GP des États-Unis - toute la cronique avant la course.(Vettel Grosjean Webber)
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GP des États-Unis - toute la cronique avant la course.(Vettel Grosjean Webber)
Austin un circuit stimulant
Alors que Red Bull se dirige vers Austin pour le Grand Prix des États-Unis, les pilotes titulaires n'ont que de bons souvenirs de leur première expérience sur le Circuit des Amériques.
Comme c'était le cas l'an dernier, la manche américaine sera l'avant-dernière du championnat. Cette fois, Sebastian Vettel courra sur le tracé texan à titre de quadruple champion du monde, tandis que Mark Webber s'élancera pour la dernière fois sur cette piste aux commandes d'une monoplace de F1.
L'Allemand a terminé 2e en 2012 après avoir vécu quelques difficultés d'apprentissage sur ce qui était alors un tout nouveau tracé, mais cette fois Vettel entend poursuivre sur sa remarquable série de sept victoires consécutives : "Puisque la surface était très récente l'an dernier, la piste était très glissante, en particulier dans le secteur étroit et sinueux vers la fin du tour. Parfois, c'était tellement glissant que cela ressemblait plus à du rallye qu'à la Formule 1 ! La portion qui suit la montée abrupte au début du tour est particulièrement difficile. L'an dernier, cela m'a pris beaucoup de temps pour trouver mes repères et positionner la voiture correctement."
La bonne recette pour les USA ?
Quant à Webber, trahi par son alternateur après avoir bouclé seulement 16 tours lors de l'édition précédente du GP des États-Unis, il n'en retient pas moins un excellent souvenir.
"C'est un circuit incroyable", a déclaré l'Australien. "C'était prometteur sur le papier et il a répondu aux attentes. Avec ses nombreux virages rapides et ses grandes ondulations, il est vraiment stimulant. Il y avait quelques inquiétudes concernant le premier secteur car il est long et compte plusieurs virages consécutifs, mais c'était bien au final. Cette portion de la piste représente tout un défi car il faut être rapide et très précis ; si vous commettez une erreur et perdez le rythme, récupérer de cela est très difficile."
"L'édition inaugurale s'est déroulée sans le moindre pépin, c'est vraiment à l'honneur de toutes les personnes impliquées dans l'organisation de cet événement", a-t-il ajouté. "Et Austin est une ville superbe, alors je ne vois aucune raison pourquoi la F1 n'arriverait pas à véritablement s'implanter aux États-Unis sur cette piste."
© ESPN Sports Media Ltd.
http://fr.espnf1.com/f1/motorsport/story/134387.html
Alors que Red Bull se dirige vers Austin pour le Grand Prix des États-Unis, les pilotes titulaires n'ont que de bons souvenirs de leur première expérience sur le Circuit des Amériques.
Comme c'était le cas l'an dernier, la manche américaine sera l'avant-dernière du championnat. Cette fois, Sebastian Vettel courra sur le tracé texan à titre de quadruple champion du monde, tandis que Mark Webber s'élancera pour la dernière fois sur cette piste aux commandes d'une monoplace de F1.
L'Allemand a terminé 2e en 2012 après avoir vécu quelques difficultés d'apprentissage sur ce qui était alors un tout nouveau tracé, mais cette fois Vettel entend poursuivre sur sa remarquable série de sept victoires consécutives : "Puisque la surface était très récente l'an dernier, la piste était très glissante, en particulier dans le secteur étroit et sinueux vers la fin du tour. Parfois, c'était tellement glissant que cela ressemblait plus à du rallye qu'à la Formule 1 ! La portion qui suit la montée abrupte au début du tour est particulièrement difficile. L'an dernier, cela m'a pris beaucoup de temps pour trouver mes repères et positionner la voiture correctement."
La bonne recette pour les USA ?
Quant à Webber, trahi par son alternateur après avoir bouclé seulement 16 tours lors de l'édition précédente du GP des États-Unis, il n'en retient pas moins un excellent souvenir.
"C'est un circuit incroyable", a déclaré l'Australien. "C'était prometteur sur le papier et il a répondu aux attentes. Avec ses nombreux virages rapides et ses grandes ondulations, il est vraiment stimulant. Il y avait quelques inquiétudes concernant le premier secteur car il est long et compte plusieurs virages consécutifs, mais c'était bien au final. Cette portion de la piste représente tout un défi car il faut être rapide et très précis ; si vous commettez une erreur et perdez le rythme, récupérer de cela est très difficile."
"L'édition inaugurale s'est déroulée sans le moindre pépin, c'est vraiment à l'honneur de toutes les personnes impliquées dans l'organisation de cet événement", a-t-il ajouté. "Et Austin est une ville superbe, alors je ne vois aucune raison pourquoi la F1 n'arriverait pas à véritablement s'implanter aux États-Unis sur cette piste."
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Dernière édition par modena49 le Lun 18 Nov - 4:16, édité 5 fois
Permane positif pour Austin
Alan Permane, le directeur des opérations piste de Lotus, s'est montré optimiste, avant le Grand Prix des États-Unis, à Austin. Pour l'ingénieur britannique, il aura moyen de faire un bon résultat sur le circuit des Amériques.
Objectif à Austin - "D'après ce que nous avons vu dernièrement et après l'analyse des datas d'Abou Dhabi, il n'y a pas de raison pour que nous ne soyons pas dans la chasse aux Red Bull."
L'E21 et Austin - "Aucun aspect particulier du tracé ne peut nous causer d'inquiétude. Il donne une impression semblable à celui de la Corée sur de nombreux points : changements de direction rapides dans le premier secteur, longue ligne droite dans le secteur médian et portions à basse vitesse combinées avec un virage long dans le dernier secteur. C'est un circuit où nous devrions être à l'aise à tout point de vue."
Deux pilotes, deux châssis - "En début de saison, au moment de comprendre la voiture et les nouveaux pneus, cela aurait été un vrai challenge. Mais à ce stade de l'année, nous sommes beaucoup plus à même de nous accommoder de cette approche pour donner à chaque pilote ce qu'il souhaite sur sa voiture, en qualifications et en course."
Adhérence, une nouvelle donne - "Comme la saison dernière, Pirelli a fait un choix très conservateur en désignant les durs et les médiums. Lors de notre découverte du circuit l'an passé, l'asphalte était extrêmement lisse, comme c'est le cas pour tout revêtement neuf. Cela présentait naturellement pas mal d'inconnues en termes de performance des pneus, en particulier comment générer de la chaleur dans les gommes."
"Cette fois, l'incertitude réside dans le fait de savoir comment l'asphalte a évolué depuis douze mois. En principe, le bitume s'étant un peu usé, nous devrions rencontrer une surface un peu plus âpre, ce qui permettra d'augmenter l'énergie dans les pneus. Par là même, cela devrait amoindrir les soucis de chauffage des gommes. Compte tenu des horaires précoces et de la saison à laquelle nous arrivons à Austin, la température peut être relativement basse lors des séances matinales. Mais elles devraient se réchauffer nettement dans l'après-midi. C'est un autre paramètre à prendre en considération au moment d'établir les stratégies des essais libres. Nous espérons un peu plus de chaleur cette année et les prévisions semblent être en notre faveur."
