Grand Prix de Belgique toute la chronique avant la course (Vettel Alonso Hamilton )

Circuit de Spa-Francorchamps RS
Spa, Belgique


   Circuit : Road
   Longueur 7.004kms
   Nombre de virages 19
   Circulation horaire
   Capacité 90,000
   Achevé en 1920
   Designer Jules de Their



Première course Grand Prix de Belgique 18 juin 1950 Juan Manuel Fangio (ARG)
1 8 10 Juan Manuel Fangio (ARG) Alfa Romeo 158 Alfa Romeo 158 Pirelli 35 2:47'26   2 4'37    
2 6 12 Luigi Fagioli (ITA) Alfa Romeo 158 Alfa Romeo 158 Pirelli 35 2:47'40 +14s 3 4'41    
3 4 14 Louis Rosier (FRA) Talbot-Lago T26C-DA Talbot 23CV 35 2:49'45 +2'19 8 4'53    
4 4 8 Nino Farina (ITA) Alfa Romeo 158 Alfa Romeo 158 Pirelli 35 2:51'31 +4'05 1 4'37 1 4'34.1 (18)
5 2 4 Alberto Ascari (ITA) Ferrari 275 Ferrari 275 Englebert 34 2:49'09 +1 tour 7 4'52    
6   2 Luigi Villoresi (ITA) Ferrari 125 Ferrari 125 Englebert 33 2:49'09 +2 tours 4 4'47    
7   22 Pierre Levegh (FRA) Talbot-Lago T26C Talbot 23CV 33 2:51'35 +2 tours 10 5'01    
8   24 Johnny Claes (BEL) Talbot-Lago T26C Talbot 23CV 32 2:52'06 +3 tours 14 -    
9   26 Geoff Crossley (GBR) Alta GP Alta 30 2:47'56 +5 tours 12 5'44    
10   30 Toni Branca (SUI) Maserati 4CL Maserati 4CL 29 2:47'59 +6 tours 13 5'45    
Abandon(s)
conduit d'huile 20 Eugène Chaboud (FRA) Talbot-Lago T26C-DA Talbot 23CV 22     11 5'13    
pression d'huile 6 Raymond Sommer (FRA) Talbot-Lago T26C Talbot 23CV 20     5 4'47    
surchauffe 16 Philippe Etancelin (FRA) Talbot-Lago T26C-DA Talbot 23CV 15     6 4'49    
conduit d'huile 18 Yves Giraud-Cabantous (FRA) Talbot-Lago T26C-DA Talbot 23CV 2     9 4'56      

Dernière course Grand Prix de Belgique 2 septembre 2012 Jenson Button (GBR)
1 25 3 Jenson Button (GBR) McLaren MP4-27 Mercedes FO108X Pirelli 44 1:29'08.530   1 1'47.573    
2 18 1 Sebastian Vettel (GER) Red Bull RB8 Renault RS27-2012 Pirelli 44 1:29'22.154 +13.624 10 1'48.792    
3 15 9 Kimi Räikkönen (FIN) Lotus E20 Renault RS27-2012 Pirelli 44 1:29'33.864 +25.334 3 1'48.205    
4 12 12 Nico Hülkenberg (GER) Force India VJM05 Mercedes FO108Z Pirelli 44 1:29'36.373 +27.843 11 1'48.855    
5 10 6 Felipe Massa (BRA) Ferrari F2012 Ferrari 056 Pirelli 44 1:29'38.375 +29.845 14 1'49.147    
6 8 2 Mark Webber (AUS) Red Bull RB8 Renault RS27-2012 Pirelli 44 1:29'39.754 +31.224 12 1'48.392    
7 6 7 Michael Schumacher (GER) Mercedes WO3 Mercedes FO108X Pirelli 44 1:30'01.904 +53.374 13 1'49.081    
8 4 17 Jean-Éric Vergne (FRA) Toro Rosso STR7 Ferrari 056 Pirelli 44 1:30'07.395 +58.865 15 1'49.354    
9 2 16 Daniel Ricciardo (AUS) Toro Rosso STR7 Ferrari 056 Pirelli 44 1:30'11.512 +1'02.982 16 1'49.543    
10 1 11 Paul di Resta (GBR) Force India VJM05 Mercedes FO108Z Pirelli 44 1:30'12.313 +1'03.783 9 1'48.890    
11   8 Nico Rosberg (GER) Mercedes WO3 Mercedes FO108X Pirelli 44 1:30'13.641 +1'05.111 23 1'50.181    
12   19 Bruno Senna (BRA) Williams FW34 Renault RS27-2012 Pirelli 44 1:30'20.059 +1'11.529 17 1'50.088 1 1'52.822 (43)
13   14 Kamui Kobayashi (JPN) Sauber C31 Ferrari 056 Pirelli 43   +1 tour 2 1'47.871    
14   21 Vitaly Petrov (RUS) Caterham CT01 Renault RS27-2012 Pirelli 43   +1 tour 19 1'51.967    
15   24 Timo Glock (GER) Marussia MR01 Cosworth CA2012 Pirelli 43   +1 tour 20 1'52.336    
16   25 Charles Pic (FRA) Marussia MR01 Cosworth CA2012 Pirelli 43   +1 tour 22 1'53.493    
17   20 Heikki Kovalainen (FIN) Caterham CT01 Renault RS27-2012 Pirelli 43   +1 tour 18 1'51.739    
18   22 Pedro de la Rosa (ESP) HRT F112 Cosworth CA2012 Pirelli 43   +1 tour 21 1'53.030    
Abandon(s)
roue 23 Narain Karthikeyan (IND) HRT F112 Cosworth CA2012 Pirelli 30     24 1'54.989    
accident 18 Pastor Maldonado (VEN) Williams FW34 Renault RS27-2012 Pirelli 4     6 1'47.893    
accident 15 Sergio Pérez (MEX) Sauber C31 Ferrari 056 Pirelli 0     4 1'48.219    
accident 5 Fernando Alonso (ESP) Ferrari F2012 Ferrari 056 Pirelli 0     5 1'48.313    
accident 4 Lewis Hamilton (GBR) McLaren MP4-27 Mercedes FO108X Pirelli 0     7 1'48.394    
accident 10 Romain Grosjean (FRA) Lotus E20 Renault RS27-2012 Pirelli 0     8 1'48.538    
Essais libres
--   127 Valtteri Bottas (FIN) Williams FW34 Renault RS27-2012 Pirelli              
--   999 Daniel Clos (ESP) HRT F112 Cosworth CA2012 Pirelli

Circuit Info

Lieu: Belgique

1ère utilisation en F1: 1950

Calendrier officiel de la F1 : oui

Longueur : 7,004km (4.329miles)

Distance du GP (tours): 44

Virages : 19

Trajectoire : sens des aiguilles d'une montre

Spectateurs : 90.000

Record du tour en F1 : 1:45.108 (Kimi Raikkonen; McLaren Mercedes; 2004)

A noter : nombreux accidents mortels

1960: Chris Bristow - Cooper; Alan Stacey - Lotus

Le circuit du Grand prix de Belgique de Spa Francorchamps est l'un des plus anciens du calendrier actuel de la F1. Ses registres indiquent qu'il a accueilli son premier grand prix hors championnat en 1924.

Le tracé originel du circuit composé de routes étroites, sur une longueur totale de 14,9 km (9.3miles), était notoirement dangereux. Et malgré ce, seuls deux pilotes ont trouvé la mort sur le circuit : Chris Bristow et Alan Stacey lors du Grand Prix de 1960. La piste d'origine a accueilli sa dernière course en 1970, puis a été jugée trop dangereuse pour la F1.

Spa a disparu du calendrier de la F1 jusqu'en 1983, date à laquelle il a fait son grand retour avec un circuit considérablement raccourci de près de 7,2km. Malgré cette distance réduite, le circuit a conservé toute sa magie. La combinaison de grandes lignes droites et de virages rapides, associée à un cadre pittoresque et une météo notoirement capricieuse l'ont placé en tête des circuits préférés des pilotes et des spectateurs.

