GP du Brésil 9 novembre 2014 Interlagos
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GP du Brésil 9 novembre 2014 Interlagos
Circuit : Race
Longueur 4.309kms
Nombre de virages 15
Circulation anti-horaire
Capacité 119,000
Achevé en 1936
Circuit Info
Circuit : Interlagos
Lieu : Sao Paulo, Brésil
Débuts : 1973
Calendrier officiel de la F1: oui
Développement : 4,309km (2.677miles)
Distance du GP (tours) : 71
Virages : 15
Trajectoire : sens anti-horaire
Capacité : 119 000 spectateurs
Record du tour F1 : 1'11"473 (Juan Pablo Montoya ; Williams BMW ; 2004)
Interlagos signifie littéralement "entre les lacs", en référence aux deux grands lacs artificiels qui ont été construits au début du XXe siècle pour fournir la ville en eau et en électricité. Le terrain sur lequel le circuit a été construit avait été acheté à l'origine, en 1938, par deux agents immobiliers qui voulaient y construire des maisons. Mais quand ils s'aperçurent que l'endroit ne convenait pas, ils décidèrent de construire un circuit à la place. Et comme la ville de Sao Paulo se développait à toute vitesse, il n'a pas fallu longtemps avant que le circuit soit entouré de maisons.
Se sentant redevable vis-à-vis du succès d'Emerson Fittipaldi, l'État manifesta son intérêt pour accueillir une course. C'est ainsi qu'Interlagos accueillit deux courses en dehors du championnat en 1971 et 1972 avant de rejoindre le calendrier officiel du championnat en 1973. Et le circuit a porté bonheur aux pilotes brésiliens Fittipaldi, Carlos Pace y ont gagné des courses. En fait, c'est le seul Grand Prix de Formule 1 que Pace ait gagné, et à la suite de sa mort dans un accident d'avion en 1977, le circuit a été renommé en son honneur. En 1978, le Grand Prix du Brésil a été déplacé sur le circuit de Jacarepagua à Rio de Janeiro, mais il revint à Interlagos l'année suivante. En 1981, il fut définitivement installé à Rio de Janeiro car les organisateurs s'étaient rendu compte que les taudis de Sao Paulo ne cadraient pas avec le prestige de la Formule 1. Et ce n'est qu'après s'être engagés dans un programme de rénovation de 15MUSD qu'ils purent à nouveau organiser le Grand Prix en 1990.
Le circuit en lui-même est l'un des rares du calendrier à se courir dans le sens contraire des aiguilles d'une montre, et ceci combiné à sa surface bosselée en fait l'un des circuits les plus durs pour les voitures comme pour les pilotes. Le nivellement de la piste en 2007 a supprimé les principales secousses, mais le circuit a conservé tout son charme car il épouse les contours de la nature environnante, ce qui le rend très intéressant pour les pilotes.
Bien qu'il n'y ait plus de véritable héros brésilien depuis la mort de Senna, la passion des spectateurs locaux ne s'est pas démentie et la course continue à attirer de grandes foules.
Re: GP du Brésil 9 novembre 2014 Interlagos
En quoi Interlagos est-il exigeant pour les V6 turbo ?
par Grégory Demoen le 04/11/14 à 13:31
Le directeur des activités piste de Renault Sport F1, Rémi Taffin, décrit les difficultés du circuit d’Interlagos, au Brésil, pour les V6 turbo hybrides.
"L’altitude et la chaleur restent les paramètres principaux du circuit d’Interlagos, les deux facteurs pouvant grandement altérer le fonctionnement des groupes propulseurs nouvelle génération", explique le Français.
"L’élévation rendait autrefois la vie plus facile aux moteurs et monoplaces puisque la puissance délivrée atteignait un niveau moindre. Cette donnée joue désormais contre nous. Un moteur turbo comprime en effet l’air ambiant et maintient une pression constante dans le turbocompresseur, puis dans le compresseur."
"Il s’assure ainsi que l’air circulant à l’intérieur du propulseur contient toujours la même quantité d’oxygène. Au Brésil, le taux d’oxygène présent dans l’atmosphère affiche une valeur inférieure de 10%. Par conséquent, le turbocompresseur doit tourner à une vitesse bien plus importante, proche de sa limite, afin de pouvoir générer sa puissance habituelle."
