Grand Prix d'Espagne résultat, essais, course. (1 Alonso 2 Räikkönen 3 Massa)

Circuit de Catalogne RSS


Barcelone, Espagne

Circuit : Race
Longueur 4.655kms
Nombre de virages 16
Circulation horaire
Capacité 107,000
Achevé en 1991
Records et statistiques
Course Date Gagnant
Première course Grand Prix d'Espagne 29 septembre 1991 Nigel Mansell
Dernière course Grand Prix d'Espagne 13 mai 2012 Pastor Maldonad
Total des courses 23
Prochaine course Grand Prix d'Espagne 12 mai 2013
Lieu/Pays : Barcelone, Espagne

1ère course de F1 : 1991

Circuit en activité (F1) : oui

Longueur : 4.655km

Nombre de tours en GP : 66

Virages : 16

Course : dans le sens des aiguilles d'une montre

Capacité d'accueil : 107,000 spectateurs

Record du tour en F1 : 1:21.670 (Kimi Raikkonen; Ferrari; 2008)

A l'origine, le circuit devait accueillir son premier Grand Prix en 1992, pour que la course coïncide avec les Jeux olympiques de Barcelone, mais tout fut fini un an avant la date prévue et le premier Grand Prix d'Espagne eut donc lieu en 1991. C'est un circuit bien connu des pilotes, car, en dehors du Grand Prix, il est également très souvent utilisé pour des essais hors saison. Au début, c'était le circuit idéal pour les dépassements, car, dans les deux derniers virages, une monoplace pouvait se mettre dans le sillage de celle qui la précédait et profiter ainsi d'un puissant appel d'air pour effectuer un dépassement dans la longue ligne droite d'arrivée. Mais depuis les changements aérodynamiques apportés aux voitures, ce n'est plus possible, à cause des turbulences créées par les ailerons arrières. En 2007, une chicane de ralentissement a été rajoutée juste avant le dernier virage afin de favoriser les dépassements, mais sans grand résultat.

Bien que critiqué régulièrement au fil des années pour être peu spectaculaire, le Grand Prix d'Espagne compte quelques moments d'anthologie. En 1991, par exemple, à un moment de la course, Ayrton Senna et Nigel Mansel se battent bec et ongle pour la deuxième place : on se souvient de cette mémorable image où ils luttent côte à côte dans la ligne droite d'arrivée. Finalement, Mansel triompha, remportant ainsi le premier Grand Prix d'Espagne couru en Catalogne, alors que Senna ne termina que cinquième. En 2006, Fernando Alonso est le premier pilote espagnol de F1 a gagner sur ses terres.
http://fr.espnf1.com/f1/motorsport/circuit/1315.html

La cinquième et prochaine manche du championnat 2013 sera disputée en Espagne, terre natale de Fernando Alonso. Comme on peut s'y attendre, le pilote Ferrari est pressé de courir devant les siens.

Les équipes connaissent très bien le Circuit de Catalunya puisqu'elles s'y rendent chaque hiver pour compléter des essais de pré-saison. Mais le week-end du 10 au 12 mai sera particulier car non seulement de précieux points seront en jeu cette fois, mais il s'agit maintenant du seul Grand Prix couru en Espagne suite à la disparition du GP d'Europe à Valence.

Bien entendu, cela signifie que cette manche prend d'autant plus d'importance pour Alonso, qui a remporté le GP d'Espagne qu'une seule fois ; c'était en 2006 avec Renault. Mais cette année, sa Ferrari lui permet d'y croire.

"Motivation supplémentaire"

"L'accueil chaleureux des fans et les sentiments que l'on ressent en Espagne sont toujours spéciaux, dès le moment que vous arrivez à l'aéroport et que vous vous dirigez vers l'hôtel et le circuit", a déclaré le double champion, qui comptera sur le soutien indéfectible de son public.

"Dès les premiers tours en piste, le vendredi et le samedi matin, vous ressentez immédiatement la passion des spectateurs dans les tribunes", a souligné Alonso. "Cela fait naître une motivation supplémentaire car vous tenez à faire quelque chose de plus qui leur permettra d'avoir quelque chose à fêter. C'est ainsi que débutent les efforts pour débloquer ce petit dixième de plus de performance, celui que vous pourchassez toujours lorsque vous êtes dans une Formule 1."


Comme son coéquipier, Felipe Massa ne compte qu'une victoire au GP d'Espagne et elle date de plusieurs années déjà. Mais l'important pour le Brésilien est de vite tourner la page sur son Grand Prix de Bahreïn, pendant lequel il a subi deux crevaisons distinctes.

"J'ai toujours aimé l'ambiance de la ville de Barcelone ainsi que celle du circuit pendant le week-end", a-t-il dit. "Le Circuit de Catalunya est le tracé que nous connaissons le mieux vu tous les essais effectués là-bas au début de l'année. C'est un circuit complexe et technique, où il est important d'avoir de bons appuis. Mon meilleur souvenir de Barcelone est survenu en 2007, lorsque j'ai signé une excellente victoire devant une foule fantastique. Je m'étais battu contre plusieurs adversaires, dont Fernando qui était alors chez McLaren. Bien entendu, je ne suis pas très satisfait de ma dernière course, à Bahreïn, alors j'espère me battre de nouveau pour les premières places."
http://fr.espnf1.com/ferrari/motorsport/story/106915.html

La piste de Valence, qui accueillait jusqu'alors le Grand Prix d'Europe, et prévue pour une alternance avec Barcelone concernant les prochains GP d'Espagne, ne devrait finalement plus recevoir de course.

Le prochain Grand Prix d'Espagne (10 au 12 mai) se déroulera sur le circuit de Catalunya comme cela se fait depuis des années. Mais si le plan d'alternance avec Valence échoue, Barcelone pourrait continuer à organiser les futures éditions de la course, seule.

La ville de Valence a abandonné son GP d'Europe et ne semble plus disposer des moyens pour accueillir la F1 une année sur deux. Les promoteurs du tracé barcelonais, qui accueillent également les essais hivernaux, souhaitent conserver leur place sur le calendrier chaque année.

"Nous sommes en mesure de remplir le contrat signé", a affirmé Artur Mas, Président de la Généralité de Catalogne.

"Depuis l'an dernier, quand j'ai parlé d'alternance, nous avons travaillé très dur et sommes en mesure de relever le défi d'une organisation chaque année", a-t-il indiqué sous forme de pression alors que la municipalité de Valence n'a pas encore répondu à ses propos.
© ESPN EMEA Ltd.
http://fr.espnf1.com/spain/motorsport/story/106939.html

C’est en 1968, à l’occasion du Grand Prix d’Espagne, que McLaren écrivit une grande page de son histoire en signant son premier podium en Formule 1, grâce à Denny Hulme. Sur la seconde manche du championnat du monde, celui qui était surnommé l’Ours se qualifia sur la première ligne au volant de la M7A, devant son coéquipier et fondateur de l’équipe, Bruce McLaren. Il franchit la ligne d’arrivée en seconde position.

Le GP de 1968 marque le retour du GP d’Espagne après une absence de 14 ans. C’est sur le court tracé (2,1 km) de Jarama que tout le monde se réunit, mais le cœur n’y est pas : Jim Clark, l’emblématique double Champion du Monde, vient de se tuer dans un accident de F2 en Allemagne.

L’émotion est alors grande dans le paddock. “Je suis bouleversé”, expliquait alors Bruce McLaren, qui trouvera lui-même la mort au volant. “Nous pensions tous que Jimmy était invincible, d’une certaine façon. Se tuer dans un accident en F2 est presque inacceptable. Mais c’est la tragique vérité”.
http://www.toilef1.com/GP-d-Espagne-1968-le-premier.html

Barcelone est un circuit rapide, fluide et technique –très exigeant avec les pneus-. Les températures y sont élevées et la surface de la piste est raisonnablement abrasive. Ce sont cependant plus que tout les importantes charges d’énergie latérales qui dictent exactement à quel point les enveloppes se dégradent.

Trois arrêts sont attendus, comme l’an dernier. Le tracé de 4.655 km propose 16 virages (majoritairement des droits), et place l’accent sur le pneu gauche, qui assure l’essentiel du travail.

L’an dernier, les durs et les tendres avaient été proposés. Cette saison, les mélanges sont globalement plus tendres que leurs équivalents 2012, et le medium 2013 correspond presque au tendre de l’an dernier. Le top 5 avait adopté une stratégie à trois arrêts lors du dernier Grand Prix d’Espagne, prenant le départ en tendres. Le mieux classé des pilotes en deux arrêts était arrivé huitième, après avoir pris le départ de la dernière position.

La clé pour un tour rapide à Barcelone réside dans la découverte du bon compromis entre grip aérodynamique et grip mécanique. La majorité des équipes aligne un réglage rigide à l’avant pour favoriser l’entrée en courbe, mais privilégient la douceur à l’arrière pour gagner de la traction.

Les changements de direction du vent sont une variable significatrice à Barcelone. Ils ont un impact important sur l’équilibre de la monoplace et pour les réglages, notamment dans le premier virage.

Neuf des dix dernières courses disputées sur cette piste ont été remportées depuis la pole position. L’an dernier ne fit pas exception. Les qualifications seront donc cruciales, signifiant que l’utilisation d’un train additionnel pour les essais libres sera déterminante pour finaliser des réglages idéaux.
http://www.toilef1.com/Le-carnet-de-bord-technique-de.html

Presque chaque année, les règles de la Formule 1 évoluent afin de créer plus de spectacle ou d’améliorer la sécurité des pilotes. Depuis quelque temps, une idée revient assez fréquemment dans les paddocks, celle du permis à points.

