Grand Prix d'Inde toute la chronique avant la course (Vettel;Rosberg;Grosjean)
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Grand Prix d'Inde toute la chronique avant la course (Vettel;Rosberg;Grosjean)
Déjà en 1997, la Formule 1 a joué avec l'idée de mettre sur pied un Grand Prix en Inde. En 2003, une entente a été signée en vue de courir près de Hyderabad pour une période de sept ans débutant en 2007, mais ce projet a vite été abandonné.
En 2007, Bernie Ecclestone a fait l'annonce d'une entente provisoire : une manche indienne aurait lieu sur un circuit devant être construit dans la région de Noida, à 50 kilomètres de New Delhi. La première édition devait avoir lieu en 2009, mais des délais l'ont reportée en 2011.
C'est sans surprise que l'architecte Hermann Tilke a reçu le mandat de concevoir le tracé de 5,1 km du futur Circuit international de Buddh, dont le coût estimé était de 320 millions $. Le site devait être inauguré en février 2011, mais la météo a retardé les travaux et la présentation officielle a eue lieu en octobre, deux semaines avant la date du premier Grand Prix d'Inde de l'Histoire, prévu pour le 30 octobre.
Grand Prix d'Inde 2011
1 25 1 Sebastian Vettel (GER) Red Bull RB7 Renault RS27-2011 Pirelli 60 1:30'35.002 1 1'24.178 1 1'27.249 (60)
2 18 4 Jenson Button (GBR) McLaren MP4-26 Mercedes FO108X Pirelli 60 1:30'43.435 +8.433 4 0.772
3 15 5 Fernando Alonso (ESP) Ferrari F150th Ferrari 056 Pirelli 60 1:30'59.303 +24.301 3 0.341
4 12 2 Mark Webber (AUS) Red Bull RB7 Renault RS27-2011 Pirelli 60 1:31'00.531 +25.529 2 0.330
5 10 7 Michael Schumacher (GER) Mercedes MGP W02 Mercedes FO108X Pirelli 60 1:31'40.423 +1'05.421 11 2.159
6 8 8 Nico Rosberg (GER) Mercedes MGP W02 Mercedes FO108X Pirelli 60 1:31'41.853 +1'06.851 7 1.273
7 6 3 Lewis Hamilton (GBR) McLaren MP4-26 Mercedes FO108X Pirelli 60 1:31'59.185 +1'24.183 5 0.296
8 4 19 Jaime Alguersuari (ESP) Toro Rosso STR6 Ferrari 056 Pirelli 59 +1 tour 10 2.141
9 2 14 Adrian Sutil (GER) Force India VJM04 Mercedes FO108X Pirelli 59 +1 tour 8 1.962
10 1 17 Sergio Pérez (MEX) Sauber C30 Ferrari 056 Pirelli 59 +1 tour 20 3.384
11 10 Vitaly Petrov (RUS) Renault R31 Renault RS27-2011 Pirelli 59 +1 tour 16 2.141
12 9 Bruno Senna (BRA) Renault R31 Renault RS27-2011 Pirelli 59 +1 tour 14 2.473
13 15 Paul di Resta (GBR) Force India VJM04 Mercedes FO108X Pirelli 59 +1 tour 12 2.325
14 20 Heikki Kovalainen (FIN) Team Lotus T128 Renault RS27-2011 Pirelli 58 +2 tours 18 4.387
15 11 Rubens Barrichello (BRA) Williams FW33 Cosworth CA2011 Pirelli 58 +2 tours 15 3.069
16 25 Jérôme d'Ambrosio (BEL) Virgin MVR-02 Cosworth CA2011 Pirelli 57 +3 tours 21 6.688
17 22 Narain Karthikeyan (IND) HRT F111 Cosworth CA2011 Pirelli 57 +3 tours 24 6.060
18 23 Daniel Ricciardo (AUS) HRT F111 Cosworth CA2011 Pirelli 57 +3 tours 23 6.038
19 21 Jarno Trulli (ITA) Team Lotus T128 Renault RS27-2011 Pirelli 55 +5 tours 19 4.574
Abandon(s)
suspension 6 Felipe Massa (BRA) Ferrari F150th Ferrari 056 Pirelli 35 6 0.944
moteur 18 Sébastien Buemi (SUI) Toro Rosso STR6 Ferrari 056 Pirelli 27 9 1.983
boîte de vitesses 12 Pastor Maldonado (VEN) Williams FW33 Cosworth CA2011 Pirelli 13 13 2.359
contact 24 Timo Glock (GER) Virgin MVR-02 Cosworth CA2011 Pirelli 3 22 9.868
accident 16 Kamui Kobayashi (JPN) Sauber C30 Ferrari 056 Pirelli 1 17 3.698
Essais libres
-- 21 Karun Chandhok (IND) Team Lotus T128 Renault RS27-2011 Pirelli
Grand Prix d'Inde 2012
1 25 1 Sebastian Vettel (GER) Red Bull RB8 Renault RS27-2012 Pirelli 60 1:31'10.744 1 1'25.283
2 18 5 Fernando Alonso (ESP) Ferrari F2012 Ferrari 056 Pirelli 60 1:31'20.181 +9.437 5 1'25.773
3 15 2 Mark Webber (AUS) Red Bull RB8 Renault RS27-2012 Pirelli 60 1:31'23.961 +13.217 2 1'25.327
4 12 4 Lewis Hamilton (GBR) McLaren MP4-27 Mercedes FO108Z Pirelli 60 1:31'24.653 +13.909 3 1'25.544
5 10 3 Jenson Button (GBR) McLaren MP4-27 Mercedes FO108Z Pirelli 60 1:31'37.010 +26.266 4 1'25.659 1 1'28.203 (60)
6 8 6 Felipe Massa (BRA) Ferrari F2012 Ferrari 056 Pirelli 60 1:31'55.418 +44.674 6 1'25.857
7 6 9 Kimi Räikkönen (FIN) Lotus E20 Renault RS27-2012 Pirelli 60 1:31'55.971 +45.227 7 1'26.236
8 4 12 Nico Hülkenberg (GER) Force India VJM05 Mercedes FO108Z Pirelli 60 1:32'05.742 +54.998 12 1'26.241
9 2 10 Romain Grosjean (FRA) Lotus E20 Renault RS27-2012 Pirelli 60 1:32'06.847 +56.103 11 1'26.136
10 1 19 Bruno Senna (BRA) Williams FW34 Renault RS27-2012 Pirelli 60 1:32'25.719 +1'14.975 13 1'26.331
11 8 Nico Rosberg (GER) Mercedes WO3 Mercedes FO108Z Pirelli 60 1:32'32.438 +1'21.694 10 -
12 11 Paul di Resta (GBR) Force India VJM05 Mercedes FO108Z Pirelli 60 1:32'33.559 +1'22.815 16 1'26.989
13 16 Daniel Ricciardo (AUS) Toro Rosso STR7 Ferrari 056 Pirelli 60 1:32'36.808 +1'26.064 15 1'26.777
14 14 Kamui Kobayashi (JPN) Sauber C31 Ferrari 056 Pirelli 60 1:32'37.239 +1'26.495 17 1'27.219
15 17 Jean-Éric Vergne (FRA) Toro Rosso STR7 Ferrari 056 Pirelli 59 +1 tour 18 1'27.525
16 18 Pastor Maldonado (VEN) Williams FW34 Renault RS27-2012 Pirelli 59 +1 tour 9 1'26.713
17 21 Vitaly Petrov (RUS) Caterham CT01 Renault RS27-2012 Pirelli 59 +1 tour 19 1'28.756
18 20 Heikki Kovalainen (FIN) Caterham CT01 Renault RS27-2012 Pirelli 59 +1 tour 20 1'29.500
19 25 Charles Pic (FRA) Marussia MR01 Cosworth CA2012 Pirelli 59 +1 tour 24 1'30.662
20 24 Timo Glock (GER) Marussia MR01 Cosworth CA2012 Pirelli 58 +2 tours 21 1'29.613
