Grand Prix d'Allemagne résultat, essais, course. (1 Vettel 2 Raikkonen 3 Grosjean)
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Grand Prix d'Allemagne résultat, essais, course. (1 Vettel 2 Raikkonen 3 Grosjean)
Nürburgring RSS
Nürburg, Allemagne
Circuit : Road
Longueur 5.148kms
Nombre de virages 16
Circulation horaire
Capacité 290,000
Achevé en 1927 (rebuilt 1984)
Designer Gustav Eichler
Le Nürburgring est un circuit automobile situé à Nürburg et dans les villages alentours dans la région d'Ahrweiler, en Allemagne. Ce circuit est considéré comme l'un des plus grands centres de sports mécaniques, de par son histoire tumultueuse et de ses tracés multiples, notamment la célèbre Boucle Nord (Nordschleife en allemand) de plus de 20 kilomètres et considérée comme l'un des circuits les plus difficiles au monde. Le Nürburgring à plusieurs fois accueilli le Grand Prix automobile d'Allemagne avec plusieurs courses différentes disputées d'abord sur la boucle nord, puis a partir de 1984 sur un tracé spécialement conçu a cet effet: le Circuit Grand Prix (Grand-Prix Strecke en allemand).
Au milieu des années 1920, les autorités allemandes décident de la création d'un nouveau circuit destiné à accueillir les compétitions automobiles les plus prestigieuses, mais également à permettre aux constructeurs automobiles de tester leurs dernières productions dans les conditions les plus extrêmes. La construction du Nürburgring débute le 27 septembre 1925 ; le circuit est inauguré le 18 juin 1927. À l'époque, l'Allemagne était l'un des rares grands pays européens à ne pas être doté d'un circuit permanent. La France, l'Angleterre et l'Italie faisaient alors figure d'exemples.
Contrairement à la mode consistant à concevoir des circuits d'un développement réduit, les responsables du projet s'orientent vers la conception d'une piste de 28,265 km, tracée au cœur du massif de l'Eifel, à proximité du château de Nürburg. Alternant portions rapides et sinueuses, virages aveugles et reliefs vertigineux, le tracé tient autant d'une spéciale de rallye que d'un circuit classique. Le circuit peut être emprunté dans sa totalité mais également être divisé en deux portions distinctes : la Nordschleife, longue de 22,810 km, et la Südschleife de 7,747 km. Les deux pistes partagent alors la ligne droite des stands.
Le circuit complet sera utilisé jusqu'en 1929. Rapidement, les épreuves mineures se cantonnent à la Südschleife tandis que les épreuves les plus prestigieuses, dont le Grand Prix d'Allemagne, empruntent la Nordschleife qui ne tarde pas à se bâtir la réputation de piste la plus sélective et la plus dangereuse du monde. Durant les années 1930, la Nordschleife sera le théâtre de duels au sommet opposant les industries automobiles allemandes et italiennes. Puis, au sortir de la Seconde Guerre mondiale, la Nordschleife retrouve les Grand Prix, désormais organisés dans le cadre du championnat du monde de Formule 1.
Le triple champion du monde Jackie Stewart avait l'habitude de déclarer : « Si un pilote vous dit qu'il n'a pas peur sur le Ring, il existe deux possibilités : soit il ment, soit il ne va pas assez vite pour comprendre ce qu'est le Ring. »
Progressivement, la Nordschleife accuse le poids des ans. Les mentalités évoluent, tant chez les pilotes que chez les spectateurs, sur les risques de la course automobile. Sous l'impulsion notamment de Jackie Stewart, les revendications des pilotes concernant la sécurité voient le jour. En 1970, le Nürburgring est boycotté par les pilotes, obligeant les organisateurs du GP d'Allemagne à déplacer leur épreuve sur le circuit d'Hockenheim. Après quelques aménagements, le Nürburgring refait son apparition au Championnat du monde de Formule 1 1971 mais reste en sursis compte tenu de l'évolution incessante des standards de sécurité imposés par les pilotes et par la Commission Sportive Internationale (CSI). En 1976, le champion du monde Niki Lauda y est victime d'un grave accident dans le gauche rapide précédant le virage de Bergwerk. Il ne doit la vie sauve qu'au courage de pilotes qui plongent dans le brasier pour le secourir : le Grand Prix d'Allemagne ne reviendra plus sur la Nordschleife.
Contrairement à une idée reçue, l'accident de Lauda n'est pas la cause de la disparition de la Nordschleife du calendrier du championnat du monde. En réalité, le circuit n'avait pas obtenu la prolongation de son homologation par la CSI au-delà de 1976, et avant-même le crash de Lauda, il était prévu que l'édition 1976 soit la dernière à se tenir sur le tracé devenu anachronique en raison de l'évolution des performances des voitures, des impératifs de sécurité et des impératifs médiatiques – il était difficile de retransmettre à la télévision dans les meilleures conditions une épreuve disputée sur un tracé de plus de vingt kilomètres.
La Nordschleife n'est pas pour autant abandonnée : après la désertion de la Formule 1, elle continue d'accueillir pendant quelques années les 1 000 kilomètres du Nürburgring, épreuve phare du championnat du monde d'Endurance, jusqu'à la construction du nouveau circuit. En 1983, sur sa Porsche 956, Stefan Bellof établit ce qui reste aujourd'hui le tour le plus rapide de l'histoire de la Nordschleife en 6 min 11 s 130.
Aujourd'hui, la seule épreuve importante disputée sur la Nordschleife est celle des 24 Heures du Nürburgring, course extrêmement populaire où se mélangent des voitures de tous types (des puissantes GT jusqu'aux voitures de tourisme) et des pilotes de tous niveaux (du champion confirmé à l'amateur du dimanche). Ces voitures, ces pilotes et ce public se retrouvent également toute l'année sur la Nordschleife pour le championnat VLN Langstreckenmeisterschaft, qui se déroule intégralement sur ce circuit. En dehors des compétitions officielles, la Nordschleife est ouverte au public qui, moyennant finance, peut s'offrir quelques sensations fortes.
Au début des années 1980, il est décidé de construire à proximité du vieux Nürburgring un nouveau circuit, adapté à la Formule 1 moderne. Ce tracé accueille les Grands Prix suivants :
le Grand Prix d'Europe en 1984, en 1995 et 1996, puis de 1999 à 2007 ;
le Grand Prix d'Allemagne en 1985, 2009 et 2011 ;
le Grand Prix du Luxembourg en 1997 et 1998.
Le tracé est modifié en 2001 : la première chicane disparaît au profit d'un enchaînement de virages plus lents, avec notamment un virage en épingle à droite au bout de la ligne droite des stands (baptisé « Haug-Haken » ou « crochet Haug », du nom du vice-président de Mercedes-Benz Motorsport Norbert Haug) dans le but de créer de nouvelles opportunités de dépassements et ainsi améliorer le spectacle en piste.
Le « S » Audi sera rebaptisé « S » Schumacher pour l'édition 2007, en honneur à Michael Schumacher.
Après un accord signé avec l'Automobilclub von Deutschland (de) (AvD) quant à l'utilisation du titre « Grand Prix d'Allemagne » – faute d'entente, l'épreuve 2007 conservera néanmoins le titre de « Grand Prix d'Europe » – le Nürburgring accueille à nouveau le Grand Prix d'Allemagne (les années impaires) à partir de 2009, en alternance avec le circuit d'Hockenheim (les années paires).
Le tracé moderne accueille également de multiples événements internationaux, dont les 1 000 km du Nürburgring dans le cadre des Le Mans Series.
http://fr.wikipedia.org/wiki/N%C3%BCrburgring
Dernière édition par modena49 le Lun 8 Juil - 3:56, édité 2 fois
Renault Sport présente le défi du Nurburgring
Nurburgring, côté moteur
3 juillet 2013 - 13h36, par Olivier Ferret
Nürburgring : trois sections en détail
S Castrol
Après la longue ligne droite passant devant les stands, les pilotes doivent freiner fort et rétrograder jusqu’en seconde pour aborder l’épingle débutant le S Castrol. A ce moment, le régime moteur est au plus bas sur ce tracé, à seulement 9 500 tr/min. Il faut ensuite se relancer avec une petite ligne droite vers la Mercedes-Arena, un enchaînement en deuxième ou troisième négocié autour de 100 km/h. Tout au long de cette portion, les V8 doivent offrir un bon contrôle du frein moteur en entrée et une bonne motricité en sortie.
Virages 8 & 9
Après l’épingle du virage n°7, négociée en seconde à seulement 10 500 tr/min, le pilote accélère fortement vers le virage n°8. La petite ligne droite est trop courte pour atteindre la vitesse maximale, mais l’accélérateur est complètement ouvert, et la pédale au plancher ! Cela permet d’atteindre les 250 km/h sur le sixième rapport. Les accélérations latérales sont très élevées, même si la vitesse est relativement faible. Ainsi, le pilote doit encaisser 3,5 G dans cette section. Les composants internes et les circuits de fluides doivent également résister à ces forces latérales importantes.