La semaine prochaine, à Barcelone, une idée dans le même genre pourrait être de nouveau mise sur la table des discussions entre les patrons d’écurie et la FIA. En effet, selon le Times et l’AFP, Charlie Whiting va rencontrer les patrons d’écurie afin de discuter d’un système où les fautes commises durant les grands prix seraient accumulées en points d'inaptitudes jusqu’à atteindre la sanction d’une suspension de grand prix, afin d’arrêter de pénaliser le pilote d’une sanction de places pour le Grand Prix suivant.

« Il faut être prudent sur ce sujet. C’est un débat délicat car il faut s’assurer que le pilote mérite bien une suspension. Nous allons étudier comment tout ça pourrait fonctionner si c’était mis en place », a déclaré Charlie Whiting.
http://www.tout-f1.com/toute-l-actu/divers-et-insolites/un-nouveau-systeme-de-penalite-etudie-a-barcelone

La Fédération Internationale de l'Automobile (FIA) a dévoilé mercredi les deux zones DRS mises en place pour le Grand Prix d'Espagne.

Le circuit de Catalunya situé à Barcelone offrira donc deux endroits aux pilotes pour dépasser plus facilement, en ouvrant leur aileron arrière. Comme depuis le début de la saison, ce seront les mêmes pour toute la durée du week-end.

La première zone sera située entre les virages 9, Campsa et 10, La Caixa, avec un point de détection avant le virage 9. La deuxième zone sera installée dans la ligne droite d'arrivée, avec un point de détection situé avant le virage 16.


http://fr.espnf1.com/f1/motorsport/story/107274.html

Avantage au poleman

Les qualifications ont toujours été déterminantes en Catalogne : neuf des dix dernières courses disputées sur cette piste ont été remportées depuis la pole position. L’an dernier n’a pas fait exception, malgré le DRS (introduit en 2011), avec la victoire du poleman Pastor Maldonado. A ce jour, après quatre manches, Sebastien Vettel est le pilote qui est partie de la première place de grille le plus souvent (deux poles, contre une chacun à Nico Rosberg et Lewis Hamilton, qui ne s’est jamais imposé en Espagne). Si le Champion du monde en titre est le favori, la hiérarchie dépendra de l’ampleur du développement de chaque écurie. Si McLaren va apporter un nouveau package assez conséquent pour faire progresser une MP4/28 mal née, toutes les formations vont introduire sur ce juge de paix aérodynamique de nouvelles pièces assez conséquentes (fond plat, ailerons avant et arrière, échappements, etc.), fruits d’une dizaine de semaine de travail en soufflerie à l’usine. Les performances de Lotus seront particulièrement scrutées alors que son directeur technique James Allison est en partance.

Quel impact pour le nouveau Pirelli dur ?

Le manufacturier italien proposera des médiums et des tendres en Espagne. Un choix d’autant plus conservateur que le mélange dur a été modifié pour se rapprocher de la spécification 2012 : “Nous allons effectivement amener une version révisée de notre pneu dur, dont les caractéristiques sont plus proches du mélange 2012, confirme Paul Hembery, le directeur de Pirelli Motorsport. Ce nouveau pneu offre une fenêtre de fonctionnement à température plus large, mais délivre un petit peu moins de performance pure. Cela permettra aux équipes d’envisager de plus larges palettes stratégiques en course qu’auparavant. Les autres produits resteront inchangés cette année. Il s’agit presque d’une tradition pour nous, puisque nous avions déjà fait évoluer notre pneu dur au Grand Prix d’Espagne 2011, lors de notre première saison en F1.” Si certains estiment que ce changement pourrait défavoriser Mercedes en particulier (cliquez ici pour lire notre article), il est encore trop tôt pour connaître l’impact précis de cette mesure.

Entre le médium et le tendre, la différence au tour est comprise entre 0,5 et 0,8 seconde. On devrait assister à des stratégies à deux ou – plus probablement – trois arrêts (aux tours 10, 26 et 44).

Prophète en son pays ?

S’il est un candidat au titre pour lequel le Grand Prix d’Espagne présente un lourd enjeu, c’est bien Fernando Alonso. Après un abandon en Malaisie et un problème technique qui a ruiné sa course à Bahreïn, le régional de l’étape n’occupe que le quatrième rang au classement, avec pas moins de 30 points de retard sur le leader Vettel… La F138 n’est pas la monoplace la plus rapide du plateau, mais Alonso est toujours galvanisé sur ses terres. Avec un peu de réussite (celle qui ne le quittait pas la saison passée) et de meilleures qualifications, il pourrait monter sur le podium. Mais cela sera-t-il suffisant ?

http://www.f1i.com/f1i-features/les-enjeux-du-grand-prix-despagne-mercredi/

Premier Grand Prix européen de la saison, le Grand Prix d’Espagne se déroulera pour la 23e année consécutive sur le circuit de Catalunya. L’édition inaugurale du circuit se déroula en 1991, avec la victoire de Nigel Mansell.

Au cours de ces 22 années de compétition, 13 pilotes différents se sont imposés à Barcelone ; 10 de ces 13 pilotes étant des champions du monde : Nigel Mansell en 1991 et 1992, Alain Prost en 1993, Damon Hill en 1994, Michael Schumacher en 1995, 1996, 2001, 2002, 2003 et 2004, Jacques Villeneuve en 1997, Mika Hakkinen en 1998, 1999 et 2000, Kimi Räikkönen en 2005 et 2008, Fernando Alonso en 2006, Jenson Button en 2009 et enfin Sebastian Vettel en 2011.

A noter aussi que depuis 2006, sept pilotes différents sont montés sur la plus haute marche du podium : Alonso en 2006, Felipe Massa en 2007, Räikkönen en 2008, Button en 2009, Mark Webber en 2010, Vettel en 2011 et Pastor Maldonado en 2012.

En ce début de campagne 2013, trois pilotes différents se sont déjà imposés (Räikkönen en Australie, Vettel en Malaisie et à Bahrein ainsi que Alonso en Chine), mais beaucoup d’autres peuvent prétendre à une victoire en Espagne.
http://www.toilef1.com/Espagne-7-vainqueurs-differents.html

Virages 1 & 2 : une portion rapide marquée par un vif changement de direction entre les deux. Pour réaliser un bon tour, il est capital de sortir du virage 2 avec beaucoup de vitesse et de rester sur la bonne trajectoire pour le très rapide virage 3. Le virage 1 est un des rares endroits offrant une possibilité de dépassement.

Virages 3 & 4 : la nature très rapide de ce virage 3 et du 4 plus serré impose de très fortes contraintes aux pneus, en particulier l’avant gauche. Virage 5 : le freinage en descente pour le virage 5 peut facilement entrainer un blocage des roues avant parce qu’il est en dévers.

Virages 7 & 8 : une séquence difficile en montée.

Virage 10 : le plus lent du circuit, à pleine charge de carburant, il se passe en première ou en seconde, avant une sortie large menant au virage 11 qui, lui, se négocie à fond. Le 10 propose un excellent test pour la motricité de la voiture.

Virages 14 & 15 : une portion plus technique du tracé, avec des gros vibreurs que les pilotes seront avisés de ne pas attaquer. La voiture n’est pas réglée pour encaisser cela.

Virage 16 : la voiture doit impérativement être bien équilibrée dans le 16 afin de profiter au maximum de la longue ligne droite. En qualifications, il se passe pratiquement à fond, mais avec le plein d’essence et des pneus un peu usés, cela devient plus compliqué.

Ligne droite de départ/arrivée : n’étant pas l’une des plus longues du calendrier, une utilisation efficace du DRS aidera notablement au dépassement.

Revêtement : il est assez abrasif, cela signifie donc que, avec le profil du circuit, les pneus sont doublement mis à l’épreuve.
http://www.toilef1.com/Espagne-Le-guide-de-l-ingenieur-de.html

Circuit favori des écuries pour les essais hivernaux depuis de nombreuses années, Barcelone est le lieu idoine pour entériner la hiérarchie qui s'est dégagée lors des quatre premières courses de la saison et pour lancer la partie européenne du Championnat.

Red Bull arrive en tant que favorite mais Ferrari, Lotus et Mercedes pourraient contester cette suprématie dimanche à l'occasion de la course qui donne toujours un avant-goût de ce que sera le classement final du championnat.

En hausse
Après sa deuxième place remportée à Bahreïn qui le positionne a 10 points seulement du leader du Championnat, Sebastian Vettel, on ne parle que de Kimi Räikkönen ces derniers temps et notamment de sa destination pour la saison 2014. Les plus grandes équipes souhaiteraient bénéficier de la constance et du talent du pilote finlandais que Lotus veut bien entendu conserver.

Sebastian Vettel sera bien entendu l'homme à battre. Le pilote Red Bull est aujourd'hui le seul à avoir remporté deux courses cette saison. Il a en outre remporté le GP d'Espagne en 2011. Le quatrième titre est toutefois loin d'être en poche. Fernando Alonso connaît des soucis mécaniques inhabituels sur la Ferrari et Lotus n'a pas encore réglé ses soucis en qualifications. Les pneumatiques médiums et les nouveaux pneumatiques durs devraient convenir à la RD neuf ce week-end. Et Red Bull aurait tort de ne pas en profiter car les deux prochaines courses, à Monaco et au Canada, pourraient offrir des scénarios très différents eu égard à la configuration de la piste.

En baisse
Williams, tenante du titre, se présente à Barcelone sans avoir marqué un seul point cette saison. Pastor Maldonado et Valtteri Bottas, les deux pilotes maison, dont le premier a remporté son unique victoire en Formule 1 en 2012 à Montmelo, comptent pour meilleur résultat une 11e palce. En outre, Williams, qui avait redressé la barre la saison dernière avec cette victoire, a affiché des pertes financières importantes cette semaine. La bonne nouvelle est venue du responsable des opérations piste, Xevi Pujolar, qui s'est montré optimiste à l'approche de la course de ce week-end.

