Grand Prix de Hongrie résultat, essais, course.

Hungaroring RSS


Mogyoród, Hongrie

Circuit : Race
Longueur 4.381kms
Nombre de virages 14
Circulation horaire
Capacité 120,000
Achevé en 1986

Des températures au-dessus des normes saisonnières sont attendues ce week-end à Budapest, en Hongrie, théâtre du dernier Grand Prix avant la pause estivale.

Selon les prévisions locales les plus récentes, les essais libres et les qualifications devraient se disputer avec un mercure affichant au moins 33°C à l’ombre. Trois degrés supplémentaires sont attendus pour la course de dimanche. Des conditions qui pourraient jouer en faveur de Lotus et Ferrari.

"Nous faisons tout notre possible pour améliorer la voiture, a indiqué Felipe Massa. Même si la Hongrie est traditionnellement un bon circuit pour Red Bull, j’espère que nous pourrons y être compétitifs. Il devrait faire très chaud, ce qui devrait jouer en notre faveur. J’espère donc que nous pourrons réaliser un bon week-end en Hongrie."

Kimi Räikkönen a ajouté : "C’est toujours un plaisir de venir en Hongrie. Le tracé n’est pas le plus difficile de tous, mais c’est un endroit qui propose de vrais challenges, parce qu’il y fait généralement très chaud, ce qui implique une course très éprouvante. Bien sûr, la chaleur a rendu service à notre voiture cette année, donc cela va nous arranger. Mais seule la victoire nous épargnera de souffrir de la chaleur."
http://www.f1i.com/infos/lotus-et-ferrari-vont-apprecier-la-fournaise-hongroise/

Effectif dès la Hongrie

22 juillet 2013 - 17h43, par Olivier Ferret

Suite à l’accident causé par la roue perdue de la Red Bull de Webber dans la voie des stands au Nurburgring, la FIA avait décidé de plusieurs mesures à effet immédiat pour accroitre la sécurité dans cette zone.

Ces mesures devaient toutefois être votées par le Conseil Mondial et cela a été fait par fax.

Ainsi deux mesure déjà votées pour 2014 seront appliquées dès la Hongrie ce week-end, à savoir :

- Pour des raisons de sécurité, toutes les personnes travaillant sur la voiture lors d’un arrêt au stand devront porter une protection à la tête.

- La vitesse maximum dans les stands, qui est de 60 km/h actuellement pendant les libres et 100 km/h pendant la course (60 km/h tout le temps à Melbourne, Monaco et Singapour) est changée pour qu’elle soit pendant toute la durée d’un week-end à 80 km/h (sauf les trois courses mentionnées où elle restera à 60 km/h). Cela a été décidé pour des raisons de sécurité parce que la plupart des incidents arrivent pendant la course et les pilotes ont peu de chance de s’exercer à freiner depuis une vitesse de 100 km/h avant la course.

Tout cela aura des implications sur la stratégie. Ainsi, en Hongrie les 341 mètres de la voie des stands seront couverts en 16,4 secondes (hors arrêt) au lieu de 12,3 en course. Quatre secondes de plus qui pourraient ainsi à faire un arrêt de moins.

Rappelons aussi que pour augmenter la sécurité, la FIA et la FOM ont souhaité interdire la présence pour les personnes accréditées (journalistes, photographes ou cameramen) dans la voie des stands pendant les qualifications ou la course. Seuls les membres des équipes et les commissaires seront autorisés. Les personnes accréditées pourront toutefois rester sur les murets des stands.
http://motorsport.nextgen-auto.com/La-FIA-vote-l-abaissement-de-la-vitesse-dans-les-stands,63938.html

Info F1
F1 - La canicule attendue sur le Hungaroring
40° en course !

22 juillet 2013 - 14h56, par Olivier Ferret

Le Grand Prix de Hongrie de ce week-end pourrait se dérouler sous la canicule puisque les prévisions météo font était de trois jours de soleil très intenses.

Des températures allant de 35°C le vendredi à 40°C le dimanche sont attendues, ce qui ferait atteindre le record enregistré lors du Grand Prix de Bahreïn en 2005, où il avait également fait 40°C le jour de la course, avec une température de piste à 56°C.

Les Grands Prix de F1 les plus chauds de l’histoire ont été Bahreïn 2005 donc, mais aussi l’Argentine en 1955, la France en 1959 et Dallas en 1984, tous avec des températures qui ont dépassé les 35°C.
http://motorsport.nextgen-auto.com/La-canicule-attendue-sur-le-Hungaroring,63930.html

Le patron de Pirelli Motorsport, Paul Hembery, est convaincu que les pneumatiques vont contribuer au spectacle sur le tracé du Hungaroring ce week-end.

"La Hongrie est le premier Grand Prix qui sera couru avec le nouveau pneumatique, une armature datant de 2012 et les gommes 2013 par dessus", rappelle Hembery. "Ces pneumatiques ont été essayés par les équipes à Silverstone pendant les essais réservés aux jeunes."



Une stratégie cruciale


"Les équipes ont eu la possibilité d'adapter leurs réglages à ces nouvelles gommes. Maintenant qu'elles y sont habituées, ces pneumatiques seront présents en compétition pour la première fois sur le Hungaroring. Le travail effectué lors des essais libres restera toutefois très important."

"Doubler sur ce circuit n'est pas facile, alors les équipes vont devoir beaucoup miser sur la stratégie pour espérer gagner des positions en piste", continue le dirigeant britannique. "La sélection que nous avons faite de pneus médiums et tendres leur en donnera la possibilité. Les températures, en Hongrie, peuvent être très élevées. C'est l'autre facteur qui va influer sur la dégradation des pneus."


http://fr.espnf1.com/hungary/motorsport/story/117493.html

Kimi Räikkönen vise "les gros points" avant la trêve estivale en Hongrie. Sa Lotus peut lui permettre d'effacer quatre deuxième place à Budapest.

La Hongrie - "J'ai trop souvent fini deuxième en Hongrie, alors je sais toute l'importance d'être en tête au premier virage. DRS (Drag reduction System, Système de réduction de la traînée ou aileron ajustable) ou pas, il n'est jamais simple de dépasser sur le Hungaroring. Pour que le week-end se passe bien, il fait réussir de bons essais libres, une grosse performance en qualifications et enfin un départ parfait en course. J'ai pris un très bon départ et j'étais deuxième à la fin du premier tour (lors de sa victoire en 2005). Ensuite, tout s'est bien enchaîné."