Son tour d'Austin - "Il est impressionnant. Il y a une montée bien pentue vers le virage 1. Ensuite, les 2, 3 et 4 passent à fond sur le septième rapport, à environ 280 km/h, avant de tomber deux vitesses pour négocier les 5 et 6 autour de 220 km/h. Dans l'ensemble, cela donne un premier secteur rapide après le premier virage serré. Les virages 7 à 10 ne présentent aucune difficulté particulière pour les pilotes. En revanche, le 11 offre une bonne possibilité de dépassement et se révèle aussi crucial pour enchainer sur la longue ligne droite. Les voitures devraient flirter avec les 315 km/h ici, avec un gros freinage à la fin pour entrer dans le virage 12. Les virages 13 à 15 sont lents, en seconde et du 16 au 18, ils forment une longue courbe à droite qui, par nature, induit pas mal de sous-virage. Le tour se termine avec deux gauches relativement faciles, avant de rejoindre la ligne droite des stands. Une nouveauté cette année avec l'apparition d'une seconde zone de DRS, dans la ligne droite des stands. Elle est assez courte, 580 mètres, comparée aux 700 mètres de la plus longue. Mais elle pourrait accroitre les possibilités de dépassement."
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http://fr.espnf1.com/f1/motorsport/story/134383.html
La FIA introduit une seconde zone de DRS à Austin
La FIA a décidé d’introduire une seconde zone de DRS pour le Grand Prix des Etats-Unis de ce week-end, sur le Circuit of The Americas, situé à Austin, au Texas.
La première, qui est identique à celle de l’année dernière, se situe dans la plus longue ligne droite du circuit, entre les virages 11 et 12 (point de détection entre les virages 10 et 11).
La seconde zone a été placée dans la ligne droite de départ et d’arrivée, le point de détection étant situé à la sortie du virage 19, l’avant-dernière courbe du tracé.
http://www.f1i.com/infos/fia-introduit-seconde-zone-drs-austin/
Circuit des Amériques
Circuit des Amériques
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Austin, États-Unis
Longueur 5.470kms
Circulation anti-horaire
Designer Hermann Tilke
Grand Prix des États-Unis 2012
1 25 4 Lewis Hamilton (GBR) McLaren MP4-27 Mercedes FO108Z Pirelli 56 1:35'55.269 2 1'35.766
2 18 1 Sebastian Vettel (GER) Red Bull RB8 Renault RS27-2012 Pirelli 56 1:35'55.944 +0.675 1 1'35.657 1 1'39.347 (56)
3 15 5 Fernando Alonso (ESP) Ferrari F2012 Ferrari 056 Pirelli 56 1:36'34.498 +39.229 7 1'37.300
4 12 6 Felipe Massa (BRA) Ferrari F2012 Ferrari 056 Pirelli 56 1:36'41.282 +46.013 11 1'36.937
5 10 3 Jenson Button (GBR) McLaren MP4-27 Mercedes FO108Z Pirelli 56 1:36'51.701 +56.432 12 1'37.616
6 8 9 Kimi Räikkönen (FIN) Lotus E20 Renault RS27-2012 Pirelli 56 1:36'59.694 +1'04.425 4 1'36.708
7 6 10 Romain Grosjean (FRA) Lotus E20 Renault RS27-2012 Pirelli 56 1:37'05.582 +1'10.313 8 1'36.587
8 4 12 Nico Hülkenberg (GER) Force India VJM05 Mercedes FO108Z Pirelli 56 1:37'09.061 +1'13.792 6 1'37.141
9 2 18 Pastor Maldonado (VEN) Williams FW34 Renault RS27-2012 Pirelli 56 1:37'09.794 +1'14.525 9 1'37.842
10 1 19 Bruno Senna (BRA) Williams FW34 Renault RS27-2012 Pirelli 56 1:37'10.402 +1'15.133 10 1'37.604
11 15 Sergio Pérez (MEX) Sauber C31 Ferrari 056 Pirelli 56 1:37'19.610 +1'24.341 15 1'38.206
12 16 Daniel Ricciardo (AUS) Toro Rosso STR7 Ferrari 056 Pirelli 56 1:37'20.140 +1'24.871 18 1'39.114
13 8 Nico Rosberg (GER) Mercedes WO3 Mercedes FO108Z Pirelli 56 1:37'20.779 +1'25.510 17 1'38.501
14 14 Kamui Kobayashi (JPN) Sauber C31 Ferrari 056 Pirelli 55 +1 tour 16 1'38.437
15 11 Paul di Resta (GBR) Force India VJM05 Mercedes FO108Z Pirelli 55 +1 tour 13 1'37.665
16 7 Michael Schumacher (GER) Mercedes WO3 Mercedes FO108Z Pirelli 55 +1 tour 5 1'36.794
17 21 Vitaly Petrov (RUS) Caterham CT01 Renault RS27-2012 Pirelli 55 +1 tour 21 1'40.809
18 20 Heikki Kovalainen (FIN) Caterham CT01 Renault RS27-2012 Pirelli 55 +1 tour 22 1'41.166
19 24 Timo Glock (GER) Marussia MR01 Cosworth CA2012 Pirelli 55 +1 tour 19 1'40.056
20 25 Charles Pic (FRA) Marussia MR01 Cosworth CA2012 Pirelli 54 +2 tours 20 1'40.664
21 22 Pedro de la Rosa (ESP) HRT F112 Cosworth CA2012 Pirelli 54 +2 tours 23 1'42.011
22 23 Narain Karthikeyan (IND) HRT F112 Cosworth CA2012 Pirelli 54 +2 tours 24 1'42.740
Abandon(s)
alternateur 2 Mark Webber (AUS) Red Bull RB8 Renault RS27-2012 Pirelli 16 3 1'36.174
suspension 17 Jean-Éric Vergne (FRA) Toro Rosso STR7 Ferrari 056 Pirelli 14 14 1'37.879
Essais libres
-- 23 Qing Hua Ma (CHN) HRT F112 Cosworth CA2012 Pirelli
La ville d'Austin a profité d'une couverture médiatique globale valant 191,2 M$ grâce à son Grand Prix des États-Unis de novembre dernier, couru pour la première fois près de la cité texane.
Ces chiffres ont été publiés par FormulaMoney, qui se spécialise dans les aspects commerciaux de la Formule 1. L'analyse révèle quelques détails sur la valeur publicitaire de l'événement et son rayonnement à travers le monde, réalisé grâce aux nombreux reportages portant sur la course et la ville hôte.
Du montant total cité concernant Austin et le GP des États-Unis, une valeur d'exposition médiatique de 166,7 M$ provient de sources verbales et visuelles (radio et télévision), tandis que 24,4 M$ sont issus d'articles publiés (journaux, magazines et sites internet).
Le rapport indique que les sponsors associés à la course ont profité d'une vitrine publicitaire mondiale valant 150 M$. Pour 2012, la course d'Austin figure au premier rang en termes de visibilité pour les marques commerciales.
Foule nombreuse
Le partenaire commercial ayant bénéficié le plus de cette opportunité a été Pirelli, le fournisseur unique de pneumatiques de la Formule 1. Puisque le GP des États-Unis n'avait pas de sponsor officiel, le logo de l'entreprise italienne figurait abondamment sur les panneaux publicitaires en bordure de piste. Alors que les caméras balayaient le Circuit des Amériques, Pirelli a profité d'une visibilité mondiale valant 24,5 M$ en termes publicitaires.
Le GP des États-Unis s'est également avéré très populaire auprès du public : 117 429 spectateurs étaient sur place le jour de la course. Seul le GP de Grande-Bretagne a fait mieux, avec 127 000 personnes. En termes du total de spectateurs s'étant rendus au circuit sur les trois jours d'un Grand Prix, Austin peut se vanter d'avoir accueilli 265 499 personnes, ce qui lui donne le troisième rang derrière la Grande-Bretagne (Silverstone) et le Canada (Montréal).
