Ecurie Ferrari

F1 - Ferrari : le temps est venu de gagner
La défaite n’a plus la cote à Maranello

24 mars 2013 - 08h34, par D. Thys

La Scuderia Ferrari et son pilote vedette Fernando Alonso ont été battu dans la course au titre en 2010 et 2012, et ce, à la fin de la dernière course de la saison. A Maranello, on est lassé de ça.

"Il est temps maintenant pour nous de remporter le titre et non plus d’être battus lors de la dernière course," déclare Stefano Domenicali, le patron de la Scuderia Ferrari. "Lorsque votre équipe s’appelle Ferrari, vous êtes obligés de gagner. Nous ressentons cette pression et nous trouvons cela normal. Nous acceptons cet objectif ambitieux. C’est une grande responsabilité et un grand honneur."

Pour remporter le titre, Ferrari devra battre Red Bull, mais aussi Mercedes. Domenicali est en effet un homme rusé et il ne croit pas toujours ce que la concurrence essaye de faire passer comme message.

"Si Lewis Hamilton dit qu’il n’a aucune chance cette année, j’en conclu immédiatement qu’il a une excellente voiture. Sinon, pour quelle raison dirait-il quelque chose d’aussi inutile ?" s’interroge le directeur italien.
http://motorsport.nextgen-auto.com/Ferrari-le-temps-est-venu-de-gagner,58425.html

Seul Massa est à l’arrivée et loin du podium

24 mars 2013 - 15h25, par D. Thys

La Scuderia Ferrari va quitter la Malaisie ce soir avec un petit goût amer dans la bouche. Fernando Alonso a en effet abandonné dès le deuxième tour de la course alors que Felipe Massa termine à la cinquième place, mais très loin des hommes du podium.

"Nous avons été très malchanceux aujourd’hui," commente Fernando Alonso. "Après avoir pris un très bon départ, j’ai touché Vettel dans le deuxième virage. J’ai été surpris de le trouver là pratiquement à l’arrêt. Je ne sais pas à quelle vitesse il roulait. Malgré le fait que ma voiture était endommagée, elle ne se comportait pas trop mal et en accord avec l’équipe, nous avons décidé de rester en piste, car si nous étions arrêtés tout de suite pour changer mon aileron et une fois de plus trois ou quatre tours plus tard pour chausser des slicks, nous aurions perdu trop de temps. C’est dommage, car nous aurions pu nous battre avec les Red Bull, mais les circonstances en ont décidé autrement."

"La course d’aujourd’hui a été très compliquée, car prendre le départ avec des pneus intermédiaires sur une piste très mouillée n’a pas été facile, d’autant plus qu’elle était sèche par endroits," raconte Felipe Massa. "J’ai perdu beaucoup de temps sur d’autres pilotes durant le premier tour. Peut-être que chausser des pneus slicks aussi tôt était risqué, car la piste était encore très mouillée et cela m’a donc fait aussi perdre un peu de temps. Ensuite, sur piste sèche, le comportement de la voiture s’est amélioré. La dégradation des pneumatiques n’était pas excessive et j’ai pu rouler à un bon rythme. Malheureusement, je n’avais plus aucun espoir de terminer cette course sur le podium. Je ne peux pas dire que je suis satisfait de ce résultat, mais étant donné ce qui m’est arrivé en début de course, ça fait du bien de marquer quelques points."
http://motorsport.nextgen-auto.com/Grosse-deception-chez-Ferrari,58474.html

L’Espagnol est confiant

27 mars 2013 - 14h05, par Olivier Ferret

Malgré son résultat vierge de dimanche en Malaisie, Fernando Alonso a affiché sa confiance pour la suite : il compte bien signer deux bons résultats, deux podiums, en Chine et à Bahreïn, avant d’attaquer la saison européenne.

"Si nous avons de bons week-ends, dans des conditions normales, espérons de bonnes qualifications pour prendre de bons points. Le but est d’en marquer plus que l’an dernier avant d’arriver à Barcelone. Vu nos performances de l’an dernier à Shanghai et à Sakhir, ce sera très facile d’améliorer ça. Arriver à la saison européenne avec trois podiums en tout (en comptant celui de Melbourne) sera bon pour notre moral," déclare Alonso.

L’Espagnol ne s’est pas laissé impressionner par le rythme des Red Bull en Malaisie.

"Je ne pense pas qu’elles ont été si impressionnantes. En Australie elles avaient dominé toutes les séances avant de retomber en course. Et en Malaisie nous savions qu’elles avaient des problèmes pour gérer leurs gommes. Mercedes s’est même battu contre elles. Je pense que nous aurions pu être sur le podium."

Alonso estime qu’il faut attendre un Grand Prix complètement sur le sec pour en savoir plus. "Côté météo, les deux premières courses ont été très instables et nous ne connaissons pas encore le véritable ordre entre les voitures. Nous n’avons pas encore vu le vrai potentiel de chacun en qualifications et nous ne savons donc pas où nous en sommes vraiment."
http://motorsport.nextgen-auto.com/Alonso-veut-deux-podiums-avant-la-saison-europeenne,58598.html

Le retour de Ferrari aux avant-postes en ce qui concerne la performance n'a pas désarçonné la Scuderia de l'un de ses chevaux de bataille. "Il y a trop d'aérodynamique en Formule 1", a encore récemment rappelé Stefano Domenicali, le patron de Maranello.

Cela fait quelques années que Ferrari regrette la tournure que prend la Formule 1. "Nous avons besoin que cette discipline soit en connexion plus étroite avec nos voitures de série", a déclaré le dirigeant italien dans la presse allemande.

"Cette dérive n'a aucun sens pour nous. Ferrari a besoin que l'on puisse transférer de la Formule 1 à la série un certain nombre d'innovations. Cela a plutôt bien fonctionné avec le SREC (Système de récupération de l'énergie cinétique), l'antipatinage (aujourd'hui interdit en F1) ou certaines aides électroniques (bannies elles aussi) qui sont aujourd'hui adaptées aux voitures que nous vendons au grand public."

Des dépenses sans lendemain

Il est beaucoup moins facile d'amortir le coût de la recherche consacrée à la Formule 1 sur un aileron avant ou sur un échappement en en faisant profiter les clients fortunés de Ferrari. C'est la raison pour laquelle Domenicali hausse le ton : "L'aérodynamique joue un rôle trop important en Formule 1. Je pense que nous sommes vraiment allés trop loin. Des sommes énormes sont dépensées pour gagner quelques millièmes de secondes par tour. En outre, ces modifications ne sont pas toujours comprises par le public. Il finira un jour par se désintéresser de la discipline."

