GP de Monaco le 24 mai (Monaco)
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GP de Monaco le 24 mai (Monaco)
Circuit de Monaco RSS
Monte-Carlo, Monaco
Circuit : Street
Longueur 3.340kms
Nombre de virages 19
Circulation horaire
Capacité 120,000
Achevé en 1929 (first race)
Monte-Carlo, Monaco
Circuit : Street
Longueur 3.340kms
Nombre de virages 19
Circulation horaire
Capacité 120,000
Achevé en 1929 (first race)
Re: GP de Monaco le 24 mai (Monaco)
Le Grand Prix de Monaco est une des plus anciennes et prestigieuses courses automobiles, disputée en Principauté de Monaco, sur un circuit urbain conçu en 1929, par Antony Noghes fils du Président de l'Automobile Club de Monaco, sous les auspices du Prince Louis II de Monaco. Cette création répondait au défi d'organiser une compétition sur le territoire exigu de Monaco (environ 1,5 km² à l'époque), condition requise par la Commission Sportive Internationale pour que l'Automobile Club de Monaco soit reconnu internationalement. En effet, l'autre grande compétition monégasque, le Rallye Monte-Carlo, créé dès 1911, était disputé sur les routes de nombreux pays d'Europe.
Le Grand Prix de Monaco est organisé par l'Automobile Club de Monaco fondé sous le nom de Sport Vélocipédique de Monaco en 1890, qui organise également le Rallye automobile Monte-Carlo, des épreuves historiques, une compétition pour véhicules électriques ou hybrides et la coupe de Kart de Monaco.
La course inaugurale est remportée le 14 avril 1929 par William Grover-Williams, au volant d'une Bugatti officielle du constructeur de Molsheim. La Principauté ne connaît depuis lors que quatorze années sans Grand Prix. Le Grand Prix de Monaco fut la seconde épreuve du premier championnat du monde de Formule 1, le 21 mai 1950. L'édition 1952 du Grand Prix ne figure pas au programme du championnat de monde de Formule 1 car les organisateurs privilégient cette année-là la catégorie sport. Après une éclipse de deux années sans course, le Grand Prix de Monaco reprend en 1955 avec un plateau de Formule 1. La course figure depuis cette date, chaque année au calendrier du championnat du monde de Formule 1.
Le circuit de Monaco serpente autour du port d'Hercule, dans les rues de Monte-Carlo et de La Condamine, enchaînant les virages serrés. La piste étroite est exigeante et rend les dépassements difficiles cependant, au fil des années, l'Automobile Club a apporté des améliorations constantes notamment en ce qui concerne l'aménagement des stands de ravitaillement.
Parler d'anachronisme, pour ce circuit, n'a pas de sens, puisque depuis sa création, son existence est paradoxale. Cependant, l'aura du Grand Prix et la passion qu'il inspire en font un événement incontournable de chaque saison de Formule 1. En 2010, la FIA a fait procéder à de nouvelles modifications du circuit avec la mise en place de vibreurs plus hauts dans les deux chicanes du circuit (nouvelle chicane du port et à chicane de la Piscine) et un resurfaçage de la voie des stands et des portions entre Sainte Dévote et l’Avenue de Monte Carlo, entre la Place du Casino et le Portier et entre la sortie du tunnel et la chicane suivante.
Le record de victoires sur ce circuit en Formule 1 est détenu par Ayrton Senna qui s'est imposé à six reprises en dix participations.
e 26 août 1890 naît le Sport Vélocipédique Monégasque (SVM) qui va connaître un rapide essor sous la présidence d’honneur du Prince Albert 1er. En 1907, le club devient Sport Automobile et Vélocipédique de Monaco (SAVM). Alexandre Noghès, Trésorier Général des Finances de la Principauté, est nommé président en 1909. À l'instar des grands rassemblements cyclistes, l’idée d’une épreuve automobile qui fera converger vers Monaco des concurrents venus de partout en Europe est émise par son fils, Antony, qui organise deux ans plus tard, le premier Rallye de Monte Carlo, remporté par Henri Rougier sur une Turcat-Méry.
Le 29 mars 1925, lors d’une assemblée générale extraordinaire réunissant cinquante-cinq membres du SAVM, le président Alexandre Noghès déclare qu’« en raison de l’importance prise par la Société, il est obligatoire d’en changer le titre et de la dénommer Automobile Club de Monaco ». La proposition mise au vote est approuvée, l’Automobile Club de Monaco vient de naître, il porte ce nom aujourd’hui encore.