Voilà des chiffres encourageants pour les promoteurs du Grand Prix d'Amérique, dont la course inaugurale aura lieu l'an prochain sur les rives du New Jersey, face aux impressionnants gratte-ciel de New York.
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http://fr.espnf1.com/usa/motorsport/race/54631.html
Austin Ferrari essaie de comprendre
Une baisse de performance entre la première et la deuxième séance d'essais libres du Grand Prix des États-Unis, vendredi à Austin, laisse perplexe l'équipe Ferrari.
Meilleur temps dans la matinée, Fernando Alonso a ensuite dû se contenter du 10e chrono dans l'après-midi. Son coéquipier Felipe Massa lui reculait de la 7e à la 12e place.
Les pneus, une inconue
"Aujourd'hui a été une journée difficile à interpréter parce que dans la matinée nous avons pris un bon départ. Il nous a semblé que la piste nous convenait bien mais ensuite, cela a changé dans l'après-midi nous n'avons pas été en mesure d'établir des chronos compétitifs", a déclaré Massa.
"Par rapport aux courses précédentes, la voiture n'a pas évolué et nous ne pouvons pas nous attendre à voir un niveau différent de performance. Mais il est clairement important de comprendre pourquoi la voiture a autant changé entre les deux séances, en particulier comparé à l'année dernière."
"La piste a progressé au niveau de l'adhérence de manière considérable. Je ne pense pas que cela soit imputable à la hausse des températures mais il est possible que le vent ne nous est pas aidé. Maintenant il va falloir travailler très dur pour la suite du week-end."
"Je n'ai eu aucun problème au niveau de mon dos", positivait Alonso. "Ça allait bien et j'ai pu piloter comme d'habitude. Comparé à l'année dernière, les conditions de piste ont semblé meilleures. Il y a 12 mois, il y avait de l'huile sur la piste. Aujourd'hui, il y a beaucoup plus d'adhérence."
"Comme nous nous y attendions, il y a eu très peu de dégradation au niveau des pneumatiques Pirelli aujourd'hui. Le choix qui a été fait d'utiliser les pneumatiques médiums et durs, ici à Austin, est ultra conservateur. D'une manière générale il n'y a pas eu de grande surprise et maintenant nous devons attendre de voir comment les choses vont se passer demain et surtout dimanche."
"En raison du brouillard dans la matinée, notre première séance d'essais libres a été réduite à une demi-heure", regrettait le directeur technique Pat Fry. "Nous avons donc dû réorganiser notre programme. On s'est principalement concentré sur l'aérodynamique et sur les ailerons avant et arrière de manière à trouver le meilleur équilibre pour la voiture."
"Dans la deuxième séance, avant les habituelles longues séries de tours, nous avons essayé quelques solutions mécaniques variées de manière à compléter notre travail sur les réglages. Comparé à l'année dernière, la piste a considérablement progressé. Le revêtement est beaucoup plus abrasif et il offrira davantage d'adhérence. La dégradation des pneumatiques reste une inconnue que nous avons de voir tester avec attention, en particulier sur une longue série de tours."
"Comme d'habitude, il sera très important de travailler pour trouver la meilleure stratégie possible au niveau du nombre d'arrêts à faire pendant la course."
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http://fr.espnf1.com/f1/motorsport/story/135373.html
2014 dans les têtes à Austin
Alors que Sebastian Vettel a remporté les sept dernières courses et avec elles un quatrième titre de champion du monde, l'intérêt va quelque peu se détacher de la (superbe) piste d'Austin, ce week-end, pour se focaliser sur la donne en vue de la saison 2014. Les annonces se sont multipliées ces derniers jours avec notamment l'arrivée annoncée de Kevin Magnussen chez McLaren, le forfait de Kimi Räikkönen (remplacé par Heikki Kovalainen) et le transfert futur de Felipe Massa chez Williams.
En hausse
On mettra de côté Sebastian Vettel, qui est depuis quelques semaines sur une autre planète, pour rappeler que Nico Rosberg a impressionné ces derniers temps. Deuxième en Inde alors que Mark Webber abandonnait, il s'est offert un autre podium à Abou Dabi, derrière les deux Red Bull. Le pilote allemand a repris l'initiative par rapport à Lewis Hamilton, son coéquipier, ce qui n'est pas le moindre de ses mérites.
En baisse
Dans l'autre garage Mercedes, Lewis Hamilton n'a pas caché qu'il n'était pas au mieux en ce moment. Le Britannique n'a marqué que 14 points sur les trois dernières courses qu'il a pourtant entamé sur les deux premières lignes de la grille de départ. Mercedes n'a pas encore assuré la 2e place dans le championnat des Constructeurs (11 points d'avance sur Ferrari) et le réveil de son champion du monde est l'une des clés pour distancer non seulement Ferrari mais également Lotus lors des deux dernières courses.
Conseiller pour le développement de la voiture et essayeur intérimaire chez Caterham, Heikki Kovalainen fait son retour sur la grille de départ en remplacement de Kimi Räikönnen, qui a été opéré du dos jeudi à Salzbourg. La Lotus E21 sera la voiture la plus compétitive qu'il aura eu entre les mains depuis sa McLaren de 2009. Jérôme d'Ambrosio l'année dernière chez Lotus et Luca Badoer en 2009 chez Ferrari ont démontré combien il était difficile de sauter en cours de saison dans une F1 moderne. Mais avec six séances d'essais du vendredi effectuées pour Caterham, Kovalainen semble armé pour réussir à faire oublier son compatriote. De plus, il s'agit d'une excellente opportunité pour le Finlandais, qui entend reprendre son poste de titulaire chez Caterham - ou ailleurs - en 2014.
On en parle
Lotus : Le forfait médico-diplomatique de Räikkönen n'a pas fini de faire couler de l'encre. Il a mis Lotus dans une situation délicate. Malgré tout le talent de Kovalainen, l'écurie d'Enstone n'est pas dans la meilleure position pour marquer le maximum de points. Et quel adieu par la petite porte de Kimi à l'équipe qui l'a relancé en F1 ! En outre, Kovalainen, ancien pilote Renault, qui connaît donc très bien l'équipe portant aujourd'hui le nom Lotus, a semblé être un choix par défaut. Lotus n'a pas choisi Davide Valsecchi, le pilote de réserve, vu son manque d'expérience dans un contexte où marquer des points est primordial ; Nico Hülkenberg ne souhaitait pas quitter Sauber sans avoir un contrat ferme avec Lotus pour 2014 ; Michael Schumacher a décliné l'offre, ne désirant pas revenir le temps de deux Grands Prix. C'est donc Kovalainen qui va profiter de cette opportunité.
Pérez non prolongé : Alors qu'il pensait continuer chez McLaren, Sergio Pérez a appris il y a trois jours que son contrat ne sera pas prolongé. "Une surprise" pour le Mexicain, arrivé l'hiver dernier en provenance de Sauber, alors que son nouveau patron Martin Whitmarsh louangeait ses qualités et son grand potentiel de développement. Ses résultats n'étaient peut-être pas à la hauteur des attentes, mais ceux de McLaren non plus. Rappelons que l'équipe a passé la première moitié de la saison à tester des développements qui n'ont rien apporté, et la deuxième moitié à tester des concepts en vue de 2014. Il était donc difficile pour Pérez de développer son talent dans de telles conditions, et le fait de perdre son poste au terme d'une des pires saisons de McLaren, cela peut sûrement sembler injuste. Kevin Magnussen, récent champion de Formula Renault 3.5, et plus rapide que le Mexicain dans le simulateur a-t-on entendu, sera titulaire aux côtés de Jenson Button l'année prochaine. Pérez pourrait avoir bien du mal à trouver un autre volant, les options étant peu nombreuses, contrairement aux candidats.