"C'est toujours un plaisir de venir en Hongrie. Le tracé n'est pas le plus difficile de tous, mais c'est un endroit qui propose de vrais défis, parce qu'il y fait généralement très chaud, ce qui implique une course très éprouvante. Bien sûr, la chaleur a rendu service à notre voiture cette année, donc cela va nous arranger. Mais seule la victoire nous épargnera de souffrir de la chaleur."

La voiture - "La tracé est tellement lent, tellement sinueux que deux choses comptent vraiment : précision en entrée de virages et excellente motricité. Si vous avez ces deux qualités, la voiture sera excellente pour la course. Évidemment, il faut se trouver en première ligne après les qualifications, mais aussi éviter la partie sale de la piste. Il suffit de regarder les courses disputées cette saison pour constater que la partie sale de la piste est un vrai désavantage au départ.

Présence finlandaise - "La Hongrie a été souvent surnommée le Grand Prix de Finlande. Beaucoup de mes compatriotes viennent sur cette course chaque année et cela fait toujours plaisir de voir s'agiter les drapeaux bleu et blanc."

Retour sur l'Allemagne - "Nous avons pris de gros points et la voiture était excellente. Encore une fois, nous avons constaté que la forte température lui convenait bien et c'est aussi le cas, habituellement à Budapest, alors cela va nous plaire. Bien sûr, on ne sait jamais avant d'avoir conduit la voiture actuelle sur ce circuit. En Allemagne, ma radio fonctionnait mal et j'ai été bloqué derrière les Mercedes, ce qui a ralenti ma course. Les performances des voitures étaient très proches et il est plus facile de dépasser sur le Nürburgring, donc il faudra très bien se qualifier au Hungaroring."





"Ce serait bien de partir en vacances et de recharger les batteries sur un très bon résultat, mais




Mes pneus semblaient en bonne forme quand je me suis arrêté, mais vous ne pouvez pas savoir combien de temps ils auraient tenu ou ce qui aurait pu se produire en course. Le problème de radio ne nous a pas aidés, mes ingénieurs ne pouvaient pas m'entendre, même si moi je les entendais me questionner. Il est facile de dire 'il aurait fallu faire ceci', mais vous ne savez pas avant d'avoir appliqué cette stratégie. J'étais sur les talons de Seb (Vettel]) à la fin, après avoir stoppé pour passer les gommes tendres. Mais peut-être que je me serais trouvé légèrement devant lui, plutôt que derrière, si nous avions procédé un peu différemment.

Ambitions à Budapest - "Cela ne sert à rien de spéculer avant d'arriver sur place. J'espère bien que nous obtiendrons le résultat que nous cherchons. Ce serait bien de partir en vacances et de recharger les batteries sur un très bon résultat, mais surtout, le plus important ce serait de marquer des gros points."

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http://fr.espnf1.com/lotusf1/motorsport/story/117335.html

La FIA a décidé d’ajouter une seconde zone de DRS pour le Grand Prix de Hongrie de ce week-end dans le but de favoriser les opportunités de dépassement.

Traditionnellement, la course hongroise s’apparente à une procession, tant les pilotes peinent à dépasser sur le tourniquet du Hungaroring.

En plus de la zone de DRS située sur la ligne de départ et d’arrivée, une seconde zone a ainsi été ajoutée juste après le premier virage.

La chaleur pourrait également venir pimenter cette dernière course avant la trêve estivale. La canicule devrait s'abattre sur Budapest ce dimanche, avec un mercure oscillant entre 36 et 40°C au départ du Grand Prix. Ces températures élevées pourraient jouer un rôle important sur le niveau d'usure des nouveaux pneus Pirelli durant la course.
http://www.f1i.com/infos/une-zone-de-drs-supplementaire-en-hongrie/

Paul Hembery, le patron de Pirelli Motorsport, s'attend à de fortes chaleurs sur le tracé du Hungaroring dans les faubourgs de Budapest ce week-end, mais il pense que les nouveaux pneumatiques répondront aux attentes.

"La Hongrie est la première courses avec nos dernières spécifications pour les P Zéro, qui consistent en la structure de 2012 adaptée aux composés de 2013", a expliqué le Britannique. "Ces pneus ont été testés par les équipes à Silverstone lors des essais réservés aux jeunes pilotes, et elles en ont profité pour adapter leur programme afin de mieux répondre aux nouveaux pneus."

"Maintenant, ils vont les utiliser en compétition pour la première fois, et avec des qualifications particulièrement importantes sur le Hungaroring, le travail effectué lors des essais libres sera très important", a poursuivi Hembery. "Dépasser sur ce circuit n'est jamais une tâche facile, alors les équipes vont travailler sur leurs stratégies pour tenter de maximiser leur progression. Le choix des pneus mediums et tendres devrait fournir beaucoup d'opportunités en ce sens."

"Les températures en Hongrie peuvent être très élevées, c'est un autre facteur qui pourrait influer sur les niveaux d'usure et de dégradation. La traction et le freinage seront deux autres aspects essentiels de la performance des pneus en Hongrie", a-t-il ajouté. "La performance des pneus, plutôt que la durabilité, sera le facteur limitant. Ce sera à la base des stratégies que les équipes vont élaborer."
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http://fr.espnf1.com/hungary/motorsport/story/117705.html

Rémi Taffin, le directeur des prestations pistes chez RSF1 est revenu sur les particularités du tracé du Hungaroring dans les faubourgs de Budapest.

"Ce circuit sinueux de 4,381 km est souvent comparé à une piste de karting, avec un virage lent qui s'enchaîne avec un autre. Cette nature débouche sur une vitesse moyenne extrêmement basse, avec seulement 182 km/h. Il s'agit du tracé le plus lent de la saison après Monaco. En fait, avec seulement 55% du tour passé à pleine charge, les besoins de cette piste permanente sont très similaires à ceux d'un circuit urbain".

"La puissance délivrée par le moteur n'est donc pas un problème majeur. Le V8 n'est exploité à son régime maximum qu'à deux endroits : la ligne droite de départ et la ligne droite de 790 mètres qui relie les virages n°3 et 4. Nous utilisons généralement des moteurs pour leur troisième week-end de course et nous travaillons sur la réponse du couple à bas régime et sur la facilité de pilotage".