Une partie de la magie de Spa tient au fait qu'il est connu et respecté comme l'un des plus difficiles au monde. Son palmarès le prouve bien, car seuls six pilotes ont réussi à remporter le Grand prix de Belgique à Spa plus de deux fois : Juan Manual Fangio et Damon Hill l'ont rapporté trois fois chacun, Jim Clark et Kimi Raikkonen quatre fois et Ayrton Senna cinq fois. Cependant, celui qui détient le record incontesté de Spa est bien Michael Schumacher qui a gagné le Grand Prix à six reprises.
http://fr.espnf1.com/f1/motorsport/circuit/1264.html

Vainqueur à quatre reprises sur le toboggan des Ardennes, Kimi Räikkönen fait partie des favoris à la victoire au Grand Prix de Belgique, qui aura lieu le week-end prochain.

Le Champion du monde 2007 a toujours brillé à Spa-Francorchamps. La saison dernière, il s’était adjugé la troisième place derrière Jenson Button et Sebastian Vettel.

"D’ordinaire, j’obtiens de bons résultats au Grand Prix de Belgique. Je ne garde que de bons souvenirs de Spa. C’est une excellente chose d’y courir. Pour moi, c’est le meilleur circuit de course au monde. J’adore cet endroit depuis ma première course sur ce circuit en 2000 en Formule Renault. Aucun autre circuit ne vous procure de telles sensations", explique Räikkönen.

"Après, mes résultats passés ne me sont d’aucune utilité aujourd'hui. Bien sûr, cela ne fait pas de mal et ce serait super de gagner à Spa pour la cinquième fois. Tout point supplémentaire est une bonne chose, surtout que personne n’inscrit plus de points que vous si vous gagnez à l’arrivée."

"Je ne sais pas si Spa conviendra à notre voiture cette année. L’an dernier, nous n’étions pas si compétitifs. Je crois que nous en connaissons les raisons et il est évident que nous disposons d’une meilleure voiture cette année, mais cela sera-t-il suffisant pour nous battre pour la victoire ? Nous le découvrirons dimanche. Nous ferons de notre mieux pour remporter cette course. Je suis déjà monté sur la plus haute marche du podium quelques fois à Spa et je veux y retourner."

Deuxième au championnat des pilotes à 38 points de Sebastian Vettel, Räikkönen est conscient que disposer d’une bonne régularité ne l’aidera pas à remporter le titre cette année. Pour battre son rival allemand, le Finlandais doit remporter des courses durant la seconde partie de la saison, son dernier succès remontant en Australie en mars dernier.

"Je suis de retour à la deuxième place du classement général, ce qui était une bonne manière d’entamer la trêve estivale. J’ai terminé devant Seb en Hongrie, j’ai donc évidemment marqué plus de points que lui là-bas. Mais pour le battre, nous devons remporter des courses", a ajouté le Finlandais.

"Si nous continuons à terminer les Grands Prix en deuxième position comme nous l’avons fait si souvent cette année, cela ne sera probablement pas suffisant pour remporter le championnat, même si on ne sait jamais ce qui peut se passer."
http://www.f1i.com/infos/raikkonen-en-quete-dun-cinquieme-succes-a-spa/

Jenson Button déclare qu’il ne sera pas en mesure de rééditer son succès de l’année dernière le week-end prochain en Belgique.

Avant la trêve estivale, l’ancien Champion du monde avait pourtant confié qu’il pensait pouvoir se battre pour la victoire à Spa-Francorchamps
J’ai toujours compté Spa parmi mes circuits favoris en Formule 1, a indiqué le Britannique. Je me rappelle encore très bien de mon premier Grand Prix, c’était en 2000. J’avais battu Michael Schumacher en qualifications. Il courait alors pour Ferrari et cela m’avait procuré une sensation toute particulière."

"Je me souviens aussi de ma victoire de l’an dernier. J’avais pratiquement réalisé le week-end parfait. Ma voiture était fantastique. J’avais signé la pole position et je n’avais jamais quitté la tête de la course. C’était l’une des victoires les plus satisfaisantes de ma carrière car je m’étais senti très fort tout au long du week-end."

"Cette année, nous n’allons pas à Spa avec un package qui nous permettra de jouer la victoire, mais chaque tour du circuit que j’effectuerai me procurera malgré tout beaucoup de plaisir."

http://www.f1i.com/infos/button-ne-voit-pas-mclaren-gagner-en-belgique/

Avec trois victoires à la conclusion des cinq dernières courses, les patrons de Mercedes croient que le Grand Prix de Belgique pourrait permettre à l'équipe de continuer sur cette lancée ce week-end.

Après Nico Rosberg, vainqueur à Monaco et en Grande-Bretagne, c'était au tour de Lewis Hamilton de faire briller la marque à l'Étoile en Hongrie, juste avant la pause estivale de la F1. Alors que le paddock se réunit à nouveau à Spa-Francorchamps, le moral est à l'optimisme.

"La première moitié de la saison a dépassé nos attentes, et nous allons continuer à travailler fort pour améliorer nos performances davantage pendant la seconde moitié", a déclaré Toto Wolff, directeur exécutif de l'équipe et dirigeant de Mercedes Motorsport.

"Rien prendre pour acquis"

"Sur le papier, Spa est un circuit qui devrait convenir à notre voiture, tandis que Nico et Lewis seront à leur meilleur sur un véritable circuit de pilotes. Notre package est généralement solide en ce moment et nous profitons d'un bon élan suite à notre victoire en Hongrie. Cependant, toutes les autres équipes apporteront aussi un ensemble aérodynamique spécial à faible appui pour ce circuit, donc nous ne saurons pas qui a fait les meilleurs compromis avant d'entamer les essais libres de vendredi. Nous ne pouvons rien prendre pour acquis en termes de performances et de plus, Spa est toujours très exigeant sur la fiabilité. Il faudra bien faire ses devoirs pendant les essais pour être en mesure de signer un très bon résultat pour l'équipe."

"Après une pause estivale bien méritée, l'usine a bourdonné d'activité cette semaine alors que nous préparions le Grand Prix de Belgique et la seconde moitié de la saison", a ajouté le patron de l'écurie Mercedes, Ross Brawn. "Beaucoup de boulot a dû être accompli en très peu de temps et tout le monde a travaillé fort. Nico et Lewis étaient à l'usine dans le simulateur et ils sont impatients de retrouver leurs voitures."

"Spa fait partie des circuits historiques de la Formule 1 et ses caractéristiques sont appréciées par les pilotes, les fans et les équipes. On y voit souvent des courses excitantes et dramatiques. Comme d'habitude, nous aurons un ensemble aéro adapté pour Spa. Nous avons conclu la première moitié de la saison sur une bonne note, nous allons tenter d'en faire autant pour la seconde moitié."
© ESPN Sports Media Ltd.
http://fr.espnf1.com/f1/motorsport/story/121005.html

Si le Grand Prix de Belgique est l'une des courses légendaires de la F1, celle qui fait la fierté de tout un peuple, elle le doit en grande partie au circuit de Spa-Francorchamps.

La première course nationale belge a lieu sur le tobbogan des Ardennes en 1925 et elle était remportée par Antonio Ascari. Son fils, Alberto, s'y adjugera deux victoires en 1952 et 1953, soit les deux années où il a été sacré de champion du monde de Formule 1. Lors de la création du Championnat, en 1950, le choix de ce circuit comme l'un des sept à inscrire au calendrier de la saison était évident pour tout le monde.

Spa a néanmoins la réputation d'être un circuit particulièrement dangereux. En 1960, Stirling Moss est grièvement blessé lors des qualifications. Chris Bristow et Alan Stacey, eux, se tueront en course.