Virages 13 & 14 (Chicane NGK)
Le troisième secteur est le plus court en terme de temps, puisqu’il ne faut que 24 secondes pour le parcourir. En fait, il n’y a que la chicane et la courbe rapide avant le retour dans la ligne droite des stands qui viennent casser une séquence d’accélération constante. La chicane est l’endroit le plus lent du secteur et un des plus gros freinages du circuit. Les pilotes arrivent à plus de 300 km/h avec le DRS ouvert et ils freinent pour rentrer dans le virage à 90 km/h en seconde. Il faut ensuite mettre un petit coup de gaz pour passer d’un vibreur à l’autre, puis accélérer et monter les rapports jusqu’au dernier virage. Ce freinage est particulièrement visible dans les acquisitions de données, avec une chute brutale du régime, de 18 0000 à 10 000 tr/min.
Rémi Taffin, Directeur des prestations piste Renault Sport F1 :
Le Nürburgring est un circuit ‘medium’ avec une vitesse moyenne aux alentours de 190 km/h. Les quatre longues lignes droites nécessitent une bonne vitesse de pointe et nous porterons toute notre attention sur la sélection des rapports de boîte finaux. La septième est utilisée à quatre reprises sur chaque tour, c’est plus qu’en temps normal. Ces hautes vitesses sont contrebalancées par un mélange de virages lents, comme le n°1 et la chicane où les voitures roulent entre 75 et 95 km/h. Il faut donc que le moteur offre de la souplesse à bas régime, mais aussi de la réactivité et beaucoup de puissance.
Un autre paramètre à prendre en considération est l’altitude. Ce circuit est situé dans le massif de l’Eifel, à une altitude moyenne de 700 mètres. Il n’y a qu’Interlagos qui soit au dessus. La quantité d’oxygène dans l’air est donc moindre, et la pression atmosphérique est également plus faible. Les moteurs délivreront donc un peu moins de puissance qu’au niveau de la mer. Il n’y a pas que des désavantages à cela : la demande est moins importante que sur les autres circuits et cela nous permettra d’utiliser des moteurs qui en sont à leur troisième course.
Les conditions de piste peuvent changer beaucoup au cours d’un week-end sur le Nürburgring. Même si le circuit est utilisé fréquemment par d’autres disciplines tout au long de l’année, le fait que la F1 ne vienne qu’un an sur deux signifie qu’il n’y aura pas beaucoup de grip au début du week-end. Par conséquent, nous utiliserons des cartographies moins agressives en début de meeting pour permettre aux pilotes d’être doux sur l’accélérateur. Nous procéderons ensuite à des ajustements pour revenir à la normale au fil de l’amélioration du grip.
http://motorsport.nextgen-auto.com/Renault-Sport-presente-le-defi-du-Nurburgring,63161.html
F1 - FIA : Les deux zones pour le DRS au Nürburgring
Les dépassements devraient être bien facilités
3 juillet 2013 - 13h15, par Olivier Ferret
La FIA a confirmé aujourd’hui qu’il y aurait bien deux zones DRS pour le Grand Prix d’Allemagne ce week-end.
Cette saison, le Grand Prix d’Allemagne revient au Nürburgring, non sans mal après de multiples rebondissements durant l’hiver.
La première zone sera la même que celle utilisée en 2011, située entre le virage n°11 et la chicane NGK, sur la ligne droite du retour, avant l’entrée aux stands.
La deuxième zone DRS sera installée logiquement dans la ligne droite principale, celle de départ / arrivée.
Chaque zone DRS disposera de son propre point de détection de l’écart d’une seconde entre deux voiture, avant le virage 10 pour la première zone et avant le virage 15 pour la deuxième.
http://motorsport.nextgen-auto.com/FIA-Les-deux-zones-pour-le-DRS-au-Nurburgring,63165.html
F1 - Le Nurburgring est moins dur pour les pneus
Le paddock ne s’inquiète pas trop
3 juillet 2013 - 09h25, par D. Thys
Le petit monde de la F1 a le pressentiment que l’épidémie de crevaisons constatée le week-end passé à Silverstone ne se reproduira pas cette fin de semaine sur le circuit du Nurburgring. C’est donc avec une certaine sérénité que tout le monde abordera le Grand Prix d’Allemagne.
“L’inquiétude à Silverstone concernait les virages rapides et les effets que cela entraînait sur la température des pneus. Cela n’arrivera pas au Nurburgring,” affirme Rubens Barrichello qui s’est retiré de la F1 à la fin de la saison 2011.
“Il est certain que les pneus joueront un rôle crucial au Nurburgring, mais ils seront soumis à des charges moins importantes qu’à Silverstone. Pour cette seule raison, je ne pense pas que ce qui s’est passé en Angleterre se reproduira en Allemagne,” ajoute Pedro de la Rosa, pilote d’essai de la Scuderia Ferrari.
Sous le coup de la colère, certains pilotes et équipes avaient affirmé qu’un boycott du Grand Prix d’Allemagne était envisageable, mais les organisateurs de la course du Nurburgring se s’inquiètent pas trop à ce sujet.
“C’est à la FIA et au championnat de F1 de résoudre leurs problèmes. Notre préparation pour la course de ce week-end se poursuit sans interruption et nous espérons que tout le monde sera au départ dimanche prochain,” commente un porte-parole du circuit.
http://motorsport.nextgen-auto.com/Le-Nurburgring-est-moins-dur-pour-les-pneus,63151.html
DRD ou carrosserie affinée pour Lotus en Allemagne ?
Le directeur des opérations de piste de Lotus, Alan Permane, indique que son équipe devra choisir entre le DRD (cliquez ici pour une explication du système en images) et la carrosserie affinée pour le Grand Prix d’Allemagne.
Ces deux nouveautés, éprouvées séparément dimanche dernier à Silverstone, ont apporté satisfaction à l’écurie. Il lui sera toutefois impossible de les combiner pour la course de ce week-end au Nürburgring.
"Sortant juste de Silverstone, il n’y aura pas d’évolution majeure, puisque l’équipe se dirige directement vers l’Allemagne pour reconstruire les voitures, sans passer par l’usine, a indiqué Permane. Cela dit, nous avons toujours un nouvel aileron que nous n’avons pas encore utilisé et diverses permutations des dernières nouveautés à essayer. Si le temps est favorable et que tout se passe comme prévu, nous pourrions être un peu plus rapides ce week-end."
"A Silverstone, Kimi [Räikkönen] a roulé avec [le DRD] et Romain [Grosjean] utilisait la nouvelle carrosserie affinée. Les gains obtenus de chacun des deux étaient à peu près équivalents. Donc, après confirmation par les données, en associant les deux – développés séparément et parallèlement – nous pourrions faire un pas en avant. Ce ne sera pas pour l’Allemagne où nous devons encore choisir quel package nous utiliserons. Regardez attentivement lorsque le rideau du stand s’ouvrira pour la première séance libre."
http://www.f1i.com/infos/drd-ou-carrosserie-affinee-pour-lotus-en-allemagne/
Prévision GP d’allemagne: interview Rémi Taffin
Rémi Taffin nous explique les enjeux techniques du Nurburgring.
Le Nürburgring est un circuit ‘medium’ avec une vitesse moyenne aux alentours de 190 km/h. Les quatre longues lignes droites nécessitent une bonne vitesse de pointe et nous porterons toute notre attention sur la sélection des rapports de boîte finaux. La septième est utilisée à quatre reprises sur chaque tour, c’est plus qu’en temps normal. Ces hautes vitesses sont contrebalancées par un mélange de virages lents, comme le n°1 et la chicane où les voitures roulent entre 75 et 95 km/h. Il faut donc que le moteur offre de la souplesse à bas régime, mais aussi de la réactivité et beaucoup de puissance.
Un autre paramètre à prendre en considération est l’altitude. Ce circuit est situé dans le massif de l’Eifel, à une altitude moyenne de 700 mètres. Il n’y a qu’Interlagos qui soit au dessus. La quantité d’oxygène dans l’air est donc moindre, et la pression atmosphérique est également plus faible. Les moteurs délivreront donc un peu moins de puissance qu’au niveau de la mer. Il n’y a pas que des désavantages à cela : la demande est moins importante que sur les autres circuits et cela nous permettra d’utiliser des moteurs qui en sont à leur troisième course.
Les conditions de piste peuvent changer beaucoup au cours d’un week-end sur le Nürburgring. Même si le circuit est utilisé fréquemment par d’autres disciplines tout au long de l’année, le fait que la F1 ne vienne qu’un an sur deux signifie qu’il n’y aura pas beaucoup de grip au début du week-end. Par conséquent, nous utiliserons des cartographies moins agressives en début de meeting pour permettre aux pilotes d’être doux sur l’accélérateur. Nous procéderons ensuite à des ajustements pour revenir à la normale au fil de l’amélioration du grip.
Un communiqué Renault Sport F1
http://formule1fo.com/prevision-gp-dallemagne-interview-remi-taffin/#more-4304
Eric Boullier fait le point avant l’allemagne: interview.
Eric Bouiller nous parle des pneus, du nouveau DRS et de l’Allemagne.
Le team principal de Lotus fait le point et se montre confiant avant le GP d’Allemagne au Nurburgring:
Les pneus : « C’est un peu LE sujet de discussion ces jours-ci, non ? A l’évidence, nous avons constaté plus de défaillances que d’habitude à Silverstone et Pirelli analyse toutes les données disponibles. Le sujet fait la une des médias, mais le plus important est que les pneus soient d’abord sûrs et ensuite équitables pour tous les concurrents. Les éclatements à Silverstone ont créé une inquiétude et nous faisons tout notre possible pour aider Pirelli.
