Grand Prix de Singapour toute la chronique avant la course (1 Vettel 2 Alonso 3 Raikkonen)
Page 1 sur 1
Grand Prix de Singapour toute la chronique avant la course (1 Vettel 2 Alonso 3 Raikkonen)
Circuit urbain de Marina Bay RSS
Singapour, Singapour
Circuit : Street
Longueur 5.073kms
Nombre de virages 23
Circulation anti-horaire
Capacité 110,000
Achevé en 2008
Circuit Info
Lieu: Singapour 1ère utilisation en F1: 2008
Programme officiel de la F1 : oui
Longueur : 5,073km (3.148miles)
Distance du GP (tours): 61
Virages: 23
Trajectoire : sens contraire des aiguilles d'une montre
Spectateurs: 110.000
Record du tour en F1 : 1:45.599 (Kimi Raikkonen; Ferrari; 2008)
A noter : nombreux accidents mortels
Bien que Singapour ait accueilli de nombreuses courses en dehors du championnat à la fin des années 60 - début des années 70, il n'y eut plus de courses après 1974. L'annonce fin 2007 de la tenue prochaine d'un Grand Prix ne déclencha pas l'enthousiasme des amateurs. La fièvre commença à monter lorsque la FIA annonça que pour permettre le suivi en direct de la course par les Européens, le circuit de Marina Bay accueillerait le tout premier Grand prix de F1 en nocturne. Ce circuit temporaire sur route a donc introduit de nouvelles techniques d'éclairage qui ont permis d'assurer aux pilotes et aux stands les mêmes conditions de lumière qu'en plein jour, tout en offrant aux spectateurs un spectacle nocturne en plein air. La première course en 2008 a été gagnée par Fernando Alonso sur Renault - devant des tribunes pleines à craquer - mais elle sera toujours marquée par le scandale de l'accident provoqué (Crashgate). On a en effet découvert plus tard que Renault avait demandé à son pilote Nelson Piquet Jnr. de se mettre délibérément hors course afin de permettre à son coéquipier Alonso de gagner la course.
Les trois premiers virages du circuit ont été modifiés pour la course de 2009 afin d'encourager les dépassements, et les bordures du virage n°10 ont été rabaissées à cause des nombreux accidents qu'elles avaient provoqué l'année précédente.
Grand Prix de Singapour 2008
28 septembre 2008 Circuit urbain de Marina Bay | Tours : 61 | Longueur : 5.067 km | Distance de la course : 308.950 km
News (1) | Photos ( | Championnat | Saison 2008
Pts n° Pilote Châssis Moteur Pneus Tours Temps Écart Qualifications Meilleur tour
1 10 5 Fernando Alonso (ESP) Renault R28 Renault RS27 Bridgestone 61 1:57'16.304 15 - 3 1'45.768 (55)
2 8 7 Nico Rosberg (GER) Williams FW30 Toyota RVX-08 Bridgestone 61 1:57'19.261 +2.957 8 1'46.611 5 1'46.454 (39)
3 6 22 Lewis Hamilton (GBR) McLaren MP4-23 Mercedes FO108V Bridgestone 61 1:57'22.221 +5.917 2 1'45.465 4 1'46.072 (14)
4 5 12 Timo Glock (GER) Toyota TF108 Toyota RVX-08 Bridgestone 61 1:57'24.459 +8.155 7 1'46.328 8 1'47.044 (50)
5 4 15 Sebastian Vettel (GER) Toro Rosso STR3 Ferrari 056 Bridgestone 61 1:57'26.572 +10.268 6 1'46.244 9 1'47.271 (13)
6 3 3 Nick Heidfeld (GER) BMW Sauber F1.08 BMW P86/8 Bridgestone 61 1:57'27.405 +11.101 9 1'45.964 11 1'47.306 (14)
7 2 9 David Coulthard (GBR) Red Bull RB4 Renault RS27 Bridgestone 61 1:57'32.691 +16.387 14 1'45.298 13 1'47.562 (41)
8 1 8 Kazuki Nakajima (JPN) Williams FW30 Toyota RVX-08 Bridgestone 61 1:57'34.793 +18.489 10 1'47.547 10 1'47.287 (13)
9 16 Jenson Button (GBR) Honda RA108 Honda RA808E Bridgestone 61 1:57'36.189 +19.885 12 1'45.133 15 1'48.128 (61)
10 23 Heikki Kovalainen (FIN) McLaren MP4-23 Mercedes FO108V Bridgestone 61 1:57'43.206 +26.902 5 1'45.873 12 1'47.337 (14)
11 4 Robert Kubica (POL) BMW Sauber F1.08 BMW P86/8 Bridgestone 61 1:57'44.279 +27.975 4 1'45.779 6 1'46.899 (14)
12 14 Sébastien Bourdais (FRA) Toro Rosso STR3 Ferrari 056 Bridgestone 61 1:57'45.736 +29.432 17 1'46.389 14 1'47.820 (29)
13 2 Felipe Massa (BRA) Ferrari F2008 Ferrari 056 Bridgestone 61 1:57'51.474 +35.170 1 1'44.801 2 1'45.757 (13)
14 21 Giancarlo Fisichella (ITA) Force India VJM01 Ferrari 056 Bridgestone 61 1:57'59.875 +43.571 20 - 16 1'49.101 (28)
15 1 Kimi Räikkönen (FIN) Ferrari F2008 Ferrari 056 Bridgestone 57 1:50'11.975 +4 tours 3 1'45.617 1 1'45.599 (14)
Abandon(s)
hydraulique 11 Jarno Trulli (ITA) Toyota TF108 Toyota RVX-08 Bridgestone 50 1:37'01.563 11 1'45.038 7 1'46.972 (32)