Jean-Éric Vergne est-il en train de perdre la bagarre qui l'oppose à son coéquipier chez Toro Rosso, Daniel Ricciardo ? L'Australien a impressionné en Chine en entrant dans la troisième partie de la qualification et en terminant 7e. Il occupe aujourd'hui la 13e place du championnat avec six points contre la 15e pour Vergne qui ne compte qu'une 10e place ramenée du Grand Prix de Malaisie. La saison est encore longue mais le Français se doit de réagir à l'arrivée en Europe.

Points chauds

Pneumatiques (encore !)
Oui, tout recommence à Barcelone, y compris en ce qui concerne les pneumatiques puisque, comme en 2011, Pirelli amène en Catalogne une version revue de son pneu dur et que lors des essais libres les équipes pourront utiliser un train supplémentaire de "super durs". On devrait donc voir les équipes tourner davantage vendredi matin et des stratégies plus ouvertes dimanche. Red Bull pense que Pirelli aurait dû aller plus loin et modifier aussi d'autres types de pneumatiques. Le sujet continuera de faire débat ce week-end.

James Allison
Lotus a perdu son directeur technique James Allison et c'est une mauvaise nouvelle pour Enstone qui se targue souvent du fait que ses employés, à commencer par le plus célèbres d'entre eux, Kimi Räikkönen, ne reste pas seulement pour le salaire mais aussi pour l'état d'esprit. Allison va rejoindre un concurrent après qu'il a joué un rôle important dans les succès de Lotus ces deux dernières années. Ferrari, McLaren et Mercedes sont pressenties pour accueillir le Britannique.

Évolutions
Toutes les équipes, sans exception, apportent en Espagne des nouveautés à leurs monoplaces. C'est le résultat des leçons qu'elles ont apprises sur les quatre premières courses. Une attention un peu plus soutenue se portera toutefois sur McLaren et sur Williams, deux des équipes n'ont pas très bien débuté en 2013. Le train de pneumatiques supplémentaires fourni par Pirelli sera donc particulièrement utile lors des premiers essais de vendredi. La journée devrait être chargée. À la fin de cette dernière, les premiers arbitrages sont effectués par les équipes en vue de la journée de samedi et de la qualification.

Essais

On va beaucoup parler du retour des essais privés pendant la saison à l'occasion de ce week-end. Et cette fois, il n'y a pas que Ferrari, propriétaire de son propre circuit, qui milite pour cette solution. Avec de nouveaux moteurs en vue pour l'année prochaine, une grande partie du paddock espère que, malgré le coût que cela engendre, des journées d'essais supplémentaires seront programmées. La question va être de savoir si ce point pourra être résolu à l'amiable ou pas. Et c'est là que le défaut d'Accords Concorde se fait cruellement ressentir

Autour du Grand Prix

Le Circuit de Catalunya est le cinquième à accueillir une manche du championnat F1, après ceux de Pedralbes, Jarama, Montjuic et Jerez
La victoire de Sebastian Vettel il y a deux ans a été la première en 11 ans à ne pas être remportée par le poleman
Dans le long virage 3, les pilotes subissent 3,2 G pendant cinq secondes
En 1986, au GP d'Espagne, à Jerez, Ayrton Senna a gagné pour 0"014 devant Nigel Mansell, le record de la plus course victoire en F1

Attaque de stats

La F1 a utilisé le Circuit de Catalunya pour la première fois en 1991; Nigel Mansell avait effectué une manoeuvre culottée contre Ayrton Senna au premier virage
Barcelone a présenté le GP d'Espagne au Parc Montjuich quatre fois entre 1969 et 1975 ; il a été jugé trop dangereux en 1975 lorsque la voiture de Rolf Stommelen est passée par-dessus les rails, tuant cinq spectateurs
Le parc a ensuite été grandement retravaillé pour les Jeux Olympiques de 1992
La première course à porter le nom 'Grand Prix d'Espagne' a été présentée en 1913, mais les organisateurs ont utilisé les règlements applicables aux voitures de tourisme et non la formule de Grand Prix en vigueur à l'époque

Circuit
Il y a de bonnes raisons pour lesquelles les équipes reviennent sur le Circuit de Catalunya chaque année pour leurs essais pré-saison. Ses longs virages nécessitent de très bons appuis alors que la longue ligne droite exige une traînée minime. Autrement dit, si vous êtes rapide ici, vous pourriez être rapide partout ou presque. Malheureusement, tous ces virages rapides réduisent le nombre d'opportunités pour dépasser. Le premier virage demeure un des meilleurs endroits pour effectuer une tentative, alors que le freinage intense du virage 10 peut ouvrir un passage si la voiture de tête rate le difficile virage précédent. Les monoplaces roulent à fond sur 60% ; pas de quoi mettre à mal les propulseurs, sauf si vous êtes Ferrari ou Sauber : ces deux équipes ont déjà vu leur allocation de moteurs diminuer. Bridgestone fournira des gommes dures et tendres ce week-end. Les pilotes devront surveiller le pneu avant gauche, car si les équipes adoptent des stratégies à un arrêt comme prévu (si la piste demeure sèche), l'usure sera importante.

L'année dernière
1 Pastor Maldonado (VEN) Williams FW34 1:39'09.145
2 Fernando Alonso (ESP) Ferrari F2012 +3.195
3 Kimi Räikkönen (FIN) Lotus E20 +3.884
4 Romain Grosjean (FRA) Lotus E20 +14.799
5 Kamui Kobayashi (JPN) Sauber C31 +1'04.641
6 Sebastian Vettel (GER) Red Bull RB8 +1'07.576
7 Nico Rosberg (GER) Mercedes WO3 +1'17.919
8 Lewis Hamilton (GBR) McLaren MP4-27 +1'18.140
9 Jenson Button (GBR) McLaren MP4-27 +1'25.246
10 Nico Hülkenberg (GER) Force India VJM05 +1 tour

Météo
50% de chances de pluie vendredi, ce qui pourrait mettre quelques bâtons dans les roues des équipes qui espèrent travailler sur leurs nouveautés. Le reste du week-end devrait être sec. Il fera 10°C de moins qu'à Bahreïn.

Pilote commissaire
Le champion du monde 1980 Alan Jones occupera la fonction de commissaire-pilote ce week-end en Espagne. L'Australien de 66 ans, pilote chez Williams entre 1978 et 1981, officiera pour la quatrième fois à ce poste depuis le début de la saison 2010. Mais ce sera la première en Europe. Il était présent en Corée en 2010, au Japon en 2011 et en Corée l'année dernière.

Pronostic ESPN
Les équipes ont beaucoup travaillé depuis Bahreïn, alors il est difficile de faire un pronostic mais il y a une équipe qui veut briller pour rester dans le sillage de Red Bull, c'est Ferrari. À domicile, on voit Fernando Alonso s'imposer, sept ans après sa victoire en 2006 sur la Renault.

© ESPN EMEA Ltd.
http://fr.espnf1.com/spain/motorsport/story/107312.html

Fernando Alonso a signé le meilleur temps de la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Espagne, deux dixièmes devant Felipe Massa.

Le double Champion du monde s’est hissé en tête de la feuille des temps peu avant le drapeau à damier, profitant d’une piste séchante.

Aux troisième et quatrième rangs, joli tir groupé des pilotes tricolores, Jean-Eric Vergne, toujours à l’aise sous la pluie, précédant Romain Grosjean, qui a retrouvé ses sensations au volant de la Lotus E21.

Le cinquième temps est revenu à Adrian Sutil devant la Mercedes de Lewis Hamilton et la Williams de Valtteri Bottas. L’équipe de Grove dispose de nombreuses nouveautés au Circuit de Catalunya. Elle espère remonter la pente après un début de championnat difficile.

Le top 10 est complété par Kimi Räikkönen, Nico Rosberg et Paul di Resta. Jules Bianchi s’est adjugé le 18ème temps, une grosse seconde devant son équipier Rodolfo Gonzalez, qui a mis la main au portefeuille pour remplacer Max Chilton ce vendredi matin.

Notez que McLaren a très peu tourné durant cette heure et demie d’essais. L’équipe basée à Woking n’a pas voulu prendre le moindre risque sur une piste détrempée alors que ses deux MP4-28 sont équipées de plusieurs nouveautés.

Retrouvez ci-dessous le classement complet de la première séance d'essais libres du Grand Prix d'Espagne :
Pos Pilote Equipe Temps Ecart Tours
01 F. Alonso Ferrari 1:25.252 20
02 F. Massa Ferrari 1:25.455 + 0.203 20
03 J. Vergne Toro Rosso 1:25.667 + 0.415 25
04 R. Grosjean Lotus 1:26.042 + 0.790 21
05 A. Sutil Force India 1:26.212 + 0.960 24
06 L. Hamilton Mercedes 1:26.374 + 1.122 19
07 V. Bottas Williams 1:26.456 + 1.204 20
08 K. Räikkönen Lotus 1:26.614 + 1.362 21
09 N. Rosberg Mercedes 1:26.621 + 1.369 21
10 P. di Resta Force India 1:26.755 + 1.503 16
11 D. Ricciardo Toro Rosso 1:26.940 + 1.688 26
12 N. Hulkenberg Sauber 1:27.061 + 1.809 24
13 S. Perez McLaren 1:27.135 + 1.883 6
14 E. Gutierrez Sauber 1:27.250 + 1.998 26
15 P. Maldonado Williams 1:27.576 + 2.324 24
16 H. Kovalainen Caterham 1:28.373 + 3.121 14
17 G. van der Garde Caterham 1:28.600 + 3.348 19
18 J. Bianchi Marussia 1:28.887 + 3.635 14
19 S. Vettel Red Bull Racing 1:29.457 + 4.205 11
20 M. Webber Red Bull Racing 1:29.473 + 4.221 21
21 R. Gonzalez Marussia 1:30.314 + 5.062 13
22 J. Button McLaren No time
http://www.f1i.com/infos/el1-alonso-le-plus-rapide-mclaren-prudente/

Inauguré en 1991, le Circuit de Catalunya est malheureusement réputé pour le peu d’action qu’il offre en piste. Les dépassements y sont trop rares et la course s’est souvent résumée à une longue procession jusqu’au drapeau à damier. En 22 éditions sur ce tracé, le vainqueur du Grand Prix d’Espagne s’est élancé 17 fois depuis la pole, comme ce fut le cas l’an dernier avec Pastor Maldonado.