Nous soutenons entièrement tout changement qui pourrait être requis sur le plan de la sécurité, comme nous l’avons toujours fait. Nous n’avons jamais poussé à courir avec des pneus dont Pirelli nous aurait dit qu’ils pouvaient présenter des risques ».
Le DRS passif : « Nous venons de courir enfin avec le Système et nous en sommes contents. Il devrait revenir en piste cette année. Nous avons également développé un nouvel ensemble aérodynamique qui apporte aussi des bénéfices. Les deux sont passés au révélateur de la piste et les résultats sont satisfaisants. La prochaine étape est de les associer. D’autres développements vont continuer à venir sur la voiture de cette saison et nous ne lâcherons rien jusqu’à la fin ».
Les arrêts : « »Autre point positif après Silverstone, tous nos pit stops en course ont été effectués en 2,5 secondes ou moins. Nous n’avons pas toujours été le meilleur team dans ce domaine, alors c’est bien de constater que les gros efforts fournis portent leurs fruits. J’adresse un grand merci à toute l’équipe des mécaniciens – ils s’entrainent si souvent sur les circuits comme à l’usine – ainsi qu’aux services design et fabrication pour toutes les pièces efficaces apportées pour la voiture ».
GP d’Allemagne : « Rien au Nürburgring ne peut provoquer une inquiétude chez nous et nous devrions être de nouveau dans le coup en Allemagne. Nous avons apporté beaucoup de nouveautés à Silverstone et nous avons beaucoup récolté beaucoup d’informations ce week-end. Donc nous devrions trouver encore plus de performance là-bas ».
Source: un communiqué ESPN F1.
http://formule1fo.com/eric-boullier-fait-le-point-avant-lallemagne-interview/#more-4288
Championnat F1 2013 - Preview du Grand Prix d’Allemagne
Ce week-end, le calendrier du Championnat du Monde de Formule 1 a rendez-vous sur le circuit du Nürburgring pour disputer la neuvième manche du Championnat 2013. FanaticF1.com se propose de vous faire découvrir le tracé, les horaires de diffusion du Grand Prix et toutes les petites infos qui pourraient vous rendre service..
Le circuit
Premier Grand Prix de Formule 1 : 29 juillet 1951
Capacité d’accueil : 290 000 personnes
Longueur totale : 5.148 kilomètres
Nombre de tours : 60 tours soit 308.623 kilomètres
Nombre de virages : 16
Usure des pneumatiques : Moyenne
Appui aérodynamique : Moyenne
Vitesse maximum en 2011 : 310.40 km/h
Particularité : D’un point de vue technique, les monoplaces doivent absorber les vibreurs sans être déséquilibrées et se montrer réactives dans les nombreux changements de direction pour espérer signer un bon chrono. Ce tracé est certes très technique mais il est toutefois très indulgent avec les pneumatiques. Malgré quelques opportunités de dépassements notamment dans le premier virage et dans l’épingle, il est très difficile de pouvoir s’imposer face à son adversaire...
Records de la piste
Meilleur tour : Michael Schumacher - 1’29.468 en 2004 (Ferrari)
Record pole position : Michael Schumacher - 1’28.351 en 2004 (Ferrari)
Pilote le plus victorieux : Michael Schumacher - 4 Victoires
Ecurie la plus victorieuse : Ferrari - 21 Victoires
Résultats du Grand Prix 2012 disputé sur le circuit d’Hockenheim
Pole position 2012 : Fernando Alonso - 1’40.621 (Ferrari)
Podium 2012 : 1. Fernando Alonso 2. Jenson Button 3. Kimi Raikkonen
Télévision - Le Grand Prix d’Allemagne 2013
Journée Chaîne Libellé Horaire de diffusion Diffusion
05/07/2013 Canal + Sport Essais libres 1 09H50 Direct
05/07/2013 Canal + Sport Essais libres 2 13H50 Direct
06/07/2013 Canal + Sport Essais libres 3 10H50 Direct
06/07/2013 Canal + Essais qualificatifs 13H50 Direct
07/07/2013 Canal + La grille 13H00 Emission
07/07/2013 Canal + Grand Prix d’Allemagne
La course 14H00 Direct
07/07/2013 Canal + Formula One 19H50 Emission
Internet - Le Grand Prix d’Allemagne 2013
Web Liens
Site officiel Circuit du Nürburgring
Wallpapers Grand Prix Grand Prix d’Allemagne
Formule1Fo.com News Formule 1 2013
Tout-F1.com Actu F1 2013
NewziggF1 News F1 2013
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Twitter F1 FanaticF1.com
http://www.fanaticf1.com/formule1/14462-Webber-Allemagne-Television-Video-Fanatic-F1-Web.html
GP d'Allemagne 2013 - Présentation Retour sur le Ring
Après Silverstone le week-end dernier, la Formule 1 atterrit maintenant au Nürburgring, un circuit qu'elle n'a pas visité depuis 2011 puisque le Grand Prix d'Allemagne alterne annuellement entre ce tracé et celui de Hockenheim.
Le GP de Grande-Bretagne a été marqué par des éclatements de pneus, mais aussi par la défaillance de la boîte de vitesses sur la Red Bull de Sebastian Vettel. Son abandon a permis à ses rivaux de regagner du terrain, donnant ainsi un nouveau souffle au championnat. Fernando Alonso est à 21 points de distance, Kimi Räikönen à 34. Et avec les performances impressionnantes des pilotes Mercedes depuis quelques courses, la compétition devient de plus en plus féroce.
En hausse
Il n'est pas monté sur le podium de Silverstone, mais Lewis Hamilton était néanmoins à son meilleur dimanche dernier malgré sa malchance. Le pilote Mercedes a décroché une pole position dominante par près d'une demi-seconde ; même Vettel a dû reconnaître que cette performance était "quelque chose de spécial." Dès le premier tour de la course, Hamilton a creusé l'écart et s'est assuré d'être suffisamment en avance sur Vettel pour éviter que ce dernier puisse utiliser son DRS. Alors qu'il semblait bien gérer la course, son pneu arrière gauche a été le premier du plateau à éclater. Bon dernier après avoir réussi à rejoindre les stands, Hamilton a entamé une remarquable remontée jusqu'à la 4e place. Son coéquipier Nico Rosberg a remporté l'épreuve, mais Hamilton pouvait sûrement en faire autant. Ce n'est pas pour rien que les autres équipes les surveillent de près.
En baisse
Depuis le sentiment d'optimisme qui suivait le GP de Bahreïn en avril, Romain Grosjean connaît une période difficile. Lorsque le pilote Lotus s'est emparé de la 3e place à Sakhir, il semblait avoir tourné la page sur ses problèmes de la saison 2012. Prudent lors des premières courses de 2013, Grosjean se montrait plus confiant et compétitif. Cependant, il n'a marqué aucun point depuis. Il est vrai que la monoplace Lotus a perdu un peu de terrain sur ses rivales, mais la situation est néanmoins quelque peu décevante. Nous ne pourrions blâmer Grosjean pour le contact avec Mark Webber au début du GP de Grande-Bretagne, mais il a ensuite reculé dans le peloton. Espérons qu'il retrouve vite son chemin.
À surveiller
Les samedis sont problématiques pour Paul di Resta, et ce n'est pas toujours de sa faute, mais il a toujours réagi en regagnant beaucoup de terrain grâce à d'impressionnantes performances le dimanche. Di Resta a été plutôt critique envers Force India à Monaco et au Canada, mais la perte de sa 5e place sur la grille de Silverstone (car sa voiture ne respectait pas le poids minimum) est survenue après les rencontres avec les médias, alors son véritable état d'esprit n'a pas été révélé publiquement... mais on peut facilement le deviner. Malgré des 17e, 17e et 21e places comme positions de départ, di Resta est toujours parvenu à marquer des points. On peut se demander quels résultats il aurait pu réaliser en démarrant plus près de l'avant, mais le fait demeure que le pilote écossais se montre compétitif. Suffit maintenant de connaître un bon week-end sans embûches du début à la fin.
Points chauds
Pneus Pirelli modifiés : Les derniers tours du GP de Grande-Bretagne étaient très excitants, mais les conditions ayant mené à cette situation étaient très inquiétantes. Suite aux multiples éclatements du pneumatique arrière gauche, Pirelli a immédiatement réagi pour tenter d'éradiquer le problème dès ce week-end, et la FIA lui permet d'agir sans le consentement unanime des équipes. Les ceintures en acier seront remplacées par du kevlar en Allemagne, ce qui devrait réduire la température interne des pneus (la structure de 2012 sera utilisée dès la course suivante et pour le reste de la saison, mais avec les gommes de 2013). Cependant, si la solution de Pirelli ne fonctionne pas comme prévu, ou si des équipes voient leurs performances chuter, la polémique pourrait se poursuivre.