En 1969, le Grand Prix fait partie du calendrier du championnat du monde, mais lorsque Jackie Stewart visite le circuit, à la demande de l'Association des pilotes de Grand Prix, il exige que les barrières de sécurité soient renforcées et que le revêtement de la piste soit refait avant le prochain Grand Prix. Les organisateurs étant dans l'impossibilité d'apporter de telles améliorations à temps, les équipes anglaises et italiennes annoncent leur retrait de la course. En avril, le Grand Prix de Belgique est donc annulé.

En 1971, Spa étant de nouveau considéré comme dangereux pour les pilotes, il est décidé que la course aurait lieu en alternance à Zolder et Nivelles-Baulers - un circuit situé près de Bruxelles. Bien que parfaitement sécurisé, ce circuit n'a que peu d'attrait ; son tracé sans saveur ne suscite que l'ennui pour qui a connu Spa. En 1973, la course a lieu à Zolder, puis retourne à Nivelles en 1974, mais, la même année, de graves problèmes financiers sonnent le glas de ce circuit peu apprécié. Zolder accueillera la course jusqu'en 1982.

En 1981, le Grand Prix de Belgique connaît un nouveau drame : Giovanni Amadeo, le mécanicien de l'écurie Osella, meurt après avoir été renversé dans les stands par la Williams de Carlos Reuteman. La course est également gâchée lorsqu'un mécanicien d'Arrows se casse la jambe sur la ligne de départ. Mais si ce circuit est resté tristement célèbre, c'est surtout pour l'accident mortel dont est victime Gilles Villeneuve en 1982, lors des qualifications. En 1983, la course retourne sur le circuit rénové de Spa et l'année suivante Zolder accueille pour la dernière fois le Grand Prix de Belgique. Depuis, il a lieu en permanence à Spa.

Michael Schumacher, qui détient le record de victoires sur ce circuit (6), a fait ses débuts à Spa en 1991 et a remporté la course l'année suivante. Le Grand Prix a été retiré du calendrier en 2003, la Belgique ayant alors interdit la publicité pour le tabac. Il est de nouveau programmé en 2004 et 2005, puis non couru en 2006, pour cause d'importants travaux d'aménagements.

En septembre 2009, c'est un nouveau coup de tonnerre : suite à une plainte relative aux normes de pollution sonore déposée par les riverains, le Conseil d'État suspend le permis d'exploitation du circuit jusqu'en 2026. Mais, coup de théâtre, en novembre, le ministre Philippe Henry signe un nouveau permis, avec des critères d'exploitation bien plus sévères que pour le précédent. Il était valable jusqu'au 31 mars 2011, et le circuit était aux normes à cette date-là, un permis définitif lui était accordé.

Depuis, chaque année, Spa effectue de nouvelle améliorations pour continuer de faire vivre sa légende ardennaise.
© ESPN Sports Media Ltd.
http://fr.espnf1.com/belgium/motorsport/story/26241.html

Dans la foulée de la Hongrie ?

Onzième manche du championnat, le Grand Prix de Belgique se tiendra après la fermeture obligatoire de deux semaines des usines. Avant cette pause estivale, toutes les écuries avaient prévu un ensemble d’évolutions à introduire pour la manche belge. Ferrari, comme souvent, a largement communiqué sur ses nouveautés, consciente que l’écart avec le Taureau rouge doit être réduit pour garder une hypothétique chance de titre chez les pilotes.

La pression est en effet clairement sur les épaules du Cheval cabré, puisque ce sont Lotus et, surtout, Mercedes qui sont devenus les challengers de Sebastian Vettel et Red Bull, comme on le voit dans le récapitulatif des points marqués lors des cinq dernières épreuves :

1. Red Bull 146
2. Mercedes 136
3. Ferrari 77
4. Lotus 72
5. McLaren 28
6. Force India 27

Les Flèches d’argent, qui ont brillé sur des tracés aussi opposés que Silverstone et le Hungaroring (victoire de Lewis Hamilton), semblent avoir résolu leur problème de surchauffe pneumatique en course. Les W04 devraient être véloces dans les secteurs 1 et 3 (longues lignes droites et virages lents), alors que les RB9 devraient avoir l’avantage dans le secteur 2, où prime l’appui. Quant aux Lotus, elles devraient bien se comporter dans les Ardennes belges, pour autant que leur complexe système DRD (cliquez ici pour une explication en images) fonctionne parfaitement. Kimi Räikkönen est en tout cas le roi de Spa parmi les pilotes actuels (quatre victoires), alors que Vettel, Hamilton, Jenson Button et Felipe Massa s’y sont imposé chacun une fois. Fernando Alonso est le seul à ne jamais avoir franchi la ligne d’arrivée en tête en Belgique.

Un ou deux arrêts ?

Pour Spa, tracé qui applique de fortes charges sur les enveloppes, Pirelli a préféré jouer la sécurité (après le fiasco de Silverstone, lui aussi exigeant pour les gommes) et a choisi les pneus médiums (blanc) et durs (orange). L’an passé, avec une combinaison tendres/médiums, c’est Button qui avait imposé sa McLaren sur une stratégie à un arrêt, relativement facilement (son premier relais en médiums avait couvert 170 km). Malgré sa dixième place sur la grille, Vettel avait terminé deuxième en suivant la même stratégie, qui avait été facilitée par un début de course effectué derrière la voiture de sécurité (quatre tours après l’accident causé par Romain Grosjean au départ). Beaucoup d’équipes avaient alors basculé de deux à un seul pitstop. Ce week-end, la plupart des concurrents devraient observer une tactique à deux arrêts (aux 13ème et 28ème tours), tandis que les audacieux pourraient effectuer leur unique passage par les stands au 20ème tour…



http://www.f1i.com/f1i-features/les-enjeux-du-grand-prix-de-belgique/

La Q1 de la qualif s’est déroulée sous la pluie. Tous les pilotes se sont élancés en intermédiaires. A 10 minutes de la fin la pluie s’est arrêtée, rendant la fin de séance piégeuse sur les choix de pneus, sachant que les pneus intermédiaires ne tiennent pas plus de deux tours dans ces conditions. Chilton et les Caterham ont été les premiers a tenter de passer des pneus sliks. Maldonado à deux minutes de la fin montre que pour les moments les intermédiaires sont encore le bon choix. La fin de scéance a été complètement folle entre les pneus intermédiaires toujours performants et les médiums qui fonctionnent aussi, tout le monde a amélioré. Catastrophe pour les Toro Rosso, 18éme et 19éme. Bianchi et Van de Garde accèdent à la Q2!!!!

Résultats Q1

Erratum, Gutierrez éliminé en Q1 et pas Van de Garde

Pos


Pilote
17 Maldonado
18 Vergne
19 Ricciardo
20 Bottas
21 Gutierrez
22 Pic



La Q2 repart sur une piste quasiment sèche sur la trajectoire, certains pilotes sont repartis en pneus durs d’autres en médiums, encore une fois le choix n’est pas facile. Raikkonen s’installe en tête en étant le premier à passer sous la barre de la minute cinquante. A 3 minutes de la fin Sébastian Vettel est le premier a passer sous la minute 48.

Résultats Q2

Pos


Pilote
11 Hulkenberg
12 Sutil
13 Perez
14 Van de Garde
15 Bianchi
16 Chilton



Pour la Q3 tous les pilotes s’élancent de suite avec des slisks, mais la pluie s’invite dès le premier tour pour pimenter les choses. Ils rentrent tous pour passer des intermédiaires. C’est un peu la panique dans les stands pour changer les pneus. La pluie redouble et Di Resta qui était parti en intermédiaire tire son épingle du jeu en signant le meilleur temps avant que la pluie s’intensifie. Rosberg prend la pôle au dernier moment. Dans les dernier instants la piste s’est asséché permettant à Hamilton de signer à nouveau la pôle devant Vettel et Webber.