"On peut considérer les précédentes courses disputées ‘en altitude’ – Spa et Zeltweg – comme de simples étapes intermédiaires. Situé à 800 mètres au-dessus du niveau de la mer, le circuit d’Interlagos représente un tout autre défi (en attendant la manche mexicaine inscrite au calendrier 2015). Nous avons donc mené une batterie de tests très spécifiques sur nos bancs d’essais de Viry-Châtillon pour vérifier les différents réglages. L’objectif : assurer la fiabilité, avant de peaufiner les éléments qui permettront de gagner en performance."
"Les températures rencontrées au Brésil peuvent atteindre des sommets, ajoute Taffin. Isolée, la chaleur ne pose pas de réelles difficultés. En revanche, conjuguée à la haute altitude, elle fait chuter considérablement la densité de l’air. Le régime moteur requis pour délivrer la puissance habituelle est donc beaucoup plus important, une situation qui soumettra les composants du V6 à combustion interne à des contraintes énormes. Nous étudierons ce phénomène avec la plus grande attention sur notre plateforme d’essais, où nous pouvons recréer ces deux paramètres avec précision."
"Si le moteur à combustion interne et le turbocompresseur sont soumis à rude épreuve, les autres éléments du groupe propulseur resteront relativement épargnés. La ligne droite des stands proposera toutefois un nouveau défi désormais que les monoplaces sont propulsées par des moteurs turbocompressés. Le MGU-K peut récupérer de l’énergie dans les zones de virages serrés, tandis que le MGU-H a largement l’occasion d’en récolter lors des brèves phases d’accélération entre les différentes courbes."
"Une préparation minutieuse en amont portera clairement ses fruits, notamment dans la longue ligne droite des stands, en montée, qui offre l’une des meilleures possibilités de dépassement. C’est donc relativement sereins que nous abordons le week-end brésilien, tout en sachant qu’il faudra veiller à tout vérifier lors de chaque apparition en piste !"
http://www.f1i.com/infos/en-interlagos-il-exigeant-les-v6-turbo/
par Grégory Demoen le 04/11/14 à 13:31
Le directeur des activités piste de Renault Sport F1, Rémi Taffin, décrit les difficultés du circuit d’Interlagos, au Brésil, pour les V6 turbo hybrides.
"L’altitude et la chaleur restent les paramètres principaux du circuit d’Interlagos, les deux facteurs pouvant grandement altérer le fonctionnement des groupes propulseurs nouvelle génération", explique le Français.
"L’élévation rendait autrefois la vie plus facile aux moteurs et monoplaces puisque la puissance délivrée atteignait un niveau moindre. Cette donnée joue désormais contre nous. Un moteur turbo comprime en effet l’air ambiant et maintient une pression constante dans le turbocompresseur, puis dans le compresseur."
"Il s’assure ainsi que l’air circulant à l’intérieur du propulseur contient toujours la même quantité d’oxygène. Au Brésil, le taux d’oxygène présent dans l’atmosphère affiche une valeur inférieure de 10%. Par conséquent, le turbocompresseur doit tourner à une vitesse bien plus importante, proche de sa limite, afin de pouvoir générer sa puissance habituelle."
"On peut considérer les précédentes courses disputées ‘en altitude’ – Spa et Zeltweg – comme de simples étapes intermédiaires. Situé à 800 mètres au-dessus du niveau de la mer, le circuit d’Interlagos représente un tout autre défi (en attendant la manche mexicaine inscrite au calendrier 2015). Nous avons donc mené une batterie de tests très spécifiques sur nos bancs d’essais de Viry-Châtillon pour vérifier les différents réglages. L’objectif : assurer la fiabilité, avant de peaufiner les éléments qui permettront de gagner en performance."
"Les températures rencontrées au Brésil peuvent atteindre des sommets, ajoute Taffin. Isolée, la chaleur ne pose pas de réelles difficultés. En revanche, conjuguée à la haute altitude, elle fait chuter considérablement la densité de l’air. Le régime moteur requis pour délivrer la puissance habituelle est donc beaucoup plus important, une situation qui soumettra les composants du V6 à combustion interne à des contraintes énormes. Nous étudierons ce phénomène avec la plus grande attention sur notre plateforme d’essais, où nous pouvons recréer ces deux paramètres avec précision."