Qui plus est, cette piste de Montmélo est l’un des terrains privilégiés pour les essais de pré-saison depuis sa première figuration au calendrier en 1991. Les pilotes connaissent donc ce tracé comme leur poche tant ils y ont tourné, à l’image de Jenson Button qui y a effectué près de 7.500 boucles dans sa carrière, le record de la grille 2013. Mais même pour les plus jeunes, cette piste semble avoir perdu de sa saveur.

"J’ai tellement roulé sur ce circuit que je ne peux plus y trouver de difficultés de pilotage", confie Charles Pic. Si le natif de Montélimar n’effectue que sa seconde saison en Formule 1, il a déjà beaucoup fréquenté le Circuit de Catalunya durant ses années passées en formules de promotion. Il faut en effet savoir qu’un double meeting de GP2 et GP3 Series s’y déroule chaque année en marge du Grand Prix.

Pourtant, les ingrédients de ce tracé espagnol sembleraient avoir tout pour plaire. Relief varié, virages lents et courbes rapides, longues lignes droites… L’ensemble est très varié.

"Tout le circuit barcelonais est intéressant, comme il inclut tous les types de virages, indique Sebastian Vettel. Ma partie favorite reste le premier secteur (entre la ligne de départ et le virage T4, ndlr) parce que les courbes y sont rapides."

Départ en trombe

Ce premier secteur donne effectivement le ton dès le départ. Une fois les feux éteints, les monoplaces ont 730 mètres avant de s’engouffrer dans l’enchaînement T1-T2. Il s’agit de la plus longue distance séparant la grille de départ d’un premier virage sur tout le calendrier.

Lors d’un tour complet, cette ligne droite est tout de même longue de 1.050 mètres et les F1 y atteignent les 310 km/h. La décélération est importante à l’approche des virages Elf (T1) et Abolafio (T2) puisque les pilotes retombent à 140 km/h. La troisième courbe, qui porte le nom de Renault (T3), est généralement appréciée des pilotes. Il s’agit d’un long droit rapide qu’il faut bien négocier : les monoplaces ont tendance à y survirer comme la courbe est en montée. À cet endroit, le temps de réponse du moteur est capital pour ne pas amplifier ce phénomène. Il peut en effet s’avérer destructeur pour les pneus lorsque la voiture glisse latéralement.

Le dernier secteur (entre T10 et la ligne d’arrivée) est quant à lui beaucoup plus lent. C'est d’autant plus vrai depuis 2007 lorsque la Chicane RACC (T14 et T15) fut inaugurée. À l’origine, les dépassements étaient plus fréquents dans ce secteur car il était possible d’utiliser correctement le phénomène d’aspiration avant de dépasser. Mais avec les progrès réalisés dans le domaine aéro, il est progressivement devenu plus difficile pour les pilotes d'opérer des dépassements. La raison est simple : les turbulences sont devenues trop nombreuses derrière les monoplaces et dépasser n’était dès lors plus légion dans l’ancien virage T13 (aujourd’hui Europcar). La nouvelle chicane devait permettre aux voitures de se rapprocher les unes des autres et de favoriser les passes d’armes. Un échec que souligne très sobrement Mark Webber : "Cette chicane rend le dernier secteur très frustrant".

DRS et double KERS

Le retour sur la longue ligne droite de départ et d’arrivée peut pratiquement s’effectuer pied au plancher, grâce à ce dernier virage de Catalunya (T16) très progressif. À partir de là, l’utilisation simultanée du KERS et du DRS peut aujourd’hui changer la donne, comme l’explique Rémi Taffin, directeur des prestations piste de Renault Sport F1.

"La ligne droite des stands offre la possibilité d’utiliser à deux reprises un KERS complètement chargé, puisque la remise à zéro du compteur d’énergie s’effectue au passage sur la ligne de chronométrage, explique-t-il. Une double utilisation est utile pour dépasser, mais cela sollicite beaucoup le système de refroidissement du KERS."

Ces artifices risquent donc bien de rajouter un peu de piment sur un circuit où l’habitude s’est installée au fil des années, à force d’être sur-utilisé.
http://www.f1i.com/f1i-features/grand-prix-despagne-le-circuit-a-la-loupe/

Sebastian Vettel a réalisé le meilleur temps à l’issue de la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix d’Espagne.

Le triple Champion du monde en titre a devancé d’un rien – de 17 millièmes exactement – son rival Fernando Alonso, qui évolue à domicile ce week-end au Circuit de Catalunya. Mark Webber, troisième, suit à seulement 87 millièmes de son équipier.

Troisième l’an dernier derrière Pastor Maldonado et Alonso, Kimi Räikkönen s’est adjugé le quatrième temps cet après-midi au volant de sa Lotus, à seulement deux dixièmes de la RB9. Le Finlandais a précédé d’un petit dixième Felipe Massa et Lewis Hamilton.

Nico Rosberg, Adrian Sutil, Jean-Eric Vergne et Paul di Resta complètent le top 10 d’une séance relativement calme. Le Français espère inscrire quelques points pour Toro Rosso ce dimanche après un dernier Grand Prix éprouvant à Bahreïn.

Du côté des autres pilotes tricolores, Romain Grosjean a terminé au 18ème rang, deux places devant Jules Bianchi, qui a devancé de neuf dixièmes son équipier Max Chilton. Charles Pic, qui a dû céder son baquet à Heikki Kovalainen ce matin, a signé l’avant-dernier temps, à une seconde de Giedo van der Garde.


Retrouvez ci-dessous le classement complet de la deuxième séance d'essais libres du Grand Prix d'Espagne :
Pos Pilote Equipe Temps Ecart Tours
01 S. Vettel Red Bull Racing 1:22.808 34
02 F. Alonso Ferrari 1:22.825 + 0.017 35
03 M. Webber Red Bull Racing 1:22.891 + 0.083 36
04 K. Räikkönen Lotus 1:23.030 + 0.222 32
05 F. Massa Ferrari 1:23.110 + 0.302 37
06 L. Hamilton Mercedes 1:23.140 + 0.332 35
07 N. Rosberg Mercedes 1:23.398 + 0.590 45
08 A. Sutil Force India 1:23.840 + 1.032 37
09 J. Vergne Toro Rosso 1:24.058 + 1.250 31
10 P. di Resta Force India 1:24.104 + 1.296 25
11 D. Ricciardo Toro Rosso 1:24.175 + 1.367 32
12 J. Button McLaren 1:24.306 + 1.498 35
13 S. Perez McLaren 1:24.854 + 2.046 31
14 V. Bottas Williams 1:24.888 + 2.080 38
15 N. Hulkenberg Sauber 1:25.167 + 2.359 38
16 P. Maldonado Williams 1:25.321 + 2.513 32
17 E. Gutierrez Sauber 1:25.441 + 2.633 37
18 R. Grosjean Lotus 1:25.851 + 3.043 36
19 G. van der Garde Caterham 1:25.963 + 3.155 30
20 J. Bianchi Marussia 1:26.078 + 3.270 31
21 C. Pic Caterham 1:26.930 + 4.122 35
22 M. Chilton Marussia 1:26.970 + 4.162 26

http://www.f1i.com/infos/el2-vettel-alonso-et-webber-dans-un-mouchoir-de-poche/

... et on recommence ? La hiérarchie des premiers essais à Barcelone ne fait que confirmer celles des premiers Grands Prix de la saison, malgré l’espace de trois semaines qui a permis aux équipes de travailler d’arrache-pied pour présenter un nombre impressionnant d’évolutions sur les monoplaces. Comme chaque team progresse, le verdict du chrono n’est pas différent : Red Bull et Ferrari sont devant, Lotus en embuscade, Mercedes en outsider et McLaren en difficulté. Les RB9 ont semblé faciles sur les pneus, y compris dans les longs runs, tandis que la Ferrari d’un Alonso survolté pourrait surprendre en qualification. Améliorer la vitesse sur un tour constitue en effet une priorité dans le développement actuel de la Scuderia, a indiqué Nikolas Tombazis, le designer de la F138. Cela promet pour la séance de qualification demain, devant les supporters de Fernando !

Un tout petit ton en dessous des deux top teams se situe Lotus, avec Kimi Räikkönen à deux dixièmes de Vettel en pneus tendres, tandis que Romain Grosjean (18ème) a surtout tourné avec les nouvelles gommes dures, dans un rythme constant, même s’il se plaint de graining. C’est valable dans toutes les écuries, avec une forte inquiétude pour le pneu avant gauche qui souffre beaucoup sur ce tracé exigeant. Il s’agira donc de ménager les gommes en course. Un incident a d’ailleurs marqué cette journée : un pneu arrière gauche délaminé sur la Force India de Paul di Resta, comme sur la Mercedes de Lewis Hamilton à Sakhir. Pirelli enquête encore, mais le manque d’essais et les températures faibles rencontrées lors des tests de février n’ont pas permis d’évaluer l’endurance des pneus sur ce circuit. Personne n’est donc à l’abri...

Force India s’impose comme la cinquième meilleure voiture du plateau, juste derrière Mercedes qui a davantage de problème de dégradation des pneumatiques et devant McLaren toujours dans le doute. Jean-Éric Vergne a réussi un très bon vendredi en se hissant dans le top 10 (entre les deux Force India) après avoir signé un impressionnant 3ème chrono sur une piste humide le matin. JEV doit absolument battre Ricciardo en qualification demain pour relever la tête. Grosjean n’a pas tourné en gomme tendre pour faire un temps, il ne faut donc pas s’inquiéter de son 18ème rang. Bianchi est 20ème derrière la première Caterham, celle de van der Garde, Pic ayant cédé son volant à Kovalainen pour la première séance.