Essais pour jeunes : Les essais réservés aux jeunes pilotes, qui auront lieu à Silverstone du 17 au 19 juillet, ont été souvent mentionnés récemment suite au passage de Mercedes devant le Tribunal international de la FIA. Mais personne ne pouvait alors imaginer l'importance que ces trois journées d'essais allaient avoir cette saison. La FIA permet maintenant aux équipes de rouler avec leurs pilotes titulaires, mais seulement pour tester les nouveaux pneumatiques Pirelli qui seront utilisés à partir du GP de Hongrie. Chaque équipe aura un observateur de la FIA chargé de s'assurer que les écuries s'en tiennent uniquement aux pneus et ne travaillent pas sur le développement de la voiture. Cela signifie également que la suspension émise contre Mercedes, qui ne pourra participer à ces essais vu le travail controversé effectué avec Pirelli en mai, sera plus pénalisante que prévu. Certaines équipes ne s'en plaindront pas. Mais puisque la nature de ces essais a changé, et qu'ils concernent maintenant la sécurité en piste, il n'est pas impososible que Mercedes exige d'y participer.
Place libre chez Red Bull : Suite à l'annonce de Mark Webber à l'effet qu'il quittera la F1 au terme de la saison, une place très convoitée se libère pour 2014 chez Red Bull. Il est toutefois peu probable que l'équipe annonce son remplaçant dans le court terme. Trois candidats figurent sur la liste : les deux pilotes de l'équipe satellite Toro Rosso, soit Daniel Ricciardo et Jean-Éric Vergne, ainsi que Kimi Räikkönen, dont le contrat chez Lotus arrive à échéance cette année. Il semble déjà apparent que Räikkönen est le choix numéro 1, mais ce dernier voudra surtout s'assurer de recevoir un traitement égal à celui du protégé Vettel. Cependant, Vettel pourrait quitter Red Bull à la fin de 2015 et Räikkönen aurait alors 36 ans ; l'équipe prendrait le risque de perdre ses deux pilotes en même temps. Autre élément à considérer, il n'est pas sûr que les pilotes Toro Rosso soient entièrement prêts pour un transfert vers l'écurie principale, mais si aucun n'est choisi, quelle valeur aurait alors cette équipe dédiée à la formation de la filière Red Bull ? Cela dit, Ricciardo et Vergne semblent en bonne forme cette saison. On doit réfléchir beaucoup chez Red Bull ces temps-ci.
Ententes et contrats : S'il y a un sujet que les problèmes concernant les pneumatiques ont réussi à souligner, c'est le manque de cohésion et de leadership en Formule 1. Que les équipes se querellent entre elles, c'est inévitable et même naturel dans un contexte compétitif. Mais sans une nouvelle version des Accords Concorde en place, et donc sans aucun système de gouvernance établi pour diriger la discipline, les choses peuvent rapidement détériorer. La F1 va sûrement continuer à se débrouiller ainsi pour cette saison, mais en 2014, alors que de nouvelles réglementations vont sans aucun doute mener à différentes interprétations de plusieurs articles, il sera absolument nécessaire d'avoir un contrat dûment signé entre les équipes, le détenteur des droits commerciaux et la FIA. Sinon, tout pourrait se dérouler dans le chaos. En ce moment, des ententes bilatérales (provisoires) ont été conclues avec toutes les équipes sauf Marussia. Pourquoi cette dernière est traitée différemment demeure un mystère que les patrons de Marussia eux-mêmes disent ne pouvoir expliquer.
La F1 a cessé de courir sur le Nordscheife suite à l'accident presque mortel de Niki Lauda en 1976
Attaque de stats
Malgré une vitesse moyenne de 200 km/h pendant les qualifications, seulement trois virages sont pris à plus de 250 km/h
La puissance maximale est utilisée pendant 61 % du tour, la plus longue période étant 10,7 secondes. Les pilotes changent de rapport 60 fois par tour en moyenne
Seules deux des huit dernières courses sur le Nürburgring ont été remportées par le pilote en pole position
Ferrari détient le plus grand nombre de victoires pour le GP d'Allemagne, soit 21. Il s'agit également du plus grand nombre de victoires pour un constructeur pour un même Grand Prix
Autour du Grand Prix
Il s'agira du 17e Grand Prix à être couru sur le tracé F1 du Nürburgring
Sur cette piste, la course a déjà été organisée sous trois noms différents : Grand Prix d'Allemagne, Grand Prix d'Europe et Grand Prix du Luxembourg
Le Nürburgring originel a été construit pour résoudre des problèmes de chômage dans la région de l'Eifel suite à la Première guerre mondiale. Approximativement 25 000 personnes ont participé à la construction du tracé de 23 kilomètres. Le tracé du Nordscheife est maintenant une route à péage ouverte au public ; un tour coûte 26 € (34 $)
La première course de F1 sur le nouveau circuit a eu lieu en 1984. Alain Prost a gagné cette épreuve, mais il avait été battu sur cette piste par Ayrton Senna plus tôt dans l'année lors d'un événement qui opposait de jeunes pilotes à des collègues plus expérimentés. Des Mercedes 190E identiques avaient été utilisées
Le circuit
Bien que le tracé moderne ne se compare pas à l'originel, la course sur le Nürburgring demeure un événement intéressant. Des modifications apportées au premier secteur en 2002 ont permis de créer une opportunité de dépassement très claire et donc des départs plus excitants. Et avec deux zones de DRS, il est très probable que plusieurs manœuvres seront tentées dimanche. Le deuxième secteur est très rapide et nécessite un bon équilibre. Une bonne motricité ainsi qu'une excellente stabilité lors des freinages sont requises dans les premier et troisième secteurs.
Météo
Il semble que les essais libres du vendredi pourraient encore se dérouler sous la pluie, particulièrement pendant la première séance. Toutefois, le reste du week-end devrait être sec et ensoleillé, avec des températures au-dessus de la normale pour le Nürburgring. Cela dit, comme c'est le cas à Spa-Francorchamps en Belgique, la météo de l'Eifel peut être imprévisible.
Pilote-commissaire
Un habitué du poste, Emanuele Pirro rejoindra les autres commissaires ce week-end en Allemagne. L'ancien pilote Benetton et Scuderia Italia avait assumé ce rôle pour la première fois à Abou Dabi en 2010, lors de la grande finale mémorable de cette saison.
La conclusion d'ESPNF1
Si ce n'avait été d'une défaillance sur sa Red Bull, Sebastian Vettel aurait probablement dominé le GP de Grande-Bretagne (et avec un tour ou deux de plus, Mark Webber aurait peut-être réussi le coup). Chez Mercedes, Nico Rosberg et Lewis Hamilton ont démontré qu'ils sont forts et peuvent surprendre. Quant à Fernando Alonso, le pilote Ferrari sait toujours profiter au maximum de la situation. Mais il y a aussi une statistique étonnante à considérer : à ce jour, Vettel n'a jamais gagné le GP d'Allemagne, ni gagné une course en juillet. Il tentera (encore) d'effacer ces deux statistiques dimanche.
http://fr.espnf1.com/germany/motorsport/story/114441.html
GP d'Allemagne Les pilotes prêts à boycotter
Le GPDA (Grand Prix Drivers Association, l'Association des pilotes de Grand Prix) a annoncé son intention d'abandonner le Grand Prix d'Allemagne si des pneus éclatent de nouveau ce week-end.
Les multiples éclatements de pneus survenus pendant la course du GP de Grande-Bretagne, dimanche dernier, ont provoqué de nombreux commentaires et fait réagir Pirelli, qui offrira des pneumatiques modifiés ce week-end avant de passer à une solution hybride pour le reste du championnat, soit des structures de 2012 avec des gommes de 2013.
Suite à son enquête, Pirelli a indiqué que les réglages utilisés par certaines équipes ne respectaient pas les paramètres et ont contribué aux explosions du pneu arrières gauche. Toutefois, McLaren affirme qu'au contraire, l'écurie a entièrement respecté les consignes de Pirelli.
Lewis Hamilton, Felipe Massa, Jean-Éric Vergne et Sergio Pérez ont tous vécu l'éclatement d'un pneu (deux fois dans le cas de Pérez, en incluant la dernière séance d'essais libres). Sebastian Vettel, Nico Rosberg et Fernando Alonso ont tous rapporté qu'ils avaient évité de perdre un pneu en passant par les stands avant la défaillance. Alonso a presque été frappé par une bande de gomme, pouvant peser deux kilos, projetée dans les airs alors qu'il talonnait Pérez.
Retrait immédiat
"L'Association des pilotes de Grand Prix souhaite exprimer sa profonde inquiétude concernant les événements ayant eu lieu à Silverstone. Nous espérons que les changements apportés aux pneumatiques auront l'effet désiré et que des problèmes similaires ne se reproduiront pas pendant le week-end du Grand Prix d'Allemagne," déclare le communiqué du GPDA.
"Nous sommes prêts à piloter nos voitures à la limite comme nous le faisons toujours et comme nos équipes, nos sponsors et nos fans s'attendent de nous. Cependant, les pilotes ont décidé, si des problèmes similaires devaient se manifester pendant le Grand Prix d'Allemagne, que nous allons immédiatement nous retirer de l'événement car ce problème évitable concernant les pneus mettra à nouveau la vie des pilotes, des commissaires de piste et des fans en danger."
Cette déclaration du GPDA fait peser une menace très claire sur la neuvième manche du championnat. Toutefois, cette approche, bien que légitime vu le risque encouru en piste, soulève plusieurs questions.
"Si des problèmes similaires devaient se manifester pendant le Grand Prix d'Allemagne (...) nous allons immédiatement nous retirer de l'événement"
Communiqué du GPDA
Une telle déclaration ne peut avoir que le poids de la solidarité entre les pilotes. Par exemple, si le pneu d'un des leaders du championnat éclate, ses adversaires pour le titre vont-ils réellement se retirer ? Qu'en sera-t-il des petites équipes ayant besoin de marquer des points ? Les quelques pilotes non membres du GPDA adoptent-ils la même position que leurs collègues ?