sortie de piste 20 Adrian Sutil (GER) Force India VJM01 Ferrari 056 Bridgestone 49 1:34'44.656 19 1'47.940 18 1'49.270 (38)
boîte de vitesses 10 Mark Webber (AUS) Red Bull RB4 Renault RS27 Bridgestone 29 58'08.063 13 1'45.212 17 1'49.183 (13)
électrique 17 Rubens Barrichello (BRA) Honda RA108 Honda RA808E Bridgestone 14 26'19.091 18 1'46.583 19 1'50.320 (13)
sortie de piste 6 Nelsinho Piquet (BRA) Renault R28 Renault RS27 Bridgestone 13 24'26.445 16 1'46.037 20 1'50.449 (13)
Grand Prix de Singapour 2012
21-23 septembre 2012 Circuit urbain de Marina Bay | Tours : 61 | Longueur : 5.073 km | Distance de la course : 309.453 km
Direct | Compte rendu | News (79) | Photos (82) | Galeries (2) | Championnat | Saison 2012
Pts n° Pilote Châssis Moteur Pneus Tours Temps Écart Qualifications Meilleur tour
1 25 1 Sebastian Vettel (GER) Red Bull RB8 Renault RS27-2012 Pirelli 59 2:00'26.144 3 1'46.905
2 18 3 Jenson Button (GBR) McLaren MP4-27 Mercedes FO108Z Pirelli 59 2:00'35.103 +8.959 4 1'46.939
3 15 5 Fernando Alonso (ESP) Ferrari F2012 Ferrari 056 Pirelli 59 2:00'41.371 +15.227 5 1'47.216
4 12 11 Paul di Resta (GBR) Force India VJM05 Mercedes FO108Z Pirelli 59 2:00'45.207 +19.063 6 1'47.241
5 10 8 Nico Rosberg (GER) Mercedes WO3 Mercedes FO108Z Pirelli 59 2:01'00.928 +34.784 10 -
6 8 9 Kimi Räikkönen (FIN) Lotus E20 Renault RS27-2012 Pirelli 59 2:01'01.903 +35.759 12 1'48.261
7 6 10 Romain Grosjean (FRA) Lotus E20 Renault RS27-2012 Pirelli 59 2:01'02.842 +36.698 8 1'47.788
8 4 6 Felipe Massa (BRA) Ferrari F2012 Ferrari 056 Pirelli 59 2:01'08.973 +42.829 13 1'48.344
9 2 16 Daniel Ricciardo (AUS) Toro Rosso STR7 Ferrari 056 Pirelli 59 2:01'11.964 +45.820 15 1'48.774
10 1 15 Sergio Pérez (MEX) Sauber C31 Ferrari 056 Pirelli 59 2:01'16.763 +50.619 14 1'48.505
11 2 Mark Webber (AUS) Red Bull RB8 Renault RS27-2012 Pirelli 59 2:01'33.319 +1'07.175 7 1'47.475
12 24 Timo Glock (GER) Marussia MR01 Cosworth CA2012 Pirelli 59 2:01'58.062 +1'31.918 20 1'51.370
13 14 Kamui Kobayashi (JPN) Sauber C31 Ferrari 056 Pirelli 59 2:02'03.285 +1'37.141 17 1'49.933
14 12 Nico Hülkenberg (GER) Force India VJM05 Mercedes FO108Z Pirelli 59 2:02'05.557 +1'39.413 11 1'47.975 1 1'51.033 (52)
15 20 Heikki Kovalainen (FIN) Caterham CT01 Renault RS27-2012 Pirelli 59 2:02'14.111 +1'47.967 19 1'51.137
16 25 Charles Pic (FRA) Marussia MR01 Cosworth CA2012 Pirelli 59 2:02'39.069 +2'12.925 21 1'51.762
17 22 Pedro de la Rosa (ESP) HRT F112 Cosworth CA2012 Pirelli 58 +1 tour 24 1'53.355
18 19 Bruno Senna (BRA) Williams FW34 Renault RS27-2012 Pirelli 57 +2 tours 22 -
19 21 Vitaly Petrov (RUS) Caterham CT01 Renault RS27-2012 Pirelli 57 +2 tours 18 1'50.846
Abandon(s)
accident 7 Michael Schumacher (GER) Mercedes WO3 Mercedes FO108Z Pirelli 38 9 -
accident 17 Jean-Éric Vergne (FRA) Toro Rosso STR7 Ferrari 056 Pirelli 38 16 1'48.849
hydraulique 18 Pastor Maldonado (VEN) Williams FW34 Renault RS27-2012 Pirelli 36 2 1'46.804
sortie de piste 23 Narain Karthikeyan (IND) HRT F112 Cosworth CA2012 Pirelli 30 23 1'52.372
boîte de vitesses 4 Lewis Hamilton (GBR) McLaren MP4-27 Mercedes FO108Z Pirelli 22 1 1'46.362
Essais libres
-- 23 Qing Hua Ma (CHN) HRT F112 Cosworth CA2012 Pirelli
-- 125 Jules Bianchi (FRA) Force India VJM05 Mercedes FO108Z Pirelli
-- 127 Valtteri Bottas (FIN) Williams FW34 Renault RS27-2012 Pirelli
http://fr.espnf1.com/singapore/motorsport/race/54638.html
Dernière édition par modena49 le Mar 24 Sep - 6:57, édité 1 fois
Un tour de Singapour avec Sébastien Buemi
https://www.dailymotion.com/video/xzz04l_un-tour-de-singapour-avec-sebastien-buemi_auto
F1 - Pirelli prêt à illuminer Singapour
Un choix différent de l’an dernier
16 septembre 2013 - 15h21, par Olivier Ferret
Après être passée sur deux tracés historiques européens très rapides à Spa et Monza, la F1 fait escale à Singapour, sur un circuit urbain ultra-moderne. Pour la seule épreuve nocturne du calendrier, ce sont les projecteurs qui créent le spectacle, avec l’aide des pneus Pirelli ! Le manufacturier italien apporte cette fois le mélange supertendre P Zero Rouge (le plus tendre de la gamme) et le medium P Zero Blanc, pour composer avec les exigences d’accélération et de freinage de la piste.
