Pirelli plaide sa cause
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Pirelli plaide sa cause
"Malheureusement, nous devons apprendre les choses sur le tas, pendant les courses"
Paul Hembery
Le patron de Pirelli Motorsport, Paul Hembery, a pris la plume pour défendre le manufacturier italien sur lequel les critiques s'abattent, lundi, au lendemain du Grand Prix d'Espagne.
À l'arrivée de la course dominée par la Ferrari de Fernando Alonso, Hembery a reconnu que la dégradation des pneumatiques qu'il fournissait aux écuries était excessive. Des changements sont en train d'être planifiés et devraient entrer en vigueur à l'occasion du Grand Prix de Grande-Bretagne, à la fin juin.
Une question d'équité
Mais en attendant, les critiques sont vives à l'égard d'un sport que certains décrivent comme dénaturé par le fait que les pneumatiques et leur préservation prévalent sur toute forme de course automobile. L'écurie la plus virulente est Red Bull qui s'est exprimée par la voix de son patron, Christian Horner, mais aussi celle de son propriétaire, Dietrich Mateschitz.
Les pneumatiques Pirelli ont aussi leurs défenseurs, dont par exemple Éric Boullier, le patron de Lotus. Mais Hembery n'a besoin de personne pour faire la liste de ses arguments.
"Les voitures vont clairement plus vite que par le passé", commence-t-il. "Les niveaux d'appuis aérodynamiques se rapprochent de ceux de 2011 lorsque les voitures possédaient encore des diffuseurs soufflés. Par ailleurs, notre nouvelle structure de pneumatique sollicite davantage les gommes. Alors si l'on combine ces deux facteurs, cela explique pourquoi les pneumatiques sont mis à rude épreuve."
À Barcelone, pour étayer le propos de Hembery, on a vu par exemple Nico Rosberg aller une seconde et demie plus vite pour effectuer sa pole position que Pastor Maldonado la saison dernière.
"Nous ne voyons pas les voitures avant le début de la saison", poursuit Hembery. Il est vrai que Pirelli ne dispose pas d'une voiture laboratoire de l'année 2013 ni même de l'année 2012. En outre, les essais privés sont interdits durant la saison. "Malheureusement, nous devons apprendre les choses sur le tas, pendant les courses", résume le dirigeant britannique.
Autre argument, celui de l'équité. "On peut imaginer que si nous effectuons des changements maintenant, nous allons être taxés de favoriser Red Bull", craint-il. "C'est ce qu'il y a dans les médias. Red Bull demande à ce qu'il y ait des changements et si nous faisons quelque chose qui va dans son sens, alors il ne faudra pas s'étonner que Lotus et Ferrari soient mécontentes. C'est une situation qui est très difficile. Nous sommes entre le marteau et l'enclume."
© ESPN EMEA Ltd.
http://fr.espnf1.com/f1/motorsport/story/108001.html
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