21 23 Narain Karthikeyan (IND) HRT F112 Cosworth CA2012 Pirelli 58 +2 tours 23 1'30.593
22 7 Michael Schumacher (GER) Mercedes WO3 Mercedes FO108Z Pirelli 55 +5 tours 14 1'26.574
Abandon(s)
freins 22 Pedro de la Rosa (ESP) HRT F112 Cosworth CA2012 Pirelli 42 22 1'30.592
pneumatique 15 Sergio Pérez (MEX) Sauber C31 Ferrari 056 Pirelli 20 8 1'26.360
Essais libres
-- 10 Esteban Gutiérrez (MEX) Sauber C31 Ferrari 056 Pirelli
-- 12 Giedo van der Garde (NED) Caterham CT01 Renault RS27-2012 Pirelli
-- 19 Valtteri Bottas (FIN) Williams FW34 Renault RS27-2012 Pirelli
http://fr.espnf1.com/india/motorsport/race/54640.html
Dernière édition par modena49 le Lun 28 Oct - 4:28, édité 1 fois
Deux arrêts au lieu d'un en Inde
Le patron de Pirelli Motorsport, Paul Hembery, a commenté le changement dans le choix de pneumatiques effectué par le manufacturier italien en vue du Grand Prix d'Inde, ce week-end. Contrairement aux deux années précédentes, Pirelli proposera aux équipes des pneumatiques tendres et médiums.
Habituellement, Pirelli prévoyait des pneumatiques tendres et des pneumatiques durs pour cette course. "Je pense que cela va nous donner une course plus serrée", a déclaré Hembery. "Cette année, les pneumatiques sont plus tendres en moyenne et ils vont permettre des stratégies plus agressives. Comme ce fut le cas au Japon, nous ne nous attendons pas à voir une grande différence dans les chronos pour les deux types de gomme. Par conséquent, les stratégies ont pu faire la différence au Japon et nous espérons la même chose en Inde."
La course du titre ?
"L'année dernière, nous n'avions qu'un seul arrêt par voiture mais cette année on devrait passer à deux", continue le dirigeant britannique. "Cela va permettre aux équipes et aux pilotes de dépasser davantage. Avec du relief et une large gamme de virages différents, l'Inde est une épreuve considérable pour les pneumatiques. Ces derniers sont soumis à des forces allant dans à peu près toutes les directions alors la gestion des pneumatiques va être une fois de plus très importante."
"Comme d'habitude, il devrait faire très chaud en Inde, ce qui va augmenter la dégradation thermique des pneumatiques", ajoute le dirigeant britannique. "Il semble que la course puisse être décisive pour l'attribution des titres, alors on espère que notre choix de pneumatiques va faire en sorte que cette course reste dans les mémoires par son haut niveau au plan sportif."
© ESPN Sports Media Ltd
http://fr.espnf1.com/india/motorsport/story/131027.html
Record de points : Alonso avec un casque spécial en Inde
Fier d’avoir privé Michael Schumacher du record du plus grand nombre de points inscrits en F1 au terme du Grand Prix du Japon, Fernando Alonso marquera l’événement comme il se doit ce week-end en Inde en arborant un casque spécial (cliquez ici pour voir les photos).
"Voir mon nom à côté de ce record, dans un sport comme la Formule 1, c’est quelque chose que je n’aurai jamais imaginé", a écrit le pilote espagnol sur son compte Twitter.
"1.571… Le record de points dans l’histoire de la Formule 1. Je suis fier et reconnaissant ! Et je ne vais pas m’arrêter là ! Trois équipes (Renault, McLaren et Ferrari, ndlr) m’ont donné l’opportunité de décrocher ce record : 1.571 mercis !"
http://www.f1i.com/infos/record-points-alonso-casque-special-en-inde/
Deux zones de DRS confirmées en Inde
La FIA a confirmé aujourd’hui la présence de deux zones de DRS lors du Grand Prix d’Inde qui se déroulera ce week-end sur le circuit Buddh. Comme on l’a souvent vu cette année, la première sera située dans la longue ligne droite opposée qui constitue la plus grosse pleine charge du circuit. La détection se fera quelques mètres avant le virage qui la précède, à savoir le virage quatre.
La seconde se situera dans la ligne droite des stands, pour une zone moins longue que celle située entre les virages trois et quatre, qui sera par ailleurs allongée de 80 mètres. Celle dans la ligne droite des stands aura son point de détection entre les deux derniers virages du circuit.
http://motorsport.nextgen-auto.com/Deux-zones-de-DRS-confirmees-en-Inde,68177.html
Grand Prix d'Inde La dernière course en Inde ?
Vicky Chandhok, le président de la fédération indienne des sports motorisés, craint que l'édition 2013 du Grand Prix d'inde, ce week-end, soit la dernière à moins que les perceptions au pays changent.
Inaugurée en 2011, cette manche du championnat sera absente du calendrier 2014 car Bernie Ecclestone, le grand patron de la Formule 1, souhaite repositionner la course plus tôt dans l'année. Puisque l'organisation de deux courses sur le circuit de Buddh à quelques mois d'intervalle serait trop coûteux, en plus du risque d'une diminution des ventes à la billetterie, il a été jugé plus prudent de repousser la prochaine édition au début de 2015.
Mais la volonté du gouvernement indien à percevoir des taxes sur le divertissement auprès des écuries et du promoteur de l'épreuve, ainsi que les difficultés entourant l'obtention de visas pour le personnel et les médias, ne seraient pas étrangers à l'absence de l'Inde sur le calendrier 2014. Les tribunes parsemées de sièges vides s'ajoutent à ce débat.
C'est pourquoi Chandhok n'est pas entièrement confiant de revoir la F1 dans son pays après ce week-end. Il tente donc de sensibiliser le gouvernement et la population sur les bénéfices qui découlent habituellement d'un Grand Prix.