De plus, au moment d'écrire ces lignes, nous ne savons pas si les équipes soutiennent unanimement les intentions des pilotes, même si ces dernières sont entièrement défendables. Les pilotes ont des obligations contractuelles bien entendu, mais si leur sécurité est à risque, personne ne peut les obliger à courir.
Il faut espérer que les pneumatiques Pirelli ne poseront aucun problème sur le Nürburgring, peu importe le moment du week-end. Mais si des problèmes se manifestent à nouveau, le spectre du GP des États-Unis 2005 pourrait refaire surface... Il est également possible que la direction de course sorte le drapeau rouge, comme cela a failli être le cas à Silverstone.
Mais nous n'en sommes pas là. Et rappelons qu'avant toute autre considération, l'important est que tous les participants demeurent en santé.
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http://fr.espnf1.com/germany/motorsport/story/114597.html
GP d'Allemagne - Libres 2 Vettel trouve le bon rythme
Sebastian Vettel a permis à Red Bull de répondre à Mercedes, dominatrice vendredi matin. Le pilote allemand a signé le meilleur temps de la journée, avec ses pneus tendres, en 1'30''416. Nico Rosberg et son coéquipier Mark Webber sont rélégués à deux dixièmes.
Il avait concédé plus d'une seconde à Lewis Hamilton lors de la première séance, le Britannique a marqué le pas cet après-midi. Huitième chrono pour le pilote Mercedes, qui n'a pas réussi à accélérer le rythme dans son relais en pneus tendres.
Grosjean 4e, Bianchi souffrant
Lotus et Ferrari en ont profité pour se replacer et s'afficher en outsiders. Romain Grosjean a pris la quatrième place, cinq millièmes devant Kimi Raikkönen, Fernando Alonso a devancé Felipe Massa avec le même écart infime. L'Espagnol avait subi des problèmes électriques sur sa F138 lors du roulage matinal, ses soucis se sont envolés après la pause. Mais il en faudra plus pour inquiéter Red Bull et Mercedes en qualification, les deux écuries semblent bien parties pour se disputer la pole position samedi sur le Nürbürgring.
Derrière Lewis Hamilton, huitième, deux de ses compatriotes britanniques complètent le top 10 du jour. Jenson Button s'est classé neuvième devant Paul di Resta. Côte Français, hormis Grosjean quatrième, les autres sont plus loin. Jean-Éric Vergne a réussi le 13e chrono, à deux dixièmes de son coéquipier Daniel Ricciardo. Charles Pic prend la 19e place, Jules Bianchi la 21e.
Absent vendredi matin, remplacé par Rodolfo Gonzalez, le Niçois a peu roulé (seulement dix tours) cet après-midi, gêné par des maux de ventre. Mais cela ne l'a pas empêché de coller six dixièmes à Max Chilton, 22e et dernier. En plus, il sera en meilleure forme samedi après une bonne nuit de sommeil.
En tout cas, il n'a pas plu vendredi dans le massif de l'Eifel, les Pirelli n'ont pas explosé en piste, la première journée s'est bien passée. Nous en attendons autant pour les deux prochains jours
http://fr.espnf1.com/germany/motorsport/story/114815.html
Re: Grand Prix d'Allemagne résultat, essais, course. (1 Vettel 2 Raikkonen 3 Grosjean)
Grand Prix d'Allemagne 2013
Essais libres 2
Pilote Équipes Chrono
1 S Vettel (GER) Red Bull 1'30.416
2 N Rosberg (GER) Mercedes 1'30.651
3 M Webber (AUS) Red Bull 1'30.683
4 R Grosjean (FRA) Lotus 1'30.843
5 KM Räikkönen (FIN) Lotus 1'30.848
6 F Alonso (ESP) Ferrari 1'31.056
7 F Massa (BRA) Ferrari 1'31.059
8 LC Hamilton (GBR) Mercedes 1'31.304
9 J Button (GBR) McLaren 1'31.568
10 di Resta (GBR) Force India 1'31.797
11 A Sutil (GER) Force India 1'31.824
12 D Ricciardo (AUS) Toro Rosso 1'31.855
13 J.-É. Vergne (FRA) Toro Rosso 1'32.055
14 S Pérez (MEX) McLaren 1'32.086
15 N Hülkenberg (GER) Sauber 1'32.495
16 E Gutiérrez (MEX) Sauber 1'32.762
17 V Bottas (FIN) Williams 1'32.879
18 P Maldonado (VEN) Williams 1'32.880
19 C Pic (FRA) Caterham 1'33.695
20 G van der Garde (NED) Caterham 1'33.804
21 J Bianchi (FRA) Marussia 1'34.017
22 M Chilton (GBR) Marussia 1'34.667
http://fr.espnf1.com/germany/motorsport/story/114815.html
Les enjeux du Grand Prix d'Allemagne
Avantage Mercedes ?
On le sait, Pirelli apportera au Nürburgring de nouveaux pneumatiques, avec une carcasse en kevlar (fibre synthétique) plutôt qu’en acier, avant d’introduire une modification plus substantielle en Hongrie (en revenant à une construction proche de celle utilisée en 2012, ce qui aura des répercussions sur l’aérodynamique et les suspensions des monoplaces…). Le but est de limiter la déformation des flancs (plus marquée cette année), et partant, d’améliorer la robustesse des gommes, et dès lors la sécurité, après les explosions en chaîne survenues lors du Grand Prix de Grande-Bretagne.
Ce changement de cap aura également des conséquences sur la compétitivité des voitures. Les pneus précédents, à carcasse en acier, avaient tendance à chauffer et à rester très chauds (vu la propension du métal à emmagasiner la chaleur), ce qui ne convenait guère aux Mercedes. En effet, les W04 excellent à faire rapidement monter leurs gommes en température, ce qui est un avantage en qualification (car il y a peu de tours pour chauffer les enveloppes) mais un handicap en course (car une fois chauds, les pneus conservent leurs calories et finissent par surchauffer). Sur le papier, l’introduction de pneus avec ceinture en kevlar est donc une bonne nouvelle pour les Flèches d’argent, qui ont cependant semblé mieux gérer ce paramètre depuis le test “secret” de Barcelone (sur les trois derniers Grands Prix, elles ont récolté 99 points, contre 88 à Red Bull, 51 à Ferrari, et 15 à Lotus). Mais dans quelle mesure ce changement redistribuera-t-il les cartes ? Lotus, Ferrari et Force India, qui avaient mis leur veto avant Silverstone, souffriront-elles ? Bien malin qui pourrait répondre. Les bolides de Lewis Hamilton et Nico Rosberg ont en tout cas le vent en poupe, et pourraient disputer les premières places aux Red Bull (dont le team principal, Christian Horner, avait également plaidé pour des pneus révisés).
En territoire méconnu
Vu l’alternance entre les circuits qui accueillent le Grand Prix d’Allemagne (sur l’image ci-dessus, il s’agit d’Hockenheim), c’est seulement la deuxième fois que Pirelli roulera sur le Nürburgring. Depuis lors, et même si le manufacturier transalpin apportera les mêmes spécifications qu’en 2011 (les médiums blancs et les tendres jaunes), les monoplaces et les pneumatiques eux-mêmes ont sensiblement évolué : “Étonnamment, le Nürburgring est l’un des circuits sur lequel nous avons le moins d’expérience, car nous n’y avons couru qu’une fois en F1, explique Paul Hembery, patron de Pirelli Motorsport. Mais nous sommes certains que nous avons choisi le bon compromis entre performance et durabilité en apportant les mediums et les tendres. Il s’agit des mêmes mélanges que ceux choisis pour cette piste en 2011, mais les pneus sont désormais plus tendres et plus rapides et nous nous attendons à une course temps plus courte et à trois arrêts pour la plupart des pilotes. Le circuit n’est globalement pas exigeant avec les pneus, mais différents aspects sont à prendre en compte en termes de gestion des pneus, comme les vibreurs des chicanes.”
Les Pirelli modifiés ayant été très peu testés au Canada le vendredi (à cause de la pluie), il est délicat de prévoir la stratégie qui sera suivie par les écuries. La dernière fois que les F1 ont roulé dans le massif de l’Eifel, Hamilton avait imposé sa McLaren en observant trois arrêts (aux tours 16, 31 et 51).
Prophète en son pays ?
Sebastian Vettel, qui a fêté ses 26 ans mercredi, ne s’est jamais imposé dans son pays au volant d’une F1. C’est son illustre aîné Michael Schumacher qui détient le record des victoires à domicile : 9 (quatre succès au Grand Prix d’Allemagne à Hockenheim et cinq victoires au Grand Prix d’Europe disputé sur le Nürburgring). Mark Webber et Lewis Hamilton ont chacun coiffé une fois les lauriers sur le Ring, alors que Fernando Alonso a gagné à Hockenheim à deux reprises (dont l'an passé, voir image ci-dessous), et Hamilton une fois. Si Lewis est impatient de remporter sa première course pour le compte de Mercedes (pour le “home Grand Prix” de l’écurie, qui plus est), on doute que Fernando soit à la fête vu la piètre compétitivité affichée par la F138 à Silverstone, même si les tracés sont très différents. En tout cas, depuis qu’il pilote des voitures rouges, l’Espagnol a constamment bien marché en Allemagne : il a toujours terminé premier ou deuxième, en se qualifiant systématiquement parmi les quatre premiers. L’espoir fait vivre, certes, mais Alonso commence certainement à trouver le temps long…
http://www.f1i.com/f1i-features/les-enjeux-du-grand-prix-dallemagne/
Hamilton prive Vettel de la pole
En difficulté depuis vendredi après-midi dans une Mercedes rétive, Lewis Hamilton est revenu de très loin pour s'adjuger la pole position du Grand Prix d'Allemagne, au nez et à la barbe de Sebastian Vettel.
