Ferrari renoue avec la victoire grâce à Sebastian Vettel
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Ferrari renoue avec la victoire grâce à Sebastian Vettel
GP de Malaisie - Ferrari renoue avec la victoire grâce à Sebastian Vettel
Par: [url=http://fr.motorsport.com/users/Guillaume Navarro/]Guillaume Navarro[/url], Journaliste
Posté: Il y a quelques secondes
Parti second sur la grille de départ, l'Allemand a tenu tête à Lewis Hamilton grâce à l'application gagnante d'une stratégie osée, ayant consisté à rester en piste au moment de l'entrée en jeu de la voiture de sécurité, au 4ème passage, tandis que les Mercedes de Hamilton et Rosberg s'arrêtaient pour changer de pneus. Le podium est complété par Nico Rosberg, qui concède 3 unités de plus à son équipier au Championnat du Monde des pilotes et pointe désormais à 10 points de celui-ci.
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Départ agité à tous les niveaux
Après avoir manqué le GP d'Australie, Will Stevens n'est de nouveau pas au départ du Grand Prix de Malaisie. En dépit d'une repêche gracieuse par la FIA après avoir manqué la séance de qualifications sur un problème de pression d'essence, le pilote Manor Marussia a une nouvelle fois assisté à l'impuissance de son équipe, qui n'a pu réparer son auto pour lui permettre de se placer sur la grille aux côtés de son équipier Roberto Merhi.
Nico Rosberg contraint Sebastian Vettel à défendre durement au départ, sans parvenir à reprendre la seconde position à son compatriote. La présence de la Ferrari entre les deux Mercedes permet au poleman Hamilton de creuser une avance de 0'7s dès le premier tour.
Contacts et voiture de sécurité
Derrière, les choses sont agitées. Nico Hülkenberg réalise un superbe départ, passant de la 13ème à la 7ème place. Maldonado informe son stand par radio qu'il a collecté une crevaison après un contact au premier virage contre la Williams de Bottas. Kimi Räikkönen, parti 11ème, réalise un long tour au ralenti en raison d'un pneu arrière gauche crevé par un contact provoqué par la Sauber de Felipe Nasr, qui endommage son aileron avant et doit entrer aux stands.
P8, Marcus Ericsson connait un moment de solitude en manquant un freinage au troisième tour, et restant bloqué dans les graviers : c'est la fin de ce qui aurait pu être une nouvelle belle course pour le pilote Suédois.
La voiture de sécurité entre en piste pour nettoyer les nombreux débris laissés en piste par ces différents évènements au tour 4. Le Pace Car demeure en piste jusqu'au 7ème passage. Une période pendant laquelle d'importantes décisions stratégiques sont déjà prises c'est le moment de décider si la course se fera en 2 ou 3 arrêts! Tout le plateau optant pour 3 entre aux stands pour changer de pneus, à l'exception de Vettel (P2), Hülkenberg (P7), Grosjean (P10), Sainz (P11), Räikkönen, Pérez et Merhi, qui remontent ainsi devant l'ensemble du plateau.
Stratégies mixes d'entrée de jeu
Dans les stands, les choix des pilotes en 3 arrêts varient également, Mercedes et Verstappen faisant le choix de ressortir avec les pneus durs, quand le reste du plateau se chausse des medium.
L'action est vive dans le peloton, quand la voiture de sécurité libère la meute. Englués dans le trafic des pilotes restés en piste, Hamilton et Rosberg doivent dépasser aussi vite que possible pour ne pas laisser le leader Vettel creuser un écart avec la piste claire devant lui. Pérez sombre sous la pression de la meute et dégringole virage après virage dans la hiérarchie.
La Ferrari de Vettel pointe en tête pendant que les Mercedes s'emploient à remonter. Hamilton fait preuve de son aisance habituelle dans la manœuvre, tandis que Rosberg souffre plus sur Massa puis Grosjean.
Au 10ème passage, Vettel compte 10 secondes d'avance sur Hamilton, remonté second, mais n'ayant pas à s'arrêter aussi tôt que le pilote Ferrari. Après 15 boucles, Rosberg se hisse à son tour en troisième position, et peut entreprendre une tentative de remontée sur les 8s le séparant de son rival Mercedes. C'est à ce moment que les pilotes n'ayant pas observé leur arrêt sous Safety Car choisissent de passer par les stands.