"Ferrari souhaite que la Formule 1 se dirige vers des voitures plus simples visuellement et plus compréhensibles. La Formule 1 doit revenir à certaines bases, surtout quand s'il s'agit de technologies."
© ESPN EMEA Ltd.
http://fr.espnf1.com/ferrari/motorsport/story/104572.html

L’équipe Ferrari n’a pas pu utiliser sa soufflerie habituelle pour le développement de sa machine. En effet, des travaux à Maranello ont contraint l’équipe au cheval cabré d’occuper les locaux de Toyota à Cologne. La reconstruction de la soufflerie des rouges ne sera opérationnelle qu’en Octobre de cette année…


Le chef designer de l’équipe, Nikolas Tombazis a d’ores et déjà admis que cela va compromettre le travail sur la monoplace de 2014. Le travail aérodynamique sur la voiture de 2014 est actuellement en cours en soufflerie.


« Tout changement de soufflerie présente quelques risques. Idéalement, nous aurions dû déjà terminer. Ce n'est pas une solution idéale. Nous devions passer par là donc mieux vaut le faire le plus tôt possible »


Ferrari pourrait être désavantagée à cause de ces travaux, d’autant plus que la Scuderia a souvent montré une technologie inférieure par rapport à certains de ces rivaux et a donc une grande amélioration à effectuer.
http://www.tout-f1.com/toute-l-actu/malaisie-sepang/ferrari/ferrari-va-t-elle-souffrir-sans-soufflerie

Le team principal de Ferrari, Stefano Domenicali, a déclaré qu’il espérait que son équipe puisse profiter des "tensions" internes qui secouent Red Bull.

Les triples Champions du monde en titre sont en effet dans la tourmente depuis la trahison de Sebastian Vettel lors du récent Grand Prix de Malaisie.

"Je ne souhaite pas parler des autres. Je tiens à me concentrer sur notre équipe, mais si les autres écuries rencontrent des problèmes, alors nous devons en profiter. Quand j’observe la situation dans laquelle se trouvent certaines équipes, quelques-unes devront certainement gérer des tensions", a déclaré Domenicali sur le site officiel de Ferrari.

Avec l’abandon de Fernando Alonso en Malaisie, Ferrari a perdu de précieux points aux deux championnats. Le patron des rouges est conscient que la Scuderia ne peut déjà plus se permettre le moindre faux pas cette saison.

"Shanghai est un circuit différent, où nous devrons apporter des évolutions sur la voiture et nous assurer de maximiser notre package. Idéalement, il serait bien d’être directement de retour aux avant-postes afin de nous rattraper de notre contre-performance malaise", a-t-il commenté.

"Malheureusement, il y a une pause de trois semaines (entre la Malaisie et la Chine, ndlr). Nous devons travailler d’arrache-pied durant ce break car nous ne pouvons pas nous permettre de perdre à nouveau des points en Chine."
http://www.f1i.com/infos/ferrari-veut-profiter-des-tensions-qui-secouent-red-bull/

La nouvelle répartition des revenus de la F1 fait la part belle à la Scuderia Ferrari, la seule équipe à avoir participé à tous les Championnats du monde depuis la création de la Formule 1 en 1950.

Une prime d'ancienneté a ainsi été négociée par Luca di Montezemolo, le président de la marque au cheval cabré, en plus du CCB (Constructors Championship Bonus) qui favorise les top teams Red Bull, Ferrari et McLaren.

Au total, Ferrari toucherait près de 100 millions de dollars de prize-money, soit le double du budget de fonctionnement total de Marussia, la plus petite formation du plateau.

En outre, des représentants des trois top teams siégeront au directoire de la nouvelle société commerciale issue de la mise en bourse de la F1 (en principe en octobre prochain à Singapour), à la place de Delta Topco qui contrôle actuellement les droits. Luca di Montezemolo sera l'un deux, avec de surcroît un cadeau de bienvenue de 0,25% des actions émises et une place garantie aux comités de rémunérations et de nominations (qui détermine les revenus et les dividendes, ainsi que le renouvellement des mandats).

Une position de choix qui en dit long sur le rapport de force entre Ferrari et les autres écuries de F1. La Scuderia possède également un droit de veto sur les changements de réglementation technique, au contraire des autres teams.
http://www.f1i.com/infos/ferrari-a-bien-negocie/

Ferrari a travaillé dur entre les Grands Prix de Malaisie et de Chine pour s’assurer de gagner en compétitivité dans l’exercice des qualifications, qui reste son talon d’Achille en Formule 1.

"Nous avons montré que nous possédions un rythme de course raisonnable et nous n’avons pas rencontré le moindre souci avec tous les types de pneus que nous avons utilisés jusqu’à présent", a commenté le directeur technique de la Scuderia, Pat Fry.

"Cependant, la route est encore longue pour que nous soyons les plus rapides en qualifs et nous travaillons donc dur sur notre rythme de qualifications pour le moment. Nous nous sommes concentrés sur nos longs relais, même s’ils ne sont plus aussi longs que par le passé puisque nous nous attendons à avoir plus d’arrêts au stand cette année."

"Toutefois, nous n’avons pas ignoré notre rythme de qualifications. Je suis sûr qu’il y a plus à venir de ce côté, à mesure que nous améliorerons notre compréhension de notre voiture et commencerons à en extraire toute la quintessence."

Ferrari occupe actuellement la troisième place du championnat des constructeurs, à égalité de points avec Lotus et à 26 unités de Red Bull. Sa dernière pole remonte au Grand Prix d’Allemagne de l’an dernier.
http://www.f1i.com/infos/les-qualifications-sont-la-priorite-de-ferrari/

Jules Bianchi a confié à demi-mot que le scénario idéal serait qu’il soit reconduit par Marussia pour une seconde saison en 2014 avant d’être titularisé par Ferrari l'année suivante.

Le Niçois a la cote en Formule 1. Au volant d'une modeste Marussia, il a impressionné les observateurs lors des deux premiers Grands Prix de la saison, allant jusqu'à titiller les Toro Rosso et autres Williams.