Pour 103 millièmes, c'est bien Lewis Hamilton qui a réussi le meilleur temps devant le pilote Red Bull, qui attendra encore pour arriver aux 40 pole positions en carrière. Le Britannique, avec cette deuxième consécutive, en compte désormais 29 (comme un certain Juan Manuel Fangio). Vettel, débarrassé d'un sérieux rival dès Q2 (Rosberg, seulement 11e) avait attaqué le premier en 1'29''622. Hamilton avait répondu avec un tour en 1'29''540.
Probablement agacé, le triple champion en titre était reparti pour un dernier run ponctué par un chrono de 1'29''501. Mais il n'avait plus le loisir de se battre contre les 1'29''398 de Lewis Hamilton, réussis au drapeau à damiers. C'est tout de même une première ligne pour Vettel, mais le public germanique et lui avaient sûrement une autre idée derrière la tête.
Ferrari s'élancera en mediums
Derrière ce duo infernal, les places d'honneur reviennent à Mark Webber et Kimi Raikkönen. Le Français Romain Grosjean partagera lui la troisième ligne avec Daniel Ricciardo, une nouvelle fois loin devant Jean-Éric Vergne (16e). L'Australien s'est offert le luxe de dominer les deux pilotes Ferrari, Felipe Massa et Fernando Alonso, Jenson Button et Nico Hülkenberg. Ces quatre hommes n'ont pas tout donné, une fois la Q3 acquise, ils ont chaussé les pneus mediums pour leur dernier relais, privilégiant la course de dimanche.
Si Hamilton a conquis la pole, son coéquipier Nico Rosberg a vécu une autre fin de journée. Mercedes l'a laissé au stand pour les dernières minutes de Q2, le mauvais choix, il ne se classe que 11e. C'est sa première élimination avant la Superpole depuis le début de saison. Il partagera la sixième ligne avec Paul di Resta.
En fond de grille, nous retrouvons comme à l'accoutumée les deux Caterham et les deux Marussia, mais aussi les deux Williams. Ni Valtteri Bottas, ni Pastor Maldonado n'ont franchi le cap de Q1. Ce double échéc, cumulé au début d'incendie survenu ce matin, cette 600e course va laisser des souvenirs à Grove. Il ne reste que dimanche pour en créer des bons.
Grand Prix d'Allemagne 2013
Qualification
Pilote Équipes Chrono
1 LC Hamilton (GBR) Mercedes 1'29.398
2 S Vettel (GER) Red Bull 1'29.501
3 M Webber (AUS) Red Bull 1'29.608
4 KM Räikkönen (FIN) Lotus 1'29.892
5 R Grosjean (FRA) Lotus 1'29.959
6 D Ricciardo (AUS) Toro Rosso 1'30.528
7 F Massa (BRA) Ferrari 1'31.126
8 F Alonso (ESP) Ferrari 1'31.209
9 J Button (GBR) McLaren -
10 N Hülkenberg (GER) Sauber -
11 N Rosberg (GER) Mercedes 1'30.326
12 di Resta (GBR) Force India 1'30.697
13 S Pérez (MEX) McLaren 1'30.933
14 E Gutiérrez (MEX) Sauber 1'31.010
15 A Sutil (GER) Force India 1'31.010
16 J.-É. Vergne (FRA) Toro Rosso 1'31.104
17 V Bottas (FIN) Williams 1'31.693
18 P Maldonado (VEN) Williams 1'31.707
19 C Pic (FRA) Caterham 1'32.937
20 J Bianchi (FRA) Marussia 1'33.063
21 G van der Garde (NED) Caterham 1'33.734
22 M Chilton (GBR) Marussia 1'34.098
http://fr.espnf1.com/germany/motorsport/story/115103.html
GP d'Allemagne - Ferrari Un risque bien calculé pour Alonso
La Scuderia Ferrari a sacrifié ses qualifications en Allemagne pour se concentrer sur le plus important, soit la course. Fernando Alonso approuve entièrement le risque que prend son équipe.
L'Espagnol et son coéquipier Felipe Massa sont respectivement 8e et 7e sur la grille de départ du Nürburgring. La différence, c'est que contrairement aux six pilotes qui les précèdent, les monoplaces Ferrari sont chaussées de gommes mediums et non tendres.
"La stratégie adoptée aujourd'hui a été dictée par nos performances plutôt moyennes pendant les qualifications", a expliqué Alonso samedi. "Puisque la pole position n'est pas encore à notre portée, nous avions deux scénarios possibles : soit démarrer de la 5e ou 6e place sur des gommes tendres, soit démarrer de la 6e ou 7e place sur des gommes mediums. Nous ne connaîtrons la véritable valeur de notre choix que demain."
Massa espère du "fantastique"
"Peut-être que ce n'est pas trop important de démarrer de l'avant ici, car les gommes tendres démontrent un taux de dégradation très élevé. Donc, à partir du huitième tour, la ronde des arrêts dans les stands va débuter et le trafic va jouer un rôle. À ce moment-là, nous devrons pousser comme si nous faisions des tours de qualification."
"Bien entendu, nous devons encore énormément progresser, mais nous pensons être dans le coup pendant la course. Il ne faut pas oublier que, peu importe le type de pneu choisi ou la position de départ, c'est le plus rapide qui gagne", a rappelé Alonso.
"Il est difficile de penser que nous pourrons rapidement gagner des places en démarrant sur des gommes mediums", a ajouté Massa. "Mais nous avons vu hier que les gommes tendres se dégradent après quelques tours seulement, alors cela pourrait jouer en notre faveur. La voiture se comporte bien et si nous réussissons à faire une bonne course, nous pourrions signer un résultat vraiment fantastique."
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http://fr.espnf1.com/f1/motorsport/story/115281.html
Fry explique sa stratégie
Le directeur technique de Ferrari, Pat Fry, a expliqué pourquoi Fernando Alonso et Felipe Massa ont effectué leur troisième partie de qualification avec le pneumatique médium. Il espère en tirer les bénéfices lors de la course du Grand Prix d'Allemagne.
Ferrari se plaint souvent de ne pas partir dans les premières lignes et ne craint pas d'expliquer son retard sur Red Bull avec cet argument. Mais laisser filer la qualification pour préparer la course était bien le but recherché, samedi sur le Nürburgring, par le directeur technique de l'équipe italienne, Pat Fry. Il a demandé à ses pilotes d'effectuer la troisième partie de la qualification en pneumatiques médium quand tous leurs adversaires utilisaient des pneumatiques tendres.
Le trafic, son allié
Fernando Alonso partira de la 8e place sur la grille, juste derrière Felipe Massa mais Ferrari espère tout de même remporter la course grâce à une stratégie décalée.
"La comparaison que nous avons effectuée hier entre pneumatiques tendres et pneumatiques médiums a ouvert la porte à diverses possibilités, que ce soit en qualification ou en course", a déclaré Fry. "Le résultat que nous avons observé aujourd'hui est en pleine adéquation avec ce que nous attendions. La décision d'aborder cette qualification en pensant uniquement à notre stratégie en course a été dictée par la différence que nous avons vue en termes de dégradation des deux types de pneumatiques."
"Même si Felipe et Fernando ont réussi les meilleurs temps dans la première et dans la deuxième partie de la qualification, nous nous en sommes tenus au choix que nous avions fait au début. Nous n'avons pas eu le sentiment que viser les premières lignes de la grille était la meilleure chose à faire et on a préféré suivre notre stratégie."
"Clairement, comme toujours, tout va dépendre de notre compétitivité pendant la course mais nous avons le sentiment que la forte dégradation du pneumatique tendre va forcer nos rivaux, partis devant nous, à s'arrêter rapidement et qu'ensuite le trafic pourrait les ralentir, alors que nous, nous allons partir pour un premier relais plus long qui devrait nous permettre de refaire notre retard."
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http://fr.espnf1.com/ferrari/motorsport/story/115227.html
Re: Grand Prix d'Allemagne résultat, essais, course. (1 Vettel 2 Raikkonen 3 Grosjean)
Sebastian Vettel a contenu l'intenable Kimi Raikkönen en fin de course pour s'imposer devant le pilote finlandais. L'Allemand devient enfin vainqueur dans son pays, la trentième victoire de sa carrière aura un parfum particulier.
Le triple champion du monde peut profiter de l'ovation des spectateurs présents dimanche sur le Nürbürgring, il a gagné une course en Allemagne pour la première fois de sa carrière. Et quelle course !! Sautant le poleman Lewis Hamilton (finalement cinquième) au départ, il n'a pas eu le loisir de contrôler comme à son habitude. L'écurie Lotus lui a donné beaucoup de fil à retordre, d'abord Romain Grosjean puis Kimi Raikkönen en toute fin de course. Mais il a tenu bon grâce au soutien de ses supporters, il franchit la ligne d'arrivée en tête devant Raikkönen, qui a profité des consignes provenant de son stand et demandant à Grosjean, 3e, de s'effacer.