Beaucoup de travail attend les équipes demain, avec seulement 60 minutes pour continuer à valider de nouvelles pièces tout en préparant la séance de qualification, très importante sur cette piste dont on connaît la réputation en matière de dépassements.


http://www.f1i.com/f1i-features/synthese-du-vendredi-on-prend-les-memes-2/

Une première ligne 100% Mercedes !

11 mai 2013 - 15h00, par D. Thys

La température ambiante est de 20° et celle de la piste est de 36 à quelques instants du début de la séance qualificative du Grand Prix d’Espagne, cinquième manche du championnat 2013 de F1.

Il ne pleut pas et il n’y a aucun risque que cela arrive d’ici à la fin de la séance. En revanche il y a beaucoup de vent.

Q1 - 20 minutes

Il faut attendre quatre minutes pour voir les premières monoplaces s’élancer en piste et c’est Ricciardo qui signe le premier chrono de cet après-midi en 1’24”100.

Plusieurs pilotes se relayent ensuite en tête du classement : Nico Hulkenberg (1’23”760), Jean-Eric Vergne (1’23”467), Kimi Raikkonen (1’23”087), Fernando Alonso (1’22”264), Nico Rosberg (1’21”913 en pneus tendres), Lewis Hamilton (1’21”728 en pneus tendres)

A noter que Pastor Maldonado risque une pénalité pour avoir gêné Jenson Button à la fin de son tour rapide. Il est arrivé la même chose à Kimi Raikkonen avec Gutiérrez alors que le Finlandais allait signer le meilleur temps en pneus... durs !

Les six pilotes éliminés sont : Jules Bianchi, Giedo van der Garde, Max Chilton, Charles Pic, Pastor Maldonado et Valtteri Bottas.

Q2 - 15 minutes

Les premières monoplaces s’élancent alors que la piste est ouverte depuis trois minutes. C’est Gutiérrez qui signe le premier chrono en 1’22”910. Tous les pilotes sont en pneus tendres désormais, c’est-à-dire avec le mélange médium de Pirelli.

Plusieurs pilotes se relayent ensuite en tête de la feuille des temps : Nico Hulkenberg (1’22”708), Kimi Raikkonen (1’21”676), Fernando Alonso (1’21”646) et Sebastian Vettel (1’21”602) et finalement Lewis Hamilton (1’21”001).

Cette fois-ci, c’est Mark Webber qui a été gêné par Felipe Massa. Cet incident va être examiné par les commissaires après la fin de cette qualification.

Les six pilotes éliminés sont : Esteban Gutiérrez, Nico Hulkenberg, Jenson Button, Adrian Sutil, Jean-Eric Vergne et Daniel Ricciardo.

Q3 - 10 minutes

Raikkonen, Rosberg, Alonso, Grosjean et Massa s’élancent dès les premières minutes de la Q3.

C’est Kimi Raikkonen qui s’installe immédiatement en tête du classement en 1’21”539, mais Nico Rosberg (1’20”824) fait mieux quelques instants plus tard.

Il reste un peu moins de trois minutes et les dix pilotes se relancent en piste. Pour les Red Bull, Perez et Hamilton, ce sera la première et unique tentative.

Finalement, personne ne parvient à déloger Nico Rosberg de la pole position puisque l’Allemand améliore son propre meilleur temps en 1’20”718.

C’est la troisième pole position consécutive pour Mercedes et la deuxième pour Nico Rosberg après celle signée il y a trois semaines à Bahreïn.
Pos. Pilote Equipe Temps Q1 Temps Q2 Temps Q3
01 Nico Rosberg Mercedes AMG 1:21.913 1:21.776 1:20.718
02 Lewis Hamilton Mercedes AMG 1:21.728 1:21.001 1:20.972
03 Sebastian Vettel Red Bull Renault 1:22.158 1:21.602 1:21.054
04 Kimi Raikkonen Lotus Renault 1:22.210 1:21.676 1:21.177
05 Fernando Alonso Ferrari 1:22.264 1:21.646 1:21.218
06 Felipe Massa Ferrari 1:22.492 1:21.978 1:21.219
07 Romain Grosjean Lotus Renault 1:22.613 1:21.998 1:21.308
08 Mark Webber Red Bull Renault 1:22.342 1:21.718 1:21.570
09 Sergio Perez McLaren Mercedes 1:23.116 1:21.790 1:22.069
10 Paul di Resta Force India Mercedes 1:22.663 1:22.019 1:22.233
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11 Daniel Ricciardo Toro Rosso Ferrari 1:22.905 1:22.127
12 Jean-Eric Vergne Toro Rosso Ferrari 1:22.775 1:22.166
13 Adrian Sutil Force India Mercedes 1:22.952 1:22.346
14 Jenson Button McLaren Mercedes 1:23.166 1:22.355
15 Nico Hulkenberg Sauber Ferrari 1:23.058 1:22.389
16 Esteban Gutierrez Sauber Ferrari 1:23.218 1:22.793
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17 Valtteri Bottas Williams Renault 1:23.260
18 Pastor Maldonado Williams Renault 1:23.318
19 Giedo Van der Garde Caterham Renault 1:24.661
20 Jules Bianchi Marussia Cosworth 1:24.713
21 Max Chilton Marussia Cosworth 1:24.996
22 Charles Pic Caterham Renault 1:25.070
http://motorsport.nextgen-auto.com/Barcelone-Rosberg-en-pole-Hamilton-a-ses-cotes,60648.html

Fernando Alonso a livré un véritable festival cet après-midi sur ses terres, au Circuit de Catalunya, pour remporter sa seconde victoire de la saison, la 32ème de sa carrière.

Parti de la cinquième place sur la grille de départ, la star espagnole a pris un excellent envol à l’extinction des feux rouges, dépassant Kimi Räikkönen et Lewis Hamilton en quelques virages.

Il a ensuite pris le meilleur sur Sebastian Vettel et Nico Rosberg pour ne plus jamais quitter le commandement de son Grand Prix national. Au terme des 66 tours de course, l’homme fort de la Scuderia Ferrari s’est imposé avec une douzaine de secondes d’avance sur Kimi Räikkönen, très bon deuxième à l’arrivée après avoir observé un arrêt de moins que ses adversaires. Felipe Massa complète le podium à une vingtaine de secondes de son chef de file.

Quatrième, Sebastian Vettel a limité les dégâts au volant d’une Red Bull trop gourmande avec ses pneumatiques. Le triple Champion du monde en titre a concédé plus d’une minute à Alonso au drapeau à damier.

Mark Webber s’est adjugé la cinquième place devant le poleman Nico Rosberg et la Force India de Paul di Resta. Comme attendu, les Mercedes se sont écroulées en course, dégradant trop leurs pneumatiques. Deuxième sur la grille, Lewis Hamilton a terminé hors des points, au 12ème rang, à un tour du vainqueur. Le top 10 est complété par Jenson Button, Sergio Pérez et Daniel Ricciardo.

Du côté des pilotes tricolores, très peu de réussite pour Romain Grosjean et Jean-Eric Vergne, tous deux victimes de soucis mécaniques. Dans le fond de la feuille des temps, Charles Pic (17ème) a remporté son duel face à son compatriote Jules Bianchi (18ème), une dizaine de secondes les séparant à l’arrivée.

Cliquez ici pour découvrir toutes les photos de la course du Grand Prix d'Espagne.
Pos Pilote Equipe Tours Ecart Points
01 F. Alonso Ferrari 66 Vainqueur 25
02 K. Räikkönen Lotus 66 + 9.3 secs 18
03 F. Massa Ferrari 66 + 26.0 secs 15
04 S. Vettel Red Bull Racing 66 + 38.2 secs 12
05 M. Webber Red Bull Racing 66 + 47.9 secs 10
06 N. Rosberg Mercedes 66 + 68.0 secs 8
07 P. di Resta Force India 66 + 68.9 secs 6
08 J. Button McLaren 66 + 79.5 secs 4
09 S. Perez McLaren 66 + 81.7 secs 2
10 D. Ricciardo Toro Rosso 65 + 1 Tour 1
11 E. Gutierrez Sauber 65 + 1 Tour
12 L. Hamilton Mercedes 65 + 1 Tour
13 A. Sutil Force India 65 + 1 Tour
14 P. Maldonado Williams 65 + 1 Tour
15 N. Hulkenberg Sauber 65 + 1 Tour
16 V. Bottas Williams 65 + 1 Tour
17 C. Pic Caterham 65 + 1 Tour
18 J. Bianchi Marussia 64 + 2 Tours
19 M. Chilton Marussia 64 + 2 Tours
Ret J. Vergne Toro Rosso 52 + 14 Tours
Ret G. van der Garde Caterham + 45 Tours
Ret R. Grosjean Lotus + 58 Tours
http://www.f1i.com/infos/course-le-festival-dalonso/

Le meilleur tour en course du Grand Prix d’Espagne est revenu à Esteban Gutiérrez au volant de sa Sauber.

Le jeune pilote mexicain, qui a terminé à la porte des points, a devancé d’un peu moins de deux dixièmes Felipe Massa, troisième sur le podium derrière son équipier Fernando Alonso et la Lotus de Kimi Räikkönen.

