Grand Prix du Brésil toute la chronique avant la course.( Vettel Webber Alonso)
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Grand Prix du Brésil toute la chronique avant la course.( Vettel Webber Alonso)
Circuit José Carlos Pace d'Interlagos RSS
São Paulo, Brésil
Circuit : Race
Longueur 4.309kms
Nombre de virages 15
Circulation anti-horaire
Capacité 119,000
Achevé en 1936
Circuit : Interlagos
Lieu : Sao Paulo, Brésil
Débuts : 1973
Développement : 4,309km (2.677miles)
Distance du GP (tours) : 71
Virages : 1
Trajectoire : sens anti-horaire
Capacité : 119 000 spectateurs
Record du tour F1 : 1'11"473 (Juan Pablo Montoya ; Williams BMW ; 2004)
Interlagos signifie littéralement "entre les lacs", en référence aux deux grands lacs artificiels qui ont été construits au début du XXe siècle pour fournir la ville en eau et en électricité. Le terrain sur lequel le circuit a été construit avait été acheté à l'origine, en 1938, par deux agents immobiliers qui voulaient y construire des maisons. Mais quand ils s'aperçurent que l'endroit ne convenait pas, ils décidèrent de construire un circuit à la place. Et comme la ville de Sao Paulo se développait à toute vitesse, il n'a pas fallu longtemps avant que le circuit soit entouré de maisons.
Se sentant redevable vis-à-vis du succès d'Emerson Fittipaldi, l'État manifesta son intérêt pour accueillir une course. C'est ainsi qu'Interlagos accueillit deux courses en dehors du championnat en 1971 et 1972 avant de rejoindre le calendrier officiel du championnat en 1973. Et le circuit a porté bonheur aux pilotes brésiliens Fittipaldi, Carlos Pace y ont gagné des courses. En fait, c'est le seul Grand Prix de Formule 1 que Pace ait gagné, et à la suite de sa mort dans un accident d'avion en 1977, le circuit a été renommé en son honneur. En 1978, le Grand Prix du Brésil a été déplacé sur le circuit de Jacarepagua à Rio de Janeiro, mais il revint à Interlagos l'année suivante. En 1981, il fut définitivement installé à Rio de Janeiro car les organisateurs s'étaient rendu compte que les taudis de Sao Paulo ne cadraient pas avec le prestige de la Formule 1. Et ce n'est qu'après s'être engagés dans un programme de rénovation de 15MUSD qu'ils purent à nouveau organiser le Grand Prix en 1990.
Le circuit en lui-même est l'un des rares du calendrier à se courir dans le sens contraire des aiguilles d'une montre, et ceci combiné à sa surface bosselée en fait l'un des circuits les plus durs pour les voitures comme pour les pilotes. Le nivellement de la piste en 2007 a supprimé les principales secousses, mais le circuit a conservé tout son charme car il épouse les contours de la nature environnante, ce qui le rend très intéressant pour les pilotes.
Bien qu'il n'y ait plus de véritable héros brésilien depuis la mort de Senna, la passion des spectateurs locaux ne s'est pas démentie et la course continue à attirer de grandes foules.
11 février 1973 Circuit José Carlos Pace d'Interlagos | Longueur : 7.960 km
1 9 1 Emerson Fittipaldi (BRA) Team Lotus 72D Ford Cosworth DFV Goodyear 40 1:43'55.6 2 2'30.7 1 2'35 (14)
2 6 3 Jackie Stewart (GBR) Tyrrell 005 Ford Cosworth DFV Goodyear 40 1:44'09.1 +13.5 8 2'33.3
3 4 7 Denny Hulme (NZL) McLaren M19C Ford Cosworth DFV Goodyear 40 1:45'42.0 +1'46.4 5 2'32.7 1 2'35 (20)
4 3 10 Arturo Merzario (ITA) Ferrari 312B2 Ferrari 312B Goodyear 39 +1 tour 17 2'37.7
5 2 9 Jacky Ickx (BEL) Ferrari 312B2 Ferrari 312B Goodyear 39 +1 tour 3 2'32.0
6 1 14 Clay Regazzoni (SUI) BRM P160D BRM P142-60 Firestone 39 +1 tour 4 2'32.4
7 19 Howden Ganley (NZL) Iso Marlboro FX3B Ford Cosworth DFV Firestone 39 +1 tour 16 2'37.6
8 16 Niki Lauda (AUT) BRM P160C BRM P142-60 Firestone 38 +2 tours 13 2'35.1
9 20 Nanni Galli (ITA) Iso Marlboro FX3B Ford Cosworth DFV Firestone 38 +2 tours 18 2'38.7
10 4 François Cevert (FRA) Tyrrell 006 Ford Cosworth DFV Goodyear 38 +2 tours 9 2'33.4
11 17 Carlos Reutemann (ARG) Brabham BT37 Ford Cosworth DFV Goodyear 38 +2 tours 7 2'32.9
12 23 Luiz Bueno (BRA) Surtees TS9B Ford Cosworth DFV Firestone 36 +4 tours 20 2'42.5
Abandon(s)
électrique 15 Jean-Pierre Beltoise (FRA) BRM P160D BRM P142-60 Firestone 23 10 2'33.5
surchauffe 12 Mike Beuttler (GBR) March 721G Ford Cosworth DFV Goodyear 18 19 2'39.9
suspension 6 Carlos Pace (BRA) Surtees TS14A Ford Cosworth DFV Firestone 9 6 2'32.7
boîte de vitesses 5 Mike Hailwood (GBR) Surtees TS14A Ford Cosworth DFV Firestone 6 14 2'35.5
boîte de vitesses 11 Jean-Pierre Jarier (FRA) March 721G Ford Cosworth DFV Goodyear 6 15 2'37.6
roue 2 Ronnie Peterson (SWE) Team Lotus 72D Ford Cosworth DFV Goodyear 5 1 2'30.5
surchauffe 18 Wilson Fittipaldi (BRA) Brabham BT37 Ford Cosworth DFV Goodyear 5 11 2'34.3
boîte de vitesses 8 Peter Revson (USA) McLaren M19A Ford Cosworth DFV Goodyear 3 12 2'34.3
23-25 novembre 2012 Circuit José Carlos Pace d'Interlagos | Tours : 71 | Longueur : 4.309 km | Distance de la course : 305.939 km
1 25 3 Jenson Button (GBR) McLaren MP4-27 Mercedes FO108Z Pirelli 71 1:45'22.656 2 1'12.513
2 18 5 Fernando Alonso (ESP) Ferrari F2012 Ferrari 056 Pirelli 71 1:45'25.410 +2.754 7 1'13.253
3 15 6 Felipe Massa (BRA) Ferrari F2012 Ferrari 056 Pirelli 71 1:45'26.271 +3.615 5 1'12.987
4 12 2 Mark Webber (AUS) RB9 Renault RS27-2013 Pirelli 71 1:45'27.592 +4.936 3 1'12.581
5 10 12 Nico Hülkenberg (GER) Force India VJM05 Mercedes FO108Z Pirelli 71 1:45'28.364 +5.708 6 1'13.206
6 8 1 Sebastian Vettel (GER) RB9 Renault RS27-2013 Pirelli 71 1:45'32.109 +9.453 4 1'12.760
7 6 7 Michael Schumacher (GER) Mercedes WO4 Mercedes FO108Z Pirelli 71 1:45'34.563 +11.907 13 1'14.334
8 4 17 Jean-Éric Vergne (FRA) Toro Rosso STR7 Ferrari 056 Pirelli 71 1:45'51.309 +28.653 17 1'14.619
9 2 14 Kamui Kobayashi (JPN) Sauber C32 Ferrari 056 Pirelli 71 1:45'53.906 +31.250 14 1'14.380
10 1 9 Kimi Räikkönen (FIN) Lotus E20 Renault RS27-2012 Pirelli 70 +1 tour 8 1'13.298
11 21 Vitaly Petrov (RUS) Caterham CT03 Renault RS27-2013 Pirelli 70 +1 tour 19 1'17.073
12 25 Charles Pic (FRA) Marussia MR01 Cosworth CA2012 Pirelli 70 +1 tour 22 1'18.104
13 16 Daniel Ricciardo (AUS) Toro Rosso STR7 Ferrari 056 Pirelli 70 +1 tour 15 1'14.574
14 20 Heikki Kovalainen (FIN) Caterham CT03 Renault RS27-2013 Pirelli 70 +1 tour 20 1'17.086
15 8 Nico Rosberg (GER) Mercedes WO3 Mercedes FO108Z Pirelli 70 +1 tour 9 1'13.489
16 24 Timo Glock (GER) Marussia MR01 Cosworth CA2012 Pirelli 70 +1 tour 21 1'17.508
17 22 Pedro de la Rosa (ESP) HRT F112 Cosworth CA2012 Pirelli 69 +2 tours 24 1'19.699
18 23 Narain Karthikeyan (IND) HRT F112 Cosworth CA2012 Pirelli 69 +2 tours 23 1'19.576
19 11 Paul di Resta (GBR) Force India VJM05 Mercedes FO108Z Pirelli 68 +3 tours 10 1'14.121
Abandon(s)
abordage 4 Lewis Hamilton (GBR) McLaren MP4-27 Mercedes FO108Z Pirelli 54 1 1'12.458 1 1'18.069 (38)
sortie de piste 10 Romain Grosjean (FRA) Lotus E20 Renault RS27-2012 Pirelli 5 18 1'16.967
sortie de piste 18 Pastor Maldonado (VEN) Williams FW34 Renault RS27-2012 Pirelli 1 16 1'13.174
abordage 19 Bruno Senna (BRA) Williams FW35 Renault RS27-2013 Pirelli 0 11 1'14.219
abordage 15 Sergio Pérez (MEX) Sauber C31 Ferrari 056 Pirelli 0 12 1'14.234
Essais libres
-- 3 Fernando Alonso (ESP) Ferrari F138 Ferrari 056 Pirelli
-- 4 Felipe Massa (BRA) Ferrari F138 Ferrari 056 Pirelli