Pour que la réussite soit totale, il reste encore à faire admettre l’ACM au sein de l’Association Internationale des Automobile Club Reconnus (AIACR), l’ancêtre de la FIA qui détient alors le pouvoir sportif légal. C’est à cet objectif que se consacrent Alexandre Noghès et son fils. Ce dernier est chargé, en 1928, de présenter la candidature de l’Automobile Club de Monaco au siège de l’AIACR à Paris. Comme les épreuves organisées par le club se déroulent hors du territoire monégasque, il se voit opposer un refus catégorique. Il lance alors l’idée de créer un circuit automobile dans les rues de la Principauté.
Malgré une marche à escalader entre le Quai des États-Unis et le Quai Albert 1er, une marche à descendre du côté des gazomètres, les pavés et les rails du tramway entre la Condamine et le Casino, Antony Noghès poursuit ses démarches, inspiré par ce type de course urbaine qui existe déjà aux États-Unis, notamment à Santa Monica ou Corona en Californie. Antony Noghès parle de son projet audacieux au pilote local Louis Chiron dont il sait pouvoir obtenir un avis pertinent et objectif. Entré dans la confidence, le pilote s’extasie ; « Fantastique ! Merveilleux ! Stupéfiant ! ». Le projet reçoit également le soutien enthousiaste du Prince Louis II et son appui.
Six mois plus tard, le 14 avril 1929, le Prince Pierre boucle le tour inaugural du circuit à bord d'une Torpedo Voisin conduite par le directeur de course, Charles Faroux, alors que Louis Chiron, engagé aux 500 miles d’Indianapolis, est absent. Seize pilotes prennent le départ du premier Grand Prix de Monaco sur une grille tirée au sort. La Principauté assiste à la victoire du britannique William Grover-Williams (dit « Williams ») sur une Bugatti 35B privée. Il boucle les cent tours du circuit de 3,180 km à une moyenne de 80 km/h.
Interrompue pendant la guerre (de 1938 à 1947), l'épreuve reprend en 1948 mais n'a pas lieu l'année suivante du fait du décès du Prince Louis II. Le 21 mai 1950, le circuit accueille la seconde manche du premier championnat du monde des conducteurs, enlevée par l'Alfa Romeo de Juan Manuel Fangio. L'épreuve redevient en 1952 une course de voitures de sport. Plutôt que d’accueillir les Formule 2, alors retenues pour le championnat du monde, le Grand Prix automobile de Monaco fait sa réapparition en 1955 pour ne plus jamais s'effacer du calendrier.
Vue aérienne du Grand Prix en 1996
Les nouveaux stands construits pour l'édition 2004.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Grand_Prix_automobile_de_Monaco
Le Grand Prix de Monaco est organisé par l'Automobile Club de Monaco fondé sous le nom de Sport Vélocipédique de Monaco en 1890, qui organise également le Rallye automobile Monte-Carlo, des épreuves historiques, une compétition pour véhicules électriques ou hybrides et la coupe de Kart de Monaco.
La course inaugurale est remportée le 14 avril 1929 par William Grover-Williams, au volant d'une Bugatti officielle du constructeur de Molsheim. La Principauté ne connaît depuis lors que quatorze années sans Grand Prix. Le Grand Prix de Monaco fut la seconde épreuve du premier championnat du monde de Formule 1, le 21 mai 1950. L'édition 1952 du Grand Prix ne figure pas au programme du championnat de monde de Formule 1 car les organisateurs privilégient cette année-là la catégorie sport. Après une éclipse de deux années sans course, le Grand Prix de Monaco reprend en 1955 avec un plateau de Formule 1. La course figure depuis cette date, chaque année au calendrier du championnat du monde de Formule 1.
Le circuit de Monaco serpente autour du port d'Hercule, dans les rues de Monte-Carlo et de La Condamine, enchaînant les virages serrés. La piste étroite est exigeante et rend les dépassements difficiles cependant, au fil des années, l'Automobile Club a apporté des améliorations constantes notamment en ce qui concerne l'aménagement des stands de ravitaillement.
Parler d'anachronisme, pour ce circuit, n'a pas de sens, puisque depuis sa création, son existence est paradoxale. Cependant, l'aura du Grand Prix et la passion qu'il inspire en font un événement incontournable de chaque saison de Formule 1. En 2010, la FIA a fait procéder à de nouvelles modifications du circuit avec la mise en place de vibreurs plus hauts dans les deux chicanes du circuit (nouvelle chicane du port et à chicane de la Piscine) et un resurfaçage de la voie des stands et des portions entre Sainte Dévote et l’Avenue de Monte Carlo, entre la Place du Casino et le Portier et entre la sortie du tunnel et la chicane suivante.
