Grand Prix du Canada résultat, essais, course.( 1 Vettel 2 Alonso 3 Halmilton)

Circuit Gilles Villeneuve de l'Ile Notre-Dame RSS


Montréal, Canada

Circuit : Street
Longueur 4.361kms
Nombre de virages 13
Circulation horaire



Ce fameux circuit a été construit sur une île partiellement artificielle située dans le fleuve Saint-Laurent. La première course sur le Circuit de l'Île Notre-Dame a eu lieu en 1978, et ce fut l'occasion pour Gilles Villeneuve de signer sa première victoire en Formule 1. En 1982, le tracé a été renommé en l'honneur du défunt pilote canadien.

Le tracé est reconnu pour son épingle difficile et sa ligne droite extrêmement rapide comptant plus d'un kilomètre, mais aussi pour son fameux "Mur des Champions" de la dernière chicane (aussi connu sous le nom "Mur du Québec"). De nombreux pilotes y ont terminé leur course, notamment en 1999 lorsque trois champions - Michael Schumacher, Jacques Villeneuve et Damon Hill - sont tous tombés dans le piège.

Puisque les voitures s'élancent de la grille de départ pour s'enfoncer dans l'entonnoir des virages Senna, les accidents sont rarement évitables lors du premier tour. En fait, la Voiture de Sécurité entre régulièrement en piste à Montréal, au point où les équipes planifient leurs stratégies en conséquence.

La première victoire de Lewis Hamilton a eu lieu au Canada en 2007. La première de Robert Kubica a été réalisée au même endroit l'année suivante (et ce fut aussi la seule de BMW en F1).

Le GP du Canada n'a pas été inscrit au calendrier 2009 lorsque les organisateurs et le gouvernement ont refusé de payer le tarif majoré qu'exigeait Bernie Ecclestone. Cependant, une entente a été conclue l'année suivante et le très populaire événement était de retour dès 2010.

Capacité 100,000
Achevé en 1978

Les vainqueurs du Grand Prix du Canada

Année Circuit Vainqueur Équipe Moteur
2010 Circuit Gilles Villeneuve Lewis Hamilton McLaren Mercedes
2008 Circuit Gilles Villeneuve Robert Kubica BMW Sauber BMW
2007 Circuit Gilles Villeneuve Lewis Hamilton McLaren Mercedes
2006 Circuit Gilles Villeneuve Fernando Alonso Renault Renault
2005 Circuit Gilles Villeneuve Kimi Räikkönen McLaren Mercedes
2004 Circuit Gilles Villeneuve Michael Schumacher Ferrari Ferrari
2003 Circuit Gilles Villeneuve Michael Schumacher Ferrari Ferrari
2002 Circuit Gilles Villeneuve Michael Schumacher Ferrari Ferrari
2001 Circuit Gilles Villeneuve Ralf Schumacher Williams BMW
2000 Circuit Gilles Villeneuve Michael Schumacher Ferrari Ferrari
1999 Circuit Gilles Villeneuve Mika Häkkinen McLaren Mercedes
1998 Circuit Gilles Villeneuve Michael Schumacher Ferrari Ferrari
1997 Circuit Gilles Villeneuve Michael Schumacher Ferrari Ferrari
1996 Circuit Gilles Villeneuve Damon Hill Williams Renault
1995 Circuit Gilles Villeneuve Jean Alesi Ferrari Ferrari
1994 Circuit Gilles Villeneuve Michael Schumacher Benetton Ford
1993 Circuit Gilles Villeneuve Alain Prost Williams Renault
1992 Circuit Gilles Villeneuve Gerhard Berger McLaren Honda
1991 Circuit Gilles Villeneuve Nelson Piquet Benetton Ford
1990 Circuit Gilles Villeneuve Ayrton Senna McLaren Honda
1989 Circuit Gilles Villeneuve Thierry Boutsen Williams Renault
1988 Circuit Gilles Villeneuve Ayrton Senna McLaren Honda
1986 Circuit Gilles Villeneuve Nigel Mansell Williams Honda
1985 Circuit Gilles Villeneuve Michele Alboreto Ferrari Ferrari
1984 Circuit Gilles Villeneuve Nelson Piquet Brabham BMW
1983 Circuit Gilles Villeneuve René Arnoux Ferrari Ferrari
1982 Circuit Gilles Villeneuve Nelson Piquet Brabham BMW
1981 Circuit Île Notre-Dame Jacques Laffite Ligier Matra
1980 Circuit Île Notre-Dame Alan Jones Williams Ford
1979 Circuit Île Notre-Dame Alan Jones Williams Ford
1978 Circuit Île Notre-Dame Gilles Villeneuve Ferrari Ferrari
1977 Mosport Park Jody Scheckter Wolf Ford
1976 Mosport Park James Hunt McLaren Ford
1974 Mosport Park Emerson Fittipaldi McLaren Ford
1973 Mosport Park Peter Revson McLaren Ford
1972 Mosport Park Jackie Stewart Tyrrell Ford
1971 Mosport Park Jackie Stewart Tyrrell Ford
1970 Mont-Tremblant Jacky Ickx Ferrari Ferrari
1969 Mosport Park Jacky Ickx Brabham Ford
1968 Mont-Tremblant Denny Hulme McLaren Ford
1967 Mosport Park Jack Brabham Brabham Repco
http://motorsport.nextgen-auto.com/Circuit-F1-de-Montreal,1654.html

4,410 km
1978-1986


4,430 km
1988-1993


4,450 km
1994-1995


4,361 km
1996-2002

Adresse: GP de F1 du Canada - Casier postal, 248 - Succursale Place d'Armes - Montréal - Québec - Canada.

Années d'activité: 1978-1986, 1988-2008, 2010-2012

Longueur: 4,361 km

Nombre de tours: 70

Distance totale: 305,270 km

Nombre de virages: 12 (5 à gauche, 7 à droite)

Vitesse maximale: 348 km/h

Type d'appui: Faible

Nombre de courses disputées: 33

Record du tour:

Qualifications: 1'12''275 (Ralf Schumacher en 2004)
Course: 1'13''622 (Rubens Barrichello en 2004)
Vitesse moyenne: 207,165 km/h (Michael Schumacher en 2004)

Vainqueurs

Stratégie:

1 arrêt: 34-35 tours
2 arrêts: 22-23, 44-45 tours
3 arrêts: 17-18, 34-35, 47-48 tours

Réglages:

Le circuit de Montréal met surtout l'accent sur l'accélération et le freinage; de faibles appuis aérodynamiques sont donc nécessaires ainsi qu'un bon équilibre des freins. La piste est très difficile à apprivoiser malgré la facilité de son apprentissage car il faut être constamment agressif dans les virages et sur les vibreurs, ce qui cause des neutralisations fréquentes.
http://www.laberezina.com/Menu_principal/menuprincipal.htm

Cette semaine, la Scuderia Ferrari ne voit pas passer ses journées dont le rythme est dicté par des échéances qui ne peuvent pas attendre. Les voitures qui ont couru à Monaco sont revenues à l’usine lundi matin et à son habitude, l’équipe a directement commencé son travail de préparation en vue de la course suivante. Le temps est compté pour que tout soit prêt demain, quand les voitures devront quitter Maranello pour Montréal.

La frénésie de cette semaine découle directement des problèmes rencontrés sur la voiture de Felipe Massa durant le Grand Prix de Monaco. « Les derniers jours ont été plus difficiles pour l’équipe, tant sur le plan logistique que sur le plan humain », a déclaré le responsable des opérations en piste, Diego Ioverno. « Notre première tâche a été de comprendre précisément ce qui est arrivé à Felipe le week-end dernier. Une fois que nous avons su, nous avons commencé la préparation pour Montréal, qui devrait se terminer dans les prochaines heures ».

A cause de ce qui s’est produit à Monaco, le travail effectué sur les voitures de Fernando et de Felipe a pris des tournures différentes. Celle d’Alonso a subi la « maintenance » classique, ainsi qu’une préparation spécifique pour la course canadienne. Celle de Felipe en revanche a été reconstruite sur la base d’un nouveau châssis, lui-même créé de toutes pièces. « Après une course, il est normal de démonter entièrement la voiture », explique Ioverno. « Les pièces sont alors envoyées aux départements qui en sont respectivement chargés pour être vérifiés. Après une course comme Monaco, où la voiture subit de lourdes charges et un bon nombre de contacts avec les barrières ou les rails, cette phase est plus complexe que sur les autres courses. »

Entre deux Grand Prix, il est habituel pour les voitures d’être démontées, vérifiées, inspectées et remontées selon un plan spécifique aux besoins du circuit suivant. Après une course spéciale comme celle-ci en revanche, où les voitures utilisent des pièces conçues pour ce tracé particulier, cette routine d’après course exige un remplacement de ces pièces. « Ce sont essentiellement des parties de suspensions et de carrosserie qui sont immédiatement retirées et mises de coté », continue Ioverno. « Les autres pièces retournent ensuite dans les départements qui en sont chargés pour être vérifiées, selon le matériau avec lequel elles ont été faites ; cela peut par exemple se faire à travers l’utilisation d’instruments qui vérifieront qu’il n’y a pas de défaut invisible à l’œil nu ou même avec une lentille. »

« Pour les parties métalliques, nous utilisons une méthode d’inspection basée sur un liquide qui peut s’infiltrer, nous révélant alors la présence d’une cassure. Nous avons les vérifications par ultrasons pour les parties en carbone. Nous faisons aussi des vérifications a l’œil nu et prenons des mesures de chaque pièce. Après Monaco, c’est comme si nous repartions de zéro, chaque partie étant examinée comme si elle venait d’être fabriquée, pour vérifier si elle possède toujours ses caractéristiques originales. »

Une fois la voiture prête à l’embarquement pour Montréal, les employés pourront prendre un moment pour se reposer et recharger leurs batteries après ces journées chargées. Les mécaniciens qui ont travaillé à Monaco le week-end dernier étaient de retour à l’usine à Maranello lundi matin et sont venus travailler immédiatement, et n’ont pas pu prendre un jour de congé comme tout doit être prêt et déposé à l’aéroport demain midi. Cela signifie que l’équipe pourra prendre son week-end pour se détendre avant d’embarquer à leur tour, lundi et mardi, pour Montréal.
http://motorsport.nextgen-auto.com/Ferrari-a-un-programme-charge-pour-Montreal,61587.html

A Monaco, la Scuderia Ferrari était comme absente. Les qualifications ont été difficiles et en course, Fernando Alonso n’a pas réussi à contenir les poursuivants derrière lui, quant à Felipe Massa, il a été victime d’une défaillance mécanique… Mais de toute façon, il fallait s’y attendre. Suite aux qualifications compliquées pour les rouges, Fernando Alonso a dit «Le voiture n’est pas compétitive, c’est tout ! » Voilà qui est dit !

