Ecurie Red-Bull

L’Autrichien aux commandes ?

3 mai 2013 - 09h57, par Olivier Ferret

Il y a quelques jours, Christian Horner clarifiait sa position à la tête de l’équipe Red Bull Racing. Les déclarations souvent dissonantes entre lui et Helmut Marko ne donnent pas l’impression d’une grande clarté en termes de prises de décision. Horner affirmait donc être à la tête du navire, Marko dément aujourd’hui !

"La présence d’Helmut (Marko) permet à Red Bull Racing de garder son indépendance. Il fait le lien avec les dirigeants et cela me permet d’opérer avec liberté à la tête de l’équipe," expliquait Christian Horner.

"J’ai la responsabilité totale des opérations de l’équipe, sur piste ou à l’usine. Helmut a des responsabilités ailleurs, avec le programme des jeunes pilotes. Il n’a aucune responsabilité opérationnelle dans l’équipe. Il conseille Dietrich et il est évidemment un homme d’expérience."

L’Autrichien a une autre vision. Pour Marko, c’est lui qui dirige ! "Je suis l’un des directeurs chez Red Bull Racing et je travaille au côté de Christian (Horner) et Dietrich Mateschitz. Tout ce qui arrive dans l’équipe m’est rapporté et si c’est nécessaire, je le soumets au patron (Mateschitz) et c’est moi qui prends la décision finale."

Après le froid jeté entre les pilotes suite à la Malaisie, ce nouvel épisode dans la vie de l’équipe Red Bull ne va pas calmer les choses...
http://motorsport.nextgen-auto.com/Nouveau-couac-entre-Marko-et-Horner,60193.html

L’ancien pilote de F1 John Watson estime qu’il est inévitable que la rivalité entre Sebastian Vettel et Mark Webber débouche sur un nouvel incident entre les deux hommes cette saison.

Vettel et Webber ne se parlent pratiquement plus depuis la trahison du triple Champion du monde au Grand Prix de Malaisie, en mars dernier.

"L’incident de Sepang est clos mais pour combien de temps ? Je crois que nous verrons d’autres frictions un peu plus tard cette année. Il y aura bien un autre Grand Prix où Webber et Vettel se battront pour la victoire", a déclaré Watson, vainqueur de cinq Grands Prix en Formule 1, à la BBC Sport.

L’ancien pilote britannique ajoute que Red Bull aurait dû prendre des mesures disciplinaires contre Vettel pour asseoir son autorité sur l’Allemand.

"De quelle autorité dispose désormais le muret des stands pour contrôler ses deux pilotes ? Je pense que l’équipe a fait preuve d’une très grande faiblesse en ne sanctionnant pas son pilote numéro un. En fait, ils l’ont laissé bafouer l’autorité du team principal. Red Bull a ouvert la boîte de Pandore. Comment peuvent-ils encore contrôler Vettel à présent ?" s’interroge-t-il.
http://www.f1i.com/infos/watson-predit-un-nouvel-incident-entre-vettel-et-webber/

Depuis l’an dernier, le règlement interdit les “diffuseurs soufflés”. On se souvient que, dans ce système, les échappements soufflaient directement dans le diffuseur, en empruntant de longs conduits plongeants, afin d’accélérer la vitesse du flux d’air circulant dans cette zone et d’augmenter l’appui. Pour éviter que les aérodynamiciens – et singulièrement ceux de Red Bull, experts en la matière – ne continuent à exploiter ainsi les gaz d’échappement, la FIA a imposé que les dix derniers centimètres des tuyaux d’échappement pointent vers le haut, selon un angle de 10° à 30°, à une hauteur comprise entre 25 et 60 cm du plan de référence. C’était mal connaître l’inventivité des bureaux d’études…

Pour contourner cette interdiction, les ingénieurs ont décidé, dès l’an passé, de continuer à exploiter les gaz d’échappement en se servant dorénavant de l’air pour les guider, et non plus des conduits en carbone. Plus de tuyauterie, puisqu’elle est interdite, mais la force du flux aérodynamique pour diriger les gaz vers le diffuseur. Comment ? En suivant deux principes.