Webber perd une roue, Bianchi sa voiture
C'est dommage pour le Français, il avait semblé en mesure de réellement inquiéter Vettel dans les premiers tours, après l'abandon de Felipe Massa et l'incident survenu dans les stands au moment du premier arrêt de Mark Webber (7e). La roue arrière droite n'était pas bien fixée, elle s'est détachée avant de venir percuter un caméraman, transporté à l'hôpital après cette mésaventure. Heureusement, aux dernières nouvelles, il ne serait pas grièvement blessé mais reste en observation, a confirmé la FIA.
L'Australien a profité d'une autre image forte de la course pour rentrer dans les points. Peu avant la mi-course, Jules Bianchi abandonne suite à une casse moteur. Sa Marussia est en flammes, il s'extirpe de sa monoplace. Mais les commissaires laissent la voiture toute seule, la laissent s'échapper en direction de la piste. Après l'apparition de la Voiture de Sécurité, les Lotus ont continué à harceler Vettel. Raikkönen a même tenté une stratégie décalée, il retarde au maximum son dernier arrêt pour terminer en pneus tendres, mais il échoue à une seconde du vainqueur.
Encore un abandon pour Vergne
Au pied du podium, Fernando Alonso prend la quatrième place devant Hamilton et un excellent Jenson Button, Webber, l'autre McLaren de Sergio Pérez, Nico Rosberg et Nico Hülkenberg, qui apporte un point à l'écurie Sauber. Le résultat du pilote Ferrari reste en suspens, il s'est arrêté au bord de la piste tout de suite après l'arrivée, après avoir échoué contre Grosjean dans les derniers tours. Si sa F138 manquait d'essence, il sera tout simplement disqualifié et perdra ses 12 points.
Paul di Resta termine aux portes des points, devant Daniel Ricciardo. Le deuxième pilote Toro Rosso, Jean-Éric Vergne, a abandonné au moment de l'arrivée de la Voiture de Sécurité. Deuxième abandon consécutif de suite pour le Français, cette fois sur problème hydraulique. Charles Pic se classe 17e, derrière les Williams. Dans le top 10 pendant la course, ni Valtteri Bottas (16e) ni Pastor Maldonado (15e) n'inscrivent leurs premiers points, 600e compliquée pour l'écurie de Grove.
http://fr.espnf1.com/germany/motorsport/story/115391.html
Grand Prix d'Allemagne 2013 GP d'Allemagne : Faits marquants
ESPN fait le tour : le bon, le mauvais et le surprenant du week-end du Grand Prix d'Allemagne couru sur le circuit du Nürburgring, neuvième manche du championnat 2013. Wunderbar Vettel !
Mission (enfin) accomplie
En remportant le GP d'Allemagne, Sebastian Vettel a mis un terme à une des statistiques favorites des médias. Depuis quelques années, les journalistes s'amusaient à répéter que Vettel n'avait jamais gagné sa course à domicile ni gagné une course en juillet. Dimanche, le triple champion a effacé ces deux statistiques au terme d'une même course. Il faudra donc trouver quelque chose d'autre pour le titiller !
Cette victoire signifie beaucoup pour Vettel, et le fait de voir le pilote Red Bull travailler très fort pour la réaliser, jusque dans les derniers mètres de la course alors que Kimi Räikkönen le talonnait, n'a fait qu'ajouter au sentiment de réussite. Sa joie était clairement évidente alors qu'il criait dans sa radio après avoir franchi la ligne d'arrivée. "Lorsque le drapeau à damier est apparu et que la course était terminée, je me suis vraiment permis de profiter du tour d'honneur", a dit Vettel. "J'ai vu un grand nombre de personnes dans les tribunes en train de fêter et brandir des drapeaux. Ces images vont demeurer avec moi très, très longtemps."
À tout juste 26 ans (son anniversaire était mercredi dernier), Vettel a gagné 30 courses et trois championnats du monde. Pour mettre cela en perspective, Michael Schumacher, qui a remporté 91 courses au cours de sa carrière en F1, ne comptait que 10 victoires au même âge. À la fin de sa carrière déjà remarquable, il sera peut-être plus facile d'énumérer les records que Vettel ne détient pas plutôt que le contraire (comme c'était le cas pour le Kaiser, d'ailleurs). Mais ne jamais avoir gagné chez lui en Allemagne, ou en juillet, ne font plus partie des statistiques.
Un week-end parfait pour Pirelli
Les courses se suivent mais ne se ressemblent pas pour le manufacturier de pneumatiques. Tandis que le GP de Grande-Bretagne et les multiples éclatements de pneu ont été un véritable désastre pour Pirelli, le GP d'Allemagne était tout le contraire. L'entreprise a réagi de manière impressionnante, fabriquant en deux jours suffisamment de pneumatiques modifiés pour un week-end de course. Et après avoir très attentivement imposé aux équipes des paramètres à respecter dans l'utilisation de ses produits, le résultat a été une course excitante.
Les stratégies variaient d'une équipe à l'autre, certaines décidant de démarrer sur des gommes différentes, et les dix derniers tours ont été une bataille pour la victoire entre quatre pilotes issus de trois écuries. Même les gommes tendres ont tenu le coup mieux que prévu, permettant ainsi des derniers relais agressifs.
"Nous sommes évidemment soulagés que nous ne parlons pas des pneus pour les mauvaises raisons", a dit Paul Hembery, le patron de Pirelli Motorsport, visiblement satisfait. Il faut espérer que cela continuera ainsi en Hongrie, où les nouveaux pneumatiques hybrides (structure de 2012 avec gommes de 2013), adoptés pour le reste du championnat, feront leurs débuts.
Mercedes et la dégradation
Alors que les membres du paddock se dirigeaient vers l'Allemagne, Mercedes comptait deux victoires au cours des trois Grands Prix précédents. Les problèmes importants de dégradation prématurée semblaient appartenir au passé et un véritable optimisme régnait au sein de l'équipe. Mais sur le Nürburgring, où il y a plusieurs zones nécessitant une bonne motricité, ainsi que de longs virages lents, les soucis sont réapparus. Les nouveaux pneus arrière modifiés y étaient peut-être pour quelque chose, du moins c'est ce que Lewis Hamilton affirmait après la course. Mais au fond, le problème de Mercedes n'avait peut-être jamais été corrigé.
La dégradation thermique a été un facteur plus important ce week-end que lors des trois courses précédentes, et il faut également noter que les tracés précédents convenaient mieux à la monoplace grise. Les surfaces de piste étaient moins dures sur les pneumatiques à Monaco et au Canada, tandis qu'en Grande-Bretagne, les pneus avant souffraient plus que les pneus arrière. Sur un circuit plus 'régulier' comme le Nürburgring, les problèmes de Mercedes sont revenus. La situation risque d'être pire lors de la prochaine épreuve, sur le Hungaroring du GP de Hongrie, où il fait souvent très chaud.
Normalement, les essais prévus à Silverstone pour tester les nouveaux pneus (17-19 juillet) seraient une excellente opportunité pour explorer des solutions, mais Mercedes ne pourra y participer suite à la décision du Tribunal international concernant ses essais privés effectués pour Pirelli en mai. L'équipe ne s'attendait pas du tout à payer un prix aussi élevé lorsqu'elle a suggéré cette punition au tribunal, car c'était avant de connaître les événements du GP de Grande-Bretagne... Voilà qui fera plaisir aux observateurs qui considéraient la pénalité trop douce lorsque la décision a été rendue.
En attendant d'avoir suffisamment de données et d'expérience pour corriger la dégradation rapide de ses pneumatiques, Mercedes pourrait vivre ses deux pires courses de la saison en Hongrie et, après la pause estivale, en Belgique. Il y a encore beaucoup de travail à faire à l'usine de Brackley, mais qui sait ? Peut-être que le nouveau pneu hybride 2012/2013 va faciliter la tâche. C'est ce que l'on doit espérer chez Mercedes.
Pilotes, unissez-vous !
Jeudi soir, le GPDA (Grand Prix Drivers Association, l'association des pilotes) a émis un communiqué indiquant clairement que ses membres étaient prêts à boycotter le GP d'Allemagne si d'autres éclatements de pneumatiques survenaient ou s'il y avait des risques pour leur sécurité en piste. Il faut souligner que les pilotes ont pris position plusieurs jours après les défaillances subites du GP de Grande-Bretagne, et non dans les heures suivantes alors que les émotions étaient encore vives.
Dans sa déclaration, transmise après que Pirelli ait publiquement expliqué ses plans pour éliminer les risques, le GPDA prenait soin de souligner qu'une répétition des événements de Silverstone était peu probable. Les pilotes ne souhaitaient pas boycotter la course, au contraire, mais ils voulaient transmettre un message très clair, et un autre message plus subtil. Pirelli devait absolument trouver des solutions, mais pour cela, essentiellement, les pilotes mettaient les équipes (c'est-à-dire leurs employeurs) au défi de s'entendre avec la FIA pour répondre aux besoins de Pirelli.