En outre, il fait partie de la Ferrari Driver Academy et est managé par Nicolas Todt, le fils de l'actuel président de la FIA et manager de Felipe Massa, qui est sur la fin de sa carrière chez Ferrari. De là à voir Bianchi au volant d'une monoplace arborant le Cheval cabré d'ici deux ans ?

"C’est quelque chose que j’ai en tête car je suis déjà sous contrat avec eux via l’Académie, il est donc évident que j’aimerais pouvoir faire quelque chose avec eux dans le futur", a répondu Jules quand il lui a été demandé par la chaîne britannique Sky Sports si Ferrari était un objectif sur le long terme.

"Mais il est trop tôt pour savoir ce que me réserve l’avenir. Je n’ai disputé que deux courses, il en reste encore 17 et ensuite je verrai bien ce qui se passera. Avant tout, je dois maintenir le niveau que j’ai actuellement et continuer à m’améliorer. Je verrai bien l’an prochain ce qui se passera, mais je serai heureux de rester avec Marussia."

"Après, oui, je pense que tout pilote qui évolue en F1 peut rejoindre une équipe de pointe comme Ferrari. Je crois que vous devez surtout acquérir de l’expérience quand vous êtes un jeune pilote, mais à mesure que vous allez réaliser de bonnes courses, vous allez montrer aux gens que vous méritez d’avoir cette opportunité."

Bianchi tient toutefois à rester les pieds sur terre et ne pas trop penser à un éventuel avenir en rouge dans l'immédiat. Son objectif pour cette saison est de terminer toutes les courses du championnat et d’offrir, si possible, à Marussia ses premiers points en Formule 1.

"Je discute souvent avec Ferrari puisque je fais partie de leur Driver Academy, et bien entendu qu’ils observent ce que je fais. Mais je ne veux pas me mettre la pression. Pour le moment, je cours pour Marussia, je souhaite faire du bon boulot avec eux et je verrai ensuite ce qui se passera", a-t-il ajouté.

"Je vais essayer de terminer toutes les courses. Je sais que ce ne sera pas facile, mais c’est mon objectif pour cette saison. Plus je termine de courses, plus j’acquiers de l’expérience. Je pense que ce sera difficile de terminer dans les points car nous manquons encore de performance, mais si l’opportunité se présente, nous la saisirons."
http://www.f1i.com/infos/une-seconde-saison-chez-marussia-puis-ferrari-en-2015-pour-bianchi/

Stefano Domenicali a confié qu’il ne se serait jamais imaginé être à la tête de la célèbre Scuderia Ferrari quand il était jeune.

Trente ans plus tôt, quand il avait 17 ans, ce sympathique Italien rêvait plutôt d’une carrière à l’armée…

"Je suis toujours passionné par l’aéronautique, c’est comme ça. Quand j’étais plus jeune, je voulais jouer au basket et devenir pilote de chasse. Le premier rêve, je l’ai réalisé, mais pas le second. Je n’auras jamais pensé devenir la personne que je suis aujourd’hui, pour être franc avec vous", a-t-il indiqué dans un entretien accordé au magazine F1 Racing.

Pour l’anecdote, Domenicali, qui a succédé à Jean Todt à la tête de la Scuderia en 2008, dispose de son brevet de pilote depuis l’âge de 17 ans.
http://www.f1i.com/infos/domenicali-ne-revait-pas-de-scuderia-quand-il-etait-jeune/

Cela fait cinq ans que Felipe Massa n’est plus monté sur la plus haute marche du podium en Formule 1, depuis le Grand Prix du Brésil 2008. Un triste record dont le Pauliste se serait bien passé…

Après une saison difficile l’an dernier, Massa semble toutefois avoir repris du poil de la bête pour sa huitième campagne avec l’écurie au Cheval cabré. Il a battu son équipier Fernando Alonso en qualifications en Australie et en Malaisie, et le devance même de quatre points au championnat.

De quoi mettre le vice-Champion du monde 2008 en confiance, et le persuader que son 12ème succès en Formule 1 n’est plus très loin.

"Je suis vraiment confiant, a-t-il déclaré à la Gazzetta dello Sport. Je pense que nous pouvons renouer avec la victoire cette saison. Je ne crois pas que nous avions la voiture pour gagner à Sepang, mais je pense que nous avions une très bonne voiture pour nous battre pour le podium."

"L'auto avait un bon rythme sur la fin de la course. Sans le problème de graining dont nous avons souffert en début de course, le Grand Prix aurait pu être totalement différent et la chance de se battre pour le podium aurait été bien plus grande. Cela étant, nous sommes tout de même parvenus à inscrire de gros points, en terminant cinquièmes, ce qui n’était pas si mal dans l’ensemble."

"Nous devons garder les pieds sur terre : nous avons fait du bon boulot sur cette voiture, mais il nous reste encore énormément de choses à faire pour la rendre plus compétitive. Mais si nous continuons dans cette voie, je pense que nous pouvons gagner des courses et même nous battre pour le championnat cette saison."

Après deux Grands Prix, Massa accuse 18 points sur Sebastian Vettel, actuel leader du championnat. Chez les constructeurs, Ferrari pointe au troisième rang, à 26 longueurs de Red Bull.
http://www.f1i.com/infos/massa-se-sent-proche-de-renouer-avec-la-victoire/

Felipe Massa fait de la victoire son objectif pour le Grand Prix de Chine de ce week-end.

Cela fait cinq ans que le pilote Ferrari n’est plus monté sur la plus haute marche du podium, ce qui lui a récemment valu de battre le triste record de Jean Alesi (cliquez ici pour lire notre article).

"Nous sommes bien préparés pour la Chine, a déclaré le Pauliste. Nous aurons à notre disposition toutes les évolutions que nous espérions, après avoir travaillé dur à l’usine et dans le simulateur la semaine dernière. J’espère que cela se traduira par une amélioration de notre compétitivité sur la piste. L’objectif est de nous battre pour de gros points, pour un podium, même pour la victoire, car nous devons nous fixer des objectifs élevés."

Après ces deux premiers Grands Prix en Australie et en Malaisie, Massa est le pilote Ferrari le mieux placé au championnat, à 18 points du leader Sebastian Vettel. Le vice-Champion du monde 2008 est convaincu que la Scuderia sera à nouveau dans la course au titre cette saison.

"Je sais que nous n’avons disputé que deux courses, mais j’ai un très bon pressentiment pour cette saison, a-t-il expliqué. Le travail que nous avons abattu durant l’hiver sur la F138 nous a emmenés dans la bonne direction et la voiture dispose d’un grand potentiel."