"Si le moteur à combustion interne et le turbocompresseur sont soumis à rude épreuve, les autres éléments du groupe propulseur resteront relativement épargnés. La ligne droite des stands proposera toutefois un nouveau défi désormais que les monoplaces sont propulsées par des moteurs turbocompressés. Le MGU-K peut récupérer de l’énergie dans les zones de virages serrés, tandis que le MGU-H a largement l’occasion d’en récolter lors des brèves phases d’accélération entre les différentes courbes."
"Une préparation minutieuse en amont portera clairement ses fruits, notamment dans la longue ligne droite des stands, en montée, qui offre l’une des meilleures possibilités de dépassement. C’est donc relativement sereins que nous abordons le week-end brésilien, tout en sachant qu’il faudra veiller à tout vérifier lors de chaque apparition en piste !"
http://www.f1i.com/infos/en-interlagos-il-exigeant-les-v6-turbo/
Re: GP du Brésil 9 novembre 2014 Interlagos
Alesi : "Interlagos, l'un des circuits les plus difficiles de la saison"
par Grégory Demoen le 04/11/14 à 15:09
Jean Alesi apporte son regard de pilote sur le circuit d’Interlagos, prochaine destination du grand cirque de la F1.
"J’ai couru à Interlagos à 12 reprises et j’adore ce circuit", commente le Français, ambassadeur pour Pirelli et consultant pour Canal + sur les Grands Prix.
"C’est toutefois l’un des plus difficiles, physiquement parlant, car la voiture est en mouvements constants et le pilote est sujet à des contraintes importantes."
"Les muscles du cou sont les plus sollicités et c’était encore plus éprouvant dans le passé, lorsque ce Grand Prix figurait en début de saison car nous n’étions alors pas encore au meilleur de notre forme physique."
"Je me souviens que la piste est bosselée et que le vendredi, elle n’offre qu’une faible adhérence qui ne cesse de croître tout au long du week-end. C’est aussi une particularité de l’asphalte qui est assez abrasif. Nous observerons s’il en est toujours ainsi aujourd’hui."
http://www.f1i.com/infos/alesi-interlagos-lun-circuits-les-difficiles-saison/
par Grégory Demoen le 04/11/14 à 15:09
Jean Alesi apporte son regard de pilote sur le circuit d’Interlagos, prochaine destination du grand cirque de la F1.
"J’ai couru à Interlagos à 12 reprises et j’adore ce circuit", commente le Français, ambassadeur pour Pirelli et consultant pour Canal + sur les Grands Prix.
"C’est toutefois l’un des plus difficiles, physiquement parlant, car la voiture est en mouvements constants et le pilote est sujet à des contraintes importantes."
"Les muscles du cou sont les plus sollicités et c’était encore plus éprouvant dans le passé, lorsque ce Grand Prix figurait en début de saison car nous n’étions alors pas encore au meilleur de notre forme physique."
"Je me souviens que la piste est bosselée et que le vendredi, elle n’offre qu’une faible adhérence qui ne cesse de croître tout au long du week-end. C’est aussi une particularité de l’asphalte qui est assez abrasif. Nous observerons s’il en est toujours ainsi aujourd’hui."
http://www.f1i.com/infos/alesi-interlagos-lun-circuits-les-difficiles-saison/
Re: GP du Brésil 9 novembre 2014 Interlagos
Interlagos d'un point de vue pneumatiques
par Grégory Demoen le 04/11/14 à 11:06
Le circuit d’Interlagos, situé au cœur de la mégalopole de Sao Paulo, est le deuxième tracé le plus court du calendrier après Monaco.
Il se caractérise par son enchaînement de courbes et son relief très marqué, ce qui offre un challenge fascinant pour les pilotes, mais également pour les pneumatiques.
Les enveloppes P Zero Blanc médiums et P Zero Jaune tendres ont été sélectionnées pour affronter cette piste où la pluie est traditionnellement au rendez-vous. Selon les premières prévisions météorologiques, les averses sont d’ailleurs attendues durant une bonne partie du week-end.
