Quelle stratégie pour la course d'aujourdh'ui

Selon Pirelli, l’écart relativement faible entre les deux mélanges – durs et médiums – ouvre un large éventail de stratégies pour Le Grand Prix demain.

Il n’y aura pas une solution unique pour réaliser une bonne course. Prendre le départ en médiums ou en durs ne fait pas une grande différence, estime Paul Hembery, directeur de Pirelli Motorsport :

“L’écart de performance entre les deux mélanges est bien plus faible qu’en Chine – environ 0’6 au tour –, ce qui signifie qu’il existe plusieurs possibilités différentes pour les stratégies et non un seul chemin unique à emprunter. Nous avons déjà vu cela en qualifications, les équipes adoptant des approches différentes lors de chaque séance.”

La stratégie la plus commune devrait être de trois arrêts : prendre le départ en mélange médium, pour changer avec de nouveaux médiums au tour 8. Un troisième train de médiums serait à passer au tour 24, avant de mettre les durs au 38ème passage.

Si l’on part en pneus durs, comme Felipe Massa (qui a signé un 1’33”207 contre 1’32”667 pour Fernando Alonso, chaussé de tendres), le premier changement aura lieu au 10ème passage pour un autre train dur, puis un nouveau passage en durs au 25ème tour, pour finir avec les médiums à partir du tour 41.

Une stratégie à deux arrêts n’est pas non plus exclue, avec deux relais en durs et un en médiums, si la dégradation du train arrière peut être maintenue à un niveau décent durant les 57 tours de course. Une approche flexible de la stratégie peut payer, mais il sera important de trouver des espaces dans le trafic en raison de la facilité de dépassement en piste.
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