Pos


Pilote
1 Hamilton
2 Vettel
3 Webber
4 Rosberg
5 Di Resta
6 Button
7 Grosjean
8 Raikkonen
9 Alonso
10 Massa

http://formule1fo.com/gp-de-belgique-qualifications/#more-7416

Au Hungaroring, c’est sur le circuit permanent le plus lent de la saison que s’est achevée la première moitié de saison. Pour la reprise, les équipes se dirigent désormais vers l’un des plus rapides du calendrier F1, à Spa-Francorchamps, dans le massif des Ardennes. Pirelli y apportera ce weekend les mélanges dur P Zero Orange et medium P Zero Blanc –les deux mélanges les plus durs de la gamme-. Ces composés seront extrêmement bien adaptés aux fortes demandes du circuit en termes d’énergie, du fait des courbes rapides et des compressions brutales dans des courbes telles que le fameux passage d’Eau Rouge. L’une des caractéristiques principales de Spa concerne la météo variable ; les pneus intermédiaires Cinturato vert et pluie Cinturato Bleu pourraient donc également faire leur entrée en piste au cours du weekend.


Paul Hembery, Directeur de Pirelli Motorsport : « Spa est non seulement un circuit légendaire, mais il s’agit également de l’un des plus grands défis pour nos pneus en raison des très importantes charges d’énergie traversant les pneus, aussi bien de façon verticale –en raison des importantes compressions comme à Eau Rouge- et latéralement, comme dans Blanchimont. Régulièrement, les pneus sont soumis à des forces poussant dans différentes directions à la fois, augmentant ainsi le travail du pneu. Préserver les enveloppes sera donc très important, particulièrement sur un tour aussi long. Cela signifie qu’une grande variété de stratégies sera possible à Spa, beaucoup de temps pouvant être gagné avec le bon choix de stratégie. Néanmoins, toute stratégie se doit d’être très flexible en raison de la météo changeante, qui fait souvent de Spa une course fascinante. Les conditions peuvent changer extrêmement rapidement et l’utilisation des « intermédiaires » et des «pluies » par les équipes peut être la clé du succès, comme on l’a souvent vu par le passé. Nos deux mélanges pour piste mouillée ont prouvé leur niveau de performance lors des courses précédentes : les intermédiaires, en particulier, ont montré à quel point ils sont adaptés aux conditions irrégulières et sur piste qui s’assèche. Il y a de nombreuses opportunités de dépassements et le niveau de performance et de durabilité offert par nos allocations pneumatiques devraient augmenter ces chances ce weekend »


Le mot de Jean Alesi, ambassadeur Pirelli : « Spa est un circuit dont tout le monde parle et au fil des ans, je n’ai jamais entendu qui que ce soit dire autre chose qu’il s’agit d’un circuit superbe ! Il est si rapide et exigeant ! Mais l’une des caractéristiques principales concerne sa longueur. Ce n’est donc jamais monotone et l’on y fait très peu de tours par rapport aux autres circuits. Gérer les pneus requiert des compétences particulières : il y a beaucoup de virages rapides et la longueur de la piste ainsi que les variantes de températures signifient que les pneus peuvent refroidir après le premier secteur du circuit. Cependant, si l’on s’élance en qualifications avec des pneus à trop haute température, on n’obtiendra pas la performance maximale sur la totalité du tour. Il y a un énorme niveau de variation possible en termes de réglages également. Certaines équipes ajoutent de l’appui pour disposer de plus d’adhérence dans la partie intermédiaire du tour, et cela influence également la façon de fonctionner des pneus. La caractéristique la plus importante est probablement la forte probabilité de pluie. On peut trouver un virage totalement sec, puis une piste complètement détrempée quelques courbes plus tard. Sous la pluie, la surface est malgré tout assez abrasive et offre une bonne adhérence et l’on peut donc toujours piloter. Le plus gros problème concerne les rigoles qui se forment en zigzag soudainement sur la piste. Il faut savoir où elles se trouvent pour ne pas se faire piéger avec de l’aquaplaning. Il y a également beaucoup de projections à Spa lorsqu’il pleut, ce qui rend la visibilité très difficile à appréhender par conditions humides ».

Source : Pirelli F1
http://www.tout-f1.com/toute-l-actu/belgique-spa-francorchamps/pirelli/spa-2013-dur-et-medium-au-programme

Qualification
Pilote Équipes Chrono
1 LC Hamilton (GBR) Mercedes 2'01.012
2 S Vettel (GER) Red Bull 2'01.200
3 M Webber (AUS) Red Bull 2'01.325
4 N Rosberg (GER) Mercedes 2'02.251
5 di Resta (GBR) Force India 2'02.332
6 J Button (GBR) McLaren 2'03.075
7 R Grosjean (FRA) Lotus 2'03.081
8 KM Räikkönen (FIN) Lotus 2'03.390
9 F Alonso (ESP) Ferrari 2'03.482
10 F Massa (BRA) Ferrari 2'04.059
11 N Hülkenberg (GER) Sauber 1'49.088
12 A Sutil (GER) Force India 1'49.103
13 S Pérez (MEX) McLaren 1'49.304
14 G van der Garde (NED) Caterham 1'52.036
15 J Bianchi (FRA) Marussia 1'52.563
16 M Chilton (GBR) Marussia 1'52.762
17 P Maldonado (VEN) Williams 2'03.072
18 J.-É. Vergne (FRA) Toro Rosso 2'03.300
19 D Ricciardo (AUS) Toro Rosso 2'03.317
20 V Bottas (FIN) Williams 2'03.432
21 E Gutiérrez (MEX) Sauber 2'04.324
22 C Pic (FRA) Caterham 2'07.384
http://fr.espnf1.com/f1/motorsport/story/121733.html

''Je n'y crois pas !'' Les premiers mots de Lewis Hamilton après sa cinquième pole de la saison parlent d'eux-mêmes. Le Britannique a été chercher un incroyable résultat à la dernière seconde, au terme d'une qualification haletante.

Force India et Paul di Resta ont longtemps pensé la tenir, l'Écossais s'est retrouvé de longues minutes en position de s'adjuger la première pole de sa carrière. Avec le retour de la pluie en début de Q3, l'écurie indienne fait le choix d'envoyer son pilote directement en intermédiaires alors que tous les autres devaient repasser au stand pour les chausser. Cette stratégie a failli nous offrir la surprise de l'année.

Au drapeau à damiers, il était encore en pole. Mais Nico Rosberg (4e) bat son chrono, trois autres pilotes suivront. Mark Webber (3e) puis Sebastian Vettel (2e) puis Lewis Hamilton, meilleur temps pour près de deux dixièmes. Profitant d'une piste s'asséchant, le pilote Mercedes signe ainsi sa quatrième pole conscutive, sa cinquième de la saison. Paul di Resta est passé à deux minutes d'un exploit majeur, il doit ''se contenter'' d'une cinquième place sur la grille.

Marussia et Van der Garde à la fête

Les conditions climatiques nous ont offert une qualification exceptionnelle, elles pourraient être encore difficiles dimanche pour la course, tout sera ouvert pour la victoire et les places sur le podium. Les Lotus de Romain Grosjean et Kimi Raikkönen, 7e et 8e, les Ferrari de Fernando Alonso et Felipe Massa, 9e et 10e, seront à l'affût.

La fin de séance s'est révélée spectaculaire, mais que dire du début ? En Q1, la pluie faisant son apparition, les pilotes ont tourné en intermédiaires. Les ''petites équipes'' ont tenté le pari des pneus slicks, merveilleuse idée. Giedo Van der Garde (14e sur la grille) signait le troisième chrono derrière Fernando Alonso (9e) et Lewis Hamilton. Le Néerlandais se qualifiait pour la Q2, en compagnie de Jules Bianchi (15e) et Max Chilton (16e), les deux pilotes Marussia.