"Bien entendu que je veux me battre pour le titre, même si les choses ne se sont pas très bien passées lors des deux premières courses, mais les signes sont encourageants. Notre rythme de course était excellent et nous devons continuer à avancer, course après course."

"Tout ce que je peux dire, c’est qu’il y a clairement plus que deux équipes qui peuvent se battre pour des victoires et le championnat cette saison. Notre équipe en fait partie. Nous avions une voiture qui pouvait l’emporter à Melbourne et notre monoplace était également performante en Malaisie, même si la course fut un peu une loterie."
http://www.f1i.com/infos/massa-ambitionne-la-victoire-a-shanghai/

Le patron de Ferrari, Stefano Domenicali, a le sourire après la victoire de Fernando Alonso aujourd’hui en Chine. Une victoire, c’était juste le minimum de ce que souhaitait la Scuderia cette année, l’objectif étant bien entendu les titres mondiaux.

"Quand vous gagnez une course, c’est toujours génial. C’est un grand moment pour l’équipe, pour le pilote. Mais une victoire pour nous c’était juste le minimum. Quand vous voulez vous battre pour les titres, une seule victoire ne suffit pas. La saison est encore longue, nous sommes bien partis mais il ne faut pas se relâcher," déclare l’Italien.

Domenicali avoue avoir été inquiet en fin de course. "Fernando gérait mais nous avions l’œil sur la Lotus de Kimi, nous savons qu’elle est très économe avec ses pneus. Mais Fernando a vraiment été très, très fort et la voiture aussi."

"Nous allons donc fêter cela ce soir mais nous avons déjà la tête à Bahreïn parce que la course est dans moins de 7 jours déjà. Et je suis sûr que nos rivaux ne sont pas très heureux de notre résultat et seront donc plus agressifs. C’est en tout cas super de voir l’équipe au top aujourd’hui."

Ferrari est-elle mieux partie qu’en 2012, avec une F138 plus réussie ? "Pas forcément, nous avions déjà gagné une course avant la Chine. Et nous avions vraiment maximisé nos points. Il faut vraiment en faire de même, tout au long de l’année."
http://motorsport.nextgen-auto.com/Domenicali-Une-victoire-c-etait-juste-le-minimum,59352.html

Fernando Alonso et Ferrari avaient une très grande envie de terminer ce Grand Prix de Chine après avoir abandonné en Malaisie dès le début de la course. Mission accomplie au-delà de toute espérance puisque le champion espagnol a tout simplement décroché la victoire.

"Cette course a été fantastique pour nous, du début jusqu’à la fin, car nous n’avons eu aucun gros problème avec la voiture," commente Fernando Alonso. "La dégradation des pneumatiques a été moins sévère que prévu et nous avons donc réussi à gérer ça. Cette victoire est géniale après mon abandon en Malaisie, car il y avait beaucoup de pression sur nous pour que nous terminions cette course. Nous avons terminé à la deuxième place en Australie et à la première position ici ; c’est donc sans aucun doute un très bon début de saison. Je suis très optimiste pour la suite."

Alors que plus personne ne semblait en mesure de contester sa victoire, Fernando a signe le meilleur tour en course et son ingénieur lui a tout de suite signifié que cela ne servait à rien d’avoir le pied droit aussi lourd…

"On pousse toujours au maximum au volant d’une F1, il est impossible de ne pas pousser à fond," se justifie Alonso. "Mais il est vrai que nous en avions encore sous la pédale et il est difficile de savoir quand utiliser cette réserve, car cela dépend surtout de l’état des pneus. Nous avons du potentiel et j’espère que nous allons encore le montrer la semaine prochaine à Bahreïn."

"On s’attend encore à une course serrée à Bahreïn, car je crois que les conditions climatiques seront assez différentes là-bas. Comme je l’ai déjà dit et à la lumière des premières courses de la saison, je pense que nous serons capables de viser le podium à Bahreïn," conclut le champion espagnol.
http://motorsport.nextgen-auto.com/Alonso-en-avait-encore-sous-la-pedale,59333.html

Fernando Alonso décroche sa première victoire de la saison, la 31e de sa carrière au terme d'un Grand Prix de Chine totalement maîtrisé. Kimi Räikkönen, qui a manqué son envol et Lewis Hamilton accompagnent l'Espagnol sur le podium.

L'Asturien peut brandir le drapeau Ferrari au plus haut ! Troisième sur la grille, Nando sautait la Lotus E21 d'Iceman au départ avant de se défaire deux tours plus tard de la W04 du Britannique pour se balader sous le ciel bleu de Shanghai et signer son deuxième succès dans l'Empire du Milieu.

La stratégie à trois arrêts aura finalement été la bonne ce dimanche sur le tracé de Shanghai. Après avoir manqué son départ en raison d'un problème électronique, Kimi Räikkönen a bien failli ne pas voir l'arrivée suite à un accrochage avec Sergio Pérez au seizième tour qui endommageait le nez de sa monoplace. Longtemps à la lutte avec Lewis Hamilton, le Finlandais prenait finalement l'avantage sur le Britannique au terme de son troisième arrêt.

Le champion du monde 2008 n'est pas passé loin de se faire croquer sous le drapeau à damiers. Avec douze secondes d'avance sur Sebastian Vettel à cinq tours de l'arrivée, l'Anglais a lutté jusqu'au bout pour conserver sa position au volant de la W04.

Vettel au pied du podium
Parti sur les gommes mediums après avoir sacrifier sa Q3 samedi, le champion du monde en titre a provisoirement mené la course avant de retarder au maximum son dernier arrêt au stand Red Bull, pour chausser les pneus tendres et revenir comme une bombe sur la Mercedes devant lui. A moins d'une seconde à 5 kilomètres de l'arrivée, l'Allemand activait son DRS mais quelques longueurs lui manquait pour s'emparer de la troisième place.

Sur la même stratégie au départ, Jenson Button est le seul pilote du Top 10 à ne s'être arrêté qu'à deux reprises. Après un premier relais long de 23 tours sur les mediums, le champion 2009 recollait au contact des leaders avant de faire parler sa gestion des pneumatiques et rester en piste pendant près de 26 tours pour passer les tendres à six boucles de l'arrivée et s'emparer de la cinquième place devant Felipe Massa, Daniel Ricciardo et Paul di Resta.