-- 5 Jenson Button (GBR) McLaren MP4-28 Mercedes FO108Z Pirelli
-- 6 Sergio Pérez (MEX) Sauber C32 Ferrari 056 Pirelli
-- 7 Kimi Räikkönen (FIN) Lotus E21 Renault RS27-2013 Pirelli
-- 8 Romain Grosjean (FRA) Lotus E21 Renault RS27-2013 Pirelli
abordage 9 Nico Rosberg (GER) Mercedes WO4 Mercedes FO108Z Pirelli
-- 10 Lewis Hamilton (GBR) McLaren MP4-28 Mercedes FO108Z Pirelli
abordage 11 Nico Hülkenberg (GER) Force India VJM06 Mercedes FO108Z Pirelli
-- 12 Giedo van der Garde (NED) Caterham CT01 Renault RS27-2012 Pirelli
-- 15 Paul di Resta (GBR) Force India VJM06 Mercedes FO108Z Pirelli
-- 16 Pastor Maldonado (VEN) Williams FW35 Renault RS27-2013 Pirelli
-- 17 Valtteri Bottas (FIN) Williams FW35 Renault RS27-2013 Pirelli
-- 18 Jean-Éric Vergne (FRA) Toro Rosso STR8 Ferrari 056 Pirelli
-- 19 Daniel Ricciardo (AUS) Toro Rosso STR8 Ferrari 056 Pirelli
-- 19 Valtteri Bottas (FIN) Williams FW34 Renault RS27-2012 Pirelli
-- 20 Charles Pic (FRA) Marussia MR02 Cosworth CA2013 Pirelli
-- 21 Giedo van der Garde (NED) Caterham CT03 Renault RS27-2013 Pirelli
http://fr.espnf1.com/brazil/motorsport/race/54642.html
São Paulo, Brésil
Circuit : Race
Longueur 4.309kms
Nombre de virages 15
Circulation anti-horaire
Capacité 119,000
Achevé en 1936
Circuit : Interlagos
Lieu : Sao Paulo, Brésil
Débuts : 1973
Développement : 4,309km (2.677miles)
Distance du GP (tours) : 71
Virages : 1
Trajectoire : sens anti-horaire
Capacité : 119 000 spectateurs
Record du tour F1 : 1'11"473 (Juan Pablo Montoya ; Williams BMW ; 2004)
Interlagos signifie littéralement "entre les lacs", en référence aux deux grands lacs artificiels qui ont été construits au début du XXe siècle pour fournir la ville en eau et en électricité. Le terrain sur lequel le circuit a été construit avait été acheté à l'origine, en 1938, par deux agents immobiliers qui voulaient y construire des maisons. Mais quand ils s'aperçurent que l'endroit ne convenait pas, ils décidèrent de construire un circuit à la place. Et comme la ville de Sao Paulo se développait à toute vitesse, il n'a pas fallu longtemps avant que le circuit soit entouré de maisons.
Se sentant redevable vis-à-vis du succès d'Emerson Fittipaldi, l'État manifesta son intérêt pour accueillir une course. C'est ainsi qu'Interlagos accueillit deux courses en dehors du championnat en 1971 et 1972 avant de rejoindre le calendrier officiel du championnat en 1973. Et le circuit a porté bonheur aux pilotes brésiliens Fittipaldi, Carlos Pace y ont gagné des courses. En fait, c'est le seul Grand Prix de Formule 1 que Pace ait gagné, et à la suite de sa mort dans un accident d'avion en 1977, le circuit a été renommé en son honneur. En 1978, le Grand Prix du Brésil a été déplacé sur le circuit de Jacarepagua à Rio de Janeiro, mais il revint à Interlagos l'année suivante. En 1981, il fut définitivement installé à Rio de Janeiro car les organisateurs s'étaient rendu compte que les taudis de Sao Paulo ne cadraient pas avec le prestige de la Formule 1. Et ce n'est qu'après s'être engagés dans un programme de rénovation de 15MUSD qu'ils purent à nouveau organiser le Grand Prix en 1990.
Le circuit en lui-même est l'un des rares du calendrier à se courir dans le sens contraire des aiguilles d'une montre, et ceci combiné à sa surface bosselée en fait l'un des circuits les plus durs pour les voitures comme pour les pilotes. Le nivellement de la piste en 2007 a supprimé les principales secousses, mais le circuit a conservé tout son charme car il épouse les contours de la nature environnante, ce qui le rend très intéressant pour les pilotes.
Bien qu'il n'y ait plus de véritable héros brésilien depuis la mort de Senna, la passion des spectateurs locaux ne s'est pas démentie et la course continue à attirer de grandes foules.
11 février 1973 Circuit José Carlos Pace d'Interlagos | Longueur : 7.960 km
1 9 1 Emerson Fittipaldi (BRA) Team Lotus 72D Ford Cosworth DFV Goodyear 40 1:43'55.6 2 2'30.7 1 2'35 (14)
2 6 3 Jackie Stewart (GBR) Tyrrell 005 Ford Cosworth DFV Goodyear 40 1:44'09.1 +13.5 8 2'33.3
3 4 7 Denny Hulme (NZL) McLaren M19C Ford Cosworth DFV Goodyear 40 1:45'42.0 +1'46.4 5 2'32.7 1 2'35 (20)
4 3 10 Arturo Merzario (ITA) Ferrari 312B2 Ferrari 312B Goodyear 39 +1 tour 17 2'37.7
5 2 9 Jacky Ickx (BEL) Ferrari 312B2 Ferrari 312B Goodyear 39 +1 tour 3 2'32.0
6 1 14 Clay Regazzoni (SUI) BRM P160D BRM P142-60 Firestone 39 +1 tour 4 2'32.4
7 19 Howden Ganley (NZL) Iso Marlboro FX3B Ford Cosworth DFV Firestone 39 +1 tour 16 2'37.6
8 16 Niki Lauda (AUT) BRM P160C BRM P142-60 Firestone 38 +2 tours 13 2'35.1
9 20 Nanni Galli (ITA) Iso Marlboro FX3B Ford Cosworth DFV Firestone 38 +2 tours 18 2'38.7
10 4 François Cevert (FRA) Tyrrell 006 Ford Cosworth DFV Goodyear 38 +2 tours 9 2'33.4
11 17 Carlos Reutemann (ARG) Brabham BT37 Ford Cosworth DFV Goodyear 38 +2 tours 7 2'32.9
12 23 Luiz Bueno (BRA) Surtees TS9B Ford Cosworth DFV Firestone 36 +4 tours 20 2'42.5
Abandon(s)
électrique 15 Jean-Pierre Beltoise (FRA) BRM P160D BRM P142-60 Firestone 23 10 2'33.5
surchauffe 12 Mike Beuttler (GBR) March 721G Ford Cosworth DFV Goodyear 18 19 2'39.9
suspension 6 Carlos Pace (BRA) Surtees TS14A Ford Cosworth DFV Firestone 9 6 2'32.7
boîte de vitesses 5 Mike Hailwood (GBR) Surtees TS14A Ford Cosworth DFV Firestone 6 14 2'35.5
boîte de vitesses 11 Jean-Pierre Jarier (FRA) March 721G Ford Cosworth DFV Goodyear 6 15 2'37.6
roue 2 Ronnie Peterson (SWE) Team Lotus 72D Ford Cosworth DFV Goodyear 5 1 2'30.5
surchauffe 18 Wilson Fittipaldi (BRA) Brabham BT37 Ford Cosworth DFV Goodyear 5 11 2'34.3
boîte de vitesses 8 Peter Revson (USA) McLaren M19A Ford Cosworth DFV Goodyear 3 12 2'34.3
23-25 novembre 2012 Circuit José Carlos Pace d'Interlagos | Tours : 71 | Longueur : 4.309 km | Distance de la course : 305.939 km
1 25 3 Jenson Button (GBR) McLaren MP4-27 Mercedes FO108Z Pirelli 71 1:45'22.656 2 1'12.513
2 18 5 Fernando Alonso (ESP) Ferrari F2012 Ferrari 056 Pirelli 71 1:45'25.410 +2.754 7 1'13.253
3 15 6 Felipe Massa (BRA) Ferrari F2012 Ferrari 056 Pirelli 71 1:45'26.271 +3.615 5 1'12.987
4 12 2 Mark Webber (AUS) RB9 Renault RS27-2013 Pirelli 71 1:45'27.592 +4.936 3 1'12.581
5 10 12 Nico Hülkenberg (GER) Force India VJM05 Mercedes FO108Z Pirelli 71 1:45'28.364 +5.708 6 1'13.206
6 8 1 Sebastian Vettel (GER) RB9 Renault RS27-2013 Pirelli 71 1:45'32.109 +9.453 4 1'12.760
7 6 7 Michael Schumacher (GER) Mercedes WO4 Mercedes FO108Z Pirelli 71 1:45'34.563 +11.907 13 1'14.334
8 4 17 Jean-Éric Vergne (FRA) Toro Rosso STR7 Ferrari 056 Pirelli 71 1:45'51.309 +28.653 17 1'14.619
9 2 14 Kamui Kobayashi (JPN) Sauber C32 Ferrari 056 Pirelli 71 1:45'53.906 +31.250 14 1'14.380
10 1 9 Kimi Räikkönen (FIN) Lotus E20 Renault RS27-2012 Pirelli 70 +1 tour 8 1'13.298
11 21 Vitaly Petrov (RUS) Caterham CT03 Renault RS27-2013 Pirelli 70 +1 tour 19 1'17.073
12 25 Charles Pic (FRA) Marussia MR01 Cosworth CA2012 Pirelli 70 +1 tour 22 1'18.104
13 16 Daniel Ricciardo (AUS) Toro Rosso STR7 Ferrari 056 Pirelli 70 +1 tour 15 1'14.574
14 20 Heikki Kovalainen (FIN) Caterham CT03 Renault RS27-2013 Pirelli 70 +1 tour 20 1'17.086
15 8 Nico Rosberg (GER) Mercedes WO3 Mercedes FO108Z Pirelli 70 +1 tour 9 1'13.489
16 24 Timo Glock (GER) Marussia MR01 Cosworth CA2012 Pirelli 70 +1 tour 21 1'17.508