Ces trois hommes réussissent le meilleur résultat de leur carrière dans cet exercice. Charles Pic n'a pas collé à cette décision, il s'élancera en dernière position. Si les écuries de fond de grille se qualifient en Q2, il faut des victimes. Toro Rosso et Williams ont joué ce rôle, avec le pilote Sauber Esteban Gutierrez.
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Quelle bonne idée a eu l'agence Carbone d'organiser - pour le compte de Shell - une vision de presse d'un film réalisé en 1955 à Francorchamps, lors d'un Grand Prix de Belgique dominé par les Mercedes de Fangio et Moss. Dans un vieux cinéma de Malmédy, on a vraiment eu l'impression de revenir en arrière, d'autant que la rue avait été fermée et entièrement décorée avec des voitures anciennes, des affiches et publicités des années 50, tandis que les invités étaient habillés avec des vêtements d'époque, à l'instar de Fernando Alonso et Felipe Massa.

Tous les spectateurs ont été bluffés par la qualité de ce film (qui date tout de même de près de 60 ans) et par l'impression de vitesse rendue par les grosses F1 à moteur avant sur le vertigineux tracé de 14 km. Le nombre de caméras utilisées, la qualité de la bande sonore et un montage soigné mettent en valeur la bravoure des pilotes. La sensation de vitesse est incroyable, mais quand on consulte les archives on constate que le meilleur tour de Juan Manuel Fangio cette année-là fut bouclé à 194 km/h de moyenne, ce qui signifie plus de 200 km/h sur le parcours en tenant compte de la faible allure adoptée pour négocier l'épingle de La Source.

Revoir des F1 de ces temps révolus escalader le fameux Raidillon, puis atteindre des vitesses irréelles dans l'interminable descente de Masta, frôler les murs des maisons ou les arbres bordant la route avant de se battre roue contre roue au freinage de La Source, tout cela a provoqué des frissons dans la salle... On mesure mieux, en revoyant ces images, à quel point le sport automobile a changé et la sécurité (des pilotes comme des spectateurs) est devenue une priorité, ce qui n'était visiblement pas le cas dans les années cinquante.

On est d'autant plus admiratif des performances réalisées par Juan Manuel Fangio et Stirling Moss (Mercedes), Eugenio Castellotti (Lancia), Nino Farina, Maurice Trintignant et Paul Frère (Ferrari), Jean Behra et Luigi Musso (Maserati) - pour ne citer qu'eux - sur des voitures lourdes et puissantes, dotées de freins médiocres et équipées de pneus étroits. Quant au toboggan des Ardennes, il est sublimé par ces images formidables, qui mettent en relief une topographie accidentée et la beauté d'une région où la nature est restée intacte.
http://www.f1i.com/f1i-classic-features/spa-1955-194-kmh-de-moyenne/

https://www.youtube.com/watch?v=MzBwpwDCIg4

Avec un calendrier comptant autant de courses, la pause estivale de la mi-saison est d'autant plus nécessaire. Mais après quatre semaines sans le rugissement des moteurs, le championnat de Formule 1 redémarre ce week-end lors du Grand Prix de Belgique, couru sur l'un des plus emblématiques et aimés circuits de la discipline, celui de Spa-Francorchamps dans les Ardennes.

Grand favori parmi les pilotes, les fans et les écuries, le tracé de Spa offre souvent des courses excitantes et imprévisibles dans un décor spectaculaire. C'est dans ce contexte que les équipes tenteront de vivre une expérience très satisfaisante qui leur permettra d'entamer la seconde moitié du championnat du bon pied, car avec chaque course complétée, une autre opportunité sera passée.

En hausse
Depuis quelques courses, Mercedes montre des signes encourageants en ce qui concerne sa gestion des pneumatiques, un souci de longue date. Nonobstant cet aspect des performances de la W04, Lewis Hamilton était à son meilleur en Hongrie, juste avant la pause estivale, lorsqu'il a signé sa première victoire en F1 au volant d'une monoplace autre qu'une McLaren. Sebastian Vettel était le favori pour la pole position sur le Hungaroring dès les premiers tours de la Q3, mais Hamilton est parvenu à débloquer suffisamment de performance pour s'emparer de la première place sur la grille par une marge de seulement quatre centièmes de seconde (il en était lui-même surpris). Cela dit, la vitesse de la Flèche d'argent sur un tour lancé était déjà bien connue depuis quelque temps, mais le fait demeure que Hamilton est parvenu à parfaitement gérer ses gommes sur la durée de la course. S'il parvient à répéter l'exercice de manière constante, et même s'il est actuellement à 48 points de Vettel, il pourrait menacer ce dernier dans la course au titre. Ce serait une autre surprise dépassant les attentes de Mercedes cette saison.

En baisse
Après un début de saison plutôt prometteur, Paul di Resta semble stagner au pire moment de l'année. Alors que la saison folle des rumeurs et des possibilités entourant le marché des pilotes bat son plein, le nom de di Resta devrait normalement figurer parmi les candidats bien placés pour un volant au sein d'une écurie de pointe. Malheureusement, le pilote Force India traverse une période problématique et n'a marqué que deux points au cours des trois dernières manches. Sur les cinq derniers Grands Prix, ses résultats de qualification se situaient entre les 17e et 21e places (avec l'exception d'un seul 12e meilleur temps). Ce n'est rien pour attirer l'attention des écuries de pointe. Il est toujours possible que di Resta réussisse la meilleure saison de sa carrière en F1, mais il doit rapidement revenir au niveau prometteur qu'il démontrait plus tôt cette année. La bonne nouvelle, c'est que le circuit de Spa-Francorchamps sied habituellement bien à la monoplace Force India ; le pilote écossais devra profiter de cette opportunité.

À surveiller
La déception de Romain Grosjean en Hongrie était justifiée : un week-end très prometteur l'avait hissé au point où il pouvait réellement rivaliser avec Lewis Hamilton pour la victoire, mais il s'est retrouvé 6e à l'arrivée. Le pilote Lotus s'était montré rapide dès vendredi et s'était bien qualifié samedi, mais pressé de pourchasser Sebastian Vettel pour la 2e place dimanche, il a touché Jenson Button (Vettel aussi !) et perdu du terrain précieux. Grosjean a par la suite réussi une manœuvre impressionnante sur Felipe Massa, mais les commissaires l'ont pénalisé car ses quatre roues avaient momentanément quitté la piste au moment où il dépassait son adversaire. Au minimum, Grosjean méritait un autre podium en Hongrie suite à sa 3e place en Allemagne lors de l'épreuve précédente. S'il peut continuer à signer d'aussi bonnes performances, tout en évitant les erreurs, il devrait connaître un meilleur week-end à Spa. Ce serait une belle façon de tourner la page sur l'édition 2012 du GP de Belgique ; on se souviendra qu'il avait commis la plus grande erreur de sa saison en provoquant un carambolage au départ ; cela lui avait mérité une suspension d'une course.

Points chauds

Ricciardo vers Red Bull ? Nous pourrions penser que les détails sont déjà réglés, mais rien n'est sûr en Formule 1. La presse allemande rapportait samedi dernier que le pilote Toro Rosso serait bien le remplaçant de Mark Webber chez Red Bull en 2014, et que tout serait confirmé publiquement ce week-end à Spa. Contactée par ESPN, Red Bull n'a pas voulu commenter cette rumeur mais a déclaré qu'il n'y avait "rien à annoncer pour le moment." Le manager de Kimi Räikkönen a ensuite révélé que les négociations avaient pris fin depuis quelque temps. Cela faisait de Ricciardo le grand favori ; il serait donc promu de l'écurie satellite Toro Rosso à l'écurie principale. Mais Helmut Marko, l'influent conseiller en sports mécaniques de Red Bull, a déclaré qu'il n'y aurait aucune annonce ce week-end en Belgique. Cela laisse croire que quelqu'un d'autre que Ricciardo négocie toujours avec Red Bull. Est-ce que les négociations avec Räikkönen ont repris ? Pourrait-il s'agir de Fernando Alonso, comme le voulait la rumeur apparue en Hongrie ? Il y a-t-il un autre candidat ? Où est-ce simplement qu'il reste des détails à finaliser pour Ricciardo ? Beaucoup d'hypothèses, seule Red Bull connaît la vérité.