Le nombre important de virages sur un développement aussi court – 4,309 kilomètres – ne laisse aucun répit aux pneumatiques et la faible longueur des lignes droites ne leur offre que peu de possibilités de refroidissement.
De plus, le revêtement est réputé pour sa nature bosselée et ses faibles dégagements dans les courbes rapides, ce qui nécessite une attention permanente de la part du pilote.
Mais par-dessus tout, Interlagos est célèbre pour l’enthousiasme de ses fans et son atmosphère unique. Beaucoup de titres ont été décernés en ce lieu mais avec le doublement des points lors de la finale à Abou Dhabi, ce ne sera pas le cas ce week-end !
"Le Brésil représente l’un des marchés les plus importants pour Pirelli, c’est donc un plaisir d’y retrouver nos amis et nos supporters, commente Paul Hembery, le responsable de la compétition de Pirelli. En raison de la succession de virages, la plupart négociés à hautes vitesses, le tour du circuit constitue une véritable épreuve pour les pneumatiques. Tirer le meilleur parti de la gomme et définir une bonne stratégie sera donc vital pour la course."
"Nous avons assisté à de nombreux Grand Prix disputés sous la pluie dans le passé et cette probabilité est encore très élevée cette année. Cela ajoute à la réputation du Grand Prix du Brésil qui est souvent le théâtre de courses passionnantes, où personne ne sait réellement à quoi s’attendre. Nous devons donc nous préparer à vivre un week-end de toute beauté, face à une foule de spectateurs véritablement passionnés par la F1 !"
http://www.f1i.com/infos/interlagos-dun-point-vue-pneumatiques/
par Grégory Demoen le 04/11/14 à 11:06
Le circuit d’Interlagos, situé au cœur de la mégalopole de Sao Paulo, est le deuxième tracé le plus court du calendrier après Monaco.
Il se caractérise par son enchaînement de courbes et son relief très marqué, ce qui offre un challenge fascinant pour les pilotes, mais également pour les pneumatiques.
Les enveloppes P Zero Blanc médiums et P Zero Jaune tendres ont été sélectionnées pour affronter cette piste où la pluie est traditionnellement au rendez-vous. Selon les premières prévisions météorologiques, les averses sont d’ailleurs attendues durant une bonne partie du week-end.
Le nombre important de virages sur un développement aussi court – 4,309 kilomètres – ne laisse aucun répit aux pneumatiques et la faible longueur des lignes droites ne leur offre que peu de possibilités de refroidissement.
De plus, le revêtement est réputé pour sa nature bosselée et ses faibles dégagements dans les courbes rapides, ce qui nécessite une attention permanente de la part du pilote.
Mais par-dessus tout, Interlagos est célèbre pour l’enthousiasme de ses fans et son atmosphère unique. Beaucoup de titres ont été décernés en ce lieu mais avec le doublement des points lors de la finale à Abou Dhabi, ce ne sera pas le cas ce week-end !
"Le Brésil représente l’un des marchés les plus importants pour Pirelli, c’est donc un plaisir d’y retrouver nos amis et nos supporters, commente Paul Hembery, le responsable de la compétition de Pirelli. En raison de la succession de virages, la plupart négociés à hautes vitesses, le tour du circuit constitue une véritable épreuve pour les pneumatiques. Tirer le meilleur parti de la gomme et définir une bonne stratégie sera donc vital pour la course."
"Nous avons assisté à de nombreux Grand Prix disputés sous la pluie dans le passé et cette probabilité est encore très élevée cette année. Cela ajoute à la réputation du Grand Prix du Brésil qui est souvent le théâtre de courses passionnantes, où personne ne sait réellement à quoi s’attendre. Nous devons donc nous préparer à vivre un week-end de toute beauté, face à une foule de spectateurs véritablement passionnés par la F1 !"
http://www.f1i.com/infos/interlagos-dun-point-vue-pneumatiques/
Re: GP du Brésil 9 novembre 2014 Interlagos
Le circuit d'Interlagos à la loupe
par Thomas Mignon le 07/11/14 à 13:07
Le circuit d’Interlagos est aussi appelé l’Autódromo José Carlos Pace du nom du pilote brésilien qui y remporta son Grand Prix national en 1975, avant de perdre la vie dans un accident d’avion deux ans plus tard. Depuis lors, la piste a beaucoup évolué. Jusqu’en 1990, elle était longue de 7,960 kilomètres et les monoplaces pouvaient y rester à pleine charge durant près de vingt secondes grâce à trois longues lignes droites, aujourd’hui disparues pour des raisons de sécurité évidentes.