Grosjean accroche deux petits points
Le départ de la course lors du Grand Prix de Chine, à Shanghai © Getty

Propre au départ, Romain Grosjean accroche seulement deux points en Chine. Alors qu'il visait une meilleure place, le pilote Lotus a de nouveau lutté dans le trafic tout au long de la course sur une monoplace qui manque cruellement d'appuis à l'avant. Incapable de suivre le rythme des leaders, le franco-suisse ne se serait certainement pas classé dans le top 10 sans les abandons de ses concurrents.

Les soucis se poursuivent pour Mark Webber dans une mauvaise passe. Contraint de stopper sa monoplace en Q2 samedi, l'Australien décidait de s'élancer depuis la ligne droite des stands. Débarrassé des gommes tendres un tour plus tard, AussieGrit démarrait alors sa remontée avant d'être percuté au quinzième tour par la STR8 de Jean-Éric Vergne (12e) qui arrachait l'aileron avant de sa RB9. Passé par son stand, l'Australien retrouvait alors la piste avant de perdre sa roue arrière droite et tirer tout droit dans le mur.

Vainqueur du Grand Prix de Chine 2012, Nico Rosberg n'a pas connu la même réussite un an après. Victime d'une crevaison lente, l'Allemand s'est arrêté quatre fois avant de renoncer, au 26e tour. Le pilote Mercedes tentera d'oublier sa déconvenue dans une semaine à l'occasion du GP de Bahreïn, ultime course avant le retour tant attendu en Europe.
© ESPN EMEA Ltd.
http://fr.espnf1.com/china/motorsport/story/105489.html

Alors qu’elle avait dû compter l’an passé sur des faux pas de ses adversaires pour briller (à cause d’une monoplace mal née), la Scuderia estime aujourd’hui être mieux armée pour jouer les titres mondiaux.

“Je crois que nous sommes dans de meilleures dispositions, estime le patron des Rouges, Stefano Domenicali. La voiture semble être meilleure [que la F2012] en performances pures, même si cela ne suffit pas, parce que nous devons l’améliorer encore et encore.”

“L’an dernier, quand la voiture n’était pas à son optimum, nous étions parvenus à marquer beaucoup de points dans la première moitié de la saison, avant de perdre la course au développement, ce qui a rendu les choses très compliquées pour nous. Cette année, nous devons être très ambitieux en marquant à nouveau beaucoup de points au début et en améliorant notre compétitivité en deuxième partie de saison. Mais la base est bonne.”

De fait, en comparant les débuts de campagne 2012 et 2013, on note qu’Alonso et Ferrari ont inscrit davantage d’unités après trois courses : + 6 points pour l’Espagnol et + 36 pour Maranello, qui peut compter sur un Felipe Massa à nouveau performant.

Toutefois, malgré ces progrès, Domenicali préfère rester prudent, estimant que la hiérarchie entre les bolides n’est pas encore apparue clairement après trois courses remportées par trois écuries différentes.

“Les conditions seront différentes à Bahreïn. Nous verrons où se situe notre voiture par rapport aux autres. Je n’ai pas encore une idée très claire de la hiérarchie en vitesse pure en qualifications. Ce n’est pas facile d’y voir clair cette année.”
http://www.f1i.com/infos/ferrari-est-maitre-de-son-sort/

Fernando Alonso pense que Red Bull a toujours la voiture la plus rapide même si c'est sa Ferrari qui a triomphé à Shanghai, la semaine dernière, haut la main.

À savoir s'il pensait que la victoire en Chine démontrait une supériorité affirmée de la Scuderia, Alonso n'a pas hésité longtemps pour donner sa réponse jeudi, dans le paddock de Sakhir où le Grand Prix de Bahreïn se prépare.

"Je ne pense pas. Nous n'avons pas l'avantage que certains essaient de nous attribuer après une seule victoire", a-t-il dit. "En Australie, nous n'étions clairement pas les plus rapides, en Malaisie nous avons eu des problèmes, en particulier en qualification or c'était la seule partie du Grand Prix qui s'est déroulée sur le sec et nous n'étions pas bien. Lors de cette course, Felipe (Massa) a terminé à la cinquième place, alors il n'a pas dominé cette épreuve (Alonso a lui abandonné dans les premiers tours, après avoir perdu son aileron avant)".

Hamilton et Räikkönen loués

"En Chine, si on prend le rythme en course, je pense que Sebastian (Vettel, 4e) était le plus rapide pendant toute la course mais Red Bull a choisi une stratégie très étrange et peut-être que cela a compromis leur résultat. Je pense que nous allons devoir continuer à progresser. Nous devons aller encore un petit peu plus vite."

"Nous avons de nouvelles pièces qui arrivent pour cette course et il y en aura d'autres pour Barcelone et pour Monaco, alors vraiment on espère que dans le mois où le mois et demi à venir nous serons à égalité avec les meilleures voitures", a expliqué Alonso.

Pour le pilote espagnol, voir quatre pilotes de quatre écuries différentes aux quatre premières places du Championnat n'est pas vraiment étonnant : "Nous avons vu l'année dernière qu'il y a eu plusieurs surprises (sept vainqueurs différents lors des sept premières courses). Au début de la saison, on voit le potentiel de toutes les équipes et tout le monde est en train d'apprivoiser les nouvelles règles. Cette année, les pneumatiques sont probablement le facteur qui donne le plus de difficultés à maîtriser. Les positions au Championnat, à ce stade de la saison, n'ont pas vraiment d'importance mais en même temps, elles ne sont pas très surprenantes."

"Lewis (Hamilton, qui occupe la quatrième place) est l'un des meilleurs pilotes au monde et l'année dernière il a permis à McLaren d'être très compétitive. Cette année, il est en train de faire la même chose avec Mercedes. Une fois de plus, il démontre son talent. Les Red Bull restent probablement les plus fortes et Kimi (Räikkönen, sur la Lotus) a pris un départ fantastique cette saison. Pour l'instant, il pilote peut être mieux que n'importe qui, alors il mérite d'être où il est (à la 2e place)."
http://fr.espnf1.com/f1/motorsport/story/105982.html

Fernando Alonso, c'est une course sur deux depuis le début de la saison. Dimanche, au Bahreïn, il n'a fini que huitième après des soucis avec son aileron arrière mobile.