Räikkönen vers Ferrari ? Steve Robertson, le manager de Kimi Räikönen, a déclaré que son pilote ne rejoindrait pas Red Bull l'année prochaine. Mais il a pris soin de préciser que Iceman a "des options, au pluriel, et je continue à parler à des équipes." Cela signifierait que demeurer chez Lotus n'est pas la seule possibilité qui s'offre à Räikkönen, mais il pourrait aussi s'agir d'une simple tactique de négociation avec son écurie actuelle. Il est cependant vrai que le fait de ne pas avoir signé d'entente avec Red Bull ne signifie pas nécessairement qu'il n'existe plus que Lotus comme possibilité pour 2014, donc il se peut que d'autres options soient en effet sur la table. Il se peut également que le manager de Räikkönen tente de forcer Red Bull à faire une nouvelle proposition avant qu'une prolongation de contrat soit signée avec Lotus. Ou peut-être qu'il y a du vrai concernant cette rumeur d'un possible retour chez Ferrari, bien que ce serait surprenant sachant que la Scuderia a payé le gros prix pour casser son contrat fin 2009, ce qui libérait son volant pour Fernando Alonso. Peut-être que Ferrari est réellement intéressée en Räikkönen (dernier champion en titre du Cheval cabré) comme remplacement de Felipe Massa, ce qui donnerait un duo de pilotes très fort. Mais Alonso ne serait sûrement pas en faveur d'un tel coéquipier à ses côtés, non ? À moins que c'est lui que Ferrari cherche à remplacer si la rumeur Red Bull se concrétise ? Nous pourrions décortiquer toutes les possibilités du marché des pilotes pendant des heures...

La course au titre : Cela prend toujours quelque temps avant qu'une tendance apparaisse, mais suite au GP d'Allemagne tous les signes semblaient mener vers un quatrième titre consécutif pour Sebastian Vettel. Mais Kimi Räikkönen a terminé 2e lors des deux dernières courses, ce qui laisse croire que d'autres victoires ne sont pas loin. Sans oublier que Mercedes accumule les succès, et que Lewis Hamilton a gagné en Hongrie alors que les conditions auraient dû lui être défavorables. Si Räikkönen et Hamilton continuent ainsi (et si Alonso arrive à rester dans le combat), la situation sera de plus en plus compliquée pour Vettel.

Le contrat de Pirelli : Le manufacturier italien lui-même trouve que la situation actuelle "est très bizarre." Pirelli n'a toujours pas de contrat pour continuer à fournir la Formule 1 en pneumatiques l'année prochaine. Paul Hembery, le patron de Pirelli Motorsport, a déclaré que des ententes sont en place avec la grande majorité des équipes ainsi qu'avec le grand patron de la F1, Bernie Ecclestone, mais il n'y a toujours rien d'officiel du côté de la FIA. Plus cette affaire prend du temps à résoudre, plus il faut se demander s'il n'y a pas déjà une autre entreprise se préparant secrètement à remplacer Pirelli. Jonathan Neale, le directeur général de McLaren, a dit que les équipes travaillent en fonction d'une continuité avec Pirelli, mais il a également ajouté qu'il était encore possible de rapidement se réajuster à un autre fournisseur si la FIA décidait d'octroyer le contrat à quelqu'un d'autre. Cela fait quelque temps déjà que des rumeurs circulent concernant l'intérêt de Michelin et la possible préférence de la FIA pour le manufacturier français, mais tant que rien n'est officialisé avec Pirelli, dans un sens ou dans l'autre, le mystère du délai demeure.

Autour du Grand Prix

Le circuit de Spa-Francorchamps figurait sur le calendrier du premier championnat du monde de F1, en 1950
La majorité des Grands Prix de Belgique ont été courus à Spa, soit 45 sur un total de 57
Les autres circuits ayant accueilli le GP de Belgique sont Zolder et Nivelles
Les écuries Ferrari et McLaren ont toutes deux gagné à 12 reprises à Spa, mais sur l'ensemble des GP de Belgique, Ferrari compte 16 victoires alors que McLaren en compte 14

Attaque de stats

Les pilotes utilisent la puissance maximale pendant 22,7 secondes, entre la sortie de La Source et le point de freinage des Combes ; il s'agit de la plus longue période à fond de la saison
Six des huit dernières courses ont nécessité le déploiement de la Voiture de Sécurité, qui est apparue en piste neuf fois au total pendant cette période
Le record du tour appartient à Sebastian Vettel : 1'47''263 sur une Red Bull en 2009
La vitesse moyenne d'un tour de qualification est de 230 km/h

Classement 2012
1-Jenson Button (McLaren) 2-Sebastian Vettel (Red Bull) 3-Kimi Räikkönen (Lotus)

Le circuit
Depuis qu'une première course a été organisée à Spa en 1922, sur des routes publiques, le circuit a toujours été aimé et respecté par les pilotes. Son tracé destiné aux vitesses élevées fournit une poussée d'adrénaline extraordinaire, mais malheureusement, de terribles accidents ont également eu lieu sur le circuit belge. Pendant l'édition 1960, Chris Bristow et Alan Stacey ont perdu la vie tandis que Stirling Moss a cassé ses jambes. Après l'édition 1970, le vieux tracé de 15 km a été déclaré trop dangereux pour la F1 ; le GP de Belgique n'est pas retourné à Spa-Francorchamps avant 1983. Le nouveau tracé a été réduit à 7 km et plusieurs changements mineurs ont été apportés au cours des années. Cette épreuve demeure une des plus excitantes du calendrier, même s'il est possible de nos jours d'attaquer la portion Eau Rouge à fond sur le sec. Le plus difficile des virages est celui de Pouhon, bien que les erreurs de pilotage ne sont plus sévèrement punies par un passage dans le gravier. Après avoir franchi le défi Eau Rouge, il est possible de dépasser dans Les Combes et dans la zone DRS sur la ligne droite Kemmel. Il est également possible de doubler dans la dernière chicane, sinon dans la zone DRS située sur la ligne de départ/arrivée.

Pilote-commissaire
Derek Warwick, ancien pilote Toleman, Renault, Brabham, Arrows et Lotus entre 1981 et 1993, se joindra aux trois autres commissaires de course. Le Britannique a également assumé ce rôle plus tôt cette saison, lors du Grand Prix de Malaisie.

Météo
En ce qui concerne la météo, le week-end passé à Spa-Francorchamps compte toujours parmi les plus imprévisibles ; les prédictions pour l'édition 2013 de la course ne font pas exception. Mercredi matin les météorologues parlaient de possibilités de pluie samedi et d'une journée mouillée dimanche, mais maintenant il serait plutôt question d'un week-end chaud et ensoleillé. Bien sûr, cela pourrait (et va probablement) changer à nouveau.

La conclusion d'ESPNF1
Le compromis aéro difficile que requiert la combinaison de portions très rapides et très lentes du circuit de Spa-Francorchamps, la fiabilité des voitures mise à rude épreuve, les apparitions fréquentes de la Voiture de Sécurité, et la météo imprévisible bien sûr, sont autant de facteurs qui pourraient complètement changer la donne pendant la course. Mais sur le papier, le tracé devrait convenir à Mercedes qui pourrait continuer sur sa lancée. Chez Lotus, la voiture est plus douce sur ses gommes et cela pourrait faire une grande différence sur un circuit aussi long, surtout si les pilotes parviennent à éviter 'le tour de trop' avant de chausser de nouveaux pneus. Red Bull sera sûrement performante et l'équipe sait rapidement réagir à la situation. Et sachant que toutes les équipes auront un ensemble aéro spécial ce week-end, il pourrait y avoir quelques surprises. Le seul aspect relativement sûr, c'est qu'il devrait y avoir tout un spectacle dimanche.