Mais Monaco est une course toujours très spéciale. Difficile de prendre pour argent comptant ce qui se produit là-bas. On peut être fort à Monaco et complètement hors coup à Montréal… C’est en tous cas ce qu’estime Ferrari. Stefano Domenicali et Fernando Alonso sont persuadés qu’ils parviendront à rebondir au Canada.

En effet, Ferrari n’a jamais été très performante à Monaco. Depuis 2001 et la victoire de Michael Schumacher, les rouges ne se sont jamais imposés dans les rues monégasques. « Il doit y avoir une raison à cela, je ne sais pas. Mais dans cette course nous n'avions pas le rythme et nous devons savoir pourquoi, parce que nous sommes habitués à réagir rapidement après un week-end difficile » explique Domenicali.

Fernando Alonso veut rester en lutte pour le championnat et il sait qu’à Monaco il a perdu de précieux points. Finir 7e dans les rues de la Principauté alors que son principal rival était 2e est un gros coup dur pour l’espagnol. Même si en lot de consolation, il devrait remercier Perez pour avoir mis Raikkonen dehors alors qu’il était 5e en course… Finalement le finlandais n’a marqué qu’un petit point...

«Du point de vue sportif, le seul point positif, c’est que Raikkonen n’a marqué qu’un point mais Vettel est deuxième » avoue Domenicali en conférence de presse. «Mais ce n’est que la 6e course, le championnat est encore très long »

De son côté Alonso confirme à la presse espagnole qu’il était persuadé qu’à Montréal il sera en meilleur forme, prêt à en découdre avec les meilleurs.
http://www.tout-f1.com/toute-l-actu/canada-montreal/ferrari/ferrari-va-rebondir-a-montreal

Pour lutter contre la multiplication des arrêts au stand et les délaminations de la bande de roulement, survenues à Bahreïn et Barcelone, Pirelli avait décidé de modifier ses pneumatiques. Comme les changements sont assez complexes à effectuer durant la saison, Pirelli avait choisi de revenir partiellement à la spécification de 2012 c’est-à-dire, revenir au kevlar plutôt qu’à l’acier actuellement utilisé.

Pirelli avait annoncé que ce changement s’effectuerait dès le GP du Canada…mais finalement, il faudra attendre Silverstone pour utiliser en course ces nouveaux pneus.

Pirelli débarquera toutefois à Montréal avec des pneus modifiés qui pourront être testés par les équipes le vendredi durant les essais libres mais ne seront pas utilisés pour le reste du week-end. Chaque équipe disposera de deux séries de nouvelles gommes.

Il faut savoir que la polémique sur les pneumatiques 2013 n’est pas unanime. Ferrari, Lotus et Mclaren ne souhaitent aucun changement alors que Red Bull et Mercedes en veulent un… Pirelli voulait intégrer ce changement dès le GP du Canada mais les équipes n’étaient pas toutes d’accord. En proposant de tester les pneus durant les essais, Pirelli offre ainsi la possibilité à toutes les équipes de tester les futurs nouveaux pneus. «Nous apporterons deux sets par équipe pour les essais du vendredi afin de mettre ces gommes en application à Silverstone. Comme les règlements nous le permettent et pour des raisons d'équité sportive, nous pensons que c'est la meilleure voie à suivre »affirme le porte-parole Pirelli à Autosport.

L’équipe Pirelli est consciente que la course contre la gomme aura de nouveau lieu au Canada. Les arrêts au stand devraient être nombreux (ils l’étaient déjà l’an passé…) mais aussi de possibles délaminations seront à prévoir...
http://www.tout-f1.com/toute-l-actu/canada-montreal/pirelli/pirelli-pas-de-nouveaux-pneus-pour-le-gp-du-canada

Après deux courses en Europe, la F1 pose ses containers au Canada. Dans une saison aussi chargée, on aurait pu penser que la traversée de l'Atlantique susciterait la grogne dans les rangs des équipes mais il n'en est rien car Montréal est un site unique pour courir et ces dernières années ce circuit nous a offert des courses mémorables.

En hausse

Après avoir converti sa troisième pole position consécutive en une première victoire cette saison, il y a deux semaines à Monaco, Nico Rosberg va être l'un des hommes à suivre lors de ce week-end canadien. Le pilote allemand a dominé tout le week-end à Monaco. Le circuit de la Principauté est certes très particulier mais Rosberg a mis fin à une longue période de domination de Red Bull. Cette victoire lui aura sans doute donné confiance, une conscience qu'il compte éprouver sur les bords du fleuve Saint-Laurent.

En baisse

Après deux abandons sur les deux dernières courses, Romain Grosjean n'est pas au mieux au moment de retrouver Montréal, une piste sur laquelle il avait terminé sur le podium l'année dernière. Au 61e tour, au pied du Rocher, le pilote français a percuté par l'arrière la Williams de Pastor Maldonado, une fausse manoeuvre pour laquelle il a été pénalisé de 10 places sur la grille de départ à Montréal. Le pilote Lotus ne ce départit pas de son optimisme et il compte déjà faire un retour canon dimanche lors de la course.

À surveiller

Le circuit Gilles d'une c'est un peu docteur Jekyll et Mister Hyde pour Jenson Button ces dernières années. En 2011, dans une course qui semblait mal partie et au scénario totalement invraisemblable, le pilote McLaren a remporté l'une de ses plus grandes victoires au bout d'une remontée incroyable pour s'imposer dans le dernier tour. Mais en 2012 il a terminé à plus d'un tour de celui qui était alors son coéquipier, Lewis Hamilton, se classant 16e seulement. McLaren a montré des signes de progrès dans les dernières courses. Button a terminé à la huitième place en Espagne et à la sixième à Monaco. McLaren espère introduire des nouveautés au Canada pour créer la surprise dimanche.

Points chauds

Essais pneumatiques

Depuis la matinée de la course du Grand Prix de Monaco, le paddock bruisse des origines et des suites de l'affaire Mercedes et de ces essais que l'écurie anglo-allemande a effectués au lendemain du Grand Prix d'Espagne à Barcelone, sur la demande de Pirelli. Red Bull et Ferrari ont porté réclamation. Mercredi soir, la FIA (Fédération internationale de l'automobile) a confirmé qu'elle convoquerait son tribunal international pour juger l'affaire. On saura alors si oui ou non Mercedes a enfreint les dispositions du règlement en acceptant ce qu'elle considère toujours comme une invitation de Pirelli.


Changement de pneumatiques

Après une valse-hésitation, Pirelli a confirmé ne pas mettre en service en compétition ces nouveaux pneumatiques arrières ce week-end. Il faudra attendre le Grand Prix de Grande-Bretagne. Initialement, c'est bien au Canada que ces nouvelles gommes, plus durables et moins propices à la délamination devaient faire leur apparition. Les équipes s'y sont toutefois opposées affirmant qu'elles n'avaient pas pu les tester suffisamment. En conséquence, vendredi, deux trains de pneumatiques supplémentaires seront offerts aux écuries.

Moteur

Le patron de McLaren, Martin Whitmarsh, a affirmé à Monaco que le nouveau règlement sur les moteurs constitue un danger en raison de son coût économique. Le problème principal vient du fait que beaucoup de liberté a été donnée aux ingénieurs pour la conception de ce moteur ce qui va les pousser à dépenser davantage d'argent. En corollaire, Whitmarsh a dénoncé l'incapacité des équipes, dans leur ensemble à trouver des compromis dans l'intérêt de tous. "La Formule 1 ne travaille jamais aussi bien que lorsqu'elle est en crise mais c'est dommage de devoir en arriver là pour trouver des accords", a-t-il déclaré.

L'année dernière
1 Lewis Hamilton (GBR) McLaren MP4-27 1:32'29.586
2 Romain Grosjean (FRA) Lotus E20 +2.513
3 Sergio Pérez (MEX) Sauber C31 +5.260
4 Sebastian Vettel (GER) Red Bull RB8 +7.295 1 1'13.784
5 Fernando Alonso (ESP) Ferrari F2012 +13.411
6 Nico Rosberg (GER) Mercedes WO3 +13.842
7 Mark Webber (AUS) Red Bull RB8 +15.085
8 Kimi Räikkönen (FIN) Lotus E20 +15.567
9 Kamui Kobayashi (JPN) Sauber C31 +24.432
10 Felipe Massa (BRA) Ferrari F2012 +25.272

Autour du Grand Prix

Le Circuit Gilles Villeneuve occasionne le temps au tour le plus rapide, moins de 75 secondes pour la pole position
72% du tour est effectué avec l'accélérateur ouvert à fond. La plus longue pleine charge dure 13 secondes à l'approche du virage n°13
Il y a 50 changements de rapports par tour
Seules 4 des 11 dernières courses au Canada ont été remportés par le poleman

Trivia

Ce sera le 44e Grand prix du Canada et le 34e couru sur le circuit Gilles Villeneuve
Le circuit s'appelait Circuit Île Notre-Dame après la construction de cette île mais a été rebaptisé en 1982 après le décès de Gilles Villeneuve à Zolder la même année
Personne n'a jamais remporté cette course en partant plus loin que le 10e place. Jacques Laffite a été victorieux en partant de cette 10e place en 1981
Cinq pilotes ont remporté leur première course sur ce circuit : Gilles Villeneuve, Thierry Boutsen, Jean Alesi, Lewis Hamilton et Robert Kubica

Circuit

Le circuit est apprécié par le monde de la F1, déjà en raison de la ville dans laquelle il est situé, mais aussi à cause des courses qui s'y déroulent. Un manque de zones de dégagement signifie que la moindre petite erreur est tout de suite punie, la Voiture de Sécurité intervient souvent pour permettre aux commissaires de dégager les débris. Les dépassements sont bien sûr possibles, ils ont lieu souvent dans le dernier virage, ou dans le premier. Le virage 10 est un freinage très violent, les voitures passent de 295 à 60 km/h en seulement 140 mètres. L'usure des freins est un facteur important sur cette piste, les équipes sacrifient souvent deux dixièmes au tour en courant avec des écopes de freins plus larges, qui aident au refroidissement.