En plus d’être une manche nocturne, la course de Singapour présente la particularité de rester calibrée au rythme de vie européen. Toutes les équipes restent donc organisées de la même façon que sur le Vieux Continent, ce qui rend la course de Marina Bay unique en son genre. En termes de durée, la course est également significative, puisqu’il s’agit du Grand Prix le plus long de la saison : la limite réglementaire de deux heures est souvent frôlée. Les équipes embarquent ainsi la plus grosse charge de carburant de la saison à bord des monoplaces. Il s’agit également de l’une des courses les plus humides du championnat ; les chances d’entrée en jeu de la voiture de sécurité sont élevées. Tous ces éléments affectent de façon importante les niveaux d’usure et de dégradation des pneus, ainsi que la stratégie de course adoptée par les écuries.
"Les pneus que nous fournissons à Singapour cette saison représentent un changement par rapport à l’an dernier, où nous avions choisi les supertendres et les tendres. Ce choix s’explique par le fait que nos pneumatiques sont globalement plus tendres au niveau des flancs que l’an dernier, dans le but de maximiser la performance et le niveau d’adhérence," explique Paul Hembery, Directeur de Pirelli Motorsport.
"Le tracé de Singapour est assez bosselé –ce qui est commun pour un circuit urbain- et beaucoup d’éléments urbains peuvent compromettre l’adhérence et la traction, comme des lignes blanches au sol ou des bouches d’égouts. Par ailleurs, nous courons de nuit, ce qui représente une série unique de paramètres pour les pneus au niveau des évolutions de températures en piste et dans l’air. Enfin, il s’agit d’une longue course, ce qui permet aux équipes de construire des stratégies intéressantes. Nous sommes toujours accueillis de façon extraordinaire à Singapour ; il s’agit probablement de l’évènement le plus attrayant pour le public en termes de spectacle offert. Notre objectif est comme toujours de contribuer à ce spectacle en fournissant des pneus qui proposent le compromis parfait entre performance et niveau de dégradation et qui garantissent une course serrée."
"Je n’ai jamais couru à Singapour, mais je m’y suis rendu pour assister au Grand Prix il y a deux ans. Je ne peux que le décrire comme une vision extraordinaire : ce que les organisateurs ont réalisé est à couper le souffle" ajoute Jean Alesi, ambassadeur Pirelli.
"C’est fantastique à regarder à la télévision également du pur point de vue du spectacle visuel. De ce que j’ai pu en voir, il s’agit d’une course difficile pour les pilotes et les monoplaces, mais peut-être moins pour les pneus. La vitesse moyenne n’est pas si élevée et il y a beaucoup de passages en accélération/freinage avec assez peu d’adhérence : des conditions qui, en général, ne « punissent » pas trop les pneus. Pour les pilotes, en revanche, il s’agit d’une autre histoire : les températures élevées, l’humidité et la longueur de la course demandent beaucoup, physiquement parlant. Les pistes de Spa et Monza, qui sont juste derrière nous, sont très dures avec les pneus. Ce week end, nous nous rendons vers quelque chose de totalement différent et je pense qu’il sera intéressant de voir quelles stratégies seront adoptées par les équipes à Singapour. Avec le supertendre et le medium, il y a beaucoup d’opportunités pour tenter des choses différentes. C’est un aspect fascinant de la course moderne."
Le circuit du point de vue pneumatique :
- La traction est fondamentale à Singapour. Il s’agit d’une piste proposant un très grand nombre de virages (23). L’asphalte est plutôt bosselé et glissant et l’adhérence se trouve altérée par les bandes blanches, les passages piétons et les bouches d’égouts. Mais les monoplaces peuvent tout de même générer 4.3g de forces au freinage en dépit du manque de grip !
- Le taux d’humidité de Singapour oscille entre 75% et 90% et il peut également souvent y pleuvoir. Par conséquent, il est très probable d’y voir en piste l’intermédiaire Cinturato Vert ou le pneu pluie Cinturato Bleu.
- Singapour est l’un des circuits les plus coûteux en temps de la saison, en raison du nombre important d’arrêts. Désormais, avec la limitation de vitesse à 60 km/h dans les stands et une pitlane longue de 404 mètres, la stratégie se trouvera encore plus influencée.
Les notes techniques pneumatiques :
- En plus d’être une longue course, la consommation kilométrique est l’une des plus élevées de la saison en raison de la cadence chargée de phases d’accélération/freinage. Environ la moitié du tour se négocie à pleine charge d’accélération, mais il y a également plusieurs grosses zones de freinages.
- Tous les pilotes ayant fini sur le podium l’an dernier avaient adopté une stratégie à deux arrêts. Sebastian Vettel avait remporté la course depuis la troisième place de la grille de départ, partant en P Zero supertendres et réalisant deux autres relais en tendres. Jenson Button était arrivé second avec la même stratégie. Le top 10 de la grille s’était élancé avec les supertendres.