Des fortes chaleurs

"Avec autant de phases accélération/freinage, la consommation au kilomètre est élevée et la quantité d'essence embarquée au départ est assez lourde", a poursuivi le Français. "Ceci est atténué par la température ambiante, généralement autour de 30°C, voire même 35°C".

"Tout en réduisant la consommation de carburant, les hautes températures mettent le système de refroidissement à rude épreuve. La dissipation thermique est un point-clé, surtout en considérant que le moteur n'a que peu de temps pour respirer entre les virages. Malheureusement, les gros appuis nécessités par ce tracé ne nous autorisent pas l'adjonction de prises d'air dans la carrosserie. Nous avons donc préparé minutieusement ce rendez-vous sur les bancs d'essai à Viry, travaillant particulièrement sur les bas régimes avec une température ambiante élevée".

"Traditionnellement, le Hungaroring a toujours souri au moteur RS27, qui se comporte bien sur les circuits sinueux nécessitant une grande facilité de pilotage. Nous chercherons à tirer parti de cet avantage avant la pause estivale", a conclu Taffin.
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http://fr.espnf1.com/hungary/motorsport/story/117675.html

On prend les mêmes et on recommence ! Comme ce vendredi matin, Sebastian Vettel s'est emparé du meilleur temps de la deuxième séance libre sur le tourniquet du Hungaroring devant son équipier Mark Webber.

Lotus truste de nouveau la troisième place sur la feuille des temps mais cette-fois par intermédiaire de Romain Grosjean alors que Kimi Räikkönen échoue cet après-midi à six dixièmes de son équipier après avoir longtemps travaillé sur la dégradation de ses gommes en vue de la course, dimanche.

La bonne surprise vient de Ferrari, en embuscade. Quatrième chrono, à moins de deux dixièmes de la tête, Fernando Alonso a devancé Felipe Massa pour un centième. Mieux encore, le Brésilien se replace avant un samedi crucial dans les faubourgs de Budapest.

Mercedes en retrait ?
D'ordinaire devant dès les essais libres, l'écurie allemande a reculé de quelques places mais pourrait tout de même créer la surprise samedi lors de la qualification. Avec cinq dixièmes de retard pour Lewis Hamilton et sept pour Nico Rosberg, les deux pilotes Mercedes tenteront de se montrer les plus rapides lors de la Q3.

Les trois autres français dominent eux, leurs équipiers respectifs. Jean-Éric Vergne termine devant Daniel Ricciardo, Charles Pic domine Van der Garde et Jules Bianchi colle plus d'une seconde à Max Chilton. Malgré la chaleur, le travail est fait.

Avec une température avoisinant les 45 degrés au sol, la dégradation des gommes s'annonce cruciale pour la suite du week-end et particulièrement dimanche, pendant la course alors que la canicule est attendue. Et celui qui saura garder la tête froide, samedi, au moment de décrocher la meilleure place possible sur la grille, aura fait un grand pas en avant sur un circuit où il est très difficile de dépasser.
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Grand Prix de Hongrie 2013
Essais libres 2
Pilote Équipes Chrono
1 S Vettel (GER) Red Bull 1'21.264
2 M Webber (AUS) Red Bull 1'21.308
3 R Grosjean (FRA) Lotus 1'21.417
4 F Alonso (ESP) Ferrari 1'21.426
5 F Massa (BRA) Ferrari 1'21.544
6 LC Hamilton (GBR) Mercedes 1'21.802
7 N Rosberg (GER) Mercedes 1'21.991
8 KM Räikkönen (FIN) Lotus 1'22.011
9 J Button (GBR) McLaren 1'22.180
10 A Sutil (GER) Force India 1'22.304
11 di Resta (GBR) Force India 1'22.526
12 S Pérez (MEX) McLaren 1'22.529
13 P Maldonado (VEN) Williams 1'22.781
14 E Gutiérrez (MEX) Sauber 1'22.837
15 N Hülkenberg (GER) Sauber 1'22.841
16 J.-É. Vergne (FRA) Toro Rosso 1'23.369
17 D Ricciardo (AUS) Toro Rosso 1'23.411
18 V Bottas (FIN) Williams 1'23.646
19 C Pic (FRA) Caterham 1'24.325
20 G van der Garde (NED) Caterham 1'25.065
21 J Bianchi (FRA) Marussia 1'25.143
22 M Chilton (GBR) Marussia 1'26.647
http://fr.espnf1.com/hungary/motorsport/story/118103.html

Suite à cette dernière épreuve avant la pause estivale de mi-saison, les écuries auront certainement beaucoup de choses à analyser au cours des prochaines semaines. Les nouveaux pneumatiques Pirelli seront utilisés en course pour la première fois et ils pourraient avoir une influence sur les forces en présence. Les adversaires de Red Bull espèrent en profiter, surtout que Sebastian Vettel mène le championnat et se dirige peut-être vers un quatrième titre consécutif. Mais la saison est encore loin d'être terminée.

Les températures ambiantes dans la région de Budapest pourraient être les plus élevées de la saison jusqu'à maintenant, ce qui affectera les performances des monoplaces et des gommes. Chaque équipe et pilote devra donc tenter de tirer son épingle du jeu, car sur le tracé étroit et technique du Hungaroring, toute erreur commise en piste ou au niveau de la stratégie peut coûter cher.

En hausse
Depuis quelques courses, Sebastian Vettel signe des performances dignes d'une quatrième couronne. Il compte 34 points d'avance et aurait remporté les trois dernières courses si ce n'avait été de la défaillance de sa boîte de vitesses en Grande-Bretagne. Lorsque Red Bull et Vettel prennent leur élan, l'expérience nous dit qu'il sera difficile pour quiconque de les rattraper. Surtout que Fernando Alonso et Kimi Räikkönen, ses plus proches rivaux, s'enlèvent mutuellement des points. Une victoire en Hongrie, où il n'a jamais gagné, permettrait à Vettel d'entamer les vacances sur une bonne note.

En baisse
Il a maintes fois été suggéré que Felipe Massa n'est plus le même depuis son terrible accident de 2009, lorsqu'il a été blessé à la tête pendant les qualifications hongroises. Ce week-end, le pilote Ferrari retourne sur le circuit où il a failli perdre la vie, déterminé à démontrer qu'il a toujours sa place en Formule 1 malgré un autre début de saison difficile. Il faut reconnaître que le Brésilien est rapide, chronos à l'appui, mais il multiplie les erreurs et n'a marqué que 12 points au cours des quatre derniers Grands Prix. En Allemagne, la perte de contrôle et l'abandon immédiat du vice-champion 2008 ont été embarrassants. D'autres erreurs du genre pousseront Ferrari à lui trouver un remplaçant en 2014 ; Massa le sait trop bien.