Deuxième en ouverture à Melbourne, il abandonnait une semaine plus tard en Malaisie après un contact au premier tour avec Sebastian Vettel. Vainqueur en Chine, il a cette fois connu des gros problèmes avec un DRS récalcitrant qui refusait de se refermer.

Une première fois, son stand le rappelle pour réparer. Il réessaie de l'ouvrir pour doubler Jules Bianchi, mais son aileron ne se ferme pas, ce qui oblige l'Espagnol à rentrer pour une deuxième fois en deux tours. Il ne l'utilisera plus mais ses chances de podium s'envolent, il terminera seulement huitième, loin de Vettel, vainqueur, et Kimi Räikkönen, deuxième, ses deux principaux rivaux pour le championnat.

Avec un peu de chance, il aurait pu finir cinquième, mais il ne marque que les quatre points offert au huitième pilote à l'arrivée. De la chance, il n'en a pas eu aujourd'hui, il en aura lors des courses suivantes.

''Nous avons été très, très malchanceux", a-t-il concédé. ''Les autres aussi connaîtront cela à un moment donné, nous serons là pour en profiter."

"C'était une course très difficile, je me suis arrêté deux fois de suite, j'étais à l'arrière du peloton, je n'avais pas le DRS pour doubler", a-t-il ajouté
http://fr.espnf1.com/ferrari/motorsport/story/106369.html

La première en trois ans

23 avril 2013 - 19h17, par Olivier Ferret

Ferrari a confirmé ce soir la cause exacte de l’abandon de Fernando Alonso à Bahreïn. Comme suspecté par l’équipe dès l’arrivée, il ne s’agissait pas d’un problème de commande hydraulique pour le DRS de l’Espagnol mais bien d’une casse d’une pièce mécanique dans le dispositif qui permet à l’aileron de s’articuler.

La Scuderia souligne que "c’est la première fois en trois ans que le système est utilisé que cette pièce casse. Cela ne nous inquiète pas pour le long terme mais nous devons faire attention que la fiabilité reste au plus haut niveau. Il a souvent été vu qu’il ne faut qu’un petit problème pour empêcher d’exploiter une voiture à tout son potentiel."

De son côté Stefano Domenicali a fait son debriefing à Maranello avec le patron et les différents départements. Il y a maintenant trois semaines d’intense travail pour produire les évolutions de la F138 destinées à Barcelone.

"C’est dur de me rappeler une course où tant de choses sont allées de travers pour nous. Alonso aurait pu lutter pour la victoire et Felipe, qui a été victime de deux problèmes de pneus, aurait pu entrer dans le top 5. Nous avions le potentiel pour faire ces résultats," déclare l’Italien.

"Nous devons travailler avec une attention renouvelée sur le plan de la fiabilité. Nous devons aussi continuer à développer la voiture et augmenter notre compréhension des pneus, qui sont encore plus cruciaux cette année."

"Dans ces 4 premières courses nous n’avons pas réussi, pour des raisons diverses, à maximiser les points possibles. C’est pour cela que l’écart au deux championnats peut sembler assez grand mais nous ne devons pas nous décourager. Au contraire, nous avons vu si souvent comment les choses peuvent changer, en notre faveur ou non."

"Nous croyons à notre faculté de pouvoir nous battre pour les titres jusqu’à la fin et cette fois nous sommes dans la bataille depuis le début de la saison, ce qui n’est pas arrivé depuis longtemps. Pour atteindre nos objectifs, il va falloir être parfait dans chaque domaine."
http://motorsport.nextgen-auto.com/Ferrari-confirme-une-casse-mecanique-pour-le-DRS-d-Alonso,59869.html

Après quatre Grands Prix, Fernando Alonso possède 30 points de retard sur Sebastian Vettel en tête du championnat. Pourtant la Ferrari F138 est bien plus compétitive que sa devancière mais Ferrari alterne le bon et le moins bon depuis Melbourne.
Avec la F138, la Scuderia Ferrari dispose indiscutablement d'une monoplace autrement plus véloce que ne l'était la F2012 il y a 12 mois. Pourtant au moment de regagner ses quartiers avant l’entame de la saison européenne, synonyme de nouveautés importantes sur toutes les monoplaces du plateau, Fernando Alonso ne compte que 4 petits points de plus qu'il y a un an alors que Sebastian Vettel en possède 24 de plus, faisant grimper l'écart à 30 unités contre 10 après le Grand Prix de Bahreïn 2012. Comment expliquer cet écart ? Une supériorité retrouvée de la Red Bull ? La RB9 s'est certes imposée à deux reprises lors des quatre premiers rendez-vous de ce championnat 2013 contre une seule en 2012 à pareille époque mais c'est surtout les erreurs de jugement de la Scuderia qui coûtent cher au pilote espagnol.

Tout avait pourtant bien commencé en Australie avec une deuxième place derrière l'intouchable Räikkönen et sa stratégie décalée. En Malaisie, Alonso était à nouveau idéalement placé sur la grille pour espérer décrocher un bon résultat. Auteur d'un bon départ, le taureau des Asturies se heurte au porte drapeau de la marque de boisson énergétique. Résultat, un aileron avant bien amoché. Mais au vu des conditions de piste allant en s'améliorant l'équipe italienne ne fait pas rentrer son poulain et préfère prendre le risque de rester en piste au risque de tout perdre. Mauvaise pioche. Alonso abandonne après un seul tour au bout de la longue ligne droite des stands, manquant de peu la RB9 de Mark Webber. Une déconvenue vite oubliée avec la victoire sans contestation acquise en Chine. A Bahreïn, l'Espagnol est troisième sur la grille comme en 2010 avant de remporter sa première victoire au volant d'une voiture rouge. Comme en Malaisie, il réussit un bel envol et joue des coudes avec Sebastian Vettel, sans casse cette fois-ci. Une fois débarrassés de Nico Rosberg, la lutte entre les deux hommes promet d'être intense. Malheureusement elle tournera court. Après l'aileron avant, c'est l'aileron arrière qui fait des siennes. Le DRS de la F138 ne se referme plus imposant à son pilote de repasser par les stands après 7 tours seulement. Ferrari en profite pour changer les gommes de la monoplace du double champion du monde. Mais le tour suivant, bis repetita. Le DRS reste à nouveau bloqué et Alonso doit une nouvelle fois passer par la voie des stands.