Tout d’abord, en appliquant l’effet de Coanda, selon lequel un flux passant sur une surface courbe a tendance à suivre celle-ci plutôt que de continuer tout droit : exactement comme de l’eau s’écoulant sur le dos d’une cuillère suit la courbe plutôt que de se détacher et de garder sa trajectoire rectiligne. En F1, les ingénieurs ont placé, juste à la sortie des tuyaux d’échappement, des sortes de gouttières pointant vers le bas, qui “accrochent” les gaz et les acheminent vers le diffuseur.

Deuxièmement, en jouant sur l’effet de rabattement. Il s’agit cette fois d’utiliser le flux d’air courant sur les pontons recourbés pour “écraser” et plier les gaz d’échappement expulsés en vue de les diriger vers le diffuseur, en forçant donc les gaz à suivre une direction précise au lieu de les laisser se disperser (cliquez ici pour notre explication en images).

Motor Racing - Formula One Testing - Test Two - Day 1 - Barcelona, Spain

Deux écoles pour éviter le conflit

Ces échappements à effet de Coanda, astucieux, présentent toutefois une difficulté. En effet, ils imposent aux pontons une forme en rampe qui convient parfaitement bien à l’air circulant au-dessus des pontons (le flux “supérieur” matérialisé par des flèches rouges sur les images 1 et 2), mais pas du tout à l’air longeant les côtés des pontons (l’air “latéral”, symbolisé par des flèches bleues). En effet, sans un dessin approprié, ces deux flux d’air rentreraient en conflit, se heurteraient et généreraient des turbulences, néfastes à l’efficacité aérodynamique.

Pour résoudre ce problème, les ingénieurs ont imaginé deux solutions différentes. Dans la solution inventée par McLaren (pionnière des échappements Coanda) et reprise par Ferrari, Mercedes et la plupart des écuries (image 1 à droite), il s’agit de créer, à la fin des gouttières, une sorte de promontoire permettant de garder les deux flux bien séparés. L’air supérieur (flèches rouges sur la Ferrari de l’image 1) court sur les pontons, plie les gaz d’échappement et file vers le diffuseur, tandis que l’air latéral passe en dessous de ce bulbe proéminent pour venir longer la boîte de vitesses.

L’autre solution a été imaginée par Red Bull l’an passé et est reprise cette saison par Lotus (image 1 à gauche). Elle consiste à prolonger la rampe jusqu’au fond plat (au lieu de l’interrompre et d’en faire une sorte de promontoire), ce qui permet d’optimiser l’exploitation des gaz d’échappement. Quant à l’air latéral, circulant sur les flancs, il est capté par deux ouvertures pratiquées à la toute fin des pontons, dégageant ainsi la rampe de tout autre flux perturbateur. Sur l’image 2 ci-dessus, on voit clairement que la RB9 comporte deux ouvertures distinctes (flèches bleu foncé et flèche bleu clair).

Le bout du tunnel

Sur la Red Bull, l’ouverture la plus grande capte le flux d’air (flèches bleu foncé sur l’image 3b, ci-dessus) et l’achemine à l’intérieur de la carrosserie le long de la boîte de vitesses, pour le faire ressortir par la large ouïe de refroidissement située à la fin du capot moteur. Il n’y a pas de tunnel, ou conduit interne, à proprement parler : l’air débouche directement à l’intérieur de la carrosserie. Le but est aérodynamique (l’air capté se mêle au flux d’air interne entré par la prise d’air moteur et les prises des pontons) et thermique (refroidir la transmission).

Quant à l’air qui pénètre par la petite ouverture (matérialisé par des flèches bleu clair sur l’image 3b), il emprunte un tunnel interne argenté, fixé au fond plat, qui le mène vers le centre du diffuseur. Les tunnels présents de chaque côté se rejoignent dans la zone où la monocoque devient très étroite (voir le trajet sur l’image 3a) et ils débouchent sur l’orifice destiné à recevoir le démarreur (“starter motor hole”, voir le cercle jaune sur les images 3a et b). Le moteur d’une F1 doit en effet être démarré à l’aide d’un démarreur pneumatique externe, que l’on fait pénétrer par l’arrière de la voiture via cet orifice (voir l’image 4, ci-dessous). Souffler de l’air par cette ouverture n’est, bien entendu, d’aucune utilité pour le démarrage, mais s’avère en revanche très profitable du point de vue aérodynamique. Comme il s’agit du seul orifice autorisé par le règlement dans cette zone, les aérodynamiciens l’ont détourné de son usage premier afin d’augmenter la vitesse de l’air passant par le diffuseur (c’est l’un des quatre effets produits par les échappements Coanda, comme nous l’avons analysé en images ici).