Météo
La météo est incertaine pour le Grand Prix du Canada, mais la course de dimanche devrait en toute vraisemblance se dispute sur une piste sèche. La journée de vendredi est déjà annoncée très humide sur l'Île Notre-Dame, les deux séances libres ne seront pas très animées. Le temps peut déjà paraître long pour les équipes et les pilotes le vendredi, qui doivent économiser leurs pneumatiques pour la suite du week-end, il sera encore plus long si la pluie est effectivement au rendez-vous.

Samedi, de nouvelles averses sont prévues. Mais c'est encore trop tôt pour affirmer si les qualifications seront perturbées par la météo comme à Monaco, il y a une dizaine de jours. Le ciel devrait être dégagé pour la course du dimanche, le Grand Prix aura lieu selon les dernières prévisions sur une piste sèche du début à la fin.

Pilote commissaire
L'ancien pilote Lotus Martin Donnelly sera le pilote commissaire ce week-end. Il l'était déjà l'année dernière. Sa carrière en F1 a duré seulement deux saisons, il arrêtera suite à un très grave accident à Jerez en septembre 1990.

Pronostic ESPN
Red Bull va devoir attendre pour profiter des nouveaux pneumatiques, nous voyons bien Ferrari et Fernando Alonso en profiter pour la deuxième victoire de l'Espagnol après celle de 2006.

© ESPN EMEA Ltd.
http://fr.espnf1.com/canada/motorsport/story/109764.html

Fernando Alonso a devancé Lewis Hamilton pour réussir le meilleur temps de la deuxième séance d'essais libres que la pluie a relativement épargnée.

Après une séance matinale plutôt humide, place à une piste sèche pour cette deuxième séance que Fernando Alonso a dominée en bouclant pas moins de 48 tours en 90 minutes. Son tour le plus rapide, l'Espagnol l'a réussi avec des pneus supers tendres, au milieu de la séance. Il a devancé de 0''012 Lewis Hamilton qui est apparu dans le bon rythme.

Romain Grosjean a conduit sa Lotus à la 3e place, à 0''265 d'Alonso, devant la Red Bull de Mark Webber, 4e. Nico Rosberg s'est classé 5e et donc plus rapide que Felipe Massa, 6e, et Sebastian Vettel, 7e. Le super tendre n'a pas réussi au leader du Championnat du monde.

Les Force India ont connu des destins assez opposés. Adrian Sutil s'est hissé à la 8e place, à 0''578 d'Alonso, alors que son partenaire Paul di Resta, meilleur temps surprise des libres 1 disputés sur une piste changeante, n'a pris cette fois que la 13e position et a stoppé la séance bien avant tout le monde avec seulement 22 tours effectués.

D'autres pilotes de renom ont connu quelques soucis mécaniques, à l'image de Jenson Button, 9e, ou Kimi Räikkönen, seulement 11e. Sauber a également déçu avec une séance terminée aux 17e et 18e positions. Enfin, Jules Bianchi et Charles Pic se se sont livrés un beau duel remporté par le premier.
Essais libres 2
Pilote Équipes Chrono
1 F Alonso (ESP) Ferrari 1'14.818
2 LC Hamilton (GBR) Mercedes 1'14.830
3 R Grosjean (FRA) Lotus 1'15.083
4 M Webber (AUS) Red Bull 1'15.212
5 N Rosberg (GER) Mercedes 1'15.249
6 F Massa (BRA) Ferrari 1'15.254
7 S Vettel (GER) Red Bull 1'15.280
8 A Sutil (GER) Force India 1'15.396
9 J Button (GBR) McLaren 1'15.422
10 D Ricciardo (AUS) Toro Rosso 1'15.566
11 KM Räikkönen (FIN) Lotus 1'15.599
12 S Pérez (MEX) McLaren 1'15.661
13 di Resta (GBR) Force India 1'15.855
14 P Maldonado (VEN) Williams 1'16.319
15 J.-É. Vergne (FRA) Toro Rosso 1'16.351
16 V Bottas (FIN) Williams 1'16.374
17 E Gutiérrez (MEX) Sauber 1'16.475
18 N Hülkenberg (GER) Sauber 1'16.929
19 J Bianchi (FRA) Marussia 1'17.070
20 C Pic (FRA) Caterham 1'17.236
21 M Chilton (GBR) Marussia 1'17.888
22 G van der Garde (NED) Caterham 1'18.392
http://fr.espnf1.com/canada/motorsport/story/110013.html

La grisaille dans laquelle baigne Montréal pourrait perturber jusqu'au Grand Prix dimanche, car les prévisions annoncent maintenant de la pluie possible tout le week-end. Il n'est pas exclu toutefois de passer entre les gouttes, ce qui ajoute encore un paramètre incertain dans cette course déjà très ouverte en raison de la nature même du circuit. Après une séance matinale sur piste humide (ne s'asséchant qu'à la fin), celle de l'après-midi a permis de dégager une hiérarchie sur le sec avec les Ferrari très en verve - y compris sur de longues distances - et des Mercedes compétitives, mais détériorant encore leurs pneus. Red Bull et Lotus semblent un peu moins dans le coup, tout en pouvant corriger le tir d'ici les qualifications et la course, sans parler de leur comportement sur le mouillé.

“Les conditions des essais pourraient bien être représentatives de ce que nous aurons en course, avec environ 17° dans l’air et en piste, estime Paul Hembery, le directeur de Pirelli Motorsport. Nous avons assisté à une durabilité correcte et à de bonnes performances des deux mélanges jusqu’à présent, avec peu de graining en dépit des faibles températures. Il est difficile de faire des prévisions concernant le nombre d’arrêts à ce stade car la piste est encore insuffisamment gommée, et qu’il y a beaucoup de variables ici, mais nous avons assisté à de longs runs en supertendres en essais, sans chute de performance significative. Il s’agira donc certainement du pneu utilisé en qualifications.”

Le circuit Gilles-Villeneuve propose la plus faible perte de temps de la saison dans les stands, les voitures ne perdant que 16 secondes du début à la fin de leur passage dans la pitlane. Cela encourage beaucoup de pilotes à opter pour des stratégies “sprint” avec un nombre d’arrêts plus élevé, particulièrement si la monoplace est rapide. De plus, la grande probabilité d’intervention de la voiture de sécurité impose une stratégie flexible pour remporter la course, ce qui rend la tactique à élaborer encore plus complexe pour les ingénieurs.

http://www.f1i.com/f1i-features/synthese-du-vendredi-le-rouge-est-mis/

Le circuit de l’Île Notre-Dame est tombé à pic en 1978. Le Grand Prix du Canada se courait sur le tracé de Mosport Park depuis 1967 (à l’exception de deux passages par Mont-Tremblant) et les pilotes se plaignaient de cette piste ontarienne qu’ils jugeaient trop dangereuse pour ce qu’étaient devenues les F1 de l’époque. C’est Roger Pearl, président de l’Autorité Nationale du Sport automobile du Canada, qui dessina le tracé sur un coin de table à l’encre indienne. Ce petit bout de papier parchemin allait devenir l’un des circuits favoris de bon nombre de champions.

Montréal avait accueilli avec succès l’Expo 67 et les Jeux Olympiques de 1976. Les pavillons de l’Exposition universelle étaient toujours présents sur l’Île Notre-Dame, plantée au beau milieu du fleuve Saint-Laurent, et, si certains ont été détruits, cela n’a pas pour autant facilité l’implantation du circuit. Avec beaucoup d’eau et peu de terre ferme, la morphologie de l’île a contraint le tracé à se faufiler entre les plans d’eau. Résultat : une piste qui combine harmonieusement accélérations et freinages et se révèle incroyablement rapide. Il est possible d’atteindre les 328 km/h grâce à la ligne droite du Casino (entre T12 et T13) avec l’aide du DRS.

À cet endroit, on retrouvait autrefois une courbe, supprimée en 1995. D’autres virages avaient été adoucis dès 1979, raccourcissant ainsi le parcours de 139 mètres, mais le circuit de l’Île Notre-Dame reste dans l’ensemble fidèle au croquis original. La première édition du Grand Prix organisée sur ce tracé au cadre bucolique fut remportée par Gilles Villeneuve. La victoire de ce héros national est d’emblée venue rassurer les promoteurs du circuit devant une foule en délire de 72.000 personnes. Quatre ans plus tard, l’idole québécoise trouvait la mort durant les essais du Grand Prix de Belgique à Zolder. Depuis, son circuit national a été renommé à sa mémoire et, devant l’emplacement du poleman sur la grille de départ, on retrouve l’inscription "Salut Gilles".

Depuis lors, bon nombre de champions sont venus se frotter aux murs de Montréal. Michael Schumacher détient le record avec sept victoires, devant Nelson Piquet et Lewis Hamilton (trois victoires). En 1999, l’Allemand a heurté le 'Mur des Champions' à la sortie du dernier virage (T14), imité durant la même course par Damon Hill et Jacques Villeneuve. Trois Champions du monde avaient ainsi dépassé la limite et donné un nom à ce mur de béton extrêmement piégeux.

"Vous êtes sur un circuit urbain avec bon nombre de courbes et de lignes droites très proches des murs, explique Valtteri Bottas, qui courra pour la première fois à Montréal ce week-end. Le défi est donc de vite trouver la limite et d’utiliser le plus possible la largeur du circuit, sans prendre trop de risque. J’ai particulièrement hâte de me frotter au Mur des Champions, qui est très emblématique."

Les autres chicanes s’enchaînent avec chacune leurs particularités : virages à l’aveugle, sortie difficile, etc. Mais l’épingle (T10) n’apporte cependant pas grand-chose, du moins en termes de pilotage.

"L’épingle n’est pas un super virage, mais c’est amusant durant la parade des pilotes, indique Mark Webber. Les tribunes sont énormes et les fans font beaucoup de bruit."