Todt vers un 2e mandat : Jusque-là seul candidat déclaré face au sortant Jean Todt pour la présidence de la FIA (Fédération internationale de l'automobile), David Ward s'est retiré jeudi en dénonçant les règlements encadrant la campagne électorale, qui protégeraient le président en place. Le Britannique hors jeu, il laisse la voie libre au Français pour un second mandat ; à moins d'une surprise, Todt sera réélu sans opposition. Ward affirme que sa campagne servait surtout à démontrer qu'une réforme est nécessaire pour rendre le processus électoral de la FIA plus démocratique, donc il dit avoir accompli cet objectif. L'assemblée générale élective doit avoir lieu le 6 décembre et aucun autre candidat ne s'est déclaré. Il apparaît plus que vraisemblable qu'aucun autre ne pourra réunir les appuis nécessaires de la part d'élus et de clubs pour se présenter. C'est d'ailleurs ce qui a poussé Ward à abandonner.
2012
1 Lewis Hamilton (GBR) McLaren MP4-27 1:35'55.269
2 Sebastian Vettel (GER) Red Bull RB8 +0.675
3 Fernando Alonso (ESP) Ferrari F2012 +39.229
4 Felipe Massa (BRA) Ferrari F2012 +46.013
5 Jenson Button (GBR) McLaren MP4-27 +56.432
6 Kimi Räikkönen (FIN) Lotus E20 +1'04.425
7 Romain Grosjean (FRA) Lotus E20 +1'10.313
8 Nico Hülkenberg (GER) Force India VJM05 +1'13.792
9 Pastor Maldonado (VEN) Williams FW34 +1'14.525
10 Bruno Senna (BRA) Williams FW34 +1'15.133
...
Autour du Grand Prix
Le Circuit des Amériques est le 10e tracé sur lequel la F1 court aux États-Unis
La première course de F1 aux États-Unis a eu lieu à Sebring en 1959 ; avant de se rendre à Austin, la F1 courait à Indianapolis (2007)
Le circuit de Watkins Glen a accueilli le plus grand nombre de Grands Prix aux États-Unis, soit 20
Avec Lewis Hamilton l'année dernière, 28 pilotes différents ont remporté un GP des États-Unis. La course de Long Beach, sur le calendrier pendant huit ans (1976 à 1983), n'a jamais été remporté deux fois par un même pilote
Attaque de stats
Entre les virages 11 et 12, le moteur sera à pleine puissance pendant une période de 13 secondes
Le tracé mesure 5,516 km ; c'est le septième plus long de la saison
Le Circuit des Amériques compte des zones de haute et basse vitesse : six virages se prennent à moins de 100 km/h, six autres à plus de 250 km/h
Les pilotes effectueront 58 changements de vitesse par tour et subiront une force de 4,1 G dans le virage 4
Circuit
Le Circuit des Amériques a été conçu spécifiquement pour accueillir la Formule 1, il est censé tester toutes les qualités des voitures. Le virage 1 est sa signature : les pilotes devront grimper une colline, freiner avant d'atteindre le sommet 40 mètres plus haut, s'engager dans un virage en aveugle et ensuite plonger de l'autre côté où une série de virages rapides les attend. La longue ligne droite menant au freinage intense du virage 12 donne de bonnes opportunités de dépassement. Le dernier secteur nécessite une bonne traction pour naviguer des virages à basse et moyenne vitesses. La surface de la piste devrait être moins glissante que l'an dernier, lorsque le circuit était inauguré.
Pilote commissaire
Nigel Mansell a été désigné par la FIA pour faire partie du collège de commissaires à Austin, ce week-end. Le pilote britannique, champion du monde 1992 avec Williams, a occupé cette fonction chez lui à Silverstone depuis 2010, année de l'arrivée d'anciens pilotes comme commissaires de course. Il a aussi officié en Belgique (2010, 2011) et à Monaco (2012).
Météo
Le temps s'annonce sec et frais le matin, ce qui devrait donner quelques tracas pour les réglages lors des essais libres 1 et 3. Le mercure devrait grimper jusqu'à atteindre les 29°C en après-midi, soit des températures habituelles pour le Texas à cette période de l'année. Il faudra donc savoir gérer les pneus dans ces conditions changeantes.
La conclusion d'ESPNF1
Sebastian Vettel sera favori pour une 8e victoire consécutive, difficile de penser autrement. Il faudrait probablement quelque chose d'inhabituel pour casser la série du pilote allemand. Et si c'est le cas, il faudra alors compter sur Mercedes (qui se plaît à être 'la meilleure des autres' derrière Red Bull) pour sauter sur cette opportunité... si jamais elle se présente. Ferrari fera le maximum pour rattraper Mercedes et récupérer la 2e place dans le classement des constructeurs. Chez Lotus, Romain Grosjean tentera de reprendre sa série de podiums après avoir raté l'objectif de peu à Abou Dabi. Le Circuit des Amériques a offert un beau spectacle l'an dernier, ce devrait être à nouveau le cas cette année. Et le spectacle en piste, c'est l'essentiel !
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http://fr.espnf1.com/usa/motorsport/story/135129.html
On prend les mêmes et on recommence
Sebastian Vettel a signé le meilleur temps de la deuxième séance libre sur le tracé d'Austin en 1.37.305 devant son équipier Mark Webber, ainsi que Nico Rosberg.
Longtemps en configuration course, le quadruple champion du monde a chaussé les mediums pour un court laps de temps, qui lui permet néanmoins de se placer au sommet de la feuille des temps devant son équipier.
Derrière, l'écart est fait. Et comme chaque week-end de Grand Prix depuis maintenant quelques mois, la concurrence accuse un retard important sur les RB9.
Qui pour contrer RBR ?
Sauf ennuis mécaniques, difficile d'imaginer la victoire échapper à Sebastian Vettel ce week-end. Vainqueur en 2012 pour la première sur le circuit des Amériques, Lewis Hamilton, à plus de six dixièmes ce vendredi tentera bien de conserver son trophée, mais sauf miracle, cela s'annonce impossible.
Impossible également pour Ferrari, qui apporte des nouvelles pièces ce week-end. Malgré les évolutions sur la Ferrari F138, Fernando Alonso n'a pu faire mieux que le dixième chrono, )plus d'une seconde !
Il faudrait alors s'en remettre à Romain Grosjean, qui si l'on en croit ses dernières prestations, pourrait être l'homme le plus dangereux pour l'Allemand, à moins qu'Heikki Kovalaïnen, étonnant cinquième temps lors des EL2, ne vole la vedette à tout le monde pour son retour en tant que titulaire.