Bien sûr, avoir des tunnels internes induits des pertes aérodynamiques, mais la solution permet un dessin des pontons idéal pour guider les gaz d’échappement ainsi qu’une plus grande alimentation du diffuseur. Raison pour laquelle Red Bull l’a conservée cette saison et Lotus – également motorisée par Renault – adoptée. Avec un certain succès, visiblement…


http://www.f1i.com/f1i-features/red-bull-le-bout-du-tunnel-ce-week-end-post-technique/

Bonne première journée pour lui et Webber

10 mai 2013 - 17h17, par Olivier Ferret

Sebastian Vettel n’est pas très inquiet du rythme affiché par Ferrari aujourd’hui. Il a signé le meilleur temps de 17 millièmes devant Alonso, sur un circuit où Red Bull avait pour habitude de faire la différence sur la Scuderia.

"Ferrari a toujours été forte en rythme de course, alors nous verrons bien. Je ne suis pas inquiet parce que, de notre côté, nous sommes assez heureux des informations collectées sur les deux types de pneus. La matinée n’a servi à rien mais l’après-midi a été concluante pour nous," déclare Vettel.

Le nouveau pneu dur ne change pas grand chose pour lui. "C’est difficile d’en dire des tonnes : nous n’espérions pas de miracle et en effet il n’est pas très différent. Cela ne va pas nous aider en bouleversant les courses, je ne vois pas moins d’arrêts à venir que les courses d’avant."

Concernant les évolutions, "nous avions quelques nouveautés mais les années où nous avions d’énormes nouveautés n’existent plus avec les règles qui sont si stables. Nous allons étudier les données et voir ce que nous garderons sur la voiture demain."

Son équipier Mark Webber était content de sa 3ème place, à moins d’un dixième du meilleur temps.

"Cela semble très serré ! Nous n’aurions franchement pas pu faire plus aujourd’hui avec la météo du matin. Cela reste une bonne journée de travail mais nous avons du travail ce soir. La voiture se comporte très bien mais nous pouvons ajuster des choses encore et voir quelles pièces fonctionnent le mieux. Le Grand Prix s’annonce excitant avec des écarts minimes entre les voitures. Être sur la première ligne sera essentiel et je vais tout faire pour y être."
http://motorsport.nextgen-auto.com/Vettel-ne-s-inquiete-pas-du-rythme-d-Alonso,60597.html

Pour la saison prochaine

21 mai 2013 - 16h49, par Olivier Ferret

Pour une fois le triple champion du monde, Sebastian Vettel, et son ami Bernie Ecclestone ne sont pas sur la même longueur d’onde concernant un domaine en Formule 1, celui des pneus.

Comme nous vous le rapportions ce matin, le grand argentier a défendu Pirelli. "J’avais demandé à Pirelli de faire des pneus qui étaient incapables de faire plus que la moitié de la course afin que les arrêts au stand soient obligatoires et c’est ce qu’ils ont fait. Il est difficile de prédire qu’un pneu fera 15 ou 20% d’une course, car tous les circuits sont différents et les températures le sont aussi (...) Les pilotes doivent à nouveau utiliser leur cerveau pour gagner des courses."

Une approche que conteste Sebastian Vettel, même si Pirelli va revoir (légèrement) ses gommes à partir du Canada.

"Ce n’est pas un seul ingrédient de la recette qu’il faut changer. C’est toute la recette," affirme-t-il au magazine Kicker.

Vettel espère que les pneus 2014 permettront à nouveau aux pilotes d’attaquer. "Je l’ai déjà dit, ce n’est pas normal que la voiture ne soit plus le facteur limitant. Nous sommes à 60 ou 70% de nos performances en course pour préserver les pneus. Sinon nous ferions 1, 2 ou 3 arrêts de plus et nous n’avons pas assez de pneus sur tout un week-end pour ça. Les pneus de 2014 doivent reprendre le chemin inverse afin de redonner du sens à l’attaque en course."

