrement prononcés : les freinages n° 1 (4,45 g), n° 2 (4,37 g), n° 5 (3,21), n° 12 (3,36) et n° 15 (3,40 g).
Brake-by-wire
En outre, cette saison, le freinage des roues arrière est piloté électroniquement (“brake-by-wire”), plus ou moins bien selon les équipes : la Ferrari, par exemple, souffre d’instabilité au freinage, et l’on voit souvent Kimi Räikkönen ou Fernando Alonso bloquer leurs roues.
On le sait, lors des phases de freinage, l’énergie cinétique d’une voiture est d’ordinaire dissipée en chaleur dans les freins. Le règlement autorise à transformer une partie de cette énergie sous forme électrique, grâce à un générateur couplé au vilebrequin du moteur (ERS-K) : un peu comme une dynamo de vélo, ce générateur ralentit le véhicule – à la place des freins, ou en combinaison avec eux – en imposant une résistance sur l’arbre de transmission. Cette saison, le pilote ne doit plus modifier manuellement la répartition du freinage : l’électronique s’en charge. Comme la quantité d’énergie à récupérer et à stocker est fixée par le règlement (qui autorise de dépenser 4 MJ par tour mais d’en récupérer seulement 2 MJ par boucle), le pilote passerait tout son temps à modifier la répartition s’il devait le faire manuellement.
Dorénavant, quand une des limites est atteinte (de récupération ou de stockage), l’électronique interrompt la récupération, et le freinage est assuré en totalité par le système de freinage classique. Comme le pilote peut toujours modifier la répartition du freinage entre l’avant et l’arrière, le nombre de paramètres à prendre en compte par l’électronique est élevé, ce qui rend le dispositif particulièrement ardu à mettre au point.
“Il faut paramétrer le système en fonction des valeurs fixées par le règlement, des sensations du pilote qui doit se sentir en confiance, de l’état de charge de la batterie, etc., explique Rod Nelson, ingénieur en chef de l’équipe test de Williams. Le pilote peut toujours modifier la répartition du freinage, mais le système calcule combien d’énergie il peut récupérer pendant le tour, il faut donc qu’il n’y ait aucune énergie résiduelle qui vienne perturber sa sensation quand il appuie sur la pédale, ce qui provoquerait sinon de l’instabilité ou un blocage. Les pilotes sont très sensibles à la sensation que leur renvoie la pédale, elle influence la confiance qu’ils ont dans la voiture, et donc leur chrono. On peut simuler le fonctionnement des freins, et paramétrer beaucoup d’éléments, mais l’évolution des disques et du liquide en fonction de la chaleur n’est pas simple à modéliser.” À Monaco, le freinage sera d’autant plus crucial que le temps passé à freiner pendant un tour est de 21 % !
Hamilton et Rosberg appliqués
Enfin, ce n’est pas un hasard si les deux pilotes Mercedes ont travaillé le freinage cette année. Après sa défaite au Grand Prix d’Espagne, Nico Rosberg a identifié le freinage et les départs comme ses deux lacunes, et les a travaillées lors des essais privés à Barcelone la semaine passée. Quant à Lewis Hamilton, qui ne se sentait pas en confiance avec le freinage de la Mercedes W04 de l’an passé, il a revu en profondeur le système avec les ingénieurs de Brackley, cet hiver :
“Cette année, j’ai consacré beaucoup de temps au freinage avec mes ingénieurs, confie le pilote britannique. J’ai travaillé sur le simulateur, passé pas mal de temps à analyser les données, à améliorer la position du pivot de la pédale, à modifier le fonctionnement du maître-cylindre, à essayer d’autres disques, etc. Je leur ai même suggéré une idée de logiciel, et ils ont développé un software que j’utilise et qui m’aide à gérer la migration entre les deux freinages [récupération d’énergie et freinage classique].”
De quoi détrôner son voisin de garage, tenant du titre à Monaco ?
http://www.f1i.com/f1i-features/monaco-defi-du-freinage/
Re: GP de Monaco 25 mai 2014 Monaco
Les enjeux du Grand Prix de Monaco
par Nicolas Carpentiers le 22/05/14 à 8:44
1
Gare au crash !
Cette année plus que jamais, le Grand prix de Monaco fera la part belle aux équilibristes. Dotées d’un couple deux fois plus élevé que les machines 2013 et de beaucoup moins d’appui à l’arrière (en raison de l’interdiction des échappements soufflés et de Pirelli plus durs), les monoplaces actuelles sont particulièrement délicates à manier, avec un arrière “baladeur”, ce qui pourrait envoyer quelques pilotes contre les barrières de sécurité, comme Valtteri Bottas il y a quelques mois en Australie. De quoi augmenter encore le risque d’entrée en piste de la voiture de sécurité, déjà naturellement élevé (80 %) sur une piste étroite et piégeuse.
Red Bull en embuscade ?
Invaincue cette saison, Mercedes s’était imposée sur le Rocher l’an passé, malgré une usure pneumatique importante (Nico Rosberg avait roulé plutôt lentement, gérant son avantage, afin de préserver ses gommes). La W05 use moins ses gommes que sa devancière – ce qui donnait un avantage aux Flèches d’argent les années passées selon Toto Wolff – et fait encore une fois figure de favorite, aux mains de Rosberg ou de Lewis Hamilton. Le match entre les deux pilotes promet d’être passionnant. Mais à Monaco plus qu’ailleurs, un grain de sable peut venir gripper les machines les mieux huilées : après tout, n’est-ce pas dans ces ruelles que la Williams FW14B a été vaincue en 1992 pour la première fois de la saison… ?
C'est bien sur quatre roues que Hamilton luttera, peut-être, avec la Red Bull ce week-end...