Grand Prix des États-Unis 2013
Essais libres 2
Pilote Équipes Chrono
1 S Vettel (GER) Red Bull 1'37.305
2 M Webber (AUS) Red Bull 1'37.420
3 N Rosberg (GER) Mercedes 1'37.785
4 LC Hamilton (GBR) Mercedes 1'37.958
5 H Kovalainen (FIN) Lotus 1'38.073
6 E Gutiérrez (MEX) Sauber 1'38.229
7 N Hülkenberg (GER) Sauber 1'38.254
8 R Grosjean (FRA) Lotus 1'38.255
9 J Button (GBR) McLaren 1'38.269
10 F Alonso (ESP) Ferrari 1'38.461
11 A Sutil (GER) Force India 1'38.719
12 F Massa (BRA) Ferrari 1'38.938
13 S Pérez (MEX) McLaren 1'38.941
14 D Ricciardo (AUS) Toro Rosso 1'39.246
15 di Resta (GBR) Force India 1'39.410
16 V Bottas (FIN) Williams 1'39.512
17 J.-É. Vergne (FRA) Toro Rosso 1'39.579
18 P Maldonado (VEN) Williams 1'39.784
19 C Pic (FRA) Caterham 1'40.376
20 G van der Garde (NED) Caterham 1'40.563
21 M Chilton (GBR) Marussia 1'46.226
22 J Bianchi (FRA) Marussia 1'47.00
© ESPN Sports Media Ltd
http://fr.espnf1.com/usa/motorsport/story/135289.html
Les enjeux du Grand Prix des États-Unis
Nouvel Hollywood”
Austin est une oasis de liberté et d’anticonformisme (comme en atteste sa devise “Préservons la bizarrerie d’Austin”) dans un État pour le moins conservateur (le Texas). Sur le Circuit of the Americas, non loin de la ville où s’est récemment développée une industrie du cinéma (Jeff Nichols, l’auteur du magnifique Mud, y est installé, alors que Terence Mallick y a tourné son prochain film), le spectacle devrait être au rendez-vous, comme l’année dernière, quand Lewis Hamilton chipa en fin de course la victoire à Sebastian Vettel, gêné par un retardataire… À condition, toutefois, qu’un grain de sable vienne enrayer la machine Red Bull, imbattable depuis la pause estivale. Le quadruple Champion du monde a depuis gagné toutes les courses, et s’apprête à battre le record de huit victoires d’affilée dans la même saison. Certes, Nico Rosberg a terminé deuxième derrière son compatriote à Abou Dhabi, mais sans jamais avoir été menaçant. Certes, Mark Webber aimerait remporter un dernier Grand Prix avant de quitter le paddock, mais il n’est pas arrivé à saisir sa chance quand elle s’est présentée (exploiter sa pole position à Yas Marina).
C’est donc plutôt derrière la RB9 du pilote allemand qu’il faudra chercher les enjeux et le spectacle. Ferrari tentera de rattraper son retard de 11 points sur Mercedes au classement des constructeurs, ce qui ne sera pas évident vu la piètre forme affichée par le Cheval cabré dans le désert il y a deux semaines. Présents sur le podium l’année passée, Fernando Alonso et Lewis Hamilton, qui se sont fait voler la vedette par leurs équipiers respectifs lors de la dernière manche (l’Espagnol en qualification, le Britannique durant tout le week-end), devront regagner leur statut d’acteur principal de leur formation.
Un ou deux arrêts ?
En apportant des pneus médiums (blancs) et durs (orange) aux States, Pirelli a joué la carte de la sécurité. Avec la même combinaison, l’édition 2012 avait vu une stratégie à un arrêt (au vingtième tour) être privilégiée (Button, parti douzième, s’était lui élancé en durs et arrêté au 35ème passage, ce qui lui avait permis de terminer au cinquième rang). Les composés 2013 étant un peu plus tendres, le manufacturier italien s’attend à deux passages par les stands dimanche : “Cette saison, les mélanges sont plus tendres et l’on s’attend à environ deux arrêts en course, selon le degré d’évolution de la piste, explique Paul Hembery, le patron de Pirelli Motorsport. Même si nous sommes en novembre, on peut s’attendre à une météo chaude, ce qui aura un effet sur la dégradation thermique.” Une des particularités du tracé est la grande différence de grip entre le côté propre et le côté sale de la piste sur la ligne de départ (ce qui avait poussé Ferrari à faire subir à Felipe Massa – qualifié devant Fernando Alonso – une pénalité permettant à l’Espagnol de partir du côté propre).
Interrogations…
Que pourra faire Heikki Kovalainen au volant de la Lotus, dans laquelle il n’est jamais monté ? Le défi semble impossible pour l’autre Finlandais (apprentissage des procédures, des commandes, rencontre avec les ingénieurs, etc.) quand on se souvient des difficultés rencontrées par Jérôme D’Ambrosio à Monza l’an passé – pourtant troisième pilote – quand il dut remplacer au pied levé Romain Grosjean, suspendu. Ce genre de cadeau est presque toujours empoisonné… Il s’agira donc de limiter les dégâts, sans guère d’espoirs de viser la troisième place au classement des constructeurs.
Sans être dans une position aussi difficile, les régionaux de l’étape, les Mexicains Sergio Pérez et Esteban Gutiérrez (originaire de Monterey) devront faire bonne figure afin de s’assurer – voire de trouver pour l’actuel pilote McLaren – un baquet l’an prochain (les financements mexicains ayant tardé à arriver dans l’écurie suisse).
http://www.f1i.com/f1i-features/les-enjeux-du-grand-prix-etats-unis/
Austin est une oasis de liberté et d’anticonformisme (comme en atteste sa devise “Préservons la bizarrerie d’Austin”) dans un État pour le moins conservateur (le Texas). Sur le Circuit of the Americas, non loin de la ville où s’est récemment développée une industrie du cinéma (Jeff Nichols, l’auteur du magnifique Mud, y est installé, alors que Terence Mallick y a tourné son prochain film), le spectacle devrait être au rendez-vous, comme l’année dernière, quand Lewis Hamilton chipa en fin de course la victoire à Sebastian Vettel, gêné par un retardataire… À condition, toutefois, qu’un grain de sable vienne enrayer la machine Red Bull, imbattable depuis la pause estivale. Le quadruple Champion du monde a depuis gagné toutes les courses, et s’apprête à battre le record de huit victoires d’affilée dans la même saison. Certes, Nico Rosberg a terminé deuxième derrière son compatriote à Abou Dhabi, mais sans jamais avoir été menaçant. Certes, Mark Webber aimerait remporter un dernier Grand Prix avant de quitter le paddock, mais il n’est pas arrivé à saisir sa chance quand elle s’est présentée (exploiter sa pole position à Yas Marina).
C’est donc plutôt derrière la RB9 du pilote allemand qu’il faudra chercher les enjeux et le spectacle. Ferrari tentera de rattraper son retard de 11 points sur Mercedes au classement des constructeurs, ce qui ne sera pas évident vu la piètre forme affichée par le Cheval cabré dans le désert il y a deux semaines. Présents sur le podium l’année passée, Fernando Alonso et Lewis Hamilton, qui se sont fait voler la vedette par leurs équipiers respectifs lors de la dernière manche (l’Espagnol en qualification, le Britannique durant tout le week-end), devront regagner leur statut d’acteur principal de leur formation.
Un ou deux arrêts ?
En apportant des pneus médiums (blancs) et durs (orange) aux States, Pirelli a joué la carte de la sécurité. Avec la même combinaison, l’édition 2012 avait vu une stratégie à un arrêt (au vingtième tour) être privilégiée (Button, parti douzième, s’était lui élancé en durs et arrêté au 35ème passage, ce qui lui avait permis de terminer au cinquième rang). Les composés 2013 étant un peu plus tendres, le manufacturier italien s’attend à deux passages par les stands dimanche : “Cette saison, les mélanges sont plus tendres et l’on s’attend à environ deux arrêts en course, selon le degré d’évolution de la piste, explique Paul Hembery, le patron de Pirelli Motorsport. Même si nous sommes en novembre, on peut s’attendre à une météo chaude, ce qui aura un effet sur la dégradation thermique.” Une des particularités du tracé est la grande différence de grip entre le côté propre et le côté sale de la piste sur la ligne de départ (ce qui avait poussé Ferrari à faire subir à Felipe Massa – qualifié devant Fernando Alonso – une pénalité permettant à l’Espagnol de partir du côté propre).