Points chauds

Nouveaux pneumatiques : Depuis quelques années, tout changement apporté aux pneumatiques devient un sujet de grande discussion, puisque les gommes produites par Pirelli sont au centre des stratégies de course. Tout type de gomme capable de durer plus longtemps, ou dont les performances sont différentes, attire toujours beaucoup d'intérêt. Il faut souligner que les changements apportés aux pneus ont été faits par mesure de sécurité suite aux délaminations et éclatements vus précédemment, mais certaines équipes vont sûrement en bénéficier plus que d'autres. Les performances de ces pneus hybrides (structure 2012 et gommes 2013) s'annoncent plus constantes et cela devrait permettre aux pilotes de pousser pendant de plus longues périodes. C'est exactement ce que Red Bull réclamait depuis le début de l'année, et voilà que les circonstances jouent (en théorie) en sa faveur. Cependant, d'autres équipes pourraient en profiter davantage ; il est toutefois difficile pour le moment de prédire lesquelles. Les ingénieurs et pilotes qui sauront rapidement adapter les réglages de la voiture auront clairement de meilleures chances de réussir ce week-end.

Calendrier 2014 : Le retour de l'Autriche dans le championnat est une bonne nouvelle pour les fans de F1 européens, mais comment cette course va s'insérer dans le calendrier 2014 soulève des questions. Avec l'ajout du GP d'Autriche, du GP de Russie et du GP d'Amérique (au New Jersey), le total s'élève à 22 courses, soit deux de plus que le maximum souhaité par les équipes. Mais Bernie Ecclestone, le grand patron de la F1, affirme que le prochain championnat ne comptera pas plus de 20 Grands Prix. Cela signifie que l'épreuve au New Jersey n'aura pas lieu, à moins qu'il s'agisse de la Russie, ou que des Grands Prix ayant des difficultés financières (Allemagne et Corée, selon la rumeur) se désisteront. Il pourrait s'agir d'une combinaison de ces possibilités.

FIA contre FOM : Le championnat arrive à la mi-saison et la nouvelle version des Accords Concorde n'est toujours pas signée. Toutes les écuries du plateau (à l'exception de Marussia) ont des ententes commerciales bilatérales, ce qui signifie que le problème se situe principalement entre la FIA (Fédération internationale de l'automobile) et FOM (Formula One Management). Jean Todt, président de la FIA, et Bernie Ecclestone, président de FOM, ont certaines divergences d'opinion et il semble que le débat en coulisses porte sur plusieurs sujets. Les discordes affectent maintenant les activités du paddock, chaque partie ayant indépendamment annoncé des restrictions sur la présence des médias dans la voie des stands suite à l'incident survenu en Allemagne, lorsqu'un caméraman a été violemment frappé par un pneu s'étant détaché de la voiture de Mark Webber. Pour plusieurs observateurs, ces restrictions (considérées superficielles par certains médias) sont symptomatiques de la guéguerre entre Todt et Ecclestone. De plus, la situation actuelle est tendue pour chaque homme : tandis que Todt espère obtenir une plus grande part des revenus pour l'instance dirigeante avant les élections au sein de la FIA en décembre, Ecclestone fait face à une mise en accusation pour corruption en Allemagne. Cela n'apaisera pas la situation.

Ricciardo et Red Bull : Depuis qu'il a effectué des essais pour Red Bull et l'écurie satellite Toro Rosso à Silverstone la semaine dernière, Daniel Ricciardo semble devenir le candidat favori pour remplacer Mark Webber au sein de l'écurie principale de la marque. Red Bull choisira entre Ricciardo et Kimi Räikkönen au cours de la pause estivale, donc d'ici la fin du mois d'août. Dietrich Mateschitz, le grand patron de l'empire Red Bull, a récemment dit de très bonnes choses au sujet de Ricciardo. Mais Räikkönen, champion 2007 et toujours une valeur sûre, demeure très intéressant. Les propos de Mateschitz servaient peut-être à forcer la main du management de Räikkönen, surtout que ce dernier n'est jamais pressé pour prendre des décisions concernant sa carrière. Cela dit, la promotion de Ricciardo, formé par la filière Red Bull et titulaire de l'écurie satellite depuis deux saisons maintenant, commence à faire du sens.

Autour du Grand Prix

Le premier Grand Prix de Hongrie a eu lieu en 1936 ; Tazio Nuvolari a remporté la course aux commandes d'une Alfa Romeo
Bernie Ecclestone tenait à avoir un Grand Prix "de l'autre côté du rideau de fer" et il a finalement réussi en 1986 ; Nelson Piquet s'était imposé avec sa Williams
Le Hungaroring a la réputation d'être le circuit où plusieurs pilotes signent leur première victoire ; c'était le cas de Damon Hill, Fernando Alonso, Jenson Button et Heikki Kovalainen
Aucun des virages du Hungaroring ne peut être pris à plus de 250 km/h

Attaque de stats

Avec neuf victoires, McLaren est le constructeur s'étant le plus imposé sur le Hungaroring
Au cours des dix dernières éditions du GP de Hongrie, la Voiture de Sécurité n'a été déployée qu'à deux reprises
Le record du tour sur le Hungaroring appartient à Michael Schumacher : 1'19''071 au volant d'une Ferrari en 2004
Les pilotes effectuent 48 changements de rapport par tour sur le Hungaroring

Le circuit
Par sa nature étroite et sinueuse, le tracé du Hungaroring fait penser à un circuit de karting, mais il a été construit spécifiquement pour la F1 au milieu des années 1980. Pour réaliser un bon tour, les voitures doivent bien naviguer les bosses et avoir des appuis élevés pour les virages à lente et moyenne vitesse. Une bonne motricité ainsi qu'un bon couple sont nécessaires à la sortie des virages. La seule véritable opportunité de dépassement se situe au bout de la ligne droite de départ, dans la zone de freinage du virage 1. Toutefois, une seconde zone DRS a été ajoutée avant le virage 2, ce qui devrait offrir une autre opportunité pour doubler un adversaire.

Pilote-commissaire
Allan McNish, triple vainqueur des 24 Heures du Mans, se joindra aux deux autres commissaires de la FIA ce week-end. En plus d'avoir complété des essais pour l'écurie Renault, l'Écossais était titulaire chez Toyota en 2002 lors de la première saison de l'équipe en Formule 1.