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Sebastian Vettel, deuxième sur la grille, n'avait qu'à doubler le poleman Lewis Hamilton pour faire parler sa vitesse. L'Allemand l'a fait dès le départ puis a contrôlé toute la course, il s'impose sur une piste restée sèche du début à la fin devant Fernando Alonso et Hamilton.

Le pilote Mercedes ne pouvait rien face à Vettel dans les premiers instants de la course, il savait que la pluie était sa seule chance. Alonso prendra l'avantage sur lui après la première salve d'arrêts au stand. Le pilote Ferrari reprend la deuxième place du classement pilotes, à 46 points de Vettel, grâce à une belle remontée depuis la neuvième position qui était la sienne sur la grille.

Button laisse échapper son premier podium de l'année

Nico Rosberg termine au pied du podium, il a dû résister longtemps à Mark Webber, cinquième après un départ moyen. Cet envol raté est une des causes du retour rapide de Fernando Alonso vers les sommets. L'Australien était inquiet avant la course, son embrayage connaissait un petit problème. Il avait raison d'être inquiet. Troisième à dix tours de la fin, Jenson Button n'a pas tenté une stratégie à un seul arrêt, il termine à la sixième place. McLaren a tutoyé le podium, il lui échappe encore une fois, elle n'en compte aucun cette saison.

Romain Grosjean a été au bout de cette stratégie à un arrêt, même si ce n'était ''pas la stratégie de base'', a-t-il avoué après l'arrivée. Il a souffert avec ses mediums à la fin du premier relais, puis avec les durs en fin de course. Il termine huitième derrière Felipe Massa, mais il marque des points à l'inverse de son coéquipier Kimi Raikkönen, contraint à l'abandon sur problème de freins, après une longue série record de 27 courses consécutives dans les points.

Adrian Sutil et Daniel Ricciardo complètent le top 10, l'Australien a acquis ce point dans les derniers tours après un dépassement sur Sergio Pérez. Jean-Éric Vergne se contente d'une décevante 12e place à l'arrivée. Après une qualification historique pour Marussia, Jules Bianchi franchit la ligne en 18e position, juste devant Max Chilton. Charles Pic a été le premier à abandonner à Spa, en raison d'une fuite d'huile sur le moteur de sa Caterham. Dernier sur la grille, à pieds après huit tours, week-end à oublier pour le Français.
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Grand Prix de Belgique 2013
Pilotes Équipes Points
1 S Vettel (GER) Red Bull 25
2 F Alonso (ESP) Ferrari 18
3 LC Hamilton (GBR) Mercedes 15
4 N Rosberg (GER) Mercedes 12
5 M Webber (AUS) Red Bull 10
6 J Button (GBR) McLaren 8
7 F Massa (BRA) Ferrari 6
8 R Grosjean (FRA) Lotus 4
9 A Sutil (GER) Force India 2
10 D Ricciardo (AUS) Toro Rosso 1
11 S Pérez (MEX) McLaren -
12 J.-É. Vergne (FRA) Toro Rosso -
13 N Hülkenberg (GER) Sauber -
14 E Gutiérrez (MEX) Sauber -
15 V Bottas (FIN) Williams -
16 G van der Garde (NED) Caterham -
17 P Maldonado (VEN) Williams -
18 J Bianchi (FRA) Marussia -
19 M Chilton (GBR) Marussia
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Des prétendants découragés ?
C'était quelque peu démoralisant pour les autres prétendants au titre (et pour les fans 'neutres' aussi) de voir le leader Sebastian Vettel facilement doubler Lewis Hamilton dès les premiers virages de la course. Pire encore, le pilote Red Bull s'est éloigné avec une certaine aisance, lui-même surpris par la compétitivité de sa monoplace. Peut-on penser que son avance dans le championnat, qui compte maintenant 46 points (sa plus grande marge en carrière à ce jour), est insurmontable à huit courses de la fin ? S'il y a bien une leçon que nous avons retenu au cours des dernières années, c'est que le titre n'est jamais réglé tant qu'il existe la moindre possibilité mathématique pour rattraper le leader.

Et puisqu'il reste encore huit manches à disputer, il y a aura sûrement un rebondissement inattendu quelque part. Par exemple, rappelons qu'à Monza l'an dernier (et prochaine course du calendrier 2013), aucun des pilotes Red Bull n'avait rallié l'arrivée tandis que Lewis Hamilton et Fernando Alonso grimpaient sur le podium. Comme en 2012, un abandon ou une course problématique pour Vettel pourrait tout changer et relancer le championnat à nouveau. Le rythme de la Red Bull RB9 est très impressionnant, mais cette voiture peut néanmoins être battue dans les bonnes circonstances. Et bien que le directeur technique Adrian Newey est un génie capable de produire des voitures extrêmement efficaces, elles sont également un peu plus sensibles lorsqu'une composante fait défaut. Autrement dit, personne ne peut prédire le déroulement des courses à venir. C'est ce qui donne espoir à Alonso, Hamilton et Räikkönen.

Messages contradictoires chez Red Bull
Il y a quelques jours, Christian Horner, le patron de Red Bull, révélait qu'il considérait toujours des candidatures pour le prochain coéquipier de Sebastian Vettel en 2014. Mais dimanche, le futur retraité de la F1 Mark Webber a déclaré que l'équipe avait fait son choix et que ses compatriotes australiens seront heureux, ce qui laisse clairement entendre que Daniel Ricciardo, pilote de l'écurie satellite Toro Rosso, sera promu. Nous pourrions penser que Webber avait envie de faire un doigt d'honneur au management de Red Bull, qui garde le plus grand secret autour de son (futur ?) choix. Toutefois, Horner à continuer à nier qu'une décision avait été prise. Déjà que l'annonce devait être faite avant la fin août, il a affirmé que rien ne sera confirmé avant le GP d'Italie (6-8 septembre).
Horner a expliqué que les deux pilotes Toro Rosso (Ricciardo et Vergne) sont sous contrat avec Red Bull et sont donc gérés par l'entreprise, mais que Red Bull Racing explorait des options provenant d'ailleurs que l'écurie satellite. Il se peut que le Britannique attend que des clauses ou options dans d'autres contrats expirent ailleurs, pour voir si les candidats qui l'intéressent vont réagir (ou non) suite à l'expiration de ces clauses ou options. En d'autres termes, Red Bull patienterait peut-être pour voir si quelqu'un comme Fernando Alonso, par exemple, s'avère disponible.

Quant à Kimi Räikkönen, son agent a récemment indiqué que les discussions avaient déjà pris fin, mais Horner a semblé laisser la porte ouverte ce week-end. Le principal intéressé a affirmé qu'il n'y avait pas eu de contact avec Red Bull depuis quelque temps, mais cela ne signifie pas qu'il y en aura plus du tout puisque le Finlandais n'a toujours aucun contrat en place pour 2014, ce que Horner n'a pas manqué de souligner. Cependant, chez Lotus, on semblait plus confiant de continuer avec Räikkönen.

De toute évidence, certaines personnes disent la vérité tandis que d'autres bluffent ou tentent de semer le doute ailleurs. Ce qui est semble clair, c'est qu'une partie de poker à grande échelle se joue dans le marché des pilotes ces temps-ci. Et à ce jeu, Red Bull ne risque pas beaucoup puisque de toute façon, Ricciardo est là si jamais aucune autre option se concrétise.