Les dangers de la voie des stands
La voie des stands a toujours été un endroit dangereux où travailler, peu importe le métier. Des voitures roulant au-dessus de la limite de vitesse sur les autoroutes de nombreux pays, alors que des gens tentent de remplir des tâches très précises, est une situation qui ne sera jamais entièrement sûre. L'incident de dimanche survenu dans la voie des stands du Nürburgring en est la preuve.
Lorsque Red Bull a libéré Mark Webber prématurément, sans que sa roue arrière droite soit correctement fixée, le pneumatique s'étant très rapidement détaché est devenu une arme potentiellement fatale. Un cameraman de la FOM (Formula One Management), Paul Allen, a été frappé de plein fouet au haut du corps et violemment jeté à terre. Il souffre d'une clavicule cassée, de côtes fêlées et d'ecchymoses, mais il peut se considérer chanceux. Une roue en perdition dans la voie des stands peut avoir l'effet d'un boulet de démolition et mettre fin à des vies.
La FIA a imposé une amende de 30 000 € (38 500 $) contre Red Bull pour avoir libéré Webber de manière non sécuritaire ; l'équipe n'a aucunement l'intention de contester. Suite à cet incident, il est probable que l'instance dirigeante apporte des restrictions sur le personnel admis dans la voie des stands, et il est possible qu'un plus grand nombre de personnes circulant près des voitures aient à respecter des mesures de protection corporelle plus strictes. Rappelons qu'aux 24 Heures du Mans, toute personne présente dans la voie des stands pendant la course doit obligatoirement porter une combinaison et un casque. Un règlement similaire pourrait être adopté en F1.
Les histoires du week-end
Choc : Romain Grosjean - Constamment rapide, le pilote Lotus semblait de plus en plus prétendre à la victoire. Mais l'apparition de la Voiture de Sécurité a chamboulé ses chances
Choquant : Felipe Massa - Alors qu'il était 6e dans le classement, une perte de contrôle suivie par un moteur calé a mis un terme très prématuré à sa course et coûté de précieux points à Ferrari
Meilleur dépassement : Sergio Pérez - Le pilote McLaren a réussi une excellente manœuvre, sur l'extérieur dans les virages 1 et 2, pour dépasser Pastor Maldonado
Meilleur(s) tour(s) : Romain Grosjean - Lorsqu'il a finalement eu le champ libre à la fin de son premier relais, il était très rapide. Au terme des 10e, 11e, 12e et 13e tours, sa Lotus chaussée de gommes tendres usées était parvenue à passer devant Kimi Räikkönen et Lewis Hamilton
Pire tour : Jules Bianchi - Le moteur de sa Marussia a explosé pendant le 24e tour ; Bianchi a rapidement garé sa voiture sur le côté et s'est extirpé du cockpit. C'est alors que la voiture est partie à reculons dans la pente, provoquant le déploiement de la Voiture de Sécurité
Performance du jour : Sebastian Vettel - Alors que les deux Lotus étaient plus véloces que sa Red Bull, il a néanmoins remporté la course grâce à un excellent départ, des tours rapides et une très bonne gestion de stress alors que son SREC défaillait et que, pendant les derniers tours, Räikkönen se rapprochait
© ESPN EMEA Ltd.
http://fr.espnf1.com/germany/motorsport/story/115643.html
Synthèse du Grand Prix : le coup est passé près..
On a vécu un Grand Prix d'Allemagne pour le moins intense, dans lequel Sebastian Vettel s'est finalement imposé en patron, pour la première fois devant son public, après avoir résisté jusqu'au bout à des Lotus pourtant plus rapides que sa Red Bull. Les températures élevées qui régnaient sur le Nürburgring ont été favorables aux bolides noir et or, tandis que les Flèches d'argent replongeaient dans leur travers, les deux Mercedes de Hamilton et Rosberg étant incapables de gérer l'usure de leurs pneus arrière. Ferrari avait fait un choix stratégique décalé, mais les rouges manquaient de compétitivité pour jouer la victoire.
Dès lors, la course s'est jouée entre Vettel (Webber a été poursuivi par la malchance après avoir perdu une roue dans les stands) et les deux pilotes Lotus, Romain Grosjean faisant même jeu égal avec Kimi Räikkönen. Les regrets sont pourtant grands ce soir du côté d'Enstone car la E21 était bien la meilleure monoplace aujourd'hui dans ces conditions de piste surchauffée. Le coup est passé près, d'abord avec Grosjean autoritaire leader dans le premier segment de la course en prolongeant la vie de ses gommes tendres, puis avec Räikkönen mieux chaussé sur la fin. Il y a eu de la friture sur la ligne, avec une radio malheureusement défaillante entre Kimi et son équipe, alors qu'une certaine tension était palpable entre les deux pilotes. Vu l'écart à l'arrivée, le débriefing sera long et sans doute quelque peu amer...
La perspective de renouer avec la joie de la victoire en Hongrie, où l'on espère la canicule, les place en position de favori, même s'il ne faut pas aller trop vite en besogne. Ne considérions-nous pas Mercedes candidate au titre mondial après Silverstone ? Le cap de la mi-saison est maintenant franchi et les champions sortants ont la situation bien sous contrôle. Lotus, Mercedes et Ferrari vont challenger Red Bull, mais en se prenant mutuellement des points d'une course à l'autre, elles font le jeu de Sebastian Vettel, solide comme un roc et plus que jamais en position de force. On verra comment les nouveaux Pirelli modifieront éventuellement la donne dans la seconde moitié du championnat, sans imaginer une hiérarchie bouleversée.
Dans le peloton, McLaren a plutôt limité les dégâts (Button 6ème et Pérez 8ème) tandis que Nico Hülkenberg termine pour la seconde fois dans les points en huit jours, pour la plus grande satisfaction d'une équipe Sauber en difficulté sur le plan économique, en précédant Daniel Ricciardo pourtant mieux qualifié que lui et les deux Force India. L'intervention de la voiture de sécurité a relancé les chances de certains tout en plombant les stratégies des autres, mais le résultat final est assez fidèle à la réalité des forces en présence à la moitié du championnat.
Pos. Pilote Equipe Ecart Arrêts
01 Sebastian Vettel Red Bull Renault 60 laps - 1h41m14.711s 3
02 Kimi Raikkonen Lotus Renault +1.008 3
03 Romain Grosjean Lotus Renault +5.830 3
04 Fernando Alonso Ferrari +7.721 3
05 Lewis Hamilton Mercedes AMG +26.927 3
06 Jenson Button McLaren Mercedes +27.996 2
07 Mark Webber Red Bull Renault +37.562 3
08 Sergio Perez McLaren Mercedes +38.306 2
09 Nico Rosberg Mercedes AMG +46.821 3
10 Nico Hulkenberg Sauber Ferrari +49.892 3
11 Paul di Resta Force India Mercedes +53.771 2
12 Daniel Ricciardo Toro Rosso Ferrari +56.975 3
13 Adrian Sutil Force India Mercedes +57.738 3
14 Esteban Gutierrez Sauber Ferrari +60.160 3
15 Pastor Maldonado Williams Renault +61.929 2
16 Valtteri Bottas Williams Renault +1 lap 2
17 Charles Pic Caterham Renault +1 lap 3
18 Giedo Van der Garde Caterham Renault +1 lap 3
19 Max Chilton Marussia Cosworth +1 lap 4
20 Jean-Eric Vergne Toro Rosso Ferrari DNF 2
21 Jules Bianchi Marussia Cosworth DNF 2
22 Felipe Massa Ferrari DNF 0
Championnat F1 2013 - Classement Pilotes
Pos. Pilote Equipe Points
1 Sebastian Vettel Red Bull Racing 157
2 Fernando Alonso Ferrari 123
3 Kimi Raikkonen Lotus F1 Team 116
4 Lewis Hamilton Mercedes AMG F1 99
5 Mark Webber Red Bull Racing 93
6 Nico Rosberg Mercedes AMG F1 84
7 Felipe Massa Ferrari 57
8 Romain Grosjean Lotus F1 Team 41
9 Paul di Resta Sahara Force India 36
10 Jenson Button McLaren Mercedes 33
11 Adrian Sutil Sahara Force India 23
12 Sergio Perez McLaren Mercedes 16
13 Jean-Eric Vergne Scuderia Toro Rosso 13
14 Daniel Ricciardo Scuderia Toro Rosso 11
15 Nico Hulkenberg Sauber F1 Team 7
16 Pastor Maldonado Williams F1 Team 0
17 Valtteri Bottas Williams F1 Team 0
18 Esteban Gutiérrez Sauber F1 Team 0
19 Jules Bianchi Marussia F1 Team 0
20 Charles Pic Caterham F1 Team 0
21 Max Chilton Marussia F1 Team 0
22 Giedo Van der Garde Caterham F1 Team 0
Championnat F1 2013 - Classement Constructeurs
Pos. Equipe Points
1 Red Bull Racing 250
2 Mercedes AMG F1 183
3 Scuderia Ferrari 180
4 Lotus F1 Team 157
5 Sahara Force India 59
6 McLaren Mercedes 49
7 Scuderia Toro Rosso 24
8 Sauber F1 Team 7
9 Williams F1 Team 0
10 Marussia F1 Team 0
11 Caterham F1 Team 0
http://www.fanaticf1.com/formule1/12749-Chiffres-Statistiques-Fanatic-F1-Web-Newzigg-F1-Wallpapers-F1.html
http://www.f1i.com/
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