Pour aller vite dans les ruelles monégasques, il faut une bonne adhérence mécanique, beaucoup d’appui et une excellente traction, soit exactement les points forts de la Red Bull. Autre bon point pour le Taureau ailé (vainqueur de trois des quatre dernières éditions) : sur le tourniquet monégasque, un déficit de puissance moteur n’est pas aussi pénalisant qu’ailleurs, même si des moteurs électriques efficaces(capables de récupérer les 2 MJ par tour autorisés) comme ceux qui équipent la Flèche d’argent pourraient permettre, du moins en théorie, de partir avec peu d’essence, certains virages pouvant se négocier uniquement avec l’énergie de l’ERS. Sebastian Vettel et Daniel Ricciardo ont donc une carte à jouer à condition qu’ils parviennent à se glisser sur la première ligne, condition sine qua non pour éviter que Mercedes ne contrôle la course avec ses deux bolides devant. Ferrari, en revanche, devrait être à la peine durant les 78 tours de l’épreuve, la traction étant le talon d’Achille de la F14 T…
Un ou deux arrêts ?
Si une bonne position sur la grille est indispensable pour viser la victoire, il faut aussi une bonne capacité de réaction aux événements imprévus, nombreux à Monaco. L’an dernier, Rosberg l’avait emporté à l’issue d’une course marquée par une stratégie à deux arrêts (supertendres – tendres – supertendres), encouragée par les deux interventions de la voiture de sécurité qui avaient permis aux pilotes de bénéficier d’un pit-stop “gratuit”.
À Monte-Carlo, le manufacturier italien apporte les supertendres (qui font leur première apparition cette année) et les tendres. Vu la lenteur d’un passage par les stands (26 secondes) et le risque de se retrouver coincé dans le trafic, les écuries préfèrent généralement miser sur une tactique à un seul arrêt, entre le 27ème et 30ème tour. Certains pilotes, dont la monoplace use peu ses gommes, pourraient s’arrêter très tôt afin de gagner des places, sachant que leurs concurrents ne pourront tenir autant de tours avec le même train de pneumatiques. En raison du risque élevé de safety car et de la nécessité de garder une certaine flexibilité tactique, les teams pourraient aussi décider de panacher les stratégies sur leurs deux voitures.
par Nicolas Carpentiers le 22/05/14 à 8:44
1
Gare au crash !
Cette année plus que jamais, le Grand prix de Monaco fera la part belle aux équilibristes. Dotées d’un couple deux fois plus élevé que les machines 2013 et de beaucoup moins d’appui à l’arrière (en raison de l’interdiction des échappements soufflés et de Pirelli plus durs), les monoplaces actuelles sont particulièrement délicates à manier, avec un arrière “baladeur”, ce qui pourrait envoyer quelques pilotes contre les barrières de sécurité, comme Valtteri Bottas il y a quelques mois en Australie. De quoi augmenter encore le risque d’entrée en piste de la voiture de sécurité, déjà naturellement élevé (80 %) sur une piste étroite et piégeuse.
Red Bull en embuscade ?
Invaincue cette saison, Mercedes s’était imposée sur le Rocher l’an passé, malgré une usure pneumatique importante (Nico Rosberg avait roulé plutôt lentement, gérant son avantage, afin de préserver ses gommes). La W05 use moins ses gommes que sa devancière – ce qui donnait un avantage aux Flèches d’argent les années passées selon Toto Wolff – et fait encore une fois figure de favorite, aux mains de Rosberg ou de Lewis Hamilton. Le match entre les deux pilotes promet d’être passionnant. Mais à Monaco plus qu’ailleurs, un grain de sable peut venir gripper les machines les mieux huilées : après tout, n’est-ce pas dans ces ruelles que la Williams FW14B a été vaincue en 1992 pour la première fois de la saison… ?
C'est bien sur quatre roues que Hamilton luttera, peut-être, avec la Red Bull ce week-end...
Pour aller vite dans les ruelles monégasques, il faut une bonne adhérence mécanique, beaucoup d’appui et une excellente traction, soit exactement les points forts de la Red Bull. Autre bon point pour le Taureau ailé (vainqueur de trois des quatre dernières éditions) : sur le tourniquet monégasque, un déficit de puissance moteur n’est pas aussi pénalisant qu’ailleurs, même si des moteurs électriques efficaces(capables de récupérer les 2 MJ par tour autorisés) comme ceux qui équipent la Flèche d’argent pourraient permettre, du moins en théorie, de partir avec peu d’essence, certains virages pouvant se négocier uniquement avec l’énergie de l’ERS. Sebastian Vettel et Daniel Ricciardo ont donc une carte à jouer à condition qu’ils parviennent à se glisser sur la première ligne, condition sine qua non pour éviter que Mercedes ne contrôle la course avec ses deux bolides devant. Ferrari, en revanche, devrait être à la peine durant les 78 tours de l’épreuve, la traction étant le talon d’Achille de la F14 T…
Un ou deux arrêts ?
Si une bonne position sur la grille est indispensable pour viser la victoire, il faut aussi une bonne capacité de réaction aux événements imprévus, nombreux à Monaco. L’an dernier, Rosberg l’avait emporté à l’issue d’une course marquée par une stratégie à deux arrêts (supertendres – tendres – supertendres), encouragée par les deux interventions de la voiture de sécurité qui avaient permis aux pilotes de bénéficier d’un pit-stop “gratuit”.
À Monte-Carlo, le manufacturier italien apporte les supertendres (qui font leur première apparition cette année) et les tendres. Vu la lenteur d’un passage par les stands (26 secondes) et le risque de se retrouver coincé dans le trafic, les écuries préfèrent généralement miser sur une tactique à un seul arrêt, entre le 27ème et 30ème tour. Certains pilotes, dont la monoplace use peu ses gommes, pourraient s’arrêter très tôt afin de gagner des places, sachant que leurs concurrents ne pourront tenir autant de tours avec le même train de pneumatiques. En raison du risque élevé de safety car et de la nécessité de garder une certaine flexibilité tactique, les teams pourraient aussi décider de panacher les stratégies sur leurs deux voitures.