"La F1 a du sens"
"Cette course a été positive pour l'économie ces deux dernières années", a déclaré Chandhok au journal The Guardian. "Les hôtels et les taxis ont du boulot, ainsi que d'autres travailleurs. Les contribuables n'ont rien investi puisqu'il s'agit d'un promoteur privé. Les grandes avancées technologiques en Inde sont maintenant connues à travers le monde. Par conséquent, la F1 a du sens. C'est plus qu'un simple événement sportif, c'est un événement capable d'encourager des gens à travers le monde. C'est bon pour l'Inde et c'est bon pour le gouvernement."
"Si la course ne revient pas en 2015, elle ne reviendra peut-être jamais. C'est ce qui m'inquiète car une fois la course perdue, elle pourrait être perdue à jamais. C'est pourquoi j'appelle toute la population à faire de la course de dimanche un événement mémorable, pour que toute la Formule 1 comprenne qu'elle a besoin du Grand Prix d'Inde."
Chandok ajoute aussi une facette personnelle à l'incertitude entourant l'avenir du GP d'Inde : "Si nous le perdons, je serai très déçu car cela nous a pris 10 ans pour obtenir la course. C'est en 1999 que Bernie Ecclestone a parlé avec des organisateurs et des sponsors pour la première fois."
© ESPN Sports Media Ltd.
http://fr.espnf1.com/f1/motorsport/story/131181.html
L'Inde est un échec pour Kaltenborn
Monisha Kaltenborn, la patronne de l'écurie Sauber, déplore le manque d'intérêt pour la Formule 1 en Inde et ne pense pas que la situation puisse changer dans son pays d'origine.
"Une fois que vous quittez un pays, y retourner devient très compliqué, surtout qu'ils n'ont pas réussi à réellement installer la Formule 1 ", a-t-elle commenté. Le Grand Prix d'Inde aura lieu ce week-end mais il n'y aura pas de course en 2014. Officiellement, c'est pour repositionner le pays au début du calendrier 2015, mais plusieurs membres du paddock doutent que la F1 visite l'Inde à nouveau.
Le gouvernement est d'avis que la course n'est pas un événement sportif et il tente d'imposer une taxe sur le divertissement aux équipes, qui protestent. Le circuit de Buddh aurait aussi à payer cette taxe puisque les autorités souhaitent retirer son exemption. De plus, pour les équipes comme pour les médias, l'obtention de visas est un cauchemar bureaucratique. À cela, il faut ajouter le plus important : l'intérêt divisé de la population.
Intérêt puis critiques
"La première année, nous avons profité de l'effet de nouveauté et beaucoup de choses ont été faites en marge de la course", a expliqué Kaltenborn. "Il y avait énormément de reportages au cœur de l'action, il ne s'agissait pas seulement de dire qu'il y avait 11 équipes et des célébrités. Ils expliquaient ce que représentent les équipes, l'importance des pneus, les forces et faiblesses de chacun. Il s'agissait de reportages en profondeur, même avant la course."
"Mais c'était déjà moins important la saison dernière pour la seconde édition et des critiques sont apparues au sujet de la course, à savoir s'il s'agissait vraiment d'un événement sportif", a-t-elle ajouté. "Les personnes ont commencé à pointer du doigt les problèmes, comme les taxes et les difficultés rencontrées."
"Et maintenant, lorsque vous savez que vous ne serez pas là l'année suivante, c'est difficile d'intéresser le grand public. Nous n'avons pas été capables de vendre la F1 comme il aurait fallu. Nous n'avons pas convaincu assez d'entreprises indiennes et du coup nous avons tous une part de responsabilité dans cet échec."
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http://fr.espnf1.com/india/motorsport/story/131129.html
Les organisateurs acceptent la décision
Les organisateurs du Grand Prix d'Inde affirment qu'ils sont satisfaits de voir leur course absente en 2014 pour revenir au début de la saison 2015.
Bernie Ecclestone, grand patron de la F1, souhaitait la déplacer et l'installer au printemps parmi les premières courses de l'année que sont l'Australie, la Malalsie, la Chine et le Bahreïn. Depuis son entrée au calendrier, en 2011, l'Inde est visitée en octobre. C'était donc trop court pour la revoir en mars ou en avril 2014, elle ne fera donc son retour qu'en 2015 après une année sabbatique.
Sameer Gaur, PDG du promoteur Jaypee Sports International, a consenti qu'il aurait préféré conserver sa place dans le calendrier de l'année prochaine, mais il apprécie la flexibilité. "La période octobre-novembre nous convient mieux, mais si la FOM (Formula One Management) veut notre course en mars 2015, nous n'avons aucun problème avec cela", a-t-il déclaré.
En octobre, les températures à New Delhi sont de 33°C. Quand Ecclestone dit que l'Inde doit être ''regroupée avec les quatre manches dans la région de l'Asie-Pacifique", cela signifie qu'elle aura désormais lieu en mars, quand les 30°C sont atteints, ou en avril, où il fait encore plus chaud, 37°C en moyenne.
© ESPN Sports Media Ltd.
http://fr.espnf1.com/india/motorsport/story/119235.html
Le Grand Prix d’Inde du côté moteur
F1 - Le Grand Prix d’Inde du côté moteur
C’est Renault Sport qui en parle
23 octobre 2013 - 14h04, par Emmanuel Touzot
Alors que se court le Grand Prix d’Inde ce week-end, Renault F1 essaiera de remporter sa sixième victoire consécutive, la onzième de la saison. Le motoriste reste également sur deux podiums intégralement occupés par des pilotes qu’il équipe. Une période faste bien évidemment due à Sebastian Vettel, mais également à la très bonne forme des Lotus.
Pour cela, il faudra dompter au mieux le circuit Buddh, théâtre de la seizième manche de la saison. Une conception de Hermann Tilke qui, comme souvent avec l’architecte, impose de nombreux défis aux monoplaces et à leur bloc propulseur.
« Le circuit de Buddh est un des plus intéressants pour les motoristes, car il réunit plusieurs challenges bien distincts au sein d’un même tracé » explique Rémi Taffin. « Il y a de longues périodes de pleine charge, comme dans la ligne droite de retour, qui imposent une puissance maximale importante. Mais nous sommes aussi confrontés à des portions plus techniques, comme le virage n°1 ou le dernier secteur. De plus, nous avons plusieurs longs virages qui nécessitent de fournir beaucoup de couple à des régimes médians. Il est toujours difficile de trouver le bon compromis entre les besoins de puissance et la souplesse à bas et moyens régimes ».
Comme tout circuit peu utilisé pendant le reste de l’année, la piste est souvent très glissante en début de week-end. « La trajectoire se nettoie au bout d’une séance, mais elle est recouverte par la poussière des champs avoisinants durant la nuit. Nous pouvons contribuer à donner un peu plus de grip avec une cartographie de couple moins agressive. Avec une courbe plus douce, la voiture perd toutefois un peu de son mordant en sortie de virages. En faisant cela, nous parvenons également à limiter l’usure des pneumatiques ».