"A Barcelone tout le monde a convenu que 4 arrêts c’était trop, j’espère que c’est le début de la prise de conscience qu’il faut revenir en ailleurs sur cette philosophie des pneus."
http://motorsport.nextgen-auto.com/Vettel-demande-a-Pirelli-de-revoir-completement-ses-pneus,61117.html

Après avoir terminé derrière Nico Rosberg à Monaco, les deux pilotes Red Bull Sebastian Vettel et Mark Webber se projettent sur Montréal, un circuit et une ville qu'ils apprécient.

"Le circuit permet d'adopter un bon rythme et c'est l'une des plus belles courses de l'année", affirme Vettel, qui s'est donné un peu d'air en tête du Championnat, le week-end dernier. "L'ambiance avec les supporters est géniale, toute la ville vit au rythme de la F1 pendant toute une semaine et cela donne un sentiment très particulier. J'adore ça."

Enfin la victoire ?

"Le Canada, c'est vraiment une superbe course", commente pour sa part Webber. "C'est avant tout un Grand Prix populaire pour le supporter et pour les pilotes. Les fans sont passionnés et c'est toujours un Grand Prix intéressant parce que c'est finalement un circuit en ville. Il y a de très bons restaurants à Montréal, et toute la ville retient son souffle pour la course. Je dirais que l'ambiance est un peu plus traditionnelle qu'ailleurs."

Après trois ans de domination dans les deux Championnats, le Canada est l'une des rares courses que Red Bull n'a pas encore remportée. Les trois dernières éditions sont revenues à McLaren.
© ESPN EMEA Ltd.
http://fr.espnf1.com/f1/motorsport/story/109446.html

Évoquant son avenir, Sebastian Vettel a rappelé qu'il était très bien chez Red Bull mais qu'au fil du temps "les priorités peuvent toujours évoluer".

Il n'est pas courant que Vettel parle de son futur et notamment de son contrat avec Red Bull, qui court jusqu'à la fin de la saison prochaine. Il l'a fait auprès du Welt am Sonntag, indiquant qu'il ne sait pas si "dans cinq ans" il sera "encore en train de conduire".

Un cas à part

"Peut-être que je serai dans une autre équipe", indique-t-il aussi. "Tout le monde évolue au fil des ans et les priorités changent."

Les champions du monde qui ont fait toute leur carrière dans une même équipe sont rares et on n'en compte aucun dans l'ère moderne de la F1. "Pour le moment, je me sens très bien ici", rappelle toutefois Vettel. "Je ne peux pas m'imaginer piloter ailleurs. La voiture est rapide, l'équipe est forte. Pour l'instant, je ne vois aucune raison de m'en aller mais cela ne veut pas dire que je vais rester à jamais."
© ESPN EMEA Ltd.
http://fr.espnf1.com/f1/motorsport/story/109525.html

F1 - Red Bull aurait proposé une sanction au tribunal de la FIA
Mais Marko nie


23 juin 2013 - 12h50, par Camille Komaël 

L’heure du choix 2014 approche pour Webber et Red Bull
Ecrit le mardi 25 juin 2013 à 19:10, par Guillaume Navarro

Info F1
F1 - Horner juge la pénalité de Mercedes trop clémente
Et il est suspicieux vis à vis de leurs progrès

26 juin 2013 - 17h03, par Camille Komaël

Le chef de l’équipe Red Bull, Christian Horner, ne s’est pas encore remis de l’affaire des essais de Mercedes avec Pirelli, en mai dernier. Vendredi, le Tribunal International de la FIA a décidé d’infliger à Mercedes une réprimande ainsi qu’une interdiction d’effectuer les essais pour jeunes pilotes. Horner est déçu de cette sanction.

"Ils ont déclaré le test illégal, mais la sanction pour avoir fait ces essais n’a pas été à la hauteur de l’infraction, selon nous."