Interrogations…
Que pourra faire Heikki Kovalainen au volant de la Lotus, dans laquelle il n’est jamais monté ? Le défi semble impossible pour l’autre Finlandais (apprentissage des procédures, des commandes, rencontre avec les ingénieurs, etc.) quand on se souvient des difficultés rencontrées par Jérôme D’Ambrosio à Monza l’an passé – pourtant troisième pilote – quand il dut remplacer au pied levé Romain Grosjean, suspendu. Ce genre de cadeau est presque toujours empoisonné… Il s’agira donc de limiter les dégâts, sans guère d’espoirs de viser la troisième place au classement des constructeurs.
Sans être dans une position aussi difficile, les régionaux de l’étape, les Mexicains Sergio Pérez et Esteban Gutiérrez (originaire de Monterey) devront faire bonne figure afin de s’assurer – voire de trouver pour l’actuel pilote McLaren – un baquet l’an prochain (les financements mexicains ayant tardé à arriver dans l’écurie suisse).
http://www.f1i.com/f1i-features/les-enjeux-du-grand-prix-etats-unis/
Synthèse du vendredi : les taureaux sont lâchés
Sans surprise, les Red Bull ont dominé la première journée d'essais à Austin, Vettel devant Webber. Les écarts sont assez importants sur ce circuit sélectif, avec les Mercedes à une demi-seconde et les autres encore plus loin. Bonne entrée en matière de Heikki Kovalainen, 5ème avec la Lotus, même s'il doit encore se sentir plus confortable (un nouveau siège est en préparation) pour tirer le meilleur parti de la E21 en qualification. Romain Grosjean a été retardé en début de séance avant de se montrer rapide et constant sur les longs relais bouclés dans l'après-midi, laissant augurer une course solide grâce à la faible dégradation des pneus de sa Lotus.
Les gommes dures amenées par Pirelli possèdent toutefois une longévité telle que la stratégie à un seul arrêt pourrait être adoptée par tous, y compris les Red Bull. Si tel est le cas, avec un premier segment en pneus tendres de près de 20 tours, alors tout suspense aura disparu, la seule question étant de savoir si Mark Webber a une petite chance d'inquiéter Sebastian Vettel. Premier élément de réponse à l'issue de la Q3, que certains cadors auront du mal à atteindre, comme les Ferrari (pénalisées en motricité) et les McLaren (qui manquent de grip), tandis que les Sauber se sont illustrées ce vendredi, avec Esteban Gutiérrez "l'enfant du pays" devant Nico Hülkenberg.
On suivra donc les qualifications avec attention mais sans réel espoir de voir les Red Bull chuter de leur piédestal. Si Sebastian Vettel parvient encore à l'emporter au Texas, il pourrait boucler le championnat la semaine prochaine au Brésil en égalant le vieux record des victoires consécutives d'Alberto Ascari (neuf succès de rang entre le Grand Prix de Belgique 1952 et celui de 1953, invaincu pendant douze mois !), établi à cheval sur deux saisons. Et pour cause : il n'y avait que sept manches inscrites au calendrier à l'époque, plus les 500 Miles d'Indianapolis auxquels l'Italien prit part en 1953. L'intérêt de ce Grand Prix d'Austin résidera davantage dans cette dimension statistique et dans le décor grandiose du COTA.
http://www.f1i.com/f1i-features/synthese-du-vendredi-les-taureaux-laches/
1 - Austin L3 : Les Red Bull assomment la concurrence
La température ambiante est de 20° à quelques instants du départ de la troisième et dernière séance d’essais libres du Grand Prix des USA, avant-dernière manche du championnat du monde de F1 2013.
Les pilotes ne tardent pas à s’élancer en piste dès l’ouverture de la piste, Heikki Kovalainen en premier, comme ce fut déjà le cas hier lors des deux premières séances d’essais libres. Le Finlandais n’a pas mis longtemps à maîtriser sa Lotus, ce qui est prometteur pour la qualification et la course.
C’est Daniel Ricciardo qui signe les premiers chronos de référence en 1’42”450, 1’40”098 et 1’39”130
Plusieurs pilotes se relayent ensuite en tête du classement : Jean-Eric Vergne (1’39”036), Daniel Ricciardo (1’38”810), Adrian Sutil (1’38”559, 1’38”289), Mark Webber (1’38”158) et Romain Grosjean (1’37”829) avant que Sebastian Vettel siffle la fin de la récréation en 1’37”684 et puis en 1’37”433.
Ces premiers chronos ont été réalisés en pneus durs, mais bien sûr, tout le monde chausse des pneus tendres (le mélange médium ici) en fin de séance pour préparer la qualification de cet après-midi.
C’est avec ces pneus que Nico Hulkenberg s’installe en tête du classement en 1’37”356 et 1’37”272. A quelques instants du drapeau à damier, l’Allemand sera toutefois relayé au sommet de la feuille des temps par Sebastian Vettel qui boucle un tour en 1’36”733. Personne ne parviendra à faire mieux.