Météo
Les prévisions météo faisaient état de températures ambiantes dans les 40°C ce week-end, mais il se peut que ce seuil ne soit pas atteint. Les températures élevées seront dures sur les pneumatiques, mais cela pourrait avantager des écuries telles Lotus et Force India, dont les voitures sont plus douces sur les gommes. Il y a des possibilités d'orage dimanche, avant ou pendant la course, ce qui ne manquera pas de changer la donne.

La conclusion d'ESPNF1
Sebastian Vettel est logiquement le favori ce week-end vu ses performances lors des quatre dernières courses, mais la nouvelle réalité des pneus pourrait aussi sourire à Kimi Räikkönen. Rappelons que le pilote Lotus a failli battre le pilote Red Bull en Allemagne, et qu'il aurait probalement réussi avec deux ou trois tours de plus. Sans oublier que la Lotus aime les températures chaudes, ce qui sera le cas en Hongrie. Mais comme toujours, rien n'est garanti en F1. Il faudra également voir comment d'autres équipes, telles Ferrari et Mercedes, se débrouilleront avec les nouveaux pneus et la chaleur...
http://fr.espnf1.com/hungary/motorsport/story/117797.html
Laurence Edmondson / Chris Medland / D.B.
25 juillet 2013

Lewis Hamilton décroche sa trentième pole position en Formule 1 au terme d'une boucle parfaite sur le tourniquet du Hungaroring en 1.19.338 devant Sebastian Vettel et Romain Grosjean, en deuxième ligne aux côtés de Nico Rosberg.

Alors que la première place sur la grille semblait promise au triple-champion du monde après son premier relais en Q3, le Britannique de Mercedes a attendu le tout dernier moment pour s'emparer du meilleur temps, sous le drapeau à damiers, et dépasser Juan Manuel Fangio au nombre de pole en carrière.

Alors que les observateurs voyaient Mercedes en retrait dans les faubourgs de Budapest et après trois séances libres calmes de la part des hommes de Brackley, l'écurie allemande avait finalement bien caché son jeu. Comme à l'accoutumée, la course s'annonce cependant plus compliquée pour les Flèches d'Argent en proie à une forte dégradation de leurs pneumatiques.

Grosjean en deuxième ligne
Dans le coup depuis le début du week-end, Romain Grosjean a donné le maximum au volant d'une Lotus E21 à l'aise dans la fournaise. S'il échoue pour deux dixièmes, le Français réalise, depuis vendredi matin, une grande performance et peut légitimement nourrir des ambitions vingt-quatre heures avant le départ du Grand Prix de Hongrie. Kimi Räikkönen s'élancera lui en sixième position, intercalé entre deux Ferrari.

Son objectif était de battre son rival en qualification mais la mission de Fernando Alonso s'est avérée impossible ce samedi. Plus lent de quatre dixièmes, l'Asturien doit se contenter de la cinquième place sur la grille mais les merveilles dont il est capable en course pourront très vite le porter vers l'avant afin de ne pas concéder de points avant la pause estivale.

Victime d'un problème de SREC, Mark Webber n'a pu compléter le moindre tour lors des dix dernières minutes. Dixième des qualifications, l'Australien partira aux côtés de Sergio Pérez, qui sauve l'essentiel pour McLaren. L'écurie de Woking semblait, pourtant, quelque peu faire son retard sur le reste du trafic mais la treizième place finale de Jenson Button indique que rien ne s'arrange pour les Anglais qui se sont imposés à cinq reprises lors des six dernières levées en Hongrie. Sauf miracle, la victoire ne semble cette fois pas à portée de main. Aux antipodes, Sebastian Vettel, qui ne s'est encore jamais imposé sur le Hungaroring, y pense de plus en plus.
© ESPN Sports Media Ltd.
http://fr.espnf1.com/hungary/motorsport/story/118447.html

Grand Prix de Hongrie 2013
Qualification
Pilote Équipes Chrono
1 LC Hamilton (GBR) Mercedes 1'19.388
2 S Vettel (GER) Red Bull 1'19.426
3 R Grosjean (FRA) Lotus 1'19.595
4 N Rosberg (GER) Mercedes 1'19.720
5 F Alonso (ESP) Ferrari 1'19.791
6 KM Räikkönen (FIN) Lotus 1'19.851
7 F Massa (BRA) Ferrari 1'19.929
8 D Ricciardo (AUS) Toro Rosso 1'20.641
9 S Pérez (MEX) McLaren 1'22.398
10 M Webber (AUS) Red Bull -
11 A Sutil (GER) Force India 1'20.569
12 N Hülkenberg (GER) Sauber 1'20.580
13 J Button (GBR) McLaren 1'20.777
14 J.-É. Vergne (FRA) Toro Rosso 1'21.029
15 P Maldonado (VEN) Williams 1'21.133
16 V Bottas (FIN) Williams 1'21.219
17 E Gutiérrez (MEX) Sauber 1'21.724
18 di Resta (GBR) Force India 1'22.043
19 C Pic (FRA) Caterham 1'23.007
20 G van der Garde (NED) Caterham 1'23.333
21 J Bianchi (FRA) Marussia 1'23.787
22 M Chilton (GBR) Marussia 1'23.997

Alan Permane, le directeur des opérations piste chez Lotus est revenu sur l'après-midi des siens et nourrit de gros espoirs en vue de la course dimanche avec les bonnes positions de Romain Grosjean et Kimi Räikkönen sur la grille.

La qualification : "Nous sommes raisonnablement satisfaits, mais, évidemment, nous aurions préféré faire mieux. Tout s'est passé à peu près comme prévu. La performance de Romain, aussi bien sur un tour qu'en long relais, a été excellente. En partant de la troisième et de la sixième place, il n'y a pas de raisons pour que nous ne réalisions pas une très belle course avec les deux pilotes".

Grosjean 3e : "Ici, troisième est presque aussi bien que deuxième parce que vous démarrez sur la partie propre de la grille et le circuit est très poussiéreux. Lewis (Hamilton) et Sebastian (Vettel) étaient simplement trop forts pour nous en qualifications, mais nous avons le potentiel pour réaliser une grande course demain".