Le record de victoires sur ce circuit en Formule 1 est détenu par Ayrton Senna qui s'est imposé à six reprises en dix participations.
e 26 août 1890 naît le Sport Vélocipédique Monégasque (SVM) qui va connaître un rapide essor sous la présidence d’honneur du Prince Albert 1er. En 1907, le club devient Sport Automobile et Vélocipédique de Monaco (SAVM). Alexandre Noghès, Trésorier Général des Finances de la Principauté, est nommé président en 1909. À l'instar des grands rassemblements cyclistes, l’idée d’une épreuve automobile qui fera converger vers Monaco des concurrents venus de partout en Europe est émise par son fils, Antony, qui organise deux ans plus tard, le premier Rallye de Monte Carlo, remporté par Henri Rougier sur une Turcat-Méry.
Le 29 mars 1925, lors d’une assemblée générale extraordinaire réunissant cinquante-cinq membres du SAVM, le président Alexandre Noghès déclare qu’« en raison de l’importance prise par la Société, il est obligatoire d’en changer le titre et de la dénommer Automobile Club de Monaco ». La proposition mise au vote est approuvée, l’Automobile Club de Monaco vient de naître, il porte ce nom aujourd’hui encore.
Pour que la réussite soit totale, il reste encore à faire admettre l’ACM au sein de l’Association Internationale des Automobile Club Reconnus (AIACR), l’ancêtre de la FIA qui détient alors le pouvoir sportif légal. C’est à cet objectif que se consacrent Alexandre Noghès et son fils. Ce dernier est chargé, en 1928, de présenter la candidature de l’Automobile Club de Monaco au siège de l’AIACR à Paris. Comme les épreuves organisées par le club se déroulent hors du territoire monégasque, il se voit opposer un refus catégorique. Il lance alors l’idée de créer un circuit automobile dans les rues de la Principauté.
Malgré une marche à escalader entre le Quai des États-Unis et le Quai Albert 1er, une marche à descendre du côté des gazomètres, les pavés et les rails du tramway entre la Condamine et le Casino, Antony Noghès poursuit ses démarches, inspiré par ce type de course urbaine qui existe déjà aux États-Unis, notamment à Santa Monica ou Corona en Californie. Antony Noghès parle de son projet audacieux au pilote local Louis Chiron dont il sait pouvoir obtenir un avis pertinent et objectif. Entré dans la confidence, le pilote s’extasie ; « Fantastique ! Merveilleux ! Stupéfiant ! ». Le projet reçoit également le soutien enthousiaste du Prince Louis II et son appui.
Six mois plus tard, le 14 avril 1929, le Prince Pierre boucle le tour inaugural du circuit à bord d'une Torpedo Voisin conduite par le directeur de course, Charles Faroux, alors que Louis Chiron, engagé aux 500 miles d’Indianapolis, est absent. Seize pilotes prennent le départ du premier Grand Prix de Monaco sur une grille tirée au sort. La Principauté assiste à la victoire du britannique William Grover-Williams (dit « Williams ») sur une Bugatti 35B privée. Il boucle les cent tours du circuit de 3,180 km à une moyenne de 80 km/h.
Interrompue pendant la guerre (de 1938 à 1947), l'épreuve reprend en 1948 mais n'a pas lieu l'année suivante du fait du décès du Prince Louis II. Le 21 mai 1950, le circuit accueille la seconde manche du premier championnat du monde des conducteurs, enlevée par l'Alfa Romeo de Juan Manuel Fangio. L'épreuve redevient en 1952 une course de voitures de sport. Plutôt que d’accueillir les Formule 2, alors retenues pour le championnat du monde, le Grand Prix automobile de Monaco fait sa réapparition en 1955 pour ne plus jamais s'effacer du calendrier.
Faits marquants
Vue aérienne du Grand Prix en 1996
Les nouveaux stands construits pour l'édition 2004.