L'appétit vient en mangeant dit le proverbe. Alors qu'en 2012 la Scuderia était consciente de ne pas avoir la meilleure monoplace du plateau, elle essayait de sauver les meubles - ce qu'elle est parvenue à faire avec succès – en 2013 elle semble vouloir assouvir sa soif de succès à tout prix au risque de se prendre les pieds dans le tapis. En Malaisie laisser Alonso en piste était une erreur de débutant au vu des dégâts générés par la touchette du deuxième virage. Certes la victoire ce serait envolée mais Alonso aurait pu repartir avec quelques points. Points qui auraient pu faire la différence au moment du décompte final. L'Espagnol n'a-t-il pas perdu le titre pour trois points en 2012 et quatre en 2010 ? Idem à Bahreïn où il aurait été bien plus sage de demander à Alonso de ne plus utiliser son DRS quitte à le réactiver dans le tour précédant son deuxième arrêt aux stands, comme l'a suggéré Alain Prost dans l'émission Formula One hier sur Canal+, afin de vérifier que le problème était bien résolu. Quand on voit les écarts à l'arrivée le podium aurait alors peut-être pu être atteint ou tout du moins la quatrième place.

Les chances de titre d'Alonso ne sont pas de l'histoire ancienne, loin de là. La saison est encore longue et tout peut arriver mais avec deux courses 'sans', la Scuderia semble déjà avoir usé une bonne partie de ses jokers et devra dorénavant viser la perfection à chaque week-end ou espérer que ses adversaires commettent à leur tour une bourde, ce qui sur l'ensemble d'une saison finira plus que probablement par arriver. A ce moment là, il faudra être en mesure d'en profiter. La marque italienne a toutes les cartes en main pour y parvenir et à l'avenir elle devra s'assurer que le cheval ne se cabre plus avant de passer sous le drapeau à damier.
http://www.fan-f1.com/f1/2013/actualite/15404-F1-Ferrari-le-cheval-ne-peut-plus-se-cabrer.html

Ferrari a réalisé une bonne entame de Grand Prix à Bahreïn prouvant que la F138 pouvait être rapide. Mais après quelques tours de course la dégradation des pneus arrière s'est montrée trop importante pour faire marcher la stratégie. Sans parler de la malchance qui s'est emparée de la Scuderia Ferrari en ce dimanche - Alonso étant victime d'un problème de DRS et Felipe Massa d'une crevaison.
Fernando Alonso - 8ème :
« Nous n’avons vraiment pas eu beaucoup de chance aujourd’hui et c’est bien dommage car le week-end avait pourtant bien commencé. Nous avons été compétitifs en essais libres et en qualifications et nous pensions tous les deux faire une bonne course. Après les premiers tours j’ai remarqué que les pneus arrière se détruisaient et puis on m’a informé à la radio que le DRS ne fonctionnait plus. Ça n’a pas été réparé correctement lors du premier arrêt au stand et donc j’ai dû rentrer une seconde fois. Ensuite, l’équipe m’a demandé de ne plus l’utiliser ce qui a forcément eu un impact sur ma course. J’ai essayé de remonter la hiérarchie mais ce n’est pas facile de doubler sans le DRS. Quand vous recollez à un groupe de voiture la dégradation des pneus est forte et difficile à contrôler. Je suis sûr que sans ce problème de pneus, nous aurions pu finir plus haut.

La voiture était facile à piloter et c’est vraiment la meilleure que l’on ait construite ces 4 dernières années. Mais avoir une bonne course implique beaucoup de facteurs, notamment d’avoir un peu de chance. J’espère que cela va évoluer très rapidement, peut-être dès Barcelone pour ma course à domicile. Il y sera très important de bien se qualifier parce qu’il ne sera pas facile de dépasser sur cette piste et donc partir depuis l’avant sera primordial. »

Felipe Massa - 15ème :
« J’ai été très malchanceux durant la course même s'il est vrai que tout peux arriver en F1, je ne peux expliquer pourquoi tant de choses sont négatives. Au début, j’ai perdu du terrain à cause d’une collision avec Sutil et ensuite j’ai perdu encore plus de temps à cause des arrêts aux stands pour changer les pneus ce qui a ruiné nos chances de faire une bonne course.

Au départ, j’ai souffert de sous-virage mais je ne pense pas que cela soit la cause de mes problèmes alors qu’on doit encore comprendre ce qui nous est arrivé pour tant abîmer mes pneus. Mon premier arrêt au stand est dû à une forte dégradation des pneus et le second est dû à une crevaison. Maintenant, nous devons essayer et comprendre ce qui s’est passé et y prêter attention lors de la prochaine course. »
http://www.fan-f1.com/f1/2013/actualite/15402-F1-Dimanche-Ferrari-voit-rouge-a-Bahrein-.html

Les qualifications demeurent la priorité de Ferrari, qui n’a plus placé l’un de ses pilotes en pole position depuis le Grand Prix d’Allemagne de l’an dernier.

"Cette année, je pense que nous avons montré que nous disposons d’un rythme de course raisonnable, et que nous avons réduit notre retard en qualifications par rapport à l’an dernier", a indiqué Simone Resta, le designer en chef adjoint de la Scuderia.

"Mais nous devons toujours nous améliorer en qualifications, c’est une priorité pour nous. Je crois qu’acquérir une meilleure compréhension des pneus est un facteur important, mais pour nous, c’est une priorité d’essayer de gagner en performance en qualifications."

Alors qu’elle dispose d’une monoplace plus compétitive, Ferrari réalise pourtant un début de saison plus difficile que l’année dernière, accumulant les erreurs et jouant de malchance. Fernando Alonso pointe actuellement à la quatrième place du championnat, à 30 points du leader Sebastian Vettel.
http://www.f1i.com/infos/les-qualifications-sont-la-priorite-de-ferrari-2/

La cinquième et prochaine manche du championnat 2013 sera disputée en Espagne, terre natale de Fernando Alonso. Comme on peut s'y attendre, le pilote Ferrari est pressé de courir devant les siens.

Les équipes connaissent très bien le Circuit de Catalunya puisqu'elles s'y rendent chaque hiver pour compléter des essais de pré-saison. Mais le week-end du 10 au 12 mai sera particulier car non seulement de précieux points seront en jeu cette fois, mais il s'agit maintenant du seul Grand Prix couru en Espagne suite à la disparition du GP d'Europe à Valence.

Bien entendu, cela signifie que cette manche prend d'autant plus d'importance pour Alonso, qui a remporté le GP d'Espagne qu'une seule fois ; c'était en 2006 avec Renault. Mais cette année, sa Ferrari lui permet d'y croire.