Rémi Taffin ne peut pas présenter ce week-end de course sans se féliciter de la bonne forme de la marque actuellement, tout en rappelant que les deux titres sont à portée de main pour Vettel et Red Bull, et donc pour Renault.
« Nous sommes impatients d’aller en Inde après une incroyable série de succès lors des deux dernières courses. Nous avons décroché notre 209e pole position – un record pour les motoristes de F1 – et deux podiums 100% motorisés par Renault pour la première fois depuis 1996. Nous sommes toutefois concentrés sur le présent et le futur, avec deux titres à gagner au cours des quatre derniers Grands Prix. Nous ferons tout notre possible pour aider nos partenaires à réaliser leurs objectifs dans les deux championnats ».
http://motorsport.nextgen-auto.com/Le-Grand-Prix-d-Inde-du-cote-moteur,68179.html
GP d'Inde - Libres 2
GP d'Inde - Libres 2
Vettel domine à New Delhi
Vivien Frappier
25 octobre 2013
Sebastian Vettel poursuit tranquillement sa route vers son quatrième titre mondial après une nouvelle séance libre parfaitement maîtrisée sur le tracé de Greater Noida, 24h avant la qualification du Grand Prix d'Inde.
Sur les mediums comme sur les tendres, l'Allemand est le plus rapide. Il devance de nouveau son équipier, Mark Webber, pour deux dixièmes alors que Romain Grosjean est le seul à suivre les pilotes RBR, à moins d'une demi-seconde.
Difficile depuis plusieurs semaines de trouver un prétendant capable de contrer l'hégémonie du triple-champion du monde en titre, qui se régale course après course et qui sera, une fois de plus, le grand favori, avant les choses sérieuses à New Delhi. Certainement pas Fernando Alonso, victime d'un problème de boîte de vitesses dans la matinée mais qui a cependant pu retrouver rapidement la piste, cet après-midi.
Grosjean le plus proche
Comme au Japon, il y a deux semaines, le français de Lotus semble le seul capable de suivre, quelque peu, la cadence infernale de l'écurie Red Bull, qui sauf soucis mécanique, semble une fois de plus, intouchable. Le protégé d'Eric Boullier a encore devancé Kimi Räikkönen, pour quatre dixièmes.
Un temps fringantes sur les tours rapides, les Mercedes ne sont plus en mesure de contester la domination de Red Bull en qualification. Presque sept dixièmes derrière le meilleur chrono, il faudra un exploit à Lewis Hamilton pour décrocher la première place sur la grille. C'est la même chose pour Nico Rosberg, à huit dixièmes.
L'unique incident des EL2 a impliqué la Williams de Pastor Maldonado, obligé de se ranger en bord de piste, en raison d'étincelles au niveau de son pneu avant-gauche, le même problème qu'à Suzuka pour le Vénézuélien.
En fond de grille, la Marussia de Jules Bianchi prend le dessus sur la Caterham de Charles Pic, sous le nuage de brume, dans le ciel de Greater Noida. Vainqueur des deux dernières éditions, cela ne perturbe certainement pas Sebastian Vettel.
Grand Prix d'Inde 2013
Essais libres 2
Pilote Équipes Chrono
1 S Vettel (GER) Red Bull 1'25.722
2 M Webber (AUS) Red Bull 1'26.011
3 R Grosjean (FRA) Lotus 1'26.220
4 LC Hamilton (GBR) Mercedes 1'26.399
5 F Alonso (ESP) Ferrari 1'26.430
6 N Rosberg (GER) Mercedes 1'26.582
7 F Massa (BRA) Ferrari 1'26.601
8 KM Räikkönen (FIN) Lotus 1'26.632
9 S Pérez (MEX) McLaren 1'26.857
10 J Button (GBR) McLaren 1'26.972
11 D Ricciardo (AUS) Toro Rosso 1'27.304
12 A Sutil (GER) Force India 1'27.375
13 V Bottas (FIN) Williams 1'27.429
14 N Hülkenberg (GER) Sauber 1'27.491
15 di Resta (GBR) Force India 1'27.608
16 P Maldonado (VEN) Williams 1'27.720
17 E Gutiérrez (MEX) Sauber 1'27.949
18 J.-É. Vergne (FRA) Toro Rosso 1'28.431
19 G van der Garde (NED) Caterham 1'28.692
20 J Bianchi (FRA) Marussia 1'28.799
21 C Pic (FRA) Caterham 1'29.366
22 M Chilton (GBR) Marussia 1'30.164
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http://fr.espnf1.com/india/motorsport/story/131509.html
GP d'Inde - Pirelli La gomme tendre pose problème
Paul Hembery, le patron de Pirelli motorsport est revenu sur la première journée du Grand prix d'Inde sur le tracé de Greater Noida.
La différence au niveau de la dégradation entre les mediums et les tendres fait beaucoup parler sous la brume de New Delhi : "Nous avons opté pour des mélanges plus tendres cette fois et la combinaison que nous avons apporté cette année permet une stratégie de deux à trois arrêts".
"Après ce que nous avons vu aujourd'hui, l'usure et la dégradation est globalement en ligne avec nos attentes mais il y a eu quelques problèmes avec des cloques sur la gomme tendre alors que certains pilotes ont couru jusqu'à 24 tours sur le pneu médium", a-t-il ajouté.
"Le medium semble être le pneu de course optimal, tandis que le pneu tendre devrait être celui utilisé pour la qualification", a-t-il expliqué. "Il y a une différence d'environ huit dixièmes au tour".
"Cependant, la piste n'a pas encore fini d'évoluer, de sorte que les décisions finales ne seront prises qu'après l'ultime séance libre, demain".
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http://fr.espnf1.com/india/motorsport/story/131603.html
Les enjeux du Grand Prix d’Inde
Pas besoin de vaincre le signe indien
Les succès s’accumulent en file indienne pour Sebastian Vettel, vainqueur des cinq derniers Grands Prix (soit chaque épreuve depuis le Grand Prix de Belgique, le 25 août !). S’il s’impose sur la route des Indes, pour la probable dernière édition du Grand Prix, il rejoindra son compatriote Michael Schumacher au rang des pilotes ayant remporté six courses consécutives (le record de sept succès d’affilée étant détenu par Alberto Ascari et le champion allemand). À la lumière des statistiques, l’objectif est réaliste, puisque le maharaja Vettel a remporté haut la main les deux éditions précédentes, chaque fois en menant tous les tours et en s’élançant de la pole position. Au pays de la vache sacrée, le pilote au Taureau ailé a de fortes chances d’être titré : il n’a besoin que d’une cinquième place (en cas de victoire de Fernando Alonso ; une huitième si celui-ci termine deuxième) pour coiffer sa quatrième couronne mondiale consécutive, à 26 ans à peine (il sera champion s’il termine devant l’Espagnol, quelle que soit la position). Quant à Red Bull, qui possède 148 points d’avance sur le deuxième (actuellement Ferrari), elle doit quitter l’Inde avec un avantage 129 points pour être titrée.
Piment stratégique ?