Re: GP de Monaco 25 mai 2014 Monaco
Le circuit de Monaco à la loupe
par Thomas Mignon le 21/05/14 à 12:30
2
"Rouler à Monte Carlo, c’est comme faire du vélo dans votre maison", disait le triple Champion du monde Nelson Piquet, qui ne l’a jamais emporté sur le Rocher. Cette métaphore en dit long.
"C’est un circuit très piégeux, impitoyable, il est facile d’y faire des erreurs et de voir sortir la voiture de sécurité, indique Adrian Sutil. Le risque est élevé ici et cela peut déboucher sur différentes situations… Cela peut bien marcher pour vous, ou tout le contraire."
Le défi est là : des rues du quotidien empruntées à une vitesse maximale de 285 km/h. Plus que les autres pilotes, c’est le circuit étriqué qui représente ici le premier rival, comme en témoigne l’expérience de Jean-Éric Vergne.
"Quand j’ai roulé en Formule Renault 3.5, j’étais nul ! J’avais l’appréhension des rails, confie-t-il. Alors, quand je suis arrivé en F1, j’ai décidé d’y aller crescendo. Et, en plein milieu d’une séance d’essais libres, j’ai débranché le cerveau et, tout d’un coup, j’étais bien. Depuis, ça se passe bien."
Reste que ce Grand Prix monégasque est le plus lent de la saison avec une vitesse moyenne d’à peine 158 km/h. Le tracé est également le plus court avec ses 3,340 km. Mais l’impression de vitesse reste incroyable pour les pilotes au vu de la proximité des rails et des bâtiments de Monte Carlo. La piste fait par endroit 5 à 6 mètres de large, contre environ 15 mètres pour les circuits modernes.
"La vitesse moyenne est la plus basse de la saison, mais ça parait tellement rapide, indique Jenson Button, vainqueur sur le Rocher en 2009. La piste est assez étroite par endroit et il y a quelques sections rapides. Un tour de qualification ici est une expérience exaltante pour un pilote. Vous empruntez les virages jusqu’à la limite et vous léchez tous les rails en sortie. Vous devez être parfait au centimètre près durant 78 tours."
33 kilomètres de rails
Ces rails que tutoient sans arrêts les pilotes dans Monaco sont nombreux : pas moins de 33 kilomètres de ces barrières sont installés pour transformer la ville en circuit (qui n’est pourtant long que de 3 kilomètres !).
Ce tracé comporte 19 virages devenus légendaires, comme celui de Sainte Devote (T1), du Bureau de Tabac (T12) ou de La Rascasse (T17). L’épingle du Loews (T6) est quant à elle la courbe la plus lente du calendrier : elle n’est abordée qu’à 45 km/h, en première vitesse. À l’inverse, le célèbre virage du Tunnel (T9) est l’endroit du circuit où les pilotes restent le plus longtemps avec le pied au plancher, soit 7,5 secondes.
Les possibilités de dépassements, au sens où on l’entend, n’existent pas à Monaco. Aucun virage n’est réellement réputé pour offrir ce genre d’opportunité. La pole position est donc, plus qu’ailleurs, un enjeu capital.
Mais peut-être pas autant qu’on le pense… Dans l’histoire du Grand Prix monégasque, la victoire est revenue 34 fois à un pilote autre que le poleman, et cela en 60 éditions ! L’exploit du Français Olivier Panis en 1996 fait également mentir ce cliché : il l’emporta à Monte Carlo en s’étant élancé de la 14ème place. Comme quoi, tout est possible à Monaco…
http://www.f1i.com/f1i-features/circuit-monaco-loupe/
par Thomas Mignon le 21/05/14 à 12:30
2
"Rouler à Monte Carlo, c’est comme faire du vélo dans votre maison", disait le triple Champion du monde Nelson Piquet, qui ne l’a jamais emporté sur le Rocher. Cette métaphore en dit long.
"C’est un circuit très piégeux, impitoyable, il est facile d’y faire des erreurs et de voir sortir la voiture de sécurité, indique Adrian Sutil. Le risque est élevé ici et cela peut déboucher sur différentes situations… Cela peut bien marcher pour vous, ou tout le contraire."
Le défi est là : des rues du quotidien empruntées à une vitesse maximale de 285 km/h. Plus que les autres pilotes, c’est le circuit étriqué qui représente ici le premier rival, comme en témoigne l’expérience de Jean-Éric Vergne.
"Quand j’ai roulé en Formule Renault 3.5, j’étais nul ! J’avais l’appréhension des rails, confie-t-il. Alors, quand je suis arrivé en F1, j’ai décidé d’y aller crescendo. Et, en plein milieu d’une séance d’essais libres, j’ai débranché le cerveau et, tout d’un coup, j’étais bien. Depuis, ça se passe bien."
Reste que ce Grand Prix monégasque est le plus lent de la saison avec une vitesse moyenne d’à peine 158 km/h. Le tracé est également le plus court avec ses 3,340 km. Mais l’impression de vitesse reste incroyable pour les pilotes au vu de la proximité des rails et des bâtiments de Monte Carlo. La piste fait par endroit 5 à 6 mètres de large, contre environ 15 mètres pour les circuits modernes.
"La vitesse moyenne est la plus basse de la saison, mais ça parait tellement rapide, indique Jenson Button, vainqueur sur le Rocher en 2009. La piste est assez étroite par endroit et il y a quelques sections rapides. Un tour de qualification ici est une expérience exaltante pour un pilote. Vous empruntez les virages jusqu’à la limite et vous léchez tous les rails en sortie. Vous devez être parfait au centimètre près durant 78 tours."
33 kilomètres de rails
Ces rails que tutoient sans arrêts les pilotes dans Monaco sont nombreux : pas moins de 33 kilomètres de ces barrières sont installés pour transformer la ville en circuit (qui n’est pourtant long que de 3 kilomètres !).