L’ambiance est en effet un des grands plus de ce Grand Prix et rappelle quelque peu l’Albert Park de Melbourne. La ville se réveille véritablement pour accueillir la F1 comme il se doit et les fans sont nombreux. Le spectacle est lui aussi très souvent au rendez-vous, tant l’imprévisibilité du circuit rend tout pronostic bien vain. Red Bull ne l’a jamais emporté malgré sa domination depuis trois ans. L’excellent Robert Kubica y avait signé son unique victoire, tout comme Jean Alesi. Gilles Villeneuve, Thierry Boutsen et Lewis Hamilton y ont remporté leur première course. Les belles surprises ont donc toujours bien leur mot à dire à Montréal !

Consultez la vidéo ci-dessous pour embarquer pour un tour du circuit canadien avec les explications en français de Sébastien Buemi, pilote de réserve de l’équipe Red Bull, depuis le simulateur de Milton Keynes :
http://www.f1i.com/f1i-features/grand-prix-du-canada-le-circuit-a-la-loupe/

Mark Webber a signé le meilleur temps de la troisième et dernière séance d’essais libres du Grand Prix du Canada, disputée sur une piste séchante.

La session a été raccourcie de trente minutes pour permettre aux commissaires de piste de réparer des barrières qui avaient été endommagées en début de matinée lors du Ferrari Challenge.

L’Australien a devancé de trois dixièmes la Mercedes de Lewis Hamilton et de huit dixièmes la Force India d’Adrian Sutil. Fernando Alonso, qui s’attend à disputer un week-end difficile, a terminé quatrième devant Sebastian Vettel.

Côté français, Romain Grosjean s’est adjugé le 11ème temps juste derrière son équipier Kimi Räikkönen. Jean-Eric Vergne a réalisé le 17ème chrono, trois places devant Charles Pic. Jules Bianchi a terminé dernier.
01 M. Webber Red Bull Racing 1:17.895 7
02 A. Sutil Force India 1:18.248 + 0.353 8
03 L. Hamilton Mercedes 1:18.732 + 0.837 7
04 F. Alonso Ferrari 1:18.977 + 1.082 10
05 S. Vettel Red Bull Racing 1:19.131 + 1.236 6
06 N. Rosberg Mercedes 1:19.457 + 1.562 7
07 P. di Resta Force India 1:19.496 + 1.601 6
08 F. Massa Ferrari 1:19.750 + 1.855 9
09 J. Button McLaren 1:19.790 + 1.895 9
10 K. Räikkönen Lotus 1:20.316 + 2.421 8
11 R. Grosjean1 Lotus 1:20.596 + 2.701 9
12 P. Maldonado Williams 1:21.035 + 3.140 12
13 D. Ricciardo Toro Rosso 1:21.364 + 3.469 7
14 M. Chilton Marussia 1:21.652 + 3.757 9
15 N. Hulkenberg Sauber 1:22.021 + 4.126 14
16 E. Gutierrez Sauber 1:22.720 + 4.825 15
17 J. Vergne Toro Rosso 1:23.058 + 5.163 7
18 G. van der Garde Caterham 1:23.132 + 5.237 14
19 S. Perez McLaren 1:23.309 + 5.414 8
20 C. Pic Caterham 1:23.620 + 5.725 12
21 V. Bottas Williams 1:24.314 + 6.419 12
22 J. Bianchi Marussia 1:26.195 + 8.300
http://www.f1i.com/infos/el3-webber-conclut-les-essais-en-tete/

A Montréal, attention à la fiabilité !!

La ligne droite des stands et le virage n°1
Le tour commence par la courte ligne droite des stands, au bout de
laquelle la vitesse dépasse les 300 km/h. Ensuite les pilotes
rétrogradent en troisième pour aborder une courbe à gauche négociée à
environ 120 km/h. Le ‘T1’ marque le début d’un virage au profil de
cuillère, qui nécessite une réponse douce et progressive du moteur. Les
moteurs tournent à environ 11 000 tr/min pendant cinq secondes dans ce
virage : il s’agit de la plus longue période à bas régime constant sur
ce circuit.

L’épingle
Les monoplaces ralentissent à 58 km/h pour passer l’épingle avant
d’attaquer le Droit du Casino. Les cartographies seront adaptées pour
donner un maximum de motricité à l’entrée de l’épingle, mais aussi pour
optimiser le temps de réponse en sortie, dans la mesure où ce virage
débouche sur la plus longue ligne droite du circuit (1 064 m). Pour
obtenir la meilleure accélération dans la ligne droite, les rapports de
boîte de vitesses seront soigneusement choisis. La vitesse et la
direction du vent doivent être pris en compte. Avec le vent de face, les
ingénieurs opteront pour des rapports plus courts, et vice-versa. Les
motoristes seront également attentifs à la consommation en cas de vent
fort. Si le vent est contraire, le temps passé au limiteur à la fin de
la ligne droite est plus court, ce qui signifie que la consommation est
plus importante.

<blockquote>« Les pilotes montent les rapports pour atteindre les 320 km/h en qualifications »
</blockquote>
Le ‘Mur des Champions’
Les pilotes montent les rapports pour atteindre les 320 km/h en
qualifications. Ils freinent ensuite pour le virage n°13, également
connu sous le nom de ‘Mur des Champions’. La stabilité est la clé pour
bien passer cette chicane et les pilotes utilisent aussi bien le frein
moteur que la pédale de gauche. Cela soumet les composants internes et
les circuits de fluides à de fortes contraintes. Quand le pilote entre
dans le virage, il reprend aussitôt les gaz pour aborder la ligne droite
des stands. Les cartographies de pédale et d’accélérateur doivent donc
délivrer le niveau exact de puissance au moment nécessaire. Trop de
‘poussée’ enverra la voiture dans le mur, et pas assez compromettra
l’accélération dans la ligne droite.

Rémi Taffin, Directeur des prestations piste de Renault Sport F1 :
A Montréal, attention à la fiabilité !!

La ligne droite des stands et le virage n°1
Le tour commence par la courte ligne droite des stands, au bout de
laquelle la vitesse dépasse les 300 km/h. Ensuite les pilotes
rétrogradent en troisième pour aborder une courbe à gauche négociée à
environ 120 km/h. Le ‘T1’ marque le début d’un virage au profil de
cuillère, qui nécessite une réponse douce et progressive du moteur. Les
moteurs tournent à environ 11 000 tr/min pendant cinq secondes dans ce
virage : il s’agit de la plus longue période à bas régime constant sur
ce circuit.

L’épingle
Les monoplaces ralentissent à 58 km/h pour passer l’épingle avant
d’attaquer le Droit du Casino. Les cartographies seront adaptées pour
donner un maximum de motricité à l’entrée de l’épingle, mais aussi pour
optimiser le temps de réponse en sortie, dans la mesure où ce virage
débouche sur la plus longue ligne droite du circuit (1 064 m). Pour
obtenir la meilleure accélération dans la ligne droite, les rapports de
boîte de vitesses seront soigneusement choisis. La vitesse et la
direction du vent doivent être pris en compte. Avec le vent de face, les
ingénieurs opteront pour des rapports plus courts, et vice-versa. Les
motoristes seront également attentifs à la consommation en cas de vent
fort. Si le vent est contraire, le temps passé au limiteur à la fin de
la ligne droite est plus court, ce qui signifie que la consommation est
plus importante.

<blockquote>« Les pilotes montent les rapports pour atteindre les 320 km/h en qualifications »
</blockquote>
Le ‘Mur des Champions’
Les pilotes montent les rapports pour atteindre les 320 km/h en
qualifications. Ils freinent ensuite pour le virage n°13, également
connu sous le nom de ‘Mur des Champions’. La stabilité est la clé pour
bien passer cette chicane et les pilotes utilisent aussi bien le frein
moteur que la pédale de gauche. Cela soumet les composants internes et
les circuits de fluides à de fortes contraintes. Quand le pilote entre
dans le virage, il reprend aussitôt les gaz pour aborder la ligne droite
des stands. Les cartographies de pédale et d’accélérateur doivent donc
délivrer le niveau exact de puissance au moment nécessaire. Trop de
‘poussée’ enverra la voiture dans le mur, et pas assez compromettra
l’accélération dans la ligne droite.

Rémi Taffin, Directeur des prestations piste de Renault Sport F1 :


» Après le tracé le plus lent du calendrier, nous allons courir
sur la piste dont le temps au tour est le plus faible. Il ne faut en
moyenne que 75 secondes pour boucler un tour du circuit Gilles
Villeneuve. Cela est à la fois dû à la faible longueur du tracé – à
peine plus de quatre kilomètres – et aux longues lignes droites, qui
représentent un pourcentage particulièrement élevé. Nous portons donc
notre attention sur l’accélération et la vitesse de pointe.
<blockquote> »Nous portons donc notre attention sur l’accélération et la vitesse de pointe. »
</blockquote>
Les lignes droites sont reliées par des épingles serrées, dans
lesquelles les voitures ralentissent à moins de 60 km/h. Notre défi
consiste donc à combiner cette vitesse de pointe élevée avec un frein
moteur efficace et de bonnes reprises pour les entrées et les sorties
des virages serrés. Il faut également prendre en compte le fait que les
deux épingles et la chicane soumettent les composants du moteur à de
violentes forces d’accélération latérale, et ce trois fois par tour.
C’est ce qui a donné à Montréal sa réputation de circuit casse-moteur.
«
» Cette succession de phases de gros freinages et d’accélérations
nous conduit à embarquer une des quantités d’essences les plus élevées
de la saison, comme à Abu Dhabi et en Australie. Ceci sera conditionné
dans une certaine mesure par les stratégies de course et la météo, qui
s’avère très indécise cette année. «

JL

Source: Renault sport F1 pour formule1fo.com,
http://formule1fo.com/revue-techniquegp-du-canadaun-circuit-casse-moteur/

Sebastian Vettel took pole position for the Canadian Grand Prix, edging out Lewis Hamilton and Valtteri Bottas in changeable conditions in Montreal.

Rain fell throughout qualifying but with the track conditions always changing it was an impressive job from Vettel to take pole position on his first run in Q3. Hamilton was just 0.087s off Vettel with his lap, while Bottas - who had looked quick all afternoon - was last across the line during the first runs and went third.

Rain started to fall more steadily in the final five minutes to prevent any further improvements, with Nico Rosberg having to settle for fourth ahead of Mark Webber and Fernando Alonso. It was a good session for Vettel as his other title rival - Kimi Raikkonen - only lines up ninth.

Both McLarens missed out on a place in Q3 as both Toro Rossos made it in to the top ten, while there was only one Ferrari in the final part of qualifying after Felipe Massa had another crash.