17 22 Pedro de la Rosa (ESP) HRT F112 Cosworth CA2012 Pirelli 69 +2 tours 24 1'19.699
18 23 Narain Karthikeyan (IND) HRT F112 Cosworth CA2012 Pirelli 69 +2 tours 23 1'19.576
19 11 Paul di Resta (GBR) Force India VJM05 Mercedes FO108Z Pirelli 68 +3 tours 10 1'14.121
Abandon(s)
abordage 4 Lewis Hamilton (GBR) McLaren MP4-27 Mercedes FO108Z Pirelli 54 1 1'12.458 1 1'18.069 (38)
sortie de piste 10 Romain Grosjean (FRA) Lotus E20 Renault RS27-2012 Pirelli 5 18 1'16.967
sortie de piste 18 Pastor Maldonado (VEN) Williams FW34 Renault RS27-2012 Pirelli 1 16 1'13.174
abordage 19 Bruno Senna (BRA) Williams FW35 Renault RS27-2013 Pirelli 0 11 1'14.219
abordage 15 Sergio Pérez (MEX) Sauber C31 Ferrari 056 Pirelli 0 12 1'14.234
Essais libres
-- 3 Fernando Alonso (ESP) Ferrari F138 Ferrari 056 Pirelli
-- 4 Felipe Massa (BRA) Ferrari F138 Ferrari 056 Pirelli
-- 5 Jenson Button (GBR) McLaren MP4-28 Mercedes FO108Z Pirelli
-- 6 Sergio Pérez (MEX) Sauber C32 Ferrari 056 Pirelli
-- 7 Kimi Räikkönen (FIN) Lotus E21 Renault RS27-2013 Pirelli
-- 8 Romain Grosjean (FRA) Lotus E21 Renault RS27-2013 Pirelli
abordage 9 Nico Rosberg (GER) Mercedes WO4 Mercedes FO108Z Pirelli
-- 10 Lewis Hamilton (GBR) McLaren MP4-28 Mercedes FO108Z Pirelli
abordage 11 Nico Hülkenberg (GER) Force India VJM06 Mercedes FO108Z Pirelli
-- 12 Giedo van der Garde (NED) Caterham CT01 Renault RS27-2012 Pirelli
-- 15 Paul di Resta (GBR) Force India VJM06 Mercedes FO108Z Pirelli
-- 16 Pastor Maldonado (VEN) Williams FW35 Renault RS27-2013 Pirelli
-- 17 Valtteri Bottas (FIN) Williams FW35 Renault RS27-2013 Pirelli
-- 18 Jean-Éric Vergne (FRA) Toro Rosso STR8 Ferrari 056 Pirelli
-- 19 Daniel Ricciardo (AUS) Toro Rosso STR8 Ferrari 056 Pirelli
-- 19 Valtteri Bottas (FIN) Williams FW34 Renault RS27-2012 Pirelli
-- 20 Charles Pic (FRA) Marussia MR02 Cosworth CA2013 Pirelli
-- 21 Giedo van der Garde (NED) Caterham CT03 Renault RS27-2013 Pirelli
http://fr.espnf1.com/brazil/motorsport/race/54642.html
Dernière édition par modena49 le Dim 24 Nov - 19:54, édité 1 fois
Interlagos du point de vue pneumatique
L’accent se porte de façon importante sur la traction combinée, à Interlagos. Il s’agit de la transition lors de laquelle les pilotes passent de la phase de freinage à celle au passage en roues libres. Interlagos est habituellement raisonnable avec les freins, garder le rythme est donc important.
- A Interlagos, les réglages se doivent d’être un compromis. On trouve une longue ligne droite en montée sur la ligne de départ/arrivée, ce qui place l’accent sur la vitesse et la puissance. Le challenge est d’autant plus élevé pour les moteurs que le circuit se trouve en altitude. Il convient cependant également de disposer de plus d’appui pour la section intérieure de la piste, très sinueuse. Le dernier secteur du tour est quant à lui le plus crucial en termes de temps au tour global.
- A cause des différentes variations de la surface, il est vital de disposer d’une adhérence optimale, particulièrement en raison des différents niveaux de cambrure des courbes. Le virage 14, qui est la section la plus lente du tracé, est un bon exemple du défi technique proposé par Interlagos pour les pneumatiques. Les pilotes y freinent fort en montée, avant de plonger dans la courbe, puis de gérer le patinage des roues en sortie de virage.
- Interlagos est le second tour le plus court du calendrier F1, après Monaco. Il s’agit d’un circuit bosselé, avec un dénivelé important. Les averses pluvieuses y sont communes et spectaculaires ; le défi consiste donc à être prêt physiquement comme techniquement pour une course qui peut s’avérer difficile.
- L’an dernier, c’est Jenson Button (McLaren) qui l’a remporté à Interlagos, par des conditions mixtes, grâce à une stratégie à deux arrêts. Son succès fut acquis grâce au choix de rester en P Zero slicks en dépit de la pluie. Avec ces conditions mixtes, les stratégies avaient été très variées, certains pilotes s’arrêtant quatre fois. Le titre mondial des pilotes s’était également joué à cette occasion entre Sebastian Vettel et Fernando Alonso.
http://www.toilef1.com/Interlagos-du-point-de-vue.html
Risques de pluie sur Sao Paulo
La météo est incertaine pour l'ultime week-end de la saison à Sao Paulo avec des chances de pluie non négligeables pour les trois jours.
Le vendredi devrait être la journée la plus arrosée à Interlagos mais des averses ne sont pas à exclure samedi pour les qualifications et dimanche pour la course. Pour ces deux jours, des pluies éparses sont au menu sur la mégalopole brésilienne, selon les prévisionnistes de MétéoFrance.
La pluie n'est pas rare à Interlagos (Entre les lacs, une appellation née d'une abondante hydrographie inhérente au climat équatorial). La course s'est déroulée sur le mouillé à quatre reprises ces dix dernières années.
http://fr.espnf1.com/brazil/motorsport/story/136521.html
GP du Brésil 2013 - Présentation
Le rideau tombe au Brésil
Et voilà qu'après neuf longs mois et de nombreux voyages à travers le monde, la Formule 1 se prépare pour la traditionnelle finale au Brésil, sur le merveilleux circuit d'Interlagos. Sebastian Vettel a remporté le championnat des pilotes il y a quelques semaines déjà en Inde, Red Bull porte déjà la couronne des constructeurs, Fernando Alonso est vice-champion depuis le week-end dernier aux États-Unis, mais il y a encore quelques enjeux.
Suite à une 8e victoire consécutive, dimanche dernier à Austin, Vettel tentera de continuer son impressionnante série à Sau Paulo. Mercedes espère être l'équipe vice-championne et devra se défendre contre les ambitions de Ferrari. Et pour un grand nombre de pilotes n'ayant toujours pas de contrat pour 2014, ce sera la dernière opportunité pour faire la démonstration de leur talent en piste. Et n'oublions pas le spectacle ! Les dernières courses ont peut-être été un peu prévisibles, mais c'est très rarement le cas à Interlagos.
En hausse
Sebastian Vettel a remporté la manche américaine, mais Valtteri Bottas est celui qui a brillé à Austin. Alors que son coéquipier Pastor Maldonado était en mode auto-destruction le week-end dernier, Bottas a impressionné pendant les qualifications, réalisant même le meilleur temps de la Q1. Pendant la course, le pilote finlandais a résisté à la pression pour terminer à la 8e place, marquant ainsi ses premiers points en F1. Comme vous pouvez l'imaginer, il y avait beaucoup de bonheur dans le clan Williams. Bottas continuera sa progression avec la même équipe en 2014.
En baisse
Dur week-end pour Felipe Massa à Austin, où il ne parvenait pas à bien exploiter ses pneumatiques. Le Brésilien a été éliminé pendant la Q2 samedi, et ses deux arrêts dimanche ne lui ont pas permis de faire mieux qu'une 12e place à l'arrivée. Pendant ce temps, son coéquipier Fernando Aonso parvenait à tirer le maximum de ses gommes et terminer à la 5e place. L'avant-dernière course de Massa au volant d'une Ferrari n'a pas été une réussite. C'est pourquoi il sera d'autant plus motivé à faire un superbe travail devant ses compatriotes à Interlagos. Souhaitons une bonne course à domicile au futur pilote Williams, qui s'attend à vivre beaucoup d'émotions ce week-end, mais pour cela il devra trouver la bonne recette.