Ce tracé comporte 19 virages devenus légendaires, comme celui de Sainte Devote (T1), du Bureau de Tabac (T12) ou de La Rascasse (T17). L’épingle du Loews (T6) est quant à elle la courbe la plus lente du calendrier : elle n’est abordée qu’à 45 km/h, en première vitesse. À l’inverse, le célèbre virage du Tunnel (T9) est l’endroit du circuit où les pilotes restent le plus longtemps avec le pied au plancher, soit 7,5 secondes.
Les possibilités de dépassements, au sens où on l’entend, n’existent pas à Monaco. Aucun virage n’est réellement réputé pour offrir ce genre d’opportunité. La pole position est donc, plus qu’ailleurs, un enjeu capital.
Mais peut-être pas autant qu’on le pense… Dans l’histoire du Grand Prix monégasque, la victoire est revenue 34 fois à un pilote autre que le poleman, et cela en 60 éditions ! L’exploit du Français Olivier Panis en 1996 fait également mentir ce cliché : il l’emporta à Monte Carlo en s’étant élancé de la 14ème place. Comme quoi, tout est possible à Monaco…
http://www.f1i.com/f1i-features/circuit-monaco-loupe/
Re: GP de Monaco 25 mai 2014 Monaco
EL2 : Alonso conclut la journée en tête
par Grégory Demoen, envoyé spécial le 22/05/14 à 15:39
Fernando Alonso a réalisé le meilleur temps au terme de la deuxième séance d’essais libres qui s’est disputée dans les rues de la Principauté, ce jeudi après-midi, sur une piste séchante.
L’Espagnol a devancé l’actuel leader du championnat Lewis Hamilton de quatre dixièmes et Sebastian Vettel d’environ une demi-seconde.
Les chronos de cet après-midi ne sont toutefois pas vraiment représentatifs compte tenu des conditions de piste.
Alonso a tourné deux dixièmes moins vite que Hamilton ce matin alors que Nico Rosberg a terminé cette deuxième séance d’essais libres dans le fond du classement.
http://www.f1i.com/infos/el2-alonso-conclut-journee-en-tete/
par Grégory Demoen, envoyé spécial le 22/05/14 à 15:39
Fernando Alonso a réalisé le meilleur temps au terme de la deuxième séance d’essais libres qui s’est disputée dans les rues de la Principauté, ce jeudi après-midi, sur une piste séchante.
L’Espagnol a devancé l’actuel leader du championnat Lewis Hamilton de quatre dixièmes et Sebastian Vettel d’environ une demi-seconde.
Les chronos de cet après-midi ne sont toutefois pas vraiment représentatifs compte tenu des conditions de piste.
Alonso a tourné deux dixièmes moins vite que Hamilton ce matin alors que Nico Rosberg a terminé cette deuxième séance d’essais libres dans le fond du classement.
Pos | Pilote | Equipe | Temps | Ecarts | Tours |
01 | F. Alonso | Ferrari | 1:18.482 | 15 | |
02 | L. Hamilton | Mercedes | 1:18.901 | + 0.419 | 12 |
03 | S. Vettel | Red Bull Racing | 1:19.017 | + 0.535 | 15 |
04 | J. Vergne | Toro Rosso | 1:19.351 | + 0.869 | 14 |
05 | V. Bottas | Williams | 1:19.421 | + 0.939 | 9 |
06 | S. Perez | Force India | 1:19.668 | + 1.186 | 9 |
07 | N. Hulkenberg | Force India | 1:19.712 | + 1.230 | 10 |
08 | J. Button | McLaren | 1:19.721 | + 1.239 | 16 |
09 | D. Ricciardo | Red Bull Racing | 1:19.779 | + 1.297 | 11 |
10 | K. Magnussen | McLaren | 1:20.230 | + 1.748 | 16 |
11 | F. Massa | Williams | 1:20.394 | + 1.912 | 8 |
12 | D. Kvyat | Toro Rosso | 1:20.622 | + 2.140 | 13 |
13 | A. Sutil | Sauber | 1:20.811 | + 2.329 | 8 |
14 | P. Maldonado | Lotus | 1:20.977 | + 2.495 | 7 |
15 | E. Gutierrez | Sauber | 1:21.467 | + 2.985 | 8 |
16 | R. Grosjean | Lotus | 1:21.700 | + 3.218 | 6 |
17 | K. Kobayashi | Caterham | 1:21.924 | + 3.442 | 6 |
18 | J. Bianchi | Marussia | 1:21.937 | + 3.455 | 13 |
19 | M. Chilton | Marussia | 1:22.683 | + 4.201 | 13 |
20 | N. Rosberg | Mercedes | 1:22.862 | + 4.380 | 11 |
21 | M. Ericsson | Caterham | 1:23.164 | + 4.682 | 6 |
22 | K. Räikkönen | Ferrari | 1:45.509 | + 27.027 | 4 |
Re: GP de Monaco 25 mai 2014 Monaco
Rosberg blanchi par les commissaires
par Grégory Demoen, envoyé spécial le 24/05/14 à 18:32
1
Nico Rosberg conserve sa pole position acquise cet après-midi dans les rues de la Principauté.
L'Allemand était sous investigation pour avoir pris l’échappatoire à Mirabeau en fin de Q3 après avoir manqué son freinage.
Cela avait eu pour conséquence de placer cette portion du circuit sous drapeau et de priver les autres pilotes, dont son équipier, d’une opportunité d’améliorer leur meilleur temps.
Certains observateurs et anciens pilotes de Formule 1 avaient tout de suite avancé un acte délibéré de la part de l’Allemand.
Toutefois, après analyse des images de télévision et les données de télémétrie, Rosberg a été blanchi par les commissaires sportifs de la FIA. Il conserve donc sa pole position devant Hamilton.
Cliquez ici pour découvrir les photos des girlfriends des pilotes de F1, des top-modèles et des stars au défilé de mode Amber Lounge à Monaco.
http://www.f1i.com/infos/rosberg-blanchi-les-commissaires/
par Grégory Demoen, envoyé spécial le 24/05/14 à 18:32
1
Nico Rosberg conserve sa pole position acquise cet après-midi dans les rues de la Principauté.