Retrouvez ci-dessous la synthèse des meilleurs tours en course du Grand Prix d'Espagne :
Pos Pilote Equipe Temps Tour Vitesse
01 E. Gutierrez Sauber 1:26.217 56 194.370
02 F. Massa Ferrari 1:26.394 56 193.971
03 A. Sutil Force India 1:26.564 38 193.590
04 N. Hulkenberg Sauber 1:26.586 58 193.541
05 F. Alonso Ferrari 1:26.681 53 193.329
06 K. Räikkönen Lotus 1:26.757 47 193.160
07 P. di Resta Force India 1:26.776 55 193.117
08 M. Webber Red Bull Racing 1:27.017 55 192.583
09 S. Vettel Red Bull Racing 1:27.036 55 192.541
10 S. Perez McLaren 1:27.251 55 192.066
11 N. Rosberg Mercedes 1:27.591 56 191.321
12 P. Maldonado Williams 1:27.849 56 190.759
13 L. Hamilton Mercedes 1:27.895 53 190.659
14 J. Button McLaren 1:27.957 55 190.524
15 M. Chilton Marussia 1:28.011 49 190.408
16 D. Ricciardo Toro Rosso 1:28.083 55 190.252
17 J. Vergne Toro Rosso 1:28.231 41 189.933
18 J. Bianchi Marussia 1:28.884 55 188.537
19 C. Pic Caterham 1:29.362 43 187.529
20 V. Bottas Williams 1:29.747 27 186.724
21 G. van der Garde Caterham 1:30.597 11 184.973
22 R. Grosjean Lotus 1:31.136 5 183.879
http://www.f1i.com/infos/la-synthese-des-meilleurs-tours-en-course-3/

Championnat F1 2013 - Classement Pilotes


Pos. Pilote Equipe Points
1 Sebastian Vettel Red Bull Racing 89
2 Kimi Raikkonen Lotus F1 Team 85
3 Fernando Alonso Ferrari 72
4 Lewis Hamilton Mercedes AMG F1 50
5 Felipe Massa Ferrari 45
6 Mark Webber Red Bull Racing 42
7 Romain Grosjean Lotus F1 Team 26
8 Paul di Resta Sahara Force India 26
9 Nico Rosberg Mercedes AMG F1 22
10 Jenson Button McLaren Mercedes 17
11 Sergio Perez McLaren Mercedes 12
12 Daniel Ricciardo Scuderia Toro Rosso 7
13 Adrian Sutil Sahara Force India 6
14 Nico Hulkenberg Sauber F1 Team 5
15 Jean-Eric Vergne Scuderia Toro Rosso 1
16 Esteban Gutiérrez Sauber F1 Team 0
17 Valtteri Bottas Williams F1 Team 0
18 Pastor Maldonado Williams F1 Team 0
19 Jules Bianchi Marussia F1 Team 0
20 Charles Pic Caterham F1 Team 0
21 Giedo Van der Garde Caterham F1 Team 0
22 Max Chilton Marussia F1 Team 0


Championnat F1 2013 - Classement Constructeurs


Pos. Equipe Points
1 Red Bull Racing 131
2 Scuderia Ferrari 117
3 Lotus F1 Team 111
4 Mercedes AMG F1 72
5 Sahara Force India 32
6 McLaren Mercedes 29
7 Scuderia Toro Rosso 8
8 Sauber F1 Team 5
9 Williams F1 Team 0
10 Marussia F1 Team 0
11 Caterham F1 Team 0

Laurence Edmondson / Chris Medland / Daniel Bastien

ESPNF1 fait le tour : le bon, le mauvais et le surprenant du week-end du Grand Prix d'Espagne, cinquième manche du championnat 2013, couru sur le circuit de Catalunya. Alonsomania !

Héros de la nation
Les tribunes autour du circuit de Catalunya n'étaient peut-être pas comblées, mais la foule était très fière et bruyante alors que Fernando Alonso signait une autre victoire sur ses terres en Espagne. Ses compatriotes et partisans étaient moins démonstratifs samedi, lorsque les deux pilotes Mercedes se sont emparés de la première ligne de la grille de départ au détriment du pilote Ferrari, mais c'était une toute autre histoire pendant la course dimanche. Il faut savoir que la popularité d'Alonso en Espagne est telle que le double champion doit courir pour entrer dans le paddock chaque matin, tant le nombre de fans qui l'attendent est important.

Mais Alonso apprécie sincèrement le soutien de son public et il lui rend hommage lorsque possible, par exemple en lançant sa casquette dans un secteur réservé aux billets d'admission générale pendant la parade des pilotes, ou en allant dire bonjour à plusieurs spectateurs lorsque possible. La confiance du public à son égard était inébranlable dimanche : des admirateurs ont d'ailleurs positionné des drapeaux face au podium alors qu'il restait encore un bon nombre de tours à faire. Comme il fallait s'y attendre, la décision de la FIA d'appeler Alonso devant les commissaires de course, pour avoir accepté un objet de la part d'un commissaire de piste pendant son tour d'honneur (soit un drapeau espagnol qu'il a fièrement brandi au-dessus de son cockpit) a été accueillie avec beaucoup de dérision par le public, qu'il soit espagnol ou non. Heureusement, le bon sens a prévalu et Alonso n'a pas été pénalisé. Le pays, en pleine crise économique, peut donc fêter la victoire de son 'héros' national en toute quiétude.

Pirelli à l'écoute
La course était à peine terminée que Paul Hembery, le patron de Pirelli Motorpsort, a indiqué sur Twitter que le manufacturier italien s'était "trompé" et que sa gamme actuelle de pneumatiques était "trop agressive." Tous les pilotes se sont plaints d'une dégradation très importante, mais rappelons néanmoins que ce fut une course divertissante sur un circuit qui ne l'a pas toujours été. Des dépassements et des changements à la tête du peloton, voilà des événements qui sont toujours les bienvenus sur le circuit de Catalunya... Mais 82 arrêts au total et une moyenne de quatre arrêts par voiture, c'était un peu excessif. Pirelli, loin de tenir la ligne dure, est à l'écoute et promet de réagir. Puisqu'elle souhaite corriger la situation rapidement, il faudrait donc féliciter l'entreprise et non la critiquer pour s'être légèrement trompée dans la conception de ses gommes. Éric Boullier, le patron de l'écurie Lotus, a bien fait de souligner un point important après la course : quoique fasse Pirelli, les pneus seront les mêmes pour tout le monde. Donc, si une gomme pose problème pour tout le plateau, Pirelli doit réagir. Mais si certaines équipes ont plus difficultés que d'autres, c'est à elles de se débrouiller.
Le potentiel freiné de Mercedes
Le problème de Mercedes, c'est que sa W04 est une voiture très rapide (trois pole positions consécutives le prouvent clairement), mais elle ne fonctionne pas bien sur les pneus actuels. Sur les gommes des années précédentes, la Flèche d'argent de 2013 serait peut-être en mesure de se battre pour le championnat cette saison. Mais en ce moment, lorsque son réservoir de carburant est plein et la voiture lourde, la Mercedes détruit ses pneumatiques en peu de temps. C'est exactement le comportement que toutes les équipes tentent d'éviter à tout prix. Les raisons derrière cette dégradation rapide semblent difficiles à déterminer, même pour l'équipe, mais vu la compétitivité de la voiture lors des qualifications, on peut penser que le problème se situe au niveau technique et non aérodynamique.

Des rumeurs font état d'un système d'échappement à effet Coanda qui mènerait une partie des gaz chauds trop près des pneus arrière. Certains observateurs se demandent comment une équipe qui compte autant d'anciens directeurs techniques, sans oublier le personnel ayant déjà travaillé pour des entreprises manufacturières de pneumatiques, peut avoir autant de retard dans ce domaine. Ce qui est sûr, c'est que Mercedes doit absolument résoudre ce problème avant l'an prochain. La bonne nouvelle, c'est que les prochaines courses auront lieu à Monaco et au Canada, où les charges sur les pneus ne seront pas aussi sévères qu'en Espagne. Cela pourrait donner un peu plus de temps à l'équipe alors que ses ingénieurs cherchent des solutions.

Problème fondamental chez McLaren ?
Après avoir démarré de la 14e place sur la grille de départ et s'être battu pour remonter jusqu'à la 8e à l'arrivée, Jenson Button a dit qu'il se sentait embarrassé d'avoir été aussi aussi lent devant ses loyaux fans qui avaient fait le voyage jusqu'en Espagne pour le voir courir. Avant même que débute le week-end, McLaren minimisait déjà l'effet des améliorations apparemment importantes qu'elle apportait à Barcelone. Nous aurions dû vite comprendre que cela ne servait pas à simplement diminuer les attentes, mais qu'il s'agissait plutôt d'un message d'avertissement. Ça va mal chez McLaren en ce début de saison. Même si la MP4-28 semble avoir un peu progressé à Barcelone, la voiture est encore très loin du rythme des autres écuries de pointe.

Il semble que les problèmes affectant la monoplace proviennent de sa conception et sont donc fondamentaux. Il devient clair qu'il n'y aura pas de solution rapide, alors on peut facilement imaginer que les pensées de l'équipe commencent à se tourner vers 2014. McLaren a récemment révélé qu'il y avait des problèmes de corrélation entre sa soufflerie et la piste ; pour le bien de l'équipe, il faut donc espérer que ces soucis font maintenant partie du passé. En effet, si les ingénieurs n'ont pas une entière confiance envers l'équipement à leur disposition, on peut se demander si la voiture de 2014 sera elle aussi problématique. Cela dit, d'un point de vue historique, McLaren a toujours su rebondir. Il reste à voir si l'équipe va choisir de sacrifier 2013 et s'en servir comme banc d'essai pour l'an prochain, malgré les grands changements techniques qui entreront en vigueur.