Le tracé n’a cependant pas perdu de sa superbe et offre aujourd’hui encore des courses passionnantes, idéales en fin de saison. Le relief du lieu y est pour beaucoup, car il est exigeant pour les pilotes et les moteurs. La section rapide du circuit est très appréciée, notamment le légendaire 'S' de Senna (T2) qui donne le ton immédiatement après le départ. Mais les autres virages ne sont pas en reste.
"J’adore Interlagos, car c’est vraiment un circuit de pilotes et vous pouvez attaquer tout le tour durant, explique Sergio Pérez. Le premier virage (T1, ndlr) est un endroit fantastique pour dépasser. Vous pouvez presque rester côte à côte avec quelqu’un jusqu’au virage numéro six (Ferradura, T6, ndlr), qui est incroyable. La partie intérieure (T5 à T11, ndlr) est piégeuse, car c’est un enchaînement de montées et de descentes, mais c’est fantastique quand vous le négociez bien."
Resurfaçage et nouvelle entrée pour la pitlane
La sortie de cette section lente s’effectue via le virage Junção (la 'jonction') et débouche sur une autre courbe à gauche nommée Subida dos Boxes, autrement dit la 'montée des stands', qui propose une importante élévation avant de descendre à nouveau à hauteur du quinzième virage (T15). À partir de ce point, les monoplaces entrent dans la portion la plus rapide du circuit et peuvent atteindre les 310 km/h.
Comme si cela ne suffisait pas, la surface est traditionnellement bosselée, même si, avec le resurfaçage de la piste effectué cette année, le circuit d'Interlagos pourrait être plus doux pour les monoplaces. L'entrée de la voie des stands, souvent jugée dangereuse, a par ailleurs elle aussi été modifiée.
Enfin, cette édition 2014 du Grand Prix du Brésil ne devrait pas faire exception : les fortes pluies, très fréquentes dans la région, pourrait venir pimenter encore un peu plus ce rendez-vous incontournable de la saison !
http://www.f1i.com/f1i-features/circuit-dinterlagos-loupe/
par Thomas Mignon le 07/11/14 à 13:07
Le circuit d’Interlagos est aussi appelé l’Autódromo José Carlos Pace du nom du pilote brésilien qui y remporta son Grand Prix national en 1975, avant de perdre la vie dans un accident d’avion deux ans plus tard. Depuis lors, la piste a beaucoup évolué. Jusqu’en 1990, elle était longue de 7,960 kilomètres et les monoplaces pouvaient y rester à pleine charge durant près de vingt secondes grâce à trois longues lignes droites, aujourd’hui disparues pour des raisons de sécurité évidentes.
Le tracé n’a cependant pas perdu de sa superbe et offre aujourd’hui encore des courses passionnantes, idéales en fin de saison. Le relief du lieu y est pour beaucoup, car il est exigeant pour les pilotes et les moteurs. La section rapide du circuit est très appréciée, notamment le légendaire 'S' de Senna (T2) qui donne le ton immédiatement après le départ. Mais les autres virages ne sont pas en reste.
"J’adore Interlagos, car c’est vraiment un circuit de pilotes et vous pouvez attaquer tout le tour durant, explique Sergio Pérez. Le premier virage (T1, ndlr) est un endroit fantastique pour dépasser. Vous pouvez presque rester côte à côte avec quelqu’un jusqu’au virage numéro six (Ferradura, T6, ndlr), qui est incroyable. La partie intérieure (T5 à T11, ndlr) est piégeuse, car c’est un enchaînement de montées et de descentes, mais c’est fantastique quand vous le négociez bien."