Vettel réalise l'undercut sur Rosberg, Alonso abandonne
Régulier, Hamilton, avec ses pneus durs, reprend progressivement du terrain sur Vettel dont le cycle de vie du medium s'épuise. C'est au 17ème passage que le pilote Ferrari s'arrête, et fait place aux deux Mercedes en tête du Grand Prix, avec l'espoir de pouvoir reprendre Rosberg sur la salve d'arrêts suivante.
Rapide, Vettel repasse en réalité Rosberg en piste au T22 grâce à ses pneus plus frais et se lance à la chasse derrière Hamilton. Du côté de McLaren, Alonso abandonne après 21 tours.
Mercedes comprend que Vettel dispose du potentiel pour menacer la victoire de Lewis Hamilton si le Britannique tente d'exploiter l'endurance de ses pneus plutôt que la performance de son auto. C'est au moment où la Ferrari recolle directement avec l'aileron arrière de la Mercedes que Hamilton plonge dans les stands, au 24ème passage, pour chausser un nouveau train medium.
Ferrari de nouveau en tête
Vettel reprend le commandement du Grand Prix de Malaisie et dispose comme Hamilton du mélange medium, à un stade de vie bien plus avancé que son rival.
Dans le peloton, la course est rude pour Force India : Hülkenberg et Kvyat se harponnent au 26ème passage dans la lutte pour la 10ème position, amenant les commissaires à s'intéresser à la manœuvre et à pénaliser l'Allemand de 10 secondes. Au 31ème passage, ce sont Grosjean et Pérez qui entrent en contact. Le pilote Lotus part en tête-à-queue et voit Button et Nasr lui passer devant le nez.
Au 33ème des 56 passages, Vettel dispose d'une avance de 16s sur Hamilton, tandis que Rosberg, P3, semble ne plus réellement essayer de jouer face à ce duo avec ses enveloppes dures.
L'autre performance notable du jour est celle de Max Verstappen. Comme à Melbourne, le Néerlandais a privilégié les longs relais avec les enveloppes dures et se place en belle position pour terminer la course en mode "sprint" avec le mélange médium;
Duel final Hamilton/Vettel
C'est au 37ème passage que Ferrari appelle Vettel pour son ultime arrêt. Le Quadruple Champion du Monde ressort juste sous le nez de Rosberg, en seconde position. C'est deux boucles plus tard que Hamilton s'immobilise à son tour. Le duel est engagé pour les 16 dernières boucles, avec des chances égales des deux côtés pour la victoire.
Hamilton a pour mission d'attaquer, tout en s'assurant que ses pneus iront au bout. Pour Vettel, l'heure est à la défense.
Triste image chez McLaren Honda au 42ème passage : c'est au tour de la N°22 de Button de s'immobiliser ans boucler la distance de Grand Prix…
Formule 1 - Grand Prix de Malaisie 2015
http://fr.motorsport.com/f1/news/gp-de-malaisie-ferrari-renoue-avec-la-victoire-grace-a-sebastian-vettel
Par: [url=http://fr.motorsport.com/users/Guillaume Navarro/]Guillaume Navarro[/url], Journaliste
Posté: Il y a quelques secondes
Le GP de Malaisie a offert un duel inattendu pour la victoire entre Lewis Hamilton Hamilton et Sebastian Vettel
Sebastian Vettel a remporté le 40ème succès de sa carrière; son premier avec Ferrari, lors du Grand Prix de Malaisie 2015.Parti second sur la grille de départ, l'Allemand a tenu tête à Lewis Hamilton grâce à l'application gagnante d'une stratégie osée, ayant consisté à rester en piste au moment de l'entrée en jeu de la voiture de sécurité, au 4ème passage, tandis que les Mercedes de Hamilton et Rosberg s'arrêtaient pour changer de pneus. Le podium est complété par Nico Rosberg, qui concède 3 unités de plus à son équipier au Championnat du Monde des pilotes et pointe désormais à 10 points de celui-ci.