À surveiller
Il semble y avoir des affinités entre le GP du Brésil, la météo et Nico Hülkenberg. En 2010, dans des conditions changeantes, il a décroché la pole position avec Williams. En 2012, dans des conditions changeantes, il a longtemps mené la course et avait de réelles chances de victoire, jusqu'au moment où il y a eu contact entre sa Force India et la McLaren de Lewis Hamilton. Et ce week-end, on annonce des conditions changeantes... Sachant que le pilote Sauber est sur une bonne lancée depuis quelques courses, Hülkenberg sera à surveiller à Interlagos.
Points chauds
La dernière de Webber : Après 12 années en Formule 1, Mark Webber ne sera plus un pilote de Grand Prix lorsqu'il quittera le paddock dimanche soir. L'année prochaine, il se battra avec Porsche dans le championnat du monde d'Endurance. S'il ne gagne pas au Brésil, l'Australien aura connu une saison sans victoire pour la première fois depuis 2008 (ce qui ajoute à la controverse du 'Multi-21' en Malaisie, lorsque Sebastian Vettel a désobéi aux consignes de Red Bull). Puisque son coéquipier est en pleine forme et intouchable depuis quelques courses, Webber devra peut-être compter sur d'autres facteurs pour triompher dimanche. Mais n'oublions pas qu'au cours des quatre derniers GP, Webber a réalisé deux pole positions et grimpé trois fois sur le podium. Il est toujours rapide et si les conditions jouent en sa faveur, il pourra peut-être tirer sa révérence sur une excellente note, que ce soit par un autre podium ou mieux encore.
L'avenir de certains pilotes : La dernière course de la saison, c'est aussi la dernière opportunité des multiples pilotes candidats pour démontrer leur savoir-faire en piste et attirer l'attention de potentiels futurs employeurs. Pastor Maldonado profite du soutien d'un généreux sponsor, Sergio Pérez peut compter sur les patrons de McLaren qui tentent de le caser ailleurs, et la saga entourant Nico Hülkenberg se poursuit. Ce dernier souhaite rejoindre Lotus mais sa patience atteindrait sa limite, comme Lotus envers son potentiel partenaire Quantum Motorsports dont l'apport de fonds serait la clé pour embaucher Hülkenberg. Les écuries Lotus, Sauber, Force India, Caterham et Marussia n'ont pas encore finalisé leurs duos de pilotes, ce qui mène à beaucoup de spéculation. D'intenses négociations auront lieu en coulisses dans le paddock d'Interlagos.
L'avenir de Ross Brawn : Il n'y a pas que des pilotes qui font face à un avenir incertain. Ross Brawn, le patron de l'écurie Mercedes, souhaite demeurer au sommet de la hiérarchie de l'équipe. Cependant, la haute direction de Mercedes veut mettre en place un système dans lequel les responsabilités sont partagées entre plusieurs personnes. Brawn veut demeurer une figure centrale, et si on ne peut lui garantir, il est possible qu'il quitte Mercedes cet hiver. Cela signifie que le Britannique est sûrement très courtisé. Des rumeurs l'envoient chez Williams en 2014 ou encore chez le motoriste Honda pour préparer le retour du manufacturier japonais en 2015. Brawn a déclaré qu'il a l'intention de continuer en F1 ; il reste à voir quelle équipe profitera de sa grande expérience.
Le record de Vettel : La victoire de Sebastian Vettel aux États-Unis signifie qu'il a battu le record de sept victoires consécutives en une saison, établi par Michael Schumacher en 2004. Vettel pourrait faire encore mieux ce week-end au Brésil s'il remporte une 9e victoire de suite cette année. Et cette potentielle 9e victoire le mettrait sur un pied d'égalité avec Alberto Ascari, qui a remporté neuf courses de manière consécutive sur deux saisons (1952-53). Cependant, le record d'Ascari est un peu contesté, car sa série a été interrompue lors des 500 Milles d'Indianapolis, une épreuve officiellement inscrite sur le calendrier mais ignorée par la plupart des équipes de F1. Quoi qu'il en soit, Vettel est sur une lancée impressionnante et il sait comment parfaitement exploiter tout le potentiel de sa Red Bull. La plus grande menace auquel il devra faire ce week-end risque d'être la pluie.
Autour du Grand Prix
Interlagos est l'un des deux circuits à avoir accueilli le GP du Brésil, l'autre étant celui de Jacarepagua à Rio de Janeiro
Le nom Interlagos signifie 'entre deux lacs' ; le district où la piste a été construite est situé entre les réservoirs Guarapiranga et Billings
Le circuit lui-même porte le nom de Carlos Pace ; le pilote brésilien a remporté son Grand Prix national en 1975, mais il a perdu la vie dans un accident d'avion deux années plus tard
Depuis 2003, le GP du Brésil n'a été remporté que deux fois par le détenteur de la pole position
Attaque de stats
Les moteurs seront à pleine puissance pendant 16 secondes, entre la sortie du virage 12 et l'approche du virage 1
Le circuit d'Interlagos mesure 4,309 km, ce qui en fait le deuxième plus court du calendrier après celui de Monaco
Interlagos compte parmi les cinq circuits du calendrier où l'on court dans le sens anti-horaire ; les autres sont Marina Bay (Singapour), Yeongam (Corée du Sud), Yas Marina (Abou Dabi) et le Circuit des Amériques (États-Unis)
Les pilotes effectuent 42 changements de rapport par tour et subissent des forces de 3,5 G dans le virage 6
Le circuit
Interlagos compte parmi les circuits plus traditionnels du championnat, avec ses petites zones de dégagement et un paddock un peu serré pour les équipes. Le gazon aux abords du virage 1 a été recouvert d'asphalte l'année dernière, ce qui réduit le prix à payer suite aux erreurs de pilotage, surtout lorsqu'il pleut. Toutefois, dans la portion relativement étroite du très rapide dernier secteur, les murs ne pardonnent pas. Le circuit d'Interlagos est 800 mètres au-dessus du niveau de la mer, ce qui signifie que les moteurs perdent à peu près 8 % de leur puissance. Vu l'air raréfié, les équipes adoptent des configurations à appuis élevés mais elles obtiennent des résultats qui ressemblent à des appuis moyens. La meilleure opportunité de dépassement est dans le virage 1, mais c'est également possible de tenter une manœuvre dans le virage 4.
Pilote-commissaire
Mark Blundell sera le pilote-commissaire ce week-end. L'ancien pilote McLaren, Tyrrell, Ligier et Brabham (entre 1991 et 1995) a assumé ce rôle pour la première fois lors du Grand Prix d'Espagne en 2011.
Météo
De la pluie, ensuite de la pluie et encore de la pluie. Il y a des risques d'orage vendredi, mais des averses sont quasi-certaines pendant toute la journée. Cela devrait également être le cas samedi pour les qualifications. Les pneus pluie de Pirelli n'ont jamais été utilisés en conditions de course cette saison, mais cela pourrait changer dimanche. Il devrait pleuvoir en avant-midi, alors même si les averses cessent avant le départ de la course, il est possible que la piste soit toujours humide. La dernière épreuve de la saison pourrait se dérouler sur une piste qui s'assèche, ce qui poserait un double problème pour les pilotes. Ils devront choisir le bon moment pour passer aux pneus slicks, des pneus qu'ils n'auront peut-être pas chaussé depuis le début du week-end.
La conclusion d'ESPNF1
Bien entendu, Sebastian Vettel demeure le grand favori pour la victoire, difficile de prétendre le contraire. Mais si jamais le pilote Red Bull se retrouve en difficulté, son coéquipier Mark Webber pourrait en profiter et conclure sa carrière en F1 de la meilleure des façons. Comme autres candidats pour le podium, il pourrait y avoir Romain Grosjean, qui fait le bonheur de Lotus depuis quelques courses, ou encore Lewis Hamilton qui a retrouvé une Mercedes à son goût la semaine dernière. Et bien sûr, chez Ferrari, Fernando Alonso sait comment surpasser les attentes. Mais sachant que le GP du Brésil est rarement prévisible, qu'il y a souvent des rebondissements et que la pluie pourrait s'en mêler, la finale du championnat 2013 s'annonce spectaculaire.
© ESPN Sports Media Ltd.
http://fr.espnf1.com/brazil/motorsport/story/136555.html
Et voilà qu'après neuf longs mois et de nombreux voyages à travers le monde, la Formule 1 se prépare pour la traditionnelle finale au Brésil, sur le merveilleux circuit d'Interlagos. Sebastian Vettel a remporté le championnat des pilotes il y a quelques semaines déjà en Inde, Red Bull porte déjà la couronne des constructeurs, Fernando Alonso est vice-champion depuis le week-end dernier aux États-Unis, mais il y a encore quelques enjeux.
Suite à une 8e victoire consécutive, dimanche dernier à Austin, Vettel tentera de continuer son impressionnante série à Sau Paulo. Mercedes espère être l'équipe vice-championne et devra se défendre contre les ambitions de Ferrari. Et pour un grand nombre de pilotes n'ayant toujours pas de contrat pour 2014, ce sera la dernière opportunité pour faire la démonstration de leur talent en piste. Et n'oublions pas le spectacle ! Les dernières courses ont peut-être été un peu prévisibles, mais c'est très rarement le cas à Interlagos.