- GP de Monaco 1950 : Dès le premier tour de la course, l'Italien Farina (vainqueur une semaine plus tôt à Silverstone du premier Grand Prix de l'histoire du championnat du monde) part à la faute à la sortie du virage du « Bureau de Tabac » et provoque ce qui reste encore aujourd'hui l'un des plus gros carambolages de l'histoire de la F1, dix pilotes devant abandonner. Fangio, qui s'était élancé en tête, ne découvre le carnage qu'un tour plus tard et parvient à se faufiler au ralenti au milieu des monoplaces abandonnées. Il racontera plus tard avoir deviné que la piste était obstruée (le virage du « Bureau de Tabac » est un virage « en aveugle ») en constatant que les spectateurs ne regardaient pas en sa direction. Débarrassé de ses principaux adversaires, l'Argentin remporte facilement son premier succès en championnat du monde.
- GP de Monaco 1955 : Largement favorites, les redoutables Mercedes W196 de Fangio et Moss cassent toutes les deux leur moteur. L'huile répandue sur la piste par la Mercedes de Moss est la cause probable de l'un des accidents les plus fameux de l'histoire de la F1 puisqu'au freinage de la chicane, Alberto Ascari perd le contrôle de sa Lancia D50 qui plonge dans les eaux du port. Il faut toute la vigilance des hommes-grenouilles pour sauver de la noyade le champion italien, qui s'en sort miraculeusement avec une simple entaille sur le nez, mais qui décèdera quelques jours plus tard dans un autre accident à Monza. La course est remportée par Maurice Trintignant (Ferrari) qui devient le premier pilote français à remporter une épreuve du championnat du monde.
- GP de Monaco 1960 : Stirling Moss remporte l'épreuve sur une Lotus privée du Rob Walker Racing. Il s'agit de la première victoire d'une Lotus en championnat du monde.
- GP de Monaco 1961 : Moss réédite son exploit de la saison précédente. Toujours sur une Lotus privée du Rob Walker Racing, il domine les surpuissantes Ferrari de Ginther, P.Hill et Von Trips.
- GP de Monaco 1965 : Contraint à une folle remontée après avoir tiré tout droit à la chicane du port et avoir dû descendre de sa voiture pour la pousser en marche arrière, G.Hill remporte avec panache son troisième succès consécutif à Monaco. En forme d'hommage à son grand rival Jim Clark, absent pour cause de participation le lendemain aux 500 miles d'Indianapolis, Hill aura ses mots restés célèbres : « Aujourd'hui, je me sentais de taille à battre n'importe qui, même Clark. »
- GP de Monaco 1966 : Seuls 4 pilotes finissent le Grand Prix, ce qui amène à ne même pas attribuer tous les points.
- GP de Monaco 1967 : En chasse pendant près de deux heures derrière le futur vainqueur et futur champion du monde Denny Hulme, l'Italien Lorenzo Bandini, à bout de forces, part à la faute à la chicane du port et heurte violemment les barrières. Prisonnier de sa voiture en flammes, il décèdera de ses blessures trois jours plus tard. Suite à ce drame, les organisateurs décident de réduire la longueur de l'épreuve de 100 à 80 tours, soit compte tenu des moyennes de l'époque, de 2h30 à 2h.
- GP de Monaco 1970 : Alors qu'il semblait avoir course gagnée malgré le retour de Jochen Rindt, l'Australien Jack Brabham part à la faute dans le dernier virage du dernier tour et offre la victoire au pilote autrichien.
- GP de Monaco 1972 : Disputée sous des trombes d'eau, l'épreuve est dominée par le surprenant Jean-Pierre Beltoise au volant de sa BRM V12. Cela restera le seul succès en championnat du monde de Formule 1 pour le pilote français.
- GP de Monaco 1981 : Sur sa Ferrari turbo, dont les caractéristiques techniques (moteur très puissant mais manquant de progressivité) ne conviennent pas du tout au tracé monégasque, le Canadien Gilles Villeneuve s'impose au terme d'un véritable numéro d'équilibriste.
- GP de Monaco 1982 : Perturbée par la pluie lors des derniers tours, l'épreuve donne lieu à un final rocambolesque : piégé par le changement d'adhérence, le leader Alain Prost heurte le rail dans l'avant-dernier tour. Il est relayé en tête par Riccardo Patrese, lequel part à la faute à son tour. Lui succède alors Didier Pironi, qui tombe en panne d'essence dans le dernier tour. Derrière Pironi, Derek Daly et Andrea de Cesaris tombent également en panne. La victoire revient finalement à Patrese, reparti malgré son tête à queue grâce à l'aide des commissaires et qui signe son premier succès en Formule 1.