L'Allemand était sous investigation pour avoir pris l’échappatoire à Mirabeau en fin de Q3 après avoir manqué son freinage.
Cela avait eu pour conséquence de placer cette portion du circuit sous drapeau et de priver les autres pilotes, dont son équipier, d’une opportunité d’améliorer leur meilleur temps.
Certains observateurs et anciens pilotes de Formule 1 avaient tout de suite avancé un acte délibéré de la part de l’Allemand.
Toutefois, après analyse des images de télévision et les données de télémétrie, Rosberg a été blanchi par les commissaires sportifs de la FIA. Il conserve donc sa pole position devant Hamilton.
Cliquez ici pour découvrir les photos des girlfriends des pilotes de F1, des top-modèles et des stars au défilé de mode Amber Lounge à Monaco.
http://www.f1i.com/infos/rosberg-blanchi-les-commissaires/
Re: GP de Monaco 25 mai 2014 Monaco
- GP de Monaco - Qualif
Rosberg en pole, Hamilton mécontent
Yann Donat-Magnin
24 mai 2014
Nico Rosberg a-t-il déclenché les tensions chez Mercedes avec cette erreur dans Mirabeau ? © Sutton Images
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Nico Rosberg a décroché samedi la pole position du Grand Prix de Monaco mais l'Allemand a "mis fin" à la qualification après une sortie de piste dans Mirabeau, empêchant son coéquipier de tenter sa dernière chance.
Lewis Hamilton n'avait pas le sourire après la séance, son langage corporel laissait déjà penser que la manœuvre de Rosberg était volontaire. Il avait beau clamer que ce n'était pas le cas en conférence de presse, le Britannique refusait de le croire car il était en avance sur le chrono de référence dans son ultime tour. Il est peut-être là le ''petit détail'', dont parlait Alain Prost, qui pourrait tout déclencher chez Mercedes.
Vergne et Kvyat en Q3, Grosjean non
Les premières places d'honneur sont revenues aux Red Bull de Daniel Ricciardo et Sebastian Vettel, et aux Ferrari de Fernando Alonso et Kimi Raikkönen, même si l'Espagnol était bien plus proche des RB10 que son coéquipier. Le Français Jean-Éric Vergne s'est qualifié pour la Q3 et termine avec le septième temps, devant Kevin Magnussen et Daniil Kvyat, superbe neuvième pour sa première à Monaco, surtout après un accident à la sortie du tunnel pendant la Q1.
Sergio Pérez a complété le top 10, éliminant son coéquipier chez Force India Nico Hülkenberg pour moins d'un dixième. Jenson Button s'est classé 12e devant Valtteri Bottas et les deux Lotus de Romain Grosjean et Pastor Maldonado. Felipe Massa s'était qualifié pour la Q2 mais ne pouvait pas continuer sa séance à cause d'un accrochage avec Marcus Ericsson dans Mirabeau. Le dernier Français, Jules Bianchi, avait réussi ses derniers essais libres (17e) mais il échoue dès la Q1, avec le 19e temps.
Grand Prix de Monaco 2014
Qualification
Pilote | Équipes | Chrono | |
1 | N Rosberg (GER) | Mercedes | 1'15.989 |
2 | LC Hamilton (GBR) | Mercedes | 1'16.048 |
3 | D Ricciardo (AUS) | Red Bull | 1'16.384 |
4 | S Vettel (GER) | Red Bull | 1'16.547 |
5 | F Alonso (ESP) | Ferrari | 1'16.686 |
6 | KM Räikkönen (FIN) | Ferrari | 1'17.389 |
7 | J.-É. Vergne (FRA) | Toro Rosso | 1'17.540 |
8 | K Magnussen (DEN) | McLaren | 1'17.555 |
9 | D Kvyat (RUS) | Toro Rosso | 1'18.090 |
10 | S Pérez (MEX) | Force India | 1'18.327 |
11 | N Hülkenberg (GER) | Force India | 1'17.846 |
12 | J Button (GBR) | McLaren | 1'17.988 |
13 | V Bottas (FIN) | Williams | 1'18.082 |
14 | R Grosjean (FRA) | Lotus | 1'18.196 |
15 | P Maldonado (VEN) | Lotus | 1'18.356 |
16 | F Massa (BRA) | Williams | - |
17 | E Gutiérrez (MEX) | Sauber | 1'18.741 |
18 | A Sutil (GER) | Sauber | 1'18.745 |
19 | J Bianchi (FRA) | Marussia | 1'19.332 |
20 | M Chilton (GBR) | Marussia | 1'19.928 |
21 | K Kobayashi (JPN) | Caterham | 1'20.133 |
22 | M Ericsson (SWE) | Caterham | 1'21.732 |
http://fr.espnf1.com/monaco/motorsport/story/159719.html#K6wVDDVeszUI7TWd.99
Re: GP de Monaco 25 mai 2014 Monaco
- GP de Monaco
Rosberg s'impose, Bianchi dans les points
ESPN Staff
25 mai 2014
Rosberg termine finalement avec neuf secondes d'avance sur Hamilton et Ricciardo © Sutton Images
Nico Rosberg s'est imposé pour la deuxième année consécutive à Monaco, devant son coéquipier Lewis Hamilton mis sous pression en fin de course par Daniel Ricciardo.
Cinquième doublé Mercedes de la saison, qui caracole toujours chez les constructeurs. Pour Rosberg, c'est une superbe victoire acquise de bout en bout qui lui permet de repasser devant Hamilton (pour quatre points) au classement. Les deux W05 se sont bagarrées pendant les deux tiers de la course mais un problème de vision a ralenti Hamilton, qui lève le pied et permet à Ricciardo de revenir. Les derniers tours sont très disputés mais les positions ne bougent pas.