"Motivation supplémentaire"

"L'accueil chaleureux des fans et les sentiments que l'on ressent en Espagne sont toujours spéciaux, dès le moment que vous arrivez à l'aéroport et que vous vous dirigez vers l'hôtel et le circuit", a déclaré le double champion, qui comptera sur le soutien indéfectible de son public.

"Dès les premiers tours en piste, le vendredi et le samedi matin, vous ressentez immédiatement la passion des spectateurs dans les tribunes", a souligné Alonso. "Cela fait naître une motivation supplémentaire car vous tenez à faire quelque chose de plus qui leur permettra d'avoir quelque chose à fêter. C'est ainsi que débutent les efforts pour débloquer ce petit dixième de plus de performance, celui que vous pourchassez toujours lorsque vous êtes dans une Formule 1."

Comme son coéquipier, Felipe Massa ne compte qu'une victoire au GP d'Espagne et elle date de plusieurs années déjà. Mais l'important pour le Brésilien est de vite tourner la page sur son Grand Prix de Bahreïn, pendant lequel il a subi deux crevaisons distinctes.

"J'ai toujours aimé l'ambiance de la ville de Barcelone ainsi que celle du circuit pendant le week-end", a-t-il dit. "Le Circuit de Catalunya est le tracé que nous connaissons le mieux vu tous les essais effectués là-bas au début de l'année. C'est un circuit complexe et technique, où il est important d'avoir de bons appuis. Mon meilleur souvenir de Barcelone est survenu en 2007, lorsque j'ai signé une excellente victoire devant une foule fantastique. Je m'étais battu contre plusieurs adversaires, dont Fernando qui était alors chez McLaren. Bien entendu, je ne suis pas très satisfait de ma dernière course, à Bahreïn, alors j'espère me battre de nouveau pour les premières places."
© ESPN EMEA Ltd.
http://fr.espnf1.com/ferrari/motorsport/story/106915.html

Après un Grand Prix difficile à Bahreïn, où une double crevaison avait ruiné sa course, Felipe Massa entend rebondir le week-end prochain sur le Circuit de Catalunya, en Espagne.

Le Brésilien, sixième du championnat avec 30 points à son compteur, espère pouvoir se battre pour un podium.

"J’ai toujours apprécié courir à Barcelone, il y règne une chouette ambiance", a-t-il déclaré.

"Le Circuit de Catalunya est le tracé que je connais le mieux grâce aux nombreux essais que nous effectuons sur ce circuit en début d’année. C’est un tracé complexe et technique, où il est important d’avoir un bon niveau d’appui aérodynamique."

"Mon meilleur souvenir de Barcelone remonte à 2007 quand j’ai gagné la course : c’était une superbe victoire, acquise après de belles passes d’armes, notamment avec Fernando [Alonso], qui courait alors pour McLaren. Evidemment que je ne suis pas heureux de ma dernière course à Bahreïn. J’espère donc avoir la possibilité de me battre pour les premières places le week-end prochain."
http://www.f1i.com/infos/massa-veut-rebondir/

"Nos nouvelles méthodes de travail nous permettent d'être plus créatifs, c'était un de nos objectifs"
Nikolas Tombazis


Nikolas Tombazis, le concepteur en chef de Ferrari, a expliqué que la bonne forme de son équipe en ce début de saison 2013 est le résultat d'une réévaluation en profondeur des méthodes de la Scuderia.

En quatre courses, Fernando Alonso est monté sur le podium en Australie et a remporté le Grand Prix de Chine. Son coéquipier Felipe Massa à quant à lui deux résultats dans le top 5. Mais il y a aussi eu de la malchance : un abandon pour Alonso en Malaisie et un DRS inutilisable à Bahreïn. Massa n'y a pas échappé, avec deux crevaisons distinctes sur le circuit de Sakhir. Mais l'important, même s'il y a encore des progrès à faire, c'est que la Ferrari F138 est compétitive.

"Je dirais qu'en général, les premiers résultats signifient que nous pouvons êtres raisonnablement optimistes pour le reste de la saison, nous avons le sentiment de pouvoir nous battre pour des victoires et pour le championnat", a déclaré Tombazis à quelques jours du GP d'Espagne. "Cependant, si je donne une note à l'ensemble de nos performances, je ne donnerais que 6 sur 10, et ce pour deux raisons principales."

"La première, c'est que nous ne sommes pas là où nous voulons être. Lors des quatre premiers Grands Prix, nous n'étions pas réellement en mesure de nous battre pour la pole position et c'est un de nos objectifs actuellement. La deuxième, si vous regardez les résultats eux-mêmes, et même si nous avons réalisé une victoire dont nous pouvons être très fiers, nous avons aussi eu deux très mauvais résultats avec très peu de points. Cependant, je réitère que dans l'ensemble nous pouvons être optimistes pour l'avenir."

Tout a été revu

Le fait demeure que le début du championnat 2013 se passe beaucoup mieux pour Ferrari que l'an dernier. Et sachant qu'Alonso s'est néanmoins battu pour le titre jusqu'à la dernière course de 2012, c'est déjà de bon augure. Ce revirement s'explique de plusieurs façons, a expliqué Tombazis.


"Nous avons changé notre approche en termes de nos méthodes de travail et aussi d'un point de vue organisationnel. Parallèlement, nous améliorons notre équipement et pensons maintenant mieux comprendre le fonctionnement de certains aspects de la voiture. L'ensemble de ces changements nous permet de connaître un meilleur début de saison que lors des années précédentes."

"Toutefois, ce processus n'est pas terminé. Nous n'avons complété que la moitié de ces changements fondamentaux et nous continuons à travailler sur tous ces paramètres, incluant les modifications apportées à la soufflerie", a ajouté l'ingénieur grec. "Je pense que nos nouvelles méthodes de travail nous permettent d'être plus créatifs, c'était un de nos objectifs."

"Nous avons réorganisé certaines choses pour donner à notre personnel plus de temps pour réfléchir. Nous avons identifié des domaines dans lesquels il manquait un peu de personnel ; ces gens étaient donc sous pression et n'avaient pas le temps de penser à ce qui pourrait rendre la voiture plus rapide. Cela fonctionne bien maintenant et même s'il y a encore de la place pour faire encore mieux, ces aspects ont clairement contribué à l'amélioration de nos performances cette année."