- La stratégie de course se doit d’être très flexible à Singapour en raison des nombreux paramètres extérieurs comme la voiture de sécurité (entrée en piste deux fois l’an dernier). Les phases de neutralisation sous voiture de sécurité permettent de réaliser un arrêt « gratuit » en termes de temps s’il est réalisé au bon moment, et permet de faire ralentir l’usure et la dégradation des pneus grâce à des temps au tour plus lents.
http://motorsport.nextgen-auto.com/Pirelli-pret-a-illuminer-Singapour,66488.html
Les enjeux du Grand Prix de Singapour
Le rendez-vous de la dernière chance
Avec trois victoires arrachées lors des quatre derniers Grands Prix, Sebastian Vettel fait – encore – figure de favori pour le Grand Prix de Singapour. L’Allemand a imposé sa Red Bull lors des deux dernières éditions (et a toujours fini dans le top 5), alors que Fernando Alonso y a triomphé en 2008 – à la suite du crash prémédité de Nelsinho Piquet – et 2010. L’an dernier, l’épreuve avait marqué le début d’une série de quatre victoires consécutives pour Vettel…
C’est dire si ce Grand Prix sera décisif quant aux – faibles – chances du pilote espagnol de rattraper l’ogre blond au championnat. Si elle s’impose, la Scuderia continuera à développer la F138 (avec une bonne dose d’optimisme, tout de même), alors qu’en cas de défaite, elle se concentrera sur la monoplace de la saison prochaine. Mais avec sept manches en dix week-ends, le retard risque d’être très difficile à combler.
Quoi qu’il en soit, les Rouges tenteront de conserver la deuxième place au classement des constructeurs face à Mercedes, qui a déjà les yeux rivés sur 2014. La W04 devrait cependant être à l’aise sur ce type de tracé urbain exigeant de gros appuis et convenant bien au pilotage de Lewis Hamilton (poleman l’an passé, vainqueur en 2009).
mprévu… prévisible ?
Comme d'habitude, la course sera très physique : disputé dans une chaleur moite, le Grand Prix impose aux pilotes un marathon de deux heures d’accélérations/freinages, au volant de voitures plus lourdes que d’habitude (en raison d’une consommation importante). Exigeante pour les pilotes, la piste met également les machines à rude épreuve, et il n’est pas rare d’assister à des abandons (comme celui d’Hamilton l’an dernier, alors qu’il était en tête). Mais ce n'est pas tout...
Les rues éclairées de Singapour sont quasiment toujours le théâtre de couses mouvementées. La voiture de sécurité est en effet entrée en piste à chacune des cinq éditions du Grand Prix, avec une moyenne de six tours passés derrière la safety car (circonstance qui permet d’économiser les gommes). Ce facteur, les tacticiens des écuries devront l’intégrer – autant que faire se peut – au moment d’élaborer la stratégie. L’an passé, la plupart des concurrents semblaient se diriger vers une stratégie à trois pitstops quand la voiture de sécurité est intervenue à deux reprises, chahutant les prévisions (les sept premiers classés se sont arrêtés deux fois).
Le choix plus conservateur de Pirelli (supertendres et médiums au lieu des tendres), ainsi que la limitation de la vitesse dans la pitlane (60 km/h sur 400 mètres) laissent penser que l’on assistera plutôt à deux arrêts. Les pilotes partis en supertendres devraient chausser des médiums au 17ème tour et un second train au 39ème passage. Si tout se passe comme prévu…
http://www.f1i.com/f1i-features/les-enjeux-du-grand-prix-singapour/
Les lumières de la ville
La Formule 1 arrive au Grand Prix de Singapour, fabuleux spectacle nocturne, et il semble que ce soit déjà l'une des dernières chances pour Fernando Alonso, le rival de Sebastian Vettel, leader du championnat, de contester la supériorité du pilote Red Bull. Dans une moindre mesure, cette dernière chance s'applique aussi à Lewis Hamilton et Kimi Räikkönen qui sont encore plus loin au classement que le pilote Ferrari.
Après avoir dominé les circuits de moteurs tels que Spa-Francorchamps et Monza, Red Bull arrive confiante sur un tracé tout à fait différent mais que l'écurie de Milton Keynes a dominé ces deux dernières années. Si bien que lors de ce week-end, le suspense pourrait se retrouver moins en piste qu'en coulisses avec une saison des transferts qui n'en finit plus de réserver des surprises et des changements.
En hausse
Fernando Alonso a perdu 14 points sur Vettel lors des deux dernières courses mais ses performances, en pilotage pur, restent une référence. Son handicap viendrait plutôt de la mécanique qui lui est proposée par Ferrari, puisque la F138 n'est pas à la hauteur de la RB9. Aussi, les deux prochaines courses seront cruciales pour Ferrari : veut-elle continuer à donner l'assaut au titre en 2013 ou a-t-elle plutôt besoin de concentrer ses ressources sur la saison prochaine ? Alonso devra non seulement compter sur des progrès de son équipe mais également sur un, voire deux, abandons de Vettel s'il veut coiffer une troisième couronne, à l'instar de son jeune adversaire la saison dernière.
En baisse
Paul di Resta a émis des critiques les plus vives concernant les changements de pneumatiques que Pirelli a opérés en milieu de saison. Les faits semblent lui donner raison. Avec la première version de ce pneumatique, il a marqué des points lors de chaque Grand Prix, mis à part en Malaisie (victime d'un souci d'écrou de roue). Depuis le retour des pneus à construction 2012 (mais toujours avec les gommes 2013), l'Écossais n'a pas marqué un seul point. Force India était l'une des équipes qui a souhaité ne pas changer de pneumatiques après avoir très bien réussi avec ceux qui étaient proposés au début de la saison. Aujourd'hui, la VJM06, redoutable il y a encore quelques mois, semble manquer d'appui aérodynamique. En revanche, les nouveaux pneus semblent faire le jeu de McLaren que Force India semblait encore pouvoir tenir en échec au printemps. Dans ces conditions, marquer un point, pour Force India ce week-end, sera déjà un bel exploit.