Räikkönen 6e : "Kimi prend beaucoup mieux la mesure de sa voiture qu'hier. Il est parti deux fois à la dérive et cela a procuré de beaux ralentis à la télévision, sans aucun doute. Il s'est plaint de l'arrière qui glissait. Nous nous sommes donc attachés à éliminer ce souci grâce à quelques modifications de réglages".

Les adversaires : "Sebastian Vettel sera notre principal rival pendant la course. Les Mercedes ont bien réussi à Monaco, sur un circuit étroit et tortueux, mais ici, la dégradation des pneus devrait être un facteur plus déterminant. Cela devrait nous aider dans notre lutte pour un bon résultat".
© ESPN Sports Media Ltd.
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Alors que le paddock étrenne ce week-end les nouveaux composés fournis par Pirelli, la chaleur s'annonce également comme un élément important du Grand Prix de Hongrie qui pourrait se jouer dans les stands.

"C'était une séance de qualifications intrigante séance, qui s'est déroulée sous des températures élevées", a déclaré Paul Hembery, le patron du secteur F1 chez Pirelli, alors que le mercure affichait 50 degrés au sol. "La température de la piste a en fait légèrement baissé pour la Q3, ce qui a eu un effet sur la séance".

Deux à trois arrêts
"Avec un écart de performance d'une seconde entre les deux composés, il est clair que les gommes tendres étaient celles à utiliser", a-t-il ajouté. "La combinaison des pneus que nous avons proposé ici, mettra en scène une bataille stratégique intéressante demain, avec deux ou trois arrêts aux stands".

"La bataille serrée à l'avant de la grille présente également des opportunités pour ceux qui pourraient choisir de démarrer sur les pneus mediums, afin d'obtenir la meilleure position possible à l'issue de la première valse d'arrêts aux stands", a poursuivi le Britannique. "Statistiquement, les dépassements sont encore plus difficiles ici qu'à Monaco".

"L''usure et la dégradation est sous contrôle jusqu'à présent, mais avec une température ambiante élevée, la bonne gestion des pneus et une approche stratégique flexible portera certainement ses fruits".
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Cinquième à l'issue de la qualification sur le tracé du Hungaroring, Fernando Alonso espère prendre un bon départ dimanche pour mettre aussitôt la pression sur Sebastian Vettel et se battre à l'avant.

"La 5e place est un demi-miracle, étant donné que j'étais 8e au Nürburgring et 10e à Silverstone", a relativisé l'Asturien. "C'est donc une bonne nouvelle, de plus nous allons commencer du côté propre de la piste alors on ne sait jamais".

"Nous tenterons d'optimiser l'adhérence pour gagner quelques places supplémentaires au départ", a-t-il ajouté. "Notre adversaire se nomme Vettel : Le but est d'arriver à la trêve estivale avec le moins de retard possible sur lui et nous savons que cela passe par le départ demain".

"Si nous faisons un bon freinage au premier virage il y aura moyen de le mettre en difficulté. Cependant, la course sera difficile et ouverte, nous ne connaissons pas ces pneus à 100%, ni les températures que nous aurons. Les stratégies seront très ouvertes, avec 2, 3 ou 4 arrêts, il sera possible de se battre pour le podium. Prendre de l'avance sur Vettel n'est pas obligatoire, mais presque", a conclu Alonso.
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Week-end doré pour Lewis Hamilton, vainqueur sur le tourniquet du Hungaroring, au terme d'une course totalement maîtrisée devant Kimi Räikkönen et Sebastian Vettel.

Le champion du monde 2008 écrit un peu plus sa propre histoire en Formule 1. Après avoir dépassé Juan Manuel Fangio au nombre de pole, samedi, le transfuge de McLaren assure sa première victoire pour le compte de l'écurie Mercedes et égale Michael Schumacher, avec quatre victoires à Budapest. Craintif de l'effet de la chaleur sur les nouvelles gommes fournies par Pirelli, en raison de l'absence de son écurie aux essais de Silverstone, le Britannique, parti devant, ne manquait pas son envol et gérait parfaitement ses trois arrêts et ses pneumatiques pour triompher sous le drapeau à damiers.

Dans le rythme dès le départ et à la lutte avec les meilleurs, Romain Grosjean, sixième à l'arrivée, peut nourrir des gros regrets. En pleine bataille avec Vettel lors de la première partie de course, le Français se débarrassait dans un premier temps de Jenson Button, avec autorité, avant de passer Felipe Massa de manière magistrale à l'extérieur d'une bordure. Une manœuvre jugée illicite par les commissaires, en raison des quatre roues de la Lotus E21 hors-piste, qui allait ruiner tous ses espoirs. Après déjà deux arrêts, le Français observait sa pénalité pour se retrouver dans les roues de Fernando Alonso, sans jamais pouvoir le passer.

McLaren se réveille
Fernando Alonso avait annoncé vouloir mettre la pression sur le triple-champion du monde dès le premier virage. Si son départ fût bon, l'Espagnol n'a ensuite jamais eu la possibilité de suivre le rythme des meilleurs au volant d'une Ferrari F138 moins rapide que la concurrence. Le titre s'éloigne un peu plus pour l'Asturien qui souhaitait réduire l'écart avant la pause estivale. Avec 39 points de retard au classement des pilotes, la tâche ne s'annonce pas impossible mais très ardue. Il faudra se montrer véloce et rapide dès la Belgique pour encore y croire.

A l'agonie depuis le début de la saison, l'écurie McLaren s'est elle quelque peu réveillée sur un tracé qui lui convient parfaitement. Vainqueurs de cinq des six dernières courses en Hongrie, les hommes de Woking savaient la victoire inaccessible mais ont malgré tout réduit l'écart avec le reste du plateau. Très combatif au volant de sa MP4-28, Jenson Button a animé la course du début à la fin et a joué son rôle au milieu des leaders pour finalement se classer septième. Oscillant dans le trafic, son équipier Sergio Pérez termine en neuvième position. Les Anglais semblent sur la bonne voie.

Sutil, 100e à oublier
Pour sa 100e au volant d'une F1, Adrian Sutil ne gardera pas un grand souvenir du GP de Hongrie 2013. Contraint à l'abandon dès le 19e tour, l'Allemand est parti en vacances quelques minutes avant le reste du paddock. Imité quelques boucles plus tard par le rookie Esteban Gutiérrez dont les déboires se poursuivent course après course. Valterri Bottas causait lui la sortie des drapeaux jaunes en piste après avoir immobilisé son véhicule dans l'herbe alors qu'à cinq tours du but, Nico Rosberg était obligé de rendre les armes en raison d'un problème de surchauffe.