Vu la domination des Red Bull, c’est la stratégie qui pourrait – légèrement – pimenter la course. En effet, Pirelli apportera sur le circuit de Buddh des pneumatiques tandoori, pardon, tendres (jaunes) et médiums (blancs), qui impliquent une stratégie à deux arrêts, avec la possibilité d’effectuer deux relais en tendres pour certains (Lotus, Force India ?).
“Cette combinaison devrait offrir une course serrée, explique Paul Hembery, le patron de Pirelli Motorsport. Ces deux dernières années, nous avions apporté les gommes dures et tendres, ce qui pouvait paraître un peu conservateur. Cette année, nous avons choisi une approche légèrement plus agressive. La stratégie avait créé une grande différence au Japon, et ce devrait être à nouveau le cas en Inde.” Les deux arrêts devraient se dérouler au 14/15ème tour et au 35/38ème passage, avec une marge pouvant permettre de gagner des places aux stands plutôt que sur la piste. Derrière les “intouchables” bolides de Vettel et Webber, Ferrari tentera de conserver sa deuxième place au classement des constructeurs, face aux Mercedes (rapides en qualification) et aux Lotus (véloces en course), sur un tracé où Alonso a toujours terminé sur le podium.
Curry vs raclette
Force India ne débarque pas en position de force pour son Grand Prix national. Sa sixième place au classement des constructeurs est menacée par Sauber, dont la C32 a nettement progressé depuis la Hongrie. Sur les quatre derniers Grands Prix, Adrian Sutil et Paul Di Resta ont inscrit un seul petit point, contre… 38 au duo Nico Hülkenberg - Esteban Gutiérrez ! La formation suisse, dirigée par Monisha Kaltenborn (d’origine indienne), ne possède plus que 17 points de retard sur les bolides bollywoodiens de Vijay Mallya. Les enjeux financiers de cette compétition, digne des batailles du Mahâbhârata, sont cruciaux pour ces deux formations économiquement fragiles.
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Vettel sur la voie royale
Sebastian Vettel fait partie de la caste des grands ! Troisième séance de qualification à Greater Noida et troisième pole position pour le pilote Red Bull, en route vers une quatrième couronne mondiale.
La moitié du chemin est fait pour l'Allemand qui s'élancera sur la plus haute place de la grille du Grand Prix d'Inde devant Nico Rosberg et Lewis Hamilton.
Sur un tour, le triple-champion du monde a, une fois de plus, écrasé la concurrence avec un temps de 1.24.119, soit sept dixièmes de mieux que son premier poursuivant.
Alonso est loin
Seulement huitième de la Q3, Fernando Alonso ne pourra rien faire pour empêcher son principal rival d'être sacré pour la quatrième fois en autant de saisons. Alors que Ferrari a abandonné le développement de la F138, la fin de saison de l'Asturien s'annonce longue.
Mercedes de son côté s'est quelque peu repris sur le circuit international de Buddh. Nico Rosberg en première ligne, Lewis Hamilton en deuxième, les Flèches d'Argent n'ont malheureusement pas le rythme en course pour contrarier RBR. De plus, Mark Webber surveillera les MGP W04, juste derrière.
Grosjean malheureux
La grosse déception de l'après-midi est venu du stand Lotus, totalement à côté de la plaque concernant la stratégie adaptée pour Romain Grosjean. Sorti très tard en Q1, avec les mediums, le temps établi par le français n'a pas tenu. Frustré lors de son retour au garage, le pilote Lotus n'a jamais pu chausser les tendres et se contentera d'une pauvre dix-septième place sur la grille, alors qu'il avait le potentiel pour faire bien mieux. Kimi Räikkönen partira lui sixième.
Le clan tricolore semble apprécier l'atmosphère autour de New Delhi et Jean-Eric Vergne en a profité pour décrocher une quatorzième place sur la grille au terme de la Q2. Rapide depuis le début du week-end, Jules Bianchi a lui devance son équipier, ainsi que les Caterham, notamment celle de Charles Pic. Les jeunes français devraient, demain, assister à un moment fort de l'histoire de la F1 et pourquoi pas, rêver de devenir les futurs Vettel.
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http://fr.espnf1.com/india/motorsport/story/131819.html
Re: Grand Prix d'Inde toute la chronique avant la course (Vettel;Rosberg;Grosjean)
Grand Prix d'Inde 2013
Qualification
Pilote Équipes Chrono
1 S Vettel (GER) Red Bull 1'24.119
2 N Rosberg (GER) Mercedes 1'24.871
3 LC Hamilton (GBR) Mercedes 1'24.941
4 M Webber (AUS) Red Bull 1'25.047
5 F Massa (BRA) Ferrari 1'25.201
6 KM Räikkönen (FIN) Lotus 1'25.248
7 N Hülkenberg (GER) Sauber 1'25.334
8 F Alonso (ESP) Ferrari 1'25.826
9 S Pérez (MEX) McLaren 1'26.153
10 J Button (GBR) McLaren 1'26.487
11 D Ricciardo (AUS) Toro Rosso 1'25.519
12 di Resta (GBR) Force India 1'25.711
13 A Sutil (GER) Force India 1'25.740
14 J.-É. Vergne (FRA) Toro Rosso 1'25.798
15 V Bottas (FIN) Williams 1'26.134
16 E Gutiérrez (MEX) Sauber 1'26.336
17 R Grosjean (FRA) Lotus 1'26.577
18 P Maldonado (VEN) Williams 1'26.842
19 J Bianchi (FRA) Marussia 1'26.970
20 G van der Garde (NED) Caterham 1'27.105
21 C Pic (FRA) Caterham 1'27.487
22 M Chilton (GBR) Marussia 1'28.138
Qualification
Pilote Équipes Chrono
1 S Vettel (GER) Red Bull 1'24.119
2 N Rosberg (GER) Mercedes 1'24.871
3 LC Hamilton (GBR) Mercedes 1'24.941
4 M Webber (AUS) Red Bull 1'25.047
5 F Massa (BRA) Ferrari 1'25.201
6 KM Räikkönen (FIN) Lotus 1'25.248
7 N Hülkenberg (GER) Sauber 1'25.334
8 F Alonso (ESP) Ferrari 1'25.826
9 S Pérez (MEX) McLaren 1'26.153
10 J Button (GBR) McLaren 1'26.487
11 D Ricciardo (AUS) Toro Rosso 1'25.519
12 di Resta (GBR) Force India 1'25.711
13 A Sutil (GER) Force India 1'25.740
14 J.-É. Vergne (FRA) Toro Rosso 1'25.798
15 V Bottas (FIN) Williams 1'26.134
16 E Gutiérrez (MEX) Sauber 1'26.336
17 R Grosjean (FRA) Lotus 1'26.577
18 P Maldonado (VEN) Williams 1'26.842
19 J Bianchi (FRA) Marussia 1'26.970
20 G van der Garde (NED) Caterham 1'27.105
21 C Pic (FRA) Caterham 1'27.487
22 M Chilton (GBR) Marussia 1'28.138
La 'véritable' pole pour Webber ?