En hausse
Sebastian Vettel a remporté la manche américaine, mais Valtteri Bottas est celui qui a brillé à Austin. Alors que son coéquipier Pastor Maldonado était en mode auto-destruction le week-end dernier, Bottas a impressionné pendant les qualifications, réalisant même le meilleur temps de la Q1. Pendant la course, le pilote finlandais a résisté à la pression pour terminer à la 8e place, marquant ainsi ses premiers points en F1. Comme vous pouvez l'imaginer, il y avait beaucoup de bonheur dans le clan Williams. Bottas continuera sa progression avec la même équipe en 2014.
En baisse
Dur week-end pour Felipe Massa à Austin, où il ne parvenait pas à bien exploiter ses pneumatiques. Le Brésilien a été éliminé pendant la Q2 samedi, et ses deux arrêts dimanche ne lui ont pas permis de faire mieux qu'une 12e place à l'arrivée. Pendant ce temps, son coéquipier Fernando Aonso parvenait à tirer le maximum de ses gommes et terminer à la 5e place. L'avant-dernière course de Massa au volant d'une Ferrari n'a pas été une réussite. C'est pourquoi il sera d'autant plus motivé à faire un superbe travail devant ses compatriotes à Interlagos. Souhaitons une bonne course à domicile au futur pilote Williams, qui s'attend à vivre beaucoup d'émotions ce week-end, mais pour cela il devra trouver la bonne recette.
À surveiller
Il semble y avoir des affinités entre le GP du Brésil, la météo et Nico Hülkenberg. En 2010, dans des conditions changeantes, il a décroché la pole position avec Williams. En 2012, dans des conditions changeantes, il a longtemps mené la course et avait de réelles chances de victoire, jusqu'au moment où il y a eu contact entre sa Force India et la McLaren de Lewis Hamilton. Et ce week-end, on annonce des conditions changeantes... Sachant que le pilote Sauber est sur une bonne lancée depuis quelques courses, Hülkenberg sera à surveiller à Interlagos.
Points chauds
La dernière de Webber : Après 12 années en Formule 1, Mark Webber ne sera plus un pilote de Grand Prix lorsqu'il quittera le paddock dimanche soir. L'année prochaine, il se battra avec Porsche dans le championnat du monde d'Endurance. S'il ne gagne pas au Brésil, l'Australien aura connu une saison sans victoire pour la première fois depuis 2008 (ce qui ajoute à la controverse du 'Multi-21' en Malaisie, lorsque Sebastian Vettel a désobéi aux consignes de Red Bull). Puisque son coéquipier est en pleine forme et intouchable depuis quelques courses, Webber devra peut-être compter sur d'autres facteurs pour triompher dimanche. Mais n'oublions pas qu'au cours des quatre derniers GP, Webber a réalisé deux pole positions et grimpé trois fois sur le podium. Il est toujours rapide et si les conditions jouent en sa faveur, il pourra peut-être tirer sa révérence sur une excellente note, que ce soit par un autre podium ou mieux encore.
L'avenir de certains pilotes : La dernière course de la saison, c'est aussi la dernière opportunité des multiples pilotes candidats pour démontrer leur savoir-faire en piste et attirer l'attention de potentiels futurs employeurs. Pastor Maldonado profite du soutien d'un généreux sponsor, Sergio Pérez peut compter sur les patrons de McLaren qui tentent de le caser ailleurs, et la saga entourant Nico Hülkenberg se poursuit. Ce dernier souhaite rejoindre Lotus mais sa patience atteindrait sa limite, comme Lotus envers son potentiel partenaire Quantum Motorsports dont l'apport de fonds serait la clé pour embaucher Hülkenberg. Les écuries Lotus, Sauber, Force India, Caterham et Marussia n'ont pas encore finalisé leurs duos de pilotes, ce qui mène à beaucoup de spéculation. D'intenses négociations auront lieu en coulisses dans le paddock d'Interlagos.
L'avenir de Ross Brawn : Il n'y a pas que des pilotes qui font face à un avenir incertain. Ross Brawn, le patron de l'écurie Mercedes, souhaite demeurer au sommet de la hiérarchie de l'équipe. Cependant, la haute direction de Mercedes veut mettre en place un système dans lequel les responsabilités sont partagées entre plusieurs personnes. Brawn veut demeurer une figure centrale, et si on ne peut lui garantir, il est possible qu'il quitte Mercedes cet hiver. Cela signifie que le Britannique est sûrement très courtisé. Des rumeurs l'envoient chez Williams en 2014 ou encore chez le motoriste Honda pour préparer le retour du manufacturier japonais en 2015. Brawn a déclaré qu'il a l'intention de continuer en F1 ; il reste à voir quelle équipe profitera de sa grande expérience.
Le record de Vettel : La victoire de Sebastian Vettel aux États-Unis signifie qu'il a battu le record de sept victoires consécutives en une saison, établi par Michael Schumacher en 2004. Vettel pourrait faire encore mieux ce week-end au Brésil s'il remporte une 9e victoire de suite cette année. Et cette potentielle 9e victoire le mettrait sur un pied d'égalité avec Alberto Ascari, qui a remporté neuf courses de manière consécutive sur deux saisons (1952-53). Cependant, le record d'Ascari est un peu contesté, car sa série a été interrompue lors des 500 Milles d'Indianapolis, une épreuve officiellement inscrite sur le calendrier mais ignorée par la plupart des équipes de F1. Quoi qu'il en soit, Vettel est sur une lancée impressionnante et il sait comment parfaitement exploiter tout le potentiel de sa Red Bull. La plus grande menace auquel il devra faire ce week-end risque d'être la pluie.
Autour du Grand Prix
Interlagos est l'un des deux circuits à avoir accueilli le GP du Brésil, l'autre étant celui de Jacarepagua à Rio de Janeiro
Le nom Interlagos signifie 'entre deux lacs' ; le district où la piste a été construite est situé entre les réservoirs Guarapiranga et Billings
Le circuit lui-même porte le nom de Carlos Pace ; le pilote brésilien a remporté son Grand Prix national en 1975, mais il a perdu la vie dans un accident d'avion deux années plus tard
Depuis 2003, le GP du Brésil n'a été remporté que deux fois par le détenteur de la pole position
Attaque de stats
Les moteurs seront à pleine puissance pendant 16 secondes, entre la sortie du virage 12 et l'approche du virage 1
Le circuit d'Interlagos mesure 4,309 km, ce qui en fait le deuxième plus court du calendrier après celui de Monaco
Interlagos compte parmi les cinq circuits du calendrier où l'on court dans le sens anti-horaire ; les autres sont Marina Bay (Singapour), Yeongam (Corée du Sud), Yas Marina (Abou Dabi) et le Circuit des Amériques (États-Unis)
Les pilotes effectuent 42 changements de rapport par tour et subissent des forces de 3,5 G dans le virage 6
Le circuit
Interlagos compte parmi les circuits plus traditionnels du championnat, avec ses petites zones de dégagement et un paddock un peu serré pour les équipes. Le gazon aux abords du virage 1 a été recouvert d'asphalte l'année dernière, ce qui réduit le prix à payer suite aux erreurs de pilotage, surtout lorsqu'il pleut. Toutefois, dans la portion relativement étroite du très rapide dernier secteur, les murs ne pardonnent pas. Le circuit d'Interlagos est 800 mètres au-dessus du niveau de la mer, ce qui signifie que les moteurs perdent à peu près 8 % de leur puissance. Vu l'air raréfié, les équipes adoptent des configurations à appuis élevés mais elles obtiennent des résultats qui ressemblent à des appuis moyens. La meilleure opportunité de dépassement est dans le virage 1, mais c'est également possible de tenter une manœuvre dans le virage 4.
Pilote-commissaire
Mark Blundell sera le pilote-commissaire ce week-end. L'ancien pilote McLaren, Tyrrell, Ligier et Brabham (entre 1991 et 1995) a assumé ce rôle pour la première fois lors du Grand Prix d'Espagne en 2011.
Météo
De la pluie, ensuite de la pluie et encore de la pluie. Il y a des risques d'orage vendredi, mais des averses sont quasi-certaines pendant toute la journée. Cela devrait également être le cas samedi pour les qualifications. Les pneus pluie de Pirelli n'ont jamais été utilisés en conditions de course cette saison, mais cela pourrait changer dimanche. Il devrait pleuvoir en avant-midi, alors même si les averses cessent avant le départ de la course, il est possible que la piste soit toujours humide. La dernière épreuve de la saison pourrait se dérouler sur une piste qui s'assèche, ce qui poserait un double problème pour les pilotes. Ils devront choisir le bon moment pour passer aux pneus slicks, des pneus qu'ils n'auront peut-être pas chaussé depuis le début du week-end.
La conclusion d'ESPNF1
Bien entendu, Sebastian Vettel demeure le grand favori pour la victoire, difficile de prétendre le contraire. Mais si jamais le pilote Red Bull se retrouve en difficulté, son coéquipier Mark Webber pourrait en profiter et conclure sa carrière en F1 de la meilleure des façons. Comme autres candidats pour le podium, il pourrait y avoir Romain Grosjean, qui fait le bonheur de Lotus depuis quelques courses, ou encore Lewis Hamilton qui a retrouvé une Mercedes à son goût la semaine dernière. Et bien sûr, chez Ferrari, Fernando Alonso sait comment surpasser les attentes. Mais sachant que le GP du Brésil est rarement prévisible, qu'il y a souvent des rebondissements et que la pluie pourrait s'en mêler, la finale du championnat 2013 s'annonce spectaculaire.