Resurfaçage et nouvelle entrée pour la pitlane
La sortie de cette section lente s’effectue via le virage Junção (la 'jonction') et débouche sur une autre courbe à gauche nommée Subida dos Boxes, autrement dit la 'montée des stands', qui propose une importante élévation avant de descendre à nouveau à hauteur du quinzième virage (T15). À partir de ce point, les monoplaces entrent dans la portion la plus rapide du circuit et peuvent atteindre les 310 km/h.
Comme si cela ne suffisait pas, la surface est traditionnellement bosselée, même si, avec le resurfaçage de la piste effectué cette année, le circuit d'Interlagos pourrait être plus doux pour les monoplaces. L'entrée de la voie des stands, souvent jugée dangereuse, a par ailleurs elle aussi été modifiée.
Enfin, cette édition 2014 du Grand Prix du Brésil ne devrait pas faire exception : les fortes pluies, très fréquentes dans la région, pourrait venir pimenter encore un peu plus ce rendez-vous incontournable de la saison !
http://www.f1i.com/f1i-features/circuit-dinterlagos-loupe/
Re: GP du Brésil 9 novembre 2014 Interlagos
Les enjeux du Grand Prix du Brésil
par Nicolas Carpentiers le 06/11/14 à 18:14
1
Le circuit de l’imprévisible
Mathématiquement, l’issue du Grand Prix du Brésil laissera ouvert l’éventail des possibilités quant au nom du futur Champion du monde. Si Lewis Hamilton jette l’éponge et que Nico Rosberg s’impose, ce dernier mènerait au score avec un point d’avance, avant la dernière manche. Inversement, si le Britannique gagne la course et que son équipier abandonne, l’Allemand compterait 49 points de retard, déficit qu'il pourrait en théorie rattraper à Abou Dhabi grâce aux points doublés. Bref, tout restera possible dimanche soir…
Pour autant, l’épreuve devrait être intéressante à suivre, en raison de son caractère traditionnellement imprévisible. Les risques de voir la voiture de sécurité entrer en action y sont en effet élevés (63 % ; la safety car est sortie sept fois lors des onze dernières éditions), a fortiori en cas de pluie (comme le prévoit la météo, au moins pour les qualifications) et après le drame de Suzuka, à la suite duquel la direction de course devrait être plus prompte à faire sortir la voiture de sécurité en cas d'incident sur piste détrempée. Sans oublier que le premier virage de l’Autodromo José Carlos Pace, hyper serré, est un endroit critique, que les deux candidats au titre voudront négocier en tête. Gare à l’excès d’agressivité !
Mercedes devant, mais qui derrière ?
Les deux archers des Flèches d’argent devraient en toute logique se battre pour la victoire, après quatre triomphes de Red Bull lors des cinq dernières éditions. En raison de l’altitude (800 mètres), la pression atmosphérique est plus faible de 10 % qu’en moyenne – une situation qui n’avait pas réussi aux W05 en qualification en Autriche, même si le tracé du Red Bull Ring jouait sans doute davantage. Hamilton est l’homme en forme du moment (avec une série de cinq succès consécutifs), mais il n’a jamais franchi la ligne d’arrivée d’Interlagos en tête. L'an passé, Rosberg s'était qualifié en première ligne aux côtés de Sebastian Vettel, devant son voisin de garage (5ème), et avait terminé la course devant lui.
Derrière les intouchables Mercedes, les Red Bull devraient être en forme, notamment dans le secteur 2, qui récompense l’efficacité aérodynamique, surtout si les stratèges de Milton Keynes continuent à être plus inspirés que ceux de Williams. La troisième place au classement des constructeurs ne devrait pas échapper à Grove (42 points d’avance), sauf si Ferrari parvenait, par miracle, à ramener de gros points. Encore une fois, JEV devra briller pour conserver son baquet chez Toro Rosso, alors que Force India devra redorer son blason après le zéro pointé d’Austin.
Nouveautés
Plusieurs changements apportés au tracé devraient affecter la stratégie. Après les réclamations de plusieurs pilotes, emmenés par Felipe Massa, Pirelli a décidé de proposer à Sao Paulo les mélanges tendres (jaunes) et médiums (blancs). Habitués à l'ancien revêtement (usé et glissant), les teams consacreront pas mal de temps à mesurer la dégradation des gommes sur le nouveau bitume, pour autant que les conditions météo le permettent.