Fernando Alonso termine quatrième, devant Nico Hülkenberg qui a résisté à Jenson Button en fin de course. La course a été très animée, beaucoup d'abandons (14 voitures à l'arrivée), des malheureux, notamment Sebastian Vettel et Jean-Éric Vergne, qui avait le rythme pour marquer des points avant un problème moteur. S'il y a des malheureux, il y a aussi des heureux. À commencer par Jules Bianchi, qui s'offre, en même temps que Marussia, ses premiers points en Formule 1.
Bianchi, finalement derrière Grosjean
Huitième à l'arrivée, neuvième derrière un autre Français, Romain Grosjean (pour la première fois à l'arrivée sur le Rocher), après une pénalité de cinq secondes qui lui a été infligée après la course. Bianchi a regardé les voitures abandonner pendant toute la course, c'est finalement l'accrochage entre Kimi Raikkönen (12e) et Kevin Magnussen (10e) qui scellera son incroyable résultat.
Marussia se dirige déjà vers la 10e place, au minimum, des constructeurs, Caterham aura du mal à faire mieux. L'écurie russe occupe même la neuvième place ce soir, Sauber n'ayant toujours pas inscrit le moindre point en 2014. Avant le Grand Prix du Canada, réputé aussi pour offrir des courses à rebondissements.
© ESPN Sports Media Ltd.
Read more at http://fr.espnf1.com/monaco/motorsport/story/159999.html#i5oMUY4t2lyVpP4y.99
Re: GP de Monaco 25 mai 2014 Monaco
GP de Monaco - Les arrêts au stand
http://www.toilef1.com/GP-de-Monaco-Les-arrets-au-stand.html
01 | N. Rosberg | Mercedes | 24.672 | 1 |
02 | L. Hamilton | Mercedes | 27.509 | 1 |
03 | D. Ricciardo | Red Bull | 26.584 | 1 |
04 | F. Alonso | Ferrari | 26.499 | 1 |
05 | N. Hülkenberg | Force India | 25.714 | 1 |
06 | J. Button | McLaren | 25.992 | 1 |
07 | F. Massa | Williams | 24.264 | 1 |
08 | R. Grosjean | Lotus | 51.341 | 2 |
09 | J. Bianchi | Marussia | 32.658 | 1 |
10 | K. Magnussen | McLaren | 28.943 | 1 |
11 | M. Ericsson | Caterham | 53.676 | 2 |
12 | K. Räikkönen | Ferrari | 50.966 | 2 |
13 | K. Kobayashi | Caterham | 50.537 | 2 |
14 | M. Chilton | Marussia | 1:10.426 | 2 |
Ab | E. Gutiérrez | Sauber | 25.906 | 1 |
Ab | V. Bottas | Williams | 25.595 | 1 |
Ab | J. Vergne | Toro Rosso | 44.829 | 2 |
Ab | A. Sutil | Sauber | 33.207 | 1 |
Ab | D. Kvyat | Toro Rosso | - | - |
Ab | S. Vettel | Red Bull | 1:06.065 | 1 |
Ab | S. Pérez | Force India | - | - |
Ab | P. Maldonado | Lotus | - | - |
Re: GP de Monaco 25 mai 2014 Monaco
GP de Monaco - Les meilleurs tours en course
http://www.toilef1.com/GP-de-Monaco-Les-meilleurs-tours.html
01 | K. Räikkönen | Ferrari | 1:18.479 | 75 |
02 | D. Ricciardo | Red Bull | 1:19.252 | 70 |
03 | L. Hamilton | Mercedes | 1:19.361 | 34 |
04 | N. Rosberg | Mercedes | 1:19.425 | 33 |
05 | F. Alonso | Ferrari | 1:19.727 | 54 |
06 | F. Massa | Williams | 1:20.314 | 48 |
07 | M. Chilton | Marussia | 1:20.579 | 69 |
08 | K. Magnussen | McLaren | 1:20.657 | 75 |
09 | N. Hülkenberg | Force India | 1:20.767 | 38 |
10 | M. Ericsson | Caterham | 1:20.911 | 53 |
11 | R. Grosjean | Lotus | 1:20.979 | 53 |
12 | J. Button | McLaren | 1:21.047 | 42 |
13 | J. Vergne | Toro Rosso | 1:21.083 | 35 |
14 | V. Bottas | Williams | 1:21.105 | 50 |
15 | E. Gutiérrez | Sauber | 1:21.146 | 41 |
16 | J. Bianchi | Marussia | 1:21.254 | 42 |
17 | A. Sutil | Sauber | 1:21.761 | 23 |
18 | D. Kvyat | Toro Rosso | 1:22.011 | 8 |
19 | K. Kobayashi | Caterham | 1:22.425 | 16 |
20 | S. Vettel | Red Bull | 1:59.505 | 3 |
Re: GP de Monaco 25 mai 2014 Monaco
- Grand Prix de Monaco 2014
GP de Monaco : Faits marquants
Laurence Edmondson / Nate Saunders / Daniel Bastien
26 mai 2014
De la tension, il y en avait entre Hamilton et Rosberg à Monaco
© Sutton Images
ESPN fait le tour : le bon, le mauvais et le surprenant du week-end du Grand Prix de Monaco couru sur le circuit du même nom, sixième manche du championnat 2014.
Et voilà, c'est arrivé. Le fameux "moment" dont parlait Alain Prost au début du week-end monégasque. Celui où la rivalité naturelle entre Nico Rosberg et Lewis Hamilton, les deux prétendants au titre réunis chez Mercedes, se transformerait en guerre. Le tentative ratée de Rosberg à la fin des qualifications, lorsqu'il a provoqué l'apparition des drapeaux jaunes, fera parler encore longtemps. Cet événement marque un changement important dans la relation entre les deux hommes, mais peut-être dans la course au titre également. La situation tendue chez Mercedes attire beaucoup d'attention depuis quelques jours, mais plusieurs autres sujets ont également marqué - plus positivement - le week-end monégasque de la F1.