© ESPN Sports Media Ltd.
http://fr.espnf1.com/brazil/motorsport/story/136555.html
GP du Brésil - Libres 2
Rosberg s'affirme face aux Red Bull
Comme celle du matin, Nico Rosberg a dominé la deuxième séance libre vendredi après-midi au Brésil. Il a réussi à devancer les deux Red Bull de Sebastian Vettel et de Mark Webber dans les derniers instants.
Les pilotes ont moins tourné par manque de pneumatiques disponibles, Rosberg a d'ailleurs regretté cette situation devant les caméras de Canal Plus comme les Français Romain Grosjean, 10e, et Jean-Éric Vergne, excellent sixième et meilleur tricolore cet après-midi. Le pilote Toro Rosso aime la pluie, il l'a encore montré.
Et la pluie, elle est tombée en abondance pendant les 90 minutes de roulage, beaucoup de pilotes comme les Red Bull, Fernando Alonso, auteur du 11e temps, et Vergne ont patienté jusqu'à la dernière demi-heure pour s'élancer. La fin de séance a vu les pilotes tourner en intermédiaires mais cela n'a été possible grâce au trafic qui permettait à la trajectoire de s'assécher un peu. Au pied du podium, Heikki Kovalainen a réussi un bon quatrième chrono, devançant de justesse Lewis Hamilton, qui avait parfaitement récupéré sa Mercedes dans le virage 5 quelques minutes plus tôt.
Felipe Massa a longtemps figuré derrière Jules Bianchi, finalement 18e, le Brésilien a claqué sur le fil le septième temps de la séance, se plaçant devant Nico Hülkenberg, Daniel Ricciardo, Romain Grosjean et Fernando Alonso. En fond de classement, Giedo Van der Garde se classe derrière Bianchi mais devant Charles Pic, Max Chilton et Jenson Button, dernier avec six petits tours couverts seulement.
Les pneus prototype 2014 apportés pour vendredi n'ont pas été testés, faute à la météo. Cela aurait pu peut-être fait la semaine dernière à Austin pour s'éviter un quitte ou double climatique à Interlagos.
© ESPN Sports Media Ltd.
Grand Prix du Brésil 2013
Essais libres 2
Pilote Équipes Chrono
1 N Rosberg (GER) Mercedes 1'27.306
2 S Vettel (GER) Red Bull 1'27.531
3 M Webber (AUS) Red Bull 1'27.592
4 H Kovalainen (FIN) Lotus 1'28.129
5 LC Hamilton (GBR) Mercedes 1'28.147
6 J.-É. Vergne (FRA) Toro Rosso 1'28.405
7 F Massa (BRA) Ferrari 1'28.540
8 N Hülkenberg (GER) Sauber 1'28.560
9 D Ricciardo (AUS) Toro Rosso 1'28.739
10 R Grosjean (FRA) Lotus 1'28.891
11 F Alonso (ESP) Ferrari 1'28.928
12 E Gutiérrez (MEX) Sauber 1'29.049
13 di Resta (GBR) Force India 1'29.174
14 P Maldonado (VEN) Williams 1'29.717
15 A Sutil (GER) Force India 1'29.783
16 V Bottas (FIN) Williams 1'30.425
17 S Pérez (MEX) McLaren 1'30.748
18 J Bianchi (FRA) Marussia 1'31.061
19 G van der Garde (NED) Caterham 1'31.118
20 C Pic (FRA) Caterham 1'31.165
21 M Chilton (GBR) Marussia 1'31.211
22 J Button (GBR) McLaren 1'31.77
http://fr.espnf1.com/brazil/motorsport/story/136891.html
Comme celle du matin, Nico Rosberg a dominé la deuxième séance libre vendredi après-midi au Brésil. Il a réussi à devancer les deux Red Bull de Sebastian Vettel et de Mark Webber dans les derniers instants.
Les pilotes ont moins tourné par manque de pneumatiques disponibles, Rosberg a d'ailleurs regretté cette situation devant les caméras de Canal Plus comme les Français Romain Grosjean, 10e, et Jean-Éric Vergne, excellent sixième et meilleur tricolore cet après-midi. Le pilote Toro Rosso aime la pluie, il l'a encore montré.
Et la pluie, elle est tombée en abondance pendant les 90 minutes de roulage, beaucoup de pilotes comme les Red Bull, Fernando Alonso, auteur du 11e temps, et Vergne ont patienté jusqu'à la dernière demi-heure pour s'élancer. La fin de séance a vu les pilotes tourner en intermédiaires mais cela n'a été possible grâce au trafic qui permettait à la trajectoire de s'assécher un peu. Au pied du podium, Heikki Kovalainen a réussi un bon quatrième chrono, devançant de justesse Lewis Hamilton, qui avait parfaitement récupéré sa Mercedes dans le virage 5 quelques minutes plus tôt.
Felipe Massa a longtemps figuré derrière Jules Bianchi, finalement 18e, le Brésilien a claqué sur le fil le septième temps de la séance, se plaçant devant Nico Hülkenberg, Daniel Ricciardo, Romain Grosjean et Fernando Alonso. En fond de classement, Giedo Van der Garde se classe derrière Bianchi mais devant Charles Pic, Max Chilton et Jenson Button, dernier avec six petits tours couverts seulement.
Les pneus prototype 2014 apportés pour vendredi n'ont pas été testés, faute à la météo. Cela aurait pu peut-être fait la semaine dernière à Austin pour s'éviter un quitte ou double climatique à Interlagos.
© ESPN Sports Media Ltd.
Grand Prix du Brésil 2013
Essais libres 2
Pilote Équipes Chrono
1 N Rosberg (GER) Mercedes 1'27.306
2 S Vettel (GER) Red Bull 1'27.531
3 M Webber (AUS) Red Bull 1'27.592
4 H Kovalainen (FIN) Lotus 1'28.129
5 LC Hamilton (GBR) Mercedes 1'28.147
6 J.-É. Vergne (FRA) Toro Rosso 1'28.405
7 F Massa (BRA) Ferrari 1'28.540
8 N Hülkenberg (GER) Sauber 1'28.560
9 D Ricciardo (AUS) Toro Rosso 1'28.739
10 R Grosjean (FRA) Lotus 1'28.891
11 F Alonso (ESP) Ferrari 1'28.928
12 E Gutiérrez (MEX) Sauber 1'29.049
13 di Resta (GBR) Force India 1'29.174
14 P Maldonado (VEN) Williams 1'29.717
15 A Sutil (GER) Force India 1'29.783
16 V Bottas (FIN) Williams 1'30.425
17 S Pérez (MEX) McLaren 1'30.748
18 J Bianchi (FRA) Marussia 1'31.061
19 G van der Garde (NED) Caterham 1'31.118
20 C Pic (FRA) Caterham 1'31.165
21 M Chilton (GBR) Marussia 1'31.211
22 J Button (GBR) McLaren 1'31.77
http://fr.espnf1.com/brazil/motorsport/story/136891.html
Les enjeux du Grand Prix du Brésil
La course la plus imprévisible
Le Grand Prix du Brésil est traditionnellement l’une des courses les plus incertaines du calendrier. L’édition 2012 avait ainsi été perturbée par la météo, la clé du succès ayant été de rester en piste avec des slicks malgré la pluie, ce qui avait permis à Jenson Button de s’imposer et à Nico Hülkenberg de s’illustrer au volant de sa Force India (5ème). S’il devrait faire chaud (30-33 °C) et sec – et la météo jouer donc un rôle limité –, la voiture de sécurité (analysée sous toutes ses coutures dans le n° 80 de F1iMagazine) pourrait chambouler l’épreuve. Selon les statistiques, il y a en effet 63 % de chances que la safety car entre en piste à Interlagos : le bolide argenté est même sorti sept fois lors des dix dernières éditions.
Sous le signe du Taureau
Malgré tout, vu l’insolente forme des Red Bull actuellement, on voit mal comment la course pourrait échapper à Sebastian Vettel. Hormis l’exception McLaren l’an passé, l’écurie autrichienne est toujours très à l’aise à Sao Paolo : Mark Webber s’est imposé en 2009 et 2011, et l’actuel quadruple Champion du monde en 2010… De bon augure pour le Taureau rouge, d’autant que le choix très conservateur de Pirelli (qui a opté pour les médiums blancs et les durs orange) devrait permettre aux RB9 de délivrer tout leur potentiel. Si quelques audacieux pourraient tenter une stratégie à un seul pitstop, on s’attend plutôt à deux arrêts, car la voie des stands est courte et les dépassements aisés. En s’imposant dimanche, Vettel égalerait le record de neuf victoires consécutives d’Alberto Ascari (à cheval sur deux saisons) et celui de 13 succès, détenu par Michael Schumacher depuis 2004.
Division 2
Derrière les bolides bleus profilés par Adrian Newey, Romain Grosjean tentera de prolonger son actuel état de grâce, sur un tracé qui ne lui avait guère réussi l’an passé (18ème sur la grille et sortie de piste en course). Son nouvel équipier Heikki Kovalainen s’efforcera de ramener quelques points, plus utiles pour un éventuel rebond l'an prochain que pour son écurie (qui aura du mal à reprendre 18 unités à Ferrari pour lui chiper la troisième place chez les constructeurs). Quant au régional de l’étape, Felipe Massa, il voudra briller une dernière fois en rouge (il s’est imposé en 2006 et 2008), alors que Fernando Alonso tentera vaille que vaille de sauver les meubles, étant donné qu’on voit mal le Cheval cabré subitement galoper et rattraper son retard de 15 points sur Mercedes.