Mark Webber, 4e sur la grille de départ suite aux qualifications pour le Grand Prix d'Inde, croit qu'il est en quelque sorte le véritable poleman.
Sebastian Vettel, son coéquipier chez Red Bull, est le détenteur de la pole position ; le duo Mercedes composé de Nico Rosberg et Lewis Hamilton le suivent. Cependant, ces trois pilotes démarreront sur des gommes tendres tandis que Webber a des gommes medium sur sa monoplace. Derrière lui, il y a trois autres rivaux chaussés de pneumatiques tendres.
Tout le monde s'attend à une course pendant laquelle la stratégie et la gestion des pneus sera cruciale. Les pilotes ayant choisi des gommes tendres espèrent vite se détacher du peloton, mais la durabilité des gommes serait de très courte durée. Les pilotes ayant opté pour le composé medium ont donc une chance de s'emparer des commandes de la course pendant la première ronde d'arrêts.
Est-ce que cela signifie que Webber, qui démarrera de la deuxième ligne, est en fait le détenteur de la pole position au niveau stratégique ? "En termes de position, probablement que oui, mais probablement pas en termes de chrono", a-t-il répondu.
Alonso est d'accord
"Je ne me sentais pas à l'aise sur la gomme tendre, alors je me suis dit 'allons-y pour le medium' et cela a très bien fonctionné", a expliqué l'Australien. "C'est une stratégie 50-50. Les pilotes sur des gommes tendres vont de toute évidence rentrer tôt alors que je pourrai continuer plus longtemps. Mais je devrai moi aussi chausser des tendres à un moment de la course. Nous verrons à quel moment je le ferai."
"Voyons aussi à quels moments Sebastian et les Mercedes vont passer par les stands et qui ils auront à dépasser en piste ensuite", a ajouté Webber. "Deux courses vont se dérouler simultanément, soit une à l'avant et l'autre derrière, et nous tenterons tous de nous rejoindre à l'arrivée."
Fernando Alonso, 8e sur la grille et lui aussi sur des gommes medium, pense également que son pari stratégique de sacrifier un peu ses qualifications pourrait s'avérer payant pendant la course.
"Si la gomme tendre se comporte comme nous l'avons vu jusqu'à maintenant, ceux qui démarreront sur ce type de pneu devront s'arrêter très tôt, autour du 6e tour, et ils reviendront en piste derrière un groupe de voitures qui restera devant eux jusqu'au 30e tour", pense le pilote Ferrari. "Mais il est vrai que je devrai moi aussi chausser les tendres à un moment donné de la course, alors la situation deviendra plus difficile pour moi et il faudra se préparer à cela."
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http://fr.espnf1.com/f1/motorsport/story/131999.html
Synthèse du vendredi : Red Bull contre Pirelli...
Pas de surprise dans la hiérarchie des premiers essais en Inde, avec les deux Red Bull en haut de la feuille des temps. Les écarts sont importants et Sebastian Vettel aurait même pu être plus rapide s'il n'avait avorté son second tour en pneus tendres. Mais il y a un mais : les gommes tendres amenées par Pirelli (alors que l'an passé on avait couru à Buddh avec les médiums) se dégradent très vite, surtout sur les voitures les plus efficaces... les Red Bull, vous l'avez deviné ! Heureusement que le manufacturier italien a pris ce risque pour pimenter un peu ce Grand Prix, sans quoi on aurait vécu une écrasante domination des taureaux rouges ce week-end.
En ira-t-il autrement ? Difficile à prédire. Vettel comme Webber ont souffert avec les pneus tendres, en regagnant les stands après 2 et 4 tours respectivement avec des gommes partant en lambeaux. A contrario, Alonso est parvenu à boucler 14 tours ainsi équipé : la Ferrari a surmonté une période de "graining" (après 5 ou 6 tours) durant laquelle elle tournait 1"5 moins vite, avant de retrouver le bon rythme. La Mercedes de Rosberg a parcouru 9 boucles en gommes tendres, plutôt moins rapidement que la Ferrari. Les plus habiles dans l'exercice seraient les Lotus de Grosjean et Räikkönen, sachant que le Français a effectué une simulation en gommes médiums cet après-midi en se montrant aussi vite que Vettel.
L'issue de la course pourrait donc être arbitrée par Pirelli, sans doute le seul paramètre capable de faire chuter Red Bull de son piédestal actuellement. C'est un peu artificiel et cela ne plaira pas aux puristes, mais pour les amateurs de suspense c'est du pain béni. Quoi qu'il arrive, cela ne devrait pas empêcher Sebastian Vettel de décrocher son quatrième titre mondial consécutif ce dimanche tout en nous offrant un Grand Prix plus disputé que prévu...
http://www.f1i.com/f1i-features/synthese-du-vendredi-red-bull-contre-pirelli/
Synthèse du samedi : merci Pirelli !
Comme on pouvait s'y attendre, Sebastian Vettel a maintenu son record de 100% de pole positions à Buddh et est en bonne voie pour célébrer son quatrième titre demain. Est-il favori du Grand Prix pour autant ? Pas vraiment. En choisissant les pneus tendres, le pilote allemand sait qu'il devra s'arrêter tôt et peut-être effectuer un arrêt de plus que ceux qui ont privilégié les gommes plus dures, y compris son équipier Mark Webber. Le vétéran australien avait été courroucé de se voir priver d'une option stratégique identique à celle de son "ami" Vettel au Japon, aussi a-t-il pris les devants cette fois. Qualifié en deuxième ligne, il pourra prolonger le premier segment de sa course et envisager un arrêt de moins : s'il y parvient, il peut gagner...
D'autres ont sacrifié la performance en Q3 pour se donner les meilleures chances de briller dimanche : Fernando Alonso (8ème sur la grille) bien décidé à viser le podium pour Ferrari, et les deux McLaren de Pérez et Button qualifiées en cinquième ligne. Ensuite, à partir de Ricciardo 11ème, tous les pilotes peuvent s'élancer en pneus médiums en décidant de passer les fragiles gommes tendres en fin de course, quand les voitures plus légères sont moins exigeantes pour les pneus. A ce petit jeu, on suivra particulièrement Romain Grosjean, bêtement sorti en Q1 mais qui possède un quota de pneus neufs lui autorisant une tactique agressive.
Grâce à Pirelli, on ne devrait donc pas s'ennuyer pendant ce Grand Prix, comme le confirme Paul Hembery : "Le pneu tendre ne pouvant durer que 15 tours maximum et le médium étant capable de boucler 30 à 35 tours, nous nous attendons à deux ou trois arrêts demain. Les pilotes partant en médiums pourront bien entendu tirer parti d’un premier relais plus long. Selon nos calculs, cela devrait être très serré, comme toute l’année, et ce Grand Prix illustrera comment les différentes possibilités de stratégies pneumatiques donnent une autre dimension à la course."
http://www.f1i.com/f1i-features/synthese-du-samedi-merci-pirelli/
Un arrêt dès le deuxième tour ?