Pos. Pilote Equipe Temps Écart Tours
01 Sebastian Vettel Red Bull Renault 1:36.733 14
02 Mark Webber Red Bull Renault 1:36.936 +0.203 20
03 Lewis Hamilton Mercedes AMG 1:37.064 +0.331 22
04 Nico Hulkenberg Sauber Ferrari 1:37.272 +0.539 20
05 Romain Grosjean Lotus Renault 1:37.345 +0.612 20
06 Jenson Button McLaren Mercedes 1:37.534 +0.801 18
07 Nico Rosberg Mercedes AMG 1:37.578 +0.845 24
08 Sergio Perez McLaren Mercedes 1:37.583 +0.850 19
09 Valtteri Bottas Williams Renault 1:37.747 +1.014 17
10 Adrian Sutil Force India Mercedes 1:37.748 +1.015 21
11 Fernando Alonso Ferrari 1:37.763 +1.030 16
12 Esteban Gutierrez Sauber Ferrari 1:37.774 +1.041 18
13 Heikki Kovalainen Lotus Renault 1:37.879 +1.146 21
14 Pastor Maldonado Williams Renault 1:38.022 +1.289 16
15 Daniel Ricciardo Toro Rosso Ferrari 1:38.109 +1.376 23
16 Paul di Resta Force India Mercedes 1:38.275 +1.542 32
17 Felipe Massa Ferrari 1:38.408 +1.675 17
18 Jean-Eric Vergne Toro Rosso Ferrari 1:38.636 +1.903 21
19 Charles Pic Caterham Renault 1:39.578 +2.845 19
20 Giedo Van der Garde Caterham Renault 1:40.056 +3.323 21
21 Jules Bianchi Marussia Cosworth 1:40.825 +4.092 21
22 Max Chilton Marussia Cosworth 1:41.293 +4.560
http://www.nextgen-auto.com/Austin-L3-Les-Red-Bull-assomment-la-concurrence,69528.html
Re: GP des États-Unis - toute la cronique avant la course.(Vettel Grosjean Webber)
Grand Prix des États-Unis 2013
Qualification
Pilote Équipes Chrono
1 S Vettel (GER) Red Bull 1'36.338
2 M Webber (AUS) Red Bull 1'36.441
3 R Grosjean (FRA) Lotus 1'37.155
4 N Hülkenberg (GER) Sauber 1'37.296
5 LC Hamilton (GBR) Mercedes 1'37.345
6 F Alonso (ESP) Ferrari 1'37.376
7 S Pérez (MEX) McLaren 1'37.452
8 H Kovalainen (FIN) Lotus 1'37.715
9 V Bottas (FIN) Williams 1'37.836
10 E Gutiérrez (MEX) Sauber 1'38.034
11 D Ricciardo (AUS) Toro Rosso 1'38.131
12 di Resta (GBR) Force India 1'38.139
13 J Button (GBR) McLaren 1'38.217
14 N Rosberg (GER) Mercedes 1'38.364
15 F Massa (BRA) Ferrari 1'38.592
16 J.-É. Vergne (FRA) Toro Rosso 1'38.696
17 A Sutil (GER) Force India 1'39.250
18 P Maldonado (VEN) Williams 1'39.351
19 G van der Garde (NED) Caterham 1'40.491
20 J Bianchi (FRA) Marussia 1'40.528
21 C Pic (FRA) Caterham 1'40.596
22 M Chilton (GBR) Marussia 1'41.401
Qualification
Pilote Équipes Chrono
1 S Vettel (GER) Red Bull 1'36.338
2 M Webber (AUS) Red Bull 1'36.441
3 R Grosjean (FRA) Lotus 1'37.155
4 N Hülkenberg (GER) Sauber 1'37.296
5 LC Hamilton (GBR) Mercedes 1'37.345
6 F Alonso (ESP) Ferrari 1'37.376
7 S Pérez (MEX) McLaren 1'37.452
8 H Kovalainen (FIN) Lotus 1'37.715
9 V Bottas (FIN) Williams 1'37.836
10 E Gutiérrez (MEX) Sauber 1'38.034
11 D Ricciardo (AUS) Toro Rosso 1'38.131
12 di Resta (GBR) Force India 1'38.139
13 J Button (GBR) McLaren 1'38.217
14 N Rosberg (GER) Mercedes 1'38.364
15 F Massa (BRA) Ferrari 1'38.592
16 J.-É. Vergne (FRA) Toro Rosso 1'38.696
17 A Sutil (GER) Force India 1'39.250
18 P Maldonado (VEN) Williams 1'39.351
19 G van der Garde (NED) Caterham 1'40.491
20 J Bianchi (FRA) Marussia 1'40.528
21 C Pic (FRA) Caterham 1'40.596
22 M Chilton (GBR) Marussia 1'41.401
Vettel la voulait !
L'ensemble du paddock a bien cru que cette séance de qualification allait échapper à Sebastian Vettel mais il n'en est rien. En retard de deux dixièmes sur Mark Webber au passage du premier secteur lors de son ultime tentative, l'Allemand récupère du temps dans le deuxième et passe devant dans le troisième avec un chrono final de 1.36.338.
Huit dixièmes plus loin, l'écart est énorme, Romain Grosjean s'est montré le plus rapide du reste du plateau. Au volant de la Lotus E21, le Français s'élancera aux côtés de Nico Hülkenberg, qui connaît une bien meilleure deuxième partie de saison avec Sauber.
Kovalainen retrouve la Q3
La troisième ligne sera occupée par Lewis Hamilton et Fernando Alonso, alors que Nio Rosberg n'a pas connu la même réussite que son équipier, obligé de stopper son dernier tour en Q2 en raison d'un soucis technique.
Pour la première fois depuis le Grand Prix du Japon, Heikki Kovalainen a retrouvé la Q3, au volant de la Lotus E21, pour signer le huitième temps. Le Finlandais s'élancera aux côtés de Sergio Pérez, revanchard après avoir annoncé son éviction de l'écurie McLaren en début de semaine. Jenson Button n'a pas passé la Q2.
En fond de grille, Jules Bianchi a réussi à s'intercaler entre les deux Caterham alors que sa Marussia semblait dans le dur depuis le début du week-end. C'est Charles Pic qui fait la mauvaise opération. Mais, sanctionné de cinq places sur la grille pour avoir changé sa boîte de vitesses entre les Libres 3 et le début de la qualification, le français était condamné à partir en dernière position.
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http://fr.espnf1.com/usa/motorsport/story/135553.html
La grille de départ du Grand Prix des Etats-Unis
Compte tenu des différentes pénalités infligées depuis le début du week-end texan, la grille de départ du Grand Prix des Etats-Unis diffère quelque peu du verdict des qualifications.
Auteur du dixième temps de la séance qualificative, Esteban Gutiérrez a écopé d’un recul de dix places pour avoir gêné Pastor Maldonado en Q1 au Circuit of The Americas.
De son côté, Jenson Button a reçu trois places de pénalité ce vendredi pour avoir dépassé un concurrent alors que le drapeau rouge était agité. Enfin, Charles Pic a changé de boîte de vitesses, ce qui se traduit par un recul de cinq positions.
Consultez ci-dessous la grille de départ du Grand Prix des Etats-Unis :
Pos Pilote Pilote Pos
01 S. Vettel
M. Webber 02
03 R. Grosjean
N. Hülkenberg 04
05 L. Hamilton
F. Alonso 06
07 S. Pérez
H. Kovalainen 08
09 V. Bottas
D. Ricciardo 10
11 P. di Resta
N. Rosberg 12
13 F. Massa
J.-E. Vergne 14
15 Button
Sutil 16
17 Maldonado
G. van der Garde 18
19 J. Bianchi
E. Gutiérrez 20
21 M. Chilton
C. Pic 22
http://www.f1i.com/infos/grille-depart-du-grand-prix-etats-unis/
F1 - Pirelli s’attend à un arrêt demain
Sebastian Vettel (Red Bull) a signé la pole position du Grand Prix des Etats-Unis en signant un chrono de 1m36.338s sur le pneu Pirelli P Zero Blanc (medium), désigné ce weekend aux côtés au P Zero Orange (dur). La performance marque la 44ème pole position du jeune Champion du Monde 2013 (la huitième de la saison).
Les qualifications se sont tenues par une température ambiante de 27°C, sous un vent important. Valtteri Bottas (Williams) fut le plus rapide en Q1 avec le mélange medium ; mélange utilisé par tous les pilotes ayant réalisé un second run en fin de séance. Les deux pilotes Red Bull furent une nouvelle fois les seuls à préserver un train de medium en Q1, ne prenant la piste qu’avec le mélange dur pour franchir le premier rempart.
Tous les pilotes passés en Q2 ont choisi le mélange medium pour le début de la séance, Vettel prenant le meilleur sur son coéquipier Mark Webber en fin de séance alors que la température de piste baissait un petit peu.
Le top 10 de la grille n’a de nouveau utilisé que le mélange le plus tendre pour la Q3. La pole est revenue à Vettel au terme de sa seconde tentative, dans les derniers instants de la séance, grâce à une différence faite sur son coéquipier dans le tout dernier secteur du tour. Dans la matinée, les derniers essais libres avaient été dominés par les deux Red Bull, Vettel se classant devant Webber. Lewis Hamilton (Mercedes), vainqueur l’an dernier, occupait la troisième place. Les pilotes avaient essentiellement réalisé des simulations de qualifications.
"Notre choix de pneumatiques pour ce Grand Prix est conservateur, ce qui signifie que faire monter les enveloppes à la bonne température était important. Ce n’était pas forcément une tâche aisée aujourd’hui car la température de piste a baissé en cours de séance, ce qui n’est pas le contexte habituel d’une qualification. Avec des vents et des températures variables durant la séance, celle-ci n’a été évidente pour personne. La piste a encore évolué aujourd’hui, mais les pneus arrière et la dégradation ne devraient pas être des facteurs considérables en course avec ces mélanges. Par conséquent, nous n’assisterons probablement qu’à un arrêt pour la plupart des pilotes, comme ce fut le cas l’an dernier," commente Paul Hembery, Directeur de Pirelli Motorsport.
Les prévisions de Pirelli quant aux stratégies possibles :
On attend théoriquement un arrêt comme solution la plus rapide pour boucler les 56 tours du Grand Prix des Etats-Unis. La stratégie la plus rapide devrait être un départ en medium, pour un changement en dur au 19ème passage et un relais durant jusqu’à l’arrivée.
Une alternative offrant un résultat similaire consisterait à prendre le départ en medium, pour passer le mélange dur et s’arrêter une seconde fois pour passer un train de pneu medium au 37ème tour si les F1 se montrent assez rapides.
http://www.nextgen-auto.com/Pirelli-s-attend-a-un-arret-demain,69574.html
Le grand huit de Vettel
Huitième victoire consécutive, la douzième au total en 2013 pour Sebastian Vettel qui bat son record de 2011 aux États-Unis (onze victoires) avant la dernière manche de la saison sur le tracé d'Interlagos au Brésil.
Le quadruple-champion du monde obtient au passage une victoire sur le seul circuit du calendrier où il ne s'était pas encore imposé. "Souvenez-vous de ces moments", indique le pilote dans sa radio avant de conduire sa RB9 dans le parc fermé.
Garé juste à ses côtés, Romain Grosjean, deuxième après avoir sauté Mark Webber au départ, a contenu l'Australien derrière lui tout au long de la course pour signer son meilleur résultat de la saison et quatrième podiums en cinq courses.
La Voiture de Sécurité d'entrée
Loin d'être le Grand Prix le plus passionnant de la saison 2013, le circuit des Amériques a tout de même livré son lot d'informations, une course avant l'épilogue du Championnat. Le principal événement s'est déroulé dès le premier tour. Victime d'une touchette avec Pastor Maldonado, Adrian Sutil perdait le contrôle de sa Force India avant de percuter violemment les rails et obliger la Voiture de Sécurité à faire très tôt son apparition.
Mais rien ne changeait au restart. Sebastian Vettel s'envolait, les positions se figeaient et personne ne parvenait à gagner des places supplémentaires. Sixième au départ, cinquième à l'arrivée, Fernando Alonso n'aura pas livré une course d'anthologie dont il a le secret. Tout comme Lewis Hamilton, au pied du podium et dont les pneus n'auront même pas poser de soucis sur la MGP W04. Mercedes en profite pour conserver la deuxième place au classement des constructeurs avec la neuvième place de Nico Rosberg.
Kovalainen n'a rien pu faire
Alors qu'il souhaitait aider l'écurie Lotus dans la course à la deuxième place au Championnat des constructeurs, Heikki Kovalainen, titularisé en lieu et place de Kimi Räikkönen, n'a rien pu faire. Le Finlandais perdait quatre places au départ avant d'être contraint de s'arrêter une première fois, assez tôt, au stand. Alors qu'il avait établi une stratégie à un arrêt, il se voyait ensuite contrait de passer une deuxième fois par le garage Lotus, pour un changement d'aileron avant cette-fois ci.
Tout ce beau monde se retrouvera dans une semaine à Interlagos avec de nombreux événements à fêter. La dernière de Felipe Massa chez Ferrari, l'ultime course de Mark Webber en Formule 1 et pourquoi pas la première victoire française de la saison. Le week-end sud-américain s'annonce chargé en émotions. Il y a un an, Sebastian Vettel y décrochait son troisième titre, il tentera cette année d'élargir son record à neuf victoires consécutives.
Grand Prix des États-Unis 2013
Pilotes Équipes Points
1 S Vettel (GER) Red Bull 25
2 R Grosjean (FRA) Lotus 18
3 M Webber (AUS) Red Bull 15
4 LC Hamilton (GBR) Mercedes 12
5 F Alonso (ESP) Ferrari 10
6 N Hülkenberg (GER) Sauber 8
7 S Pérez (MEX) McLaren 6
8 V Bottas (FIN) Williams 4
9 N Rosberg (GER) Mercedes 2
10 J Button (GBR) McLaren 1
11 D Ricciardo (AUS) Toro Rosso -
12 F Massa (BRA) Ferrari -
13 E Gutiérrez (MEX) Sauber -
14 H Kovalainen (FIN) Lotus -
15 di Resta (GBR) Force India -
16 J.-É. Vergne (FRA) Toro Rosso -
17 P Maldonado (VEN) Williams -
18 J Bianchi (FRA) Marussia -
19 G van der Garde (NED) Caterham -
20 C Pic (FRA) Caterham -
21 M Chilton (GBR) Marussia
http://fr.espnf1.com/usa/motorsport/story/135921.html
Synthèse du Grand Prix : show à l'américaine
Certes Sebastian Vettel a écrasé cette course comme les précédentes, en l'emportant pour la huitième fois d'affilée (record d'Ascari en vue au Brésil), mais on ne s'est pas ennuyé sur le Circuit of The Americas. Il y avait du spectacle à tous les étages en effet, grâce au superbe tracé de cette piste de caractère et avec l'aide des artifices électroniques (DRS et KERS) à défaut des pneus Pirelli trop endurants pour bouleverser les stratégies. Le Champion du monde s'est baladé tout en offrant aux spectateurs un show dont il a le secret une fois la ligne d'arrivée franchie, et au diable les amendes de la FIA ! Ce faisant, Seb fait remonter sa cote de popularité...
Derrière l'ogre allemand, Mark Webber n'a malheureusement guère fait le poids, surtout après s'être fait enfermer au départ, débordé par Grosjean et par Hamilton. Le Français a été exceptionnel d'audace et de combativité, en adoptant une cadence très rapide pour s'offrir le scalp de la seconde Red Bull, ce qui permet à Lotus de marquer des gros points au championnat constructeurs. Mercedes a toutefois renforcé sa deuxième place avec les deux Flèches d'argent dans les points (Hamilton 4ème, Rosberg 9ème), tandis que Fernando Alonso (5ème) a remarquablement limité les dégâts pour la Scuderia, au prix de quelques dépassements de derrière les fagots !
Enfin, on a apprécié les animateurs de la course, comme Nico Hülkenberg (6ème pour Sauber), Sergio Pérez (7ème pour McLaren) et surtout le rookie Valtteri Bottas (8ème pour Williams), qui marque ses premiers points. La bagarre a fait rage jusqu'au dernier tour pour le dernier point entre Button, Ricciardo, Vergne et Gutiérrez alors que d'autres acteurs semblaient franchement démobilisés, à l'instar de Massa et du pauvre Kovalainen, qui n'a pas fait illusion en course malgré sa belle qualification en Q3. Remplacer un pilote au pied levé sans essais préalables relève de la gageure, comme on s'en était déjà aperçu l'an passé avec D'Ambrosio à Monza. A l'impossible, nul n'est tenu.
http://www.f1i.com/f1i-features/synthese-du-grand-prix-show-lamericaine/
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