À surveiller
Kimi Räikkönen, ce nom est sur toutes les lèvres depuis plusieurs semaines. Il y a une dizaine de jours, on a appris que le Finlandais allait finalement s'engager pour Ferrari en 2014, quittant Lotus qui lui a permis de faire son retour en Formule 1 en 2011. Räikkönen, qui ne laisse jamais des discussions sur son avenir le distraire lorsqu'il est en piste, a promis qu'il allait tout donner pour essayer de terminer le mieux possible cette saison avec sa future ex-équipe. Il devrait disposer d'une monoplace compétitive sur un tel circuit.
Points chauds
Qui chez Lotus ? Räikkönen n'a pas encore de remplaçant mais un nom circule avec insistance, celui de Nico Hülkenberg, un pilote extrêmement doué, qui est parvenu à faire de grandes choses avec un matériel très limité jusque-là, que ce soit chez Williams, Force India ou encore chez Sauber cette saison. Ses performances lors des qualifications à Monza, il y a deux semaines, en est un bel exemple. Felipe Massa, Paul di Resta et Pastor Maldonado sont également sur la liste des possibles.
Que se passe-t-il au New Jersey ? Le Grand Prix d'Amérique, soit la deuxième course qui doit se dérouler aux États-Unis, n'était pas présent sur le premier calendrier proposé pour la saison prochaine. Tout le monde se réjouissait de découvrir, ou de redécouvrir, Manhattan et la région de New York, mais ce calendrier provisoire semblait indiquer la fin du rêve. Tout espoir n'est cependant peut-être pas perdu car les organisateurs ont affirmé cette semaine qu'ils espéraient apparaître sur le deuxième calendrier, officiel celui-ci, qui doit être publié dans les prochaines semaines. Un paiement ne pouvant être effectué avant la publication du premier calendrier, les organisateurs ne s'attendaient pas à y figurer de toute façon. Attendons encore un peu pour voir si le GP d'Amérique est bel et bien sur le programme de 2014.
La rumeur McLaren : Alors que Ferrari, Red Bull et Mercedes semblent en avoir terminé avec leur marché des transferts, et que Lotus a clairement un siège disponible, c'est au tour de McLaren de faire l'objet de rumeurs. Il y a quelques semaines seulement, ont pensait que Jenson Button et Sergio Pérez rempileraient tous les deux pour 2014. Cela semble beaucoup moins évident aujourd'hui. Button possède dans son contrat une option pour la saison 2014 et il est en train de négocier. Le pilote anglais souhaiterait un engagement plus long afin de pouvoir travailler pleinement avec Honda qui sera le motoriste de McLaren à partir de 2015, et l'équipe semble vouloir aller dans le même sens, mais toujours pas d'annonce. Jonathan Neale, le directeur général de McLaren, a dit cette semaine que le plus important était d'avoir le meilleur duo de titulaires possible et que par le passé, l'équipe n'a pas hésité à en changer la composition lorsqu'elle le jugeait nécessaire. Le poste de Pérez serait-il en évaluation ? Felipe Massa et Nico Hülkenberg sont-ils considérés ? Ce n'est que de la spéculation. McLaren a promis de bientôt faire une annonce pour sceller la situation.
Autour du Grand Prix
Le Grand Prix de Singapour est l'une des deux seules courses à se dérouler en soirée, l'autre étant Abou Dabi
Le GP de Singapour compte parmi les plus longues courses du calendrier ; la plus rapide des cinq éditions disputées à ce jour s'est terminée en 1h56'06, frôlant la limite de deux heures
L'origine du GP de Singapour remonte à 1966 ; c'était alors une épreuve non inscrite au championnat du monde, courue jusqu'en 1973. L'épreuve a été relancée en 2008, cette fois pour la F1
Pour assurer la visibilité lors de cette course nocturne, 1600 projecteurs ont été installés en plus de l'éclairage public pour le Grand Prix. Ils consomment 3 180 000 watts, requièrent 108 423 mètres de câblage et produisent 3000 lux.
Attaque de stats
Fernando Alonso s'est imposé à Singapour à deux reprises, en 2008 et en 2010, Lewis Hamilton en 2009 et Sebastian Vettel ces deux dernières années
Le record du tour appartient à Kimi Räikkönen ; en 2008, il a signé un temps de 1:45.599 au volant d'une Ferrari
La vitesse moyenne sur un tour est d'environ 160 km/h, seule Monaco est plus lente
La Voiture de Sécurité a été envoyée en piste au moins une fois lors de chaque course qui s'est disputée à Singapour, pour un total de sept déploiements
Circuit
Marina Bay est devenu un classique de la saison de F1. Peut-être le seul dont on imagine pas qu'il pourrait quitter de si tôt le calendrier, tant il véhicule l'idée d'une Formule 1 spectacle, moderne, mondialisée, rémunératrice et installée au coeur des grandes métropoles. D'un point de vue technique, il requiert un fort appui aérodynamique, similaire à celui utilisé à Monaco ou en Hongrie. Le circuit est très bosselé et les vibreurs ne pardonnent pas. Ajoutez à cela 23 virages, 80 changements de rapport par tour, une chaleur ambiante élevée, une forte humidité, une longue course de presque deux heures, et vous avez une épreuve très dure pour les pilotes, autant physiquement que mentalement. Attention aux erreurs. Notons que la chicane du virage 10, parfois jugée dangereuse, a été remplacée par un tracé très rapide.