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Départ agité à tous les niveaux
Après avoir manqué le GP d'Australie, Will Stevens n'est de nouveau pas au départ du Grand Prix de Malaisie. En dépit d'une repêche gracieuse par la FIA après avoir manqué la séance de qualifications sur un problème de pression d'essence, le pilote Manor Marussia a une nouvelle fois assisté à l'impuissance de son équipe, qui n'a pu réparer son auto pour lui permettre de se placer sur la grille aux côtés de son équipier Roberto Merhi.
Nico Rosberg contraint Sebastian Vettel à défendre durement au départ, sans parvenir à reprendre la seconde position à son compatriote. La présence de la Ferrari entre les deux Mercedes permet au poleman Hamilton de creuser une avance de 0'7s dès le premier tour.
Contacts et voiture de sécurité
Derrière, les choses sont agitées. Nico Hülkenberg réalise un superbe départ, passant de la 13ème à la 7ème place. Maldonado informe son stand par radio qu'il a collecté une crevaison après un contact au premier virage contre la Williams de Bottas. Kimi Räikkönen, parti 11ème, réalise un long tour au ralenti en raison d'un pneu arrière gauche crevé par un contact provoqué par la Sauber de Felipe Nasr, qui endommage son aileron avant et doit entrer aux stands.
P8, Marcus Ericsson connait un moment de solitude en manquant un freinage au troisième tour, et restant bloqué dans les graviers : c'est la fin de ce qui aurait pu être une nouvelle belle course pour le pilote Suédois.
La voiture de sécurité entre en piste pour nettoyer les nombreux débris laissés en piste par ces différents évènements au tour 4. Le Pace Car demeure en piste jusqu'au 7ème passage. Une période pendant laquelle d'importantes décisions stratégiques sont déjà prises c'est le moment de décider si la course se fera en 2 ou 3 arrêts! Tout le plateau optant pour 3 entre aux stands pour changer de pneus, à l'exception de Vettel (P2), Hülkenberg (P7), Grosjean (P10), Sainz (P11), Räikkönen, Pérez et Merhi, qui remontent ainsi devant l'ensemble du plateau.
Stratégies mixes d'entrée de jeu
Dans les stands, les choix des pilotes en 3 arrêts varient également, Mercedes et Verstappen faisant le choix de ressortir avec les pneus durs, quand le reste du plateau se chausse des medium.
L'action est vive dans le peloton, quand la voiture de sécurité libère la meute. Englués dans le trafic des pilotes restés en piste, Hamilton et Rosberg doivent dépasser aussi vite que possible pour ne pas laisser le leader Vettel creuser un écart avec la piste claire devant lui. Pérez sombre sous la pression de la meute et dégringole virage après virage dans la hiérarchie.
La Ferrari de Vettel pointe en tête pendant que les Mercedes s'emploient à remonter. Hamilton fait preuve de son aisance habituelle dans la manœuvre, tandis que Rosberg souffre plus sur Massa puis Grosjean.
Au 10ème passage, Vettel compte 10 secondes d'avance sur Hamilton, remonté second, mais n'ayant pas à s'arrêter aussi tôt que le pilote Ferrari. Après 15 boucles, Rosberg se hisse à son tour en troisième position, et peut entreprendre une tentative de remontée sur les 8s le séparant de son rival Mercedes. C'est à ce moment que les pilotes n'ayant pas observé leur arrêt sous Safety Car choisissent de passer par les stands.
Vettel réalise l'undercut sur Rosberg, Alonso abandonne
Régulier, Hamilton, avec ses pneus durs, reprend progressivement du terrain sur Vettel dont le cycle de vie du medium s'épuise. C'est au 17ème passage que le pilote Ferrari s'arrête, et fait place aux deux Mercedes en tête du Grand Prix, avec l'espoir de pouvoir reprendre Rosberg sur la salve d'arrêts suivante.
Rapide, Vettel repasse en réalité Rosberg en piste au T22 grâce à ses pneus plus frais et se lance à la chasse derrière Hamilton. Du côté de McLaren, Alonso abandonne après 21 tours.
Mercedes comprend que Vettel dispose du potentiel pour menacer la victoire de Lewis Hamilton si le Britannique tente d'exploiter l'endurance de ses pneus plutôt que la performance de son auto. C'est au moment où la Ferrari recolle directement avec l'aileron arrière de la Mercedes que Hamilton plonge dans les stands, au 24ème passage, pour chausser un nouveau train medium.