Le Britannique réclame à la FIA plus de clarté. "Je pense que nous avons besoin de plus de clarté de la part de la FIA afin de nous éclairer sur ce qui est permis et sur ce qui ne l’est pas."

L’issue du procès convient à Horner, puisque le tribunal a reconnu que Mercedes n’avait pas respecté les règles. "Le verdict a été, je pense, juste. Ils ont jugé Mercedes coupable d’avoir enfreint les règles sportives et le code sportif."

Mais ce qui pose problème à Horner, on l’a bien compris, c’est la pénalité qu’il trouve bien trop faible et qui pourrait dès lors encourager d’autres équipes à faire elles aussi des essais avec leurs pilotes titulaires et leur voiture actuelle. "Ce qui est légèrement troublant, c’est la clémence de la sanction."

"Le problème avec une pénalité comme celle qui a été donnée à Mercedes, est qu’elle n’est pas particulièrement forte pour dissuader d’enfreindre les règles sportives. J’imagine que ça a été reçu avec un énorme soupir de soulagement à Brackley [lieu de l’usine de Mercedes, NDLR]."

Une connivence entre Ecclestone et Mercedes ?

Il est également apparu que Bernie Ecclestone, apprenant la pénalité donnée à Mercedes, s’est dit soulagé. "Juste une réprimande c’est ça ? C’est super."

Une autre rumeur est que Toto Wolff aurait appelé Ecclestone après le verdict, lui proposant de l’inviter à dîner à Silverstone.

Ross Brawn s’est défendu en expliquant que c’était pénalisant de louper ces essais pour jeunes pilotes. Horner veut bien le croire, mais pense quant à lui que finalement c’était bien plus bénéfique de faire les essais avec les pilotes titulaires, plutôt qu’avec un pilote peu expérimenté en F1 au volant.

"Oui, c’est probablement gênant pour eux de louper les essais pour jeunes pilotes. Mais c’est insignifiant comparé au bénéfice de faire rouler vos pilotes titulaires sur une piste qui a plein de gommes après un week-end de Grand Prix, et ce pendant 1000 kilomètres."

Christian Horner précise qu’évidemment les pilotes titulaires sont ceux qui vont le plus aider à faire progresser la voiture. "Si on ne fait pas d’essais avec les jeunes pilotes pendant l’hiver, c’est qu’il y a une raison. On a une quantité de test limitée avec nos voitures, et on choisit de mettre nos pilotes titulaires au volant parce que ce sont eux qui nous donnent le retour le plus pertinent."

Ferrari et Mercedes ont-ils eu un avantage ?

Si Christian Horner en veut surtout à Mercedes, il n’oublie pas que Ferrari avait également effectué des essais, eux avant Barcelone et avec une voiture 2011. "La chose la plus importante afin d’avancer est d’avoir des clarifications sur ce qu’on peut faire et ne pas faire, pas seulement avec une voiture de 2013, mais aussi avec une voiture 2011 et concernant les essais de pneus en général."

Christian Horner se souvient que, juste après ces essais, Ferrari avait remporté le Grand Prix d’Espagne. Il s’interroge donc sur le rôle qu’ont pu jouer ces essais sur la compréhension des pneus Pirelli par la Scuderia. "Ferrari, dans le cadre du règlement, a fait rouler cette voiture. Mais est-ce qu’il est juste pour un concurrent de faire plus de 1000 kilomètres d’essais avec des pneus avec lesquels vous pouvez potentiellement courir un GP, et ce en plein milieu de la lutte pour le championnat ?"

Horner est encore plus suspicieux en ce qui concerne Mercedes et leurs soudains progrès en terme de dégradations de pneus. "Le Grand Prix juste après leurs essais, ils ont eu une de leurs dégradations les plus basses. Ce peut être une simple coïncidence, et je suis sûr que le circuit (Monaco) tend plus vers cette hypothèse."

"Mais à Montréal, ils n’ont pas eu les problèmes de pneus qu’ils avaient eu avant, donc on va voir", conclut-il, probablement curieux de voir l’issue du GP de Grande-Bretagne.
http://motorsport.nextgen-auto.com/Horner-juge-la-penalite-de-Mercedes-trop-clemente,62716.html

par Pierre Van Vliet le 29/06/13 à 15:46
Motor Racing - Formula One World Championship - British Grand Prix - Qualifying Day - Silverstone, England

Le Champion en titre est heureux du (bon) tour joué à son principal rival pour le titre mondial Fernando Alonso, relégué en cinquième ligne sur la grille du Grand Prix d’Angleterre.