- GP de Monaco 1983 : Le départ de l'épreuve est donné sur une piste humide mais séchante. Alors que les utilisateurs des puissants moteurs turbo sont contraints de chausser des pneus pluie, le champion du monde en titre Keke Rosberg, sur sa Williams à moteur Cosworth atmosphérique, fait le pari de s'élancer en pneus slicks. Le Finlandais parvient à prendre la tête dès le début de la course, et creuse un écart définitif lorsque ses concurrents doivent s'arrêter pour mettre des gommes lisses.
- GP de Monaco 1984 : Pour la troisième année consécutive, la pluie est de la partie et le départ est donné sous des trombes d'eau. Après un début de course tonitruant de Nigel Mansell qui finit par taper le rail, Alain Prost s'empare du commandement de l'épreuve. Mais rapidement, les regards se braquent vers le jeune pilote brésilien Ayrton Senna (dont c'est seulement la sixième course en F1) qui, parti en fond de grille au volant de sa modeste Toleman, a effectué une spectaculaire remontée jusqu'à la deuxième place et comble rapidement l'écart qui le sépare de Prost. Mais, à l'issue du 31e tour et alors que Senna est revenu sur les talons du pilote français, le directeur de course Jacky Ickx prend la décision controversée d'arrêter l'épreuve au drapeau rouge pour raison de sécurité. (Ickx sera démis de ses fonctions de directeur de course par la FISA suite à cette décision).
- GP de Monaco 1988 : Fort d'une avance de près de 50 secondes sur son coéquipier Alain Prost (il est vrai longtemps retardé par la Ferrari de Berger), Ayrton Senna semble avoir course gagnée mais se déconcentre à 11 tours de l'arrivée et tape le rail au virage du « Portier ».
- GP de Monaco 1993 : Ayrton Senna remporte le Grand Prix pour la sixième fois, la cinquième consécutive. Il bat ainsi le record de victoires de Graham Hill dont le fils Damon figure à ses côtés sur le podium.
- GP de Monaco 1994 : Disputé seulement deux semaines après les accidents mortels de Roland Ratzenberger et Ayrton Senna, l'épreuve est marquée par l'accident lors des premiers essais du pilote autrichien Karl Wendlinger, qui a perdu le contrôle de sa Sauber à la sortie du tunnel, le point le plus rapide du circuit. Victime d'un grave traumatisme crânien, il passera plusieurs semaines dans le coma, avant de revenir à la compétition.
- GP de Monaco 1996 : Sous la pluie, profitant de nombreux abandons devant lui mais également auteur de plusieurs manœuvres audacieuses de dépassements (notamment sur la Ferrari d'Irvine), Olivier Panis crée la surprise et offre à l'écurie française Ligier, alors en plein trouble, son premier succès depuis la saison 1981. Seuls 3 pilotes parviennent à franchir la ligne. C'est la dernière victoire d'un pilote français en championnat du monde.
- GP de Monaco 1997 : Encore disputée sous la pluie, la course donne lieu à un nouveau jeu de massacre. Nouvel homme fort de Monaco, Michael Schumacher remporte la course pour la troisième fois.
- GP de Monaco 2003 : Avec sa victoire dans les rues de la Principauté, Juan Pablo Montoya devient le deuxième pilote de l'histoire après Graham Hill à inscrire son nom au palmarès du GP de Monaco et des 500 miles d'Indianapolis.
- GP de Monaco 2004 : Dominateur d'une course émaillée de nombreux accidents (dont la collision sous le tunnel et sous régime de neutralisation entre Schumacher et Montoya, relégué à un tour), Jarno Trulli remporte son premier et seul Grand Prix de F1.
- GP de Monaco 2008 : Disputée sous des conditions changeantes propices à de nombreux incidents, cette édition est remportée par Lewis Hamilton, malgré une touchette.
- GP de Monaco 2010 : Fernando Alonso, parti des stands à la 24e et dernière place, réussit à se classer sixième de la course. En remontant ainsi de 18 places, il bat le record de Michael Schumacher (15 places remontées). Mark Webber remporte une course qu'il aura dominée.
- GP de Monaco 2011 : Sebastian Vettel, avec un seul changement de pneus, domine une course émaillée de nombreux accidents, dont un carambolage au soixante-neuvième tour qui entraîne l'arrêt de la course sur drapeau rouge au soixante-douzième tour pour permettre l'évacuation de Vitaly Petrov vers l'hôpital Princesse Grace. La course est relancée pour six tours après vingt-cinq minutes d'interruption.
- GP de Monaco 2013 : Nico Rosberg gagne la course trente ans après son père Keke Rosberg.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Grand_Prix_automobile_de_Monaco
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