Points forts et points faibles
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- Choc : Jules Bianchi a réalisé une 9e place très populaire. Le pilote Marussia a fait le maximum autant pour attaquer que se défendre, et a exploité chaque opportunité. Du beau travail pour lui et son équipe.
- Choquant : Max Chilton a frappé la Ferrari de Kimi Räikkönen alors que la Voiture de Sécurité était en piste, ce qui a probablement coûté un potentiel premier podium cette saison au Finlandais. Embarrassant pour le pilote Marussia.
- Meilleur dépassement : La manœuvre audacieuse de Nico Hülkenberg sur Kevin Magnussen, dans Portier, était tout simplement superbe et nous ne reverrons pas cela de sitôt à Monaco. C'est ce qui a permis au pilote Force India de terminer 5e ; il le méritait bien.
- Meilleur tour : Nous pourrions accorder ce titre aux cinq ou six derniers tours de Daniel Ricciardo, car il réduisait rapidement l'écart qui le séparait de Lewis Hamilton. Quelques tours de plus et le pilote Red Bull aurait peut-être réussi à trouver un endroit pour passer devant et terminer 2e.
- Pire tour : Au 67e tour, Lewis Hamilton a rapporté qu'une mystérieuse poussière lui était tombée dans l'œil après être passée sous sa visière. Le pilote Mercedes perdait alors deux secondes sur Nico Rosberg et donnait ainsi un coup de main à Daniel Ricciardo.
- Performance du jour : Cet honneur revient à Nico Rosberg. Suite aux tensions qui ont suivi les qualifications, et sachant que ses départs ne sont pas toujours les meilleurs, cette fois le pilote Mercedes a été brillant dès le début de la course. De plus, il a parfaitement géré les deux relances. Et pour terminer, sa victoire en piste est également une victoire psychologique sur Hamilton. À voir comment cela pourrait affecter la course au titre.
Avantage Rosberg
Ce fut toujours une question de quand, et non de si, les tensions allaient éclater au grand jour chez Mercedes. Par la nature même de la course automobile, les victoires ne peuvent être partagées entre plusieurs pilotes. Quelqu'un doit toujours être le deuxième à franchir la ligne d'arrivée. Certains gèrent mieux de telles situations que d'autres, mais lorsque des doutes sur la bonne conduite d'un adversaire circulent dans la tête d'un pilote roulant à 300 km/h, les idées commencent alors à se brouiller.
Seul Rosberg sait exactement ce qu'il s'est passé dans le virage Mirabeau (et les commissaires n'ont trouvé aucune preuve de mauvaise conduite), mais la vérité ne vaut presque rien dans l'esprit de Hamilton s'il demeure convaincu que Rosberg a fait quelque chose de sournois. Hamilton semblait entièrement absorbé par cette théorie. Il laissait planer des doutes et jouait à la guerre psychologique en affirmant qu'il est plus rapide en piste. La nature étroite du circuit de Monaco, qui rend les dépassements très difficiles - et la pole position encore plus cruciale - a fait grimper la pression.
Dans ce contexte, Hamilton semblait moins bien gérer la situation. Même lors de sa rencontre avec les médias, dimanche après la course, il a formulé le souhait de pouvoir montrer aux journalistes toute la télémétrie recueillie pendant le tour de qualification raté de Rosberg. Par cette phrase, il laissait toujours entendre que son coéquipier était coupable, même si les commissaires l'avaient blanchi 24 heures plus tôt.
Hamilton sait qu'il était plus rapide mais il ne peut le prouver, et c'est ce qui le frustre au plus haut point (pensez à l'épisode de la télémétrie affichée sur Twitter en 2012, lorsqu'il était chez McLaren, comme preuve d'un désavantage dans ses réglages face à Jenson Button). Il n'accepte pas ce qu'il s'est produit samedi, et nous pouvons penser qu'il voit dans cette affaire l'événement qui l'aura ultimement empêché de gagner dimanche (n'abordons pas le sujet de la poussière dans l'œil). Pendant ce temps, Rosberg a remporté le GP de Monaco, est revenu au sommet du classement des pilotes (par 4 points), et semble avoir gagné cette bataille psychologique.
Mercedes doit parler à ses pilotes
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Et maintenant ?
Il fut très intéressant d'apprendre que les premières tensions entre Rosberg et Hamilton sont apparues lors du GP de Bahreïn, au début avril. Nous savons maintenant que Rosberg, lors de ce formidable duel pendant les derniers tours de l'épreuve, utilisait une cartographie moteur différente de celle employée par Hamilton. Ce dernier ne l'a su qu'après la course et il n'était pas très heureux (malgré sa victoire). En Espagne, Hamilton a utilisé la même tactique pour retenir Rosberg jusqu'à l'arrivée. Ces événements démontrent qu'il y avait déjà une certaine méfiance entre les pilotes Mercedes avant d'arriver à Monaco.
L'équipe affirme que l'avantage procuré par les différentes cartographies moteur était minime, et qu'elles n'ont été utilisées que quelques secondes à la fois. Mais pour des pilotes se battant directement l'un contre l'autre, tout avantage est énorme à leurs yeux. Le patron Toto Wolff a promis de mettre fin aux "petites embrouilles", mais ses plus grand défis seront de gérer la situation et d'éviter une guerre ouverte entre ses titulaires. Si les choses continuent ainsi, il semble qu'un incident en piste entre Rosberg et Hamilton semble presque inévitable ; surtout qu'il reste encore deux tiers de la saison à compléter.
Bien entendu, Mercedes fera tout ce qu'elle peut pour éviter que le titre soit terni par des suspicions, peu importe qui triomphera ultimement. Malgré toutes les tensions internes que cela provoque, il faut féliciter l'équipe car elle laisse Rosberg et Hamilton se battre en piste. Mercedes remportera la couronne des constructeurs, mais qui oserait prédire l'identité du futur champion 2014 ?