After a damp Q1 the rain was heavier by the start of Q2 and intermediate tyres were required from the start. Massa was struggling to get out of the drop zone and lost the rear approaching Turn 3, sliding sideways in to the wall and bringing out the red flag. With just 1m59s to go in the session it was a mad dash for the line and Jenson Button failed to start his lap before the chequered flag.

There were a few improvements on a slightly drier track, and Sergio Perez also dropped out as late laps from Adrian Sutil and Daniel Ricciardo pushed him down to 12th place.

Rain started to fall before the start of Q1 and even though everyone went out on slick tyres to try and set a time the circuit was too damp, forcing everyone back in to the pits to change to intermediates. The rest of the session was run on the inters despite the track continuing to dry, but drizzle prevented anyone switching to slicks.

With times dropping, it was all about who could improve late on but both Paul di Resta and Romain Grosjean failed to get clean laps in and couldn't improve enough on their final laps as the rain intensified slightly. They both dropped out alongside the two Caterhams and Marrusias - the second race in succession di Resta has dropped out in Q1 - while Grosjean will start last as a result of the grid penalty hanging over him from Monaco.


Grand Prix du Canada 2013
Sebastian Vettel a mis un terme à la domination des Mercedes en
qualifications en arrachant la pole position au Grand Prix du Canada
dans des conditions rendues très difficiles par une pluie intermittente.

Le triple Champion du monde, qui a signé la 39ème pole de sa carrière, partira en première ligne aux côtés de Lewis Hamilton.

La surprise est venue de la troisième place de Valtteri Bottas,
brillant sous la pluie au volant d’une modeste Williams qui ne valait
certainement pas cette position s’il avait fait sec. Le Finlandais
s’élancera devant Nico Rosberg.

Mark Webber partira de la cinquième place devant Fernando Alonso.
Septième, Jean-Eric Vergne a une nouvelle fois confirmé son aisance sur
une piste détrempée. Il s’agit de ses meilleures qualifications depuis
ses débuts en Formule 1. Adrian Sutil, Kimi Räikkönen et Daniel
Ricciardo complètent le top 10.

Les trois autres pilotes français ont été éliminés dès la première
partie des qualifications. Charles Pic (18ème) a devancé Romain Grosjean
(19ème) et Jules Bianchi (20ème). Compte-tenu de sa pénalité de dix
places sur la grille de départ, le pilote Lotus partira bon dernier aux
côtés de Giedo van der Garde.

Notez que la direction de course a été contrainte de déployer le
drapeau rouge à deux minutes de la fin de la Q2 en raison de la sortie
de piste de Felipe Massa. Il s’agit du troisième accident dont est
victime le pilote brésilien depuis le Grand Prix de Monaco.




Qualification

	Pilote	Équipes	Chrono
1	S Vettel (GER)	Red Bull	1'25.425
2	LC Hamilton (GBR)	Mercedes	1'25.512
3	V Bottas (FIN)	Williams	1'25.897
4	N Rosberg (GER)	Mercedes	1'26.008
5	M Webber (AUS)	Red Bull	1'26.208
6	F Alonso (ESP)	Ferrari	1'26.504
7	J.-É. Vergne (FRA)	Toro Rosso	1'26.543
8	A Sutil (GER)	Force India	1'27.348
9	KM Räikkönen (FIN)	Lotus	1'27.432
10	D Ricciardo (AUS)	Toro Rosso	1'27.946
11	N Hülkenberg (GER)	Sauber	1'29.435
12	S Pérez (MEX)	McLaren	1'29.761
13	P Maldonado (VEN)	Williams	1'29.917
14	J Button (GBR)	McLaren	1'30.068
15	E Gutiérrez (MEX)	Sauber	1'30.315
16	F Massa (BRA)	Ferrari	1'30.354
17	di Resta (GBR)	Force India	1'24.908
18	C Pic (FRA)	Caterham	1'25.626
19	R Grosjean (FRA)	Lotus	1'25.716
20	J Bianchi (FRA)	Marussia	1'26.508
21	M Chilton (GBR)	Marussia	1'27.062
22	G van der Garde (NED)	Caterham	1'27.110

© ESPN EMEA Ltd
http://fr.espnf1.com/canada/motorsport/story/110285.html

Une séance de qualification sur le mouillé, on n'avait pas encore vu ça cette saison, a fortiori dans des conditions aussi délicates sur une piste que l'on sait traîtresse quand ça glisse : certains l'ont appris à leur dépens, n'est-ce pas Felipe Massa ? Sebastian Vettel a émergé assez facilement en Q3, mais on sait que ce circuit n'a jamais réussi aux Red Bull, alors rien n'est joué. Les Mercedes partiront dans le haut de la grille, certes, encore faudra-t-il mettre les pneus à température sans les flinguer. Une bonne occasion pour vérifier si... les essais privés avec Pirelli ont été bénéfiques aux Flèches d'argent ! Et puis, naturellement, l'exploit de Valtteri Bottas est dans toutes les conversations. Le rookie finlandais sera le joker d'une course particulièrement ouverte, avec la perspective de voir - enfin - Williams ouvrir le score cette saison.

La déception dans le camp Ferrari était perceptible, même si Fernando Alonso a limité les dégâts malgré les difficultés éprouvées pour mettre les pneus en température par ce temps pour le moins frisquet. A lui de jouer en course, en optant pour une stratégie éventuellement décalée. L'intérêt d'une séance de qualification courue en gomme intermédiaire provient du fait que tous les pilotes pourront choisir leurs pneus au départ, chacun ayant de nombreux trains de slicks "frais" vu les conditions météos rencontrées dans pratiquement toutes les séances d'essais. Entre les incertitudes météorologiques et les statistiques d'intervention de la voiture de sécurité (70 % de chance), il faudra être créatif et surtout réactif pour tirer le meilleur parti des circonstances.

Dans le peloton, les surprises peuvent venir d'outsiders comme Sutil, les Toro Rosso ou encore Hülkenberg, sans oublier Bottas, la vedette de ce samedi pluvieux. Coup de mou en revanche chez Lotus avec Räikkönen qui part loin et Grosjean bon dernier. Il faudra cependant ne rien manquer devant vos petits écrans car ce Grand Prix du Canada s'annonce spectaculaire à souhait, plein de rebondissements et de surprises, même si en principe il devrait se dérouler sur une piste sèche. Ce serait la première journée du week-end sans pluie, autant dire en terre inconnue pour la plupart des concurrents. Bienvenue au Québec !

http://www.f1i.com/f1i-features/synthese-du-samedi-dans-le-desordre/

La grille de départ du Grand Prix du Canada diffère quelque peu du résultat des qualifications.

Kimi Räikkönen et Daniel Ricciardo ont été sanctionnés de deux places par les commissaires sportifs pour ne pas s’être alignés correctement à la sortie de la pitlane en Q2.

Romain Grosjean s’élancera de son côté bon dernier compte tenu de son recul de dix places sur la grille pour avoir harponné Ricciardo à Monaco.

Consultez ci-dessous la grille de départ du Grand Prix du Canada :
Pos Pilote Pilote Pos
01 S. Vettel
L. Hamilton 02
03 V. Bottas
N. Rosberg 04
05 M. Webber
F. Alonso 06
07 J.-E. Vergne
A. Sutil 08
09 N. Hülkenberg
K. Räikkönen 10
11 D. Ricciardo
S. Pérez 12
13 P. Maldonado
J. Button 14
15 E. Gutiérrez
F. Massa 16
17 P. di Resta
C. Pic 18
19 J. Bianchi
M. Chilton 20
21 G. van der Garde
R. Grosjean 22

http://www.f1i.com/infos/la-grille-de-depart-du-grand-prix-du-canada/

Suite aux qualifications du Grand Prix du Canada 2013, les responsables techniques ou sportifs reviennent sur les performances de leurs écuries respectives, à commencer par Red Bull qui signe la pole position grâce à Sebastian Vettel.
Red Bull

Sebastian Vettel - Pole position
Mark Webber - 5ème

Christian Horner, Directeur d'équipe : « C'est fantastique de décrocher la pole à Montréal. Cela a vraiment été une séance de qualification difficile et il est très facile de voir les choses mal se passer dans une séance telle que celle-là. Le simple fait de placer les deux voitures en Q3 était un bon résultat, donc décrocher la pole avec Sebastian et la 5ème place avec Mark pour le Grand Prix de demain est une très bonne position de départ. »

- Lire les déclarations des pilotes

Mercedes

Lewis Hamilton - 2ème
Nico Rosberg - 4ème

Ross Brawn, Directeur d'équipe : « Cela a été une séance de qualification inhabituelle cet après-midi, avec nos deux pilotes utilisant des intermédiaires tout du long. L'équipe a bien géré la situation, plaçant les voitures en piste au bon moment, et nous avons vu à quel point cela était difficile de réussir cela aujourd'hui. Nos deux pilotes ont fait un travail fantastique ; Lewis a obtenu sa troisième première ligne consécutive alors que Nico a terminé 4ème malgré un problème de radio ce qui a rendu la communication difficile lorsqu'il était en piste. Comme nous le voyons souvent dans ces conditions, il y a certaines voitures loin de leur position par rapport au sec, et cela devrait rendre la course passionnante. »

- Lire les déclarations des pilotes

Williams

Valtteri Bottas - 3ème
Pastor Maldonado - 13ème

Mike Coughlan, Directeur technique : « Les conditions étaient changeantes aujourd'hui rendant les choses compliquées pour toutes les équipes. Nous avons le sentiment d'avoir fait un nouveau pas en avant en terme de performance, mais au final, aujourd'hui, il a surtout été question de capitaliser avec ces conditions. Nous avons bien travaillé en tant qu'équipe pour avoir la meilleure position en piste au bon moment, et le résultat a été cette 3ème place. Si la piste est sèche demain, ce sera difficile de conserver cette position mais nous allons nous battre pour les points avec les deux voitures. C'est un résultat bien mérité pour Valtteri et pour toute l'équipe et cela nous donne un vrai boost après tout le travail fourni par tout le monde. Pastor partira hors du top 10 car il n'a pas pu mener à bien ses tours rapides en Q2 à cause du drapeau rouge et du trafic, donc il va attaquer fort pour décrocher quelques points demain. »