Pilotes commissaire
Derek Warwick, pilote F1 de 1981 à 1993 (pour Toleman, Renault, Brabham, Arrows et Lotus) sera encore une fois cette saison le 4e commissaire, soit le commissaire-pilote de la FIA, ce week-end pour le Grand Prix de Singapour. Le Britannique n'en finit plus de remplir ce rôle qu'il avait déjà tenu lors du dernier GP de Belgique, il y a tout juste deux courses. Rappelons que la Fédération a créé cette fonction début 2010 pour permettre aux commissaires d'avoir le regard d'un ancien pilote dans le jugement des incidents de course.
Météo
Il y a toujours des menaces d'orage dans le ciel de Singapour en soirée, mais pour le moment, les prévisions météo ne font pas état de précipitations qui coïncideraient avec les séances en piste. Ces cinq dernières années, il n'y a jamais eu de séance disputée intégralement sur piste mouillée. Toutefois, vu le taux d'humidité élevé dans cette région, la surface de la piste prend beaucoup de temps à sécher apres la fin des précipitations.
Le pronostic d'ESPN
Le retour des circuits sinueux devrait permettre à Mercedes de rivaliser à nouveau avec Red Bull. Ce circuit devrait, en outre, convenir à Lewis Hamilton qui apprécie particulièrement les tracés urbains. Cela dit, la Lotus devrait elle aussi se montrer plus compétitive et nous savons que Fernando Alonso, peu importe le niveau de sa Ferrari, peut faire des miracles. Mais la grande question est la suivante : quelqu'un peut-il battre Sebastian Vettel et Red Bull ? Sachant que cette course est longue, difficile et sujette à l'apparition de la Voiture de Sécurité, ses adversaires devront être en mesure de profiter de chaque opportunité.
© ESPN Sports Media Ltd.
http://fr.espnf1.com/singapore/motorsport/story/125551.html
Vettel reprend la main
Sebastian Vettel, en retrait en début de journée, a remis les pendules à l'heure. Le leader du championnat a écrasé la deuxième séance libre, reléguant son futur-ex coéquipier Mark Webber à six dixièmes.
Le pilote allemand a gagné plus de deux secondes avec les pneus supersofts, il a rapidement signé un chrono de 1'44''249, suffisant jusqu'au bout, avant de commencer à travailler sur les longs relais. Son coéquipier australien était plus performant en pneus mediums mais le passage aux supersofts a souri au cadet des deux pilotes de Milton Keynes.
L'écurie Mercedes semblait plus à l'aise lors des libres 1, disputés en partie avant la tombée de la nuit, elle avait placé Lewis Hamilton en tête, il ne termine que quatrième, juste derrière son équipier Nico Rosberg. Mais les deux hommes ont concédé une seconde pleine au triple champion en titre, ils ont tourné avec un rythme légèrement inférieur aux RB9 en configuration course.
Grosjean encore ralenti par la mécanique
Malgré tout, la seule voiture capable de concurrencer la Red Bull aujourd'hui, c'est bien la W04. Ferrari est beaucoup plus loin, Alonso ne terminant que sixième (à 1''4 de Vettel), neuf places devant Felipe Massa. Chez Lotus, Romain Grosjean s'est classé cinquième mais sa journée galère s'est poursuivie. Il a passé une demi-heure dans les stands en début de séance, à cause d'un problème de freins, et a mis pied à terre à vingt minutes de la fin. Au final, sur les trois heures de roulage prévues vendredi, le Français a tourné pendant environ une heure.
Il a néanmoins terminé devant le futur pilote Ferrari, Kimi Raikkönen, huitième derrière Jenson Button, mais devant Adrian Sutil et Sergio Pérez. Jean-Éric Vergne a pris la 12e place, dans le même dixième que Daniel Ricciardo. Les autres Français, Charles Pic et Jules Bianchi, ont été devancés par leurs coéquipiers respectifs, ils terminent aux 20e et 22e places.
Felipe Massa et Mark Webber ont été tout près de percuter le mur, les deux dans le virage 21, mais c'est Pastor Maldonado (18e) qui a été le seul à endommager sa monoplace dans les rues de Singapour. Arrivé trop vite dans le virage 13, il n'a pas pu récupérer sa Williams et a détruit son aileron avant.
© ESPN Sports Media Ltd
Grand Prix de Singapour 2013
Essais libres 2
Pilote Équipes Chrono
1 S Vettel (GER) Red Bull 1'44.249
2 M Webber (AUS) Red Bull 1'44.853
3 N Rosberg (GER) Mercedes 1'45.258
4 LC Hamilton (GBR) Mercedes 1'45.368
5 R Grosjean (FRA) Lotus 1'45.411
6 F Alonso (ESP) Ferrari 1'45.691
7 J Button (GBR) McLaren 1'45.754
8 KM Räikkönen (FIN) Lotus 1'45.778
9 A Sutil (GER) Force India 1'46.002
10 S Pérez (MEX) McLaren 1'46.025
11 D Ricciardo (AUS) Toro Rosso 1'46.406
12 J.-É. Vergne (FRA) Toro Rosso 1'46.429
13 di Resta (GBR) Force India 1'46.606
14 N Hülkenberg (GER) Sauber 1'46.808
15 F Massa (BRA) Ferrari 1'46.870
16 E Gutiérrez (MEX) Sauber 1'47.287
17 V Bottas (FIN) Williams 1'47.434
18 P Maldonado (VEN) Williams 1'47.761
19 G van der Garde (NED) Caterham 1'49.434
20 C Pic (FRA) Caterham 1'49.526
21 M Chilton (GBR) Marussia 1'49.619
22 J Bianchi (FRA) Marussia 1'49.731
http://fr.espnf1.com/singapore/motorsport/story/125831.html
Vettel, pari osé mais gagnant
Sebastian Vettel peut retrouver le sourire, il apparaît soulagé devant les écrans allumés dans son stand. Son chrono de 1'42''841, il a tenu bon. L'Allemand a tenté le coup, il n'est pas reparti pour un deuxième tour en Q3, c'est passé tout juste, mais c'est passé.