Monaco, à couper le souffle
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Tout un spectacle
Vous savez tous que les pilotes de Formule 1 sont immensément talentueux et que le circuit urbain de Monaco est incroyablement étroit. Mais lorsque vous vous positionnez aux abords de cette piste, votre perception entre dans une autre dimension. Il faut non seulement faire confiance au savoir-faire des pilotes, il faut aussi se forcer à ignorer les lois de la physique.
Dans le virage Tabac, debout derrière des rails protecteurs et une clôture grillagée, les pneus avant sont tournés directement vers vous, et non vers le point de corde. Au début, vous avez immédiatement l'impression qu'une erreur monumentale a été commise, qu'un accident va sûrement se produire, et vous réalisez alors que vous êtes justement dans la trajectoire de la voiture et des débris. Mais avant que votre cerveau puisse absorber et analyser tout cela correctement, le museau de la voiture passe à quelques centimètres du rail et la monoplace continue sur son chemin, sans heurt. Il y a des circuits où vous pouvez vous rapprocher très près de la piste, et ensuite il y a Monaco.
Du bonheur pour Bianchi et l'écurie Marussia
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Une 9e place victorieuse
Grâce à Jules Bianchi, l'écurie Marussia a explosé de joie dimanche après-midi à Monaco. Le pilote français a plus qu'accompli sa mission : après un combat musclé contre la Caterham de Kamui Kobayashi et une pénalité d'arrêt de 5 secondes, après avoir évité les erreurs et profité des abandons ou incidents des autres pilotes, Bianchi a franchi la ligne d'arrivée à la 8e place. Une autre pénalité de 5 secondes a été ajoutée à son temps de course, ce qui l'a reclassé à la 9e place, mais le grand objectif était atteint : Bianchi a non seulement marqué les 2 premiers points de sa carrière en F1, mais aussi les 2 premiers points de l'écurie Marussia, fondée en 2010.
Cet accomplissement compte déjà parmi les plus beaux moments de la saison. Il est difficile de souligner à quel point ces 2 points pourraient s'avérer cruciaux pour Marussia en termes financiers, sachant que les petites équipes peinent à survivre et que le débat a toujours cours sur la réduction des coûts. L'excellent résultat de Marussia donne un gros coup psychologique à Caterham, qui ne semble pas encore en mesure de reproduire les gains de performance de sa rivale. Si Caterham ne fait pas mieux d'ici la fin de la saison, Marussia s'est assurée d'être au moins 10e dans le championnat des constructeurs.
En fait, au terme de cette 6e course de la saison, Marussia occupe le 9e rang devant Sauber, qui n'a toujours aucun point en banque. Bravo à Bianchi d'avoir très bien fait le travail à Monaco, et bravo à l'équipe dont les ambitions de se rapprocher de Sauber (qui semblaient un peu exagérées la semaine dernière) ont été surpassées dimanche. Nous avons maintenant un véritable combat à surveiller à l'arrière du peloton, où les moyens sont moins grands, mais pas les efforts ni la passion.
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Re: GP de Monaco 25 mai 2014 Monaco
- GP de Monaco 2014 - Radio Ga Ga
''Je ne vois rien de l'œil gauche''
ESPN Staff
27 mai 2014
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Après un Grand Prix de Monaco pendant lequel Lewis Hamilton et Sebastian Vettel ont démontré que même des champions peuvent perdre leur sang-froid, ESPN vous offre le meilleur des communications radio entre les pilotes et leurs équipes.
"Vous devez résoudre ce problème, vous devez résoudre ce problème."
L'humeur de Sebastian Vettel s'assombrit au début de la course alors que sa Red Bull donne des signes inquiétants.
"Je n'ai pas de boost, pas de turbo. Allez les gars ! Je veux dire, je suis sûr que vous faites tout ce qui est possible..."
Vettel encourage ses ingénieurs, qui tentent de redonner vie au groupe propulseur Renault de sa RB10.
"Je n'ai plus rien, c'est très lent."
"Nous devons abandonner."
"(Soupir) OK."
Daniil Kvyat ne cache pas sa déception lorsque Toro Rosso l'informe que son premier Grand Prix de Monaco prend fin après 10 tours.
"C'est inacceptable !"
Forcé à couper la chicane pour éviter une collision, Kamui Kobayashi est furieux contre Kimi Räikkönen, en pleine remontée suite à sa crevaison.
"Kamui, prends soin de ne pas couper la chicane."
Caterham rappelle poliment à Kobayashi que rester en piste fait partie de ses obligations.
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"L'arrière m'a juste échappé (…) Je ne forçais même pas."
On se demande ce qui serait arrivé si Adrian Sutil était à fond au moment de fracasser sa Sauber à la sortie du tunnel.
"Je ne peux croire que je viens tout juste de passer par les stands. Je savais que j'aurais (…) que nous aurions dû arrêter pendant le tour (précédent) (…) Mais je savais que vous n'alliez pas me faire rentrer, les gars."
Les théories de conspiration continuent d'envahir l'esprit de Lewis Hamilton lorsque Mercedes le fait rentrer aux stands pendant le même tour que son coéquipier Nico Rosberg, et non immédiatement après l'accident de Sutil qui annonçait le déploiement de la Voiture de Sécurité.
"Est-ce que tout va bien ? Réponds-nous Lewis."
"Je ne vois rien de l'œil gauche. J'ai une poussière ou quelque chose dans l'œil."
Voilà une explication que l'on entend très rarement en F1. Alors qu'il pourchassait Rosberg vers la fin de la course, Hamilton justifie sa perte subite de rythme. Interrogé sur cet incident après la cérémonie du podium, il répond "Ce n'est pas important."
"Je m'en fous de Ricciardo. Je veux connaître l'écart entre moi et Nico."
Après l'incident de l'œil, et alors que Daniel Ricciardo se rapproche constamment, Hamilton a d'autres priorités. Il allait rapidement changer d'avis.
"Wahou ! Merci tout le monde ! Cette voiture est vraiment fantastique !"
Nico Rosberg remercie Mercedes suite à sa deuxième victoire consécutive à Monaco.
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