- Lire les déclarations des pilotes

Ferrari

Fernando Alonso - 6ème
Felipe Massa - 16ème

Pat Fry, Directeur technique : « La qualification d'aujourd'hui a été extrêmement compliquée et son issue a été en grande partie influencée par des conditions météorologiques variables. Dans de telles situations, les pilotes doivent impérativement être en mesure de faire le bon nombre de relais dans les trois parties de cette séance et tout en ayant cela en tête, nous devons faire attention à la quantité d'essence que nous mettons dans les voitures, en faisant les bons choix pneumatiques pour une piste qui évolue constamment, à cause de la pluie intermittente. Dans les faits, nous avons eu quelques difficultés à faire chauffer nos pneumatiques, de plus la piste ici est moins abrasive donc cela est plus compliqué d'avoir les bonnes sensations avec les pneus. Heureusement, dépasser est possible ici et avec sa position de départ sur la grille, Fernando pourrait certainement attaquer. Ce sera plus dur pour Felipe, parce qu'il part bien plus loin. Mais lors des dernières courses, nous avons toujours eu un bon rythme de course et nous espérons que demain la météo sera meilleure afin de pouvoir tirer le maximum de notre potentiel. »

- Lire les déclarations des pilotes

Toro Rosso

Jean-Eric Vergne - 7ème
Daniel Ricciardo - 10ème [11ème sur la grille après pénalité]

Laurent Mekies, Responsable de la performance : « Un peu comme Monaco il y a deux semaines, cela a été une séance de qualification compliquée pour tout le monde, en particulier les pilotes. Pour les ingénieurs sur le muret des stands, il était important de faire sortir les voitures en piste au bon moment, alors que pour les mécaniciens dans le garage, ils devaient suivre toutes les instructions reçues. Dans l'ensemble, les choses se sont bien déroulées, car nous avons placé nos deux voitures en Q3 ce qui est un bon pas en avant. Bien évidemment, vous souhaitez toujours plus et nous sentons que nous avions le potentiel pour faire un peu mieux en Q3. Néanmoins, ce sont deux bonnes positions de départ pour demain, où les prévisions météo annoncent des conditions très différentes et de notre place sur la grille, nous espérons décrocher des points avec nos deux voitures. »

- Lire les déclarations des pilotes

Force India

Adrian Sutil - 8ème
Paul di Resta - 17ème

Robert Fernley, Directeur d'équipe adjoint : « Un nouvel excellent effort de la part d'Adrian pour se qualifier en 8ème position compte tenues des conditions aujourd'hui. Il a eu du mal à faire fonctionner les intermédiaires, mais il a réalisé de très bons tours lorsque cela importait pour sécuriser sa place dans le top 10. La séance de Paul a été perturbée par un petit problème logiciel, ce qui signifie qu'il a manqué les meilleures conditions de piste et il n'a pas pu montrer son vrai potentiel. Lorsqu'il est sorti à la fin de Q1, son meilleur tour a été compromis par Rosberg, qui a fait un tête-à-queue devant lui. Cela s'est avéré très coûteux et a donné à Paul beaucoup de travail à faire en course. Nous savons qu'il va rester concentré demain et avec le temps sec attendu, il devrait démontrer le vrai rythme de sa voiture, espérons-le. »

- Lire les déclarations des pilotes

Lotus

Kimi Räikkönen - 9ème [10ème sur la grille après pénalité]
Romain Grosjean - 19ème [22ème sur la grille après pénalité]

Alan Permane, Directeur des opérations de piste : « Cela a été une journée décevante pour nous. Romain n'a pas pu faire un bon tour lors de la première partie des qualifications ce qui signifie qu'il partira en fond de grille. Kimi a eu du mal aussi et partira 9ème, ce qui n'est pas ce que nous souhaitions. La E21 ne fonctionnait clairement pas très bien dans les conditions humides rencontrées aujourd'hui. Nous avons opté pour des réglages plutôt axés pour le sec ce qui, même si cela nous a coûté aujourd'hui, devrait nous être bénéfique demain si le temps reste sec. Nous ne nous attendions clairement pas à avoir autant d'eau que ce que nous avons vu en piste lors des qualifications. »

- Lire les déclarations des pilotes

Sauber

Nico Hülkenberg - 11ème [10ème sur la grille]
Esteban Gutiérrez - 15ème

Tom McCullough, Responsable de l'ingénierie de piste : « Après un vendredi difficile, nous avons tiré bien plus de la voiture aujourd'hui, et les pilotes ont très bien géré des conditions délicates lors de ces qualifications. Au final, Nico n'a pas eu de chance avec son dernier tour avant le drapeau rouge. Il était sorti du dernier virage sur un bon rythme quand le drapeau rouge a été agité. Son temps au tour lui aurait aisément permis de passer en Q3. C'est un peu dommage, mais en partant depuis les 11ème et 15ème positions, nous pouvons inscrire des points sur un circuit comme celui-là. La monoplace devrait être bonne demain en course. »

- Lire les déclarations des pilotes

McLaren

Sergio Pérez - 12ème
Jenson Button - 14ème

Martin Whitmarsh, Directeur d'équipe : « Une séance difficile pour tout le monde - mais au final, les choses ne sont pas allées dans notre sens aujourd'hui. En Q2, nous avons mis nos deux pilotes sur leur deuxième train de pneus intermédiaires lorsqu'ils ont fait face à des drapeaux jaunes, et ensuite un drapeau rouge. Nous n'avons pas pu avoir les tours rapides dont nous avions besoin.

Par la suite, lorsque le drapeau rouge est arrivé, nous n'avions que deux minutes pour repartir en piste en signer un temps, donc cela allait être difficile de sortir et d'améliorer. Jenson a manqué de peu de débuter son tour - d'environ une seconde - et Checo a eu trop de trafic et a eu du mal à faire chauffer ses pneumatiques. En conséquence, nous n'avons pas placé de voiture en Q3 pour la première fois cette année.

Mais, avec Jenson et Checo, nous avons un duo de pilotes fantastique qui vont clairement faire de leur mieux demain. Les conditions météorologiques imprévisibles ne montrent aucun signe d'amélioration, et nous allons attaquer pour maximiser chaque opportunité disponible en course qui devrait être longue, difficile et imprévisible. Il reste encore beaucoup à faire. »

- Lire les déclarations des pilotes

Caterham

Charles Pic - 18ème
Giedo Van der Garde - 22ème [21ème sur la grille]

Caterham n'a pas publié les déclarations des représentants de l'écurie.

- Lire les déclarations des pilotes

Marussia

Max Chilton - 21ème [20ème sur la grille]
Jules Bianchi - 20ème [19ème sur la grille]

John Booth, Directeur d'équipe : « Les conditions pluvieuses ont rendu la journée difficile pour l'équipe. Les essais libres 3 ont offert plus que les défis habituels avec seulement une demi-heure de roulage, toutefois nos deux voitures ont au moins pu utiliser les pneus super tendres à la fin et Max a eu une très bonne fin de séance. Jules n'a pas tiré le meilleur de ces pneumatiques en étant sorti large et en ayant roulé sur une piste humide avec des pneus pour le sec, toutefois nous avons pu voir, dans l'ensemble, que les voitures étaient plutôt comme attendu après les changements effectués dans la nuit. La séance de qualification a bien évidemment été très difficile. Nous pensions qu'il fallait essayer les super tendres, toutefois, comme la plupart en piste, nous nous sommes tout de suite arrêtés pour chausser des intermédiaires. Alors qu'il n'y avait rien de très mauvaise avons les temps au tour, le trafic et les conditions météo n'ont pas aidé à tirer le meilleur parti. Nous sommes bien plus contents de notre performance avec les pneus pour le sec, même s'il y a encore un risque de pluie pour demain, cela semble plus probable d'avoir une piste plus sèche qu'aujourd'hui. Nous attendons avec impatience ce cas de figure afin de faire la meilleure remontée possible. »

http://www.fan-f1.com/f1/2013/actualite/15667-F1-Canada-Les-qualifications-vues-des-stands.html

Sebastian Vettel a survolé le Grand Prix du Canada, septième manche du championnat du monde de Formule 1, pour remporter la 29ème victoire de sa carrière, la troisième de la saison.

Le triple Champion du monde s’est facilement imposé devant Fernando Alonso et Lewis Hamilton, les reléguant à une quinzaine de secondes au terme des 70 tours de course.

Avec la contre-performance de Kimi Räikkönen, seulement neuvième, Vettel prend le large au championnat. En terminant pour la 24ème fois d’affilée dans le top 10, le Finlandais a par ailleurs égalé le record du plus grand nombre d’arrivées consécutives dans les points détenu par Michael Schumacher.

La quatrième place est revenue à Mark Webber, à une trentaine de secondes de son équipier, devant Nico Rosberg et un excellent Jean-Eric Vergne. Avec cette sixième position, le Parisien enregistre le meilleur résultat de sa carrière en Formule 1. JEV a dominé son équipier Daniel Ricciardo, lointain 15ème aujourd’hui sur le Circuit Gilles-Villeneuve.

Le top 10 est complété par Paul di Resta, Felipe Massa, Räikkönen et Adrian Sutil. Romain Grosjean, qui s’élançait bon dernier, a dû se contenter de la 13ème place. Dans le fond du classement, Jules Bianchi (17ème) a devancé Charles Pic (18ème) d’une quinzaine de secondes au drapeau à damier.
http://www.f1i.com/infos/course-vettel-simpose-vergne-excellent-sixieme/

Alonso et Hamilton l’accompagnent sur le podium

9 juin 2013 - 21h36, par D. Thys

La température ambiante est de 23° à quelques instants du départ du Grand Prix du Canada, septième manche du championnat 2013 de F1. Il ne pleut pas et c’est une bonne nouvelle pour certain et et une moins bonne pour d’autres...

Sebastian Vettel et Lewis Hamilton sont sur la première ligne, Bottas et Rosberg sur la deuxième et la troisième est réservée à Mark Webber et Fernando Alonso.

Quant à Romain Grosjean, il occupe la dernière place sur la grille de départ alors qu’il aurait pu choisir de partir depuis l’allée des stands.

A l’extinction des feux, Sebastian Vettel prend un départ parfait et prend la tête dans le premier virage devant Hamilton, Rosberg, Webber, Bottas et Alonso.