Nico Rosberg a inquiété le temps de référence de l'homme aux 41 pole positions désormais. Le pilote Mercedes échoue à 91 millièmes mais se qualifie en première ligne, important sur un circuit urbain de Singapour où il est difficile de dépasser.
Grosjean 3e, Alonso derrière Massa
Le Français Romain Grosjean s'est aussi rapproché du chrono de Vettel, il concèdera deux dixièmes au leader du championnat. Cela reste une excellente troisième place sur la grille de départ dimanche, meilleur résultat égalé dans cette exercice cette saison. Le pilote Lotus aura à ses côtés le deuxième représentant Red Bull, Mark Webber, quatrième à trois dixièmes de son futur-ex coéquipier.
Lewis Hamilton était le dernier à pouvoir battre Sebastian Vettel, il doit se contenter de la cinquième place. Mauvaise nouvelle pour Fernando Alonso. L'Espagnol a réalisé le 7e chrono samedi, il partira derrière son coéquipier Felipe Massa (6e), mais il ne pourra pas compter sur le Brésilien pour lui laisser sa place. En partance de Ferrari, Massa a décidé de jouer sa carte personnelle jusqu'à la fin de la saison pour se trouver un autre volant.
Première Q3 pour Gutierrez
Jenson Button, Daniel Ricciardo et Esteban Gutierrez complètent le top 10 de cette 13e séance qualificative de l'année. Pour le rookie mexicain de l'écurie Sauber, c'est une première apparition en Q3 dans sa jeune carrière. Son coéquipier, Nico Hülkenberg, a terminé aux portes de la superpole, devant le Français Jean-Éric Vergne, seulement 12e, et le grand battu du jour, Kimi Raikkönen, en souffrance avec son dos.
Les deux autres français du plateau, Charles Pic et Jules Bianchi, sont en fond de grille, évidemment. Ils ont dominé leurs coéquipiers respectifs, Giedo Van der Garde et Max Chilton, la bonne nouvelle du soir. Le Niçois de l'équipe Marussia en a l'habitude, il n'a été battu qu'une fois (à Monaco) par Chilton, Pic retrouve son rang après avoir été devancé à Spa et à Monza.
© ESPN Sports Media Ltd
http://fr.espnf1.com/singapore/motorsport/story/126051.html
Re: Grand Prix de Singapour toute la chronique avant la course (1 Vettel 2 Alonso 3 Raikkonen)
Grand Prix de Singapour 2013
Qualification
Pilote Équipes Chrono
1 S Vettel (GER) Red Bull 1'42.841
2 N Rosberg (GER) Mercedes 1'42.932
3 R Grosjean (FRA) Lotus 1'43.058
4 M Webber (AUS) Red Bull 1'43.152
5 LC Hamilton (GBR) Mercedes 1'43.254
6 F Massa (BRA) Ferrari 1'43.890
7 F Alonso (ESP) Ferrari 1'43.938
8 J Button (GBR) McLaren 1'44.282
9 D Ricciardo (AUS) Toro Rosso 1'44.439
10 E Gutiérrez (MEX) Sauber -
11 N Hülkenberg (GER) Sauber 1'44.555
12 J.-É. Vergne (FRA) Toro Rosso 1'44.588
13 KM Räikkönen (FIN) Lotus 1'44.658
14 S Pérez (MEX) McLaren 1'44.752
15 A Sutil (GER) Force India 1'45.185
16 V Bottas (FIN) Williams 1'45.388
17 di Resta (GBR) Force India 1'46.121
18 P Maldonado (VEN) Williams 1'46.619
19 C Pic (FRA) Caterham 1'48.111
20 G van der Garde (NED) Caterham 1'48.320
21 J Bianchi (FRA) Marussia 1'48.830
22 M Chilton (GBR) Marussia 1'48.930
Taxi Alonso : la vidéo accablante de l’incident
La vidéo sur laquelle se sont basés les commissaires sportifs du Grand Prix de Singapour pour sanctionner Fernando Alonso et Mark Webber est apparue sur la toile.
A l’arrive de l’épreuve, la Ferrari de l’Espagnol avait fait office de taxi pour ramener Webber, contraint à l'abandon, aux stands.
Cet auto-stop leur avait toutefois valu à chacun une réprimande. Alonso avait été sanctionné pour avoir créé une situation dangereuse en arrêtant sa Ferrari au beau milieu de la piste. De son côté, Webber avait été réprimandé pour avoir traversé le circuit sans avoir reçu l’autorisation des commissaires de piste.