Une course calme côté tricolore : si le meilleur français du jour se nomme Romain Grosjean, Jean-Éric Vergne s'est quant à lui classé douzième, devant son équipier Daniel Ricciardo. Charles Pic termine en quinzième position devant Jules Bianchi dans la fournaise.Tout ce beau monde se retrouvera après la pause estivale, dans un mois, au Temple de Spa, où les conditions météorologiques demeurent toujours incertaines.
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Grand Prix de Hongrie 2013
Pilotes Équipes Points
1 LC Hamilton (GBR) Mercedes 25
2 KM Räikkönen (FIN) Lotus 18
3 S Vettel (GER) Red Bull 15
4 M Webber (AUS) Red Bull 12
5 F Alonso (ESP) Ferrari 10
6 R Grosjean (FRA) Lotus 8
7 J Button (GBR) McLaren 6
8 F Massa (BRA) Ferrari 4
9 S Pérez (MEX) McLaren 2
10 P Maldonado (VEN) Williams 1
11 N Hülkenberg (GER) Sauber -
12 J.-É. Vergne (FRA) Toro Rosso -
13 D Ricciardo (AUS) Toro Rosso -
14 G van der Garde (NED) Caterham -
15 C Pic (FRA) Caterham -
16 J Bianchi (FRA) Marussia -
17 M Chilton (GBR) Marussia -
18 di Resta (GBR) Force India -
19 N Rosberg (GER) Mercedes

ESPN fait le tour : le bon, le mauvais et le surprenant du week-end du Grand Prix de Hongrie couru sur le circuit du Hungaroring, dixième manche du championnat 2013. Hamilton, chaud devant !

La première d'une longue série ?
Samedi soir suite aux qualifications, le poleman Lewis Hamilton affirmait qu'il aurait besoin d'un miracle pour gagner en Hongrie. Ce miracle s'est bien produit, et il semble avoir pris la forme des nouveaux pneumatiques hybrides (structure 2012/gommes 2013) de Pirelli. Bien qu'il soit probable que cela ait enfin aidé Mercedes à contrôler la température des gommes et à réduire son taux de dégradation, deux problèmes tenaces qui affectent l'équipe depuis le début de la saison, il ne faudrait pas sous-estimer le rôle de Hamilton dans cette victoire, sa première pour une écurie autre que McLaren.

Chaque fois qu'il est revenu en piste après un arrêt, il a tout donné pour rapidement se débarrasser de la voiture qui le précédait, ce qui lui donnait le champ libre pour regagner du terrain et ensuite gérer son avance. Hamilton a ainsi battu Jenson Button une fois, Mark Webber deux fois. Doubler les pilotes sur des stratégies différentes était absolument nécessaire pour que sa stratégie à trois arrêts fonctionne. C'est d'ailleurs ce que Sebastian Vettel a appris à la dure sur le Hungaroring. Hamilton, 4e dans le classement du championnat des pilotes, a peut-être pris quelques risques supplémentaires et n'a laissé personne le ralentir.

La grande question maintenant, c'est de savoir si Mercedes est devenue la puissance que les autres équipes doivent craindre. Habituellement, les températures chaudes sont très problématiques pour l'écurie de la Marque à l'étoile. Pourtant, sur ce qui était la plus chaude surface de piste à ce jour cette année, les Flèches d'argent se débrouillaient très bien. Derrière Hamilton, le rythme de Nico Rosberg semblait également très compétitif, toutefois le contact provoqué par la Ferrari de Felipe Massa, et plus tard la défaillance de son moteur, ne permettent pas de faire des comparaisons directes.

Est-ce que les multiples pole positions vont maintenant se transformer en multiples victoires ? Mercedes n'a remporté que trois courses sur les dix complétées jusqu'à maintenant, mais ces trois victoires ont été réalisées lors des cinq dernières manches. Il faudra voir quelles seront les performances de Mercedes lors des deux prochaines courses, à Spa-Francorchamps et à Monza, pour avoir une meilleure idée du réel potentiel de l'équipe. Le patron Ross Brawn, quant à lui, se montre confiant : "Dans des conditions extrêmement chaudes, nous avons maintenu notre niveau de compétitivité du samedi au dimanche. Il semble très clair que nous avons fait un grand pas en avant aujourd'hui."

La pénalité de Grosjean
Sur un tracé où les dépassements sont difficiles, les espoirs de victoire de Grosjean reposaient clairement sur son habileté à rapidement doubler Felipe Massa. Après son deuxième arrêt et alors que tout était encore possible, le pilote Lotus s'est retrouvé derrière la Ferrari lorsqu'il est revenu en piste. Grosjean a bravement tenu bon sur l'extérieur du virage 4, une portion à haute vitesse, et la salle de presse a retenu son souffle avant de s'exclamer sur une si belle manœuvre, surtout que Massa ne lui avait pas laissé suffisamment de place. Les téléspectateurs autour du monde ont sûrement été aussi impressionnés que la foule du Hungaroring.

Mais Grosjean n'a pas profité longtemps de son accomplissement. Peu de temps après, les commissaires lui ont imposé une pénalité de passage par les stands, jugeant que ses quatre roues avaient quitté la piste. À la radio, la voix du Français trahissait son air sidéré lorsqu'il a demandé à son équipe "pourquoi ?" Massa lui-même a déclaré qu'il n'était "pas correct" de pénaliser son adversaire. C'est ainsi que les chances de victoire du pilote Lotus ont été entièrement ruinées alors qu'il signait de très bonnes performances.

Cependant, que vous soyez d'accord ou non avec la légalité de la manœuvre et la décision des commissaires, le fait demeure que Grosjean a été impliqué dans un autre incident, cette fois avec Jenson Button, qui a ensuite déclaré : "Je ne sais pas à quoi il pensait ; à moins que je roule sur l'herbe, il était inévitable que nous allions nous toucher !" Les commissaires ont ajouté 20 secondes à son temps de course, mais cela n'a pas affecté le classement et il a donc conservé sa 6e place. Mais il y a néanmoins ce sentiment, après une telle performance dimanche, que Grosjean méritait un meilleur résultat en Hongrie.


Alonso en contact avec Red Bull ?
Le week-end a débuté avec les questions habituelles posées à Kimi Räikkönen, Daniel Ricciardo, Christian Horner et Sebastian Vettel sur l'identité du futur remplaçant de Mark Webber chez Red Bull en 2014. Comme prévu, les réponses étaient vagues pour la plupart. Ce qui était vraiment imprévu, c'est que le nom de Fernando Alonso est apparu comme candidat potentiel.