Le classement au premier passage : Vettel, Hamilton, Rosberg, Webber, Alonso, Bottas, Vergne, Sutil, Ricciardo, Raikkonen, Hulkenberg, Perez, Maldonado, Massa, Button, Di Resta, Van der Garde, Gutiérrez, Pic, Grosjean, Bianchi et Chilton.

Sebastian Vettel creuse immédiatement un écart sur la concurrence. Au 3e passage, l’Allemand a 3”2 d’avance sur Hamilton, 4”8 sur Rosberg, 5”4 sur Webber et 7”7 sur Alonso.

Dans le cinquième tour, Sutil est à l’attaque de Bottas et effectue un tête-à-queue en plein milieu de la piste et du peloton sans toucher personne. La monoplace de l’Allemand se remet miraculeusement dans le bons sens et il peut poursuivre sa course... avant d’être percuté à l’arrière par Maldonado (il aura droit à un passage au ralenti par les stands un peu plus tard).

Adrian Sutil s’arrête pour changer ses pneus au 9e tour et pour que son équipe puisse examiner les dégâts à l’arrière de sa monoplace. Pendant ce temps, on voit Vettel toucher le mur, mais sans que sa Red Bull en souffre.

Ricciardo, Hulkenberg et Maldonado rentrent au 12e tour, Webber, Vergne, Perez au 13e, Rosberg, Bottas au 14e, Vettel, Alonso au 15e, Massa au 17e, Hamilton au 19e, Gutiérrez au 21e, Raikkonen au 22e (trop long !),

Le top 10 au 24e passage : Vettel, Hamilton (+13”1), Rosberg (+18”3), Webber (+18”, Alonso (+20”2), Vergne, Di Resta, Grosjean, Sutil et Massa.

Button s’arrête au 27e tour. Quelques instants plus tard, Webber prend la troisième place de Rosberg et Alonso passe la Mercedes dans la foulée pour se retrouver lui-même en quatrième position.

Rosberg s’arrête au 31e tour. Quelques minutes plus tard, Van der Garde ne voit pas Mark Webber revenir sur lui au freinage de la chicane et les deux pilotes se touchent (pénalité pour Van der Garde). L’aileron avant de la Red Bull est abîmé, mais l’Australien poursuit sa course avec Alonso dans sa boîte.

Sutil s’arrête au 37e tour, Ricciardo au 40e. Quelques instants plus tard, Alonso dépasse Webber pour le gain de la 3e place.

Massa rentre au 42e tour, Grosjean au 43e, Perez au 44e, Webber au 46e, Alonso au 47e, Hamilton au 48e, Vettel au 49e.

Le top 10 au 54e passage : Vettel, Hamilton, Alonso, Webber, Rosberg, Vergne, Di Resta, Sutil, Raikkonen et Massa.

Grosjean s’arrête pour la deuxième fois au 54e tour et Di Resta effectue son unique arrêt dans le 57e tour ! Pendant ce temps, Fernando Alonso revient très fort sur la deuxième place de Lewis Hamilton...

Rosberg et Vergne s’arrêtent pour la dernière fois dans le 57e tour alors que Sutil a droit à un passage au ralenti par les stands pour ne pas avoir respecté les drapeaux bleus lorsqu’il se trouvait devant Hamilton et Alonso en plein duel. Finalement, Alonso prend l’avantage sur Hamilton dans le 62e tour et s’installe sur la deuxième marche du podium derrière Vettel.

Aucune surprise en fin de course et Sebastian Vettel remporte la victoire, la première pour lui au Canada. Fernando Alonso et Lewis Hamilton vont l’accompagner sur le podium dans cet ordre.

Suivent pour les points : Webber, Rosberg, Vergne, Di Resta, Raikkonen, Massa et Sutil.

A noter que seules cinq voitures terminent cette course dans le même tour que le vainqueur...
Pos. Pilote Equipe Ecart Arrêts
01 Sebastian Vettel Red Bull Renault 70 laps - 1h32m09.143s 2
02 Fernando Alonso Ferrari +14.408 2
03 Lewis Hamilton Mercedes AMG +15.942 2
04 Mark Webber Red Bull Renault +25.731 2
05 Nico Rosberg Mercedes AMG +69.725 3
06 Jean-Eric Vergne Toro Rosso Ferrari +1 lap 2
07 Paul di Resta Force India Mercedes +1 lap 1
08 Felipe Massa Ferrari +1 lap 2
09 Kimi Raikkonen Lotus Renault +1 lap 1
10 Adrian Sutil Force India Mercedes +1 lap 3
11 Sergio Perez McLaren Mercedes +1 lap 2
12 Jenson Button McLaren Mercedes +1 lap 1
13 Romain Grosjean Lotus Renault +1 lap 2
14 Valtteri Bottas Williams Renault +1 lap 2
15 Daniel Ricciardo Toro Rosso Ferrari +2 laps 2
16 Pastor Maldonado Williams Renault +2 laps 3
17 Jules Bianchi Marussia Cosworth +2 laps 1
18 Charles Pic Caterham Renault +2 laps 2
19 Max Chilton Marussia Cosworth +2 laps 1
20 Esteban Gutierrez Sauber Ferrari +7 laps 2
21 Nico Hulkenberg Sauber Ferrari DNF 2
22 Giedo Van der Garde Caterham Renault DNF 4
http://motorsport.nextgen-auto.com/Premiere-victoire-de-Vettel-au-Canada,62067.html

La FIA a annoncé la mort du commissaire de piste accidenté après l'arrivée du Grand Prix du Canada.

La victime, 38 ans, présent dans l'équipe des commissaires depuis 10 ans, a été héliporté à l'hôpital du Sacré-Coeur, à Montréal, après être passée sous les roues d'une dépanneuse.

Il perd sa radio

Ayant perdu sa radio, qui lui permet de rester en contact avec ses collègues, il a trébuché en essayant de la récupérer. C'est alors que la grue mobile qui servait à évacuer la Sauber d'Esteban Gutiérrez lui serait passé dessus.

Malgré ses efforts, le personnel médical n'a pu le conserver en vie. Il avait pourtant été évacué conscient du circuit mais atteint par de nombreuses fractures.

C'est le premier commissaire décédé depuis Graham Beveridge, en 2001 en Australie.
http://fr.espnf1.com/f1/motorsport/story/110697.html

Le record du tour du Grand Prix du Canada a été signé par Mark Webber, dans l'avant-dernière boucle, en 1.16.182 à une vitesse de 206,080 km/h.

Le pilote australien, quatrième cet après-midi au drapeau à damier, a devancé de 21 millièmes Fernando Alonso.

Le vainqueur du jour, Sebastian Vettel, a enregistré le cinquième record du tour sur le Circuit Gilles-Villeneuve derrière les pilotes Mercedes.

Pos Pilote Equipe Temps Tour Vitesse
01 M. Webber Red Bull Racing 1:16.182 69 206.080
02 F. Alonso Ferrari 1:16.203 69 206.023
03 L. Hamilton Mercedes 1:16.354 69 205.615
04 N. Rosberg Mercedes 1:16.534 70 205.132
05 S. Vettel Red Bull Racing 1:16.561 55 205.060
06 F. Massa Ferrari 1:16.939 69 204.052
07 S. Perez McLaren 1:17.369 69 202.918
08 J. Button McLaren 1:17.458 68 202.685
09 R. Grosjean Lotus 1:17.607 62 202.296
10 A. Sutil Force India 1:17.694 68 202.069
11 K. Räikkönen Lotus 1:17.766 61 201.882
12 P. di Resta Force India 1:17.841 63 201.688
13 J. Vergne Toro Rosso 1:17.909 61 201.512
14 V. Bottas Williams 1:18.004 63 201.266
15 P. Maldonado Williams 1:18.105 68 201.006
16 D. Ricciardo Toro Rosso 1:18.257 68 200.615
17 J. Bianchi Marussia 1:18.873 68 199.049
18 N. Hulkenberg Sauber 1:19.056 40 198.588
19 C. Pic Caterham 1:19.380 60 197.777
20 E. Gutierrez Sauber 1:19.478 52 197.533
21 M. Chilton Marussia 1:19.566 67 197.315
22 G. van der Garde Caterham 1:21.811 42 191.900

canada
http://www.f1i.com/infos/synthese-des-meilleurs-tours-en-course-16/

Lewis Hamilton n’a pas démérité en course. Le britannique a tenté de conserver sa deuxième place dans les derniers tours du GP du Canada mais en vain. Fernando Alonso est revenu sur lui comme un boulet de canon et Hamilton n’a rien pu faire pour résister au taureau rouge des Asturies !


Les deux hommes se sont livrés à une magnifique bataille. Roue dans roue, à plus de 300 km/h, les pilotes ont offert au public canadien une bagarre magique. Le contact était proche à plusieurs reprises. Un morceau de l’aileron avant de la Mercedes a même volé durant la lutte vers la seconde marche du podium.

Au 63e tour, soit 7 tours seulement avant la fin de la course, Hamilton n’a pas pu résister à l’assaut d’Alonso. Aidé par le DRS, le pilote Ferrari n’a fait qu’une seule bouchée de la Mercedes. Quelques virages après le dépassement d’Alonso sur Hamilton, la bagarre ne s’arrête pas. Hamilton tente de reprendre son dû. En vain. « Je pense qu’une petite partie de mon aileron s’est détachée. Nous étions très proches. C’était une belle bataille. C’était très juste. La double zone de DRS était une zone sensible pour moi car la Ferrari est si rapide avec le DRS en ligne droite, qu'il était impossible de résister. Même quand je suis arrivé avec le DRS derrière lui, j'étais à fond et je n’ai pas pu le repasser. C’est malheureux »


Lewis Hamilton s’est un peu énervé à la radio avec son ingénieur. En pleine lutte avec le double champion du monde 2005-2006, Hamilton ne voulait pas être déconcentré. C’est pourquoi il a répondu à son ingénieur: « S’il te plaît, laisse-moi conduire, mec » Hamilton ne voulait pas s’énerver. Il voulait juste être tranquille pour se concentrer sur sa bataille avec Alonso. Il ne voulait laisser place à aucune distraction. « Être pourchassé par Fernando, c'est comme être pourchassé par un taureau. Je n'ai tout simplement besoin de personne qui me parle à l’oreille quand je suis à la limite. Lorsque vous êtes à la limite comme ça, vous pouvez facilement faire une erreur, donc je n’avais pas besoin qu’on me dérange» affirme-t-il à la presse à l'issue de la course.