Ferrari de nouveau en tête
Vettel reprend le commandement du Grand Prix de Malaisie et dispose comme Hamilton du mélange medium, à un stade de vie bien plus avancé que son rival.
Dans le peloton, la course est rude pour Force India : Hülkenberg et Kvyat se harponnent au 26ème passage dans la lutte pour la 10ème position, amenant les commissaires à s'intéresser à la manœuvre et à pénaliser l'Allemand de 10 secondes. Au 31ème passage, ce sont Grosjean et Pérez qui entrent en contact. Le pilote Lotus part en tête-à-queue et voit Button et Nasr lui passer devant le nez.
Au 33ème des 56 passages, Vettel dispose d'une avance de 16s sur Hamilton, tandis que Rosberg, P3, semble ne plus réellement essayer de jouer face à ce duo avec ses enveloppes dures.
L'autre performance notable du jour est celle de Max Verstappen. Comme à Melbourne, le Néerlandais a privilégié les longs relais avec les enveloppes dures et se place en belle position pour terminer la course en mode "sprint" avec le mélange médium;
Duel final Hamilton/Vettel
C'est au 37ème passage que Ferrari appelle Vettel pour son ultime arrêt. Le Quadruple Champion du Monde ressort juste sous le nez de Rosberg, en seconde position. C'est deux boucles plus tard que Hamilton s'immobilise à son tour. Le duel est engagé pour les 16 dernières boucles, avec des chances égales des deux côtés pour la victoire.
Hamilton a pour mission d'attaquer, tout en s'assurant que ses pneus iront au bout. Pour Vettel, l'heure est à la défense.
Triste image chez McLaren Honda au 42ème passage : c'est au tour de la N°22 de Button de s'immobiliser ans boucler la distance de Grand Prix…
Formule 1 - Grand Prix de Malaisie 2015
01 | S. Vettel | Ferrari | 56 tours | 25 |
02 | L. Hamilton | Mercedes | +8.5 | 18 |
03 | N. Rosberg | Mercedes | +12.3 | 15 |
04 | K. Räikkönen | Ferrari | +53.8 | 12 |
05 | V. Bottas | Williams | +70.4 | 10 |
06 | F. Massa | Williams | +73.5 | 8 |
07 | M. Verstappen | Toro Rosso | +97.7 | 6 |
08 | C. Sainz | Toro Rosso | +1 tour | 4 |
09 | D. Kvyat | Red Bull | +1 tour | 2 |
10 | D. Ricciardo | Red Bull | +1 tour | 1 |
11 | R. Grosjean | Lotus | +1 tour | 0 |
12 | F. Nasr | Sauber | +1 tour | 0 |
13 | S. Pérez | Force India | +1 tour | 0 |
14 | N. Hülkenberg | Force India | +1 tour | 0 |
15 | R. Merhi | Manor | +3 tours | 0 |
16 | P. Maldonado | Lotus | Abandon | 0 |
17 | J. Button | McLaren | Abandon | 0 |
18 | F. Alonso | McLaren | Abandon | 0 |
19 | M. Ericsson | Sauber | Abandon | 0 |
20 | W. Stevens | Manor | Non partant | 0 |
Re: Ferrari renoue avec la victoire grâce à Sebastian Vettel
Synthèse du Grand Prix : coucou, le revoilou !
Par Pierre Van Vliet, envoyé spécial
Avouons qu'on ne l'attendait pas de sitôt, ce premier succès de Sebastian Vettel sur Ferrari. On peut même parler de triomphe à propos de la victoire du champion allemand dans ce Grand Prix de Malaisie, tant sa maîtrise de la course sur ce terrain surchauffé a été parfaite tandis que la stratégie improvisée par la Scuderia au moment de l'entrée en action de la voiture de sécurité a été bien payée. Voilà qui relance - déjà - le championnat.
Après un Grand Prix d'Australie bien morose, la communauté de la F1 avait le moral dans les chaussettes en débarquant sur le beau circuit de Sepang. La séance de qualification nous avait valu quelques surprises, grâce au traditionnel orage équatorial, mais on savait que la course se déroulerait sur le sec.