La fin d’une époque
Le Brésil sera le Grand Prix des “dernières fois” : dernière apparition des moteurs V8 atmosphériques, dernière course en Formule 1 pour Mark Webber, dernière épreuve chez Ferrari pour Felipe Massa, dernier Grand Prix sous les couleurs Williams pour Pastor Maldonado, dernière manche chez McLaren pour Sergio Pérez, dernière week-end chez Toro Rosso pour Daniel Ricciardo, qui rejoindra la maison mère l'an prochain. Pour le reste du peloton, la situation est loin d’être limpide. Un exploit dimanche pourrait peut-être encore faire pencher la balance d’un côté ou de l’autre, en espérant que le coup de volant compte davantage que le compte en banque...
http://www.f1i.com/f1i-features/les-enjeux-du-grand-prix-du-bresil/
Synthèse du vendredi : un coup dans l'eau
Comme prévu, la pluie a marqué cette première journée d'essais du Grand Prix du Brésil. La séance de l'après-midi a même été réduite à une vingtaine de minutes sur la fin, quand l'averse a enfin cessé. Les plus rapides ont alors passé les gommes intermédiaires pour signer des temps sans grande signification. Nico Rosberg a été le plus rapide dans toutes les conditions, dans les deux sessions, et il espère naturellement une piste détrempée pour le restant du week-end. Certains penchent dans le même sens, à l'instar des pilotes Ferrari ou des Toro Rosso (dans le top 10 aujourd'hui, y compris le rookie Daniil Kvyat ce matin), d'autres croisent les doigts pour des conditions sèches, à commencer par Red Bull et Lotus dont les monoplaces sont les plus performantes en cette fin de championnat.
Ce vendredi aurait du voir la première apparition des pneus Pirelli 2014, mais la pluie a perturbé le programme. Sebastian Vettel a bien tenté une sortie ce matin, sans aucune information utile vu l'adhérence précaire qui régnait. Les teams envisagent de tester à nouveau les Pirelli de l'année prochaine demain matin si la piste est sèche, mais rien n'est moins sûr. Les trains de pneus pluie étant par ailleurs limités et les risques d'averses toujours présents pour la course dimanche, il s'agira de bien gérer les quotas de pneumatiques pour le restant du week-end. L'intérêt de ces conditions climatiques incertaines est de pimenter le spectacle et de renforcer le suspense sur un circuit qui a toujours proposé des courses spectaculaires, parfois entrecoupées de neutralisations sous voiture de sécurité.
Bien sûr, si le soleil revient sur Interlagos, les choses rentreront dans l'ordre et les Red Bull reprendront leur marche triomphale. Pour son tour d'adieu, Mark Webber aimerait être en mesure d'inquiéter son équipier, même si on sait qu'il n'a pas de cadeau à attendre. Felipe Massa aimerait aussi finir en beauté chez Ferrari, qui plus est à domicile, tandis que Romain Grosjean semble le mieux placé pour revendiquer le podium, reste à savoir sur quelle marche ? Dans le peloton, les dernières incertitudes au classement des constructeurs semblent levées, sauf peut-être pour la 10ème place : en cas de conditions délicates, une Caterham peut toujours créer la surprise et coiffer l'équipe Marussia sur le fil, comme en 2012. Tant qu'à faire, autant que ce soit celle de Charles Pic, qui a besoin d'un bon résultat pour améliorer ses chances de rester en F1 l'an prochain.
http://www.f1i.com/f1i-features/synthese-du-vendredi-coup-leau/
EL3 - La pluie s’en mêle de nouveau ; Webber devant
Pluie, piste détrempée, visibilité médiocre, Mark Webber a profité de ces conditions pour signer le meilleur temps lors de la dernière séance d'essais libres. Sur le circuit d'Interlagos au Brésil, Webber a imposé le rythme devant les deux Lotus de Grosjean et Kovalainen.
La troisième séance débute sous la pluie, comme hier. La piste est totalement détrempée. Les pilotes prennent la piste pour un premier tour d’installation. Les pilotes ont besoin d’essuie-glaces tellement il y a de l’eau sur le tracé brésilien. Gutierrez est le seul à signer un chrono. Il faudra attendre plus de 30 minutes pour voir d’autres pilotes en piste. Il faut savoir que les pilotes ne disposent pas beaucoup de trains de pneus pluie pour le week-end.
Après une trentaine de minutes, alors que la piste est toujours très glissante, les pilotes s’élancent pour déclencher leur chrono. Bottas signe le meilleur temps puis Vettel s’installe en tête en 1 :31.857. La trajectoire commence à s’assécher. Il ne pleut plus. Hamilton est en piste et celui qui n'aime pas trop la pluie avec sa Mercedes signe le meilleur temps 1:29.980.
1 Hamilton 2 Gutierrez 3 Hulkenberg 4 Vettel 5 Bottas 6 Perez 7 Maldonado 8 Van Der Garde 9 Bianchi 10 Pic
Hamilton a dit qu'il n'aimait pas rouler dans ses conditions avec sa voiture qu'il avait du mal à sentir... pourtant il semble en forme !
Les pilotes patientent dans les box sans s’élancer.
A moins de 15 minutes de la fin, seuls 12 pilotes disposent d’un chrono sur la feuille des temps.
A quelques minutes de la fin, Webber s’élance et s’empare du meilleur temps 1 :29.493 pour l’australien qui dispute ici ses derniers essais libres en F1 de sa carrière !
Petite glissade pour Chilton, Bianchi et Ricciardo mais les trois hommes s’en sortent bien. Webber en profite pour poursuivre son effort alors que Kovalainen s’élance. Webber boucle son meilleur tour en 1 :27.891
A moins de 5 minutes de la fin de la séance, les pilotes s’élancent. Kovalainen récupère le 4e temps et Bottas s’installe en seconde position devant Hulkenberg. Grosjean remonte en deuxième position juste devant son coéquipier. Hulkenberg fait du bon travail. Il ne faut pas oublier qu’Hulkenberg a décroché la pole ici en 2010 au volant de la Williams…
La séance touche à sa fin, Rosberg, Alonso, Button et Massa n’ont pas de chronos inscrits sur la feuille des temps. Ils ne sont sortis que pour un tour d’installation.
Webber signe le meilleur temps sous la pluie pour sa dernière séance d’essais. L’australien devance les deux pilotes Lotus Grosjean et Kovalainen. Derrière suivent Bottas, Hulkenberg, Vergne, Gutierrez, Maldonado, DI Resta et Sutil.
Massa, Button, Alonso et Rosberg ont préféré rester dans le garage sans établir de temps pour préserver leurs pneus.
01 M. Webber Red Bull Racing 1:27.891 5
02 R. Grosjean Lotus 1:28.195 + 0.304 5
03 H. Kovalainen Lotus 1:28.595 + 0.704 6
04 V. Bottas Williams 1:28.600 + 0.709 12
05 N. Hulkenberg Sauber 1:28.830 + 0.939 15
06 J. Vergne Toro Rosso 1:28.921 + 1.030 5
07 E. Gutierrez Sauber 1:29.215 + 1.324 21
08 P. Maldonado Williams 1:29.686 + 1.795 10
09 P. di Resta Force India 1:29.736 + 1.845 6
10 A. Sutil Force India 1:29.913 + 2.022 8
11 L. Hamilton Mercedes 1:29.980 + 2.089 8
12 D. Ricciardo Toro Rosso 1:29.988 + 2.097 9
13 J. Bianchi Marussia 1:30.635 + 2.744 9
14 C. Pic Caterham 1:30.837 + 2.946 14
15 M. Chilton Marussia 1:30.972 + 3.081 10
16 G. van der Garde Caterham 1:31.154 + 3.263 14
17 S. Vettel Red Bull Racing 1:31.857 + 3.966 4
18 S. Perez McLaren 1:32.731 + 4.840 4
19 N. Rosberg Mercedes + 4
20 F. Alonso Ferrari + 2
21 J. Button McLaren + 1
22 F. Massa Ferrari + 2
http://www.f1i.com/infos/el3-webber-devant-les-lotus-pluie/
http://www.tout-f1.com/toute-l-actu/bresil-sao-paulo/red-bull-renault/mark-webber/bresil-2013-essais-libres-3-webber-s-impose-pour-sa-derniere-seance
Vettel plus fort que tout
Sebastian Vettel résiste aux éléments, aux retards successifs pour décrocher la dernière pole position de la saison à Interlagos. Il rélègue loin tous ses adversaires, à commencer par Nico Rosberg et Fernando Alonso.
Le quadruple champion du monde a imité Romain Grosjean, seulement sixième au final, le premier à passer les intermédiaires en Q3, une ultime partie de la qualification repoussée de quarante minutes à cause de conditions trop extrêmes ou d'un excès de prudence de la FIA.
Le Français a manqué son pari, même s'il a signé la pole provisoire, Vettel l'a réussi et s'adjuge sa neuvième pole de la saison, la 45e de sa carrière. Il met six dixièmes à Nico Rosberg et à Fernando Alonso, de retour sur la photo post-qualif. Le pilote Ferrari n'avait plus pris la pose depuis le Bahreïn.