En fin de compte, Hamilton s’est fait doubler par Alonso et n’a pas réussi à lui rendre la monnaie de sa pièce. Il a dû se contenter de la troisième marche sur le podium sur un circuit qu’il affectionne tout particulièrement. «C'est un peu décevant et ça aurait été agréable de garder la deuxième place. Nous n'avions pas le rythme des Red Bull et nous avons vu Fernando revenir très vite. Nous avons eu beaucoup de trafic, ce qui n’a pas joué en notre faveur, mais Fernando était plus rapide. Nous avons encore fait un pas en avant en grappillant une place au championnat Constructeurs, ce qui est un énorme bonus pour nous »
http://www.tout-f1.com/toute-l-actu/canada-montreal/mercedes-benz-petronas/lewis-hamilton/hamilton-alonso-m-a-attaque-comme-un-taureau

Vettel, ce gagnant hué
Sebastian Vettel a signé une performance quasi-parfaite dimanche : après avoir démarré de la pole position, le pilote Red Bull s'est imposé (pour la première fois à Montréal) en signant la plus dominante victoire de la saison à ce jour. Son avance de 14 secondes à l'arrivée était en fait inférieure à ce qu'elle avait été à certains moments de la course. Celui qui s'était bâti une avance de deux secondes dès la fin du premier tour n'a même pas été inquiété par une petite sortie de piste dans le dernier tiers de l'épreuve. Pour une rare fois cette année, il n'y avait aucun doute sur l'identité du vainqueur.
Cependant, le succès ne rend pas toujours populaire. Vettel a été assez clairement hué par le public pendant l'interview qui a débuté immédiatement après la cérémonie du podium. "Je ne pense pas que notre course a été aussi mauvaise que ça", a-t-il vite déclaré pour alléger l'ambiance, mais ce n'était sûrement pas la réaction qu'il attendait (ni méritait) pour sa première victoire au Canada. Notons que les noms d'Alonso et de Hamilton ont été chantés par la foule réunie sous le podium. Il faut donc comprendre que l'image du triple champion Vettel a pris un dur coup cette année.
L'état d'esprit d'Alonso
Même si Sebastian Vettel continue de dire que le championnat n'est pas entièrement au cœur de ses préoccupations, c'est tout le contraire pour Fernando Alonso. En ce qui concerne le pilote Ferrari, 2013 semble être la continuation de 2012 puisqu'il focalise constamment sur les résultats de Vettel et son autre rival, Kimi Räikkönen. Voilà pourquoi l'Espagnol était néanmoins ravi de sa 2e place au Canada.
Bien sûr, il n'est pas satisfait du résultat, mais vu sa 6e place sur la grille et le rythme imbattable démontré par Vettel, il sait que cette 2e place était le meilleur résultat possible dimanche. Le fait d'avoir doublé Hamilton vers la fin de l'épreuve, et d'être passé devant Räikkonen dans le classement des pilotes, c'est du beau travail. Alonso a démontré un rythme impressionnant pendant la course, mais Ferrari doit parvenir à débloquer de la vitesse sur un tour et mieux réussir ses qualifications. L'équipe en aura besoin pour gruger l'écart de 36 points qui sépare Alonso du meneur actuel du championnat.


Bottas étonne
Les débuts de Valtteri Bottas comme titulaire en F1 étaient très attendus, plus que toute autre recrue cette saison. Malheureusement, la Williams FW35 ne lui permet pas de démontrer son talent et le Finlandais termine souvent ses courses en fond de peloton, avec les recrues des écuries Sauber, Marussia et Caterham. Toutefois, les conditions pluvieuses et changeantes des qualifications ont été une opportunité que Bottas n'a pas laissé passer : lors des trois périodes qualificatives, il a su pousser sa Williams au-delà des limites perçues et s'emparer de la 3e place sur la grille de départ.
Le fait d'avoir reculé de 11 places pendant la course est surtout dû au piètre rythme de la monoplace, ce qui souligne d'autant plus la remarquable performance de Bottas en Q3. Dommage qu'il ne soit pas parvenu à marquer ses premiers points en carrière. La Williams actuelle ne l'aidera pas à atteindre cet objectif, mais la place de Bottas en F1 sera assurée s'il continue à réaliser des performances comme celles de samedi dernier à Montréal.
Pas de points pour McLaren !
Alors que McLaren espérait progresser ce week-end grâce aux évolutions installées sur la MP4-28, l'écurie a plutôt vécu sa pire course de la saison 2013 à ce jour. Avec Sergio Pérez 11e et Jenson Button 12e, ces résultats ont mis un terme à une très impressionnante série de 64 courses consécutives dans les points pour McLaren. Mais ce qui est le plus inquiétant pour l'équipe, c'est d'avoir autant manqué de rythme sur un circuit qui a souvent été un terrain de chasse très heureux (cinq victoires au cours des huit dernières éditions). Cela démontre à quel point la monoplace a encore des problèmes fondamentaux à régler. Il fallait voir la McLaren rebondir sur les bosses, par exemple, pour comprendre à quel point le week-end a été difficile.
Button a d'ailleurs déclaré après la course qu'il n'avait "jamais été aussi heureux de sortir de la voiture", et cela ne semblait pas être une blague. Sachant que la prochaine épreuve sera disputée sur un autre circuit à haute vitesse (Silverstone, dans trois semaines), les attentes de McLaren ne doivent pas être très élevées, du moins sur le court terme. En fait, il semble de moins en moins probable que l'équipe remporte un Grand Prix cette saison ; il faudra peut-être attendre 2014 avant de revoir un pilote McLaren triompher. Pour 2013, il reste encore à faire mieux qu'une 5e place.
Le retour des essais intra-saison
L'idée d'instaurer à nouveau des essais privés pendant la saison demeure un sujet problématique, mais tout indique qu'il y en aura en 2014. La mise en service du moteur V6 turbo ainsi que les difficultés concernant les pneumatiques Pirelli, sans oublier le fameux test controversé impliquant l'écurie Mercedes, semblent avoir convaincu les équipes de prévoir une séance d'essais pendant le championnat, ce qui est interdit depuis quelques années. La principale raison pour justifier l'interdiction des essais intra-saison a toujours été les coûts d'un tel exercice, mais si de nouvelles limites sont imposées sur les essais aéro en ligne droite, le temps de soufflerie et les journées de tournage, cela pourrait compenser pour les dépenses supplémentaires que représentent des essais sur piste.
De plus, ces essais privés auraient lieu dans les jours suivant un Grand Prix, sur le même circuit, alors toute l'infrastructure serait déjà en place pour les équipes et les organisateurs. Les écuries aux budgets plus serrés ne sont pas nécessairement contre l'idée, puisqu'elles pourraient 'louer' leurs monoplaces à des pilotes payants. Mais sachant que les coûts de la F1 augmentent, il sera très important pour le paddock de trouver le bon équilibre. Sans oublier que l'ajout de périodes d'essais donnera plus de travail aux mécaniciens et ingénieurs, alors que l'on parle aussi de prolonger le calendrier à 21 manches à partir de l'an prochain avec l'ajout de la Russie et du New Jersey. Il sera peut-être nécessaire de former deux équipes de travail pour couvrir les essais de pré-saison, les essais privés intra-saison et le championnat lui-même ; difficile de réduire les coûts avec un tel programme.



Silence radio pour la polémique Pirelli
Les essais privés menés par Pirelli en Espagne avec une monoplace Mercedes courante, et révélés à Monaco, voilà le grand sujet qui animait le paddock de Montréal au début du week-end. Surtout que la FIA a confirmé avoir transmis le dossier à son Tribunal international. Vendredi, lors de la traditionnelle conférence de presse des patrons, Ross Brawn était là pour représenter Mercedes mais il s'excusait de ne pouvoir répondre aux nombreuses questions portant sur le sujet. Paul Hembery, le dirigeant de Pirelli Motorsport, a respecté les recommandations des avocats de l'entreprise et n'a tout simplement pas participé à la conférence. Par conséquent, nous ne devrions plus en apprendre davantage sur cette affaire avant l'audience devant le Tribunal international, le 20 juin.
Toutefois, les échanges continuaient dans le paddock de Montréal. Est-ce que Mercedes a appris des choses sur le comportement de sa voiture, même si les pneus chaussés étaient des prototypes pour 2014 ? Et si oui, à quel point ? Au terme de la manche canadienne, Lewis Hamilton était 3e et Nico Rosberg (vainqueur dans les conditions uniques de Monaco) terminait 5e ; pour certains, cela démontre que Mercedes a fait de grands progrès depuis les essais "privés mais pas secrets" de Barcelone. Mais il ne faut pas oublier que la surface du circuit Gilles-Villeneuve est peu abrasive et que plusieurs pilotes n'ont effectué qu'un seul arrêt. Chez Force India, Paul di Resta a bouclé 57 tours (sur 70) avant de changer ses pneus, ce qui illustre très bien la douceur de la piste sur les gommes.
Il est encore très difficile d'évaluer à quel point Mercedes aurait progressé suite aux essais complétés avec Pirelli. Et lors du GP de Grande-Bretagne, troisième course après ces tests, et en considérant le programme de développement régulier, ce sera peut-être encore plus difficile à juger.
© ESPN EMEA Ltd.

http://fr.espnf1.com/canada/motorsport/story/110925.html

Classement des pilotes

Pos	Pilote	Equipe	Points
01	S. Vettel	Red Bull Racing	132
02	F. Alonso	Ferrari	96
03	K. Räikkönen	Lotus	88
04	L. Hamilton	Mercedes	77
05	M. Webber	Red Bull Racing	69
06	N. Rosberg	Mercedes	57
07	F. Massa	Ferrari	49
08	P. di Resta	Force India	34
09	R. Grosjean	Lotus	26
10	J. Button	McLaren	25
11	A. Sutil	Force India	17
12	J.-E. Vergne	Toro Rosso	13
13	S. Pérez	McLaren	12
14	D. Ricciardo	Toro Rosso	7
15	N. Hülkenberg	Sauber	5

Classement des constructeurs

Pos	Equipe	Moteur	Points
01	Red Bull	Renault	201
02	Ferrari	Ferrari	145
03	Mercedes	Mercedes	134
04	Lotus	Renault	114
05	Force India	Mercedes	51
06	McLaren	Mercedes	37
07	Toro Rosso	Ferrari	20
08	Sauber	Ferrari	5