En théorie, selon Pirelli, deux arrêts sont l’approche la plus rapide pour boucler les 60 tours du Grand Prix d’Inde, programmé demain, mais cela dépendra beaucoup de la voiture et de nombreux facteurs de course, comme le trafic.
Sur une stratégie optimale à deux arrêts, on devrait assister à un départ en tendres, pour un changement en médiums au deuxième tour, et un dernier relais en médiums au 28ème passage. Les trois premiers pilotes sur la grille de départ ont opté pour ce pari en tendres.
Une autre option, prise par Mark Webber, Fernando Alonso ou encore les pilotes McLaren, est de partir en médiums, de passer des neufs au 28ème tour et de poursuivre jusqu’au 57ème tour pour chausser les tendres.
"Avec une différence d’environ une seconde entre les deux mélanges, la stratégie ne pouvait qu’être importante pour le résultat des qualifications, commente Paul Hembery, le responsable de la compétition de Pirelli. Cela dit, les pilotes ont dû trouver un équilibre entre la vitesse additionnelle du mélange tendre et l’endurance accrue du mélange médium en course au moment de définir la stratégie globale."
"Par rapport à hier, la piste a encore évolué, avec plus de dépôt de gomme sur le circuit, ce qui engendre des paramètres de calcul supplémentaires. On a vu en Q3 une grande variété de stratégies adoptées, de nombreuses équipes alternant leur stratégie sur les deux voitures pour couvrir toutes les possibilités."
"Le pneu tendre ne pouvant durer que 15 tours maximum et le médium pouvant faire 30 ou 35 tours, nous nous attendons à deux ou trois arrêts demain. Les pilotes partant avec les médiums pourront bien entendu tirer parti d’un premier relais plus long. Selon nos calculs, cela devrait être très serré, comme toute l’année, et ce Grand Prix illustrera comment les différentes possibilités de stratégies pneumatiques donnent une autre dimension à la course."
http://www.f1i.com/infos/arret-deuxieme-tour/
Les limites de la piste de nouveau précisées pour la course
La FIA a tenu à clarifier les limites de la piste et préciser que les pilotes devront s’y tenir en course. Après les pénalités infligées pour ce problème à Romain Grosjean en Hongrie notamment, et à Daniel Ricciardo au Japon, la surprise était présente de voir les pilotes utiliser la piste et même plus pour établir leurs tours chronométrés.
Et si la fédération a tenu à laisser faire les pilotes lors des essais qualificatifs, il leur a été rappelé que les règles seraient plus strictes pour la course. Le briefing des pilotes, orchestré par Charlie Whiting, a établi l’autorisation de dépasser ces limites en qualifications compte tenu des virages rapides et parfois abordés en aveugle qui peuvent perturber les facultés des pilotes à trouver leurs repères. De même, il a été convenu que déborder des limites de la piste pour monter sur les vibreurs ou accélérer sur l’herbe synthétique n’était pas source de gain de temps.
« Nous avions libre cours pour utiliser les abords de la piste comme nous le voulions en qualifications » explique Romain Grosjean, « ça a été comme ça les trois dernières années. Il y a des circuits modernes sur lesquels vous pouvez sortir très large, et ce n’est pas un avantage de rouler sur les vibreurs et l’astroturf car c’est glissant ».
Pour Max Chilton, il y a quand même une règle d’or qui a été ajoutée quant au respect des limites de la piste, que ce soit en essais ou en course : « Lors du briefing des pilotes, Charlie a dit qu’on pouvait sortir aussi large que l’on voulait en sortie de virage, mais que nous ne sommes pas autorisés à couper les points de corde des virages. En sortie, il pense que quel que soit le virage, sortir large ne représente aucun avantage et que nous pouvons donc le faire ».
Quant à Mark Webber, qui a expérimenté les sorties un peu trop large des virages, il rejoint le point de vue selon lequel ne pas rester sur la piste en fin de virage n’aide en rien les pilotes.
« Vous n’aurez pas envie de sortir large parce que vous ramenez des saloperies sur vos pneus. C’est pénible et ça fait mal au dos. On préfèrera plutôt rester sur la piste. Pendant un tour je suis sorti sur l’herbe et le tour suivant, je suis passé sur la piste, j’ai gagné la moitié d’un dixième. C’est surtout par rapport aux virages 11 et 15 où il n’est jamais facile de voir où vous allez sortir, vous atterrissez simplement de l’autre côté » a expliqué l’Australien.
Il a en tous cas été clarifié qu’il serait interdit de se servir de ces zones pour dépasser un concurrent, des raisons qui ont poussé justement Ricciardo et Grosjean à recevoir leurs récentes pénalités, et que les sanctions seraient encore d’actualité en cas de problème du genre.
« En course, tant qu’on ne gagne pas d’avantage, sortir large ne pose pas problème. Mais si vous gagnez une place en coupant une chicane, vous aurez une pénalité » conclut Grosjean. Rien de très nouveau, donc.
http://motorsport.nextgen-auto.com/Les-limites-de-la-piste-de-nouveau-precisees-pour-la-course,68392.html
Vettel quadruple champion du monde en Inde
Quadruple-champion du monde, Sebastian Vettel s'incline devant sa RB9 à l'arrivée du Grand Prix d'Inde et le monde entier s'émerveille pour l'Allemand, imbattable en Inde, intouchable depuis le retour de la pause estivale et qui écrit un peu plus son histoire en Formule 1, au terme d'une course parfaitement maîtrisée
Ce dimanche 27 octobre à Greater Noida restera dans les annales. Rien ne pourra effacer cette date des tablettes. Disputée sur sa première partie, la saison 2013 a ensuite totalement tourné à l'avantage du pilote Red Bull, tout simplement meilleur.
Les superlatifs ne sont pas assez forts pour décrire ce que vient de réaliser l'Allemand. Baby Schumi n'est plus, à 26 ans, le petit Sebastian devient le Grand Vettel. Quatre couronnes mondiales et un futur qui promet, encore plus. Car Sebastian Vettel n'en a pas encore terminé avec son histoire en F1.
Le Roi sait qu'il n'est pas le seul artisan de cette réussite et n'oublie personne : "Merci à tous", lance-t-il après l'hymne allemand, devenu coutume sur les podiums. Ses fans peuvent jubiler, ses détracteurs peuvent s'incliner. Une domination totale.
Alonso n'a rien pu faire
Malgré un départ timide, Vettel conserve la tête au premier virage pour ensuite aligner deux tours en mode qualification et aussitôt rentrer aux stands, à la surprise générale. Il quitte alors les tendres pour chausser les mediums. Dans son bonheur, il n'oublie pas de faire partager les collègues. Et Mark Webber, si longtemps en froid avec son équipier, en profite pour prendre les commandes de la course, avant que sa RB9 ne rende l'âme. A croire que la monoplace de l'Australien fait un un complexe d'infériorité par rapport à celle de l'Allemand. Parti en mediums, sur une stratégie décalée, l'éternel numéro 2 de RBR est le seul à lui donner du fil à retordre aujourd'hui, avant que le destin ne s'en charge. Vettel ne pouvait aujourd'hui pas être sacré sans s'imposer. En trois années, il reste toujours invaincu à New Delhi : trois pole positions et trois victoires.