Deux Français en Q3
L'Australien Mark Webber partagera la deuxième ligne avec son ami Alonso, il sera en embuscade pour son 215e et dernier départ en Formule 1 avant sa nouvelle aventure en Endurance avec Porsche. Lewis Hamilton s'élancera cinquième aux côtés de Grosjean. Derrière ce duo, nous retrouverons les Toro Rosso de Daniel Ricciardo et Jean-Éric Vergne. Grosjean n'a pas été chercher la pole mais la France avait deux pilotes en Q3 pour la première fois de la saison.
Devant son public, et pour sa dernière avec Ferrari, Felipe Massa sera neuvième au départ, devant Nico Hülkenberg et Heikki Kovalainen. Les McLaren n'ont pas franchi le cap de la Q2, c'est pire encore pour Sergio Pérez qui a envoyé sa monoplace dans le mur après avoir perdu le contrôle sur les vibreurs détrempés. En fond de grille, pas de surprise, les Caterham et les Marussia trustent les deux dernières lignes avec Charles Pic le plus rapide des pilotes représentants les petites écuries à la lutte pour la dixième place des constructeurs.
© ESPN Sports Media Ltd
Grand Prix du Brésil 2013
Qualification
Pilote Équipes Chrono
1 S Vettel (GER) Red Bull 1'26.479
2 N Rosberg (GER) Mercedes 1'27.102
3 F Alonso (ESP) Ferrari 1'27.539
4 M Webber (AUS) Red Bull 1'27.572
5 LC Hamilton (GBR) Mercedes 1'27.677
6 R Grosjean (FRA) Lotus 1'27.737
7 D Ricciardo (AUS) Toro Rosso 1'28.052
8 J.-É. Vergne (FRA) Toro Rosso 1'28.081
9 F Massa (BRA) Ferrari 1'28.109
10 N Hülkenberg (GER) Sauber 1'29.582
11 H Kovalainen (FIN) Lotus 1'27.456
12 di Resta (GBR) Force India 1'27.798
13 V Bottas (FIN) Williams 1'27.954
14 S Pérez (MEX) McLaren 1'28.269
15 J Button (GBR) McLaren 1'28.308
16 A Sutil (GER) Force India 1'28.586
17 P Maldonado (VEN) Williams 1'27.367
18 E Gutiérrez (MEX) Sauber 1'27.445
19 C Pic (FRA) Caterham 1'27.843
20 G van der Garde (NED) Caterham 1'28.320
21 J Bianchi (FRA) Marussia 1'28.366
22 M Chilton (GBR) Marussia 1'28.950
http://fr.espnf1.com/brazil/motorsport/story/137197.html
Synthèse du samedi : l'occasion ou jamais
Rien à faire, qu'il pleuve ou pas, c'est encore et toujours Sebastian Vettel qui a émergé dans la tourmente d'Interlagos pour signer une nouvelle pole position. Le champion allemand a frappé un grand coup dès son premier tour en pneus intermédiaires, laissant la concurrence à distance respectable. Certes, Nico Rosberg (qualifié en première ligne après avoir dominé les essais vendredi) regrette d'avoir mal exploité son KERS dans son meilleur tour, tandis que Fernando Alonso estime qu'il aurait pu hisser sa Ferrari en première ligne sans une petite erreur de trajectoire, mais la pole de Seb était intouchable. On pointe ensuite Mark Webber, Lewis Hamilton et Romain Grosjean pour compléter le top 6, autant d'outisders possibles d'un Grand Prix qui pourrait encore être perturbé par les conditions météo.
Pour ceux qui veulent faire vaciller Vettel de son piédestal, et l'empêcher au passage d'égaler les records de Michael Schumacher (13 victoires en une saison) et d'Alberto Ascari (neuf succès consécutifs), ce sera l'occasion ou jamais, la dernière en vérité. Sur une piste détrempée, avec des incidents probables et l'intervention de la safety car, tout est possible. Un coup de poker stratégique pourrait permettre à des adversaires qui n'ont rien à perdre de prendre l'avantage sur le quadruple Champion du monde. C'est tout l'intérêt de ce dernier Grand Prix, plus ouvert que jamais selon les caprices du ciel, avec un certain suspense malgré la domination de Sebastian Vettel en Q3. Même sur le sec, Romain Grosjean pourrait tenter une course tactique afin de surprendre les Red Bull. Le départ et les trois premiers virages vaudront aussi leur pesant d'or...
En quatrième ligne, les Toro Rosso auront aussi une belle carte à jouer, surtout s'il pleut, avec un duel de prestige entre Ricciardo et Vergne. Elles s'élanceront devant la Ferrari de Massa et la Sauber de Hülkenberg, deux hommes qui tenteront de se mettre en vedette sur le toboggan brésilien. Les McLaren sont toujours à la traîne, comme les Force India et les Williams, tandis que le match Marussia-Caterham vaudra la peine d'être suivi jusqu'au drapeau à damier si l'on se souvient que l'an passé c'est à cinq tours de la fin que le duel pour la 10ème place chez les constructeurs a basculé en faveur des verts. Jolie samba en perspective !
http://www.f1i.com/f1i-features/synthese-du-samedi-loccasion-jamais/
Webber, dernier podium
Mark Webber a tiré sa révérence, dimanche, après une 215e course en F1 que l'Australien a terminé sur le podium du Grand Prix du Brésil, à la deuxième place derrière Sebastian Vettel.
Pour fêter sa dernière apparition, Webber (9 victoires, 41 podiums) a ôté son casque et sa cagoule après avoir coupé la ligne d'arrivée et il a fait un tour d'honneur tête nue, acclamé par la foule de Sao Paulo.
Remerciements
Ensuite, pas d'émotion débordante pour celui qui a annoncé sa décision de rejoindre Porsche en Endurance il y a quelques mois déjà, mais des mots pesés et servis comme d'habitude dans le franc-parler qui l'a caractérisé pendant toute sa carrière.
"Ce fut une très belle façon de terminer ma carrière, une carrière dont j'ai apprécié tous les moments. Seb, Nico (Rosberg), Lewis (Hamilton), Fernando (Alonso), je me suis battu contre eux ces cinq ou six dernières années. J'avais besoin d'un peu de changement. J'ai vraiment apprécié les derniers tours."
"Je remercie l'équipe. Je devrais remercier tout le monde en Australie pour le soutien que j'ai eu. Il y a beaucoup de gens ont joué un grand rôle dans ma carrière. Je tiens à les remercier. Je suis maintenant pressé de relever le défi qui se présente avec moi au sein de l'écurie Porsche.
Au revoir Vettel, adieu Webber !
Sebastian Vettel a remporté le Grand Prix du Brésil, neuvième victoire de rang et treizième de la saison, il égale deux records d'un coup. Mark Webber termine deuxième pour sa dernière en F1 devant Fernando Alonso.
La pluie n'a pas du tout perturbé la course malgré quelques gouttes dans les derniers tours, Sebastian Vettel a manqué son départ, s'est fait une petite frayeur quand il est arrivé dans les stands pour son deuxième arrêt alors qu'il n'était pas attendu. Mais il triomphe à Interlagos, égalant le record de victoires consécutives d'Alberto Ascari et le record de victoires en une saison avec 13, comme Michael Schumacher en 2004. Il franchit la ligne devant le désormais retraité Mark Webber mais il lui a laissé parler en premier sur le podium après avoir été bien douché au champagne et applaudi par Christian Horner, tout le personnel de Red Bull et le public brésilien.
Grosjean rapidement hors-jeu
Fernando Alonso se classe troisième, Felipe Massa septième pour sa dernière chez Ferrari. Les pilotes de la Scuderia ont marqué plus de points que Nico Rosberg, en tête au premier virage et cinquième sur la ligne, et Lewis Hamilton, neuvième. L'écart était trop important chez les constructeurs, Mercedes conserve sa deuxième place pour six points. Lotus a perdu toute chance dès le troisième tour avec l'abandon de Romain Grosjean sur problème moteur.
Au pied du podium, Jenson Button offre à McLaren son meilleur résultat de la saison, Sergio Pérez réussit aussi une belle remontée depuis sa 19e place sur la grille. Le Mexicain prend la sixième place devant Felipe Massa, mais l'important était ailleurs pour le Brésilien. Devant son public et comme le vainqueur du jour, il s'est offert des donuts avant son retour dans la voie des stands, il portera une combinaison Williams la saison prochaine.
Marussia termine dixième
Massa avait les moyens de finir bien plus haut mais un drive-through l'en a empêché. Les commissaires ont jugé qu'il avait mis, alors à la lutte avec Hamilton les quatre roues sur les zébras situés avant l'entrée des stands, la sanction est arrivée vite malgré l'incompréhension du pilote. Hamilton l'a imité plus tard, jugé responsable d'un accrochage avec Valtteri Bottas contraint à l'abandon dans la foulée.
Neuvième sur la ligne entre Nico Hülkenberg et Daniel Ricciardo, il laisse échapper la troisième place du classement pilotes décrochée par Mark Webber. Jean-Éric effectue une dernière course dans le peloton, malgré une belle huitième place sur la grille. Quinzième, il termine tout de même le meilleur français, Grosjean et Charles Pic ont abandonné, Jules Bianchi prend la 17e place. Et la dixième place chez les constructeurs revient à Marussia.
Cette saison 2013 a été dominée par Sebastian Vettel et Red Bull, c'est l'heure des vacances pour la paddock avant une année 2014 marquée par de profonds changements. La hiérarchie en sera-t-elle bouleversée ? Réponse dès Melbourne en mars prochain.
© ESPN Sports Media Ltd
http://fr.espnf1.com/brazil/motorsport/story/137429.html
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