Le manager d'Alonso a rencontré Horner en Hongrie, ce qui n'a pas manqué de créer une vague de rumeurs. Le double champion espagnol, qui n'a pas gagné un titre avec Ferrari depuis qu'il a rejoint l'équipe en 2010, n'a sûrement pas manqué de constater que les couronnes des trois dernières saisons ont toutes été gagnées par Red Bull et Vettel. L'équipe autrichienne est encore l'équipe à battre cette année, tandis que la Scuderia doit encore remonter la pente, comme l'an dernier (bien qu'Alonso était très près de battre Vettel lors de la finale).

Bien sûr, avec les louanges qu'Alonso a maintes fois déclaré envers Ferrari, il serait surprenant de le voir transférer chez Red Bull. Sans oublier qu'il profite clairement d'un statut de pilote numéro 1 à Maranello, ce qui ne serait pas le cas à Milton Keynes. Mais il faudrait peut-être se souvenir de la manière impitoyable avec laquelle il a tenté de gagner le championnat 2007, sur la piste et dans l'équipe, lors de sa seule année chez McLaren.

Alonso a rejeté les rumeurs après la course, se disant "très heureux" chez Ferrari et faisant le souhait que les médias ne s'emballent pas pendant la pause estivale. Quant à Horner, le patron de Red Bull, nous vous laissons décider si son commentaire évasif figure bien dans le cadre d'une guerre psychologique : "Vous seriez surpris d'apprendre qui montre de l'intérêt à notre égard." Mais le fait demeure qu'il serait logique, pour un pilote du calibre d'Alonso ayant faim de couronnes, d'envoyer son manager discuter avec une écurie triple championne du monde en titre et actuelle leader du classement. Une équipe ayant Adrian Newey comme directeur technique, alors qu'une nouvelle ère débute en F1 l'année prochaine. Les raisons sont multiples, mais cela ne signifie pas nécessairement qu'Alonso cherche réellement à faire le saut. Au fond, c'est peut-être une façon de mettre la pression sur Ferrari. Attendons la suite...


Pirelli encaisse la chaleur
Les températures de piste sur le Hungaroring étaient les plus élevées de tout circuit jusqu'à maintenant cette saison. Et mis à part une cloque ici et là, les pneumatiques Pirelli ont très bien tenu le coup. Le fait d'être passé à une structure à ceintures en kevlar (en replacement des ceintures métalliques) semble être la bonne solution. Les craintes des équipes et des pilotes, suite aux éclatements survenus à Silverstone, semblent s'être dissipées. L'autre bonne nouvelle, c'est que ces pneumatiques semblent relancer le championnat.

Bien qu'il s'agisse de la structure que Red Bull réclamait depuis le début de la saison, le GP de Hongrie a une fois de plus démontré qu'en F1, rien n'est jamais simple. La construction plus solide a permis à Pirelli de choisir des gommes plus tendres, ce qui a ultimement permis à Kimi Räikkönen de battre Sebastian Vettel en effectuant un arrêt de moins que prévu. La Lotus a la réputation d'être plus douce sur ses pneus, une caractéristique enviable sur des pneus maintenant capables de durer un peu plus longtemps. Mercedes semble également ravie de ces nouveaux pneumatiques, ce qui n'est peut-être pas le cas de Ferrari, mais le Hungaroring ne convenait déjà pas à la monoplace rouge.

À l'exception des 38 points d'avance que compte Vettel dans le championnat, les écarts sont très serrés en ce moment. Dans de telles conditions, il est possible que le nouveau pneumatique Pirelli permette à certaines équipes de changer la hiérarchie parmi les forces en présence, donc de relancer la course aux titres. Il reste encore neuf Grands Prix sur le calendrier 2013, voyons qui passera à l'attaque et qui passera en mode défensif au cours de la seconde moitié de la saison.


Accords Concorde en approche
Après 10 courses complétées cette année, il se peut que la Formule 1 obtienne enfin la sécurité que procurera la nouvelle version des Accords Concorde, et ce avant la fin de la pause estivale du mois d'août. Un protocole d'entente est en place ; cela signifie que le contrat n'est pas encore signé, mais que certains points majeurs qui posaient problème sont maintenant résolus. Comme toujours, les détails des Accords Concorde sont des secrets très bien gardés. Toutefois, il semble que la FIA (Fédération internationale de l'automobile) a gagné quelques batailles dans sa lutte de pouvoir avec FOM (Formula One Management). Toutefois, il serait prématuré pour l'instance dirigeante de crier victoire. Rien n'est gratuit en Formule 1.

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Points forts et faibles


Choc : Lewis Hamilton - Personne ne s'attendait à voir Mercedes gagner dans la chaleur du Hungaroring, même pas l'éventuel vainqueur. Et pourtant...
Choquant : Paul di Resta - Même si Force India avait de la difficulté avec les pneus, di Resta a raté ses qualifications. Et même s'il s'est hissé à la 12e place pendant le premier tour de la course, il n'avait pas le rythme pour y rester. Son week-end s'est terminé par un abandon à quelques tours de la fin suite à un problème hydraulique.
Meilleur dépassement : Romain Grosjean - Sa manœuvre sur Felipe Massa a peut-être été jugée illégale par les commissaires (à la surprise générale), mais elle était néanmoins courageuse. Le pilote Lotus a été très habile pour maintenir le contrôle de sa monoplace.
Meilleur tour : Lewis Hamilton - Son dépassement audacieux sur Jenson Button, lors du deuxième tour après son premier arrêt, a été déterminant pour sa victoire et celle de l'écurie Mercedes. Il limitait ainsi sa perte de temps et rendait la tâche de ses rivaux plus difficile
Pire tour : Sebastian Vettel - Le pilote Red Bull a perdu une partie de son aileron avant lors d'une tentative de dépassement ratée sur Jenson Button. Il devait ensuite céder un peu de terrain pour éviter une surchauffe. Vettel a ainsi perdu la chance de marquer quelques précieux points de plus.
Performance du jour : Lewis Hamilton - Agressif lorsque nécessaire contre ses adversaires, attentionné envers ses pneumatiques lorsqu'il avait le champ libre. Un équilibre parfaitement géré qui lui mérite une première victoire avec Mercedes
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