Lotus peut-elle aller jusqu'au bout ?
La grande nouvelle à l'approche du week-end espagnol a été l'annonce surprise que James Allison, le directeur technique de Lotus, quittait l'équipe pour une destination encore inconnue. Mais après avoir vu au moins un pilote Lotus sur les trois derniers podiums, rien ne semblait indiquer que cet ingénieur de renom prenait déjà dû recul. Les répercussions au sein de l'équipe, s'il y en a, pourraient devenir apparentes plus tard cette saison et peut-être l'année prochaine également, puisque Allison ne sera plus là pour mener des projets de développement sur le long terme. Mais au fond, il n'y a peut-être aucune inquiétude à avoir : Lotus est une équipe bien organisée et efficace. En théorie, elle devrait être en mesure d'encaisser le coup et de continuer à se battre à l'avant du peloton.

Dans l'immédiat, il se peut que les ingénieurs de Lotus soient surtout inquiets de perdre l'avantage dont profite l'équipe au niveau des pneumatiques. La E21 est plutôt douce sur ses gommes, mais si Pirelli apporte des changements à ses pneus à partir du Grand Prix de Grande-Bretagne (soit après Monaco et le Canada), il faudra voir si la monoplace conservera son excellent rythme sur les longs relais. C'est à ce moment qu'un directeur technique créatif et inspiré sera nécessaire ; et c'est peut-être à ce moment que l'absence d'Allison pourrait se faire sentir.

Des doutes sur les points de pénalité
Un projet a été mis de l'avant pour imposer des points de pénalité aux pilotes à partir de l'an prochain. Si un pilote accumule 12 points de pénalité, les commissaires pourront alors le suspendre pour une course. Toutes les équipes ne sont pas d'accord avec cette proposition, mais puisque la nouvelle version des Accords Concorde n'est toujours pas signée, la FIA pourrait aller de l'avant et instaurer le programme par elle-même. Bien entendu, le sujet a souvent été abordé pendant le week-end en Espagne et il est devenu évident que les pilotes sont inquiets. Ils ne sont pas nécessairement contre le principe d'avoir des points de pénalité pour des fautes commises en piste ou dans la voie des stands, mais ils se posent des questions quant à l'application d'un tel programme.

Suite à la traditionnelle réunion des pilotes du vendredi, leur scepticisme était clair. Plusieurs s'inquiètent de recevoir des points de pénalité pour des incidents dont ils ne sont pas responsables. Et on peut comprendre leurs inquiétudes, surtout après avoir constaté des incohérences sortant du bureau des commissaires suite à la course sprint en GP2. Des pilotes comme Rio Haryanto, Jolyon Palmer et Sam Bird ont tous été pénalisés pour des collisions qui étaient soit des erreurs involontaires ou des incidents dont il était difficile de désigner le coupable. Tandis que le coup de volant de Jonny Cecotto Jr, qui a frappé Sergio Canamasas pour l'empêcher de le dépasser en fin de course, a été considéré comme un simple incident de course au grand étonnement de tous ce qui ont vu la manœuvre.
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Choc : Esteban Gutiérrez - La recrue de l'écurie Sauber a connu des débuts difficiles cette saison, mais à Barcelone il n'a commis aucune erreur, a signé le meilleur tour de la course et a même très temporairement mené l'épreuve. Guttérrez n'a toujours pas marqué son premier point, mais cela viendra.
Choquant : Mercedes - L'équipe s'est emparée de la première ligne de la grille lors des qualifications, mais ses problèmes de pneus semblaient pires que jamais pendant la course. Le poleman Nico Rosberg a tout donné pour terminer 6e. Lewis Hamilton, 2e au départ, a glissé jusqu'à la 12e place.
Meilleur dépassement : Felipe Massa - Lorsque Hamilton pouvait encore se défendre, au début de la course, il a bien retenu la Ferrari de Massa. Mais le Brésilien a osé le doubler par l'extérieur dans le virage 10, augmentant ainsi ses chances d'atteindre le podium
Meilleur tour : Fernando Alonso - Le premier tour a vu le pilote Ferrari démarrer de la 5e place et immédiatement faire le maximum pour grimper dans la hiérarchie. Après avoir dépassé Räikkönen et Hamilton, il était 3e avant d'entamer le deuxième tour. Il préparait ainsi sa victoire.
Pire tour : Nico Rosberg - Suite à la première ronde d'arrêts, la Mercedes de Rosberg est revenue en piste à l'avant du peloton. Mais sur des pneus qui tenaient mal, attaqué par Alonso, Vettel et Massa, le pilote allemand est passé de la 1ère à la 4e place pendant le 13e tour.
Performance du jour : Fernando Alonso - Depuis 1996, personne n'avait remporté le GP d'Espagne sans démarrer de la première ligne. Et jamais personne n'avait réussi à gagner sans être parmi les quatre premiers de la grille. Mais Alonso, 5e au moment du départ, a bouleversé ces statistiques
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Suite au Grand Prix d'Espagne 2013, les responsables techniques ou sportifs reviennent sur les performances de leurs écuries respectives, à commencer par celles de la Scuderia Ferrari suite à la victoire de Fernando Alonso devant son public.

Ferrari

Fernando Alonso - Vainqueur
Felipe Massa - 3ème

Stefano Domenicali, Directeur d'équipe : « Je suis vraiment content de ce formidable résultat d'équipe ! Nous avons fait du bon travail, à la fois ici sur les courses et à Maranello. Cela a été une course très tendue, dans laquelle le moindre détail pouvait faire une énorme différence. De ce point de vue, nous avons très bien lu la course, quand certains considèrent que la gestion des pneumatiques et les arrêts ont fait la différence aujourd'hui, je dois dire sans être présomptueux, que nos ingénieurs n'ont pas fait d'erreur. Je pense que c'est dû à Pat Fry, qui n'était pas avec nous aujourd'hui sur le muret des stands. Ces quarante points pris à Barcelone sont très importants : Fernando a encore une fois réalisé une magnifique course, agressif aux bons moments et conservateur lorsqu'il devait gérer son avance, creusant l'écart sur tous ses rivaux. Je suis ravi que nous ayons réduit l'écart avec nos plus proches rivaux. Je suis également particulièrement content de la performance de Felipe, parce que sur ce tracé, partir 9ème et terminer sur le podium n'est pas chose aisée. Il était dans la lutte jusqu'à la fin, et ce résultat est amplement mérité. Après la manière dont s'est déroulée la séance de qualification hier, ce résultat est le meilleur que nous pouvions espérer. Nous nous sommes organisés face à une forte opposition, mais nous savons qu'il reste encore beaucoup à faire pour améliorer notre voiture lors des samedi après-midi, comme nous l'avons déjà dit de nombreuses fois, si nous voulons nous assurer de pouvoir nous élancer en étant mieux placés. »

Lotus

Kimi Räikkönen - 2ème
Romain Grosjean - Abandon

Eric Boullier, Directeur d'équipe : « Nous sommes vraiment contents de ce podium. Perdre face à Fernando dans le premier virage a été problématique, et être bloqué d'abord derrière Lewis puis Sebastian a clairement impacté notre progression, mais même si je ne pense pas que nous avions le rythme pour gagner aujourd'hui. Malheureusement pour Romain, et sans erreur de sa part, une casse de suspension a mis fin à sa course très rapidement. La cause de cela n'a pas encore été déterminée et nous avons réalisé tellement de kilomètres avec cette configuration de suspension, donc c'est difficile de savoir ce qui a pu arriver. Nous allons renvoyer les pièces à Enstone pour étudier plus en détails ce qui s'est mal passé et éviter toute répétition. »

Red Bull

Sebastian Vettel - 4ème
Mark Webber - 5ème

Christian Horner, Directeur d'équipe : « Une course difficile. Les 4ème et 5ème positions n'étaient évidemment pas ce que nous espérions de cette course mais il était évident que la dégradation des pneumatiques allait être un facteur-clé. Nous n'avons pas eu un bon rythme en course aujourd'hui mais nous sommes tout de même parvenus à marquer de gros points. Nous avons fait quatre arrêts aux stands pour nos deux voitures, avons fait du super travail dans les stands et avons fait une succession d'arrêts très rapides. Cela a été un bon retour après un premier tour difficile pour Mark. »

Mercedes

Nico Rosberg - 6ème
Lewis Hamilton - 12ème

Ross Brawn, Directeur d'équipe : « Nous avons enduré une après-midi très difficile et la comparaison entre notre compétitivité en qualifications et en course a été particulièrement décevante. Nico a fait un excellent travail de gestion des pneus pour faire seulement trois arrêts et son niveau de performance a montré que notre voiture est actuellement capable de fonctionner correctement sur les pistes de ce genre. Lewis n'a pas réussi à avoir un bon équilibre et cela a rendu la situation encore plus critique, qui l'a obligé à adopter une stratégie à quatre arrêts au milieu de la course. Nous devons trouver la clé pour expliquer pourquoi nous perdons de la performance le dimanche après-midi et trouver les bonnes solutions pour s’améliorer. »

Force India

Paul di Resta - 7ème
Adrian Sutil - 13ème

Robert Fernley, Directeur adjoint d'équipe : « Cela fait du bien de repartir avec une nouvelle 7ème place pour Paul et de conserver notre 5ème place au championnat. Paul a fait une course très solide et les décisions du muret des stands lui ont permis de continuer à se battre pour la 6ème place avec Rosberg jusqu'au dernier tour. De l'autre côté du garage, Adrian a eu beaucoup de malchance, il a perdu énormément de temps lors du premier arrêt aux stands lorsque la roue arrière droite ne s'est pas fixée correctement. C'était vraiment malheureux parce qu'il avait pris un excellent départ, en gagnant cinq places lors du premier tour. Son rythme en course était très impressionnant et il aurait certainement pu marquer beaucoup de points. En tant qu'équipe, nous allons nous concentrer sur le positif et aller à Monaco et étant confiants quant au fait que nous pourrons avoir le même niveau de performance et permettre à nos deux voitures d'être dans les points. »

McLaren

Jenson Button - 8ème
Sergio Pérez - 9ème

Martin Whitmarsh, Directeur d'équipe : « Jenson a fait une course de grande classe pour remonter du fond après un départ très malchanceux, qui l'a vu reculer au fond du peloton, jusqu'à la 8ème place finale. Faire cela sur ce circuit, où les dépassements sont réputés être difficiles, et avec cette voiture, qui n'est pas encore aussi compétitive que nous le voudrions, a été très impressionnant. Et le faire sur une stratégie à trois arrêts aux stands, en faisant très attention aux pneumatiques tout en conservant un rythme de course suffisamment rapide et constant, a été encore plus remarquable.