Si la décision des stewards pouvait sembler sévère hier soir, la vidéo ci-dessous, qui montre que l’Australien n’est pas passé loin de se faire renverser par Nico Rosberg, permet de mieux comprendre la position de la FIA.
http://www.f1i.com/infos/taxi-alonso-video-accablante-lincident/
Synthèse du Grand Prix : les huées du public, le chapeau bas de Lauda
Ainsi donc, Sebastian Vettel a gagné le Grand Prix de Singapour. Comme nous l'indiquions hier dans la synthèse du samedi, c'est au départ que tout s'est joué : en résistant à Rosberg, en le poussant en survitesse au virage numéro 3, le Champion du monde avait fait le plus gros du boulot. Maintenant, de vous à moi, Nico aurait précédé Seb à la fin du premier tour, un coup de DRS et le tour était joué quelques kilomètres plus loin... Cette course ne pouvait donc pas échapper au pilote allemand, outrageusement supérieur à la concurrence ce week-end plus que jamais, et bien parti pour enchaîner d'autres succès en Corée et au Japon pour être sacré une quatrième fois dès l'Inde fin octobre.
Pourtant, force est de constater que les victoires à répétition de Vettel ne sont guère populaires. Martin Brundle avait raison de gronder la foule au pied du podium, car les huées du public sont totalement injustifiées. Pour preuve, l'impressionnant geste de Niki Lauda en direct sur RTL (la chaîne allemande qui diffuse les Grands Prix), choqué par ce comportement peu élégant : il a exceptionnellement soulevé sa célèbre casquette, en guise de coup de chapeau à Sebastian et à son équipe. Sans commentaire... Les Mercedes étaient les seules à pouvoir inquiéter les Red Bull, néanmoins ce sont deux grands champions qui ont émergé pour accompagner Seb sur le podium : Fernando Alonso, impeccable au volant de la Ferrari dès les premiers mètres de course, et Kimi Räikkönen, imperturbable sur une très bonne Lotus au terme d'un Grand Prix solide comme du roc (ice rock, of course).
Plus loin, Rosberg et Hamilton se sont plantés en stratégie, Webber a été accablé par le chat noir (avec en prime 10 places de perdues au départ en Corée, merci la FIA), Massa a limité les dégâts et les pilotes McLaren auraient bien aimé que la course dure six tours de moins... La bagarre pour les derniers points valait son pesant de dollars, avec un Nico Hülkenberg très combattif qui a émergé devant son compatriote Adrian Sutil, opportuniste en diable pour profiter des quelques abandons devant, comme celui de son équipier Paul di Resta ou encore la même faute commise par Daniel Ricciardo. Derrière, des Williams à la dérive ont eu toutes les peines du monde à finir devant les Caterham et les Marussia, c'est tout dire.
http://www.f1i.com/f1i-features/synthese-du-grand-prix-les-huees-du-public-chapeau-bas-lauda/
Re: Grand Prix de Singapour toute la chronique avant la course (1 Vettel 2 Alonso 3 Raikkonen)
Classement des pilotes
01 S. Vettel Red Bull Racing 247
02 F. Alonso Ferrari 187
03 L. Hamilton Mercedes 151
04 K. Räikkönen Lotus 149
05 M. Webber Red Bull Racing 130
06 N. Rosberg Mercedes 116
07 F. Massa Ferrari 87
08 R. Grosjean Lotus 57
09 J. Button McLaren 54
10 P. di Resta Force India 36
11 A. Sutil Force India 26
12 S. Pérez McLaren 22
13 N. Hülkenberg Sauber 19
14 D. Ricciardo Toro Rosso 18
15 J.-E. Vergne Toro Rosso 13
16 P. Maldonado Williams 1
Classement des constructeurs
01 Red Bull Renault 377
02 Ferrari Ferrari 274
03 Mercedes Mercedes 267
04 Lotus Renault 206
05 McLaren Mercedes 76
06 Force India Mercedes 62
07 Toro Rosso Ferrari 31
08 Sauber Ferrari 19
09 Williams Renault 1
01 S. Vettel Red Bull Racing 247
02 F. Alonso Ferrari 187
03 L. Hamilton Mercedes 151
04 K. Räikkönen Lotus 149
05 M. Webber Red Bull Racing 130
06 N. Rosberg Mercedes 116
07 F. Massa Ferrari 87
08 R. Grosjean Lotus 57
09 J. Button McLaren 54
10 P. di Resta Force India 36
11 A. Sutil Force India 26
12 S. Pérez McLaren 22
13 N. Hülkenberg Sauber 19
14 D. Ricciardo Toro Rosso 18
15 J.-E. Vergne Toro Rosso 13
16 P. Maldonado Williams 1
Classement des constructeurs
01 Red Bull Renault 377
02 Ferrari Ferrari 274
03 Mercedes Mercedes 267
04 Lotus Renault 206
05 McLaren Mercedes 76
06 Force India Mercedes 62
07 Toro Rosso Ferrari 31
08 Sauber Ferrari 19
09 Williams Renault 1
Sujets similaires
» Grand Prix de Corée toute la chronique avant la course (Vettel, Raikkonen, Grosjean)
» Grand Prix du Brésil toute la chronique avant la course.( Vettel Webber Alonso)
» Grand Prix d'Italie toute la chronique avant la course (1 Vettel 2 Alonso 3 Webber)
» Grand Prix de Belgique toute la chronique avant la course (Vettel Alonso Hamilton )
» Grand Prix d'Inde toute la chronique avant la course (Vettel;Rosberg;Grosjean)
» Grand Prix du Brésil toute la chronique avant la course.( Vettel Webber Alonso)
» Grand Prix d'Italie toute la chronique avant la course (1 Vettel 2 Alonso 3 Webber)
» Grand Prix de Belgique toute la chronique avant la course (Vettel Alonso Hamilton )
» Grand Prix d'Inde toute la chronique avant la course (Vettel;Rosberg;Grosjean)
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum