Ecurie Red-Bull

Par Grégory Demoen, envoyé spécial
mardi 19 février 2013 à 20h42
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vettel

Sebastian Vettel a connu une journée assez productive ce mardi sur le Circuit de Catalunya, si ce n’est un problème de software en matinée.

Le triple Champion du monde en titre a signé le quatrième temps de la séance, derrière Nico Rosberg, Kimi Räikkönen et Fernando Alonso. Sa position finale lui importe cependant peu.

“La circuit a toujours été un bon indicateur pour vous dire si vous avez ou non une bonne voiture, mais à ce stade il est encore très difficile de nous situer par rapport à la concurrence. Pour être franc, nous ne nous occupons pas de ce que font les autres. Nous avons suffisamment de boulot comme ça“, a confié Vettel à Barcelone.

“Nous avons plus ou moins la même voiture que celle dont nous disposions au Brésil, il s’agit juste d’une évolution. Je pense que nous avons grandement amélioré la voiture l’an dernier dans le courant de la saison, je suis donc plus heureux cette année que je ne l’étais l’année dernière.”

Vettel refuse toutefois de comparer la nouvelle Red Bull RB9 à sa devancière, qui lui a permis d’être sacré au Brésil pour trois points devant Fernando Alonso.

“Nous nous sommes beaucoup améliorés, nous ne pouvons donc pas comparer la RB9 à la voiture que nous avions il y a un an. Je pense que nous étions en bonne forme aujourd’hui. Je suis assez heureux de la voiture et de son équilibre, et je suis bien plus heureux encore comparé à l’an dernier“, a-t-il précisé.

Cliquez ici pour découvrir toutes les photos de cette première journée d’essais à Barcelone.
http://www.f1i.com/infos/vettel-ne-prete-pas-attention-au-rythme-de-ses-rivaux/

L'écurie Red Bull avait programmé une simulation de course pour Sebastien Vettel, mercredi lors de la deuxième journée d'essais de Barcelone I, mais ce plan a été saboté par des problèmes de fiabilité.

Après avoir débuté sa simulation de course pendant l'après-midi, Vettel a dû patienter dans le garage pendant 45 minutes suite à son premier relais. De retour en piste, le triple champion en titre a provoqué un drapeau rouge en fin de journée lorsqu'il s'est arrêté à la sortie de la voie des stands. Toutefois, il affirme que les deux problèmes survenus pendant la journée n'étaient pas majeurs.

"Nous avons eu des soucis de fiabilité donc nous n'avons pu boucler autant de tours que nous le souhaitions, mais vaut mieux que ces choses arrivent aujourd'hui et non en Australie (lors du premier Grand Prix de la saison)", a sagement souligné Vettel. "Ce n'était rien de dramatique, seulement de petits pépins."

"(La première fois), nous avons décidé d'arrêter la voiture car quelque chose semblait clocher au niveau de la pression. Ensuite, en fin de journée, il semble qu'une des roues était mal fixée. Alors j'ai dû m'arrêter de nouveau, le drapeau rouge est apparu et tout cela prend tout simplement trop de temps."



Le problème des pneus


Vettel a également fait part des mêmes soucis que ses confrères en piste : les températures fraîches ayant actuellement cours à Barcelone font en sorte que les pneumatiques Pirelli se dégradent très rapidement et ne durent que quelques tours. Par conséquent, il est compliqué d'évaluer le niveau de compétitivité réel de la nouvelle Red Bull RB9.

"Nous vivons une situation similaire à tous les autres qui ont des difficultés avec les pneus", a-t-il dit. "Nous avons des difficultés à les faire durer plus longtemps, vous pouvez voir à quel point les chronos chutent assez rapidement (...) Il ne fait pas trop froid, mais il semble que c'est un peu trop froid pour les pneus."

"Et puisque les gommes sont un facteur aussi important, il devient très difficile de se faire une idée (des performances de la voiture). Mais d'après ce que nous avons pu voir, je pense que nous sommes dans le coup", a ajouté Vettel, néanmoins confiant.

© ESPN EMEA Ltd.
http://fr.espnf1.com/f1/motorsport/story/101213.html

Ecrit le jeudi 21 février 2013 à 10:00, par Basile Davoine

Si Sebastian Vettel a bouclé 84 tours hier à Barcelone, Red Bull Racing a tout de même rencontré quelques soucis techniques.

A l’arrêt en haut de la pit-lane, le triple Champion du Monde en titre a d’ailleurs provoqué un drapeau rouge, alors qu’auparavant son équipe avait procédé à diverses investigations autour d’un problème d’hydraulique.

Ces quelques ennuis n’ont cependant pas contrarié l’Allemand, qui ne s’est pas privé de réaliser le deuxième temps de la deuxième journée d’essais.

"Il n’y a rien de dramatique, ce sont des petites choses. Tout d’abord, j’ai dû arrêter la voiture car nous avons vu une perte de pression. Puis, en fin de journée, la roue n’était pas correctement fixée donc j’ai dû de nouveau m’arrêter. Nous avons eu quelques problèmes avec la fiabilité, donc nous n’avons pas fait autant de tours que nous le voulions, mais c’est mieux que cela arrive aujourd’hui plutôt qu’en Australie", a expliqué Vettel.

Après deux jours d’essais, ce dernier va désormais céder le baquet de la RB9 à Mark Webber, qui prend le relais pour les deux derniers jours de la semaine.
http://www.toilef1.com/Vettel-relativise-les-quelques.html

Il ne voit pas une année très différente non plus

21 février 2013 - 13h55, par Olivier Ferret

Sebastian Vettel a bouclé hier son programme de deux jours d’essais à Barcelone et a admis que Red Bull était en meilleure forme que l’an dernier. L’Allemand n’a toutefois pas eu le temps d’étudier ses concurrents.

"Nous sommes en meilleure position que l’an dernier à la même époque mais c’est très difficile de comparer. La voiture est une évolution de celle qui a fini la saison au Brésil, avec quelques progrès. Mais d’un point de vue personnel, je suis plus heureux qu’il y a 12 mois," a-t-il confié à Barcelone.

Et concernant la Ferrari de son adversaire direct pour le titre l’an passé, Fernando Alonso ? "Sur la piste c’est très difficile de voir des différences, il faut étudier les photos pour cela. Ça s’est a priori bien passé pour Felipe Massa à Jerez et je ne pense pas que ce soit différent avec Fernando. Mais honnêtement nous nous concentrons sur nous, nous n’avons pas encore eu le temps de regarder à gauche et à droite ce que les autres font."

Vettel ne s’attend toutefois pas à de gros changements par rapport à la saison dernière. "Ce sera encore une fois très proche, ce ne sera pas que deux ou trois pilotes devant, au début. Je pense même qu’on aura plusieurs pilotes capables de gagner durant la première moitié de la saison, comme en 2012, avant que des favoris se dégagent. La constance sera de nouveau la clé : pour gagner le titre il faudra marquer à chaque course, c’est ce qui nous a permis d’avoir le titre en 2012."
http://motorsport.nextgen-auto.com/Vettel-n-a-pas-encore-etudie-ses-concurrents,56690.html

Il a conclut les essais de Red Bull

22 février 2013 - 19h09, par Olivier Ferret

Mark Webber était encore au volant aujourd’hui pour Red Bull et ce qu’il prédisait est bien arrivé : des températures très froides mêlées à de la pluie ont rendu cette dernière journée de Barcelone très particulière.

"Je ne me souviens plus de la dernière fois où j’ai eu si froid en roulant dans une F1 ! Je suis congelé. C’est très inhabituel mais je suis ravi du travail réalisé avec les mécaniciens sur la voiture et dans nos arrêts aux stands. Les gars ont vraiment fait du bon boulot mais il ne faut pas s’arrêter là," déclare l’Australien.

Webber veut être sûr que son équipe ne s’endorme pas. "Si on s’endort, dans 3 mois on se fera botter le cul ! Nous devons continuer à développer la voiture. Beaucoup en parlent, nous on le fait. Nous avons des objectifs, nous voulons gagner, je veux gagner alors il ne faut pas lâcher la pression."

Le plan de la semaine prochaine est déjà plus ou moins établi. "Tester nos nouveautés et nos performances mais surtout continuer sur la collecte de données sur les pneus. Il faut les connaitre le plus rapidement possible sur le bout des doigts."
http://motorsport.nextgen-auto.com/Webber-a-eu-tres-froid,56763.html

Par Thomas Mignon
samedi 2 mars 2013 à 19h15

Mark Webber a dû faire face à “beaucoup de petits pépins” pour son dernier jour d’essais à bord de la Red Bull RB9, complétant seulement 59 tours.

Avec Sebastian Vettel qui prendra la relève demain pour l’ultime journée de tests, il s’agissait de la dernière chance pour l’Australien de rouler avec la spécification qui devrait être utilisée à Melbourne.

“J’aurai aimé rouler davantage, mais nous avons rencontré des soucis, a commenté Webber. Il y a beaucoup de petits pépins qui m’ont empêché de rouler. Vous devez faire en sorte que tout soit en ordre, ça ne sert à rien de faire des tours si les choses ne fonctionnent pas comme vous le voudriez. Nous avons donc dû rester aux stands un petit peu plus longtemps que ce que nous aurions voulu.”

“Il est évident que nous avons encore du travail à faire. Il y a bien sûr des faiblesses à gommer et des points forts à conserver.”
http://www.f1i.com/infos/fin-dessais-de-pre-saison-difficile-pour-webber/

Par Thomas Mignon
dimanche 3 mars 2013 à 18h33
Motor Racing - Formula One Testing - Test Three - Day 4 - Barcelona, Spain

Sebastian Vettel a admis qu’il était déçu de la dernière journée d’essais préliminaires à Barcelone.

Le pilote allemand pointe du doigt les pneus Pirelli, dont l’impact sur la performance globale de la voiture est tel qu’il ne permettrait pas, selon lui, de connaître la valeur intrinsèque de la voiture.

“Nous devons juste faire attention à nous, a commenté le triple Champion du monde. Nous n’avons pas pu faire tout ce qui était prévu au programme, et les deux derniers jours n’ont pas été aussi productifs que ce que nous aurions aimé. Mais il reste encore un petit peu de temps avant que la saison ne commence.”

Quant aux problèmes rencontrés par Red Bull, Vettel ne parvient pas à en définir l’origine :

“Il est extrêmement difficile de déterminer les zones exactes, parce que les pneus n’étaient pas suffisamment constants. Si on résumait les trois semaines de tests : nous étions tous limités à ce que les pneus étaient capables de faire…”

“Il a aussi été très difficile de bien comprendre des changements de réglages et d’aller dans la bonne direction pour la voiture, parce que les pneus ne sont simplement pas assez bons…”

Crédité du 8ème chrono de la journée, Vettel a ouvert 100 tours sur le circuit de Cataluyna.
http://www.f1i.com/infos/vettel-pour-le-post-de-thomas/

Peu de certitudes avant Melbourne

4 mars 2013 - 17h03, par Olivier Ferret

Sebastian Vettel ne souhaite pas entrer dans le jeu de "qui est le plus rapide ?" avant Melbourne. Le pilote allemand déplore même le peu de certitudes pour les équipes après un hiver peu concluant.

"Je ne pense pas qu’on ait déjà vu des essais hivernaux aussi peu concluants que ceux que nous avons vécu. Je l’ai déjà dit, la dégradation des Pirelli a semé le trouble et il est impossible de lire la vraie forme de nos concurrents. Nous déclarer comme favori ou déclarer les autres comme favoris, c’est impossible," déclare Vettel.

Qu’a-t-il pensé des temps signés par Hamilton samedi et Rosberg hier, au volant de la Mercedes W04 ? "Nous avons tous vu ces temps mais il n’est toujours pas clair à ce stade de dire quel pneu offre quel performance, surtout avec le froid de Barcelone. Je ne parle même pas de la quantité d’essence même si là (dans le cas de Mercedes) on peut dire que cela aide quand il n’y en a pas beaucoup ! Selon moi, de toute façon, les temps des essais privés ne veulent jamais rien dire."

Vettel a-t-il des regrets par rapport au travail mené ces dernières semaines ? "J’aurais aimé travailler davantage sur les réglages. Mais je pense que je ne suis pas le seul, à écouter les autres pilotes, tout le monde aurait aimé le faire. Nous ne pouvons pas nous contenter de cela donc nous allons mettre à profit le temps disponible avant Melbourne pour faire quelques changements significatifs."

"Cela va commencer directement dans le simulateur cette semaine. Ensuite je veux passer du temps à analyser toutes les données collectées et voir ce qu’on peut trouver. Avant Melbourne, je veux aussi m’octroyer quelques jours de repos avant que la saison ne reprenne de toutes ses forces," conclut le triple champion du monde.
http://motorsport.nextgen-auto.com/Vettel-deplore-un-hiver-peu-concluant,57200.html

Je n’ai jamais rien à dire concernant les contrats"

19 mars 2013 - 09h16, par Olivier Ferret

Comme nous vous le rapportions en primeur samedi, Sebastian Vettel aurait prolongé son contrat chez Red Bull Racing de deux années supplémentaires, portant à fin 2016 son accord actuel, 2016 étant en option.

A Melbourne, aucune confirmation officielle n’a été publiée par voie de presse même si Christian Horner a évoqué la nouvelle avec quelques journalistes dans le paddock.

Aujourd’hui c’est le journal le plus proche de Red Bull et du grand patron Dieter Mateschitz, le quotidien autrichien Salzburger Nachrichten, qui rapporte la même information.

De son côté Sebastian Vettel n’a rien voulu confirmer. "Je n’ai jamais rien à dire concernant les contrats. Tout ce que je peux dire c’est que je me sens très bien et à l’aise dans la famille Red Bull et que je ne perds même pas de temps à penser à aller ailleurs."
http://motorsport.nextgen-auto.com/Vettel-reste-silencieux-sur-sa-prolongation-de-contrat,58074.html

Après la Malaisie

28 mars 2013 - 08h09, par Olivier Ferret

L’épisode des consignes non respectées chez Red Bull en Malaisie a irrémédiablement mis en marche la terrible machine à rumeurs de la Formule 1. Tant que Mark Webber ne signera pas un contrat pour 2014 chez Red Bull ou ailleurs, les spéculations vont continuer bon train. Red Bull va devoir tenir plusieurs mois.

Si Webber devrait finir la saison normalement mais dans une ambiance certainement très mauvaise, son avenir est maintenant beaucoup plus flou. Et les premières spéculations de se lancer concernant son remplaçant.

En premier lieu il y a les deux jeunes de Toro Rosso, Jean-Eric Vergne et Daniel Ricciardo. Si l’un des deux est prêt à faire le grand saut en 2014, nul doute que Red Bull leur offrira cette chance, avec l’appui d’Helmut Marko.

S’ils ne sont pas prêts, en Suisse on rêve déjà d’une pige pour Sébastien Buemi. Peu probable, de même que l’arrivée de l’autre star montante de Red Bull, Antonio Felix da Costa. Ce dernier devrait commencer à faire ses classes en F1 chez Toro Rosso, comme tout le monde.

Red Bull pourrait tenter de convaincre une autre star de la F1 : Kimi Raikkonen. Il y a déjà eu des discussions l’an passé et au moment de penser à prolonger chez Lotus pour 2014, si une offre Red Bull est sur la table, elle méritera très certainement d’être étudiée...

http://motorsport.nextgen-auto.com/Red-Bull-La-machine-a-rumeurs-s-est-mise-en-marche,58618.html

"Webber finira l’année chez nous"

27 mars 2013 - 18h56, par Olivier Ferret

Christian Horner a confié aujourd’hui qu’il n’avait aucun doute que Mark Webber finirait au moins son contrat actuel chez Red Bull, malgré les problèmes survenus en Malaisie entre lui et Sebastian Vettel.

"Mark sait qu’il n’y a aucune conspiration contre lui à l’intérieur de l’équipe. Nous donnons l’égalité à nos pilotes et notre intention était bien de fermer les courses pour minimiser les risques. C’était notre intention que Mark gagne la course," déclare Horner.

Le Britannique insiste sur le fait que le problème est venu de l’attitude de Vettel seul et non de l’équipe. "Ce n’est pas comme si nous avions soudainement donné l’instruction à Sebastian d’aller passer Mark. Plusieurs fois nous avons demandé à la radio de conserver les positions."

"Mark est assez grand pour savoir qu’il n’y avait aucune malice derrière tout cela, et aucune intention de créer une situation pareille," ajoute-t-il.

"Il a une voiture capable de gagner des courses et probablement des titres. Je n’ai donc aucun doute que Mark honorera son contrat cette année," conclut Horner.
http://motorsport.nextgen-auto.com/Horner-Pas-de-conspiration-contre-Webber,58603.html

Sebastian Vettel s’est excusé auprès des employés de l’écurie Red Bull pour avoir désobéi aux consignes de son équipe lors du récent Grand Prix de Malaisie.

Présent au siège des triples Champions du monde en titre en début de semaine, l’Allemand en a profité pour présenté ses excuses en personne et a juré de ne plus jamais se comporter de la sorte.

"Il a déclaré qu’il ne pouvait pas remonter dans le temps mais qu’il reconnaissait qu’il avait mal agi", a confié Christian Horner, le patron de Red Bull, à Sky Sports.

"Il a présenté ses excuses à l’équipe et à chaque employé pour ses actions, car il reconnaît que l’équipe passe avant tout et que sans elle il ne pourrait pas se battre pour le titre."
http://www.f1i.com/infos/vettel-a-presente-ses-excuses-aux-employes-de-red-bull/

Le conseiller en sports mécaniques de Red Bull Helmut Marko affirme que le conflit entre les pilotes de l'équipe, Sebastian Vettel et Mark Webber, est à présent soldé.

La colère de Webber à l'issue du Grand Prix de Malaisie n'aurait donc pas plus de conséquences qu'elle n'en a eu jusque-là, selon lui.

"Il n'est pas nécessaire qu'ils soient très proches mais nous avons besoin que leur relation de travail soit solide", a déclaré l'ancien pilote autrichien dans l'une des publications de Red Bull. "Sebastian s'est excusé en conférence de presse et je pense que c'était le premier pas correct à effectuer. Il y a eu une réunion après la course avec des discussions pertinentes concernant cette course. Ensuite, il y a eu une poignée de main entre les deux pilotes. Pour nous, le problème est réglé."

"Sebastian, l'attaquant"

Marko a admis que sur le muret des stands, rien ne pouvait être fait pour raisonner Vettel qui a dépassé son adversaire en désobéissant aux consignes préalablement données aux deux pilotes.

"Nous avons dit à Sebastian de maintenir sa position parce que nous n'avions pas connaissance de l'état de la dégradation des pneumatiques et que les deux pilotes devaient amener la voiture à l'arrivée. Mais ensuite, cette stratégie n'a pas été respectée et tout cela est devenu hors de contrôle. Il était impossible de contrôler cela par la radio ou de tout autre manière. Sebastian, l'attaquant, est sorti de sa boîte et a pris la tête."

Un peu plus tôt dans la semaine, le patron de l'équipe, Christian Horner, qui a subi des critiques ces derniers jours, avait indiqué qu'une sanction demeurait possible pour Vettel et qu'en tout état de cause il y aurait d'autres discussions sur le sujet avant le Grand Prix de Chine "après que l'émotion sera retombée."
© ESPN EMEA Ltd.
http://fr.espnf1.com/redbull/motorsport/story/104456.html

"Multi 21 Seb, Multi 21 !"

29 mars 2013 - 08h03, par Olivier Ferret

Christian Horner a défendu la décision de Red Bull de donner des consignes d’équipe dimanche en Malaisie, une habitude chez Red Bull lorsque les deux pilotes sont en passe de finir sur un doublé ; Il y a même un code pour ça, un code qui a été révélé au grand jour à Sepang... et qui doit maintenant être changé.

"Bien entendu, en tant que puriste, vous voulez voir vos pilotes faire la course, et ils ont vraiment fait le show, roues contre roues. Mais quand vous avez la responsabilité de mener un bateau de 600 personnes, vous ne pouvez pas vous permettre cela. Nos employés ne sont pas payés par ce que font les pilotes mais par les points amassés au championnat constructeurs. Et c’est notre devoir de s’assurer que l’équipe en a marqué le maximum."

Mark Webber a plusieurs fois lancés à Sebastian Vettel "Multi 21" avant la cérémonie du podium. Cela signifie que plusieurs fois le code "21" a été adressé aux pilotes.

"Il n’y a rien de sorcier. Cela signifie que la voiture n°2 doit rester devant la n°1. Le code 12 signifierait le contraire. Ce n’est pas compliqué à comprendre mais apparemment nos pilotes ont eu du mal avec lui lors des trois dernières courses (Webber avait attaqué son équipier au Brésil en 2012, ndlr). Je pense que nous allons abandonner ce code et essayer autre chose."

Comment expliquer cette désobéissance qui semble acceptée par Red Bull ? "Depuis l’accrochage en Turquie en 2010, nous essayons de gérer cela. Il y a un vrai manque de confiance entre Sebastian et Mark," révèle Horner.

"Pour moi, le plus important c’est qu’ils se respectent en piste. Ce qui est arrivé dimanche est malheureux mais ne prétendons pas non plus que ce n’est jamais arrivé dans d’autres équipes."

La décision de Vettel de défier les consignes n’a-t-elle pas fait passer l’équipe et ses dirigeants pour des idiots ?

"Sebastian a probablement sous-estimé l’effet de ses actions. Il était surpris de sa propre réaction après la course. Mais il a bien eu l’ordre de son ingénieur après le dernier arrêt aux stands et je lui ai aussi parlé deux fois à la radio. Le message était très clair."

"Nous savons tous qu’il y a un passif entre lui et Mark et je suis sûr que cela a joué dans son esprit," tente d’expliquer Horner. "Sebastian est un vrai pilote de course, qui n’a pas gagné 27 Grands Prix et toutes ses poles à l’âge de 25 ans à peine sans être un égoïste compétitif."
http://motorsport.nextgen-auto.com/Horner-Nous-allons-changer-de-code-pour-nos-consignes,58651.html

En raison de sa nette domination, la Red Bull de Sebastian Vettel et Mark Webber est sans doute la monoplace la plus observée du paddock.

Parmi les multiples astuces qui contribuent à sa vélocité (dont le double DRS, expliqué ici), il en est une qui était jusqu’à présent passée inaperçue…

La dernière trouvaille de Newey

On le sait, les ingénieurs travaillent d’arrache-pied sur des éléments déformables dans certaines conditions, notamment afin de produire un aileron avant qui, tout en satisfaisant aux contrôles de la FIA, se plie sous la charge aérodynamique et génère, du coup, davantage d’appui. Mais comme ces contrôles sont de plus en plus sévères, les ingénieurs cherchent à trouver la parade. Jamais à court d’idées, Adrian Newey pourrait bien avoir eu le nez creux et trouvé le moyen de contourner l’interdit.

Son idée ? Faire jouer la flexibilité au niveau du nez entier et non plus de l’aileron (comme suggéré dans l'image ci-dessus). Autrement dit, rendre le nez flexible puisque l’aileron ne peut plus l’être...

Le phénomène se voit très clairement sur cette vidéo montrant la RB8 de Mark Webber enjamber une bordure. Ce n’est pas seulement l’aile avant qui bouge mais tout le nez (regardez le mouvement de haut en bas des piliers verticaux).

Cette étonnante souplesse du nouveau nez apparu à Singapour est également manifeste sur cette autre vidéo. Alors que Vettel rentre au stand au moment de l’entrée en piste de la première safety car, le mécanicien chargé de remplacer le nez tord littéralement le museau de la Red Bull – qui a l’air d’être fait de gomme souple ! ­– en empoignant les deux caméras, positionnées stratégiquement.
http://www.gaiaconscience.com/img/trucorb2.gif
http://img.imgur.com/sbeeM.gif

Bien entendu, pour que c principe fonctionne, il est indispensable que la flexibilité du nez soit très précisément coordonnée avec les mouvements de la suspension (plongée/cabrage). Certains estiment même que l’oscillation de l’ensemble nez/piliers verticaux/aileron sur la monoplace ailée reproduirait l’effet des “mass dampers” (interdits en 2006), ces contrepoids suspendus chargés d’amortir les rebonds des pneumatiques et de maintenir une surface de contact optimale. On ne s'avancera pas jusque-là.

À la pointe de la recherche : l'aéroélasticité

Pour que l’aileron avant plie correctement sous l’action d’une forte charge aérodynamique, il faut que la déformation soit entièrement contrôlée. Ce qui suppose que les ingénieurs de Red Bull soient capables de rendre déformable une pièce en carbone, matériau pourtant rigide. Comment ? Des travaux universitaires montrent que l’on peut produire l’élasticité requise en jouant sur l’orientation – et la liaison entre elles – de la cinquantaine de couches de fibres de carbone nécessaire pour fabriquer un aileron. Une fois que l’on connaît les possibilités de déformation du carbone, il faut encore bien comprendre comment s’exerce la charge aérodynamique sur l’aileron pour pouvoir calculer précisément la torsion voulue.


C’est là où Red Bull se distingue de ses rivales. En 2009, l’écurie a en effet conclu un partenariat avec la société informatique MSC, spécialisée dans les outils de simulation. Cette firme californienne a créé un logiciel capable d’analyser l’influence de la pression de l’air sur certaines zones (des “structures”) en reliant deux outils de simulation très différents : la simulation de la dynamique des fluides (la fameuse CFD, soufflerie numérique qui permet de reproduire virtuellement le flux de l’air), d’une part, et, de l’autre, la modélisation de la déformation des structures (concrètement, comment le carbone va se plier).

“La maîtrise des matériaux composites est l’une des clés de la réussite en F1, explique Steve Nevey, consultant technique chez Red Bull (ci-dessus). En utilisant ce logiciel, nous parvenons à combiner CFD et simulation structurelle. La réglementation limite notre marge de manœuvre, mais nous pouvons améliorer légalement l’efficacité des pièces déformables de la voiture en couplant ces deux outils.”

Les ingénieurs de Milton Keynes sont donc en mesure de dessiner un aileron qui va se déformer dans les limites voulues et à la charge aéro voulue… tout en passant les tests de la FIA.

http://www.f1i.com/f1i-features/le-secret-de-la-red-bull-se-cache-t-il-dans-son-nez/

Au-delà de la polémique entre Sebastian Vettel et Mark Webber, la domination des Red Bull en Malaisie a été nette : pole position avec une avance franche (0,913 seconde sur la Ferrari de Felipe Massa ; à Melbourne, il devançait son équipier de 0,420 et le premier non Red Bull de 0,680) et doublé en course, dans l’ordre ou le désordre selon les avis de chacun.

Sans vouloir tirer de conclusion hâtive (nous ne sommes qu’au deuxième Grand Prix sur dix-neuf !), la RB9 paraît bien née et semble encore un cran au-dessus de ses adversaires, en tout cas en vitesse pure. Il faut bien sûr tenir compte du facteur pneumatique : en Australie, il a permis à Lotus de s’imposer face aux bolides dessinés par Adrian Newey. Mais sur le circuit permanent de Sepang, plus représentatif que le tracé urbain de Melbourne (propice au graining), il n’a pas contrarié la vélocité intrinsèque de Red Bull.

Pour expliquer la domination du Taureau rouge dans l’arène des Grands Prix depuis trois saison (et sans vendre la peau de l’ours pour l’actuelle campagne), on cite souvent ­– non sans raison – le génie d’Adrian Newey, notamment dans le domaine aérodynamique. Sur son site JamesAllenonF1, notre excellent confrère James Allen a interrogé sur le sujet Mark Gillan, qui était responsable des opérations chez Williams jusque l’an passé. L’ingénieur anglais donne un éclairage précis sur les domaines où Red Bull fait la différence sur ses concurrents.

“Sur le papier, Red Bull ne possède pas la meilleure soufflerie, ni les meilleures installations, explique Gillan. En revanche, elle bénéficie d’une grande stabilité dans son impressionnant département technique, mené par Adrian Newey et son excellent lieutenant Peter Prodromou, qui dirige le département aérodynamique.”

“Ils peuvent aussi compter sur une excellente équipe de piste, dirigée par Stefano Sordo, dont le rôle absolument essentiel est de veiller à la bonne corrélation entre la voiture à taille réelle et le modèle de soufflerie [à 60 %], et de diriger le processus de développement dans la bonne direction.”

“Ce groupe, poursuit Gillan, s’assure que la voiture fonctionne bien comme simulé en soufflerie et qu’elle est donc développée de manière homogène, en accordant la juste importance aux différentes paramètres de fonctionnement de la voiture : de la vitesse en courbe lente jusqu’au mouvement de lacet (mouvement de rotation horizontal autour d'un axe vertical) en passant par la stabilité de la voiture au freinage. Si on n’accorde pas assez d’importance à un paramètre essentiel, le comportement de la voiture sera médiocre dans ce domaine et la voiture ne se comportera pas bien aérodynamiquement dans toutes les situations. Red Bull parvient à bien cerner les zones cruciales de la performances.”

Stefano Sordo en compagnie de Sebastian Vettel. A dr. : le flux aéro de la RB9 est le plus stable de la grille.

Outre une parfaite corrélation entre la réalité de la piste et la soufflerie (facteur essentiel, comme on l’a vu avec les déboires de Ferrari l’an passé), Red Bull excelle aussi dans un domaine pointu : l’aéroélasticité.

“Ils [chez Red Bull] sont aussi les leaders dans le domaine du contrôle des flux [aérodynamiques] et de l’aéroélasticité [la capacité à programmer la déformation du carbone sous certaines contraintes], malgré les tentatives du règlement de limiter de plus en plus la déformation des ailerons avant”, explique Gillan.

Chez Red Bull, c’est Steve Nevey qui est responsable de l’aéroélasticité. En partenariat avec la société californienne MSC, spécialisée dans les outils de simulation, l’écurie utilise un logiciel capable d’analyser l’influence de la pression de l’air sur certaines zones (des “structures”) en reliant deux outils de simulation très différents : la simulation de la dynamique des fluides (la fameuse CFD, soufflerie numérique qui permet de reproduire virtuellement le flux de l’air), d’une part, et, de l’autre, la modélisation de la déformation des structures (concrètement, comment le carbone va se plier). Pour contourner les contrôles de plus en plus stricts de la FIA sur la déformation des ailerons, Adrian Newey avait trouvé – dès l’an passé – une parade en faisant jouer la flexibilité au niveau du nez entier et non plus de l’aileron. Autrement dit, rendre le nez flexible puisque l’aileron ne peut plus l’être... Nous avons expliqué en images cette trouvaille dans un post précédent, que vous pouvez consulter en cliquant ici.

Quant à la maîtrise des flux aérodynamiques, Gillan est clair : “Si vous analysez les images où l’on voit Red Bull utiliser de la peinture verte fluorescente sur son aileron arrière [pour visualiser l’écoulement de l’air sur la carrosserie], vous pouvez voir le plus flux aéro le plus stable de toute la grille.”

De multiples facteurs jouent donc sur la performance des Taureaux rouges, dont une parfaite compréhension de l’effet de Coanda, que nous expliquerons dans un prochain article, ou encore la rapidité à reprendre et mieux exploiter des idées inventées par la concurrence (le double DRS l’an passé et le DRD aujourd’hui, voir l’image ci-dessous).

Les prochaines courses monteront si Mercedes, Ferrari, Lotus et, plus tard, McLaren seront en mesure de leur ravir la première place...

Red Bull a testé le DRD en essai. La RB9 dispose donc bien de deux conduits, comme la Lotus, pour faire fonctionner le système.

http://www.f1i.com/f1i-features/pourquoi-red-bull-domine-t-elle-autant/

Depuis la course en Malaisie, toutes les conversations sont les mêmes. Sebastian Vettel a désobéit, il a passé Mark Webber alors qu’il aurait dû gagner… Pourtant, plusieurs questions se posent. Dans la situation inverse, Webber serait-il resté derrière Vettel ou aurait-il tenté de le passer également en ignorant les ordres du team ? Est-ce que les medias auraient réagi de la même manière si nous avions vu un scénario similaire entre Massa et Alonso ? Pourquoi l’équipe a-t-elle eu besoin de recourir à une consigne d’équipe si tôt dans la saison ?


Dans cette histoire, il y a un coupable et une victime. En l’occurrence, Vettel est le coupable, le méchant pilote qui a volé la victoire à son coéquipier et Webber qui a écouté son équipe et qui s’est fait piégé par son triple champion du monde de coéquipier est la victime…


Pourtant, ce n’est pas si simple. En effet, Red Bull a eu recours à une consigne pour ne pas perdre l’avantage sur cette course. Les pneus Pirelli qui se dégradent très rapidement, auraient pu avoir raison des deux pilotes Red Bull. C’est pourquoi, l’équipe a choisi d’arrêter les frais en demandant à ses deux pilotes de calmer le jeu. Mais impossible pour Vettel de rester derrière Webber, qui en réduisant son régime moteur suite aux instructions, était beaucoup moins rapide. "Multi 21" le mot de code que Vettel n'a pas suivi et que Webber a lancé comme une insulte au visage du triple champion du monde. Les deux hommes avaient un passé commun. Le GP de Turquie 2010, Vettel ne l'oubliera pas. A ce moment-là, difficile de dire qui était réellement le responsable, mais le fait est que Vettel s'est battu pour passer Webber pour la tête de la course. L'allemand était au trois quart passé quand l'australien a fait un petit écart. C'est l'accrochage. Vettel est à l'arrêt, Webber continue et c'est Mclaren qui souffle la victoire...


Pourquoi Vettel-a-t-il passer Webber?


Un triple champion du monde est forcément égoïste comme le précise Gerhard Berger. Ayrton Senna le disait lui-même, les pilotes de F1 ne sont pas là pour être deuxième ou troisième, ils sont en piste pour gagner. Et Vettel fait partie de ces pilotes qui n’a jamais accepté les traitements de faveur. En même temps, on peut comprendre aussi que Vettel n’aie pas voulu laisser la victoire aussi facilement à Webber. L’année dernière, l’australien n’a pas aidé Vettel. Il s’était même montré résistant au Brésil 2012 alors que Vettel avait besoin plus que jamais du soutien de son équipier. Vettel s’est excusé et avoue avoir commis une erreur. Il aurait dû suivre les consignes et ne pas prendre de risque. Car il a pris des risques. En effet, on peut voir que les tentatives de dépassement ont été houleuses entre les deux hommes. Webber n'a pas été tendre non plus. Sur la ligne droite des stands, il pousse copieusement son coéquipier contre le mur. Ca aurait pu être dramatique. Un certain Schumacher s'était pris une pénalité pour avoir fait la même chose à Barrichello en Hongrie 2011... Quand votre coéquipier vous rend la vie dure, l'adrénaline est encore plus forte et l'envie de gagner est incontrôlable...



Pourquoi Webber aurait dû gagner?


L’équipe avait promis à Webber, à deux reprises qu’il allait être protégé s’il ralentissait et contrôlait ses pneumatiques jusqu'à l'arrivée. Mark Webber avait réalisé une belle course jusque là. En effet, en s'élançant depuis la 5e position sur la grille, Webber a su, grâce à une stratégie différente, s'offrir la tête de la course. Par le biais du "Multi 21" il avait l’assurance de remporter l’épreuve malgré le retour de Sebastian Vettel dans ses échappements. C’est donc un peu normal qu’il se sente trahi. Webber s'est toujours senti désavantagé par rapport à Vettel et il avait besoin de soutien de la part de son team et de son équipier. Il ne l'a pas reçu. Plus qu'énervé, il est déçu, dégouté.



Du côté du team, Horner tente de prendre la défense de Webber car le fait est que Vettel n'en a fait qu'à sa tête. Il a désobéit. Cet acte restera graver dans les mémoires. « Sebastian a préféré tenir compte de ses propres intérêts que de ceux de l'équipe et j'en prends acte. C'est un compétiteur, il a pris ses responsabilités mais nous allons devoir le recadrer» a indiqué Christian Horner, le patron de l’écurie autrichienne. Pour Helmut Marko, «Quand les deux se battent roue contre roue, comme ils l’ont fait, ils n'écoutent pas la radio. La situation est devenue incontrôlable » finalement, Marko a même laissé sous-entendre qu'il était totalement du côté de Vettel.



Bien sûr, Vettel s’est excusé. Devant Mark, devant Horner, devant l’équipe. Devant les mécaniciens. Mais il semblerait que son acte ne soit pas excusable selon certains experts de la F1… La guerre entre Vettel et Webber est déclarée...


Martin Brundle : Ancien pilote et commentateur TV « C’est un gros problème car une équipe de Formule 1 ne peut pas gérer ses pilotes si il n'y a pas de confiance et entre Vettel et Webber, il n'y a plus de confiance».


Dr Helmut Marko : Conseiller Red Bull «Seb et Mark n'ont pas besoin de partir en vacances ensemble, mais il doit y avoir un environnement de travail constructif au sein du team »


Flavio Briatore :Ancien patron Renault « C’est inacceptable. Le patron de l’équipe Red Bull c’est Vettel »


John Watson : Ancien pilote McLaren « Je sais que si d'autres pilotes dans d'autres équipes font la même chose, ils seraient suspendus ou même virés »


Bernie Ecclestone Patron de la F1 : « Peut-être qu’il y aura un moment où Vettel aura besoin de l’aide de Mark mais je ne pense pas que Mark l’aidera à nouveau. A la place de Vettel, j’aurais fait la même chose que Kimi Raikkonen à son retour. Dès que quelqu’un me crie ce que je dois faire à la radio je dirais « Je sais ce que je fais, laissez-moi tranquille »


Jackie Stewart Triple Champion du monde : «J'avais l'habitude de le considérer comme le plus intelligent et le plus humble des pilotes de 25 ans que je n’ai jamais connu. Plus maintenant »


David Coulthard : Ancien pilote et commentateur «On ne peut pas entasser 40 ans sur un homme de 25 ans »


Dietrich Mateschitz Propriétaire de l’équipe Red Bull « Nous avons clairement dit à Seb qu'une telle chose ne devait plus se reproduire »


Gerhard Berger Ancien pilote et patron d’équipe : « Pour gagner des courses, il faut être très, très talentueux. Mais pour gagner le championnat trois, quatre ou cinq fois, il faut être extrêmement égoïste»


Jacques Villeneuve Champion du monde 1997 et Commentateur «Sebastian est un enfant gâté. Ignorer les consignes est tout simplement inacceptable. Le meilleur exemple c'est mon père et Didier Pironi»


Jules Bianchi Pilote Marussia « Vettel passe Webber, parce que je pense qu'il voulait gagner tout simplement. On n'a pas forcément tout le temps envie de respecter les règles avec l'équipe. Je ne sais pas si j'aurais fait la même chose à la place de Vettel mais, pour moi, ce n'est pas une mauvaise chose de vouloir gagner
http://www.tout-f1.com/toute-l-actu/malaisie-sepang/red-bull-renault/affaire-webber-vettel-les-reactions

John Watson, vainqueur de cinq Grands Prix en Formule 1 dans les années 70 et 80, n’est pas tendre envers Sebastian Vettel.

L’ancien pilote britannique n’a pas du tout apprécié la désobéissance de l’Allemand au Grand Prix de Malaisie et il ne le cache pas lors de ses différents entretiens dans la presse. Dans les colonnes du tabloïd The Sun, il estime que Red Bull a créé un "monstre" dont elle a perdu le contrôle.

"Red Bull a utilisé plus de pansements que la Croix Rouge en essayant de limiter les dégâts, mais si vous créez un monstre et que vous en perdez le contrôle, il est naturel que vous en payez le prix", a-t-il déclaré.

Watson est également d’avis que Christian Horner, le team principal de Red Bull, ne dispose d’aucune autorité dans sa propre écurie.

"Ce qui s’est passé en Malaisie a démontré que le pouvoir était exercé par Helmut Marko et Vettel chez Red Bull. Christian Horner a fait du bon boulot en tant que team principal mais il ne contrôle pas son pilote", a-t-il expliqué.
http://www.f1i.com/infos/vettel-un-monstre-cree-par-red-bull/

Sebastian Vettel a déclaré qu’il ne comptait pas s’excuser d’avoir remporté le Grand Prix de Malaisie, même si pour s’imposer il a dû trahir son équipier Mark Webber en désobéissant aux consignes de son équipe.

"Je ne pense pas qu’il y ait grand-chose à ajouter à ce qui s’est passé", a-t-il déclaré dans une interview vidéo avec le sponsor-titre de Red Bull, Infiniti.

"J’ai présenté mes excuses à l’équipe directement après la course pour l’avoir mise dans une telle position, ce qui n’était pas mon intention. Mais il n’y a pas grand-chose à ajouter, vraiment. Je ne m’excuserai pas d’avoir gagné, c’est la raison pour laquelle l’équipe m’a engagé et c'est la raison pour laquelle je cours en Formule 1."

Fort de sa victoire acquise en Malaisie, Vettel mène le championnat pour neuf points devant Kimi Räikkönen. Son équipier Mark Webber occupe la troisième place du classement, à 14 unités.
http://www.f1i.com/infos/vettel-je-ne-mexcuserai-pas-davoir-gagne/

L’ancien pilote de F1 John Watson estime que Sebastian Vettel doit présenter ses excuses aux spectateurs pour avoir désobéi à son écurie au Grand Prix de Malaisie.

"Ce qu’a fait Sebastian à Sepang est honteux", a déclaré le Britannique, vainqueur de cinq Grands Prix durant sa carrière, au tabloïd The Sun.

"Il a agi avec déshonneur. Il devrait s’excuser auprès des fans de Formule 1. Il n’a toujours pas expliqué pourquoi il a désobéi aux consignes de son écurie, il n’a présenté que des excuses timides à l’arrivée du Grand Prix. Sebastian est un triple Champion du monde, mais nous avons eu un aperçu à Sepang de ce dont il est réellement capable, et beaucoup de personnes n’aimeront pas le Sebastian de 2013."

"Il doit s’expliquer en Chine. Il n’a pas respecté sa parole, n’en faisant qu’à sa tête, ce qui est très petit. Et c’était encore plus décevant de l’entendre dire à la radio que Mark devait s’écarter de son chemin car il était plus lent que lui. Il aurait vraiment dû être pénalisé pour ce qu’il a fait, mais il n’y avait naturellement aucune chance que cela arrive…"

Pour mettre un terme à la polémique, néfaste à l'image de marque de Red Bull, l'écurie autrichienne a décidé de ne plus appliquer de consignes d'équipe en Formule 1 avec effet immédiat.
http://www.f1i.com/infos/watson-vettel-doit-sexcuser-aupres-des-fans/

L’ambiance est lourde chez Red Bull depuis la Malaisie et le Grand Prix de Chine de ce week-end est le premier que doivent passer Sebastian Vettel et Mark Webber depuis l’affaire des consignes.

Le RedBull Spy, la personne chargée des réseaux sociaux de l’équipe, nous donne un peu l’envers du décor.

"Ce n’est pas une zone de guerre mais on peut sentir la tension qui émane de notre garage," écrit-il dans sa chronique du week-end.

"C’est comme ça : des pilotes qui ne s’enverront plus de cadeau à Noël, ça n’a rien de neuf. Seb et Mark ne sont pas les premiers et ne seront pas les derniers. Heureusement nous avons un grand garage et ils peuvent chacun rester dans leur coin."

Comment les membres de l’équipe vivent-ils cela ? "Cela va peut-être vous surprendre mais ce n’est pas une cause d’inquiétude extrême chez nous, surtout pour les plus expérimentés d’entre nous. A moins que les deux ne s’accrochent en piste, à vrai dire tout le monde s’en fout."

Cette situation a aussi été l’occasion de quelques blagues. "L’iPod de l’équipe a été notre arme du week-end. Et sa playlist aussi : I’ll Stand By You, All You Need is Love, Brothers in Arms, etc, etc... Finalement c’est en dehors du garage qu’il y a le plus de buzz autour de cette histoire."

Est-ce que Seb et Mark se parlent encore ? "Oui, nous avons pu les voir discuter entre le garage et le paddock. Le travail continue normalement."
http://motorsport.nextgen-auto.com/Red-Bull-Vettel-et-Webber-chacun-dans-son-coin,59292.html

Avant la course, Helmut Marko avait dû démentir les allégations de conspiration contre Mark Webber, suite à l’incident des qualifications de la veille. Non, Red Bull n’avait pas fait exprès de mettre moins d’essence dans sa voiture.

Et après la course c’est Christian Horner qui a dû monter au créneau pour les mêmes raisons. Non, Red Bull n’a pas fait exprès de mal serrer sa roue arrière droite pour provoquer son abandon.

"Ces allégations sont vraiment de la pure connerie. Oubliez la conspiration. La F1 c’est faire finir les deux voitures le plus haut possible dans la hiérarchie. Quiconque pense qu’il y a une conspiration contre l’un ou l’autre pilote ne sait pas de quoi il parle," lance Horner.

Lorsqu’on lui dit que Webber lui-même n’est pas allé jusqu’à démentir une conspiration, Horner répond : "Mark sait exactement ce qui s’est passé. C’est tout. Il n’y a pas de conspiration."

Le torchon brûle entre Webber et Red Bull depuis la Malaisie. Des rumeurs d’un contrat de 5 ans entre l’Australien et Porsche en Endurance ont circulé après la course...

http://motorsport.nextgen-auto.com/Horner-raille-les-allegations-de-conspiration-contre-Webber,59374.html

Le directeur des opérations piste de Lotus, Alan Permane, explique pourquoi son écurie n’a pas remplacé l’aileron avant de Kimi Räikkönen lors d’un arrêt durant le Grand Prix de Chine. La moustache de la E21 avait pourtant été endommagée après un contact avec la McLaren de Sergio Pérez.

"Kimi roulait toujours bien sans que nous le changions, il était même par moments le plus rapide en piste", a-t-il indiqué sur le site officiel de Lotus.

"Nous pouvions donc constater que la voiture marchait toujours bien. Le dégât était un handicap, mais pas suffisant pour nécessiter un changement d’aileron qui aurait ajouté au minimum six ou sept secondes au pitstop. Sans compter le risque présenté par une voiture immobilisée dix secondes ou plus au stand."

Courir avec un nez abimé présentait pourtant des inconvénients pour Räikkönen, deuxième hier du Grand Prix de Chine derrière Fernando Alonso.

"Il a perdu des morceaux de carbone de l’aileron, mais une partie a fait de la résistance, accrochée sur le nez et refusant de se détacher, a indiqué Permane. A chaque pitstop, nous braquions un peu plus l’aileron avant pour compenser la perte d’appui et cela a correctement fonctionné. Nous estimons qu’il a perdu environ 0,25 seconde au tour à cause des dommages."

Räikkönen a terminé à 10,1 secondes d’Alonso. Sans son départ complètement raté et cet incident avec Pérez, le Finlandais aurait pu rivaliser avec l’Espagnol pour la victoire.
http://www.f1i.com/infos/pourquoi-lotus-na-pas-change-laileron-de-raikkonen/

" Vous ne pouvez pas vraiment pousser la voiture à ses limites tour après tour, il faut toujours piloter en dedans"


Sebastian Vettel s'attend à voir Ferrari "très forte à nouveau", ce week-end, à l'occasion du Grand Prix de Bahreïn.

La victoire de Fernando Alonso à Shanghai n'a pas rassuré le champion du monde à l'approche de la quatrième manche de la saison. Le pilote allemand possède neuf points d'avance sur l'Espagnol, en tête du Championnat, mais il n'est pas sûr de les conserver.

Encore des critiques
sur les pneumatiques

"Il ne fait aucun doute qu'ils vont faire du bon travail dimanche", a déclaré Vettel à propos des hommes de la Scuderia. "Si vous prenez les trois premières courses, en Malaisie ils n'avaient qu'une seule voiture en course (Alonso a rapidement abandonné), mais il était déjà clair, en Australie, qu'ils s'accommodaient très bien des pneumatiques et par conséquent qu'ils auraient un très bon rythme le dimanche."

"Je ne m'attends pas à voir quelque chose de différent ici ; je m'attends à les voir à nouveau très forts. Bon, évidemment, nous, nous ne regardons pas trop ce qu'il se passe à côté de nous. D'abord, nous essayons de nous concentrer sur nous-mêmes et je pense qu'il y a une ou deux choses que l'on peut faire pour mieux exploiter ces pneumatiques, les exploiter plus longtemps et avec des temps au tour."

"Je pense qu'en Chine, pour être honnête, nous n'étions pas assez rapides", affirme Vettel. "C'était vrai dès le samedi, en qualification, sur un tour. Nous n'avons pas pu rivaliser pour la pole position (Vettel était 9e sur la grille, il n'a pas roulé en Q3). C'est la raison pour laquelle nous avons choisi une stratégie alternative. Il ne fait aucun doute que ces pneumatiques sont le facteur limitant. Vous devez calquer votre stratégie sur leur dégradation plutôt que chercher à être performant. Vous ne pouvez pas vraiment pousser la voiture à ses limites tour après tour, il faut toujours piloter en dedans de manière à faire fonctionner votre stratégie. C'était déjà le cas l'année dernière mais cette année ça devient vraiment quelque chose d'extrême."

"Nous avons passé énormément de temps et nous avons dépensé beaucoup d'argent pour faire en sorte que la voiture soit aussi rapide que possible", conclut Vettel, "mais en ce moment, la limite c'est clairement le pneumatique plus qu'autre chose. Une fois encore, il faut rappeler que c'est la même chose pour tout le monde. Si vous regardez les deux dernières courses, il y a pas mal de gens qui ont mieux travaillé que nous, on ne va pas se chercher d'excuse."
http://fr.espnf1.com/ferrari/motorsport/story/105959.html

Une décision sera prise cet été

20 avril 2013 - 11h55, par D. Thys

Red Bull affirme qu’elle n’a pas encore pris de décision concernant ses pilotes 2014, mais on peut se douter que Mark Webber ne fera pas une saison supplémentaire avec cette équipe.

L’Australien pourrait donc être éventuellement remplacé par Kimi Raikkonen ou par l’un des pilotes de l’équipe Toro Rosso, mais on se refuse à faire le moindre commentaire à ce sujet chez Red Bull.

"Nous sommes au mois d’avril et ce n’est que la quatrième course de la saison. Concernant les pilotes, nous prenons habituellement une décision en été, tout le reste ne sont que des rumeurs," affirme Helmut Marko, le conseiller de Red Bull pour le sport automobile."

Christian Horner, le directeur de l’équipe Red Bull, continue à affirmer que Red Bull n’a pas encore pris la décision de remplacer Mark Webber, au cas où ce dernier souhaiterait rester une année de plus.

"Ils n’ont jamais été des amis (Vettel et Webber), mais ils se poussent l’un l’autre à leurs limites. Ils sont compétitifs et ça fonctionne. Avant de penser à changer quoi que ce soit, je veux voir comment les choses se calment et de quelle façon aller de l’avant," explique Horner.
http://motorsport.nextgen-auto.com/Red-Bull-n-a-rien-a-dire-sur-ses-pilotes-pour-2014,59685.html