Par contre, comme la plupart des pilotes aujourd'hui, Checo a choisi une stratégie à quatre arrêts aux stands. Mais, comme Jenson, il a fait une très belle course, en finissant 9ème, pas loin derrière son coéquipier beaucoup plus expérimenté. A la fin de la course, les pneumatiques de Checo nécessitaient qu'on s'occupe d'eux mais comme Jenson il les a très bien gérés.

Nous avons marqué six points au championnat aujourd'hui et évidemment, nous n'en sommes pas satisfaits. Cependant, marquer des points avec nos deux voitures lors d'une course technique est une très belle preuve de réussite et constitue une plate-forme solide sur laquelle nous baser.

Maintenant nous allons à Monaco, un Grand Prix que McLaren a gagné 15 fois. Même si nous ne prévoyons pas une 16ème victoire de McLaren dans ces fameuses rues étroites cette année, nous ferons de notre mieux pour y marquer autant de points que possible. »

Toro Rosso

Daniel Ricciardo - 10ème
Jean-Eric Vergne - Abandon

Franz Tost, directeur de l'équipe : « Comme prévu, il y a eu un grand nombre de ravitaillements durant la course en raison de la haute dégradation des pneus, donc nous savions que trois ou quatre arrêts était la stratégie la plus probable et à la fin, la plupart des voitures en ont fait quatre. Nous avions prévu trois changements de pneus mais elle est passée à quatre au fil de la course. Malheureusement, la course de Jean-Eric a été ruinée par le contact dans la voie des stands avec la Sauber d’Hülkenberg. Il a dû rentrer aux stands au tour 38 quand il était clair qu'il avait un pneu endommagé, puis dans les phases finales, on pouvait voir à partir des données que les dommages à l'arrière de la voiture s’étaient aggravés et nous lui avons demandé de rentrer dans les stands. Cet incident a eu une grande influence pour notre autre voiture, puisque nous devions laisser Daniel en piste pour un tour de plus avant un arrêt au stand pendant que nous nous occupions de Jean-Eric et comme ses pneus étaient bien usés à ce stade, cela lui a coûté une importante perte de temps au tour. Néanmoins, il a réussi à repousser Gutierrez dans les derniers tours et a ramassé un point avec sa dixième place. Sans ce problème plus tôt, nous aurions dû être beaucoup plus proche des McLaren avec une chance possible de les attaquer dans la dernière partie de la course. Il faut se réjouir de l'amélioration en termes de performance que nous avons vu le vendredi et le samedi et travailler pour obtenir plus de mises à jour qui ont permises d’obtenir ce pas en avant. »

Sauber

Esteban Gutiérrez - 11ème
Nico Hülkenberg - 15ème

Monisha Kaltenborn, Team principal : « Finir une course sans point est toujours décevant. Néanmoins, il y a aussi quelques points positifs que nous pourrions tirer à partir de ce week-end, par exemple une meilleure compréhension de notre voiture et les mesures que nous avons prises avant de venir ici. Nous ne nous attendions pas à faire un énorme pas en avant, parce que nous savions que d'autres concurrents auraient également des améliorations. Toutefois, nos mises à jour ont fonctionné comme prévu, ce qui est positif. Cependant, nous savons que nous devons nous améliorer. L'analyse de ce week-end aidera à faire de plus grosses étapes dans l'avenir. Nico était en position de force, mais l'incident dans la pitlane, qui résulte d'une libération anticipée, a ruiné sa course. Esteban a livré une performance très solide, nous sommes heureux à ce sujet et nous espérons que cela va lui donner confiance. »

Williams

Pastor Maldonado - 14ème
Valtteri Bottas - 16ème

Mike Coughlan, Directeur technique : « Nous savions que ce serait une course difficile aujourd'hui, mais nous pouvons retirer du positif du fait des trois places gagnées par Pastor par rapport à sa position sur la grille. Nous avons souffert d'une importante dégradation et nous avons donc décidé de prendre la décision de faire passer Pastor sur une stratégie à quatre arrêts. Nous sommes restés sur trois arrêts avec Valtteri, mais nous avons ensuite perdu du temps. Nous avons besoin d'analyser les données car la dégradation sur sa voiture était inhabituelle comparée à vendredi. Tout le monde chez Williams sait ce qu'il faut faire pour retourner la situation et nous avons besoin de continuer à travailler d'arrache-pied. J'aimerais également remercier tous nos fans et tous nos partenaires pour leur indéfectible soutien. »

Caterham

Charles Pic - 17ème
Giedo van der Garde - Abandon

Caterham n'a pas publié les déclarations des représentants de l'écurie.

Marussia

Jules Bianchi - 18ème
Max Chilton - 19ème

John Booth, Directeur d'équipe : « Nous quittons le Circuit de Catalogne avec des sentiments mitigés quant à notre week-end du Grand Prix d'Espagne. D'un côté, nous avons clairement fait des progrès grâce aux nouveautés pour cette course, pas seulement le vendredi mais aussi dans la manière dont nous avons optimisé les choses séance après séance. Nous espérions mieux pour la course mais nous avons eu des soucis avec Jules et Max qui ont masqué ce qui aurait dû être notre avantage aujourd'hui, qui est notre rythme par rapport aux voitures autour de nous. Nos deux pilotes ont fait du bon travail pour démontrer cela et ayant été forcés de s'arrêter 4 fois au lieu des 3 arrêts prévus, et ayant réalisé son dernier relais avec des durs usés, le retour de Jules a été particulièrement impressionnant. Avec le bénéfice de pneumatiques neufs, il aurait pu être en mesure d'attaquer dans ce dernier relais et cela aurait pu être un résultat différent aujourd'hui. Le rythme de développement est le résultat d'un dur labeur de notre usine à Banbury et nous devons continuer sur notre lancée à Monaco désormais, où nous aurons de nouvelles nouveautés, même si elles seront mineures. »
http://www.fan-f1.com/f1/2013/actualite/15508-F1-Espagne-La-course-vue-des-stands.html

Fan-F1.com vous propose de découvrir, sous forme graphique, les stratégies employées par chacun pendant le Grand Prix d'Espagne 2013 qui a vu la victoire de Fernando Alonso (Ferrari) devant Kimi Räikkönen (Lotus) et Felipe Massa (Ferrari).
Fernando Alonso (Ferrari) a remporté son Grand Prix à domicile en adoptant une stratégie à quatre arrêts. Le double Champion du Monde a bouclé le Grand Prix devant la Lotus de Kimi Räikkönen, arrivé en trois arrêts. Ce succès espagnol est le 32ème d’Alonso. Felipe Massa décroche son premier podium de la saison avec la seconde Ferrari, en dépit d’un départ depuis la neuvième place sur la grille (dont trois places de pénalité).

Alonso a établi un nouveau record en devenant le seul pilote à remporter le Grand Prix d’Espagne depuis la distante 5ème place de la grille, démontrant comment la stratégie pneumatique peut être utilisée pour gagner des positions en piste. Räikkönen, parti avec une stratégie complètement différente de celle d’Alonso (un arrêt de moins), termine néanmoins solide second, à moins de 10 secondes du vainqueur. Le Finlandais fut le seul pilote à observer trois premiers arrêts en pneu medium P Zero Blanc, avant de conclure avec un relais en durs P Zero Oranges.

Les positions se resserrent considérablement en tête du championnat, avec un top 3 du général se tenant désormais en 17 points.

Tous les pilotes ont pris le départ en pneu medium P Zero Blanc, à l’exception des deux Marussia et de la Caterham de Charles Pic, choisissant de partir en durs. Un premier arrêt de Ferrari, tôt en course, a permis à Alonso de dépasser la Red Bull de Sebastian Vettel et de laisser l’Espagnol exécuter sa stratégie à la perfection sans perdre de position en piste.

Paul Hembery, Directeur de Pirelli Motorsport : « La stratégie a été une nouvelle fois au premier plan du Grand Prix d’Espagne, habituellement très exigeant avec les pneus en raison des caractéristiques uniques du circuit. C’est pour cette raison que l’on a assisté à un important niveau de dégradation, qui ne devrait pas être revu durant le reste de l’année. Notre objectif est de voir entre deux et trois arrêts en course, et il est clair que quatre est trop. En fait, cela s’est produit une fois auparavant, lors de notre première année de présence dans le sport, en Turquie. Nous allons viser des changements pour le Grand Prix de Silverstone, afin de nous assurer de maintenir notre objectif et de résoudre ces problèmes rapidement. Félicitations à Fernando Alonso et Ferrari pour avoir poussé fort du départ à l’arrivée et avoir fait fonctionner la stratégie à quatre arrêts pour signer un résultat très populaire ici. Leur stratégie a été planifiée dès le début du weekend, avec une utilisation raisonnée des gommes en qualifications, avant de réaliser de fantastiques manœuvres de dépassement. »

Les meilleurs temps de la journée par composé :
- Mediums : Hülkenberg en 1:26.586 devant Webber en 1:27.267 et Alonso en 1:27.440
- Durs : Gutiérrez en 1:26.217 devant Massa en 1:26.394 et Sutil en 1:26.564

Plus long relais en course :
- Mediums : 22 tours par Bottas (Williams)
- Durs : 24 tours par Pic (Caterham)

[A partir du communiqué officiel publié par Pirelli]


http://www.fan-f1.com/f1/2013/actualite/15517-F1-Espagne-Course-Synthese-des-strategies.html