Alors qu'il avait l'opportunité de retarder un peu plus le sacre de son principal rival, Fernando Alonso n'a rien pu faire. Après un envol totalement manqué, l'Espagnol se retrouve dans le trafic, sans jamais pouvoir remonter et échoue aux portes des points. Jamais dans le rythme, comme si Ferrari et la F138 avaient abdiqué depuis longtemps. Encore plus surprenant quand l'équipier modèle, Felipe Massa, décroche une quatrième place à l'arrivée. Mais pour lutter avec Vettel, il faut être au sommet toute l'année.
Magnifique Grosjean
Grande satisfaction pour Romain Grosjean qui accroche le podium au terme d'une remontée digne des meilleurs. Suite à une qualification totalement manquée (éliminé en Q1), le protégé d'Eric Boullier entame son retour dans le trafic et surprend l'ensemble du plateau avec un seul arrêt en course. Gérant ses gommes avec finesse, le Français en profite pour se replacer à dix tours du but. Dans les roues de son équipier, à l'agonie sur des gommes usées, Grosjean ne rate pas l'occasion de signer son troisième podium à la suite. Kimi Räikkönen termina lui septième après s'être fait passer par Sergio Pérez et Lewis Hamilton.
A domicile, Force India place ses deux pilotes dans le top 10 avec un avantage pour Paul di Resta sur Adrian Sutil, ce qui donnera le sourire à Vijay Mallya. Mais aujourd'hui, même la course des locaux est passée au second plan. Avec une dixième victoire en 2013, la septième consécutive, toues les yeux étaient rivés vers Sebastian Vettel. La brume a laissé place aux rayons de soleil dans le ciel indien Une légende est née. Et il faudra compter avec, pour les trois dernières courses de la saison 2013, à Abou Dabi, aux États-Unis et pour l'épilogue au Brésil.
Grand Prix d'Inde 2013
Pilotes Équipes Points
1 S Vettel (GER) Red Bull 25
2 N Rosberg (GER) Mercedes 18
3 R Grosjean (FRA) Lotus 15
4 F Massa (BRA) Ferrari 12
5 S Pérez (MEX) McLaren 10
6 LC Hamilton (GBR) Mercedes 8
7 KM Räikkönen (FIN) Lotus 6
8 di Resta (GBR) Force India 4
9 A Sutil (GER) Force India 2
10 D Ricciardo (AUS) Toro Rosso 1
11 F Alonso (ESP) Ferrari -
12 P Maldonado (VEN) Williams -
13 J.-É. Vergne (FRA) Toro Rosso -
14 J Button (GBR) McLaren -
15 E Gutiérrez (MEX) Sauber -
16 V Bottas (FIN) Williams -
17 M Chilton (GBR) Marussia -
18 J Bianchi (FRA) Marussia -
19 N Hülkenberg (GER) Sauber
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http://fr.espnf1.com/india/motorsport/story/132047.html
Vettel champion Ils sont unanimes
L'ensemble du paddock et du monde sportif a tenu à saluer la performance de Sebastian Vettel, triple-vainqueur en Inde et quadruple-champion du monde de Formule 1.
Jean-Michel Jalinier - Président de Renault Sport F1 : " Toutes nos félicitations à Sebastian pour son quatrième titre. Cette année, il a démontré toute l'étendue de son talent face à une concurrence très relevée et il mérite totalement ce succès. C'est une grande fierté pour Renault car Sebastian nous offre un onzième championnat du monde".
Carlos Ghosn - Président Directeur Général de Renault : "J'aimerais adresser toutes mes félicitations aux équipes Infiniti Red Bull Racing et Renault Sport F1 pour le titre de champion du monde des Constructeurs, cette année et lors des trois saisons précédentes. Nous sommes fiers de cet héritage commun, qui ajoute encore un titre au palmarès historique de Renault en Formule Un et confirme que nous sommes parmi les motoristes les plus prospères de l'histoire de ce sport".
Ross Brawn - Mercedes : "Félicitations à Sebastian Vettel qui a remporté son quatrième Championnat du Monde. Pour gagner plusieurs championnats comme il l'a fait, vous devez être non seulement un grand pilote mais aussi un fantastique membre d'équipe et il a clairement tous les attributs qui l'exige. C'est maintenant à nous de l'arrêter".
Toto Wolff - Mercedes : "Félicitations à Sebastian Vettel pour son quatrième titre consécutif. Il a fait un travail parfait depuis la pause estivale et c'est un titre bien mérité".
Lewis Hamilton - Mercedes : "Nombreuses félicitations à Seb aujourd'hui. C'est un accomplissement impressionnant et il a livré des performances incroyables cette saison. J'espère vraiment que nous arriverons à lutter pour l'année prochaine!"
Nico Rosberg - Mercedes : "Un très bon travail de Seb et un quatrième titre bien mérité".
Franz Tost - Toro Rosso : "Nos félicitations à Sebastian Vettel et Infiniti Red Bull Racing pour leur belle réussite aujourd'hui. Ce quatrième titre consécutif est vraiment remarquable tout comme pour Red Bull au championnat des constructeurs".
Jenson Button - McLaren : "Félicitations à Seb pour son quatrième championnat du monde, ce qui est très impressionnant. Surtout d'en gagner quatre à la suite. Son équipe a fait un excellent travail, Adrian Newey a démontré combien il est bon, et Seb a conclu le tout avec une victoire."
Sergio Pérez - McLaren : "Je veux dire un grand bravo à Sebastian. Il a montré au cours des dernières années qu'il est vraiment un grand champion. Il a eu une grande saison, ce qu'il a réalisé est incroyable".
Fernando Alonso - Ferrari - "Bravo à Sebastian pour le championnat ! On va progresser pour l'année prochaine ! Maintenant, on va tout donner pour remporter la deuxième place et pour préparer 2014."
Monisha Kaltenborn - Sauber : "Félicitations à Sebastian et Red Bull pour leurs titres de champions.".
John Booth - Marussia : "De nombreuses félicitations à Sebastian Vettel pour sa quatrième couronne mondiale".
Jules Bianchi - Marussia : "Mes meilleurs vœux à Sebastian, une grande réussite pour lui".
Max Chilton - Marussia : "Félicitations à Sebastian pour un quatrième titre bien mérité."
Laurent Debout - Renault Sport F1 : "Félicitations à Red Bull et Sebastian, qui ont été couronnés champions aujourd'hui".
Nigel Mansell - champion 1992 : "Toutes mes félicitations à Red Bull et à Séb pour une nouvelle brillante saison et l'exploit de remporter un quatrième titre de champion du monde d'affilée".
Lukas Podolski - milieu de terrain de l'Allemagne : "Encore champion du monde ! Bravo à Sebastian Vettel, quel compétiteur ! "
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