La stratégie la plus probable devrait consister en deux arrêts (aux 20ème et 45ème passages), même si le timing devra tenir compte de la nouvelle entrée de la voie des stands, qui ajoute environ deux secondes au temps du pitstop. L’entrée a en effet été déplacée vers la gauche afin d’écarter de la piste le début du muret des stands, et comporte désormais une chicane.
http://www.f1i.com/f1i-features/enjeux-2/
par Nicolas Carpentiers le 06/11/14 à 18:14
1
Le circuit de l’imprévisible
Mathématiquement, l’issue du Grand Prix du Brésil laissera ouvert l’éventail des possibilités quant au nom du futur Champion du monde. Si Lewis Hamilton jette l’éponge et que Nico Rosberg s’impose, ce dernier mènerait au score avec un point d’avance, avant la dernière manche. Inversement, si le Britannique gagne la course et que son équipier abandonne, l’Allemand compterait 49 points de retard, déficit qu'il pourrait en théorie rattraper à Abou Dhabi grâce aux points doublés. Bref, tout restera possible dimanche soir…
Pour autant, l’épreuve devrait être intéressante à suivre, en raison de son caractère traditionnellement imprévisible. Les risques de voir la voiture de sécurité entrer en action y sont en effet élevés (63 % ; la safety car est sortie sept fois lors des onze dernières éditions), a fortiori en cas de pluie (comme le prévoit la météo, au moins pour les qualifications) et après le drame de Suzuka, à la suite duquel la direction de course devrait être plus prompte à faire sortir la voiture de sécurité en cas d'incident sur piste détrempée. Sans oublier que le premier virage de l’Autodromo José Carlos Pace, hyper serré, est un endroit critique, que les deux candidats au titre voudront négocier en tête. Gare à l’excès d’agressivité !
Mercedes devant, mais qui derrière ?
Les deux archers des Flèches d’argent devraient en toute logique se battre pour la victoire, après quatre triomphes de Red Bull lors des cinq dernières éditions. En raison de l’altitude (800 mètres), la pression atmosphérique est plus faible de 10 % qu’en moyenne – une situation qui n’avait pas réussi aux W05 en qualification en Autriche, même si le tracé du Red Bull Ring jouait sans doute davantage. Hamilton est l’homme en forme du moment (avec une série de cinq succès consécutifs), mais il n’a jamais franchi la ligne d’arrivée d’Interlagos en tête. L'an passé, Rosberg s'était qualifié en première ligne aux côtés de Sebastian Vettel, devant son voisin de garage (5ème), et avait terminé la course devant lui.
Derrière les intouchables Mercedes, les Red Bull devraient être en forme, notamment dans le secteur 2, qui récompense l’efficacité aérodynamique, surtout si les stratèges de Milton Keynes continuent à être plus inspirés que ceux de Williams. La troisième place au classement des constructeurs ne devrait pas échapper à Grove (42 points d’avance), sauf si Ferrari parvenait, par miracle, à ramener de gros points. Encore une fois, JEV devra briller pour conserver son baquet chez Toro Rosso, alors que Force India devra redorer son blason après le zéro pointé d’Austin.
Nouveautés
Plusieurs changements apportés au tracé devraient affecter la stratégie. Après les réclamations de plusieurs pilotes, emmenés par Felipe Massa, Pirelli a décidé de proposer à Sao Paulo les mélanges tendres (jaunes) et médiums (blancs). Habitués à l'ancien revêtement (usé et glissant), les teams consacreront pas mal de temps à mesurer la dégradation des gommes sur le nouveau bitume, pour autant que les conditions météo le permettent.
La stratégie la plus probable devrait consister en deux arrêts (aux 20ème et 45ème passages), même si le timing devra tenir compte de la nouvelle entrée de la voie des stands, qui ajoute environ deux secondes au temps du pitstop. L’entrée a en effet été déplacée vers la gauche afin d’écarter de la piste le début du muret des stands, et comporte désormais une chicane.
http://www.f1i.com/f1i-features/enjeux-2/
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