Le série de Räikkönen prend fin
Lorsque Kimi Räikkönen est retourné au stand Lotus et a quitté le cockpit, suite à un important problème de frein au 26e tour de la manche belge, c'était la première fois qu'il ne franchissait pas la ligne d'arrivée depuis son retour en F1 l'année dernière, soit 30 courses. Nous pourrions aussi ajouter les 39 drapeaux à damiers de suite qu'il a engrangés avant de prendre sa pause de la F1 à la fin de la saison 2009 (donc un total de 69 Grands Prix consécutifs complétés !).

Mais il y a plus : avant d'abandonner en Belgique, Iceman avait marqué des points lors des 27 Grands Prix précédents. Cette série remarquable a permis au champion 20007 de rester dans la course au titre l'an dernier même s'il n'avait pas la plus rapide des monoplaces, un accomplissement qu'il répète cette saison. Malheureusement, sa malchance à Spa le voit passer de la 2e à la 4e place dans le classement du championnat, et son déficit sur le leader compte maintenant 63 points. Pour effacer cela, Räikkönen doit gagner deux courses et terminer 3e... tout en espérant que Vettel ne marque aucun point pendant trois courses. Tous les prétendants au titre (Vettel, Alonso, Hamilton et Räikkönen) ont maintenant vécu un abandon cette saison, mais seul Vettel peut encore s'en 'permettre' un autre avec une certaine quiétude.

Manifestation à Spa
Quand on pense au nombre important d'entreprises multinationales associés à la Formule 1, nous pourrions presque être surpris que des coups d'éclat organisés par des manifestants ne se produisent pas plus souvent. Le conflit entre le mouvement écologiste Greenpeace et la pétrolière Shell a vécu un nouvel épisode dimanche à Spa-Francorchamps (où le GP de Belgique était sponsorisé par l'entreprise) lorsque des bannières dénonçant des forages controversés dans l'Arctique ont été dévoilés. La manifestation a été remarquablement bien exécutée, surtout que l'on sait maintenant que les mécanismes des deux petites bannières placées directement devant le podium avaient été installés plusieurs semaines à l'avance et à l'insu des organisateurs ; une télécommande déployait chaque bannière au moment voulu. Les manifestants ayant procédé à une descente en rappel sur la tribune principale s'étaient installés sur le toit avant le début de la course ; celle qui a tenté la même manœuvre au-dessus du podium avait une passe pour accéder au Paddock Club, lui facilitant ainsi l'accès au toit.

L'opération était très bien planifiée et les représentants de Greenpeace tenaient absolument à faire une démonstration politique pour dénoncer le programme de Shell concernant ses forages pétroliers dans l'Arctique. Le communiqué de Greenpeace a d'ailleurs clairement souligné que la Formule 1 n'était pas visée, que l'objectif était de profiter d'une vitrine mondiale pour sensibiliser les gens à leur cause. Il n'y a pas de doute, leur projet à réussi à attirer l'attention. Cependant, les sifflements de la foule pendant la cérémonie du podium démontraient que les spectateurs, même si certains n'étaient peut-être pas contre le message, n'étaient pas enchantés par la tentative de sabotage de ce moment spécial.

Pirelli, Michelin et la FIA
Habituellement, les fournisseurs de pneumatiques de la F1 aiment bien que les gens parlent de leurs produits car c'est bon pour l'image publique. Bridgestone fournissait un produit très avancé d'un point de vue technologique, très durable, mais personne n'en parlait car il n'y avait rien à dire, alors l'entreprise a tiré sa révérence fin 2010. Pirelli a pris la relève et fournit des pneumatiques à plus courte durée de vie, rehaussant ainsi les courses, et le public semble apprécier la stratégie que cela implique. Tel est le mandat que la F1 lui a donné.

Mais Pirelli a souvent été critiquée par les équipes cette année, dont certaines s'opposaient aux gommes 2013. Les et délaminations et défaillances, qui semblaient avoir été en partie causées par des équipes ne respectant pas toujours les consignes du manufacturier, ont forcé l'entreprise à revenir aux structures de 2012 (mais en conservant les gommes de 2013). Problème réglé. Mais l'incertitude règne toujours, puisque deux crevaisons vendredi à Spa ont provoqué une tempête dans un verre d'eau. Les pilotes voulaient être rassurés sur la sécurité des pneumatiques, et Pirelli a vite démontré que les défaillances avaient été provoquées par un débris métallique sur la piste et rien de plus. Petite panique terminée.

Et voilà que la rumeur concernant l'intérêt de Michelin s'est amplifiée au cours du week-end, ce qui frustre Pirelli. En prévision de 2014, la compagnie a déjà des ententes avec 10 des 11 équipes, ainsi qu'avec le grand patron de la F1, Bernie Ecclestone. De plus, le travail de conception et de développement de sa gamme de pneus pour l'année prochaine, ce qui représente un travail dispendieux, avance à pleine vapeur. Mais la FIA tarde encore à conclure une entente, et sans cela, la place de Pirelli en F1 n'est aucunement assurée. Tout le travail accompli jusqu'à maintenant pourrait être en vain si la Fédération lance un appel d'offres, un processus considéré très tardif à ce point-ci.

Si Michelin désire réellement revenir en F1 dès l'année prochaine, la FIA devra préparer son appel d'offres et ensuite déterminer quelle compagnie est la meilleure candidate ; cela ne pourrait se faire rapidement (à moins que tout soit déjà prêt dans les bureaux de la FIA). Pendant ce temps, les équipes, qui travaillent sur leurs prochaines monoplaces, ont hâte de savoir quel sorte de pneumatique elles devront maîtriser en 2014. Et sachant que les premiers essais de pré-saison auront lieu en janvier, le temps presse. Pirelli est en train de finaliser les spécifications qui devront normalement être fournies aux équipes le 1er octobre. Si nécessaire, ces dernières s'adapteront à un autre fournisseur, mais elles agissent en fonction de continuer avec Pirelli une autre année au moins.

La plus grande leçon de 2013, c'est qu'il est très difficile de prendre la préparation et la production de pneumatiques pour la F1 à la légère. C'est un exercice qui demande beaucoup de peaufinage et de précision ; ce n'est pas par caprice que Pirelli réclame un plus grand nombre d'essais en piste, et avec une voiture représentative, depuis trois ans. Aucune entreprise ne devrait se lancer dans une telle aventure sans d'excellents préparatifs (peut-être que Michelin travaille là-dessus depuis des mois, qui sait ?). Espérons que la FIA ne tente pas d'évincer Pirelli sur une simple promesse peut-être formulée par Michelin, car cela pourrait s'avérer très dangereux pour la F1, et très embarrassant pour les parties concernées.
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Choc : Sebastian Vettel - Sa victoire n'est pas surprenante en soi, mais que le pilote Red Bull soit aussi dominant, oui.

Choc secondaire : Quoi ? Il n'a pas plu à Spa ?

Choquant : Kimi Räikkönen - Un premier abandon depuis son retour en F1 le laisse à 63 points du leader du championnat. Au moins, il n'était pas en faute.

Meilleur dépassement : Kimi Räikkönen - Le pilote Lotus a réussi une excellente manœuvre en doublant la McLaren de

Sergio Pérez sur l'extérieur dans le virage à gauche avant Pouhon. Cool comme toujours.

Meilleur tour : Fernando Alonso - Après un autre départ éclair, sa Ferrari était passée de la 9e à la 5e place avant la fin du premier tour. Impressionnant.
Pire tour : Pastor Maldonado - Sa course a été ruinée dans la chicane à la fin du 28e tour : après avoir été doublé par

Esteban Guttiérez, il y a eu contact avec Adrian Sutil juste avant qu'il percute Paul di Resta. Le pilote Williams, qui a reconnu sa faute, s'est mérité une pénalité d'arrêt de 10 secondes dans les stands


Performance du jour : Fernando Alonso - Une progression remarquable lui a permis de battre tout le monde sauf Sebastian Vettel. Ce faisant, il est revenu à la 2e place du championnat.

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