La maladresse de Marcus Ericsson, qui a planté sa Sauber dans le bac en franchissant son seuil de compétence dès le 4ème tour, a permis de remettre à plat les options stratégiques. En misant sur deux arrêts, Ferrari a saisi sa chance et Sebastian Vettel l'a magistralement exploitée.
Même Kimi, pas verni mais à nouveau ravi, pourrait rentrer dans le match. Derrière, on a vu les deux Williams (belle bagarre sur la fin, bravo Bottas !), les deux Toro Rosso (un surdoué, ce Max !) et les deux Red Bull (reléguées à un tour...) boucler le top 10.
Les deux Toro Rosso précèdent les deux Red Bull, reléguées à un tour : la faute à Renault, peut-être ?
Pas de chance pour Romain Grosjean privé de point, mais les Lotus vont bientôt se mêler à la lutte. Les Sauber ont pêché à cause de leurs pilotes, les Force India ont été pénalisées injustement et les McLaren-Honda commencent même à avoir des fourmis dans les jambes, ce qui n'est pas (encore) le cas des Manor/Marussia.
Ayons une pensée pour conclure pour ce pauvre Alonso, désormais combattant valeureux à Woking assistant impuissant à la récolte des fruits qu'il a contribué à faire pousser à Maranello...
Fernando Alonso en dernière ligne sur la McLaren-Honda : plus dure sera la chute...
http://www.f1i.com/f1i-features/synthese-du-grand-prix-coucou-le-revoilou/
Par Pierre Van Vliet, envoyé spécial
Avouons qu'on ne l'attendait pas de sitôt, ce premier succès de Sebastian Vettel sur Ferrari. On peut même parler de triomphe à propos de la victoire du champion allemand dans ce Grand Prix de Malaisie, tant sa maîtrise de la course sur ce terrain surchauffé a été parfaite tandis que la stratégie improvisée par la Scuderia au moment de l'entrée en action de la voiture de sécurité a été bien payée. Voilà qui relance - déjà - le championnat.
Après un Grand Prix d'Australie bien morose, la communauté de la F1 avait le moral dans les chaussettes en débarquant sur le beau circuit de Sepang. La séance de qualification nous avait valu quelques surprises, grâce au traditionnel orage équatorial, mais on savait que la course se déroulerait sur le sec.
La maladresse de Marcus Ericsson, qui a planté sa Sauber dans le bac en franchissant son seuil de compétence dès le 4ème tour, a permis de remettre à plat les options stratégiques. En misant sur deux arrêts, Ferrari a saisi sa chance et Sebastian Vettel l'a magistralement exploitée.
Le retour aux affaires de la Scuderia et du quadruple Champion du monde pourtant mis sous l'éteignoir l'an passé donne un piment nouveau à une saison que l'on pensait déjà pliée. Désormais, même si les Mercedes conservent le statut de favori, on sait que Vettel et Ferrari les empêcheront de tourner en rond.En misant sur deux arrêts, Ferrari a saisi sa chance et Sebastian Vettel l'a magistralement exploitée.
Même Kimi, pas verni mais à nouveau ravi, pourrait rentrer dans le match. Derrière, on a vu les deux Williams (belle bagarre sur la fin, bravo Bottas !), les deux Toro Rosso (un surdoué, ce Max !) et les deux Red Bull (reléguées à un tour...) boucler le top 10.
Les deux Toro Rosso précèdent les deux Red Bull, reléguées à un tour : la faute à Renault, peut-être ?
Pas de chance pour Romain Grosjean privé de point, mais les Lotus vont bientôt se mêler à la lutte. Les Sauber ont pêché à cause de leurs pilotes, les Force India ont été pénalisées injustement et les McLaren-Honda commencent même à avoir des fourmis dans les jambes, ce qui n'est pas (encore) le cas des Manor/Marussia.
Ayons une pensée pour conclure pour ce pauvre Alonso, désormais combattant valeureux à Woking assistant impuissant à la récolte des fruits qu'il a contribué à faire pousser à Maranello...
Fernando Alonso en dernière ligne sur la McLaren-Honda : plus dure sera la chute...
http://www.f1i.com/f1i-features/synthese-du-grand-prix-coucou-le-revoilou/
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