“Les qualifications se sont bien passées, a déclaré Vettel. Je ne sais pas comment Lewis a réussi ce temps phénoménal, il connaît peut-être un raccourci par ici, mais nous pouvons être satisfaits de notre performance, y compris avec Mark qui est très proche.”

“La course sera serrée et nous savons qu’il faudra se battre avec les Mercedes, poursuit le leader au classement. J’apprécie ce circuit et ses longues courbes. On verra comment les pneumatiques se comporteront demain avec des conditions plus chaudes a priori. Notre usine de Milton Keynes n’est pas très éloignée et ce serait bien de réussir un résultat de premier plan tout en consolidant nos positions aux deux championnats. C’est plutôt bien parti...”
http://www.f1i.com/infos/sebastian-vettel-heureux-de-son-tour/

Sebastian Vettel a été bien plus rapide que tout le monde aujourd’hui à Monza et il annonce que sa voiture était encore capable de mieux. Voilà la concurrence prévenue pour les qualifications et la course !

"C’était une bonne journée mais nous ne sommes que vendredi. La hiérarchie semble serrée, nous l’avons vu en Libres 1. Il ne vaut mieux pas trop la regarder, cela pourrait nous distraire mais je pense que les qualifications seront serrées," commence Vettel.

"Même si la voiture était très bien, il y a encore plusieurs virages où elle glissait un peu trop. Nous pouvons faire mieux encore. J’ai réalisé un très bon tour mais je m’attends quand même à ce que ça soit plus serré demain : le tour est court, il n’y a pas beaucoup de virages."

Mark Webber signe le 2ème temps mais assez loin de son équipier, plus d’une demi-seconde. Il relativise.

"Parfois on arrive à sortir des tours comme ça et Seb l’a réussi. Ca arrive. A Spa nous étions aussi forts le vendredi avant de souffrir en Libres 3. Donc rien n’est fait. La voiture n’est certainement pas mauvaise mais nous avons une marge de progrès sur les courts et les longs relais."
http://motorsport.nextgen-auto.com/Red-Bull-voit-des-marges-de-progres,65972.html

13 octobre 2013 - 10h56, par Olivier Ferret

Le directeur de Red Bull, Christian Horner, était très attendu par les journalistes à la fin de la course : pourquoi avoir basculé Webber sur 3 arrêts alors que ce dernier a tout de suite déclaré qu’il aurait pu en faire 2 comme Vettel ?

Pour Horner, la décision a été prise après le premier relais, quand Red Bull a vu que Webber avait davantage massacré ses pneus que Vettel.

"Tout a été dicté par le premier relais. Mark a beaucoup plus usé ses pneus que Sebastian et avec ce constat, il était clair pour nous qu’il ne pourrait pas faire 2 arrêts comme Sebastian. Nous avions aussi des doutes pour Sebastian mais quand l’option de 3 arrêts s’est présentée pour Mark, cela a aussi collé avec une possibilité pour lui de passer Romain, ce qu’il a fait."

Horner regrette par contre que Webber ait perdu tant de secondes derrière Grosjean, après son 3ème et dernier arrêt.

"Malheureusement cela l’a empêcher de partir à la chasse de Sebastian lors des derniers tours. Cela ne nous aurait pas mis à l’aise mais nous les aurions laissés libres de se battre. L’ordre ne compte pas, tant qu’il y a un doublé à la clé."

L’autre clé selon Horner, c’est la rapidité avec laquelle Vettel a passé Grosjean. "Nous ne nous attendions pas à ce qu’il réussisse à se défaire de lui si rapidement. Mark les aurait alors rattrapés bien plus vite puisqu’il était avec des pneus neufs. Nous nous attendions vraiment à voir nos deux pilotes ensemble, se battre à la régulière dans les 4 ou 5 derniers tours."

http://motorsport.nextgen-auto.com/Horner-explique-la-strategie-de-Red-Bull,67849.html